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Remarque : étant donné qu’Apple commercialise fré- quemment de nouvelles versions et mises à jour de son logiciel système, de ses applications et de ses sites Internet, les illustrations du présent ouvrage peuvent différer légèrement de ce qui s’affiche sur votre écran. Apple Inc. 1 Infinite Loop Cupertino, CA 95014-2084 408-996-1010 www.apple.com Apple, le logo Apple, DVD Studio Pro, Final Cut, Final Cut Pro, FireWire, LiveType, Mac, Macintosh, Mac OS, QuickTime et Shake sont des marques d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Cinema Tools et Finder sont des marques d’Apple Inc. Les autres noms de sociétés ou de produits mentionnés ici sont des marques de leurs détenteurs respectifs. L’évocation de produits tiers est faite à titre informatif uniquement et ne constitue ni une approbation ni une recommandation. Apple décline toute responsabilité concernant les performances et l’utilisation de ces produits. 3 1 Table des matières Préface 9 Color Documentation et ressources 9 Nature de Color ? 10 Utilisation de la documentation de Color 11 Sites web Color 11 Site web de service et d’assistance Apple Chapitre 1 13 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 13 Définition de l’étalonnage 17 Quand se déroule le processus d’étalonnage ? 24 Étalonnage dans Color 26 Normes d’encodage des images 31 Concepts de base liés aux couleurs et à l’imagerie Chapitre 2 39 Flux de production de l’étalonnage 40 Aperçu du flux de production Color 42 Limitations de Color 44 Flux de production pour la finalisation de la vidéo à l’aide de Final Cut Pro 53 Importation de projets à partir d’autres applications de montage vidéo 57 Utilisation de Color dans un flux de production intermédiaire numérique 66 Utilisation des listes de montage, du timecode et des numéros d’images pour la conformation des projets Chapitre 3 69 Utilisation de l’interface Color 70 Configuration d’une surface de contrôle 70 Utilisation des contrôles d’écran 75 Navigateurs et chutiers pour organiser les fichiers 82 Utilisation de Color avec un ou deux écrans Chapitre 4 83 Importation et gestion de projets et de données 84 Création et ouverture de projets 85 Enregistrement de projets et d’archives 89 Transfert de projets entre Final Cut Pro et Color 94 Reconformation de projets 95 Importation de listes de montage (EDL)4 Table des matières 97 Exportation de listes EDL 98 Rétablissement du lien avec les données QuickTime 99 Importation de données directement dans le plan de montage 99 Formats de données compatibles 104 Conversion de séquences d’images Cineon et DPX au format QuickTime 105 Importation des corrections de couleurs 106 Exportation d’images JPEG Chapitre 5 107 Setup (Configuration) 108 Le navigateur de fichiers 109 Le navigateur de plans 115 Chutier des jeux d’étalonnage 115 Onglet Project Settings 121 Onglet Messages 12 2 Onglet User Preferences Chapitre 6 133 Contrôle 133 Fenêtre Scopes 135 Contrôle de la sortie vidéo de diffusion 13 8 Utilisation des tables de conversion d’affichage 143 Contrôle du magasin d’images fixes (Still Store) Chapitre 7 145 Lecture, navigation et modification du plan de montage 146 Principaux éléments de l’interface utilisateur du plan de montage (Timeline) 148 Personnalisation de l’interface du plan de montage 149 Utilisation des pistes 151 Sélection du plan actuel 151 Lecture dans le plan de montage 154 Navigation à l’intérieur du plan de montage 156 Sélection de plans dans le plan de montage 157 Utilisation des jeux d’étalonnage dans le plan de montage 158 Onglets de réglages 160 Contrôles et procédures de montage Chapitre 8 167 Vidéoscopes 168 Quels sont les vidéoscopes disponibles ? 171 Options des vidéoscopes 173 Analyse d’images par le biais de vidéoscopes Chapitre 9 191 Primary In 192 Objectifs de l’utilisation du studio Primary In 195 Utilisation des commandes de contraste Primary 197 Réglage du contraste dans les zones d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes lumièresTable des matières 5 209 Utilisation des commandes Color Balance 213 Description détaillée des corrections des ombres, des tons intermédiaires et des hautes lumières 220 Commandes Curves 233 Onglet Basic 237 Onglet Advanced 239 Auto Balance Chapitre 10 241 Secondaries 242 Fonctions du studio Secondaries 243 Premiers pas 244 Choix de la région à corriger à l’aide des qualificateurs HSL 252 Onglet Previews 254 Isolement d’une zone à l’aide des commandes de vignette 261 Ajustement des parties interne et externe de la sélection 263 Utilisation des courbes secondaires 268 Commandes de réinitialisation Chapitre 11 269 Color FX 270 L’interface Color FX 270 Utilisation de Color FX 272 Création et connexion de nœuds 274 Ajustement des paramètres des nœuds 276 Omission de nœuds 276 Création d’effets dans le studio Color FX 282 Utilisation de Color FX avec des plans entrelacés 283 Enregistrement des effets préférés dans le chutier Color FX 284 Guide de référence des nœuds Chapitre 12 295 Primary Out 296 Utilisation du studio Primary Out 296 Apport de corrections supplémentaires à l’aide du studio Primary In 297 Présentation du processus de traitement de l’image 298 Utilisation des commandes de plafonnement Chapitre 13 299 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 300 Différence entre les corrections et les jeux d’étalonnage 300 Enregistrement et utilisation de corrections et de jeux d’étalonnage 305 Application de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés à des plans 306 Gestion des jeux d’étalonnage dans la Timeline 309 Utilisation des boutons « Copy to » dans les studios Primary 311 Utilisation des commandes Copy Grade et Paste Grade 312 Définition d’un jeu d’étalonnage parfait dans la Timeline 312 Désactivation de tous les jeux d’étalonnage6 Table des matières 313 Gestion des jeux d’étalonnage dans le navigateur de plans 320 Utilisation de tous les studios Primary, Secondary et Color FX pour gérer les corrections de chaque plan Chapitre 14 323 Images clés 323 Objectifs de l’animation d’un effet avec des images clés 324 Fonctionnement de l’animation avec des images clés dans les différents studios 326 Utilisation d’images clés dans la Timeline 329 Interpolation d’images clés Chapitre 15 331 Studio Geometry 332 Navigation dans l’aperçu d’image 332 Onglet Panscan 337 Onglet Shapes 345 Onglet Tracking Chapitre 16 355 Magasin d’images fixes (Still Store) 356 Enregistrement d’images dans le Still Store 357 Enregistrement des images du Still Store dans de sous-répertoires 358 Retrait d’images du Still Store 358 Rappel d’images du Still Store 359 Personnalisation de la vue du Still Store 359 Contrôles du chutier Still Store Chapitre 17 361 File d’attente de rendu 361 À propos du rendu dans Color 362 Quels effets sont rendus par Color ? 363 L’interface de la file d’attente de rendu 365 Mode de rendu des plans dans votre projet 367 Rendu de plusieurs jeux d’étalonnage pour chaque plan 368 Commande Gather Rendered Media Annexe A 371 Étalonnage de votre moniteur 371 À propos de la mire 371 Étalonnage des moniteurs avec la mire Annexe B 375 Raccourcis clavier 375 Raccourcis clavier relatifs aux projets 376 Changement de studio et de fenêtre 376 Lecture et navigation 377 Raccourcis liés aux jeux d’étalonnage 377 Raccourcis clavier relatifs à la Timeline 378 Raccourcis clavier de montage 378 Raccourcis clavier relatifs aux images clésTable des matières 7 378 Raccourcis relatifs au navigateur de plans 379 Raccourci disponible dans le studio Geometry 379 Raccourcis relatifs au magasin d’images fixes 379 Raccourcis relatifs à la file d’attente de rendu Annexe C 381 Configuration d’une surface de contrôle 382 Surfaces de contrôle JLCooper MCS-3000, MCS-Spectrum, MCS-3400 et MCS-3800 387 Surface de contrôle Tangent Devices CP100 389 Surface de contrôle Tangent Devices de la gamme CP200 394 Personnalisation de la sensibilité des surfaces de contrôle Index 395 9 Préface Documentation et ressources de Color Bienvenue dans le monde de l’étalonnage professionnel de film et de vidéo à l’aide de Color. Nature de Color ? Color a été conçu dès le départ comme un environnement d’étalonnage (ou de « correction de couleurs ») riche en fonctionnalités, à même de s’intégrer de façon idéale dans une large gamme de flux de post-production, que votre projet relève de la définition standard, de la haute définition ou de l’intermédiaire numérique 2K. Si vous avez déjà monté un programme à l’aide de Final Cut Pro, il est extrêmement simple de l’envoyer à Color pour étalonnage, puis de le renvoyer à Final Cut Pro pour la sortie finale. Mais il est également tout à fait faisable de reconformer des projets dont les sources sont des listes de points de montage (listes EDL, Editing Decision List) issues d’autres environnements de montage. Color dispose de tous les outils dont les professionnels de la couleur ont besoin, à savoir :  Étalonnage primaire par balance des couleurs et action sur le contraste au travers des ombres, des tons intermédiaires et des hautes lumières  Utilisation de courbes pour ajustement fin des canaux de luminance et de chrominance  Jusqu’à huit opérations d’étalonnage secondaire par plan, avec qualificateurs HSL, vignettes, formes utilisateur et réglage séparé des parties interne et externe de chaque cache secondaire  Effets Color FX à nœuds arborescents pour la création d’effets de couleur personnalisés  Effets de panoramique Panscan  Suivi d’animation permettant d’animer vignettes, formes utilisateur et d’autres effets  Application de contraintes légales de diffusion pour garantir le respect de la réglementation  Prise en charge de surfaces de contrôle propres à l’étalonnage  Et de nombreuses autres fonctionnalités10 Préface Documentation et ressources de Color Tous ces outils sont répartis dans huit « studios » de l’interface utilisateur de Color, qui sont présentés dans l’ordre correspondant à la façon de travailler de la plupart des coloristes. Vous pourrez utiliser Color pour étalonner, équilibrer et « habiller » d’effet stylisés chaque plan de votre programme, dans le cadre de la dernière étape de votre flux de post-production. Vous pourrez ainsi donner donnerez ainsi à vos programmes un aspect finalisé et professionnel qui n’était jusqu’ici accessible qu’au travers de maté- riels très coûteux. Utilisation de la documentation de Color La documentation fournie avec Color se compose d’un Guide de configuration imprimé et d’un manuel de l’utilisateur électronique. Guide de configuration de Color Le Guide de configuration de Color contient des extraits du manuel de l’utilisateur électronique, qui vous feront comprendre de quelle façon Color s’intègre à différents flux de post-production et qui vous aideront à configurer les paramètres de projet et les préfé- rences utilisateur de Color en fonction de vos besoins. Si vous venez d’installer Color et si vous voulez savoir comment configurer votre système pour l’utiliser de façon efficace, commencez par lire ce guide. Color Manuel de l’utilisateur à l’écran Le manuel de l’utilisateur de Color, accessible via le menu Aide, contient toutes les informations utiles sur le logiciel. Il est destiné aux utilisateurs de tous niveaux.  Les monteurs et spécialistes d’autres aspects de la post-production qui n’ont pas d’expérience du processus d’étalonnage pourront, grâce à ces informations, mettre le pied à l’étrier et consulter des explications détaillées sur le fonctionnement et la justification de toutes les commandes.  Les coloristes venant à Color en ayant déjà l’expérience d’autres environnements d’étalonnage peuvent sauter les premiers chapitres pour aller directement aux informations détaillées sur le fonctionnement de Color et sur chaque paramètre accessible dans chaque studio de l’interface utilisateur de Color. Remarque : le manuel de l’utilisateur à l’écran reprend toutes les informations fournies dans le Guide de configuration de Color, sous une forme permettant toutes les recherches et avec des illustrations en couleur. Guides d’initiation Vous disposez aussi d’une collection de guides d’initiation sur DVD-ROM qui vous permettront d’être rapidement opérationnel dans votre utilisation de Color. Ces guides d’initiation vous initient à chaque grande zone de l’interface utilisateur et constituent un bon moyen d’avoir une vue d’ensemble de toutes les fonctions avant de vous plonger dans le manuel de l’utilisateur.Préface Documentation et ressources de Color 11 Sites web Color Les sites web ci-après proposent des informations générales, des mises à jour et des informations techniques sur Color, ainsi que les nouvelles, ressources et supports de formation les plus récents. Pour en savoir plus sur Color, consultez le site suivant :  http://www.apple.com/fr/finalcutstudio/color Pour en savoir plus sur le programme Apple Pro Training, consultez le site (en anglais) :  http://www.apple.com/fr/software/pro/training Pour nous faire parvenir vos commentaires sur Color, consultez la page suivante :  http://www.apple.com/fr/feedback/color.html Site web de service et d’assistance Apple Le site web de service et d’assistance Apple propose des mises à jour de logiciels et des réponses aux questions le plus fréquemment posées sur tous les produits Apple, y compris Color. Sur ce site, vous aurez aussi accès aux caractéristiques techniques complètes des produits, aux documentations de référence et à des articles techniques sur les produits Apple :  http://www.apple.com/fr/support Pour une assistance propre à Color, consultez la page suivante :  http://www.apple.com/fr/support/color1 13 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Pour mieux vous familiariser avec le fonctionnement du logiciel Color, il est important de cerner le processus d’étalonnage (ou correction de couleurs) global et la façon dont les images sont travaillées en postproduction, dans le cours des flux de travaux appliqués aux films et vidéos SD et HD. Si vous êtes nouveau dans l’étalonnage, la première partie de ce chapitre va vous fournir des informations générales sur les flux d’étalonnage pour vous aider à mieux comprendre le mode d’exécution de Color. La deuxième partie explique les concepts clés de couleur et d’imagerie qui sont importants pour le fonctionnement de l’interface Color. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Définition de l’étalonnage (p. 13)  Quand se déroule le processus d’étalonnage ? (p. 17)  Étalonnage dans Color (p. 24)  Normes d’encodage des images (p. 26)  Concepts de base liés aux couleurs et à l’imagerie (p. 31) Définition de l’étalonnage Dans tout travail de postproduction, l’étalonnage constitue généralement l’une des dernières étapes de finalisation d’un programme monté. Le logiciel Color a été créé pour vous permettre de contrôler précisément l’apparence de chaque plan de votre projet. Il fournit en effet des outils flexibles et un espace de travail performant servant au réglage du contraste, de la couleur et de la géométrie de chaque plan de votre programme.14 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Objectifs de l’étalonnage Lorsque vous étalonnez un programme donné, vous êtes amené à effectuer une grande partie, voire la totalité, des tâches décrites dans cette section. Color fournit un ensemble de fonctions extrêmement complètes vous permettant d’accomplir toutes ces opérations et bien d’autres encore. Chaqun sait que la quantité de travail consacrée à une session d’étalonnage est généralement limitée par le temps et, pour vous permettre d’aller aussi loin que possible dans ce processus, l’interface d’étalonnage dédiée de Color permet un travail rapide et efficace. Concepts de base Tout contenu (ou « programme ») requiert que vous exécutiez au moins les opérations pré- sentées ci-dessous. Avec de l’entraînement, vous pourrez accomplir la plupart d’entre elles au moyen des principaux outils d’étalonnage (pour en savoir plus, consultez le chapitre 1, « Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) », à la page 13).  S’assurer que les éléments clés de votre programme ont l’apparence souhaitée : chaque scène de votre programme possède des éléments clés auxquels le spectateur prête une attention toute particulière. Dans une vidéo narrative ou documentaire, l’attention va vraisemblablement se porter sur les individus présents dans chaque plan. Dans une publicité, l’élément clé sera sans aucun doute le produit (par exemple, l’étiquette figurant sur une bouteille ou la couleur d’une voiture). Quels que soient ces éléments clés, il est très possible que vous-même ou votre public ayez certaines attentes quand à leur apparence et c’est à vous de faire en sorte que les couleurs du programme correspondent à celles du plan d’origine. Lorsque vous utilisez des plans de personnes, un des principes de base de l’étalonnage est de veiller à ce que leur teint dans le programme ait le même aspect (ou une meilleure apparence) que dans la réalité. Quel que soit l’ethnie ou le teint, les couleurs de peau des êtres humains mesurées objectivement avec un oscilloscope vectoriel sont plus ou moins comprises dans la même plage (même si la saturation et la luminosité varient). Color fournit les outils permettant d’apporter toutes les retouches nécessaires pour que les couleurs de peau des personnages de votre montage final aient l’aspect souhaité.  Corriger les erreurs de balance des couleurs et d’exposition : tout d’abord, l’exposition ou la balance des couleurs des images obtenues numériquement (qu’elles soient tournées sur une caméra vidéo analogique ou numérique, ou bien encore transfé- rées à partir d’une pellicule) n’est souvent pas optimale. Par exemple, un grand nombre de caméscopes et de caméras de cinéma numériques enregistrent délibérément les noirs ne correspondant pas tout à fait à un taux de 0 pour cent de façon à éviter d’écraser inutilement des données de façon intempestive. Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 15 En outre, des accidents peuvent se produire lors de n’importe quel tournage. Par exemple, la balance des couleurs du film utilisé par l’équipe de tournage n’était peut-être pas adaptée aux conditions de tournage ou un membre de l’équipe a peut-être oublié de régler la balance des blancs de la caméra vidéo avant de filmer un entretien dans un bureau éclairé par des lumières fluorescentes, ce qui produit des images aux teintes verdâtres. Color permet de corriger facilement ces types d’erreurs.  Harmoniser tous les plans d’une scène : la plupart des programmes montés incorporent des données provenant de sources diverses, dont le tournage a eu lieu en diffé- rents endroits et sur plusieurs jours, semaines ou mois de production. Même avec une excellente équipe de cadreurs et d’éclairagistes, il est très possible que des diffé- rences de couleurs et d’exposition se produisent, et ce parfois entre des plans d’une même scène. Une fois ces plans montés, ces changements de couleurs et d’éclairage risquent de faire ressortir certains plans par rapport aux autres, ce qui donne un aspect peu harmonieux au montage. Grâce à un étalonnage soigné, tous les plans d’une même scène peuvent être harmonisés pour sembler se dérouler au même moment et au même endroit, avec un éclairage identique. Ce processus est couramment appelé étalonnage de scène à scène.  Créer un contraste : l’étalonnage peut également servir à créer un contraste entre deux scènes pour obtenir un effet plus frappant. Imaginez l’enchaînement d’une scène tournée dans la jungle luxuriante dans les tons de vert avec une autre scène filmée dans un désert aride, riche en rouges et en jaunes. Grâce à l’étalonnage, vous pouvez accentuer ces différences de façon subtile.  Créer une ambiance : le processus d’étalonnage ne se limite pas uniquement à l’harmonisation des données vidéo de votre œuvre selon un modèle objectif d’exposition. Tout comme le son, la couleur, lorsqu’elle est maniée avec subtilité, est une propriété qui procure une intéressante marge de contrôle supplémentaire sur votre programme. Grâce à l’étalonnage, vous pouvez décider d’attribuer à votre vidéo des couleurs riches et saturées ou, à l’inverse, plus discrètes. Vos plans peuvent prendre un aspect plus chaleureux si vous poussez leurs tonalités vers les rouges ou, au contraire, plus froid si vous privilégiez les bleus. Vous pouvez extraire les détails des ombres ou les écraser de façon à augmenter le contraste de l’image et lui donner une apparence plus nette. Ces modifications subtiles influent sur la façon dont les spectateurs per- çoivent une scène et peuvent changer l’atmosphère d’un programme. Après avoir choisi l’apparence souhaitée pour votre œuvre, ou pour une scène isolée, vous pouvez recourir à l’étalonnage pour vous assurer que tous les plans des scènes appropriées sont harmonisés afin de s’enchaîner avec cohérence.16 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs)  Se conformer aux recommandations pour assurer la légalité des diffusions : si un programme est destiné à la télédiffusion, une série de recommandations de contrôle qualité vous est généralement fournie, indiquant les limites « légales » définies pour le niveau de noir minimum et le niveau de blanc maximum, ainsi que les valeurs minimales et maximales fixées pour la saturation chromatique et les images RVB composites. Il est important de se conformer à ces recommandations pour s’assurer que le programme peut être diffusé, car les valeurs « illégales » peuvent causer des problèmes lors de l’encodage du programme pour la transmission. Étant donné que les normes de contrôle qualité varient, il est essentiel de prendre connaissance au préalable des recommandations applicables. Color dispose de réglages de seuil de diffusion intégrés (parfois désignés sous le terme de légaliseur) qui empêchent automatiquement le dépassement des limites fixées pour les niveaux vidéo. Pour en savoir plus, consultez la section « Réglages de seuils de diffusion (Broadcast Safe) » à la page 119. Tâches détaillées Si vous disposez du temps nécessaire, les outils Color vous permettent de régler plus précisément l’apparence de votre programme :  Réglage séparé d’éléments spécifiques : il est parfois nécessaire de cibler de façon sélective une plage étroite de couleurs dans le but de ne corriger ou remplacer que la série correspondante de valeurs de couleur. Il peut s’agir, par exemple, de transformer une voiture rouge en voiture bleue ou de neutraliser un peu un vêtement de couleur trop vive. Ces tâches composent ce qu’on appelle étalonnage secondaire et Color met à votre disposition de nombreux outils qui vous permettent de les mener à bien. Pour en savoir plus, consultez la section chapitre 10, « Secondaries », à la page 241.  Procéder à des réglages numériques de l’éclairage : parfois, les réglages de l’éclairage qui paraissaient appropriés lors du tournage ne s’avèrent pas aussi performants lors du processus de postproduction. Les changements intervenant dans la vision du réalisateur, les modifications apportées aux tons de la scène montée ou les suggestions émises par le directeur de la photographie lors de la postproduction peuvent nécessiter l’ajustement de l’éclairage d’une scène au-delà des simples réglages du contraste global de l’image. Color fournit des options puissantes de masquage définissable par l’utilisateur qui, conjointement avec des options d’étalonnage secondaires, permettent d’isoler plusieurs régions d’une image et d’affiner l’éclairage. Ce processus est parfois appelé rectification numérique de l’éclairage. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 10, « Secondaries », à la page 241 et la section « Onglet Shapes » à la page 337.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 17  Création d’effets spéciaux : une scène requiert parfois des effets plus extrêmes, comme la manipulation intensive des couleurs et de l’exposition pour l’obtention d’un effet de « nuit américaine », de façon à créer un état étrange pour une séquence de retour en arrière ou d’hallucination ou simplement une ambiance bizarre pour un clip vidéo. Le « studio » Color FX du logiciel Color vous offre une palette d’outils organisée de façon arborescente et extensible, qui permet de créer efficacement des images composites en profondeur, conjointement avec les autres outils principaux et secondaires à votre disposition. Pour en savoir plus, consultez la section chapitre 11, « Color FX », à la page 269. Si ces tâches semblent exiger beaucoup de travail, ce n’est pas une impression, c’est vraiment le cas. Heureusement, l’interface Color vous aide à assurer l’organisation de ces tâches. Quand se déroule le processus d’étalonnage ? La fidélité des couleurs d’un programme ne doit pas être négligée jusqu’à l’étape d’étalonnage du processus de postproduction. Dans l’idéal, chaque projet débute avec une philosophie de gestion des couleurs qui est appliquée durant le tournage, maintenue pendant les diverses phases de transfert et de montage survenant au cours de la postproduction et se termine par la phase d’étalonnage finale mise en œuvre dans Color. Cette section explique la façon dont les images de vidéo et de film sont habituellement traitées lors du processus de postproduction. Début de la gestion des couleurs lors du tournage Qu’un programme soit créé à l’aide d’images numériques de vidéo ou de film, ou bien encore de toute autre application d’imagerie numérique haute résolution, il est important de noter que le processus de détermination de l’apparence générale d’un programme commence lorsque chaque scène est éclairée et tournée lors de la production. Pour optimiser le contrôle et la flexibilité de vos plans en phase de postproduction, l’idéal serait de travailler avec des séquences tournées en fonction de l’objectif final. L’étalonnage en phase de postproduction ne peut pas remplacer un bon éclairage. Le processus d’étalonnage peut être considéré comme le prolongement et l’amélioration de la vision de départ du producteur, du réalisateur et du directeur de la photo. Souvent, le directeur de la photographie participe directement au processus d’étalonnage pour s’assurer de l’obtention du résultat recherché. Dans d’autres cas, c’est le réalisateur ou le producteur qui peut changer d’avis quant à l’apparence finale souhaitée. L’étalonnage permet alors de modifier l’apparence globale (en rendant, par exemple, plus chaleureuses des images tournées initialement pour donner un résultat froid). Bien que Color offre un niveau de contrôle exceptionnel sur vos données, il est néanmoins essentiel d’avoir comme base de travail des images correctement exposées.18 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) En outre, les choix effectués au cours de la postproduction et du tournage, et notamment le format de vidéo ou de film et les réglages de caméra utilisés, peuvent avoir une incidence considérable sur la latitude dont on dispose lors du processus d’étalonnage final. Étalonnage initial lors du transfert du film Lorsqu’un projet a été tourné sur pellicule, les négatifs de la caméra doivent d’abord être transférés vers le format de bande vidéo ou de vidéo numérique choisi avant les phases de montage et de postproduction numérique à l’aide d’un équipement de télécinéma ou de cinéma numérique. Un système de télécinéma est une machine permettant de transférer un film sur bande vidéo alors qu’un équipement de cinéma numérique est configuré pour transférer les films directement vers un format numérique, c’est-à-dire généralement vers une séquence d’images. Habituellement, le coloriste exécutant la session de transfert de film procède à un étalonnage pour s’assurer que le monteur dispose de l’image la plus appropriée pour son travail. Les objectifs de l’étalonnage à ce stade dépendent généralement de la longueur du projet et du flux de postproduction qui a été choisi.  Pour les projets courts, les publicités et toutes les vidéos de courte durée, un étalonnage détaillé peut être appliqué immédiatement. Le coloriste commencera par calibrer le propre correcteur colorimétrique du télécinéma afin d’équilibrer correctement les blancs, les noirs et les couleurs. Ensuite, en accord avec le directeur de la photographie, le réalisateur ou le producteur, il travaillera plan par plan pour déterminer l’apparence de chaque plan par rapport aux besoins du projet. Le monteur disposera ainsi d’images déjà corrigées.  Les projets, tels que les films long métrage et les programmes télévisés de longue durée, ne bénéficieront probablement pas d’emblée d’une phase d’étalonnage. Les séquences qui sont transmises via le télécinéma seront équilibrées pour obtenir une exposition et des couleurs relativement satisfaisantes, l’objectif étant uniquement de fournir une image de bonne qualité au monteur. Un étalonnage détaillé est ensuite effectué à un autre stade. Négatif de la caméra Télécinéma Bandes vidéoChapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 19  Les projets de toute longueur qui sont traités en postproduction sous forme d’intermé- diaire numérique sont transférés avec une phase d’étalonnage conçue pour conserver une quantité maximale de données d’image. Étant donné qu’un deuxième (et dernier) étalonnage numérique est prévu à la fin du processus de postproduction, il est essentiel que les données d’image soient de bonne qualité et conservent un maximum de détails des tons clairs et des tons foncés. Il faut noter que le but étant de préserver les données d’image et non pas de créer l’apparence finale du programme, l’image de qualité optimale utilisée pour l’étalonnage ne sera peut-être pas celle qui est visuellement la plus attractive. Toutefois, l’étalonnage est effectué lors du transfert initial au moyen du télécinéma ou du système de cinéma numérique. Une fois cette opération terminée, les images sont traitées par les processus habituels de postproduction, dans le cadre de la gestion éditoriale hors ligne et en ligne. Étalonnage de film et de vidéo Color a été conçu pour s’intégrer à des flux de traitement intermédiaires numériques de vidéo et de film. Étant donné que toutes les images doivent d’abord être transférées vers un format de séquence d’images ou QuickTime pour être importées dans Color, les images de vidéo et de film sont corrigées au moyen des mêmes outils et méthodes. Trois attributs principaux, qui ont tous été déterminés lorsque les images ont été initialement capturée ou transférées avant l’importation dans Color, ont une incidence sur la qualité des données utilisées dans un programme :  Le type et le niveau de compression appliqué aux données  La profondeur de bits à laquelle l’encodage est effectué  Le rapport de sous-échantillonnage chromatique utilisé Pour l’étalonnage, la compression spatiale et temporelle doit être limitée, car les artefacts de compression peuvent compromettre la qualité de vos réglages. Par ailleurs, il est généralement préférable d’utiliser des données dont la profondeur de bits est élevée (voir la section « Profondeur de bits » à la page 30). Point essentiel à noter : des rapports de sous-échantillonnage chromatique élevés, tels que 4 :4 :4 ou 4 :2 :2, sont recommandés pour optimiser la qualité et la flexibilité de vos corrections. Rien ne vous empêche de travailler avec des images sous-échantillonnées à 4 :1 :1 ou 4 :2 :0, mais vous constaterez peut-être que les réglages de contraste extrêmes et les sélections secondaires homogènes sont plus difficiles à effectuer avec des espaces colorimétriques hautement compressés. Pour en savoir plus, consultez la section « Sous-échantillonnage chromatique » à la page 27.20 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Méthodes traditionnelles d’étalonnage final Une fois le montage terminé et l’image verrouillée, l’étalonnage (appelé étalonnage colorimétrique dans le monde cinématographique) commence. Ce processus était habituellement accompli via une session de calibrage des couleurs pour un film ou d’étalonnage bande à bande pour une vidéo. Calibrage des couleurs d’un film Les programmes dont la finalisation et l’étalonnage ont été réalisés sur pellicule sont habituellement soumis à un processus de mise en conformité des négatifs avant le calibrage des couleurs. Une fois le processus éditorial terminé, le négatif original de la caméra est mis en conformité avec la copie de travail ou le passage vidéo du programme monté à l’aide d’une liste de conformation ou liste des épreuves (si le programme a été monté avec Final Cut Pro, cette liste peut être obtenu au moyen de l’application Cinema Tools). Cette liste répertorie chacun des plans utilisés dans le programme monté et montre comment ces derniers s’intègrent les uns aux autres. Ce processus est long et minutieux. Il faut savoir par ailleurs que la correction des erreurs commises pendant la coupe du négatif est très onéreuse. Une fois que le négatif de la caméra a été mis en conformité et les différents plans ont été physiquement collés les uns aux autres sur les rouleaux A et B en alternance, le calibrage de couleurs peut lui être appliqué par le biais d’une imprimante optique conçue pour ce processus. Ces machines envoient une lumière filtrée à travers les négatifs originaux de façon à exposer une copie positive intermédiaire, créant ainsi une seule bobine de film qui correspond à la copie étalonnée. Le processus permettant de contrôler chaque plan et de corriger la couleur scène par scène est réalisé à l’aide de trois commandes permettant d’ajuster séparément la proportion de lumière rouge, verte et bleue à laquelle le film est exposé, grâce à une série de filtres et d’obturateurs optiques. Chacun des cadrans rouge, vert et bleu est réglé par incréments discrets, appelés points d’impression (chaque point étant une fraction d’ouverture de diaphragme, qui correspond à l’échelle utilisée pour mesurer l’exposition d’une pellicule). En général, une plage totale de 50 points est utilisée, dans laquelle le point 25 représente l’état neutre d’origine de ce canal de couleur. Le fait d’augmenter ou de réduire la valeur des trois canaux de couleur en même temps assombrit ou éclaircit l’image, tandis que l’application de réglages disproportionnés aux trois canaux modifie la balance des couleurs de l’image en fonction des ajustements.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 21 Les réglages de la machine utilisés pour chaque plan peuvent être enregistrés (en une seule fois, au moyen de la technologie des bandes papier) et rappelés à tout moment, pour faciliter les opérations de recalibrage et de réglage ultérieures, le processus d’impression étant automatisé une fois le calibrage manuel terminé. Une fois la copie intermédiaire exposée, il est possible de la développer et de projeter les résultats finaux. Bien que ce système d’étalonnage puisse paraître peu pratique comparativement aux outils numériques actuels utilisés pour la manipulation des images, il représente un moyen d’étalonnage extrêmement efficace pour les utilisateurs qui le maîtrisent. Remarque : Color inclut des options de réglage des points d’impression destinées aux coloristes qui sont familiarisés avec cette méthode d’étalonnage. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet Advanced » à la page 237. Étalonnage bande à bande Pour les projets tournés sur bande vidéo (et ceux tournés sur pellicule qui n’autorisent pas une deuxième phase de télécinéma), le processus d’étalonnage s’intègre au flux de travaux en ligne/hors ligne vidéo traditionnel. Une fois le montage verrouillé, la bande maître finale est assemblée, soit par une remise en conformité sur le système initialement utilisé pour le montage hors ligne, soit par l’intégration de la liste EDL et des bandes source d’origine dans une suite en ligne compatible avec les formats des bandes source. Si l’assemblage en ligne a lieu dans une suite en ligne haut de gamme, l’étalonnage peut être effectué lors de l’assemblage de la bande maître ou après l’assemblage en soumettant la bande maître à une session d’étalonnage. Négatif de la caméra Conformation du négatif Calibrage optique des couleurs Impression du film final Bandes vidéo Télécinéma Montage off line Bande du master final Série de bandes22 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Remarque : si la bande maître finale est étalonnée, le coloriste doit effectuer avec soin un fondu et un balayage sur les opérations d’étalonnage en fonction des fondus et balayages vidéo du programme. Dans les deux cas, le signal vidéo est traité par du matériel et des logiciels d’étalonnage vidéo dédiés et le coloriste utilise le timecode principal de la bande afin de configurer et de conserver les réglages d’étalonnage pour chaque plan de chaque scène. Tandis que l’étalonnage vidéo s’appuyait au départ sur des options aussi simples que celles utilisées par les coloristes de film, l’évolution de la suite d’étalonnage en ligne a intégré de nombreux outils supplémentaires dans le processus, parmi lesquels des corrections séparées pour les zones tonales discrètes, un étalonnage secondaire de sujets spécifiques au moyen d’options d’incrustation et de réglage de formes, ainsi que bien d’autres options créatives dont les coloristes de film ne disposaient pas auparavant. Étalonnage au moyen d’une deuxième phase de télécinéma Les programmes tournés sur pellicule qui sont destinés à la masterisation vidéo (par exemple, pour une série télévisée à épisodes) peuvent être renvoyés dans la suite de télécinéma pour leur étalonnage final. Une fois le montage terminé et l’image verrouillée, une liste de conformation ou liste des épreuves (semblable à celle utilisée pour la conformité des négatifs) correspondant à la liste EDL du programme monté est créée. Grâce à la liste de conformation, le responsable de la postproduction tire uniquement le négatif effectivement utilisé pour le montage. Étant donné que cela ne représente qu’une minorité des séquences initialement tournées, le coloriste dispose maintenant de plus de temps (selon le budget alloué au projet, bien entendu) pour effectuer un étalonnage plus détaillé sur les séquences sélectionnées qui vont être assemblées pour constituer le programme vidéo final lors de cette phase de télécinéma finale. Même si ce processus semble redondant, le fait d’effectuer directement l’étalonnage à partir du négatif présente plusieurs avantages distincts. La pellicule possédant plus de nuances que la vidéo entre le noir et le blanc, un coloriste qui s’appuie sur le procédé de télécinéma dispose d’un choix plus large en termes de couleur et d’exposition que s’il travaillait uniquement à partir d’une vidéo. En outre, l’équipement d’étalonnage disponible pour le coloriste de télécinéma a évolué pour correspondre (et parfois être identique) aux outils à la disposition des coloristes de vidéo en ligne, lui permettant en outre de travailler directement sur les images non compressées qui sont fournies par le télécinéma.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 23 Une fois le second étalonnage terminé, les passages retenus sont à nouveau assemblés pour correspondre au montage d’origine et le projet est matricé sur bande. Même si vous n’avez pas l’intention d’étalonner votre programme dans la suite de télécinéma, vous pouvez envisager de retransférer des plans spécifiques pour effectuer des modifications qui sont plus faciles à exécuter ou de meilleure qualité si elles sont apportées directement à partir du négatif original de la caméra. Par exemple, après avoir identifié les plans à retransférer dans votre séquence Final Cut Pro, vous pouvez utiliser l’application Cinema Tools pour créer une liste de passages choisis (par exemple, uniquement pour les plans que vous souhaitez élargir optiquement), de façon à accélérer le processus de transfert. Négatif de la caméra Télécinéma peu coûteux à lumière unique Multimédia off line Reconformation du master final Montage off line Télécinéma à la meilleure lumière Autre avantages des transferts télécinéma Outre l’étalonnage, un coloriste travaillant avec un télécinéma dispose de plusieurs options pour les problèmes éventuels rencontrés lors du montage.  En utilisant un télécinéma pour extraire l’image du négatif, le coloriste peut repositionner l’image afin d’intégrer les parties qui se trouvent hors de la zone d’action sécurisée vidéo.  Grâce au procédé de télécinéma, l’image peut également être agrandie optiquement, éventuellement jusqu’à 50 %, sans déformation visible.  La possibilité de recadrer les plans au télécinéma permet au réalisateur ou au producteur d’apporter des modifications significatives à une scène, de transformer un plan moyen en gros plan pour conférer un effet dramatique ou de déplacer l’image entière vers le haut afin de rogner un micro ayant été malencontreusement placé dans le champ.24 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Étalonnage dans Color Vous avez découvert comment l’étalonnage est effectué dans d’autres environnements de postproduction. Cette section décrit comment Color s’intègre à un processus de postproduction standard de film ou de vidéo. Color met à votre disposition sur votre bureau un grand nombre d’outils d’étalonnage avancés qui étaient auparavant disponibles dans les suites d’étalonnage bande à bande et télécinéma haut de gamme. En outre, Color offre dans le studio Color FX des outils supplémentaires qui sont plus couramment présents dans des applications de compositing dédiées et vous permettent de contrôler encore plus en détail les images de votre programme (pour en savoir plus, consultez le chapitre 11, « Color FX », à la page 269). Le logiciel Color a été conçu comme un environnement d’étalonnage de film ou de vidéo. Indépendant de la résolution, il prend en charge aussi bien les vidéos de définition standard que les numérisations de films en 2K. Il supporte également plusieurs formats de données et est compatible avec des données d’image utilisant divers formats de séquences d’images et les codecs QuickTime. Color a aussi été conçu pour être incorporé à un flux de travaux intermédiaire numérique. Un intermédiaire numérique correspond à une version numérique haute qualité de votre programme qui peut être montée, étalonnée et manipulée numériquement d’une autre façon à l’aide de matériel informatique et de logiciels, et non pas de magnétophones ou d’imprimantes optiques. Les monteurs, les spécialistes des effets visuels et les coloristes qui procèdent à la finalisation des programmes vidéo sans utiliser de bande travaillent depuis des années avec des intermédiaires numériques, mais le terme décrit généralement le processus consistant à balayer numériquement des images de film, dans le but d’effectuer toutes les opérations liées à la mise en conformité du montage, aux effets et à l’étalonnage de façon numérique. Les données d’image numériques sont ensuite imprimées directement sur la pellicule ou compilées sous forme de fichier pour la projection numérique. La finalisation numérique des programmes de film ou de vidéo libère les coloristes des restrictions imposées par les mécanismes de transport sur pellicule ou sur bande, accé- lérant ainsi leur travail en leur permettant de naviguer dans un projet aussi rapidement que s’ils se trouvaient dans une application de montage non linéaire. En outre, le fait de travailler avec les données d’image numériques fournit une marge de sécurité en éliminant le risque de détérioration du négatif ou d’altération des bandes source.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 25 Quand se déroule le processus d’étalonnage dans Color ? L’étalonnage à l’aide de Color est généralement effectué à la fin (ou vers la fin) du montage en ligne ou de la mise en conformité du projet, souvent en même temps que le mixage audio final. Même s’il est toujours préférable d’attendre que l’image soit verrouillée, cela n’est pas essentiel car Color fournit des outils permettant de synchroniser des projets qui sont en cours de montage via des fichiers XML ou des listes EDL. Color a été conçu pour fonctionner conjointement avec des applications de montage telles que Final Cut Pro, qui prend en charge les données d’entrée, le montage et les données de sortie, tandis que Color vous permet de vous concentrer sur l’étalonnage et les effets connexes. Importation de projets et de données dans Color Pour travailler sur un programme dans Color, vous devez disposer de deux séries de fichiers :  Le fichier de projet monté (ou les fichiers, si le programme couvre plusieurs bobines) dans un format pouvant être importé dans Color. Les formats compatibles incluent les fichiers EDL et les fichiers XML Final Cut Pro de presque tout environnement de montage. Les données de séquences Final Cut Pro peuvent également être envoyées à Color directement si vous avez installé Final Cut Pro sur le même ordinateur, à l’aide de la commande « Send to Color ».  Vous devez également disposer de versions numériques haute qualité des données source originales, dans un format de séquence d’image ou compatible QuickTime. La flexibilité des formats de projets et de données signifie que Color peut être incorporé dans une grande variété de flux de postproduction. Pour obtenir une présentation de différents flux d’étalonnage disponibles avec Color, consultez le chapitre 2, « Flux de production de l’étalonnage », à la page 39. Quelles images sont utilisées par Color ? Color fonctionne avec des plans de film ou de vidéo, comme des fichiers QuickTime ou des séquences d’images, à divers taux de compression et résolutions. Cela signifie que vous avez la possibilité de travailler aussi bien sur des plans QuickTime DV-25 hautement compressés que sur des séquences d’images .tif 2K non compressées, en montage 8 ou 10 bits (linéaire ou chronologique), quelles que soient les données fournies par vos clients.26 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Exportation de projets à partir de Color Comme indiqué ci-dessus, Color ne gère pas seul la capture ou la sortie sur bande des données vidéo. Une fois que l’étalonnage de votre projet dans Color est terminé, vous devez procéder au rendu de chaque plan du projet sur disque sous la forme d’une autre série de fichiers de données étalonnés, puis renvoyer votre projet Color dans Final Cut Pro ou le transférer dans un autre équipement pour la mise sur bande ou la sortie sur film. Pour en savoir plus, consultez la section chapitre 17, « File d’attente de rendu », à la page 361. Normes d’encodage des images Cette section fournit des informations importantes sur les normes d’encodage des images prises en charge par Color. Les données d’image que vous allez étalonner sont en général encodées au format RVB ou Y´CB CR (désigné parfois par le signe plus simple de YUV). Color est extrêmement flexible et accepte les données d’image de tout type. Modèle à couleurs additives RVB Dans le modèle à couleurs additives RVB, trois canaux de couleur sont utilisés pour enregistrer les valeurs de rouge, de vert et de bleu en différentes quantités et représenter chaque couleur disponible pouvant être reproduite. Le réglage de la balance relative des valeurs dans ces canaux de couleur permet d’ajuster la couleur représentée. Lorsque les trois valeurs sont égales, vous obtenez un ton neutre, allant du noir au blanc, en passant par le gris. Plus généralement, vous noterez que ces rapports sont exprimés sous forme de pourcentages numériques dans l’oscilloscope des parades ou l’histogramme de Color. Par exemple, si les trois canaux de couleur correspondent à 0 pour cent, le pixel est noir. Ou si les trois canaux de couleur sont à 50 pour cent, le pixel est gris neutre. Si les trois canaux de couleur ont la valeur 100 pour cent (valeur maximale), le pixel est blanc. Bien que quelques codecs QuickTime de haute qualité encodent les données vidéo à l’aide du modèle RVB (Animation est l’un des plus couramment utilisés), les images encodées selon ce modèle sont généralement enregistrées sous forme de séquences d’images non compressées.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 27 Modèle de couleurs Y’CB CR Les données vidéo sont généralement enregistrées à l’aide du modèle de couleurs Y´CB CR . Le codage de couleurs Y´CB CR utilise également trois canaux ou composantes. Une image est divisée en une composante luminance (luminance d’une image dont la valeur gamma a été modifiée) et deux composantesdifférence de couleurs qui encodent la chromie (chrominance). Ces trois composantes forment l’image que vous voyez lors de la lecture de votre vidéo.  La composante Y´ représente la partie en noir et blanc de la gamme de tons d’une image. L’œil ayant une sensibilité différente aux parties rouges, vertes et bleues du spectre, la « clarté » de l’image que la composante Y´ reproduit résulte d’un rapport pondéré entre les canaux de couleur R, V et B (auxquels la correction gamma a été appliquée). Considérée de façon isolée, la composante Y’ est l’image monochrome.  Les deux composantes traitant la différence de couleurs, CB et CR , sont utilisées pour encoder les informations de couleur de façon à ce que les trois canaux de couleur des données d’image soient réduits à deux canaux. Quelques calculs mathématiques permettent de tirer parti du fait que la composante Y’ enregistre également les informations de vert de l’image. L’opération utilisée pour obtenir chaque composante de couleur est en fait CB = B’ – Y’, tandis que CR = R’ – Y’. Remarque : ce modèle a été initialement créé pour rendre les anciennes télévisions en noir et blanc compatibles avec les méthodes de transmission plus récentes des télévisions en couleurs. Sous-échantillonnage chromatique Dans une vidéo encodée au format Y´CB CR , les canaux de couleur sont généralement échantillonnés avec un rapport inférieur à celui employé pour le canal de luminance. L’œil humain étant plus sensible aux différences de luminosité que de couleur, cette caractéristique a été utilisée pour réduire les besoins en termes de taux de transfert des données vidéo (ou débit) sans perte perceptible au niveau de l’image. Le rapport d’échantillonnage entre les canaux Y´, CB et CR est représenté sous la forme d’une suite de trois valeurs. Les rapports de sous-échantillonnage chromatique courants sont les suivants :  La vidéo à sous-échantillonnage chromatique 4 :4 :4 encode la couleur sans aucune compression, avec le plus haut niveau de qualité possible, car les canaux de différence de couleurs sont échantillonnés avec le même rapport que le canal de luminance. Les données d’image sous-échantillonnées au format 4 :4 :4 sont généralement obtenues au moyen d’un équipement de télécinéma ou de cinéma numérique dans un format de masterisation vidéo ou de séquence d’images capable de les contenir. Les images encodées au format RVB sont toujours échantillonnées en 4 :4 :4.28 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Peu de formats d’acquisition vidéo permettent l’enregistrement des données vidéo au format 4 :4 :4, mais parmi ceux-ci, citons le système HDCAM SR et certaines camé- ras de cinéma numériques, telles que la caméra Viper FilmStream de Thomson et le système de caméra numérique de Genesis.  4 :2 :2 est un rapport de sous-échantillonnage chromatique couramment utilisé pour les formats vidéo de haute qualité, parmi lesquels Beta SP, Digital Betacam, Beta SX, IMX, DVCPRO 50, DVCPRO HD et HDCAM.  4 :1 :1 est habituellement employé pour les formats vidéo destinés aux consommateurs et aux professionnels, et notamment DVCPRO 25 (NTSC et PAL), DV et DVCam (NTSC).  4 :2 :0 est un autre rapport de sous-échantillonnage orienté consommateur, qui est utilisé par les formats DV et DVCAM (PAL), HDV, XDCAM HD et MPEG-2. Remarque : comme leur nom le laisse entendre, les formats Apple sans compression 8 bits 4:2:2, Apple sans compression 10 bits 4:2:2, Apple ProRes 422 (SQ) et Apple ProRes 422 (HQ) font tous appel à un sous-échantillonnage de chromie 4:2:2. Il est important de connaître les avantages des rapports de sous-échantillonnage chromatique plus élevés dans le processus d’étalonnage. Lorsque vous êtes en position de spécifier le format de transfert qui s’appliquera à un projet fini, veillez à demander le format de la plus haute qualité que puisse gérer votre système (pour en savoir plus sur les codecs de haute qualité de finalisation, consultez « Flux de production impliquant une bande » à la page 45). Comme vous pouvez l’imaginer, il vaut mieux disposer de davantage d’informations de couleur lors de l’étalonnage. Ainsi, lorsque vous apportez des corrections de contraste importantes à de la vidéo sous-échantillonnée au format 4:1:1 ou 4:2:0, le grain du film ou le bruit de la vidéo s’en trouvent multipliés. C’est notamment le cas lorsqu’on est en présence d’une séquence sous-exposée. Vous aurez l’occasion de vous rendre compte qu’en effectuant les mêmes modification sur de la vidéo sous-échantillonnée à 4:2:2, vous obtiendrez beaucoup moins de grain et de bruit. un contraste plus marqué, associé à moins de bruit, cela donne une image globale plus riche. De plus, on fait couramment appel à des opérations de sélection sur chrominance pour isoler des parties spécifiques de l’image pour correction. Pour cela, on utilisera les qualificateurs HSL du studio Secondaries. Ces opérations de sélection de régions génèrent des bords plus lisses et moins « bruyants » lorsque vous travaillez sur de la vidéo sous- échantillonnée à 4:2:2. La compression de chrominance utilisée dans les formats de sous-échantillonnage 4:1:1 et 4:2:0 entraîne un effet d’escalier lors de l’isolation de la composante chromie, ce qui affecte les caches créés à l’aide des qualificateurs HSL.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 29 Toutefois, il faut garder à l’esprit qu’il reste tout à fait possible de corriger de façon importante de la vidéo très compressée. En surveillant l’évolution du bruit de l’image lorsque vous montez le contraste d’une séquence sous-exposée, vous pouvez concentrer vos corrections sur les zones de l’image où le bruit est le moins élevé. Lorsque vous effectuez des opérations d’étalonnage secondaire ciblées sur des parties spécifiques de l’image, vous constaterez qu’il faut en général passer un peu plus de temps à effectuer des incrustations lissées. Mais avec un peu de patience et d’attention, vous pouvez tout de même obtenir de bons résultats. Film, vidéo et sous-échantillonnage chromatique En général, les images de film sont transférées avec le maximum de données d’image possible, en particulier lorsqu’elles sont transmises sous forme de séquence d’images sans aucune compression (4 :4 :4) dans le cadre d’un flux de travaux intermédiaire numérique soigneusement géré. C’est une des raisons qui expliquent la qualité supé- rieure du flux de travaux. Par ailleurs, les données vidéo standard et haute définition sont généralement enregistrées avec des rapports de sous-échantillonnage chromatique moins élevés (4 :2 :2 est couramment utilisé même avec des formats vidéo de qualité supérieure, tandis que 4 :1 :1 et 4 :2 :0 sont habituellement employés avec les formats destinés aux professionnels) et des taux de compression supérieurs, tout cela dépendant intégralement des formats d’enregistrement et de capture vidéo utilisés. Étant donné que le format vidéo sélectionné détermine la qualité de la compression lors du tournage, vous n’avez pas la possibilité de remédier à la perte des données d’image, si ce n’est de tirer parti au maximum des moyens dont vous disposez. Cela étant dit, vous pouvez avec un peu d’application étalonner presque n’importe quel format d’image vidéo compressée ou de séquence d’images avec d’excellents résultats et Color vous donne la possibilité de travailler avec de nombreux formats sources hautement compressés, parmi lesquels DV, HDV et DVCPRO HD.30 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Profondeur de bits La profondeur de bits des données source avec lesquelles vous travaillez est un autre facteur pouvant influer sur la qualité des images vidéo et de vos réglages d’image. Avec les données encodées aux formats RVB et Y´CB CR , plus la profondeur de bits est élevée, plus il y a de données d’image et plus l’image et vos corrections seront homogènes. La profondeur de bits de vos données source dépend largement de leur mode d’acquisition initial. La plupart des données que vous recevrez correspondront à l’une des profondeurs de bits suivantes, qui sont toutes prises en charge par Color :  8-bit : la plupart des formats vidéo numériques grand public et professionnels standard et haute définition capturent les données d’image sur 8 bits (y compris DV et DVCPRO-25, DVCPRO 50, HDV, DVCPRO HD, HDCAM, etc.).  10-bit : de nombreuses interfaces de capture vidéo permettent la capture sans compression de données vidéo analogiques et numériques à une résolution de 10 bits.  10 bits logarithmiques : en enregistrant les données sous forme logarithmique, plutôt que linéaire, il est possible de faire correspondre un rapport de contraste plus grand (comme celui d’un film) avec un espace de données de 10 bits. Les fichiers d’historique 10 bits sont souvent enregistrés à partir des balayages de l’équipement de cinéma numérique à l’aide des formats de séquence d’images Cineon et DPX.  16-bit : 16 bits de données linéaires sont nécessaires pour obtenir le même rapport de contraste qu’en mode 10 bits logarithmiques. Les ordinateurs traitant plus facilement les données linéaires, cela représente un autre espace de données disponible dans certains formats d’image. Des profondeurs de bits plus élevées produisent plus de données d’images en utilisant une plage de valeurs plus grande pour représenter la gamme tonale disponible. Cela est évident lorsqu’on examine les plages numériques employées par les deux profondeurs de bits les plus couramment associées à la vidéo.  Les images 8 bits utilisent une plage complète de valeurs, de 0 à 255, pour enregistrer chaque canal de couleur (la vidéo Y´CB CR emploie une plage plus étroite de 16 à 235 pour prendre en charge le super noir et le super blanc). 255, ce n’est pas un nombre de valeurs important et au final, il est possible que des effets d’escalier soit légèrement visibles dans les zones de l’image contenant des dégradés très progressifs (par exemple les cieux).  De leur côté, les images 10 bits utilisent une plage complète de 0 à 1023 pour enregistrer chaque canal de couleur (là encore, la vidéo Y´CB CR emploie une plage plus étroite de 64 à 940 pour prendre en charge le super noir et le super blanc). La plage numérique quatre fois plus large autorise des dégradés plus homogènes et élimine virtuellement les artefacts liés à la profondeur de bits.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 31 Même si vous n’êtes pas toujours en mesure de régler la profondeur de bits de vos données source, vous pouvez contrôler celle à laquelle vous travaillez dans Color indépendamment. Cela signifie que vous pouvez travailler à une profondeur de bits supérieure à celle des données source pour optimiser la qualité de vos corrections. En particulier, de nombreux effets et corrections secondaires ont une bien meilleure apparence lorsque Color est réglé pour que la fonction de rendu s’exécute à des profondeurs de bits plus élevées. Pour en savoir plus, consultez la section « Réglages relatifs à la lecture, au traitement et à la sortie » à la page 126. Concepts de base liés aux couleurs et à l’imagerie L’étalonnage implique le réglage du contraste d’une image, de même que de sa couleur (en exerçant un contrôle séparé sur la teinte et la saturation). Cette section explique ces concepts d’imagerie importants pour que vous puissiez mieux comprendre comment les outils Color vous permettent de modifier l’image. Contraste Les réglages de contraste sont les plus fondamentaux et correspondent généralement aux premiers ajustements effectués. Le contraste est une façon de décrire la tonalité d’une image. Si vous éliminez toutes les couleurs d’une image, de façon à la réduire à une série de nuances de gris, le contraste se traduit par la distribution des tons sombres, moyens et clairs dans l’image. Le contrôle du contraste implique le réglage de trois aspects de la tonalité d’une image :  Le point noir est le pixel le plus sombre de l’image.  Le point blanc est le pixel le plus clair de l’image.  Les tons intermédiaires correspondent à la distribution de toutes les valeurs tonales existant entre les points noir et blanc. Blanc Noir Gris32 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Le rapport de contraste est la différence entre les valeurs tonales les plus sombres et les plus claires de l’image. En général, il est préférable d’utiliser un rapport de contraste élevé augmentant la différence entre ces valeurs. Si vous ne recherchez pas spécifiquement à obtenir une image à faible contraste, sachez que les rapports de contraste élevés permettent généralement de produire des images plus claires et plus nettes. Les deux images ci-après, avec leurs histogrammes de distributions des ombres, des tons intermédiaires et des hautes lumières (de gauche à droite), illustrent cela. En outre, le fait de maximiser le rapport de contraste d’une image facilite les autres opé- rations d’étalonnage en distribuant de façon plus homogène la couleur de l’image dans les trois zones tonales réglées au moyen des trois options de réglage de la balance des couleurs des studios Primary In, Secondaries et Primary Out. Cela permet d’apporter plus aisément des corrections individuelles aux ombres, aux tons intermédiaires et aux hautes lumières. Pour en savoir plus sur le réglage du contraste d’une image, consultez la section « Utilisation des commandes de contraste Primary » à la page 195.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 33 Luminance La luminance (qui correspond en termes techniques au paramètre de luminance avec correction gamma) décrit l’exposition (luminosité) d’un plan vidéo, depuis le noir absolu, jusqu’au blanc le plus éclatant en passant par toute la distribution des tonalités de gris. La luminance peut être séparée de la couleur d’une image. En fait, si vous désaturez complètement une image, l’image à niveaux de gris restante est la luminance. La luminance est mesurée par Color sous la forme d’un pourcentage numérique compris entre 0 et 100, 0 correspondant au noir absolu et 100 au blanc absolu. Color prend également en charge les niveaux de super blanc (de 101 à 109 pour cent), s’ils existent dans votre plan. Bien que les niveaux de super blanc ne soient pas considérés comme adaptés à la télédiffusion, de nombreuses caméras enregistrent quand même à ces niveaux. Remarque : les niveaux de super blanc sont limités par le filtre Broadcast Safe s’il est activé avec ses réglages par défaut, de sorte que les pixels de l’image ayant une luminance supérieure à 100 pour cent seront ramenés à 100 pour cent. Qu’est-ce que le palier du noir ? Les coloristes débutants confondent parfois le niveau de noir de la vidéo numérique avec le palier du noir (Setup). Le palier du noir correspond au niveau de noir d’un signal vidéo analogique et concerne uniquement la vidéo analogique. Si vous exportez sur une bande analogique à l’aide d’une interface vidéo analogique de tierce partie, nous vous conseillons de vous reporter à la documentation fournie avec l’interface pour savoir comment configurer cette dernière pour la norme nord-américaine relative au palier du noir (7.5 IRE) ou la norme japonaise (0 IRE). La plupart des fournisseurs d’interfaces vidéo analogiques incluent un tableau de contrôle logiciel qui vous permet de sélectionner le niveau de noir à appliquer. Ils désignent cette fonction sous l’appellation « 7.5 Setup » ou « 0 Setup », ou dans certains cas, « NTSC » ou « NTSC-J ». Les données vidéo envoyées numériquement via SDI n’ont pas de palier du noir. Le niveau de noir Y´CB CR reste simplement à la valeur numérique appropriée correspondant à la profondeur de bits du signal vidéo (représentée par 0 pour cent sur un vidéoscope). Noir 0% de luminosité 100% 109% Blanc Ultra-blanc34 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Gamma Gamma fait référence à deux concepts différents. Pour un signal vidéo, le terme « gamma » désigne la représentation non linéaire de la luminance dans une image affichée sur un moniteur de diffusion ou d’ordinateur. La réponse de l’œil à la lumière n’étant pas linéaire (voir la section « Modèle de couleurs Y’CB CR » à la page 27), le fait d’appliquer un réglage gamma pendant l’enregistrement d’une image maximise les détails enregistrés perceptibles dans les signaux vidéo avec une bande passante limitée. Lors de la lecture, un téléviseur ou un moniteur applique une fonction gamma inversée pour rétablir l’état « original » de l’image. Il faut éviter d’effectuer des corrections gamma imprévues avant d’envoyer des données de Final Cut Pro à Color. il est important de garder trace des corrections gamma qui sont effectuées lors de l’exportation et de l’importation de plans dans Final Cut Pro dans le cours du processus de montage, de sorte que toutes les corrections soient consignées et évitées lors de l’aller-retour entre Final Cut Pro et Color. Pour en savoir plus sur les traitements gamma dans Final Cut Pro, consultez le Manuel de l’utilisateur de Final Cut Pro. Le terme « gamma » sert également à décrire un réglage non linéaire appliqué à la distribution des tons intermédiaires dans une image. Par exemple, un réglage gamma ne modifie pas le point noir et le point blanc d’une image, mais éclaircit ou assombrit les tons intermédiaires en fonction du type d’ajustement effectué. Pour en savoir plus sur les réglages gamma et l’ajustement des tons intermédiaires, reportez-vous au chapitre 9, « Primary In », à la page 191. Chromie (chrominance) La chromie (également appelée chrominance) décrit les canaux de couleur de vos plans, depuis l’absence de couleur jusqu’au niveau maximum de couleur pouvant être représenté. Des valeurs chromatiques spécifiques peuvent être décrites à l’aide des deux propriétés suivantes : teinte et saturation. Hue La teinte désigne la couleur elle-même, qu’il s’agisse de rouge, de vert ou de jaune. La teinte est mesurée comme un angle sur une roue de couleurs.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 35 Saturation La saturation décrit l’intensité de la couleur (par exemple, rouge clair ou rouge pâle). Une image totalement désaturée ne comporte aucune couleur et se compose de nuances de gris. La saturation se mesure également sur une roue de couleurs, selon la distance entre le centre et le bord. Vous remarquerez que la roue de couleurs est un mélange des trois couleurs primaires (rouge, vert et bleu) qui forment la vidéo. Entre ces trois couleurs viennent s’insérer les couleurs secondaires (jaune, cyan et magenta) qui sont des mélanges à proportions identiques de couleurs primaires. Relations entre les couleurs La compréhension des interactions de la roue de couleurs va vous aider à identifier comment les options de Color affectent réellement les couleurs d’une image. Couleurs primaires Dans tout modèle de couleurs additives, les couleurs primaires sont le rouge, le vert et le bleu. Il s’agit des trois couleurs les plus pures pouvant être représentées par le réglage d’un canal de couleur sur 100 pour cent et des deux autres canaux de couleur sur 0 pour cent. Couleurs secondaires L’ajout de deux des couleurs primaires produit une couleur secondaire. En d’autres termes, vous pouvez créer une couleur secondaire en réglant deux des canaux de couleur sur 100 pour cent et le troisième sur 0 pour cent.  Rouge + vert = jaune  Vert + bleu = cyan  Bleu + rouge = magenta Autre équation du modèle à couleurs additives :  Rouge + vert + bleu = blanc36 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Toutes ces combinaisons sont illustrées par les trois cercles colorés ci-dessous. Aux zones d’intersection de deux couleurs primaires, la couleur secondaire apparaît, et à l’intersection des trois couleurs, c’est le blanc qui apparaît. Couleurs complémentaires Deux couleurs placées à 180 degrés l’une de l’autre sur la roue sont appelées couleurs complémentaires. L’ajout de deux couleurs complémentaires de même saturation neutralise les couleurs, produisant des nuances de gris. c’est ce que l’on constate sur les deux roues de couleurs qui se chevauchent de l’illustration ci-dessous. Là où le rouge et le cyan se chevauchent, les deux couleurs sont neutralisées. Il est essentiel de comprendre la relation des couleurs avec leurs couleurs complémentaires pour savoir comment éliminer ou introduire des dominantes de couleur dans une image à l’aide des options d’étalonnage des couleurs primaires et secondaires de Color.Ainsi, pour éliminer un reflet bleuté dans les hautes lumières d’une lumière du jour non corrigée, on ajoute un peu d’orange pour neutraliser un peu toutes ces couleurs. Ces principes sont décrits de façon plus détaillées au chapitre 9, « Primary In », à la page 191.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 37 Le modèle de couleurs HSL Le modèle de couleurs HSL est une autre méthode de représentation de la couleur, qui est généralement utilisée au niveau des options de l’interface utilisateur vous permettant de choisir ou de régler les couleurs. HSL signifie « Hue, Saturation and Lightness » (ou en français « Teinte, Saturation et Luminosité ou Luminance »). Ce modèle permet de visualiser les relations entre la luminance, la teinte et la saturation. Le modèle de « l’espace colorimétrique » HSL peut être illustré graphiquement sous la forme d’un cône à trois dimensions. La teinte est représentée par un angle à la base du cône, comme illustré ci-dessous, tandis que la saturation est représentée par la distance entre le centre et le bord du cône, le centre étant complètement désaturé et le bord étant saturé à une intensité maximale. La luminosité d’une couleur peut alors être représentée par la distance entre la base et le sommet du cône. Color offre en fait un vidéoscope à trois dimensions permettant d’afficher les couleurs d’une image dans un espace HSL extrudé, à des fins d’analyse d’image. Pour en savoir plus, consultez la section « Vidéoscope d’espace colorimétrique 3D » à la page 185.2 39 2 Flux de production de l’étalonnage Pour tirer le meilleur parti de Color, il est nécessaire de gérer soigneusement le flux de production. Ce chapitre explique brièvement comment Color s’intègre à votre flux de postproduction. Color a été conçu pour travailler de concert avec des applications de montage telles que Final Cut Pro grâce à la prise en charge des données multimédias QuickTime et XML ou avec d’autres environnements de montage grâce à la prise en charge des listes de points de montage (EDL, Edit Decision List) et des séquence d’images. Alors que d’autres dispositifs se chargent de la capture de l’entrée vidéo et film et de son montage, Color offre un environnement dédié permettant de se concentrer sur l’étalonnage (ou « correction de couleurs ») et sur les effets connexes. Ce chapitre donne un rapide aperçu de la façon dont vous pouvez guider votre projet d’un bout à l’autre d’un flux de production dans lequel Color est utilisé pour la correction des couleurs. Il fournit des informations sur les flux de production pour la vidéo professionnelle haute définition et de définition standard et sur les flux de production intermédiaires numériques au format 2K. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Aperçu du flux de production Color (p. 40)  Limitations de Color (p. 42)  Flux de production pour la finalisation de la vidéo à l’aide de Final Cut Pro (p. 44)  Importation de projets à partir d’autres applications de montage vidéo (p. 53)  Utilisation de Color dans un flux de production intermédiaire numérique (p. 57)  Utilisation des listes de montage, du timecode et des numéros d’images pour la conformation des projets (p. 66)40 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Aperçu du flux de production Color Les contrôles Color se répartissent sur huit studios qui disposent chacun de leur propre onglet et correspondent à des étapes différentes d’un flux de production de correction de couleurs typique. Chaque studio que vous sélectionnez remappe les boutons, les cadrans et les boules de commande de votre palette de commande (si vous en avez une) de sorte qu’ils correspondent aux contrôles de ce studio. Chaque studio rassemble en un seul écran tous les contrôles relatifs à une étape particulière du processus de correction de couleurs. L’ordre dans lequel les studios sont organisés correspond à celui d’un flux de production de correction de couleurs typique. Vous pouvez ainsi utiliser successivement les contrôles des onglets Primary (primaires), Secondary (secondaires), Color FX (effets de couleur), Primary Out (primaires sur sortie) et finalement Geometry (géométrie) au cours de votre travail sur chaque plan du projet.  Setup : le studio Setup (configuration) est le point de départ de tous les projets. C’est l’endroit dans lequel vous importez et gérez les plans de votre programme et où se trouvent la zone d’étalonnage, les réglages du projet et les préférences de l’application. Dans la zone des réglages du projet qui se trouve dans le studio Setup, les coloristes vidéo trouveront les contrôles de seuils de diffusion (Broadcast Safe) leur permettant d’appliquer des restrictions de gamme de couleurs à l’ensemble du programme.  Primary In : les corrections de couleurs primaires ont eu une incidence sur l’ensemble de l’image. C’est donc dans ce studio que vous effectuez les réglages généraux de la couleur et du contraste de chaque plan. Les contrôles des courbes et de la balance de couleurs permettent d’ajuster les couleurs dans les ombres, les tons intermédiaires et les tons clairs de l’image. Les contrôles de prélèvement, de gamma et de gain permettent d’ajuster le contraste de façon précise afin de modifier la luminosité de différentes parties de l’image. Ce studio comprend aussi des contrôles pour la saturation de l’ensemble de l’image, celle des tons clairs et celle des ombres, ainsi que des contrôles pour la valeur de tirage (ou lumière de tirage) que les coloristes peuvent utiliser pour étalonner un film.  Secondaries : les corrections de couleurs secondaires sont des ajustements ciblés réalisés sur certaines parties spécifiques de l’image. Ce studio propose de nombreuses méthodes pour isoler, ou qualifier, les parties de l’image que vous souhaitez corriger. Il comprend des contrôles permettant d’isoler une partie de l’image à l’aide de masques de formes différentes. D’autres contrôles vous offrent la possibilité d’isoler certaines parties de l’image à l’aide d’un masque d’effets chromatiques permettant de spécifier la teinte, la saturation et la luminance. Il est possible de soumettre chaque plan à huit types de corrections secondaires. En outre, des courbes secondaires spécifiques permettent de régler la teinte, la saturation et la luminance à l’intérieur de segments particuliers du spectre.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 41  Color FX : le studio Color FX vous permet de créer vos propres effets personnalisés grâce à une interface arborescente à « nœuds » dont ne disposent généralement que les applications de compositing haut de gamme telles que Shake. Chacun de ces nœuds destinés aux effets peut être lié aux autres en des milliers de combinaisons pour créer rapidement de nombreux types différents d’effets de couleur. Ils est possible d’enregistrer les effets personnalisés dans la zone d’étalonnage Color FX en vue d’une utilisation ultérieure. Vous pourrez ainsi appliquer le même type d’effets de couleur à vos futurs projets.  Primary Out : le studio Primary Out est identique au studio Primary In si ce n’est que ses corrections de couleurs s’appliquent aux plans après le traitement de ces derniers par tous les autres studios d’étalonnage de couleurs. Ceci vous permet de traiter vos images a posteriori, une fois que toutes les autres corrections ont été effectuées.  Geometry : le studio Geometry permet de recadrer, faire pivoter, retourner et renverser les plans selon les besoins. Il fournit également des outils permettant de créer des masques personnalisés et d’effectuer des analyses du suivi de l’animation et de gérer ces dernières. L’utilisation du studio Geometry dépend du flux de production :  Dans le cas des projets convertis en boucle à partir de Final Cut Pro, les transformations relevant du studio Geometry ne sont pas rendues par Color lors de la sortie des données du projet étalonné. Au lieu de cela, toutes les transformations géomé- triques effectuées dans Color sont converties en réglages d’animation Final Cut Pro lorsque le projet est renvoyé à Final Cut Pro. Si vous le souhaitez, vous pourrez personnaliser davantage ces effets dans Final Cut Pro avant le rendu et la sortie.  Dans le cas des projets intermédiaires numériques au format 2K, les transformations effectuées dans le studio Geometry sont traitées par Color lors du rendu des données de sortie. Remarque : lorsque vous envoyez un projet de Final Cut Pro à Color, les effets de l’onglet Motion (animation) compatibles sont convertis en réglages de studio Geometry, ce qui vous permet d’afficher un aperçu et d’ajuster ces transformations lors de la correction des couleurs. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 15, « Studio Geometry », à la page 331.  Still Store : ce studio permet d’enregistrer des images de n’importe quel plan figurant dans le plan de montage et de créer ainsi, à partir de votre programme, une bibliothèque d’images fixes de référence que vous pourrez ensuite consulter pour faire une comparaison avec d’autres plans sur lesquels vous essayez d’apporter le même type de corrections. Vous pouvez à tout moment charger en mémoire une image du magasin d’images fixes (Still Store), puis basculer entre celle-ci et celle sur laquelle se trouve actuellement la tête de lecture à l’aide des contrôles du menu Still Store. Le magasin d’images fixes comprend aussi des contrôles permettant de créer et de personnaliser des écrans multiples (split-screen) dont vous pouvez vous servir pour équilibrer un plan par rapport à un autre. Toutes les comparaisons Still Store sont envoyées aux sorties preview et moniteur broadcast.42 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage  Render Queue : lorsque vous avez terminé d’étalonner votre programme dans Color, vous utilisez la file d’attente de rendu (Render Queue) pour gérer le rendu des plans de votre projet. Limitations de Color Color a été conçu pour fonctionner de concert avec des applications de montage telles que Final Cut Pro, qui se charge de l’entrée, du montage et de la sortie alors que Color vous permet de vous concentrer sur la correction des couleurs et sur les effets connexes. Toutefois, malgré ses nombreuses fonctionnalités, Color ne permet pas de réaliser certaines tâches particulières :  Enregistrement : Color ne permet pas de numériser ou de capturer des images vidéo ou film. Ceci signifie que vous devez importer dans Color des projets et des données créés avec une autre application.  Montage : Color n’est pas une application de montage. Les outils de montage mis à votre disposition sont principalement destinés aux coloristes qui travaillent sur des flux de production au format 2K dans lesquels le projet Color constitue la version finale qui deviendra le master numérique. Par défaut, les pistes des fichiers du projet XML importé sont verrouillées pour éviter l’introduction d’erreurs lors de montages ultérieurs une fois le projet renvoyé à Final Cut Pro. Afin de tenir compte des modifications apportées lors du montage, des outils de reconformation sont prévus pour synchroniser une liste de montage ou une séquence Final Cut Pro avec la version du projet en cours d’étalonnage dans Color. Pour en savoir plus, consultez la section « Reconformation de projets » à la page 94.  Filtres : il n’est pas possible d’obtenir un rendu ou un aperçu des filtres FXScript ou FXPlug de Final Cut Pro dans Color. Toutefois, ces filtres se trouvent toujours dans votre projet, et ils apparaîtront à nouveau une fois le projet renvoyé à Final Cut Pro. Remarque : en règle générale, il n’est pas recommandé de laisser les filtres de correction de couleurs dans votre projet Final Cut Pro lorsque vous l’envoyez à Color. Même s’ils n’ont aucune effet lorsque vous travaillez avec Color, leur réapparition soudaine lorsque le projet est renvoyé à Final Cut Pro peut donner lieu à des résultats inattendu.  Transitions : Color conserve les donnés de transition que peuvent éventuellement contenir une liste de montage ou un fichier XML importés, mais ne lit pas les transitions lors des aperçus. Leur rendu dépend de la façon dont le projet est traité :  Dans le cas des projets convertis en boucle à partir de Final Cut Pro, les transitions ne sont pas rendues dans Color lors de la sortie. Au lieu de cela, après le renvoi du projet, Final Cut Pro est chargé de rendre ces effets.  Dans le cas des intermédiaires numériques en 2K, toutes les transitions vidéo sont ignorées.  Superpositions : les plans superposés apparaissent dans le plan de montage, mais les opérations de compositing impliquant l’opacité ne sont ni affichées ni rendues.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 43  Effets de vitesse : Color ne fournit aucune interface pour l’ajout d’effets de vitesse et laisse cette tâche à l’application de montage dans laquelle le projet a été créé à l’origine. Il est possible de voir les effets de vitesse linéaire et de vitesse variable que contient déjà votre projet, tels que ceux qui ont été ajoutés dans Final Cut Pro lors de la lecture des aperçus, mais ils ne sont pas rendus dans Color lors de la sortie. On compte en effet sur Final Cut Pro pour rendre ces effets dans le cas des flux de production avec conversion en boucle.  Générateurs Final Cut Pro et plans de projets Motion ou LiveType : les générateurs Final Cut Pro, les projets Motion et les projets LiveType sont totalement ignorés par Color. La façon dont vous traitez ce type d’effets dépend également de votre flux de production :  Si vous convertissez un projet en boucle entre Final Cut Pro et Color et souhaitez étalonner ces effets dans Color, vous devriez rendre ces effets en tant que fichiers vidéo QuickTime (.mov) autonomes. Insérez ensuite ces nouveaux fichiers vidéo dans votre séquence pour remplacer les plans correspondant aux effets originaux avant d’envoyer votre projet à Color.  Si le projet est converti en boucle entre Final Cut Pro et Color et si ces effets ne nécessitent aucun étalonnage, il n’est pas nécessaire de faire quoi que ce soit. Même si ces effets ne s’affichent pas dans Color, ils conservent leur position dans le plan de montage, de sorte qu’ils réapparaîtront dans Final Cut Pro lorsque vous y renverrez le projet. Les titres sont un bon exemple d’effets qui, en général, n’ont pas besoin d’être étalonnés.  Si vous travaillez sur un projet intermédiaire numérique au format 2K, vous devrez vous servir d’une application de compositing telle que Shake ou Motion pour composer tous les effets qui utilisent les données de la séquence d’images. Important : lorsque vous envoyez des images faisant partie de vos données multimé- dias à une application de compositing, il est crucial de ne pas modifier leur numéro dans les noms de fichiers de la nouvelle séquence d’images que vous générez. Le numéro d’image de chaque fichier image permet de connaître sa position dans le plan de montage du programme. Tous les effets créés au cours d’un flux de production intermé- diaire numérique au format 2K exigent donc une gestion méticuleuse des fichiers.  Plans Freeze Frame et fichiers d’images fixes : les images fixes utilisées dans les projets Final Cut Pro, y compris les images .tiff, .jpg, ou les plans Freeze Frame d’arrêt sur image créés par Final Cut Pro, sont également ignorées par Color. Si vous souhaitez étalonner des images fixes dans Color, vous devez les rendre en tant que séquences QuickTime (fichiers .mov) autonomes, puis les réinsérer dans votre séquence Final Cut Pro pour remplacer le plan original avant d’envoyer le projet à Color.44 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage  Sortie vidéo ou film : bien que Color fournisse une sortie normalisée de la lecture de votre projet à des fins de visionnage, celle-ci n’est pas destinée à être utilisée comme sortie sur bande de votre programme. Ceci signifie que lorsque vous avez terminé de corriger les couleurs de votre projet dans Color, la sortie rendue doit être envoyée à Final Cut Pro où la sortie sur bande sera créée ou à un autre environnement si une sortie sur film est requise. Flux de production pour la finalisation de la vidéo à l’aide de Final Cut Pro Si un programme a été monté avec Final Cut Pro, son envoi à Color est relativement simple. Une fois le montage du programme effectué dans Final Cut Pro, si cela est nécessaire, vous devez reconformer le programme de façon à pouvoir utiliser les données source originales à leur plus haute qualité possible. Ceci fait, vous pouvez envoyer les données et les fichiers du projet à Color pour y corriger leurs couleurs. Lorsque la correction de couleurs sera terminée, vous devrez rendre le résultat puis renvoyer le projet à Final Cut Pro afin de créer la sortie finale, soit sur bande, soit sous la forme d’un fichier QuickTime. La façon exacte dont vous conformez vos données source dans Final Cut Pro dépend du type de données utilisées. Sortie du master final XML XML Nouveaux multimédia Color corrigées Multimédia online Correction de Color Rendu Effets de fin et sortie Color Final Cut Pro Multimédia source Final Cut Pro Montage Transfert vers Color Transfert vers Final Cut Pro Multimédia DonnéesChapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 45 Flux de production impliquant une bande Dans le cas d’un flux de production off line / on line traditionnel impliquant une bande, le processus est simple. Les bandes sont capturées avec Final Cut Pro, éventuellement à une résolution off line de moindre qualité afin de faciliter le montage initial puisque, dans ce cas, les données utilisées requièrent moins d’espace disque et sont plus faciles à traiter étant donné qu’elles permettent l’utilisation d’une plus grande gamme d’ordinateurs. Une fois le montage off line terminé, les données utilisées par le programme monté doivent être recapturées à partir des bandes source à la qualité maximale. Les données on line qui en résultent seront celles qui seront utilisées pour la conversion en boucle entre Final Cut Pro et Color. La procédure ci-dessous décompose ce processus de façon plus explicite. Sortie du master final XML XML Nouveaux multimédia Color corrigées Multimédia online Correction de Color Rendu Effets de fin et sortie Color Final Cut Pro Final Cut Pro Montage offline Transfert vers Color Transfert vers Final Cut Pro Multimédia source Multimédia Données Doublons offline Reconformation online46 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Étape 1 : Capturez les données source à une résolution off line ou on line La façon dont vous abordez la capture de vos données avant le montage dépend de leur format. Les formats avec compression, tels que DV, DVCPRO-50, DVCPRO HD et HDV, peuvent être capturés à leur plus haute qualité sans besoin d’énormes ressources de stockage. Dans ce cas, le fait de capturer les données et d’effectuer leur montage en utilisant la résolution et le codec natifs permet d’éliminer l’étape ultérieure de la recapture de ces données (parfois appelée conformation) qui prend du temps. La recapture à une résolution plus basse ou à l’aide d’un codec de plus forte compression peut s’avérer intéressante pour les formats vidéo sans compression ou les projets qui comptent un très grand nombre de bobines de données source. Elle permet en effet non seulement d’économiser de l’espace disque mais aussi d’effectuer le montage sur des équipements moins coûteux. Vous devrez ultérieurement recapturer les données avant la correction des couleurs. Étape 2 : Effectuez le montage du programme dans Final Cut Pro Effectuez le montage du programme dans Final Cut Pro comme vous le feriez pour n’importe quel autre projet. Si vous comptez utiliser un grand nombre d’effets dans votre programme lors du montage, familiarisez-vous avec les thèmes couverts dans la section « Limitations de Color » à la page 42. Étape 3 : Au besoin, recapturez les données source à une résolution on line Si, à l’origine, vos données source ont été capturées à un format off line, vous devrez recapturer les données utilisées dans votre projet à la plus haute qualité disponible possible avant de les envoyer à Color.  Si vos données ont été initialement enregistrées à un format comprimé (par exemple, DV, DVCPRO-50, DVCPRO HD ou HDV), vous pouvez vous contenter de les recapturer avec la résolution et le codec source d´’origine. En effet, Color est capable de traiter les données comprimées et de convertir automatiquement les données d’image à une profondeur de bits sans compression plus élevée pour une meilleure qualité d’image lors du monitoring et du rendu.  Si vous capturez des données à un format vidéo de plus haute définition (par exemple Betacam SP, Digital Betacam, HDCAM et HDCAM SR) et si vous recherchez une qualité élevée mais devez recourir à la compression pour économiser votre espace disque et favoriser les performances, vous pouvez effectuer la nouvelle capture à l’aide du codec Apple ProRes 422 ou du codec de qualité plus élevée Apple ProRes 422 (HQ).  Si vous capturez des données à un format vidéo de haute définition et si vous voulez disposer de la plus haute qualité vidéo sans compression, sans considération pour les questions d’espace disque, effectuez la nouvelle capture de vos données au format Apple sans compression 8 bits 4:2:2 ou Apple sans compression 10 bits 4:2:2.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 47 Il se peut également qu’avant la recapture, vous souhaitiez profiter de l’occasion pour supprimer les données non utilisées à l’aide du Gestionnaire de données de Final Cut Pro afin d’économiser de l’espace disque, notamment si vous recapturez des données sans compression. Pour plus d’informations, consultez la documentation Final Cut Pro. Remarque : certains codecs, tels que HDV, peuvent solliciter le processeur plus que d’autres. Dans un tel cas, la capture ou la recompression des données à l’aide d’un codec sollicitant moins le processeur, par exemple Apple ProRes 422 ou Apple ProRes 422 (HQ), améliore les performances de l’application Color, tout en fournissant une qualité élevée et en occupant un espace de stockage mesuré. Étape 4 : Effectuez un pré-rendu de toute image fixe ou de tout effet à étalonner dans Color Color ne peut pas afficher ni traiter les images fixes, certains réglages d’animation, les filtres FXScript ou FxPlug, les générateurs Final Cut Pro (y compris les titres), les fichiers de projet Motion ou les fichiers de projet LiveType. Si vous souhaitez étalonner des plans qui contiennent certains de ces effets avec Color, vous devez les rendre en tant que séquences QuickTime (fichiers .mov) autonomes dans Final Cut Pro, puis les réinsérer dans votre séquence Final Cut Pro pour remplacer les plans originaux avant d’envoyer le projet à Color. Pour en savoir plus sur les effets et les fonctionnalités qui ne sont pas compatibles avec Color, reportez-vous à la section « Limitations de Color » à la page 42. Étape 5 : Préparez votre séquence Final Cut Pro Pour préparer votre séquence montée pour un flux de production efficace dans Color, suivez la procédure décrite dans la section « Avant d’exporter votre projet Final Cut Pro » à la page 89. Étape 6 : Envoyez la séquence à Color ou exportez un fichier XML Lorsque vous avez terminé la préparation de votre séquence montée, vous pouvez l’envoyer à Color de deux façons différentes.  Si Color est installé sur le même ordinateur que Final Cut Pro, vous pouvez vous servir de la commande « Envoyer à Color » pour envoyer l’intégralité d’une séquence montée à Color et créer ainsi automatiquement un nouveau fichier de projet.  Si vous envoyez le projet à une autre installation, il se peut que vous souhaitiez exporter la séquence montée en tant que fichier XML de sorte que le destinataire puisse l’importer dans Color. Dans ce cas, vous devriez également vous servir du Gestionnaire de données de Final Cut Pro pour copier les données du projet sur un disque dur portable de sorte que la livraison soit plus facile.48 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Étape 7 : Étalonnez votre programme avec Color Utilisez Color pour étalonner votre programme. Lorsque vous travaillez sur un projet converti en boucle à partir de Final Cut Pro, il est crucial d’éviter le déverrouillage des pistes ou un nouveau montage des plans dans le plan de montage. Ceci pourrait en effet vous empêcher de renvoyer le projet à Final Cut Pro. Si le client nécessite un nouveau montage alors que le processus d’étalonnage a déjà commencé, vous devriez effectuer ce montage dans Final Cut Pro, puis exporter une version XML de la séquence mise à jour que vous pouvez ensuite utiliser pour actualiser rapidement le projet Color en cours à l’aide de la commande Reconform. Pour en savoir plus, consultez la section « Reconformation de projets » à la page 94. Étape 8 : Rendez les nouvelles données source, puis envoyez le projet mis à jour à Final Cut Pro Une fois l’étalonnage terminé, vous utiliserez la file d’attente de rendu (Render Queue) de Color pour rendre tous les plans du projet sous la forme d’un nouvel ensemble distinct de fichiers de données étalonnées. Ceci fait, vous devrez envoyer le projet mis à jour à Final Cut Pro à l’aide de l’une des deux méthodes suivantes :  Si Color est installé sur le même ordinateur que Final Cut Pro, vous pouvez vous servir de la commande Send to Final Cut Pro.  Si vous renvoyez le projet étalonné à l’installation d’origine, vous devez exporter le projet Color sous la forme d’un fichier XML de sorte qu’il puisse ensuite être importé dans Final Cut Pro. Important : certains réglages de l’onglet Project Settings du studio Setup ont une incidence sur la façon dont les données rendues par Colorsont rendues dans Final Cut Pro. Ces réglages sont Deinterlace Renders, QuickTime Export Codec, Broadcast Safe et Handles. Assurez-vous de vérifier ces réglages et les autres avant de rendre la sortie finale. Étape 9 : Ajustez les transitions, les superpositions et les titres dans Final Cut Pro Pour produire la sortie de votre projet, vous devez réimporter les données du projet XML dans Final Cut Pro. Cette opération est automatique si vous utilisez la commande Send to Final Cut Pro. À ce stade, vous pouvez ajouter ou ajuster les autres effets que vous aviez appliqués précédemment dans Final Cut Pro avant de créer le master final du programme. Il se peut alors que vous souhaitiez tenir compte d’un certain nombre de considérations lors de la préparation du programme, notamment les suivantes :  Avez-vous d’un master « sans texte » du programme ou d’un master dans lequel les titres sont rendus en même temps que l’image ?  Y-a-t-il encore des plans correspondant à des effets qui doivent être importés et dont les couleurs doivent être corrigées dans Final Cut Pro ?Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 49 Étape 10 : Enregistrez la sortie du master vidéo final sur bande ou créez le rendu du master sous la forme d’un fichier QuickTime Une fois tous les derniers ajustements effectués dans Final Cut Pro, vous pouvez créer la version finale de votre programme à l’aide des commandes Print to Video, Edit to Tape ou Export QuickTime Movie. Reconformation des données on line dans un flux de production de vidéo numérique sans bande Si un programme exploite un format vidéo sans bande, les étapes du processus sont similaires à celles décrites précédemment. Toutefois, elles peuvent concerner plusieurs jeux de fichiers QuickTime : les données originales à résolution on line, et peut-être un second jeu de fichiers de données converties à une résolution off line plus basse pour faciliter les opérations de montage. Après le montage off line, la conformation on line suppose un rétablissement du lien aux données source originales avant la conversion en boucle entre Final Cut Pro et Color. Vous trouverez ci-dessous une explication plus détaillée de la procédure de ce flux de production permettant de passer du format off line au format on line. Sortie du master final XML XML Nouveaux multimédia Color corrigées Multimédia online Correction de Color Rendu Effets de fin et sortie Color Final Cut Pro Final Cut Pro Montage offline Transfert vers Color Transfert vers Final Cut Pro Multimédia Donées Reconformation online Multimédia source Doublons offline50 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Étape 1 : Filmez et sauvegardez toutes les données source Filmez le projet en l’enregistrant au format sans bande que vous avez choisi. Lors du tournage, veillez à faire des copies de sauvegarde de toutes vos données et à les conserver au cas où un problème surviendrait avec le dispositif de stockage principal. Étape 2 : Créez des doubles à une résolution off line et archivez les données à la résolution originale Au besoin, faites une copie des données source à une résolution off line en utilisant le format le plus approprié à votre système. Ensuite, archivez les données source originales de telle sorte que rien ne puisse leur arriver. Important : lors de la création des doubles off line des données sans bande, il est crucial de dupliquer et de respecter le timecode et les noms de fichiers originaux utilisés lors de la création des fichiers source. Dans le cas contraire, vous ne serez pas en mesure de rétablir aisément le lien aux fichiers source originaux en haute résolution une fois le montage off line terminé. Étape 3 : Effectuez le montage du programme dans Final Cut Pro Effectuez le montage du programme dans Final Cut Pro comme vous le feriez pour n’importe quel autre projet. Si vous comptez utiliser un grand nombre d’effets dans votre programme lors du montage, familiarisez-vous avec les thèmes couverts dans la section « Limitations de Color » à la page 42. Étape 4 : Rétablissez le lien entre votre séquence montée et les données source originales Une fois le montage off line terminé, vous devrez rétablir les données source originales de qualité on line et rétablir le lien entre votre projet et les fichiers en haute résolution. Étape 5 : Effectuez un pré-rendu des effets, envoyez la séquence à Color et procé- dez à son étalonnage À ce stade, le flux de production est identique à celui qui est décrit dans l’étape 7 de la section « Flux de production impliquant une bande » à la page 45.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 51 Reconformation des données on line dans un flux de production de vidéo numérique avec télécinéma Si vous travaillez sur un projet tourné sur pellicule mais qui sera masterisé sur vidéo, il doit être transféré du film sur une bande à l’aide d’un télécinéma (numérisation) avant sa capture et son montage dans Final Cut Pro. Ensuite, le reste du montage off line et on line est le même que pour tout autre format reposant sur l’utilisation d’une bande. Vous trouverez ci-dessous une explication plus détaillée de la procédure de ce flux de production permettant de passer du format off line au format on line. XML Multimédia online Final Color Cut Pro Transfert vers Color Négatif de la caméra Multimédia vidéo transférés Télécinéma Montages offline et online Sortie du master final XML Nouveaux multimédia Color corrigées Effets de fin et sortie Final Cut Pro Transfert vers Final Cut Pro Correction Rendu de Color Multimédia Données52 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Étape 1 : Tournez votre film Filmez le projet tout comme vous le feriez pour n’importe quel autre projet enregistré sur pellicule. Étape 2 : Numérisez les rushes à l’aide d’un télécinéma Une fois le tournage du film terminé, développez les rushes et passez-les au télécinéma pour les numériser à un format vidéo approprié à votre flux de production.  Certains producteurs préfèrent faire des économies dès le départ en effectuant un transfert « à lumière unique » de toutes les images vers un format vidéo off line bon marché destiné au montage off line initial (un transfert à lumière unique désigne le transfert de scènes entières avec un seul réglage de correction de couleurs). Ceci peut se traduire par une réduction des coûts et un gain de temps au début, mais un deuxième télécinéma peut être requis pour retransférer uniquement les images utilisées au cours du montage à une qualité supérieure sur le plan visuel.  D’autres producteurs choisissent de transférer tous les rushes (ou tout du moins les prises de vue sélectionnées par le réalisateur) en recourant à un transfert « à la meilleure lumière » dans lequel chacun des réglages de correction de couleurs est ajusté individuellement pour chaque plan à numériser, ce qui permet d’optimiser la couleur et l’exposition au cas par cas. Les images sont transférées à un format vidéo de haute qualité capable de conserver la plus grande quantité possible de données d’images. Cette option peut s’avérer beaucoup plus chère dans un premier temps, mais elle permet de faire des économies par la suite puisqu’il n’est pas nécessaire d’effectuer un deuxième télécinéma. Étape 3 : Capturez les données source à une résolution off line ou on line La méthode utilisée pour la capture des données avant le montage dépend du flux de production. Si vous avez numérisé des données de qualité off line avec un télécinéma, vous pouvez vous contenter de les capturer à l’aide d’un codec de qualité off line. En revanche, si vous avez numérisé des données de qualité on line avec un télécinéma, vous pouvez soit suivre un flux de production impliquant une conversion « off line / on line », soit capturer les données à l’aide d’un codec on line, puis travailler sur votre programme en qualité on line jusqu’à la fin. Étape 4 : Effectuez le montage du programme dans Final Cut Pro Effectuez le montage du programme dans Final Cut Pro comme vous le feriez pour n’importe quel autre projet. Si vous comptez utiliser un grand nombre d’effets dans votre programme lors du montage, familiarisez-vous avec les thèmes couverts dans la section « Limitations de Color » à la page 42.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 53 Étape 5 : Recapturez ou retransférez les données à une résolution on line (si nécessaire) La méthode utilisée pour la conformation du projet off line en données de qualité on line dépend de la façon dont vous avez effectué le transfert initial sur vidéo.  Si à l’origine vous avez converti vos images à un format vidéo on line à l’aide d’un télé- cinéma de haute qualité, mais qu’ensuite vous avez capturé vos données source à un format off line pour le montage, vous devrez recapturer les données à partir des bandes source originales issues du télécinéma au format QuickTime sans compression de la plus haute qualité possible que votre ordinateur peut prendre en charge (par exemple, Apple ProRes 422 ou Apple sans compression), puis il vous faudra rétablir le lien entre les nouvelles données et votre projet.  Si en revanche vous avez utilisé un télécinéma peu coûteux à lumière unique pour convertir vos images à un format vidéo off line, vous devrez effectuer à nouveau une numérisation avec un autre télécinéma pour transférer uniquement les données que vous avez utilisées dans le programme à un format de haute qualité. Cinema Tools permet de générer une liste d’épreuves dont vous pouvez ensuite vous servir pour retransférer méticuleusement les images nécessaires à un format vidéo de qualité on line. Vous devrez ensuite recapturer les nouvelles données on line issues de ce transfert au format QuickTime sans compression de la plus haute qualité possible que votre ordinateur peut prendre en charge. Important : ne vous servez pas du Gestionnaire de données pour renommer ou supprimer les données non utilisées de votre projet lorsque vous travaillez sur des données off line correspondant au négatif de la caméra. En effet, vous n’auriez plus la possibilité de créer des listes d’épreuves précises dans Cinema Tools. Étape 6 : Effectuez un pré-rendu des effets, envoyez la séquence à Color et procé- dez à son étalonnage À ce stade, le flux de production est identique à celui qui est décrit dans l’étape 7 de la section « Flux de production impliquant une bande » à la page 45. Importation de projets à partir d’autres applications de montage vidéo Color peut également importer des projets d’autres environnements de montage par le biais des listes de montage (EDL, Edit Decision Lists). Une liste de montage est une liste d’événements qui répertorie toutes les coupes et les transitions dont le programme est composé. Une fois que vous avez importé votre fichier de projet dans Color et copié les données du programme sur un dispositif de stockage offrant des performances appropriées, vous pouvez lier les plans qui se trouvent dans le plan de montage de Color avec les données qui leur correspondent.54 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Importation des listes de montage dans le cas d’une conversion en boucle entre Final Cut Pro et Color Si une liste de montage correspondant au programme monté et une boîte de données source vous ont été fournies, vous pouvez importer la liste de montage dans Final Cut Pro pour capturer les données du projet et préparer ce dernier en vue de l’envoyer à Color. Outre le fait de permettre la recapture des images, Final Cut Pro est compatible avec un plus grand nombre de formats de listes de montage que Color. Par ailleurs, outre les montages vidéo, Final Cut Pro est capable de lire les montages audio et les superpositions. Remarque : Color permet d’importer directement les listes de montage mais ne peut lire que la partie vidéo des montages, dans la piste V1. Les transitions vidéo, l’audio et les surimpositions sont ignorées. Étape 1 : Importez le projet dans Final Cut Pro Importez la liste de montage du projet monté dans Final Cut Pro. Étape 2 : Capturez les données à une résolution on line Vous devez recapturer la séquence créée lors de l’importation de la liste des points de montage en recourant au format QuickTime de la plus haute qualité que puisse traiter votre ordinateur (comme Apple ProRes 422 ou Apple sans compression). Étape 3 : Effectuez un pré-rendu des effets, envoyez la séquence à Color et procé- dez à son étalonnage À ce stade, le flux de production est identique à celui qui est décrit dans l’étape 7 de la section « Flux de production impliquant une bande » à la page 45. Final Cut Pro XML Multimédia online Multimédia source et fichier EDL Color Transfert vers Color Sortie du master final XML Nouveaux multimédia Color corrigées Effets de fin et sortie Final Cut Pro Transfert vers Final Cut Pro Correction Rendu de Color Multimédia Données Importation des listes de montage pour créer un projet Nouvelle capture de multimédiaChapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 55 Importation et marquage des masters prémontés du programme Il existe une autre façon courante d’obtenir un programme en vue de la correction de couleurs qui consiste à recevoir un master monté, soit sur bande, soit sous la forme d’une séquence QuickTime ou d’une séquence d’images, accompagné d’une liste de montage. Vous pouvez utiliser la liste de montage pour ajouter automatiquement les coupes au fichier de données du master dans Color (ce qui s’appelle « marquer » ou « encocher » les données) pour faciliter l’étalonnage individuel de chaque plan du programme. Étape 1 : Importez le projet dans Final Cut Pro Importez la liste de montage du projet monté dans Final Cut Pro. Étape 2 : Capturez le master du programme (si nécessaire) Si on vous a confié le master du programme sur bande, vous devez recapturer entièrement ledit programme en recourant au format QuickTime de la plus haute qualité que puisse traiter votre ordinateur (comme Apple ProRes 422 ou Apple sans compression). Si le master du programme vous est fourni sous la forme d’un fichier QuickTime, vous devriez également demander à la personne qui vous remet les données de vous envoyer ce fichier QuickTime à la plus haute qualité que votre ordinateur est capable de traiter. Pour que ce processus se déroule correctement, il est préférable que le timecode de la première image des données corresponde au premier timecode de la liste de montage. Étape 3 : Importez la liste de montage dans Color, puis rétablissez le lien au fichier de données du master Sélectionnez la liste de montage dans la zone de dialogue Projects qui apparaît lorsque vous ouvrez Color pour la première fois ou utilisez la commande File > Import > EDL. Lorsque la zone de dialogue EDL Import Settings apparaît, choisissez le format de la liste de montage, le projet, la liste de montage et la fréquence d’images des données source. Capture de l'intégralité du programme Final Cut Pro Multimédia online Bande Master Color Sortie du master final XML Nouveaux multimédia Color corrigées Effets de fin et sortie Final Cut Pro Transfert vers Final Cut Pro Rendu Multimédia Données Création d'un projet Color à partir d'une liste de montage (EDL) pour « encoder » le multimédia online Correction de Color56 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Pour marquer (« encocher ») correctement le fichier de données du master, vous devez vous assurer d’activer Use as Cut List, puis choisir le fichier de données du master que vous avez capturé ou que l’on vous a remis. Pour en savoir plus, consultez la section « Importation de listes de montage (EDL) » à la page 95. Étape 4 : Étalonnez votre programme avec Color Utilisez Color pour étalonner votre programme. Étape 5 : Rendez les nouvelles données source, puis envoyez le projet mis à jour à Final Cut Pro Une fois l’étalonnage terminé, vous utiliserez la file d’attente de rendu (Render Queue) de Color pour rendre tous les plans du projet sous la forme d’un nouvel ensemble distinct de fichiers de données étalonnées. Ceci fait, vous devrez envoyer le projet mis à jour à Final Cut Pro à l’aide de l’une des deux méthodes suivantes :  Si Color est installé sur le même ordinateur que Final Cut Pro, vous pouvez vous servir de la commande Send to Final Cut Pro.  Si vous renvoyez le projet étalonné à l’installation d’origine, vous devez exporter le projet Color sous la forme d’un fichier XML de sorte qu’il puisse ensuite être importé dans Final Cut Pro. Remarque : lorsque vous envoyez à Final Cut Pro un projet initialement importé dans Color, vous n’envoyez en fait que les plans qui sont disponible dans Color, qui se limitent généralement à ceux qui se trouvent sur la piste V1. En effet, Color ne prend pas en charge les pistes audio ni les effets de superposition. Étape 6 : Ajustez les transitions, les superpositions et les titres dans Final Cut Pro Pour produire la sortie de votre projet, vous devez réimporter les données du projet XML dans Final Cut Pro. Cette opération est automatique si vous utilisez la commande Send to Final Cut Pro. À ce stade, vous pouvez ajouter d’autres effets dans Final Cut Pro avant de créer le master final du programme. Étape 7 : Enregistrez la sortie du master vidéo final sur bande ou créez le rendu du master sous la forme d’un fichier QuickTime Une fois tous les derniers ajustements effectués dans Final Cut Pro, vous pouvez créer la version finale de votre programme à l’aide des commandes Print to Video, Edit to Tape ou Export QuickTime Movie.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 57 Utilisation de Color dans un flux de production intermédiaire numérique Color prend en charge l’étalonnage pour les flux de production intermédiaires numériques au format 2K. Pour parler simplement, les termes intermédiaire numérique décrivent le processus qui consiste à créer tous les effets et à corriger les couleurs sur les versions numériques en haute résolution du négatif original de la caméra. Color permet de travailler avec des séquences d’images logarithmiques 10 bits au format 2K obtenues à l’aide d’un télécinéma avec stockage sur disques durs, et ce grâce au traitement des données d’image à une qualité extrêmement haute et au rendu du résultat sous la forme d’une séquence d’images à partir de laquelle il est possible de créer une sortie sur film. Les sections ci-dessous décrivent différents flux de production au format 2K que vous pouvez suivre et vous indique comment ne pas perdre la trace de vos données d’image d’une étape à l’autre. Flux de production intermédiaire numérique sans bande impliquant des doubles numériques à une résolution on line / off line Les flux de production intermédiaires numériques les plus simples sont ceux dans lesquels vous numérisez toutes les images nécessaires pour le montage off line puis créez un double des données off line que vous utiliserez pour monter votre projet. Une fois le montage off line terminé, vous rétablissez le lien entre le programme et les images source originales au format 2K dans Color.58 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage La création des données off line à partir des données numériques originales permet d’assurer la simplicité du flux de production et d’éliminer la nécessité de retransférer le film source ultérieurement. Le seul inconvénient de cette méthode est qu’elle requiert une énorme quantité d’espace de stockage, qui dépend de la longueur du projet et de son ratio de tournage. La procédure ci-dessous décompose ce processus de façon plus explicite. Color Regroupement du multimédia de rendu Conformation Correction de Color Rendu Négatif de la caméra Transferts télécinéma haute définition Séquence d'images DPX avec résolution de 2k Séquence de sortie finale Enregistreur de film Impression de film Conversion QuickTime off line Multimédia Données Final Cut Pro Montage offlineChapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 59 Étape 1 : Tournez votre film L’idéal serait que de faire quelques essais avant la photographie principale pour voir comment le transfert du scanneur de film à Color puis à l’enregistreur de film fonctionne avec les formats de film et les pellicules que vous avez choisis. Il est toujours préférable de consulter à l’avance le laboratoire de films avec lequel vous travaillerez pour obtenir le maximum d’informations possible. Étape 2 : Numérisez l’intégralité du film pour convertir ce dernier en séquences d’images DPX de résolution 2K Selon la façon dont le tournage a été mené, vous pouvez numériser à la meilleure lumière à l’aide d’un télécinéma avec stockage sur disques durs uniquement les plans sélectionnés ou l’intégralité du négatif de la caméra, si vous pouvez vous le permettre. Les données source numériques au format 2K résultant de la numérisation devraient être enregistrées sous la forme de séquences d’images DPX ou Cineon. Pour ne pas perdre de vue la correspondance entre les images fixes originales et les fichiers QuickTime off line que vous créerez pour le montage, procédez de la façon suivante :  demandez l’enregistrement dans l’en-tête de chaque image numérisée du numéro absolu de cette image, obtenue à partir du timecode non-drop frame (qui figure dans le nom de fichier de cette image) ;  il peut aussi être utile d’organiser toutes les images numérisées dans des répertoires distincts, c’est-à-dire d’enregistrer toutes les images de chaque pellicule de négatif dans un répertoire à part (dont le nom correspondra à la pellicule en question). Étape 3 : Convertissez les séquences d’images DPX en fichiers QuickTime à une résolution off line Créez des doubles des données source à une résolution off line en utilisant le format le plus approprié à votre système de montage. Ensuite, archivez les données source originales de telle sorte que rien ne puisse leur arriver. Lorsque vous convertissez les fichiers DPX en fichiers QuickTime à une résolution off line :  le numéro de pellicule de chaque séquence d’images devrait être utilisé comme numéro de bobine pour chaque fichier .mov correspondant ;  les valeurs de timecode stockées dans l’en-tête de chaque fichier d’image devraient être utilisées comme timecode pour chaque fichier .mov correspondant. Vous pouvez vous servir de Color pour effectuer cette conversion à une plus basse résolution en créant un nouveau projet après avoir défini le type de fichier de rendu (Render File Type) à QuickTime et choisi le codec que vous souhaitez utiliser pour l’exportation dans Export Codec. Ensuite, il vous suffit de monter tous les plans que vous souhaitez convertir dans le plan de montage, de les ajouter à la file d’attente de rendu (Render Queue), puis de cliquer sur Start Render. Pour en savoir plus, consultez la section « Conversion de séquences d’images Cineon et DPX au format QuickTime » à la page 104.60 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage ? Conseil : si vous pouvez convertir les données à un format comprimé haute définition, tel que Apple ProRes 422 ou Apple ProRes 422 (HQ), vous serez en mesure de monter les données off line de votre projet sur un équipement informatique peu coûteux tout en conservant la possibilité, pendant le processus de montage, de générer la sortie ou exporter le projet à une résolution suffisamment élevée permettant d’assurer la haute qualité de la projection privée du client ou de la projection publique. Étape 4 : Effectuez le montage off line dans Final Cut Pro Effectuez le montage de votre projet dans Final Cut Pro en prenant soin de ne pas modifier le timecode ou la durée des plans off line de quelque façon que ce soit. Étape 5 : Préparez votre séquence Final Cut Pro Pour préparer votre séquence montée pour un flux de production efficace dans Color, suivez la procédure décrite dans la section « Avant d’exporter votre projet Final Cut Pro » à la page 89. Étape 6 : Exportez une liste de montage Lorsque vous aurez terminé le montage, vous devez générer une liste de montage au format CMX 340, CMX 3600 ou GVG 4 Plus. Important : vous ne pouvez pas utiliser la commande Send to Color pour envoyer des projets au format 2K à Color. Étape 7 : Importez la liste de montage dans Color, puis rétablissez le lien aux données DPX originales Utilisez la commande File > Import > EDL pour importer la liste de montage. Dans la zone de dialogue Import EDL, vous spécifiez également le répertoire dans lequel se trouvent les données source originales en haute résolution de sorte que l’importation de la liste de montage et le rétablissement du lien aux données source se fassent en une seule étape. Étape 8 : Étalonnez votre programme avec Color Étalonnez votre programme avec Color comme vous le feriez pour n’importe quel autre projet. Important : lors de l’étalonnage des images d’un film numérisé, il est essentiel d’utiliser systématiquement des tables de correspondance (LUT) soigneusement profilées pour le calibrage du moniteur et d’émuler l’apparence finale qu’aura le projet une fois tiré sur film lorsque vous faites des ajustements dans Color. Pour en savoir plus, consultez la section « Utilisation des tables de conversion d’affichage » à la page 138.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 61 Étape 9 : Conformez les transitions, les effets et les titres Dans le cadre d’un flux de production 2K, vous devez aussi recourir à une application de compositing telle que Shake pour créer les transitions et les effets en couche, dont les surimpositions, les titres et les autres images composites, en utilisant les données de la séquence d’images au format 2K. Important : le numéro d’image de chaque fichier image indique la position de ce dernier dans le plan de montage du programme. C’est la raison pour laquelle il est crucial que les numéros d’images qui apparaissent dans les noms de fichiers des données nouvellement rendues soient identiques à ceux des données source originales lorsque vous envoyez des images à une application de compositing. Il est donc nécessaire de gérer les fichiers avec soin. Étape 10 : Effectuez le rendu de vos données dans une application autre que Color Une fois que vous avez terminé d’étalonner votre programme dans Color, utilisez la file d’attente de rendu (Render Queue) pour rendre les données finales. La file d’attente de rendu a été conçue pour vous permettre de rendre aisément votre projet de façon progressive. Par exemple, vous avez la possibilité de rendre tous les plans d’un programme étalonnés pendant la journée au cours de la nuit suivante de sorte que vous ne soyez pas obligé de rendre l’ensemble du projet immédiatement. Toutefois, lorsque vous travaillez sur un projet dans lequel des séquence d’images numérisées au format 2K sont utilisées, le rendu des données n’est que la première étape. La sortie rendue est enregistrée dans le répertoire de rendu spécifié de manière à faciliter la gestion et la génération d’un nouveau rendu des données pour votre projetColor, mais elle ne sera prête pour la livraison au laboratoire chargé de l’enregistrement du film qu’après la prochaine étape. Étape 11 : Utilisez la commande Gather Rendered Media pour assembler la séquence d’images finale destinée à la livraison Une fois que tous les plans de votre programme ont été rendus, vous devez utiliser la commande Gather Rendered Media command pour regrouper toutes les images qui ont été rendues, en éliminant les poignées, en copiant toutes les images utilisées par le programme dans un seul répertoire et en les renumérotant de façon à créer une séquence d’images de numérotation continue. Lorsque ceci est fait, les données rendues seront prêtes à être livrées au laboratoire chargé de l’enregistrement du film.62 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Flux de production intermédiaire numérique impliquant des données à une résolution on line / off line obtenues à l’aide d’un télécinéma Il existe une méthode plus traditionnelle pour effectuer le montage et la correction des couleurs d’un projet. Elle consiste à effectuer un montage off line avec des données obtenues après un transfert des rushes à l’aide d’un télécinéma, ce qui s’avère plus économique, puis à numériser avec un télécinéma haute définition avec stockage sur disques durs (datacine) uniquement les plans utilisés lors du montage pour créer les données on line. La procédure ci-dessous décompose ce processus de façon plus explicite. Négatif de la caméra Exportation de la liste d'épreuves Télécinéma haute définition Télécinéma Séquence d'images DPX Multimédia Ddonnées Color Regroupement du multimédia de rendu Séquence de sortie finale Enregistreur de film Impression de film Cinema Tools Création de la base de données Capture Final Cut Pro Montage offline Conformation Correction de Color RenduChapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 63 Étape 1 : Tournez votre film L’idéal serait que de faire quelques essais avant la photographie principale pour voir comment le transfert du scanneur de film à Color puis à l’enregistreur de film fonctionne avec les formats de film et les pellicules que vous avez choisis. Il est toujours préférable de consulter à l’avance le laboratoire de films avec lequel vous travaillerez pour obtenir le maximum d’informations possible. Étape 2 : Numérisez les rushes à l’aide d’un télécinéma Une fois le tournage du film terminé, passez les rushes au télécinéma pour les numériser à un format vidéo approprié pour le montage off line. Vous déciderez si ce format vidéo destiné au montage off line doit être en haute définition ou non en fonction de la configuration du système de montage avec lequel vous travaillerez et de la quantité d’espace dont vous disposez sur le disque dur. Ce qui est plus important, c’est la fréquence d’images à laquelle vous choisissez de numériser les rushes.  Pour éliminer toute une étape de gestion de données, il est recommandé de numériser le film avec un télécinéma directement à un format vidéo dont la fréquence d’images est de 23,98 ips.  Vous pouvez aussi le numériser à un format vidéo dont la fréquence d’images est de 29,97 ips et utiliser ensuite Cinema Tools pour supprimer le 3:2 pulldown. Pour maintenir plus facilement la correspondance entre la vidéo issue du télécinéma et les images du film au format 2K qui seront numérisées ultérieurement, vous devriez spécifier que vous souhaitez ce qui suit :  le timecode enregistré sur la bande au cours de la numérisation par télécinéma à la résolution off line doit être un timecode non-drop frame ;  chaque pellicule de négatif devrait être numérisée sur une bobine différente. Ainsi, les bobines spécifiées par la liste de montage correspondront aux pellicules de négatif de la caméra à partir desquelles les plans sont numérisés.64 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Étape 3 : Utilisez Cinema Tools et Final Cut Pro pour effectuer le montage off line Comme pour tout autre montage de film, générez une Cinema Tools base de données à partir des fichiers FLEx fournis par la personne chargée du télécinéma, puis capturez les données correspondantes et montez le programme. Important : lorsque vous travaillez sur des données off line correspondant au négatif de la caméra, ne vous servez pas du Gestionnaire de données pour renommer ou supprimer les données non utilisées de votre projet. En effet, vous n’auriez plus la possibilité de créer des listes d’épreuves précises dans Cinema Tools. Étape 4 : Préparez votre séquence Final Cut Pro Pour préparer votre séquence montée pour un flux de production efficace dans Color, suivez la procédure décrite dans la section « Avant d’exporter votre projet Final Cut Pro » à la page 89. Étape 5 : Exportez une liste de montage destinée à Color et une liste d’épreuves pour le télécinéma haute définition Une fois le montage off line terminé, une liste d’épreuves est générée en vue du transfert final à une résolution 2K à l’aide d’un télécinéma haute définition, et l’intégralité du projet est exportée sous la forme d’une liste de montage destinée à être importée et conformée dans Color.  La liste d’épreuves indique les plans qui ont été utilisés dans la version finale du montage (qui est généralement formée d’une partie seulement de toutes les images initialement tournées). L’idéal serait que vous exportiez une liste d’épreuves contenant également les points d’entrée et de sortie du timecode qui correspondent à chaque plan du projet monté. De cette façon, les données du timecode peuvent être enregistrées sur chaque image numérisée lors du transfert à l’aide du télécinéma haute définition, ce qui facilite la conformation dans Color.  La liste de montage permet d’envoyer les données du montage à Color. Elle contient les données du timecode qui sont nécessaires pour conformer les images des séquences numérisées dans le bon ordre.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 65 Étape 6 : Numérisez les plans sélectionnés du négatif en séquences DPX à l’aide d’un télécinéma haute définition À l’aide de la liste d’épreuves générée par Cinema Tools, numérisez chaque plan utilisé dans le projet avec un télécinéma haute définition (datacine). Lors de ce transfert à l’aide du télécinéma haute définition, spécifiez que le timecode de chaque image du négatif doit être converti en images et utilisé pour nommer chaque fichier DPX issu de la numérisation, et qu’il doit aussi être enregistré dans l’en-tête DPX de chaque plan. Le nom des séquence d’images obtenues devrait avoir la forme suivante : bobine_numéro.0632368.dpx Chaque séquence d’images issue de la numérisation du film devrait être placée dans un répertoire de même nom que la pellicule de négatif de la caméra à partir de laquelle elle a été numérisée. Il est judicieux d’utiliser une répertoire distinct pour chaque pellicule de négatif caméra numérisée. Étape 7 : Importez la liste de montage dans Color, puis rétablissez le lien aux données DPX originales Utilisez la commande File > Import > EDL pour importer la liste de montage. Dans la zone de dialogue Import EDL, vous spécifiez également le répertoire dans lequel se trouvent les données source originales en haute résolution de sorte que l’importation de la liste de montage et le rétablissement du lien aux données source se fassent en une seule étape. Étape 8 : Étalonnez votre programme avec Color Étalonnez votre programme avec Color comme vous le feriez pour n’importe quel autre projet. Important : lors de l’étalonnage des images d’un film numérisé, il est essentiel d’utiliser systématiquement des tables de correspondance (LUT) soigneusement profilées pour le calibrage du moniteur et d’émuler l’apparence finale qu’aura le projet une fois tiré sur film lorsque vous faites des ajustements dans Color. Pour en savoir plus, consultez la section « Utilisation des tables de conversion d’affichage » à la page 138. Étape 9 : Conformez les transitions, les effets et les titres, rendez les données, puis rassemblez les données rendues À ce stade, le processus est le même que celui décrit dans la section « Flux de production intermédiaire numérique sans bande impliquant des doubles numériques à une résolution on line / off line » à la page 57.66 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Utilisation des listes de montage, du timecode et des numé- ros d’images pour la conformation des projets Si vous gérez méticuleusement vos fichiers, le timecode vous permet de ne pas perdre de vue la relation entre le négatif original de la caméra et les données numériques ou vidéo créées par transfert en vue du montage off line. Rétablissement du lien entre les images DPX/Cineon et une liste de montage dans Color Pour réussir une conformation dans Color, il est essentiel de veiller à ce que les données du timecode qui se trouvent dans la liste de montage soient mises en miroir dans les images DPX or Cineon numérisées avec lesquelles vous rétablissez le lien. Color tente de rétablir le lien aux données de la séquence d’images de plusieurs façons différentes en fonction des informations disponibles dans le fichier :  Tout d’abord, Color recherche une valeur de timecode dans l’en-tête du fichier de l’image DPX ou Cineon. Si cette valeur s’y trouve, vous pourrez utiliser la méthode la plus fiable en matière de rétablissement de lien.  Si les données d’en-tête ne contiennent aucune valeur de timecode correspondante, Color recherche alors la valeur de timecode dans le nom du fichier et essaie également de trouver le numéro de bobine correspondant dans le répertoire où se trouve ce fichier.  Si ce répertoire ne contient aucun numéro de bobine, Color tente alors de rétablir le lien de tous les plans uniquement à l’aide de leur valeur de timecode. Analyse des listes de montage pour la conformation des projets intermédiaires numériques Cette section explique comment Color établit la correspondance entre les valeurs de timecode d’une liste de montage et les numéros d’images utilisés dans l’en-tête du timecode ou dans le nom de fichier de chaque image d’une séquence. Voici un échantillon d’une ligne de liste de montage : 001 004 V C 04:34:53:04 04:35:03:04 00:59:30:00 00:59:40:00 Dans toutes les listes de montage, l’information est divisée en huit colonnes :  La première colonne correspond au numéro de la coupe. Il s’agit de la première coupe de la liste de montage, c’est pourquoi elle porte le numéro 001.  La deuxième colonne contient le numéro de bobine, à savoir 004. C’est aussi de cette façon que devrait être nommé le répertoire dans lequel se trouvent les fichiers de l’image numérisée au format 2K correspondant au plan en question.  Les deux colonnes suivantes contiennent des informations relatives au montage et aux pistes vidéo/audio. Ces informations sont utilisées par Color par ailleurs mais ne participent pas à la conformation des données.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 67 Les quatre dernières colonnes correspondent au timecode et sont formées par des paires de points d’entrée et de sortie.  La première paire de valeurs de timecode correspond aux points d’entrée et de sortie des données source originales (dans le cas d’un montage on line ordinaire, il s’agit généralement de la bande issue du télécinéma). Dans un flux de production intermé- diaire numérique, ces valeurs de timecode sont utilisées pour nommer et identifier les images numérisées résultant du télécinéma haute définition.  La deuxième paire de points d’entrée et de sortie indique la position du plan dans le programme monté. Ces valeurs de timecode sont utilisées pour insérer les données à l’endroit adéquat dans le plan de montage. Attribution de noms de fichiers aux séquences d’images pour la conformation des projets intermédiaires numériques Voici un exemple de ce que pourrait être le nom du premier fichier de séquence d’image correspondant à la coupe de la liste de montage indiquée plus haut : nom_de_fichier.0494794.dpx La première partie du nom de fichier de chaque image numérisée (c’est-à-dire les caractères correspondant aux lettres de l’alphabet) est ignorée, mais l’extension numérique qui spécifie le numéro d’image du fichier doit être égale à la conversion du timecode (non-dropframe) qui figure dans la liste de montage en numéro d’image absolu. Par exemple, une image dont le timecode non-drop NTSC est 05:51:18:28 serait munie de l’extension numérique 632368. Les extensions numériques devraient toujours être complétées de sorte qu’elles soient composées de sept chiffres ; dans l’exemple donné, un 0 serait donc ajouté au début, comme suit : nom_de_fichier.0632368.dpx Seules l’extension numérique et l’extension .dpx ou .cin sont absolument nécessaires étant donné que les caractères alphabétiques situés au début du nom du fichier sont ignorés par Color. Le nom de fichier ci-dessus pourrait, par exemple, aussi bien être le suivant : 0632368.dpx Vous pouvez aussi vous servir de la première partie du nom du fichier pour spécifier le numéro de la bobine à partir de laquelle le fichier de l’image a été créé : bobine_004.0632368.dpx3 69 3 Utilisation de l’interface Color Dans Color, vous avez le choix de travailler dans l’interface à l’écran à l’aide de votre souris ou d’utiliser une surface de contrôle dédiée plus directe, conçue pour les travaux professionnels d’étalonnage colorimétrique. Ce chapitre traite des conventions générales reprises dans l’interface Color. Il décrit l’utilisation des commandes partagées par plusieurs zones de l’interface, ainsi que les commandes spécialisées propres aux applications d’étalonnage. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Configuration d’une surface de contrôle (p. 70)  Utilisation des contrôles d’écran (p. 70)  Navigateurs et chutiers pour organiser les fichiers (p. 75)  Utilisation de Color avec un ou deux écrans (p. 82)70 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color Configuration d’une surface de contrôle Dès l’origine, Color a été développé pour prendre en charge les surfaces de contrôle tout spécialement dédiées à l’étalonnage et commercialisées par des fabricants tels que Tangent et JL Cooper Designs. En règle générale, ces surfaces de contrôle comportent trois trackballs (ou « boules de commande ») qui correspondent aux trois zones tonales en chevauchement des commandes de balance des couleurs primaires et secondaires (ombres, tons intermédiaires et hautes lumières), trois commandes rotatives (ou « roues », ou « couronnes ») pour les trois commandes de contraste (niveau de noir, gamma et point blanc), ainsi qu’un certain nombre de commandes rotatives et de boutons pour diverses fonctions complémentaires dépendant du studio que vous avez sélectionné. Vous pouvez choisir la surface de contrôle à utiliser lors du démarrage de Color ou cliquez sur « Show Control Surface Dialog » dans l’onglet User Prefs du studio Setup pour choisir à tout moment l’une des surfaces de contrôle disponibles. Pour en savoir plus sur la configuration d’une surface de contrôle, consultez l’annexe C, « Configuration d’une surface de contrôle ». Pour en savoir plus sur la configuration d’une surface de contrôle depuis Color, consultez le paragraphe « Réglages de la surface de contrôle » à la page 122. Utilisation des contrôles d’écran Même si vous ne disposez d’aucune surface de contrôle, vous pouvez utiliser toutes les fonctions de Color grâce aux contrôles d’écran. Hormis les boutons, cases à cocher et menus locaux habituels communs à la majorité des applications, Color affiche certaines commandes personnalisées décrites dans cette section. F1 F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8 F9 MEM ALT GRACE DELETE MARK IN OUT CUE DO UNDO MORE REDO 7 4 1 00 0 2 3 - 5 6 + 8 9 PREV NEXT MODE CLEAR R3 B3 B2 R1 B1 R2 PAGE 5 PAGE 6 PAGE 8 PAGE 7 PAGE 1 PAGE 2 PAGE 4 PAGE 3 F1 M1 W1 W2 W3 W4 W5 W6 W7 JOG SHUTTLE M2 M3 1 2 3 4 5 6 7 8 BANK 1 BANK 2 HOURS MINUTES SECONDS FRAMES BANK 4 BANK 4 PAGE ASSIGN UTILITY M4 M5 TIME CODE DISPLAY F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color 71 Utilisation de la souris Color prend en charge les souris à trois boutons qui vous permettent d’accéder rapidement aux menus contextuels et aux divers raccourcis de navigation. Color autorise également l’utilisation de la molette ou la de boule centrale de défilement des souris à trois boutons pour défiler ou comme s’il s’agissait d’un bouton. Accélération des commandes grâce à la touche Option Il est possible de multiplier par 10 la vitesse normale de nombreuses commandes en maintenant enfoncée la touche Option alors que vous faites glisser le pointeur. Onglets Les onglets servent à naviguer entre les huit différents « studios » de Color. Chacun de ces studios correspond à une partie distincte de l’interface, contenant toutes les commandes nécessaires à l’exécution d’une tâche spécifique. Si vous changez de studio, vous modifiez l’interface affichée, les raccourcis clavier disponibles et le mappage des commandes des surfaces de contrôle. Qui plus est, certains studios comportent d’autres fonctions affichées lorsque vous utilisez des ensembles d’onglets supplémentaires disponibles. Champs de texte et curseurs virtuels Dans Color, les champs modifiables peuvent contenir quatre types de données :  Timecode  Texte (noms de fichiers, chemins, etc.)  Nombres entiers (les champs affichant des nombres entiers ne prennent pas en charge les valeurs décimales ni les fractions)  Pourcentages et fractions (0,25 ou 1/873, par exemple) Vous disposez de trois méthodes pour modifier les champs de texte. Bouton de la souris Référence dans cette documentation Bouton gauche de la souris Clic Bouton central de la souris Clic avec le bouton central de la souris Bouton droit de la souris Clic avec le bouton droit de la souris (identique au clic tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée dans le cas d’une souris à un seul bouton)72 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color Pour saisir du texte dans un champ à l’aide du clavier : 1 Cliquez dans le champ de texte que vous souhaitez modifier. Le texte présent dans ce champ apparaît alors en surbrillance. 2 Saisissez un nouveau texte. 3 Appuyez sur la touche retour pour confirmer votre modification. Pour modifier la valeur numérique ou le pourcentage affiché par un champ à l’aide d’un curseur virtuel : 1 Placez le pointeur sur le champ que vous souhaitez modifier. 2 Cliquez avec le bouton central de la souris, puis faites glisser le pointeur vers la gauche pour diminuer la valeur ou vers la droite pour l’augmenter. 3 Relâchez le bouton de la souris lorsque vous avez terminé votre réglage. Pour modifier la valeur numérique ou le pourcentage affiché par un champ à l’aide de la molette de défilement : 1 Placez le pointeur sur le champ que vous souhaitez modifier. 2 Sans cliquer dans le champ, faites tourner la molette ou la boule de défilement vers le haut pour augmenter la valeur ou vers le bas pour la diminuer. Pour modifier un champ à l’aide d’un menu contextuel : m Cliquez sur n’importe quel champ tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou avec le bouton droit de la souris, puis choisissez l’une des options suivantes dans le menu contextuel qui apparaît :  Reset : réinitialise le champ correspondant.  Min : choisit la valeur minimale disponible pour ce champ.  Max : choisit la valeur maximale disponible pour ce champ.  Set as Default : règle ce paramètre à sa valeur par défaut. Champs de timecode Les champs de timecode affichent des informations sur la synchronisation, tels que les points d’entrée et de sortie des médias et la position de la tête de lecture. Dans Color, les valeurs temporelles peuvent prendre deux formats :  Au sein de ces champs, la plupart des valeurs temporelles sont représentées par un timecode SMPTE standard. Ce type de timecode correspond à une série de quatre paires de chiffres séparées par deux-points : hh:mm:ss:ii, où hh exprime les heures, mm les minutes, ss les seconds et ii les images.  Les valeurs temporelles présentes dans la Timeline Ruler peuvent être affichées sous forme de timecodes Non-Drop Frame, Drop Frame ou Frames. Remarque : dans un timecode Drop-Frame timecode, les secondes et les images sont séparées par un point-virgule.Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color 73 Navigation à l’aide des timecodes Voici quelques indications pour saisir des valeurs dans les positions réservées aux heures, minutes, secondes et images des champs de timecode :  Les valeurs temporelles sont saisies de gauche à droite (comme pour programmer une durée sur un micro-ondes). Toutefois, la dernière valeur saisie est considérée comme étant le dernier chiffre de la position réservée aux images.  Appuyez sur la touche Retour afin de confirmer la valeur que vous venez de saisir pour un timecode.  Si vous entrez un nombre incomplet, la paire de chiffres la plus à droite est interprétée comme correspondant aux images. En partant de ce principe, chaque paire de chiffres la précédant (plus à gauche) sert à remplir les positions des secondes, des minutes, puis des heures. Les paires de chiffres omises sont remplacées d’office par 00. Par exemple, si vous saisissez 1419, Final Cut Pro interprète cette valeur comme 00:00:14:19.  Lorsque vous entrez un timecode dans un champ, vous n’êtes pas obligé de les séparateurs (comme les deux-points). En effet, ils sont automatiquement ajoutés entre chaque paire de chiffres.  Vous pouvez également entrer un point pour représenter deux zéros lors de la saisie de durées importantes. Par exemple, saisissez « 3. » (le chiffre 3 suivi d’un point) pour entrer le timecode 00:00:03:00. Color interprète automatiquement le point comme la valeur 00.  Pour entrer 00:03:00:00, saisissez « 3.. » (le chiffre 3 suivi de deux points). Ces points provoquent l’insertion de deux zéros dans les positions réservées aux secondes et aux images.  Saisissez « 3... » pour entrer 03:00:00:00.  Utilisez le signe plus (+) pour entrer une série de valeurs à un seul chiffre dans chaque position temporelle. Par exemple, saisissez « 1+5+8 » pour entrer le timecode 00:01:05:08.74 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color Commandes de couleur Les commandes de couleur sont utilisées dans plusieurs studios de Color, afin de vous permettre de sélectionner et de modifier des couleurs grâce au modèle HSL.  Si vous faites glisser le pointeur dans la roue principale des couleurs, vous réglez simultanément la teinte et la saturation de la couleur sélectionnée. La croix affichée sur la roue des couleurs indique la valeur de couleur en cours de sélection. Les autres commandes dépendent du type de commande de couleur actuellement affiché.  Faites glisser le curseur multicolore Hue vers le haut ou le bas pour ajuster la teinte.  Faites glisser le curseur unicolore Saturation vers le haut ou le bas pour respectivement augmenter ou diminuer la saturation de la teinte actuelle.  Faites glisser le curseur unicolore Brightness vers le haut ou le bas pour respectivement augmenter ou diminuer la luminosité de la couleur actuelle. Personnalisation des commandes de couleur Vous avez la possibilité de personnaliser l’angle selon lequel les couleurs apparaissent dans la roue affichée par les commandes de couleur, de telle sorte qu’il corresponde à l’interface d’autres systèmes d’étalonnage utilisés. Vous pouvez également régler la vitesse à laquelle les manettes de la surface de contrôle ajustent les commandes de couleur correspondantes dans Color. Pour en savoir plus, consultez la section « Réglages de la surface de contrôle » à la page 122.Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color 75 Navigateurs et chutiers pour organiser les fichiers Color met à votre disposition plusieurs navigateurs et chutiers pour organiser vos plans, médias et jeux d’étalonnage partageant des commandes communes. Tous ces navigateurs et chutiers servent à gérer les fichiers sur votre disque dur, plutôt que les données stockées au sein d’un fichier de projet Color proprement dit. Par conséquent, utilisez leurs commandes pour parcourir et organiser la structure des répertoires sur votre disque dur, comme vous le feriez dans le Finder. Le navigateur de fichiers Occupant la moitié gauche du studio Setup, ce navigateur vous permet de naviguer au sein de la structure des répertoires sur les disques durs de votre ordinateur (et par extension, sur tout volume RAID, DAS et SAN actuellement monté), afin de rechercher et importer des fichiers de données QuickTime et d’image compatibles. Il est important de vous rappeler que le navigateur de fichiers n’est en aucun cas un chutier de projets. Les fichiers qu’il affiche ne sont pas associés à votre projet Color, sauf si vous les faites glisser manuellement dans la Timeline ou que vous reliez des plans d’un projet importé aux fichiers de données associés sur le disque par le biais des commandes Relink Media ou Reconnect Media. Remarque : le navigateur de fichiers affiche uniquement les répertoires et les fichiers de données compatibles avec Color. Lorsque vous sélectionnez un fichier de données dans ce navigateur, un panneau apparaît à droite pour afficher la première image de ce fichier ainsi que les informations suivantes :  Shot Name : le nom du fichier  Duration : sa durée totale  Codec : le codec utilisé pour encoder le fichier  Resolution : la taille d’image du fichier, exprimée selon sa largeur fois sa hauteur  Frame Rate : la fréquence d’images du fichier  Timecode : la valeur du timecode correspondant à la première image du fichier Situé en bas de ce panneau, un bouton Importer vous permet de modifier le plan actuellement sélectionné dans la Timeline au niveau de la position en cours de la tête de lecture. Réduction du navigateur de fichiers Si vous le souhaitez, vous pouvez réduire le navigateur de fichiers, afin que la zone des onglets située à droite occupe toute la fenêtre de Color.76 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color Pour masquer le navigateur de fichiers : m Placez le pointeur sur le diviseur situé à l’extrême droite du navigateur de fichiers. Une fois qu’il apparaît en surbrillance bleue, cliquez dessus une fois pour réduire le navigateur. Pour développer le navigateur de fichiers : m Placez le pointeur sur le diviseur situé à l’extrême gauche de la fenêtre du navigateur de fichiers. Une fois qu’il apparaît en surbrillance bleue, cliquez dessus une fois pour développer le navigateur. Pour en savoir plus sur le studio Setup, consultez le chapitre 5, « Setup (Configuration) », à la page 107. Le navigateur de plans Le deuxième navigateur disponible dans le studio Setup est accessible via l’onglet Shots. Ce navigateur vous affiche tous les plans utilisés dans le projet en cours sous forme de liste ou d’icônes. La présentation sous forme d’icônes vous permet de créer des groupes de plans que vous pouvez utiliser pour copier et coller des jeux d’étalonnage dans plusieurs plans à la fois. Pour en savoir plus, consultez la section « Gestion des jeux d’étalonnage dans le navigateur de plans » à la page 313.Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color 77 Quant à la présentation sous forme de liste, elle vous permet de trier tous les plans sur la base de divers champs d’information. Pour en savoir plus sur l’utilisation du navigateur de plans, consultez « Le navigateur de plans » à la page 109. Chutier de jeux d’étalonnage Situé dans le studio Setup, le chutier de jeux d’étalonnages, vous permet d’enregistrer et d’organiser des jeux d’étalonnage regroupant des corrections primaires, secondaires et Color FX en une seule unité. Vous pouvez utiliser ce chutier pour appliquer des jeux d’étalonnage enregistrés à d’autres plans dans la Timeline. Le contenu du chutier de jeux d’étalonnages est disponible à partir de tous les projets Color ouverts alors que vous êtes connecté sous un compte utilisateur particulier. Pour en savoir plus sur l’enregistrement et l’application des jeux d’étalonnages, consultez la section « Enregistrement de jeux d’étalonnage dans le chutier des jeux » à la page 302. Chutiers de corrections Les studios Primary, Secondaries et Color FX vous permettent d’enregistrer les corrections effectuées dans leur environnement respectif sous forme de préréglages individuels que vous pouvez par la suite appliquer à des plans. Le contenu des chutiers de corrections est disponible à partir de tous les projets Color ouverts alors que vous êtes connecté sous un compte utilisateur particulier.  Primary In et Out : ces deux studios vous permettent d’enregistrer et d’organiser les corrections primaires. Elles partagent le même groupe de corrections enregistrées.  Secondaries : ce studio vous permet d’enregistrer et d’organiser les corrections secondaires  Color FX : ce studio vous permet d’enregistrer et d’organiser les corrections Color FX.78 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color Still Store Bien que le Still Store ne soit pas un chutier de jeux d’étalonnage ou de corrections, il est géré exactement de la même façon. Ce studio est en fait un très grand chutier conçu pour conserver les images fixes d’une multitude de plans, afin de les comparer avec d’autres plans de votre programme. Pour en savoir plus sur l’utilisation du Still Store, reportez-vous au chapitre 16, « Magasin d’images fixes (Still Store) », à la page 355. Commandes disponibles dans les navigateurs et les chutiers de jeux d’étalonnage et de corrections Tous les navigateurs et les chutiers mettent à votre disposition les commandes suivantes : Commandes d’affichage Tous les navigateurs et les chutiers disposent de commandes d’affichage qui vous permettent de choisir la présentation et l’organisation de leur contenu.  Bouton List View : affiche le contenu du répertoire en cours sous la forme d’une liste de noms de fichiers.  Bouton Icon View : affiche le contenu du répertoire en cours sous la forme d’icônes.  Curseur Icon Size : ce curseur n’apparaît que dans la présentation sous forme d’icônes. Il permet de définir la taille des icônes. Comparaison entre les jeux d’étalonnage et les corrections Il existe une distinction entre les jeux d’étalonnage et les corrections dans Color. Les corrections font référence aux modifications apportées au sein d’un seul studio. Vous avez la possibilité d’enregistrer des corrections individuelles au sein des studios Primary, Secondaries ou Color FX, puis de les appliquer séparément à des plans. Un jeu d’étalonnage peut réunir plusieurs corrections au sein de divers studios. Il s’agit de l’enregistrement groupé d’une ou plusieurs corrections primaires, secondaires et Color FX. Si vous enregistrez un groupe de corrections sous forme de jeu d’étalonnage, vous pouvez les appliquer d’un seul coup comme s’il s’agissait d’un seul préréglage.Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color 79 Commandes de navigation au sein des répertoires Le navigateur de fichiers ainsi que les chutiers de jeux d’étalonnage et de corrections comportent également des commandes de navigation qui vous permettent d’organiser et de parcourir les jeux d’étalonnages et les corrections enregistrés sur votre disque dur.  Go Up : déplace la sélection et affiche le contenu du répertoire parent.  Go Home : accède au répertoire de départ de ce navigateur ou de ce chutier. Il ne s’agit pas de votre répertoire de départ d’utilisateur Mac OS X :  Navigateur de fichiers : le bouton Home vous permet d’accéder directement au répertoire de données actuellement sélectionné pour Color.  Primary, Secondaries, Color FX et Primary Out : le bouton Home vous permet d’accé- der directement au répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color. Chaque studio dispose de son propre sous-répertoire qui contient toutes les corrections enregistrées pour un usage ultérieur.  Still Store : le bouton Home vous permet d’accéder directement au répertoire StillStore dans la structure de répertoires du projet en cours. Commandes relatives aux fichiers La partie inférieure du navigateur de fichiers ainsi que des chutiers de jeux d’étalonnages et de corrections comporte des commandes de création et d’accès aux répertoires.  Champ File : affiche le chemin d’accès du répertoire actuellement affiché.  Menu local Directory : offre une méthode rapide pour naviguer vers le haut ou le bas de l’arborescence de répertoires actuellement affichée ou pour accéder directement au répertoire Color par défaut du studio concerné.  Bouton New Directory : vous permet de créer un nouveau répertoire dans le chemin actuellement indiqué. Vous pouvez créer autant de répertoires que vous le souhaitez pour organiser les jeux d’étalonnages et les corrections d’un studio.  Bouton Save : enregistre les réglages du jeu d’étalonnage ou de la correction appliqué au plan au niveau de la position actuelle de la tête de lecture dans le répertoire indiqué dans les champs de texte affichés au-dessus.  Bouton Load : applique le jeu d’étalonnage ou la correction sélectionné au plan situé au niveau de la position actuelle de la têtes de lecture (si aucun autre plan n’est sélectionné) ou à plusieurs plans (en ignorant dans ce cas le plan au niveau de la tête de lecture s’il n’est pas sélectionné). Comme dans tous les chutiers de Color, vous pouvez faire glisser les éléments affichés dans ce chutier et les déposer dans la Timeline.80 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color Méthode d’enregistrement des jeux d’étalonnage et des corrections Lorsque vous enregistrez des jeux d’étalonnage et des corrections via les chutiers correspondants dans Color, ils sont stockés dans le répertoire des préférences de Color, dans votre répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color. Les jeux d’étalonnage et corrections enregistrés dans ces chutiers sont disponibles dans tous les projets que vous ouvrez. Les corrections individuelles stockées dans les répertoires mentionnés ci-dessus sont sauvegardées sous la forme de deux fichiers : un fichier .lsi qui contient une vignette permettant d’identifier visuellement le jeu d’étalonnage et un fichier spécifique au type de correction qui définit ses réglages. Sauf modifications personnelles, ces deux fichiers portent le même nom, suivi d’un point, puis de la date (jour mois année heure.minute.secondeFuseauHoraire) et d’une extension qui permet d’identifier le type de correction qu’ils contiennent.  Nom_étalonnage.date.lsi : vignette utilisée pour symboliser cet étalonnage dans la présentation sous forme d’icônes  Nom_Jeu_étalonnage.date.pcc : fichier de correction primaire  Nom_étalonnage.date.scc : fichier de correction secondaire  Nom_Jeu_étalonnage.date.cfx : fichier de correction Color FX En réalité, un jeu d’étalonnage enregistré correspond à un groupe de fichiers qui contient tous les fichiers de correction constituant ce jeu d’étalonnage. Par exemple, un jeu d’étalonnage combinant des corrections primaires, secondaires et Color FX correspond à un répertoire portant le nom du jeu d’étalonnage, « Nom_Jeu_étalonnage.date.grd », et contenant les fichiers suivants :  Nom_Jeu_étalonnage.date.lsi  Nom_Jeu_étalonnage.date.pcc  Nom_Jeu_étalonnage.date.scc  Nom_Jeu_étalonnage.date.cfx Catégorie de corrections enregistrées Emplacement sur le disque Jeux d’étalonnages /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/ Color/Grades/ Corrections primaires /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliotèque/Application Support/ Color/Primary/ Corrections secondaires /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/ Color/Secondary/ Corrections Color FX /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/ Color/Effects/Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color 81 Réorganisation des corrections et jeux d’étalonnage enregistrés dans le Finder Chaque chutier de corrections de Color est simplement le miroir du contenu du sous-répertoire correspondant, dans le répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color. Vous pouvez passer par le Finder pour réorganiser vos corrections et jeux d’étalonnage enregistrés, en créant de nouveaux sous-répertoires et en les y plaçant. Lorsque vous déplacez un jeu d’étalonnage enregistré d’un répertoire à un autre, il est important de veiller à copier sa vignette .lsi et son fichier .pcc, .scc ou .cfx (qui contient les informations réelles de ce jeu d’étalonnage). Si vous réorganisez des jeux d’étalonnage et des corrections enregistrés dans le Finder alors que Color est ouvert, vous devez actualiser manuellement le contenu des chutiers de jeux d’étalonnage et de corrections que vous avez modifiés, afin qu’ils affichent correctement leur contenu actuel. Pour mettre à jour le contenu du chutier de corrections actuellement affiché : m Cliquez sur le bouton Home. Le contenu du chutier de corrections est mis à jour pour refléter l’état actuel du Finder. Déplacement de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés vers d’autres ordinateurs Si vous disposez de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés que vous souhaitez déplacer vers des installations de Color situées sur d’autres ordinateurs, il vous suffit de copier les dossiers décrits à la page 80 sur un support de stockage mobile, puis de copier leur contenu dans les dossiers correspondants sur les nouveaux systèmes. À la prochaine ouverture de Color, les corrections et jeux d’étalonnage enregistrés apparaissent comme à l’accoutumée.82 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color Utilisation de Color avec un ou deux écrans Vous avez la possibilité d’utiliser Color dans des configurations avec un seul ou deux écrans. La majorité des utilisateurs optent pour le mode double affichage de Color en recourant à deux écrans, car ce mode permet de bénéficier d’une surface utile plus importante, de prévisualisations offrant une plus grande flexibilité et des instruments vidéo affichés par la fenêtre Scopes sur le deuxième écran. Vous pouvez toutefois opter pour le mode d’affichage simple de Color et exploiter toutes les fonctionnalités Color alors que vous ne disposez pas de deuxième écran. Ce mode est recommandé uniquement dans les cas où vous disposez d’un écran Cinéma de 30 pouces. Remarque : Color exige une résolution minimale de 1 680 x 1 050 aussi bien en mode double affichage que simple. Pour passer du mode d’affichage simple au mode double affichage (et inversement), effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur Window > Single Display Mode ou Dual Display Mode. m Appuyez simultanément sur Maj + 0 pour basculer d’un mode à l’autre. Vous devez quitter Color et le relancer pour que cette modification entre en vigueur.4 83 4 Importation et gestion de projets et de données Color vous propose des outils puissants pour la gestion des projets et des données lors de votre travail. Comme il est indiqué dans le chapitre 2, « Flux de production de l’étalonnage », à la page 39, il existe trois méthodes principales pour importer un projet et ses données. Vous pouvez soit importer (ou envoyer) les données d’un projet XML depuis Final Cut Pro, soit importer une liste de points de montage (EDL, Edit Decision List) et reconnecter ses données, soit insérer manuellement les données elles-mêmes directement dans le plan de montage chronologique (Timeline). Ce chapitre décrit les commandes et les méthodes qui permettent de créer et à d’enregistrer des projets, d’importer un projet et ses données depuis d’autres applications et de gérer un projet dans Color. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Création et ouverture de projets (p. 84)  Enregistrement de projets et d’archives (p. 85)  Transfert de projets entre Final Cut Pro et Color (p. 89)  Reconformation de projets (p. 94)  Importation de listes de montage (EDL) (p. 95)  Exportation de listes EDL (p. 97)  Rétablissement du lien avec les données QuickTime (p. 98)  Importation de données directement dans le plan de montage (p. 99)  Formats de données compatibles (p. 99)  Conversion de séquences d’images Cineon et DPX au format QuickTime (p. 104)  Importation des corrections de couleurs (p. 105)  Exportation d’images JPEG (p. 106)84 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données Création et ouverture de projets Lorsque vous exécutez Color pour la première fois, une zone de dialogue apparaît pour vous permettre d’ouvrir un projet existant ou d’en créer un nouveau. Pour créer un nouveau projet la première fois que vous ouvrez Color : 1 Ouvrez Color. 2 Lorsque la fenêtre Projects s’ouvre, choisissez un emplacement pour le projet en question. Lorsqu’elle s’ouvre, la zone de dialogue Create Project indique par défaut le répertoire par défaut des projets (Default Project Directory) que vous avez sélectionné la première fois que vous avez exécuté Color. 3 Saisissez un nom pour le projet dans le champ File, puis cliquez sur Save. Un nouveau projet est créé dans le répertoire que vous avez choisi et il s’ouvre automatiquement. Pour créer un nouveau projet à un moment autre que lors de l’ouverture de Color : 1 Au besoin, enregistrez le projet actuel. En effet, il n’est pas possible d’avoir plusieurs projets ouverts en même temps dans Color, si bien que la création d’un nouveau projet entraînera la fermeture de celui qui est ouvert. 2 Choisissez File > New (Commande + N). 3 Dans la zone de dialogue Create Project, choisissez un nom et un emplacement pour le projet, puis cliquez sur Save. Un projet vierge prêt à l’emploi s’affiche. Pour ouvrir un projet existant, effectuez l’une des opérations suivantes : m Dans le Finder, double-cliquez sur un fichier de projet Color. m Choisissez File > Open (Commande + O), sélectionnez un projet dans la fenêtre Projects, puis cliquez sur Open. Il n’est pas possible d’avoir plusieurs projets ouverts en même temps dans Color. En conséquence, l’ouverture d’un deuxième projet entraîne la fermeture de celui qui se trouve déjà ouvert.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 85 Enregistrement de projets et d’archives Le processus fondamental d’enregistrement de fichiers a été divisé en deux tâches : enregistrement des mises à jour dans le fichier de projet même et enregistrement des archives de ce dernier. L’enregistrement d’un projet s’effectue de la même façon dans Color que dans toute autre application que vous avez pu utiliser auparavant. Et comme dans toute autre application, vous devriez enregistrer presque dès le début et fréquemment au cours de votre travail. Pour enregistrer un projet : m Choisissez File > Save (Commande + S). Remarque : chaque fois que vous enregistrez un projet manuellement, une archive est également automatiquement enregistrée avec un nom de fichier formé par l’heure et la date de sa création. Pour rétablir le projet à son dernier état enregistré : m Choisissez File > Revert (Commande + R). Enregistrement et ouverture d’archives Une archive est un double comprimé du projet qui est stocké à l’intérieur même du paquet du projet. À des fins d’efficacité, le fichier d’archives est dénué de la vignette et des fichiers image du magasin d’images fixes (Still Store) dont dispose la version complète du projet, et seuls sont enregistrés l’état du fichier de projet interne, le plan de montage (Timeline), les réglages de plans, les jeux d’étalonnage, les corrections, les images clés et les réglages du Pan and Scan, qui sont faciles à comprimer et qui n’occupent que peu d’espace. Chaque fois que vous enregistrez votre projet manuellement, une archive est automatiquement créée, à laquelle un nom composé de l’heure et de la date de l’enregistrement est attribué. Si vous souhaitez enregistrer une archive de votre projet lorsque celui-ci se trouve dans un état particulier et lui attribuer un nom qui permettra de l’identifier plus facilement, vous pouvez utiliser la commande Save Archive As.86 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données Pour enregistrer une archive du projet en lui attribuant un nom particulier : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Choisissez File > Save Archive As.  Appuyez sur Commande + Option + S. 2 Saisissez un nom dans le champ Archive Name, puis cliquez sur Archive. Le nombre d’archives que vous pouvez enregistrer est illimité, de sorte que la liste d’archives peut devenir assez longue. Les archives sont comprimées à la fois à l’aide de la compression .tar et de la compression .gzip (le résultat étant une archive de distribution appelée « tarball » en anglais, littéralement « boule de goudron ») afin de n’occuper que peu d’espace. Tous les fichiers d’archives d’un projet particulier sont enregistrés dans le sous-répertoire Archives à l’intérieur du paquet de ce projet. Si, par la suite, un problème quelconque survenait en ce qui concerne les réglages de votre fichier de projet ou si vous souhaitez revenir à l’état du projet tel qu’il a été archivé à un moment antérieur, vous avez la possibilité de charger l’un des fichiers d’archives. Pour ouvrir une archive : 1 Choisissez File > Load Archive (Commande + Option + O). 2 Dans la fenêtre Load Archive, sélectionnez une archive à ouvrir, puis cliquez sur Load Archive. L’ouverture d’une archive provoque l’écrasement de l’état actuel du projet qui sera remplacé par celui de l’archive chargée. Enregistrement automatique Lorsqu’il est activé, le mécanisme d’enregistrement automatique de Color a pour effet d’enregistrer le projet actuel selon une fréquence dont l’intervalle est défini par le paramètre Auto Save Time (Minutes) dans l’onglet User Prefs du studio Setup. Lorsqu’un projet est automatiquement enregistré, aucune archive n’est créée afin d’éviter que votre liste d’archives ne comporte un nombre excessif d’entrées. Par défaut, l’enregistrement automatique est activé et l’intervalle est défini à 5 minutes. Pour en savoir plus, consultez la section « Réglages d’enregistrement automatique » à la page 131.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 87 Qu’est-ce qu’un projet Color ? Les seuls plans qui se trouvent dans votre projet sont ceux qui figurent dans le plan de montage (et qui apparaissent également dans le navigateur de plans). Les projetsColor ne contiennent qu’une seule séquence de plans. En outre, les projets Color, d’un point de vue de l’organisation, ne tiennent absolument pas compte des plans qui ne se trouvent pas dans le plan de montage. Par conséquent, ils ne contiennent pas de données non utilisées.88 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données Contenu des projets Color Les projets Color sont en fait des paquets. À l’intérieur de chaque paquet de projet Color se trouve une série hiérarchique de répertoires qui contiennent chacun des composants particuliers appartenant à ce projet, à savoir des fichiers XML ou des fichiers image. Il est possible d’ouvrir un paquet Color à l’aide de la commande Show Package Contents du Finder. Cette section présente la structure de répertoire et le contenu de ces paquets dans leurs grandes lignes.  Répertoire Archives : ce répertoire contient toutes les archives enregistrées du projet concerné. Chaque archive est comprimée à la fois à l’aide de la compression .tar et de la compression .gzip (le résultat étant une archive de distribution appelée « tarball » en anglais, littéralement « boule de goudron ») et est identifiée par l’extension .tgz.  Fichier .Isi : il s’agit d’un fichier image qui contient l’image sur laquelle se trouvait la tête de lecture la dernière fois que vous avez enregistré le projet.  Fichier .pdl : il s’agit du fichier de projet XML qui contient toutes les informations organisant les plans, le contrôle du temps et les jeux d’étalonnage utilisés pour le projet concerné.  Répertoire Shots : à chaque plan qui se trouve dans le plan de montage de votre projet correspond un sous-répertoire à l’intérieur de ce répertoire. Chaque sousrépertoire contient un ou plusieurs des éléments suivants :  Sous-répertoires Grade1 (à 4) : ces répertoires contiennent tous les fichiers de corrections associés au jeu en question.  Fichier NomDuPlan.lsi : ce fichier correspond à la vignette du plan affiché dans plan de montage.  Fichier NomDuPlan.si : ce fichier contient le nom du plan, le chemin d’accès aux données et les informations relatives au contrôle du temps.  Nom_Jeu_étalonnage.date.pcc : description des corrections primaires.  Nom_étalonnage.date.scc : description des corrections secondaires.  Nom_Jeu_étalonnage.date.cfx : description des corrections relatives aux effets de couleur.  Sous-répertoire PanAndScan : ce répertoire contient un fichier .kfd dans lequel sont stockées les données des images clés et un fichier .pns dans lequel se trouvent les données relatives au Pan and Scan.  Fichier shot_notes.txt : s’il existe une note pour le plan concerné, elle est enregistrée dans ce fichier.  Répertoire StillStore : ce répertoire contient toutes les images du magasin d’images fixes (Still Store) que vous avez enregistrées à l’intérieur du projet en question en tant que références. À chaque référence correspondent deux fichiers, un fichier .lsi qui constitue la vignette de l’image et un fichier .sri qui est l’image en pleine résolution (enregistrée au format d’image DPX). Important : il n’est pas recommandé de modifier le contenu des fichiers de projet Color à moins que vous ne sachiez exactement ce que vous faites. Les modifications manuelles pourraient donner lieu à des problèmes inattendus.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 89 Transfert de projets entre Final Cut Pro et Color L’une des méthodes les plus simples pour importer un projet consiste à envoyer une séquence Final Cut Pro à Color en utilisant l’un des deux flux de production XML. Cette section explique comment préparer vos projets dans Final Cut Pro et comment les envoyer au format XML. Pour obtenir des informations plus générales sur les flux de production en boucle de Final Cut Pro à Color, reportez-vous à la section « Flux de production pour la finalisation de la vidéo à l’aide de Final Cut Pro » à la page 44. Avant d’exporter votre projet Final Cut Pro Que vous travailliez sur votre propre projet ou que vous prépariez le projet d’un client pour une séance d’étalonnage Color, vous devriez consacrer un certain temps à la pré- paration de la séquence Final Cut Pro que vous allez envoyer pour garantir des résultats optimaux et le meilleur déroulement possible du flux de production. Voici quelques étapes recommandées. Déplacez les plans en cours de compositing jusque sur la piste V1 du plan de montage (Timeline) Les monteurs utilisent souvent plusieurs pistes vidéo pour assembler des scènes et tirent donc parti des règles dont dispose Final Cut Pro concernant l’ordre des pistes pour savoir quels plans sont actuellement visibles. Il est généralement beaucoup plus rapide et plus facile de naviguer et de travailler sur un projet dont tous les plans se trouvent sur une seule piste vidéo. Il est recommandé de déplacer jusque sur la piste V1 tous les plans vidéo qui ne sont pas superposés en raison d’une opération de compositing. Divisez votre projet en bobines Les projets qui comptent un grand nombre de points de montage peuvent ralentir vos performances dans Color. L’expérience montre qu’en règle générale, les projets envoyés à Color ne devraient pas comprendre plus de 200 points de montage si l’on souhaite obtenir des performances optimales. Pour maximiser les performances lors de votre travail, vous pouvez envisager de découper vos projets longs en bobines d’environ 22 minutes avant de les envoyer à Color. Cette longueur est arbitraire, mais 22 minutes, c’est la longueur standard d’une bobine de film et elle convient bien en l’espèce, sauf si votre projet comporte de nombreuses coupes, auquel cas vous pouvez envisager de le diviser en segments plus courts (certains monteurs préfèrent travailler sur des segments de 10 minutes seulement). Chaque segment devrait commencer et se terminer par un point de coupure adéquat, tel que le point d’entrée du premier plan ou le point de sortie du dernier plan d’une scène, ou encore la fin de la dernière image d’un fondu au noir. Important : veillez à ne pas omettre accidentellement des images entre deux bobines lorsque vous créez ces dernières.90 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données Exportez des fichiers QuickTime autonomes des plans avec effets que vous voulez étalonner. Color ne peut ni afficher ni traiter les types de plans mentionnés ci-après.  Générateurs  Projets Motion  projets LiveType  Images figées (créées à partir d’un plan depuis Final Cut Pro)  Fichiers d’image fixe (tels que les fichiers .tiff, .jpg, ou .bmp) Si vous souhaitez étalonner ce type de plans dans Color, vous devez tout d’abord les exporter sous la forme de fichiers QuickTime autonomes, puis les monter à nouveau dans le plan de montage de votre séquence Final Cut Pro afin de remplacer les effets originaux avant d’envoyer la séquence à Color. Si aucun étalonnage de ces effets dans Color n’est nécessaire, il vous suffit alors d’envoyer le projet avec ces plans dans leur format actuel et d’ignorer tous les vides qui apparaissent dans Color à la place de ces types de plans. Même s’ils n’apparaissent pas dans Color, ces effets sont préservés dans le code XML du projet Color et ils seront à nouveau visibles lorsque vous renverrez le projet à Final Cut Pro. ? Conseil : avant d’exporter un projet depuis Final Cut Pro, vous pouvez aussi exporter une seule séquence QuickTime autonome correspondant à l’intégralité du programme, puis la réimporter dans votre projet et la superposer à tous les autres plans de votre séquence modifiée. Ensuite, lorsque vous exportez le projet vers Color, vous pouvez activer et désactiver cette version de « référence » du programme à l’aide de la visibilité des pistes chaque fois que vous souhaitez examiner les effets off line ou les corrections de couleurs créés lors du montage off line. Gérez les données de votre projet Si vous envoyez un projet Final Cut Pro à une suite Color qui se trouve dans une autre installation, il se peut que vous souhaitiez supprimer les données non utilisées pour économiser de l’espace disque (notamment si vous comptez recapturer des données sans compression) et pour regrouper toutes les données source utilisées par votre projet dans un seul répertoire afin de faciliter leur transport et le rétablissement des liens. Il s’agit là d’une mesure utile à prendre avant de recapturer vos données. Recapturez les données off line à une qualité on line Si le montage du projet a été effectué avec une résolution off line, vous devez recapturer toutes les données source à la qualité disponible la plus haute possible. Assurez-vous de choisir un codec haute qualité, c’est-à-dire soit le codec natif avec lequel les images source ont été enregistrées, soit l’un des codecs sans compression pris en charge. Pour en savoir plus sur les codecs pris en charge par Color, reportez-vous à la section « Formats de données compatibles » à la page 99.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 91 Important : si vous recapturez des plans vidéo enregistrés à l’origine à un format Y´CB CR , assurez-vous que le codec dont vous vous servez pour la recapture et les méthodes d’exportation que vous utilisez pour l’exportation ou le regroupement de vos données ne bloquent pas les composants super-blanc et haute chrominance des données originales non étalonnées. Il est généralement préférable de corriger ce type de plans dans Color plutôt que de bloquer ces niveaux à l’avance et de risquer de perdre ainsi des données d’image importantes. Utilisation de la commande Send to Color de Final Cut Pro Si Final Cut Pro et Color sont installés sur le même ordinateur, vous pouvez vous servir de la commande Send to Color de Final Cut Pro pour transférer automatiquement votre séquence à Color. Pour envoyer une séquence de Final Cut Pro à Color : 1 Ouvrez le projet dans Final Cut Pro. 2 Sélectionnez une séquence dans le Navigateur pour l’envoyer dans son intégralité. 3 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Choisissez Fichier > Envoyer à > Color.  Cliquez sur la sélection tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Send To > Color dans le menu contextuel. 4 Donnez un nom au projet à créer dans Color, puis cliquez sur OK. Un nouveau projet Color est automatiquement créé dans le répertoire par défaut des projets spécifié dans User Preferences. Les plans qui apparaissent dans le plan de montage devraient correspondre à la séquence Final Cut Pro originale envoyée. Importation d’un fichier XML dans Color Si vous devez faire parvenir une séquenceFinal Cut Pro et ses données à une autre installation pour qu’elle y soit étalonnée à l’aide de Color, vous pouvez aussi vous servir de la commande Export XML de Final Cut Pro pour l’exporter. Pour en savoir plus sur l’exportation de fichiers XML depuis Final Cut Pro, reportez-vous au Manuel de l’utilisateur de Final Cut Pro. Il vous suffit ensuite d’utiliser la commande Import XML de Color pour convertir le fichier XML en un projet Color. Pour aller plus vite, vous pouvez copier le fichier XML que vous souhaitez importer dans le répertoire par défaut des projets spécifié parColor.92 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données Pour importer un fichier XML dans Color : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Ouvrez Color.  Choisissez File > Import > XML. 2 Dans la fenêtre Projects, choisissez un fichier XML. 3 Cliquez sur Load. Un nouveau projet Color est automatiquement créé dans le répertoire par défaut des projets spécifié dans User Preferences. Les plans qui apparaissent dans le plan de montage devraient correspondre à la séquence Final Cut Pro originale exportée. Renvoi du projet à Final Cut Pro Si vous effectuez une conversion en boucle entre Final Cut Pro et Color, vous devrez rendre les données étalonnées dans une application autre que Color (ce sujet est traité dans le chapitre 17, « File d’attente de rendu », à la page 361), puis exporter à nouveau le projet Color vers Final Cut Pro. Important : les projets qui ont recours à des séquences d’images Cineon ou DPX ne peuvent pas être renvoyés à Final Cut Pro. Pour utiliser la commande Send to Final Cut Pro de Color : 1 Examinez le plan de montage et choisissez le jeu d’étalonnage à utiliser pour chacun des plans de votre projet. Étant donné que chaque plan de votre programme peut disposer de jusqu’à quatre versions des données rendues séparément dans le répertoire de rendu, les données rendues auxquelles est lié chaque plan du fichier de projet XML exporté sont déterminées par le jeu d’étalonnage actuellement sélectionné pour le plan en question. N’effectuez pas un nouveau montage des projets XML importés dans Color Par défaut, toutes les pistes vidéo des projets XML importés sont verrouillées. Lorsque vous étalonnez un projet, il est important d’éviter de déverrouiller ces pistes ou d’apporter des modifications aux plans dans le plan de montage de Color si vous avez l’intention de renvoyer le projet à Final Cut Pro sans problème. Si des modifications sont nécessaires, effectuez un nouveau montage de la séquence originale dans Final Cut Pro, exportez un nouveau fichier XML, puis servez-vous de la commande Reconform pour mettre à jour le plan de montage de Color de sorte qu’il tienne compte des modifications.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 93 2 Choisissez Fichier > Envoyer à > Final Cut Pro. Remarque : si vous n’avez pas rendu chaque plan dans Color à ce stade, ceci vous sera signalé. Il est judicieux de cliquer sur No pour annuler l’opération et rendre tous vos plans avant de renvoyer le projet à Final Cut Pro. Une nouvelle séquence est automatiquement créée et ajoutée au projet d’origine Final Cut Pro duquel le programme est issu. Toutefois, si le projet Final Cut Pro depuis lequel le programme a été envoyé a été renommé, ou s’il a été déplacé à un autre emplacement, alors un nouveau projet Final Cut Pro est créé pour accueillir la nouvelle séquence. Dans un cas comme dans l’autre, chaque plan de la nouvelle séquence est automatiquement lié aux données étalonnées que vous avez rendues dans une application autre que Color. Exportation de fichiers XML en vue de leur importation dans Final Cut Pro Si vous exportez un projet destiné à une personne qui se trouve dans une autre installation, vous devrez exporter une version XML de votre projet Color. Pour réexporter un fichier XML vers Final Cut Pro en vue de créer un fichier de sortie final : 1 Examinez le plan de montage et choisissez le jeu d’étalonnage à utiliser pour chacun des plans de votre projet. Étant donné que chaque plan de votre programme peut disposer de jusqu’à quatre versions des données rendues séparément dans le répertoire de rendu, les données rendues auxquelles est lié chaque plan du fichier de projet XML exporté sont déterminées par le jeu d’étalonnage actuellement sélectionné pour le plan en question. 2 Choisissez File > Export > XML. 3 Lorsque la zone de dialogue Export XML Options apparaît, cliquez sur Browse. a Dans le champ File de la zone de dialogue Export XML File, saisissez un nom pour le fichier XML que vous exportez. b Choisissez un emplacement pour le fichier, puis cliquez sur Save. 4 Cliquez sur OK. Un nouveau fichier de projet XML est créé, et les plans qu’il contient sont automatiquement liés au répertoire de données spécifié dans l’onglet des réglages du projet (Project Settings) du studio Setup. Remarque : si vous n’avez pas encore exporté les données rendues de votre projet Color, le fichier XML est lié aux données du projet original.94 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données Reconformation de projets Si votre projet a été importé à partir d’un fichier XML ou EDL généré par Final Cut Pro, vous avez la possibilité de reconformer automatiquement votre projet Color de sorte qu’il tienne compte de toutes les modifications apportées à la séquence Final Cut Pro originale, ce qui annule la nécessité de nombreuses heures d’un travail fastidieux. Pour reconformer un projet Color XML : 1 Exportez un fichier XML mis à jour correspondant à la séquence Final Cut Pro remontée depuis Final Cut Pro. 2 Ouvrez le projet Color que vous devez mettre à jour, puis choisissez File > Reconform. 3 Servez-vous de la zone de dialogue Reconform XML pour sélectionner le fichier XML exporté au cours de l’étape 1, puis cliquez sur Load. Une mise à jour des plans qui se trouvent dans le plan de montage devrait se produire pour refléter l’importation des modifications. Par ailleurs, l’état de chacun des plans sur lesquels l’opération de reconformation a eu une incidence est mis à jour dans la colonne Reconform du navigateur de plans. Vous pouvez aussi reconformer des projets qui ont été importés à l’origine à l’aide de listes de montage (EDL). Pour reconformer un projet Color à base de listes de points de montage : 1 Exportez un fichier EDL mis à jour correspondant à la séquence remontée depuis l’application d’origine. 2 Ouvrez le projet Color que vous devez mettre à jour, puis choisissez File > Reconform. 3 Servez-vous de la zone de dialogue Reconform pour sélectionner le fichier EDL exporté au cours de l’étape 1, puis cliquez sur Load. Tout comme dans le cas de la reconformation d’un projet XML, l’état de chacun des plans modifiés par l’opération de reconformation est mis à jour dans la colonne Reconform du navigateur de plans du studio Setup. Ceci vous permet d’identifier les plans qui peuvent nécessiter un réajustement à cause de ces modifications. Vous pouvez les trier par type afin de naviguer rapidement. Pour en savoir plus, consultez la section « En-têtes de colonnes » à la page 111.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 95 Importation de listes de montage (EDL) Vous pouvez importer une liste de montage directement dans Color. Il existe deux bonnes raisons de se servir des listes de montage plutôt que des fichiers XML :  Pour corriger les couleurs d’un fichier vidéo original : vous pouvez effectuer une correction des couleurs s’approchant d’un flux d’étalonnage de bande à bande en important un liste de montage et en vous servant de l’option Use As Cut List pour établir un lien entre celle-ci et le fichier de données original qui lui correspond (c’est-à-dire un fichier .mov QuickTime ou une séquence d’images DPX). Remarque : si vous allez procéder de la sorte, il est préférable de travailler avec des données sans compression et d’utiliser des bobines de 20 200 minutes ou moins pour éviter les éventuels goulots d’étranglement et baisses de performances résultant de la présence de plus de 200 points de montage dans le plan de montage.  Pour importer un projet numérique intermédiaire au format 2K : les listes de montage sont aussi le seul moyen d’importer un projet dans un flux de production numérique intermédiaire au format 2K lorsque vous liez le projet en question à des séquences d’images DPX résultant de la numérisation de films. Pour en savoir plus, consultez la section « Utilisation de Color dans un flux de production intermédiaire numérique » à la page 57. Color peut importer les formats de liste de montage (EDL) suivants :  Générique  CMX 340  CMX 3600  GVG 4 Plus Pour importer plus rapidement une liste de montage, vous pouvez copier tous les fichiers EDL et les coller dans le répertoire par défaut des projets spécifié par Color. Pour importer une liste de montage : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Ouvrez Color.  Choisissez Importer dans le menu Fichier, puis choisissez EDL. 2 Dans la fenêtre Projects, choisissez un fichier EDL.96 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données La zone de dialogue EDL Import Settings s’ouvre avec comme destination par défaut le répertoire par défaut des projets spécifié dans l’onglet User Prefs du studio Setup. 3 Dans les listes et les menus locaux disponibles, choisissez les propriétés du projet suivantes :  EDL Format : format du fichier EDL que vous importez.  Project Frame Rate : fréquence d’images du projet Color que vous êtes sur le point de créer. Dans la plupart des cas, cette fréquence doit être la même que celle de la liste de montage que vous importez.  EDL Frame Rate : choisissez la fréquence d’images de la liste de montage que vous importez. Si la fréquence d’images de la liste de montage est de 29,97 ips mais que vous avez défini la fréquence d’images du projet (Project Frame Rate) à 24 ips, Color effectue automatiquement les conversions nécessaires pour supprimer le pulldown 3:2 des plans du projet. Remarque : ceci a l’avantage de permettre le traitement des flux de production dont la liste de montage importée a été générée grâce au montage off line d’un projet créé à partir d’une vidéo à 29,97 ips obtenue par télécinéma, mais dans lequel les séquences d’images numérisées au format 2K résultantes ont été réimportées à la fréquence d’images native du film, c’est-à-dire 24 ips.  Source Frame Rate : fréquence d’images des données source qui se trouvent sur le disque et avec lesquelles vous établissez le lien.  Use As Cut List : cette case permet de spécifier que la liste de montage devrait être utilisée comme liste de conformation pour « marquer » un fichier vidéo original auquel elle correspond.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 97  Project Resolution : résolution du projet Color que vous créez. En général, cette résolution doit être la même que celle des données source avec lesquelles vous établissez le lien.  Width : largeur de la taille d’image sélectionnée.  Height : hauteur de la taille d’image sélectionnée.  Source Directory : le répertoire spécifié ici définit le parseur de la liste de montage au chemin exact qui permet d’accéder à l’emplacement dans lequel se trouvent les fichiers numérisés DPX ou les fichiers QuickTime associés au projet. 4 Vous devez spécifier l’emplacement des données source auxquelles le projet doit être lié en procédant de l’une des manières suivantes :  Dans le champ Source Directory, saisissez le chemin d’accès au répertoire.  Cliquez sur Browse, sélectionnez un répertoire à l’aide de la zone de dialogue Source Directory, puis cliquez sur Choose. Remarque : le répertoire source que vous choisissez peut être un volume local, un réseau de stockage SAN ou un réseau local (LAN) dont les performances sont suffisantes pour satisfaire le débit des données du projet. 5 Lorsque vous avez terminé de sélectionner tous les réglages nécessaires, cliquez sur Import. Un nouveau projet est créé, et la liste de montage est convertie en une séquence de plans qui apparaissent dans le plan de montage. Ces plans devraient correspondre aux plans de montage du projet original. Exportation de listes EDL Vous pouvez exporter les listes de montage vers des applications autres que Color, ce qui peut constituer une bonne méthode pour renvoyer des projets vers d’autres applications de montage. Si vous exportez une liste de montage, ce sera l’application dans laquelle la liste de montage sera importée qui devra se charger de rétablir correctement le lien aux données rendues hors de Color. Remarque : pour faciliter le rétablissement du lien aux données, le chemin d’accès à ces dernières est écrit dans la colonne de commentaires de la liste de montage exportée. Toutefois, toutes les applications de montage ne prennent pas en charge cette convention. Pour exporter une liste de montage : 1 Choisissez File > Export > EDL. 2 Lorsque la zone de dialogue Export EDL apparaît, cliquez sur Browse. 3 Dans le champ File de la zone de dialogue Export EDL File, saisissez un nom pour la liste de montage que vous exportez, puis choisissez un emplacement pour le fichier et cliquez sur Save.98 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 4 Si vous n’avez modifié aucun des noms des plans lorsque vous avez exporté les données rendues finales pour ce projet, activez « Use Original Media Name ». 5 Cliquez sur OK. Un nouveau fichier EDL est créé et les plans qu’il contient sont liés au répertoire de données que vous avez spécifié. Rétablissement du lien avec les données QuickTime Au besoin, vous pouvez rétablir manuellement le lien des données à un projet Color. Lorsque vous utilisez la commande de rétablissement de lien (Relink), Color relie chaque plan qui se trouve dans le plan de montage au fichier de données qui lui correspond en fonction des critères suivants :  timecode initial  nom de fichier Si aucun de ces critères ne correspond, vous recevez l’avertissement suivant : Si vous cliquez sur Yes et établissez le lien avec un autre fichier, les valeurs originales de la source à l’intérieur (Source In) et de la source à l’extérieur (Source Out) de ce plan seront écrasées par celles du nouveau plan. Pour rétablir le lien de chaque plan figurant dans le plan de montage : 1 Choisissez Relier les données dans le menu Fichier. 2 Dans la zone de dialogue Choose Media Path, sélectionnez le répertoire dans lequel les données du projet sont enregistrées, puis cliquez sur Choose. Si ce répertoire contient toutes les données utilisées par le projet, le lien de chaque plan figurant dans le plan de montage est automatiquement rétabli. S’il manque toujours des fichiers de données, vous recevrez un avertissement et ces plans resteront déconnectés. Vous devrez à nouveau utiliser la commande Reconnect Media pour rétablir leurs liens. Pour rétablir le lien d’un seul plan : 1 Cliquez sur un plan se trouvant dans le plan de montage tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez sur ce plan avec le bouton droit de la souris, puis, dans le menu contextuel, choisissez Relink Media. 2 Dans la zone de dialogue Select Media To Relink, choisissez un plan dont le lien doit être rétabli, puis cliquez sur Load.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 99 Si le nom et le timecode de début du fichier de données correspondent à ceux du plan qui se trouve dans le plan de montage, le lien aux données est rétabli. Importation de données directement dans le plan de montage Vous avez également la possibilité d’importer les fichiers de données directement dans le plan de montage, bien que ceci ne soit généralement utile que lors des cours de formation ou pour visionner les rushes numériques. Pour importer un plan dans le plan de montage : 1 Cliquez sur l’onglet Setup ou choisissez File > Import > Clip qui a pour effet d’ouvrir l’onglet Setup. 2 Servez vous des contrôles de navigation dans la partie supérieure gauche du Navigateur pour rechercher le répertoire contenant les données que vous souhaitez importer. 3 Cliquez sur le fichier de données que vous souhaitez importer dans le plan de montage pour le sélectionner. 4 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Dans le Navigateur, double-cliquez sur le plan pour l’insérer dans le plan de montage à l’endroit où se trouve la tête de lecture.  Faites glisser le plan directement dans le plan de montage.  Cliquez sur le bouton Import qui se trouve en dessous de l’aperçu du plan pour insé- rer ce dernier dans le plan de montage à l’endroit où se trouve la tête de lecture. Une fois les plans placés dans le plan de montage, enregistrez votre projet. Formats de données compatibles Color est compatible avec une grande variété de fichiers QuickTime et de séquences d’images.100 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données Codecs QuickTime compatibles pour l’importation La liste des codecs pris en charge par Color se limite aux codecs de qualité élevée adaptés à l’échange et au mastering de données. Ces codecs se répartissent en trois catégories :  Les codecs QuickTime qui sont pris en charge par Color lors de l’importation de projets et de données.  Un sous-ensemble des codecs qui peuvent être utilisés pour rendre votre copie finale, si vous avez sélectionné l’option Original Format dans le menu contextuel Export Codec de l’onglet Prjct Settings tab du studio Setup. L’option Original Format n’est disponible que si vous avez utilisé la commande « Send to Color » dans Final Cut Pro, ou si vous avez importé un fichier Final Cut Proqui a été exporté sous forme de fichier XML.  Par défaut, seuls quatre codecs sont disponibles dans le menu contextuel Export Codec pour convertir vos données sources à un format de qualité supérieure. Il s’agit des codecs Apple ProRes 422 et Apple ProRes 422 (HQ), et des codecs Apple sans compression 8 bits 4:2:2 et Apple sans compression 10 bits 4:2:2. Remarque : si vous avez installé une interface vidéo provenant d’AJA, vous devez voir une option supplémentaire, AJA Kona 10-bit RGB. Pris en charge à l’importation Pris en charge comme format original Pris en charge comme codec d’exportation Animation Non Non Codec intermédiaire Apple Oui Non Pixlet d’Apple Oui Non Apple ProRes 422 (HQ) Oui Oui Apple ProRes 422 (SQ) Oui Oui DVCPRO 50 - NTSC Oui Non DVCPRO 50 - PAL Oui Non DV - PAL Oui Non DV/DVCPRO - NTSC Oui Non DVCPRO - PAL Oui Non DVCPRO HD 1080i50 Oui Non DVCPRO HD 1080i60 Oui Non DVCPRO HD 1080p25 Oui Non DVCPRO HD 1080p30 Oui Non DVCPRO HD 720p50 Oui Non DVCPRO HD 720p60 Oui Non DVCPRO HD 720p Oui Non H.264 Non Non HDV 720p24 Non Non HDV 720p25 Non NonChapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 101 Codecs QuickTime tiers compatibles pour l’importation Color prend également en charge les codecs de tiers suivants pour l’importation :  AJA Kona 10 bits Logarithmique RVB  AJA Kona 10 bits RVB Remarque : les codecs AJA Kona ne sont pas installés par QuickTime par défaut. Ils ne peuvent être obtenus qu’auprès d’AJA. HDV 720p30 Non Non HDV 1080p24 Non Non HDV 1080p25 Non Non HDV 1080p30 Non Non HDV 1080i60 Non Non HDV 1080i50 Non Non Photo - JPEG Oui Non MPEG IMX 525/60 (30 Mo/s) Non Non MPEG IMX 525/60 (40 Mo/s) Non Non MPEG IMX 525/60 (50 Mo/s) Non Non MPEG IMX 625/50 (30 Mo/s) Non Non MPEG IMX 625/50 (40 Mo/s) Non Non MPEG IMX 625/50 (50 Mo/s) Non Non Sans compression 8 bits 4:2:2 Oui Oui Sans compression 10 bits 4:2:2 Oui Oui XDCAM HD 1080i50 (35 Mbit/s VBR) Non Non XDCAM HD 1080i60 (35 Mbit/s VBR) Non Non XDCAM HD 1080p24 (35 Mbit/s VBR) Non Non XDCAM HD 1080p25 (35 Mbit/s VBR) Non Non XDCAM HD 1080p30 (35 Mbit/s VBR) Non Non Pris en charge à l’importation Pris en charge comme format original Pris en charge comme codec d’exportation102 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données Codecs QuickTime compatibles pour la sortie Color sert à créer des images étalonnées de haute qualité qu’il est possible de réimporter dans Final Cut Pro pour générer une sortie sur bande, les convertir au format QuickTime ou les comprimer afin de pouvoir les utiliser dans DVD Studio Pro. C’est la raison pour laquelle la liste des codecs pris en charge pour le rendu dans des applications autres que Color est limitée aux codec haute qualité conçus pour la masterisation et l’échange des données.  Apple ProRes 422 : Codec bas débit avec compression de qualité élevée, pour la capture et la sortie. Il encode la vidéo sur 10 bits par canal avec un sous-échantillonnage de la couleur de 4:2:2. Il fonctionne à un débit binaire variable (VBR) de 35 à 50 Mbit/s, ce qui convient au mastering vidéo en définition standard. Il prend en charge n’importe quelle dimension d’image.  Apple ProRes 422 (HQ) : Version à plus haut débit du codec Apple ProRes 422. Il fonctionne à un débit binaire variable de 145 à 220 Mbit/s, ce qui convient au mastering vidéo en haute définition. Il prend en charge n’importe quelle dimension d’image.  Sans compression 8 bits 4:2:2 : Codec sans aucune compression, avec encodage sur 8 bits par canal et sous-échantillonnage de la chromie à 4:2:2. Il prend en charge n’importe quelle dimension d’image. Il convient au mastering vidéo de n’importe quel format.  Sans compression 10 bits 4:2:2 : Codec sans aucune compression, avec encodage sur 10 bits par canal et sous-échantillonnage de la chromie à 4:2:2. Il prend en charge n’importe quelle dimension d’image. Il convient au mastering vidéo de n’importe quel format. Color prend également en charge le codec de tierce partie suivant pour le rendu :  AJA Kona 10 bits RVB Remarque : les codecs AJA Kona ne sont pas installés par QuickTime par défaut. Ils ne peuvent être obtenus qu’auprès d’AJA. Vous pouvez effectuer le rendu de votre projet dans Color à l’aide d’un de ces codecs de mastering de qualité supérieure, quel que soit le codec ou le niveau de compression utilisé par les données sources. Cela vous permet de mettre en œuvre un flux de production dans le cadre duquel vous importez des données compressées dans Color, puis exportez la sortie étalonnée sous forme de données non compressées avant de renvoyer votre projet à Final Cut Pro. Vous pouvez ainsi économiser de l’espace disque et éviter la multiplication des opérations de rendu. Vous préservez, par ailleurs, la qualité des corrections effectuées à une profondeur de bits élevée lorsque vous effectuez le rendu de vos données de sortie avant de renvoyer votre projet à Final Cut Pro.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 103 Formats d’image compatibles Les formats d’image à encodage RVB suivants sont compatibles avec Color pour l’importation des séquences d’images : seuls les formats Cineon et DPX sont pris en charge pour le rendu des séquences d’images.  Cineon (importation et exportation) : format d’image de haute qualité mis au point par Kodak utilisé pour la numérisation, la manipulation et l’impression numériques des images enregistrées initialement sur film. Développé sous la forme d’un format logarithmique 10 bits pour mieux reproduire la plus grande amplitude d’exposition de la pellicule.  DPX (importation et exportation) : le format DXP (Digital Picture eXchange, Échange d’images numériques) est un dérivé du format Cineon. Il est également utilisé pour les flux de production numériques intermédiaires de haute qualité sans compression. Color prend en charge les fichiers image DPX et Cineon logarithmiques 8 bits et 10 bits.  TIFF (importation uniquement) : le format TIFF (Tagged Image File, Fichier image balisé) est un format d’image couramment utilisé sur diverses plates-formes pour les graphismes RVB. Color est compatible avec les séquences TIFF 16 bits. Choix du codec QuickTime à utiliser pour l’exportation Lorsque vous choisissez le codec à utiliser pour effectuer le rendu de la sortie finale, trois points doivent être pris en considération :  Si vous comptez générer la sortie à un format vidéo à haut débit (tel que Betacam SP, Digital Betacam, HDCAM ou HDCAM SR) et si vous recherchez la plus haute qualité vidéo possible, sans considération pour l’espace disque ou la puissance de l’ordinateur, exportez vos données à l’aide du codec Apple sans compression 10 bits 4:2:2.  Si vous comptez générer votre sortie dans un des formats vidéo mentionnés ci-dessus, mais si vous devez recourir à un format compressé pour économiser l’espace disque et favoriser les performances de votre ordinateur, vous pouvez exporter à l’aide des codecs Apple ProRes 422 (définition standard) ou Apple ProRes 422 (HQ) codec (haute définition), qui sont tous deux des codecs 10 bits et 4:2:2.  Si votre système n’est pas configuré pour générer en sortie de la vidéo à un débit aussi élevé, et si votre programme est à un format original compatible avec l’option Original Format du menu contextuel QuickTime Export Codecs de l’onglet Prjct Settings tab du studio Setup, vous pourrez effectuer le rendu avec le codec correspondant au format original de la séquence Final Cut Pro. Si le codec en question n’est pas pris en charge, le menu contextuel QuickTime Export Codecs pré- sente par défaut le codec Apple ProRes 422.104 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données  JPEG (importation uniquement) : format d’image à haute compression créé par le Joint Photographic Experts Group (Groupe mixte d’experts photographiques). L’ampleur de la compression applicable peut varier. Toutefois, les rapports de compression plus élevés produisent des défauts visuels qui se manifestent sous la forme de blocs de même couleur. On se sert généralement du format JPEG pour les versions off line des séquences d’images, mais dans certains cas (lorsque la compression est minimale), il peut être utilisé dans un flux de production on line. Le format JPEG se limite à l’encodage 8 bits.  JPEG 2000 (importation uniquement) : mis au point en tant que format comprimé de haute qualité à des fins de production et d’archivage, le format JPEG 2000 recourt à la compression par ondelettes qui permet de réduire la taille de l’image tout en évitant les défauts visibles. Parmi ses avantages, on peut citer une plus haute qualité sur le plan visuel malgré des rapports de compression plus élevés, la possibilité de choisir entre des méthodes de compression avec ou sans perte de données, la prise en charge de l’encodage couleur linéaire 8 bits et 16 bits, le contrôle des erreurs et la normalisation des en-têtes de métadonnées pour les espaces colorimétriques et d’autres données. Conversion de séquences d’images Cineon et DPX au format QuickTime Vous pouvez vous servir de Color pour convertir des séquences d’images Cineon et DPX en fichiers QuickTime pour rendre plus faciles divers flux de production.  Si le point de départ de votre projet est constitué par des films numérisés en haute résolution au format 2K à l’aide d’un télécinéma avec stockage sur disques durs, vous pouvez convertir les fichiers ainsi obtenus en fichiers de données QuickTime équivalents de plus faible résolution que vous utiliserez pour le montage off line.  Si les données de votre projet sont déjà au format QuickTime mais que vous souhaitez obtenir une série de séquences d’images Cineon ou DPX, vous pouvez également effectuer cette conversion à une plus faible résolution. Lors de la conversion de séquences d’images Cineon et DPX en vidéo QuickTime haute définition ou définition standard (et vice versa), Color effectue automatiquement tous les conversions nécessaires d’espaces colorimétriques. Les données logarithmiques seront converties en données linéaires et il sera tenu compte des espaces colorimétriques Rec. 701 et 601.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 105 Pour convertir des séquences d’images Cineon ou DPX au format QuickTime : 1 Créez un projet vierge. 2 Ouvrez l’onglet Prjct Settings du studio Setup et suivez la procédure ci-dessous : a Cliquez sur Project Render Directory, choisissez un répertoire de rendu pour les données converties, puis cliquez sur Choose. b Dans le menu local Render File Type, choisissez QuickTime. c Dans le menu local Resolution Presets, choisissez une résolution. d Dans le menu local Export Codec, choisissez le codec auquel vous souhaitez convertir les séquences d’images. 3 À l’aide du Navigateur, insérez tous les plans que vous souhaitez convertir dans le plan de montage. 4 Au besoin, étalonnez les plans pour apporter toutes les corrections souhaitées aux données off line que vous générerez. Les données source issues de caméras ou de processus de transfert particuliers disposent parfois d’un ajustement spécifique de la correction des couleurs ou du contraste qui doit absolument leur être appliqué pour que leur affichage soit acceptable lors du montage. Si c’est le cas, vous pouvez vous servir d’une seule correction pour ajuster tous les plans à convertir (ce qui équivaut à un transfert avec une seule lumière). Dans d’autres cas, il sera préférable de corriger chaque plan de manière individuelle avant la conversion afin de disposer de données de la plus haute qualité possible sur le plan visuel pour le processus de montage (ce qui équivaut à un transfert avec la meilleure lumière). ? Conseil : pour appliquer rapidement une seule correction à chacun des plans qui se trouvent dans le plan de montage, étalonnez un plan représentatif dans le studio Primary In, puis cliquez sur Copy to All. 5 Ouvrez la file d’attente de rendu (Render Queue), puis cliquez sur Add All. 6 Cliquez sur Start Render. Tous les plans sont convertis et la sortie rendue est enregistrée dans le répertoire de rendu actuellement spécifié.106 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données Importation des corrections de couleurs La commande Import > Color Corrections permet d’appliquer les jeux d’étalonnage et les corrections de couleurs utilisées pour les plans d’un fichier de projet à ceux d’un autre projet. Cette commande est destinée à être utilisée sur les projets Color qui reposent sur la même source. Ainsi, si vous importez une nouvelle version d’un projet sur lequel vous avez déjà travaillé, vous pouvez la mettre à jour avec tous les jeux d’étalonnage appliqués au projet précédent. Pour importer les corrections de couleurs d’un projet dans un autre : 1 Ouvrez le projet Color dans lequel vous voulez importer les corrections. 2 Choisissez File > Import > Color Corrections. 3 Dans la zone de dialogue Projects, sélectionnez le projet Color contenant les corrections que vous voulez importer, puis cliquez sur Load. Les plans du projet qui se trouve ouvert sont mis à jour avec les corrections de couleurs de l’autre fichier de projet. Exportation d’images JPEG Color offre également la possibilité d’exporter un fichier JPEG correspondant à l’image sur laquelle se trouve la tête de lecture. Pour exporter un fichier JPEG correspondant à l’image sur laquelle se trouve actuellement la tête de lecture : 1 Placez la tête de lecture sur l’image à exporter. 2 Choisissez Export > JPEG Still. 3 Saisissez un nom dans le champ File, puis sélectionnez un répertoire à l’aide de la zone de dialogue Save Still As. Remarque : cette zone de dialogue indique par défaut le sous-répertoire Still Store à l’intérieur du paquet du projet. 4 Cliquez sur Save. L’image est enregistrée au format JPEG à l’emplacement que vous avez sélectionné.5 107 5 Setup (Configuration) Avant de commencer à travailler sur votre projet, prenez quelques instants pour configurer votre environnement de travail et vos réglages de projet Color dans le studio Setup. Le studio Setup remplit de nombreuses fonctions. Il permet d’importer des fichiers de données, de trier et de gérer les jeux d’étalonnage enregistrés, d’organiser les plans utilisés dans votre programme et d’effectuer des recherches parmi ceux-ci, de choisir le rendu et les réglages de seuils de diffusion de votre projet, ou bien encore d’ajuster les préférences d’utilisateur. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Le navigateur de fichiers (p. 108)  Le navigateur de plans (p. 109)  Chutier des jeux d’étalonnage (p. 115)  Onglet Project Settings (p. 115)  Onglet Messages (p. 121)  Onglet User Preferences (p. 122)108 Chapitre 5 Setup (Configuration) Le navigateur de fichiers Le navigateur de fichiers (File Browser), qui occupe la moitié gauche du studio Setup, vous permet de naviguer directement dans la structure de répertoires de votre disque dur. C’est comme si vous disposiez d’un Finder miniature ici même dans le studio Setup. Il est important de ne pas oublier que le navigateur de fichiers n’est pas un chutier. Les fichiers qu’il affiche ne sont pas associés à votre projet Color aussi longtemps que vous ne les faites pas glisser manuellement dans la timeline ou que vous ne rétablissez pas le lien entre les plans d’un projet importé et les fichiers de données associés figurant sur disque au moyen des commandes Relink Media ou Reconnect Media. Par défaut, il affiche le contenu du répertoire de données par défaut au démarrage de Color.  Bouton Up Directory : permet de passer dans le répertoire parent du chemin d’accès en cours.  Bouton Home Directory : permet de passer dans le répertoire de données par défaut actuellement défini. Pour en savoir plus sur l’utilisation du navigateur de fichiers, consultez la section « Importation de données directement dans le plan de montage » à la page 99. Pour plus d’informations sur l’importation des données de projet à partir d’autres applications, consultez le chapitre 4, « Importation et gestion de projets et de données », à la page 83.Chapitre 5 Setup (Configuration) 109 Le navigateur de plans Le navigateur de plans (Shots browser) affiche chaque plan utilisé par le programme en cours qui apparaît dans la timeline. Vous pouvez employer ce chutier pour trier les plans de votre programme au moyen de différents critères, sélectionner un groupe de plans auxquels une opération doit être appliquée ou choisir un plan quel que soit l’endroit où il apparaît dans la timeline.  Bouton Icon View : cliquez sur ce bouton pour afficher sous forme d’icône la zone de plan.  Bouton List View : cliquez sur ce bouton pour afficher sous forme de liste la zone de plan.  Shots Browser : chaque plan de votre projet s’affiche dans ce navigateur, sous la forme d’une vignette ou d’une entrée (dans la vue sous forme de liste). Plan en cours et plans sélectionnés Les icônes ou les entrées du navigateur de plans ont une certaine couleur selon l’état qui leur a été affecté.  Gris foncé : le plan n’est actuellement ni affiché, ni sélectionné.  Gris clair : le plan se trouvant actuellement au niveau de la tête de lecture est considéré comme le plan en cours. Il est mis en évidence en gris dans la timeline globale et celle du navigateur de plans. Le plan en cours est celui qui est affiché et corrigé lorsque les commandes d’un studio sont réglées.  Cyan : vous pouvez sélectionner des plans autres que celui en cours. Les plans sélectionnés sont mis en évidence en cyan dans la timeline et le navigateur de plans. Pour gagner du temps, vous pouvez appliquer en même temps des jeux d’étalonnage et des corrections à plusieurs plans sélectionnés.110 Chapitre 5 Setup (Configuration) Champs Goto et Find Les champs Goto Shot et Find vous permettent d’atteindre et de rechercher des plans spécifiques de votre projet. Ces champs s’affichent dans le navigateur de plans en mode Icône ou Liste. Pour atteindre un plan spécifique : m Saisissez une valeur dans le champ Goto Shot, puis appuyez sur Entrée. La liste défile vers le bas pour afficher le plan correspondant à cette valeur et ce dernier est automatiquement sélectionné. La tête de lecture se place sur la première image du plan dans la timeline. Pour rechercher un plan spécifique : 1 Cliquez sur l’en-tête de la colonne de données dans laquelle vous souhaitez effectuer la recherche. 2 Saisissez un nom dans le champ Search. Dès que vous commencez à taper, le contenu du navigateur de plans est supprimé, à l’exception des éléments correspondant aux critères de recherche. À mesure que vous continuez la saisie, le navigateur de plans est mis à jour de façon dynamique pour afficher la liste actualisée des éléments correspondants. Remarque : toutes les recherches sont effectuées à partir du premier caractère de données de la colonne sélectionnée, de la gauche vers la droite. La fonction de recherche ne distingue pas les majuscules des minuscules. Pour afficher tous les plans après une opération de recherche : m Sélectionnez l’intégralité du texte dans la zone Find, puis appuyez sur Suppr. Tous les plans doivent réapparaître dans le navigateur de plans.Chapitre 5 Setup (Configuration) 111 En-têtes de colonnes Lorsque le navigateur de plans est en mode d’affichage Liste, jusqu’à neuf colonnes d’information sont visibles.  Number : affiche la position d’un plan dans le montage. 1 correspond au premier plan, 2 au deuxième, etc.  Shot Name : nom du plan, basé sur le nom de fichier correspondant.  Colorist : affiche le nom présent dans le champ Colorist des réglages du projet lorsque le plan a été corrigé pour la dernière fois. Cette colonne permet de garder la trace des personnes ayant travaillé sur tel ou tel plan lorsque plusieurs coloristes sont affectés à un projet.  Status : affiche l’état du rendu du plan. Vous pouvez cliquer avec le bouton droit de la souris sur cette colonne pour tout plan sélectionné et choisir un nouvel état dans le menu contextuel. Les cinq états possibles d’un plan sont les suivants :  Queued : le plan a été ajouté à la file d’attente de rendu.  Rendering : un rendu est actuellement appliqué au plan.  Rendered : le rendu a été correctement appliqué au plan.  To Do : le plan n’a pour l’instant été corrigé dans aucun studio.  Aborted : le rendu de ce plan a été arrêté.  Reconform : indique si le plan a été concerné par une opération de reconformation (remise en conformité). Vous pouvez par exemple effectuer un tri en fonction de cette colonne pour identifier et atteindre rapidement les nouveaux plans qui, ayant été ajoutés à la timeline à la suite d’une opération de reconformation, n’ont pas encore été étalonnés. Pour en savoir plus sur la reconformation d’un projet, consultez la section « Reconformation de projets » à la page 94. Les messages de reconformation possibles sont les suivants :  Shorten : le plan a été raccourci.  Content Shift : la durée et la position du plan dans la timeline sont identiques, mais son contenu a été décalé.  Moved : le plan a été déplacé dans la timeline.  Added : le plan a été ajouté au projet.  Time Spent : cette colonne apparaît uniquement lorsque le bouton Show Time figurant sous le navigateur de plans est activé. Elle indique le temps consacré à l’étalonnage de ce plan particulier. Color enregistre le temps que vous avez passé sur chacun des plans de chaque programme de façon à vous permettre de contrôler l’efficacité de votre travail.  Notes : la colonne Notes fournit une interface permettant d’enregistrer et de rappeler les notes textuelles relatives à des plans spécifiques. Les plans associés à des notes s’affichent avec une coche dans cette colonne.112 Chapitre 5 Setup (Configuration) Personnalisation du navigateur de plans Les procédures ci-dessous montrent comment vous pouvez trier et modifier le contenu du navigateur de plans. Pour trier le contenu du navigateur de plan en fonction d’une de ses colonnes : m Cliquez sur l’en-tête d’une colonne pour trier les données en fonction de cette dernière. Les plans sont triés dans l’ordre décroissant uniquement. Les nombres ont la priorité sur les lettres, tout comme les majuscules sur les minuscules. Pour redimensionner une colonne dans le navigateur de plans : m Faites glisser la bordure droite de la colonne à redimensionner. Pour afficher ou masquer la colonne Time Spent : m Cliquez sur le bouton Show Time figurant sous le navigateur de plans.Chapitre 5 Setup (Configuration) 113 Ajout de notes aux plans Color offre une interface permettant de conserver les notes des clients ou des responsables techniques concernant des plans spécifiques à mesure que vous travaillez sur un projet. Pour ajouter une note à un plan ou bien encore pour lire ou modifier une note existante : 1 Ouvrez le navigateur de plans dans le studio Setup. 2 Cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée (ou cliquez avec le bouton droit de la souris) sur la colonne Notes du navigateur de plans, puis choisissez Edit File dans le menu contextuel. Une fenêtre d’édition de texte normal s’affiche. 3 Entrez le texte de votre choix. 4 Pour enregistrer et fermer la note, effectuez une des opérations suivantes :  Appuyez sur la touche S tout en maintenant la touche Commande enfoncée et fermez la fenêtre.  Fermez la fenêtre et cliquez sur Save à partir de la feuille de dépôt. Lorsqu’une note a été ajoutée à un plan, une coche apparaît dans la colonne Notes. Pour supprimer une note d’un plan : m Cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée (ou cliquez avec le bouton droit de la souris) sur la colonne Notes du navigateur de plans, puis choisissez Delete File dans le menu contextuel. Remarque : les notes sont enregistrées dans le sous-répertoire de ce plan particulier (dans le sous-répertoire /shots/ de cet ensemble de projets). Lors de la suppression d’une note, le fichier associé est également supprimé. Sélection de plans et navigation dans la timeline à l’aide du navigateur de plans Vous pouvez utiliser le navigateur de plans pour rechercher et sélectionner efficacement des plans spécifiques (par exemple, pour appliquer simultanément un même jeu d’étalonnage à un groupe de plans). Il vous permet également d’atteindre rapidement un plan particulier dans la timeline. Ces procédures fonctionnent que le navigateur de plans soit en mode d’affichage Icône ou Liste.114 Chapitre 5 Setup (Configuration) Pour sélectionner un ou plusieurs plans, effectuez une des opérations suivantes : m Cliquez sur un plan du navigateur de plans pour le sélectionner. m Cliquez sur un groupe de plans tout en appuyant sur la touche Commande pour sélectionner un groupe de plans non contigu. m Cliquez sur un plan, puis cliquez sur un second tout en appuyant sur la touche Maj pour sélectionner un ensemble contigu de plans depuis la première sélection jusqu’à la seconde. Les plans sélectionnés s’affichent avec une incrustation de couleur cyan. Pour atteindre un plan spécifique de la timeline à l’aide du navigateur de plans : m Double-cliquez sur un plan. m Saisissez une valeur dans la zone Goto Shot. Le nouveau plan en cours s’affiche en gris dans le navigateur de plans et la tête de lecture se positionne sur la première image de ce plan dans la timeline. Ce plan peut maintenant être corrigé à l’aide de l’un des studios de Color.Chapitre 5 Setup (Configuration) 115 Chutier des jeux d’étalonnage Le chutier des jeux d’étalonnage (Grades) vous permet d’enregistrer et de gérer les jeux d’étalonnage utilisables dans vos programmes. Comme indiqué au chapitre 3, un jeu d’étalonnage peut contenir une ou plusieurs des corrections individuelles suivantes :  Primary  Secondary  Color FX  Primary Out L’application d’un jeu d’étalonnages à un ou plusieurs plans permet d’apporter simultanément de nombreuses corrections. Les jeux d’étalonnage enregistrés dans le chutier sont disponibles pour tous les projets Color ouverts alors que la connexion à ce compte d’utilisateur était établie. Ce chutier permet d’afficher les jeux d’étalonnage sous forme d’icône ou de liste. Comme les autres chutiers de Color, il offre des commandes qui permettent son organisation à l’aide de sous-répertoires et grâce auxquelles vous pouvez naviguer dans le structure de fichiers ainsi obtenue. Pour en savoir plus sur l’utilisation des commandes du chutier des jeux d’étalonnage, consultez la section « Navigateurs et chutiers pour organiser les fichiers » à la page 75. Pour en savoir plus sur l’enregistrement et l’application des jeux d’étalonnages, consultez la section « Enregistrement de jeux d’étalonnage dans le chutier des jeux » à la page 302. Onglet Project Settings Les options de l’onglet Project Settings sont enregistrées individuellement pour chaque projet. Elles vous permettent de consigner des informations supplémentaires sur le projet, ainsi que de régler son affichage et le mode de rendu de ses plans.116 Chapitre 5 Setup (Configuration) Réglages relatifs aux informations sur le projet et au répertoire de rendu Ces réglages fournissent des informations sur Color et sur votre projet. Ils vous permettent en outre de définir le répertoire dans lequel les données générées par le projet sont enregistrées.  Project Name : nom du projet. Par défaut, ce nom correspond à celui du fichier de projet figurant sur le disque, mais vous pouvez le remplacer par le nom de votre choix. Le changement du nom du projet n’affecte pas le nom du fichier de projet.  Render Directory : le répertoire de rendu est le répertoire par défaut où sont stockés les fichiers de données du projet auxquels le rendu a été appliqué. Pour en savoir plus sur le rendu des projets Color, consultez le chapitre 17, « File d’attente de rendu », à la page 361.  Bouton Project Render Directory : ce bouton vous permet de sélectionner un nouveau répertoire de rendu pour le projet au moyen de la zone de dialogue Choose Project Render Directory.  Colorist : ce champ vous permet d’enregistrer le nom du coloriste travaillant actuellement sur le projet. Cette information est utile pour savoir qui travaille sur tel ou tel projet dans des installations de postproduction à plusieurs suites ou pour déterminer quand un fichier de projet est transféré d’une installation vers une autre.  Client : ce champ vous permet d’enregistrer le nom du client auquel le projet appartient. Réglages de la résolution et du codec Ces réglages vous permettent de configurer les propriétés d’affichage et de rendu de votre projet. Ils modifient la façon dont le rendu du projet est effectué à des fins d’affichage et le moment où le rendu est appliqué à la sortie finale.  Display LUT : une table de correspondance d’affichage est un fichier contenant des informations de réglage de la couleur qui est généralement utilisé pour modifier l’image contrôlée s’affichant sur les écrans d’aperçu et de diffusion. Les tables de correspondance peuvent être générées pour calibrer votre affichage à l’aide de sondes matérielles et permettent également de le mettre en correspondance avec d’autres supports d’imagerie caractérisés, parmi lesquels les systèmes de projection numériques et les flux d’impression de film. Si vous avez chargé une table de correspondance d’affichage dans le cadre d’un flux de gestion des couleurs, ce champ vous indique le fichier de table de correspondance utilisé. Pour en savoir plus sur la gestion des tables de correspondance, consultez le chapitre 6, « Contrôle », à la page 133.  Frame Rate : ce champ affiche la fréquence d’images définie pour le projet. La fréquence d’images de votre projet est définie lors de la création de ce dernier et peut être modifiée par le biais d’un menu local à condition qu’aucun plan n’apparaisse dans la timeline. Après l’ajout d’un ou de plusieurs plans dans la timeline, la fréquence d’images du projet ne peut pas être modifiée.Chapitre 5 Setup (Configuration) 117  Menu local Resolution Presets : ce menu affiche toutes les résolutions de projet prises en charge par Color, parmi lesquelles les tailles d’image 2K, haute définition et de définition standard PAL et NTSC. Les options disponibles dans ce menu sont parfois limitées par le codec d’exportation QuickTime sélectionné. Si le codec d’exportation QuickTime sélectionné autorise les tailles d’image personnalisées, les champs de largeur et de hauteur présentés ci-dessous peuvent être modifiés. Si tel n’est pas le cas, ces champs ne sont pas modifiables. Si ces champs sont réglés sur une taille d’image définie par l’utilisateur, le menu local Resolution Presets affiche la mention « custom » (personnalisé).  Width : largeur actuellement sélectionnée pour la dimension de l’image.  Height : hauteur actuellement sélectionnée pour la dimension de l’image.  Printing Density : ce menu local apparaît uniquement lorsque le projet en cours est réglé pour utiliser les séquences d’images Cineon ou DPX. Il vous permet de choisir explicitement la plage numérique des valeurs qui sont utilisées pour traiter la couleur de façon à assurer la compatibilité avec votre flux de données (« pipeline ») de postproduction. Ces options déterminent le réglage des points noir et blanc dans les données dont le rendu est effectué par Color. Trois options sont disponibles :  Film (95 Black – 685 White : Logarithmic)  Video (65 Black – 940 White : Linear)  Linear (0 Black – 1023 White)  Render File Type : ce paramètre est automatiquement réglé en fonction du type de donnée utilisé par votre projet. Si vous envoyez un projet à partir de Final Cut Pro, il est défini sur QuickTime et ne peut pas être modifié. Si vous créez un projet Color à partir de zéro, ce menu local vous permet de choisir le format de rendu des données finales. Si vous travaillez sur des projets de film 2K utilisant des séquences d’images, vous choisirez probablement Cineon ou DPX, tandis que vous effectuerez très vraisemblablement le rendu des projets vidéo sous la forme de fichiers QuickTime.  Deinterlace Renders : lorsque cette option est activée, tous les plans affichés sur les écrans d’aperçu et de diffusion sont désentrelacés, de même que les données dont le rendu est effectué par Color.118 Chapitre 5 Setup (Configuration)  Deinterlace Previews : lorsque cette option est activée, tous les plans affichés sur les écrans d’aperçu et de diffusion sont désentrelacés, mais les données dont le rendu est effectué à partir de Color restent entrelacées.  Menu local QuickTime Export Codecs : si QuickTime est sélectionné dans le menu local Render File Type, ce menu vous permet de choisir le codec que vous allez utiliser pour effectuer le rendu des données à partir de votre projet. Si on sélectionne Original Format, le codec d’exportation est automatiquement le codec spécifié dans les réglages de la séquence Final Cut Pro d’origine (cette option n’est disponible que lorsqu’on utilise la commande « Send to Color », ou lorsqu’on importe un fichier XML exporté depuis Final Cut Pro). Le codec d’exportation QuickTime ne doit pas nécessairement correspondre au codec employé par les données source. Vous pouvez vous en servir pour convertir données à un format très peu compressé ou non compressé. Ce menu local affiche une liste limitée aux codecs QuickTime actuellement pris en charge pour le rendu des données à partir de Color. À propos du désentrelaçage Le désentrelaçage dans Color s’effectue très simplement, en faisant la moyenne des deux champs de façon à créer une image unique. L’image qui en résulte peut sembler estompée. Remarque : un paramètre de désentrelaçage est également disponible pour chaque plan de l’onglet Shot Settings en regard de la Timeline. Il vous permet de désentrelacer de façon sélective des plans individuels sans appliquer cette opération à tout le programme. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet Settings 2 » à la page 159. Choix du codec QuickTime à utiliser pour l’exportation Vous pouvez effectuer le rendu de votre projet dans Color à l’aide d’un de ces codecs de mastering de qualité supérieure, quel que soit le codec ou le niveau de compression utilisé par les données sources. Vous pouvez faire appel au menu local QuickTime Export Codecs pour simplifier un flux de production dans lequel vous importez des données compressées dans Color, puis exportez la sortie corrigée sous forme de données non compressées pour le renvoi du projet à Final Cut Pro. Vous pouvez ainsi économiser de l’espace disque et éviter la multiplication des opérations de rendu. Vous préservez, par ailleurs, la qualité des corrections effectuées à une profondeur de bits élevée lorsque vous effectuez le rendu de vos données de sortie avant de renvoyer votre projet à Final Cut Pro. Les codecs les plus indiqués pour le mastering sont les codecs Apple sans compression 8 bits 4:2:2, Apple sans compression 10 bits 4:2:2, Apple ProRes 422 et Apple ProRes 422 (HQ).Pour en savoir plus, consultez la section « Codecs QuickTime compatibles pour la sortie » à la page 102.Chapitre 5 Setup (Configuration) 119 Réglages de seuils de diffusion (Broadcast Safe) Ces réglages de seuils de diffusion vous permettent de configurer Color de façon à limiter les valeurs minimale et maximale de la luminance, de la chrominance et des signaux composites des plans de votre programme. Ils sont tous intégralement personnalisables en fonction de toute norme de contrôle qualité et empêchent la violation de ce type de norme.  Bouton Broadcast Safe : l’activation des réglages Broadcast Safe permet la légalisation des diffusions pour l’ensemble du projet, modifiant à la fois la façon dont le projet s’affiche sur votre écran secondaire et votre écran de diffusion et la façon dont son rendu est effectué pour la sortie finale. Ce bouton permet d’activer et de désactiver les réglages suivants :  Ceiling IRE : indique le niveau de luminance maximum autorisé, en unités IRE analogiques. Les signaux dont la luminance est supérieure à cette limite seront réglés en fonction de cette valeur maximale.  Floor IRE : indique le niveau de luminance minimum autorisé, en unités IRE analogiques. Les signaux dont la luminance est inférieure à cette limite seront réglés en fonction de cette valeur minimale.  Amplitude : cette fonction n’est pas restrictive. Elle permet au contraire d’appliquer un réglage à l’amplitude de la chrominance. La valeur par défaut 0 n’entraîne aucune modification.  Phase : vous permet d’ajuster la phase de chrominance. Si l’amplitude est réglée sur 0, aucune modification n’est effectuée.  Offset : permet d’ajuster le décalage d’un réglage de la chrominance. Si l’amplitude est réglée sur 0, aucune modification n’est effectuée.  Chroma Limit : définit la saturation maximale autorisée. La chrominance des signaux dont la saturation est supérieure à cette limite sera réglée en fonction de cette valeur maximale.  Composite Limit : définit la combinaison maximale autorisée pour la luminance et la chrominance. Les signaux dépassant cette limite seront réglés en fonction de cette valeur maximale. Les réglages de seuils de diffusion limitent la plage de données source non corrigées de votre projet et vous empêchent par ailleurs d’introduire par inadvertance des valeurs non autorisées lorsque vous effectuez des corrections. Vous pouvez limiter les niveaux de diffusion de trois façons différentes dans votre programme.120 Chapitre 5 Setup (Configuration) Activer les réglages Broadcast Safe et les maintenir activés pendant toute la durée de votre travail La façon la plus sûre de travailler (et le comportement par défaut des nouveaux projets) consiste simplement à activer les réglages Broadcast Safe lorsque vous commencez à travailler et à les maintenir activés pendant toute la phase d’étalonnage. Avec un peu de pratique, vous pourrez déterminer si un ton clair ou une ombre est trop écrasé en visualisant l’image sur le moniteur et en vérifiant si des valeurs ne sont pas accumulées en haut et en bas des graphiques affichés sur l’oscilloscope Waveform. Si l’image est coupée de façon excessive, vous pouvez effectuer une correction pour ajuster le signal. Désactiver les réglages Broadcast Safe pendant la correction, puis les activer de nouveau pour la sortie Si vous activez tout de suite les réglages Broadcast Safe, les parties non autorisées du signal sont immédiatement restreintes et il peut être difficile de déterminer exactement la quantité de données coupées. Lorsque vous étalonnez des données qui ont été enregistrées de façon homogène avec des niveaux de super blanc et une chrominance élevée, il peut être préférable de désactiver les réglages Broadcast Safe lors de la phase d’étalonnage initiale, de façon à identifier plus facilement les parties du signal hors limites et à déterminer plus judicieusement comment ce dernier doit être légalisé. Une fois la phase initiale terminée, vous pourrez réactiver les réglages Broadcast Safe pour faire obstacle aux niveaux parasites. Vous serez ainsi sûr de ne pas trop restreindre l’image. Activer le bouton Enable Clipping pour des plans individuels de votre programme Le bouton Enable Clipping de l’onglet Basic du studio Primary Out vous permet de définir des valeurs plafonds pour les canaux rouge, vert et bleu des différents plans de votre programme. Vous pouvez ainsi empêcher la présence de valeurs de diffusion non autorisées dans les plans auxquels vous appliquez des corrections Primary, Secondary ou Color FX extrêmes, sans activer les réglages Broadcast Safe pour tout le programme. Si les réglages Enable Clipping et Broadcast Safe sont tous les deux activés, la norme de niveau inférieur s’applique. Pour en savoir plus, consultez la section « Utilisation des commandes de plafonnement » à la page 298.Chapitre 5 Setup (Configuration) 121 Important : le processus de légalisation des diffusions employé par Color a pour but de conserver les détails de l’image tout en empêchant les niveaux de diffusion non autorisés. Comme dans tout système d’étalonnage, le fait de pousser les réglages au-delà d’un certain point entraîne des couleurs noires uniformément écrasées, des couleurs blanches éclatées et des zones de couleur ternes. Il convient toutefois de préciser que cette opération est souvent utilisée pour obtenir un effet stylistique. Réglages de rendu Ce réglage modifie la façon dont le rendu des données est effectué à partir de Color.  Handles : ce champ vous permet d’indiquer une durée pour les données supplémentaires à ajouter au début et à la fin de chaque fichier de données dont le rendu est effectué à partir de Color. Lorsqu’un projet est renvoyé dans Final Cut Pro, les poignées permettent aux monteurs d’effectuer de petits ajustements et de continuer à disposer de données corrigées. La valeur par défaut est 00 :00 :01 :00. Onglet Messages L’onglet Messages contient la liste courante de tous les avertissement et messages d’erreur générés par Color pendant son fonctionnement. Les messages affichés en jaune sont des avertissements. Les messages affichés en rouge indiquent qu’une erreur est survenue (par exemple, « Directory not writable trying to re-save a project »). L’onglet Messages ne comporte pas de commande. À propos des seuils de diffusion (Broadcast Safe) Lorsque vous procédez à l’étalonnage de tout programme devant être diffusé, il est important d’obtenir auprès de l’organisme de diffusion les recommandations de contrôle qualité spécifiques à votre travail. Diverses normes existent pour les niveaux maximum et minimum autorisés pour les valeurs IRE, la chrominance et l’amplitude des signaux composites, et certains organismes de diffusion sont plus conservateurs que d’autres. Les paramètres associés aux seuils de diffusion peuvent être réglés de façon à correspondre aux recommandations de contrôle qualité requises. Lorsqu’ils sont activés, ils garantissent le respect de ces normes par votre programme lors du contrôle de ce dernier et du rendu des données corrigées finales. 122 Chapitre 5 Setup (Configuration) Onglet User Preferences L’onglet User Preferences contient des réglages ayant une incidence sur le fonctionnement de Color pour tout projet ouvert. Il inclut des options permettant de personnaliser la sensibilité de la surface de contrôle, l’affichage de la timeline, le fonctionnement de la lecture, la sortie vidéo, de même que la profondeur de bits utilisée pour l’affichage et le rendu. L’état de chacun de ces réglages est automatiquement enregistré chaque fois qu’ils sont modifiés. Si nécessaire, vous pouvez restaurer leur valeur d’origine. Pour redéfinir les préférences d’utilisateur par défaut : m Cliquez sur Revert en bas de l’onglet User Preferences. Répertoires de données et de projets Les répertoires de données et de projets vous permettent de contrôler l’emplacement où les nouveaux fichiers sont enregistrés par défaut.  Default Project Dir. : répertoire par défaut où sont enregistrés tous les nouveaux projets Color. Il s’agit également du répertoire par défaut figurant dans les zones de dialogue associées aux commandes Import EDL et Import XML. Cliquez sur le bouton Browse pour choisir un nouveau répertoire.  Default Media Dir. : répertoire par défaut du navigateur de fichiers. Il s’agit également de l’emplacement de données par défaut qui est utilisé par les commandes Import EDL et Import XML. Cliquez sur le bouton Browse pour choisir un nouveau répertoire.  Default Render Dir. : répertoire par défaut des données dont le rendu est effectué par Color pour l’exportation. Cliquez sur le bouton Browse pour choisir un nouveau répertoire. Réglages de la surface de contrôle Si vous utilisez une surface de contrôle avec Color, les paramètres ci-dessous vous permettent de régler la correspondance entre le mouvement appliqué à une commande particulière et le réglage effectif qui en résulte.  Hue Wheel Angle : ce paramètre indique l’angle selon lequel les couleurs apparaissent sur la roue des couleurs des commandes de couleur de l’interface Color et l’angle correspondant selon lequel ces couleurs sont ajustées lors de l’utilisation des dispositifs de commande (boules de commande) d’une surface de contrôle. Il est personnalisable de façon à s’adapter aux exigences des coloristes familiarisés avec diffé- rents systèmes :  122 est l’angle par défaut de la couleur rouge pour les systèmes d’étalonnage DaVinci. Il correspond à l’angle d’affichage du rouge sur un vecteurscope. Il s’agit du réglage Color par défaut.Chapitre 5 Setup (Configuration) 123  0 est l’angle par défaut de la couleur rouge pour les systèmes d’étalonnage Pogle ; il correspond à l’orientation des commandes de l’ancien équipement de télécinéma Mk III.  Encoder Sensitivity : ce paramètre contrôle la vitesse à laquelle la valeur des commandes Color est modifiée suite à la rotation des potentiomètres d’une surface de contrôle.  Jog/Shuttle Sensitivity : ce paramètre contrôle la vitesse à laquelle la tête de lecture se déplace par rapport à l’amplitude de la rotation appliquée à la roue Jog/Shuttle d’une surface de contrôle.  Joyball Sensitivity : ce paramètre contrôle la vitesse de réglage des commandes de couleur Shadows, Midtones et Highlights dans les studios Primary In, Secondary et Primary Out lorsque vous utilisez les dispositifs de commande (boules de commande) d’une surface de contrôle. Le réglage par défaut 1 correspond à une vitesse très lente. Augmentez cette valeur pour effectuer plus rapidement les corrections en appliquant le même mouvement au dispositif de commande. Réglages de l’interface utilisateur Les réglages ci-dessous vous permettent de personnaliser l’interface Color.  UI Saturation : cette valeur contrôle le niveau de saturation des commandes affichées dans l’interface utilisateur Color. De nombreux coloristes la réduisent pour éliminer la fatigue visuelle et empêcher toute altération éventuelle de leur perception des couleurs lors des sessions. La saturation de l’interface utilisateur modifie également l’intensité des couleurs affichées par la fenêtre Scopes lorsque l’option Monochrome Scopes est désactivée.  Frames/Seconds/Minutes/Hours : ces boutons vous permettent de choisir le mode d’affichage de l’heure dans la réglette de la timeline. Ils n’ont pas d’incidence sur la façon dont l’heure est représentée dans les autres champs de timecode de Color.  Show Shots Name : si vous activez cette option, le nom de chaque plan s’affiche dans le plan de montage. Angle de la roue des couleurs à 122° Angle de la roue des couleurs à 0°124 Chapitre 5 Setup (Configuration)  Show Shots Number : l’activation de ce réglage permet d’afficher le numéro de chaque plan dans la timeline.  Show Shots Beauty Frame : si vous activez cette option, des vignettes à image unique apparaissent à l’intérieur de chacun des plans qui se trouvent dans le plan de montage.  Loop During Playback : l’activation de ce réglage permet la lecture en boucle depuis le point d’entrée en cours jusqu’au point de sortie de la timeline. L’effet de ce réglage sur la lecture dépend de la façon dont le mode de lecture est défini. Pour en savoir plus, consultez la section « Choix du mode de lecture » à la page 152.  Maintain Framerate : ce réglage détermine si des images sont abandonnées pour maintenir la fréquence d’images du projet lors de la lecture.  Si le réglage Maintain Framerate est activé (par défaut), la fréquence d’images du plan actuel est respectée quel que soit la charge de travail supportée par le processeur. Si le jeu d’étalonnage choisi pour le plan en cours de lecture requiert une grande quantité de ressources processeur, certaines images seront ignorées pendant la lecture afin de maintenir la fréquence d’images du projet. Dans le cas contraire, la lecture a lieu en temps réel.  Si le réglage Maintain Framerate est désactivé, chaque image est systématiquement lue. Si le niveau de lecture consomme beaucoup de ressources processeur, le processus de lecture ralentit pour éviter la perte d’images. Dans le cas contraire, la lecture peut en fait s’effectuer plus rapidement qu’en temps réel.  Synchronize Refresh (slower) : l’activation de cette option permet d’éliminer les artefacts d’actualisation vidéo de l’image contrôlée (ceux-ci peuvent se présenter sous la forme de « déchirures » de l’image vidéo). Cette option ne réduit que légèrement les performances de lecture, ce qui résulte en une pénalité d’environ 1 ips. Les paramètres ci-dessous utilisent des commandes de couleur miniatures qui fonctionnent comme celles décrites dans la section « Utilisation des commandes Color Balance » à la page 209.  Commande de couleur Grade Complete : couleur affichée dans la barre de rendu de la timeline pour les plans auxquels le rendu a été appliqué. La couleur par défaut est le vert.  Commande de couleur Grade Cued : couleur affichée dans la barre de rendu de la timeline pour les plans qui ont été ajoutés à la file d’attente de rendu, mais dont le rendu n’a pas encore été effectué. La couleur par défaut est le jaune.  Commande de couleur Grade Aborted : couleur affichée dans la barre de rendu de la timeline pour les plans dont le rendu a été arrêté. La couleur par défaut est le rouge.Chapitre 5 Setup (Configuration) 125  Monochrome Scopes : l’activation de cette option permet de tracer les graticules du vidéoscope avec une seule couleur (indiquée par l’option Scope Color ci-dessous). La plupart des coloristes préfèrent cet affichage pour éviter la fatigue visuelle. Par ailleurs, cette option supprime l’affichage en couleur du vecteurscope. Ceux qui souhaitent disposer d’un affichage en couleur dans les oscilloscopes ont également la possibilité de définir le réglage UI Saturation sur une intensité moins élevée.  Scope Color : cette commande de couleur vous permet de régler la couleur utilisée pour tracer les graticules du vidéoscope lorsque l’option Monochrome Scopes est activée.  Limit Shadow Adjustments : lorsque cette option est activée, une atténuation est appliquée à la couleur Shadows et les réglages de contraste tels que les valeurs de 0 pour cent (noir pur) reçoivent 100 pour cent de la correction, tandis que les valeurs de 100 pour cent (blanc pur) reçoivent 0 pour cent de la correction. Lorsque cette option est désactivée, les réglages de la couleur Shadows et des commandes de contraste sont appliqués de façon uniforme à toute l’image.  Show Control Surface Dialog : lorsque vous activez cette option, la zone de dialogue Control Surface Startup s’ouvre immédiatement, vous permettant de choisir une surface de contrôle compatible avec Color pour votre travail. Tant qu’elle reste activée, la zone de dialogue Control Surface Startup apparaît chaque fois que vous ouvrez Color. Si vous ne disposez d’aucune surface de contrôle, désactivez cette option. Utilisation des images de substitution Si vous travaillez sur un projet utilisant des séquences d’images Cineon ou DPX, vous pouvez faire appel à un mécanisme d’images de substitution pour améliorer l’efficacité de votre travail à des résolutions élevées. Le mécanisme des images de substitution dans Color n’est pas disponible pour les projets utilisant des données QuickTime.  Enable Proxy Support : l’activation de ce bouton permet d’utiliser des données de remplacement de résolution inférieure, appelées images de substitution, à la place des données source de votre projet. L’emploi des images de substitution augmente les performances de lecture, d’étalonnage et de rendu, même si les plans de votre projet s’affichent avec un niveau de qualité inférieure. Les images de substitution ne peuvent être utilisées qu’après avoir été générées. Pour en savoir plus sur la géné- ration des images de substitution, consultez la section « Génération et suppression d’images de substitution » à la page 126.  Render Proxy : permet de choisir une résolution d’image de substitution pour le rendu des données de sortie. Cette option peut être utile si vous souhaitez effectuer rapidement le rendu d’un ensemble de données pour tester la phase de retour d’un flux de travaux « aller-retour ». La valeur par défaut de ce menu, qui correspond à « Full Resolution », doit être conservée dans la plupart des cas.126 Chapitre 5 Setup (Configuration)  Grading Proxy : permet de choisir une résolution d’image de substitution à utiliser lors du réglage des commandes dans l’un des studios. Cette option augmente l’interactivité de l’interface utilisateur et la vitesse à laquelle l’image sur laquelle vous travaillez est mise à jour lorsque vous réglez les différentes commandes d’étalonnage. Lorsqu’un réglage est terminé, l’image s’affiche de nouveau en pleine résolution.  Playback Proxy : permet de choisir une résolution d’image de substitution à utiliser lors de la lecture, ce qui augmente la fréquence d’images tout en réduisant la qualité de l’image. Lorsque la lecture s’arrête, l’image s’affiche de nouveau en pleine résolution. Réglages relatifs à la lecture, au traitement et à la sortie Les réglages ci-dessous ont une incidence sur la qualité et la vitesse de la lecture.  Video Output : les options de ce menu local correspondent aux options de sortie vidéo disponibles pour l’interface vidéo de diffusion installée sur votre ordinateur. Choisissez Disabled pour désactiver toutes les options de sortie vidéo. Remarque : actuellement, les aperçus Digital Cinema Desktop et les sorties Apple FireWire ne sont pas disponibles pour contrôler les données de sortie provenant de Color.  Force RGB : Cette option est désactivée dans le cas des projets en définition standard. ce réglage est conçu pour être utilisé lorsque vous travaillez avec des données source Y´CB CR haute définition que vous contrôlez sur un moniteur de diffusion externe via une interface vidéo de diffusion prise en charge. Il détermine comment les données d’image RVB calculées en interne par Color sont converties en données d’image Y´CB CR pour l’affichage :  Si le réglage Force RGB est désactivé, cette conversion est effectuée par Color dans le logiciel. Ce processus consomme des ressources processeur et peut aboutir à une réduction sensible des performances en temps réel.  Si le réglage Force RGB est activé, Color envoie les données d’image RVB directement à l’interface vidéo de diffusion installée sur votre ordinateur et charge cette dernière de la conversion à l’aide du matériel dédié. Ce processus allège la charge de traitement de votre ordinateur. Il est recommandé pour optimiser les performances en temps réel. Génération et suppression d’images de substitution Pour utiliser des images de substitution pendant que vous travaillez sur votre projet, vous devez d’abord générer pour ce dernier un ensemble de données d’images de substitution dont la résolution est deux ou quatre fois inférieure.  Pour générer un ensemble de données d’images de substitution pour votre projet, choisissez File > Proxies > Generate Proxies.  Pour supprimer toutes les images de substitution générées pour un projet, choisissez File > Proxies > Delete Proxies.Chapitre 5 Setup (Configuration) 127 Lors du contrôle de données vidéo légalisées entre 0 et 100 IRE, il doit y avoir une différence minimale entre l’image affichée avec le réglage Force RGB activé et celle affichée avec ce même réglage désactivé. Important : si le réglage Force RGB est activé, les valeurs chromatiques de super blanc et hors gamme ne seront pas affichées par votre écran de diffusion et n’apparaîtront pas sur les vidéoscopes externes analysant la sortie de votre interface vidéo de diffusion. Cette restriction affecte uniquement le processus de contrôle. Le traitement interne de l’image effectué par Color conserve ces données. Par conséquent, les données d’image de super blanc seront toujours visibles sur les oscilloscopes logiciels Color lorsqu’elles existent et les niveaux chromatiques hors gamme et de super blanc non corrigés seront systématiquement conservés lorsque vous exportez des données finales. Si l’option Broadcast Safe est activée dans les réglages du projet, nous ne constaterez peut-être pas de différence dans l’affichage de ces valeurs « non autorisées », étant donné qu’elles sont limitées par Color.  Disable Vid-Out During Playback : l’activation de cette option désactive la sortie vidéo via votre interface de diffusion lors de la lecture. Lorsque la lecture est interrompue, la sortie vidéo de l’image située au niveau de la tête de lecture est quand même assurée. Cela est utile si votre projet fait appel à un nombre d’effets tel que la lecture vidéo est trop lente pour être efficace. Lorsque cette option est activée, vous pouvez effectuer des ajustements et contrôler l’image pendant que la lecture est interrompue, puis visualiser le programme en mouvement via l’écran d’aperçu, qui permet généralement une lecture plus rapide.  Update UI During Playback : l’activation de cette option permet la mise à jour dynamique des fenêtres sélectionnées de l’interface Color pendant la lecture du projet. Elle actualise les commandes et les oscilloscopes lors de la lecture d’un niveau à un autre, mais peut diminuer les performances de lecture. C’est pour cette raison qu’elle est désactivée par défaut. Deux options sont disponibles :  Update Primary Display : met à jour les principales commandes d’interface des studios Primary, Secondaries, Color FX, Primary Out et Geometry. L’activation de cette option vous permet de visualiser la modification des commandes d’un niveau à un autre et la façon dont elles s’animent dans le cas de niveaux animés avec des images clés.  Update Secondary Display : met à jour la fenêtre Scopes. Cette option permet de mettre à jour les vidéoscopes lors de la lecture. Lorsqu’elle est désactivée, la lecture de l’aperçu vidéo se poursuit, mais les vidéoscopes disparaissent.128 Chapitre 5 Setup (Configuration)  Radial HSL Interpolation : ce réglage modifie la façon dont les ajustements de couleurs animés avec des images clés sont interpolés d’une teinte à une autre.  Lorsque ce réglage est désactivé (état par défaut), les modifications de teinte associées à des images clés sont animées de façon linéaire, directement à partir d’un point de la roue des couleurs vers un autre. Cela permet d’obtenir des réglages animés très directs et limite les cycles de couleurs non souhaités. Il s’agit de la méthode utilisée par les systèmes DaVinci et Pogle pour l’animation des réglages de couleur.  L’activation de ce réglage permet d’animer les modifications de teinte associées à des images clés de façon radiale, les cycles de couleurs couvrant toutes les teintes de la roue des couleurs comprises entre la teinte en cours et la teinte cible. Vous obtenez ainsi des cycles de couleurs visibles si vous animez le remplacement d’une teinte par une autre qui n’est pas directement adjacente sur la roue des couleurs. Il s’agit de la méthode utilisée par Final Cut Pro lors de l’animation des réglages de couleur dans les filtres Color Corrector standard et à trois voies. Ajustement de la commande de couleurs avec interpolation radiale activée Ajustement de la commande de couleurs avec interpolation radiale désactivéeChapitre 5 Setup (Configuration) 129  Internal Pixel Format : l’option choisie dans ce menu local détermine la profondeur de bits utilisée parColor pour le traitement interne de la couleur, à la fois lors de la lecture en temps réel et lors de la réalisation du rendu de la sortie finale. La profondeur de bits correspond au nombre de bits par canal de couleur et décrit le nombre total de valeurs utilisées pour afficher la plage de couleurs au moyen de chaque pixel d’une image. Des profondeurs de bits plus élevées résultent en une image de qualité supé- rieure, mais requièrent davantage de ressources processeur pour la lecture et le rendu.  8-bit : profondeur de bits la plus faible à laquelle Color peut fonctionner et consommant le moins de ressources processeur.  10-bit : profondeur de bits minimale recommandée pour les projets incorporant un étalonnage secondaire et l’utilisation de vignettes, indépendamment de la source.  12-bit : profondeur de bits supérieure qui est prise en charge par certaines cartes vidéo.  16-bit : profondeur de bits de qualité optimale. Certains spécialistes jugent que le format 16 bits en linéaire fournit une qualité équivalente au format 10 bits logarithmiques pour le travail effectué sur des images issues de la numérisation d’un film.  Float : niveau optimal de qualité de traitement de l’image disponible dans Color. Ce réglage fait appel à des opérations mathématiques en virgule flottante pour enregistrer et calculer des données fractionnaires. Cela signifie que les valeurs supérieures à 1 peuvent être utilisées pour enregistrer des données qui seraient autrement arrondies vers le bas dans le cas des formats 8 bits, 10 bits, 12 bits et 16 bits donnant lieu à des opérations sur entiers uniquement. Étant donné que le réglage Float correspond à une profondeur de bits consommant beaucoup de ressources processeur, des délais de rendu plus longs sont à prévoir. Remarque : le réglage Float n’est pas disponible lorsqu’on utilise une carte graphique NVidia.130 Chapitre 5 Setup (Configuration) ? Conseil : selon les performances de votre système, il sera peut-être préférable de travailler à une profondeur de bits moins élevée pour optimiser les performances en temps réel. Vous pourrez ensuite sélectionner la profondeur de bits souhaitée avant d’effectuer le rendu de la sortie finale pour optimiser la qualité de l’image. Correspondance entre la profondeur de bits et les données de canal La plage réelle de valeurs utilisée par chaque canal pour chaque pixel à une profondeur de bits donnée se calcule en élevant le chiffre 2 à la puissance n, où n correspond à la profondeur de bits elle-même. Par exemple, la plage de valeurs utilisée pour la couleur en 8 bits correspond à 2 à la puissance 8, soit 256 valeurs par canal. La plage de valeurs correspondant à la couleur en 16 bits correspond à 2 à la puissance 10, soit 65 536 valeurs par canal. Toutefois, cette explication n’est pas suffisante. La partie de la plage numérique disponible réellement utilisée dépend de l’encodage des données d’image.  Full Range : les données d’image utilisant l’espace colorimétrique RVB encodent chaque canal de couleur en faisant appel à toute la plage numérique disponible. Cela signifie que les canaux de couleur vidéo 8 bits emploient une valeur comprise dans la plage de 0 à 255 et que les canaux 10 bits utilisent une plage de 1 à 1 023.  Studio Range : les données d’image vidéo 8 et 10 bits enregistrées au moyen de l’espace colorimétrique Y´CB CR utilisent une plage de valeurs Studio Range pour chaque canal. Cela signifie qu’un sous-ensemble de la plage réelle de valeurs disponibles est utilisé, de façon à laisser de la place pour le super noir et le super blanc requis par la norme vidéo. Par exemple, la luminance des données Y´CB CR 8 bits utilise la plage de valeurs allant de 16 à 236, de façon à ce que les plages 1 à 15 et 235 à 254 restent disponibles dans le signal. La luminance des données Y´CB CR 10 bits emploie la plage 64 à 940, laissant disponibles les plages 4 à 63 et 941 à 1019. En outre, les valeurs les plus faibles et les plus élevées sont réservées pour les données ne correspondant pas à des images, et les composants chromatiques (CB et CR ) utilisent des plages de valeurs plus étendues (16 à 240 pour la vidéo 8 bits et 64 à 960 pour la vidéo 10 bits).Chapitre 5 Setup (Configuration) 131 Réglages d’enregistrement automatique Deux réglages vous permettent d’activer ou de désactiver l’enregistrement automatique dans Color.  Auto Save Projects : cette option active l’enregistrement automatique.  Auto Save Time (Minutes) : indique le délai en minutes s’écoulant avant le prochain enregistrement du projet. Ce délai est réglé par défaut sur 5 minutes. L’option d’enregistrement automatique enregistre uniquement le projet en cours. Elle ne crée pas de copie archivée du projet. Pour en savoir plus sur la création et le rappel d’archives, consultez la section « Enregistrement de projets et d’archives » à la page 85.6 133 6 Contrôle Le matériel et les méthodes employés pour contrôler votre travail sont essentiels à la production d’un résultat précis. On n’insistera jamais assez sur l’importance d’un contrôle adéquat pour la correction des couleurs. Ce chapitre traite des options de contrôle disponibles dans Color, notamment la configuration de la fenêtre Scopes, les options relatives à la sortie vidéo de diffusion, la génération et l’utilisation de tables de conversion en vue du calibrage et de la simulation, ainsi que de la façon dont la sortie vidéo du studio Still Store est effectuée pour le contrôle et l’évaluation. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Fenêtre Scopes (p. 133)  Contrôle de la sortie vidéo de diffusion (p. 135)  Utilisation des tables de conversion d’affichage (p. 138)  Contrôle du magasin d’images fixes (Still Store) (p. 143) Fenêtre Scopes La façon la plus simple de contrôler votre travail dans Color est d’utiliser la fenêtre Scopes. L’interface Color est constitué de deux fenêtres, celle-ci est la seconde. Vous pouvez configurer le logiciel Color pour qu’il utilise un ou deux écrans. Si vous utilisez deux écrans, la fenêtre Scopes est visible sur le second, qu’elle occupe à part entière. Si vous n’utilisez qu’un écran, celui-ci est partagé entre la fenêtre Scopes et la fenêtre Color.134 Chapitre 6 Contrôle Pour passer du mode d’affichage simple au mode double affichage (et inversement), effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur Window > Single Display Mode ou Dual Display Mode. m Appuyez simultanément sur Maj + 0 pour basculer d’un mode à l’autre. La fenêtre Scopes offre un écran d’aperçu de l’image sur laquelle vous travaillez et peut également afficher deux ou trois vidéoscopes supplémentaires pour faciliter l’évaluation de cette image. Écran d’aperçu L’écran d’aperçu affiche soit l’image au niveau actuel de la tête de lecture dans la timeline, telle qu’elle apparaît avec toutes les corrections apportées dans les différents studios (sauf si vous avez sélectionné Grade > Disable Grade), soit l’image Still Store actuellement activée. Quelle que soit l’image affichée dans l’écran d’aperçu, elle est reflétée dans l’écran de diffusion connecté à la sortie vidéo de votre ordinateur. L’écran d’aperçu est également affecté par les tables de conversion que vous importez dans votre projet Color. Remarque : la seule autre fois où l’image en cours n’est pas affichée, c’est lorsque l’une des autres méthodes d’affichage secondaire est activée dans l’onglet Previews du studio Secondaries. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet Previews » à la page 252. L’écran d’aperçu de la fenêtre Scopes peut être affiché en mode plein écran ou écran partiel. Pour basculer entre l’affichage plein écran et l’affichage partiel de l’image d’aperçu : m Double-cliquez sur l’aperçu dans la fenêtre Scopes. m Toujours dans la fenêtre Scopes, cliquez sur l’image d’aperçu tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou bien cliquez sur cette image avec le bouton droit de la souris, puis sélectionnez Full Screen dans le menu contextuel.Chapitre 6 Contrôle 135 Lorsque l’écran d’aperçu est en mode plein écran, tous les vidéoscopes sont masqués. Vidéoscopes Le nombre d’oscilloscopes pouvant être affichés dépend de la disposition utilisée pour les fenêtres. Vous pouvez afficher deux vidéoscopes en mode d’affichage unique et trois en mode double affichage. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 8, « Vidéoscopes », à la page 167. Contrôle de la sortie vidéo de diffusion Pour garantir un contrôle optimal des programmes de diffusion, Color produit des vidéos standard et haute définition à partir d’interfaces vidéo tierces prises en charge. Les pilotes installés pour l’interface déterminent les résolutions, les profondeurs de bits et les fréquences d’images disponibles pour créer une sortie sur un moniteur externe. Pour activer le contrôle vidéo externe : m Sélectionnez une option dans le menu local Video Output, depuis l’onglet User Prefs du studio Setup. Pour désactiver le contrôle vidéo externe : m Sélectionnez l’option Disabled dans le menu local Video Output. Choix de combinaisons de résolutions de programme et d’affichage Idéalement, il est préférable de contrôler un programme dans sa résolution native (en d’autres termes, dans la résolution de ses données source). Toutefois, Color s’efforce de produire des sorties vidéo quelle que soit la résolution définie dans le menu local Video Output de l’onglet User Prefs. Si la résolution définie dans le menu local Video Output est différente de celle sélectionnée via l’option Resolution Preset, Color modifie automatiquement l’échelle de l’image de façon à adapter cette dernière à la taille de l’écran. Utilisation de l’écran d’aperçu comme moniteur d’évaluation Un certain nombre de facteurs détermine si l’écran d’aperçu de la fenêtre Scopes est adapté à une utilisation en tant que moniteur d’évaluation, le plus important étant la confiance que vous accordez à la qualité de votre écran d’aperçu. Bon nombre d’utilisateurs choisissent d’utiliser l’écran d’aperçu comme moniteur d’évaluation, en particulier lors de l’étalonnage d’un film numérisé dans un flux de travaux 2K. Vous devez toutefois veiller à utiliser un moniteur capable d’afficher la gamme de contrastes et de couleurs garantissant le niveau de précision requis par les normes applicables à votre installation. De plus, la réussite dépend d’un bon calibrage du moniteur, associé à un profilage de couleur et à une simulation de la sortie de film éventuelle via la gestion des tables de conversion, traitée ultérieurement dans ce chapitre.136 Chapitre 6 Contrôle Profondeur de bits et contrôle La profondeur de bits utilisée peut avoir un impact significatif sur la qualité de l’image contrôlée. La profondeur de bits contrôlée dépend de trois facteurs :  La profondeur de bits des données source  La profondeur de bits sélectionnée dans le menu local Video Output  La profondeur de bits sélectionnée dans le menu local Internal Pixel Format La profondeur de bits des données source sur le disque est prédéterminée (en général 8 bits, 10 bits ou 10 bits log), ce qui évite de spécifier ou de sélectionner le format de tournage ou de transfert initial. Dans la mesure où une faible profondeur de bits risque d’entraîner un effet de bande et d’autres artefacts lors du processus de correction des couleurs (en particulier lorsqu’il existe des dégradés), il est souvent préférable de traiter la vidéo avec une profondeur de bits plus élevée que celle des données source originales. Cette démarche est particulièrement bénéfique si vous utilisez des vignettes et appliquez des corrections secondaires. Color traite la vidéo et produit la sortie quelle que soit la profondeur de bits sélectionnée. Néanmoins, la plupart des interfaces vidéo de diffusion ont une résolution maximale de 10 bits. Pour garantir une qualité optimale lors du contrôle, il convient de définir le réglage Internal Pixel Format sur la profondeur de bits la plus élevée avec laquelle vous souhaitez travailler, puis de s’assurer que le menu local Video Output est défini sur une option de type 10 bits. Remarque : le bruit de la vidéo et le grain de la pellicule réduisent souvent les types d’artefacts causés par les opérations de correction des couleurs à des profondeurs de bits faibles, c’est pourquoi les avantages liés à l’utilisation de profondeurs de bits plus élevées ne sont pas toujours évident à l’œil nu. Un contrôle effectué à une profondeur de bits élevée consomme une grande quantité de ressources processeur et est susceptible de réduire vos performances en temps réel. C’est pour cette raison que vous avez la possibilité de réduire la profondeur de bits lorsque vous travaillez, puis de la réaugmenter une fois que vous êtes prêt à afficher le rendu de la sortie vidéo finale du projet. Pour en savoir plus sur les options de contrôle disponibles dans l’onglet User Prefs, reportezvous à la section « Réglages relatifs à la lecture, au traitement et à la sortie » à la page 126.Chapitre 6 Contrôle 137 Méthode de sélection d’un moniteur Il est essentiel de choisir un moniteur adapté à l’évaluation critique du type d’image étalonnée. Parmi le large éventail d’écrans de qualité proposés, vous pouvez choisir entre des écrans CRT, une nouvelle génération d’écrans plats LCD et des vidéoprojecteurs haut de gamme utilisant diverses technologies. Votre choix doit être effectué de façon réfléchie, en fonction de votre budget et de vos besoins, mais les caractéristiques importantes à prendre en compte pour obtenir une bonne évaluation des couleurs sont les suivantes :  Compatibilité avec les formats vidéos à contrôler  Compatibilité avec le signal vidéo à contrôler, tel que Y’PB PR , SDI, HD-SDI ou HDMI  Niveaux de noir appropriés (c’est-à-dire que le noir uni ne doit pas ressembler à du gris)  Une large gamme de contrastes  Une luminosité adéquate  Une température de couleur définissable par l’utilisateur  Respect des normes d’espace colorimétrique Rec. 601 (SD) or 709 (HD) selon le cas  Gamma correct (également défini par la norme Rec. 709)  Commandes adaptées à un calibrage et un ajustement de qualité professionnelle Remarque : pour toutes ces raisons, les téléviseurs et écrans grand public ne sont généralement pas adaptés à un travail professionnel, même s’ils peuvent servir à prévisualiser l’aspect de votre programme sur le téléviseur de monsieur Tout le monde. Méthode de configuration de l’environnement d’affichage L’environnement dans lequel se trouve votre moniteur a lui aussi une incidence significative sur votre capacité à évaluer correctement l’image.  L’écran ne doit pas être exposé à une source de lumière directe.  L’éclairage ambiant de la pièce doit être tamisé et indirect et vous ne devez pas avoir de source de lumière directe dans votre champ de vision.  L’éclairage ambiant de la pièce doit correspondre à la température de couleur de votre moniteur (6500K en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe, 9300K en Asie).  Vous devez disposer d’un éclairage indirect derrière le moniteur d’affichage, équivalente à 10 à 25 % de la luminosité du moniteur lorsqu’il affiche un blanc pur.  La distance de visualisation idéale pour un moniteur est d’environ cinq fois la hauteur verticale de l’écran.  La couleur de la partie de la pièce qui fait partie de votre champ de vision doit être d’un gris neutre.138 Chapitre 6 Contrôle Ces précautions permettent d’éviter la fatigue visuelle et l’utilisation involontaire de mauvaises couleurs. Elles ont également pour but d’optimiser la qualité de l’image perçue à l’écran. Calibrage régulier du moniteur Pour finir, calibrez votre moniteur à intervalles réguliers. Pour obtenir une précision maximale, certains moniteurs sont dotés d’une sonde intégrée capable de procéder à un calibrage automatique. Sinon, vous pouvez faire appel à des sondes et des logiciels de calibrage de tierce partie pour réaliser les mêmes mesures. Dans un environnement consacré exclusivement à la diffusion, vous pouvez également avoir recours aux procédures associées aux barres de couleurs standard auxquelles vous êtes habituées. Ajustement de l’interface Color par rapport à l’environnement de contrôle L’interface Color est volontairement obscurcie de façon à réduire la quantité de lumière diffusée sur votre bureau. Pour atténuer encore davantage l’interface, le réglage UI Saturation, disponible dans l’onglet User Prefs du studio Setup, vous permet de réduire la saturation de la plupart des commandes des studios Primary In, Secondaries et Primary Out, ainsi que de la couleur affichée par les vidéoscopes. Utilisation des tables de conversion d’affichage Color prend en charge l’utilisation de tables de conversion 3D pour le calibrage de votre écran, de façon à ce qu’il respecte une norme de diffusion appropriée ou à simuler les caractéristiques d’un appareil de sortie cible (par exemple, la façon dont l’image en cours de correction apparaîtra une fois imprimée sur pellicule). Color est représenté sur les écrans CRT, les écrans plats LCD, les vidéoprojecteurs et les projecteurs de cinéma à l’aide de technologies très différentes. Si vous affichez une image test identique sur deux types d’écrans (un écran de diffusion et un vidéoprojecteur, par exemple), vous pouvez être sûr que la couleur sera différente de l’un à l’autre. Cette variation ne sera probablement pas visible pour un spectateur moyen mais, en tant que coloriste, vous devez disposer d’un environnement d’affichage sans surprise qui respecte les normes requises par le format utilisé. Vous devez également faire en sorte que les changements demandés par un utilisateur qui visualise le programme sur un écran affichant des couleurs incorrectes ne soient pas impossibles à résoudre. Pour couronner le tout, il existe également des variations au sein d’une même catégorie d’appareils :  Les moniteurs CRT de chaque fabricant utilisent des couches fluorescentes différentes.  Les projecteurs numériques disponibles utilisent de nombreux types de systèmes d’imagerie.  Le film projeté est produit au moyen de diverses méthodes d’impression et pellicules.Chapitre 6 Contrôle 139 Tout cela résulte inévitablement en des variations de couleur importantes pour toute image passant d’un environnement d’affichage à un autre. L’une des solutions à ce problème est le calibrage à l’aide de tables de conversion. Définition d’une table de conversion Pour faire simple, une table de conversion est un ensemble précalculé de données qui permet d’ajuster la couleur d’une image affichée avec la gamme et la chromaticité d’un appareil A de façon à ce que cette image corresponde à ce à quoi elle ressemblerait avec la gamme et la chromaticité d’un appareil B. La gamme d’un appareil représente l’éventail complet de couleurs pouvant être affichées sur cet appareil. Certains types d’écrans sont capables d’afficher une gamme de couleurs plus vaste que d’autres. Par ailleurs, chaque norme de vidéo et de film correspond à une gamme de couleurs différente. En conséquence, les couleurs facilement représentées par un appareil d’imagerie ne le seront pas forcément par un autre appareil. Un film, par exemple, est capable de représenter bien plus de valeurs de couleurs que la norme vidéo de diffusion. La chromaticité fait référence aux valeurs exactes utilisées par un écran pour représenter chacune des trois couleurs primaires. Chaque écran utilise des valeurs primaires différentes. Celles-ci sont visibles dans un diagramme de chromaticité sur lequel les trois couleurs primaires sont placées sous forme de points, par rapport à un graphique en deux dimensions représentant la teinte et la saturation au sein du spectre visible. Étant donné que toutes les couleurs représentées par un écran spécifique sont un mélange des trois couleurs primaires, si les trois points primaires varient d’un écran à l’autre, la gamme de couleurs entière est différente. Même si le diagramme de chromaticité affiché ci-dessus est utile pour comparer des écrans sur papier, pour vraiment représenter la teinte (couleur), la saturation (intensité de la couleur) et la luminosité (luminance du noir au blanc) qui définissent une gamme complète, vous devez utiliser un espace colorimétrique 3D.140 Chapitre 6 Contrôle Lorsqu’elles sont extrudées en 3D, la gamme et la chromaticité des différents appareils créent des formes différentes. Par exemple, l’espace colorimétrique RVB standard peut être représenté par un simple cube (comme on peut le voir dans l’application ColorSync Utility) : Chaque angle du cube représente une combinaison différente des valeurs tristimulus R, V et B qui correspondent à chaque couleur. L’angle de noir équivaut à (0,0,0), l’angle de blanc opposé à (1,1,1), l’angle de bleu à (0,0,1), l’angle de rouge à (1,0,0), et ainsi de suite. Toutefois, le cube de couleur RVB reste une abstraction idéalisée. Les appareils d’affichage proprement dits présentent des formes bien différentes, définies par leur propre gamme et chromaticité. Transformer de façon précise la gamme d’un appareil pour l’adapter à celle d’un autre appareil implique littéralement de projeter cette gamme dans une représentation 3D, puis de modifier sa forme de façon mathématique jusqu’à ce qu’elle corresponde à celle de l’autre appareil. Ce processus, appelé caractérisation d’un appareil, constitue la méthode standard utilisée par le secteur de la colorimétrie. Une fois les données calculées, la méthode de transformation est stockée sous la forme d’une table de conversion 3D. Une fois que vous avez effectué la caractérisation d’un appareil et calculé la table de conversion nécessaire, vous avez fait la plus grosse partie du travail informatique. La table de conversion peut alors être utilisée dans Color pour modifier l’image de sortie sans que cela n’ait d’impact significatif sur les performances en temps réel.Chapitre 6 Contrôle 141 Cas d’utilisation d’une table de conversion Les exemples suivants illustrent des cas où il est vivement conseillé d’utiliser des tables de conversion :  Si vous mettez en correspondance plusieurs écrans d’une même installation : les tables de conversion peuvent être utiles pour calibrer plusieurs écrans de façon à ce qu’ils répondent à un standard visuel commun, garantissant ainsi qu’un programme restera inchangé s’il est déplacé dans un autre studio.  Si vous affichez une vidéo SD ou HD sur un moniteur de non-diffusion : vous pouvez utiliser une table de conversion pour émuler l’espace colorimétrique Rec. 601 (SD) or 709 (HD) et le réglage gamma adapté au standard vidéo affiché.  Si vous affichez des images de vidéo ou de film à l’aide d’un vidéoprojecteur : vous pouvez utiliser une table de conversion pour calibrer votre appareil de façon à ce qu’il corresponde, du mieux possible, à la gamme du standard de diffusion ou de film sur lequel vous travaillez.  Si vous étalonnez des images destinées à être imprimées sur pellicule : vous pouvez utiliser une table de conversion pour profiler les caractéristiques de l’appareil d’impression et de la pellicule sur laquelle vous allez imprimer les données finales, afin d’obtenir une image approximative du résultat projeté final pendant que vous travaillez. Important : les tables de conversion ne remplacent pas un affichage haute qualité. En particulier, elles n’améliorent en rien les noirs ternes, un intervalle de contrastes faibles par nature ou une gamme trop étroite. Cas où une table de conversion n’est pas utile Si vous corrigez les couleurs d’une vidéo et contrôlez celle-ci à l’aide d’un écran de diffusion correctement calibré compatible avec le standard vidéo affiché, il n’est généralement pas nécessaire d’avoir recours à une table de conversion. Génération de tables de conversion Il existe plusieurs méthodes permettant de générer une table de conversion. En créer une vous-même à l’aide d’un logiciel tiers Il existe des applications tierces capables de « collaborer » avec les sondes du moniteur pour analyser les caractéristiques d’écrans individuels, puis générer une table de conversion afin de parvenir à un rendu des couleurs le plus fidèle possible. Dans la mesure où les réglages et les caractéristiques d’un moniteur varient au fil du temps, il est recommandé d’effectuer un recalibrage régulier des écrans, toutes les semaines ou deux fois par mois. Si vous créez une table de conversion pour ajouter un autre type d’écran doté de standards de diffusion (comme un projecteur numérique), vous devrez faire appel à des logiciels supplémentaires pour modifier la table de conversion de calibrage afin qu’elle corresponde aux caractéristiques requises par l’écran cible.142 Chapitre 6 Contrôle Demander à quelqu’un d’en créer une pour vous En amont de la chaîne numérique intermédiaire des flux de travaux de film, vous pouvez collaborer avec le laboratoire qui sera chargé de l’impression sur pellicule et avec la société ayant conçu le logiciel de calibrage de votre moniteur pour créer des tables de conversion personnalisées à partir des profils des appareils enregistreurs et pellicules utilisés spécifiquement pour votre projet. Globalement, ce processus implique l’impression d’une image test sur pellicule au laboratoire, puis l’analyse de l’image obtenue en vue de générer une table de conversion cible qui, associée à la table de conversion de calibrage de votre écran (créée à l’aide d’une sonde de moniteur et d’un logiciel sur votre système), est utilisée pour générer une troisième table de conversion, celle employée par Color pour contrôler votre programme pendant que vous travaillez. Création de tables de conversion dans Color Si nécessaire, vous pouvez faire correspondre deux moniteurs à l’œil nu à l’aide des commandes du studio Primary In, puis générer une table de conversion pour émuler le résultat directement en dehors de Color. Vous pouvez également exporter une catégorie d’étalonnage sous forme d’une table de conversion d’« aspect » pour voir de quelle façon une correction spécifique va affecter une image enregistrée au format numérique alors qu’elle est filmée. Pour ce faire, l’équipe doit utiliser un moniteur de proximité capable de charger des tables de conversion au format .mga. Pour créer votre propre table de conversion : 1 Disposez l’écran d’aperçu Color et le moniteur cible de façon à ce que les deux soient visibles en même temps. 2 Chargez une image d’évaluation de bonne qualité (un graphique Macbeth, par exemple) dans la Timeline. 3 Affichez la même image sur l’écran cible à l’aide d’une deuxième source vidéo fiable. 4 Ouvrez le studio Primary In et ajustez les commandes de façon appropriée pour faire correspondre les deux images. 5 Cliquez sur Export > Display LUT. 6 Quand la zone de dialogue Save LUT As s’affiche, saisissez un nom pour la table de conversion dans le champ File, sélectionnez l’emplacement où enregistrer le fichier, puis cliquez sur Save. Par défaut, les tables de conversion sont enregistrées dans le répertoire /Utilisateurs/ nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color/LUTs. Important : si votre projet utilise déjà une table de conversion lorsque vous en exportez une nouvelle, la table actuellement chargée est concaténée à partir des ajustements apportés et la combinaison obtenue est exportée en tant que nouvelle table de conversion.Chapitre 6 Contrôle 143 Utilisation de tables de conversion Toutes les tables de conversion utilisées et générées par Color sont des tables 3D. Color utilise le format de table de conversion .mga (initialement développé par Pandora), qui est compatible, entre autres, avec les logiciels Rising Sun Research et Kodak. Si nécessaire, il existe également des applications capables de convertir les tables de conversion d’un format vers un autre. Les tables de conversion n’ont aucune incidence sur les performances de traitement. Pour utiliser une table de conversion : 1 Cliquez sur File > Import > Display LUT. 2 Sélectionnez un fichier de table de conversion dans la zone de dialogue Load LUT, puis cliquez sur Load. Remarque : par défaut, les tables de conversion sont enregistrées dans le répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color/LUTs. La table de conversion prend immédiatement effet, elle modifie l’image telle qu’elle apparaît sur les écrans d’aperçu et de diffusion. Une table de conversion chargée est enregistrée dans les réglages du projet jusqu’à ce que vous la supprimiez spécifiquement de ce projet. Pour ne plus utiliser une table de conversion : m Cliquez sur File > Clear Display LUT. Pour partager une table de conversion avec d’autres utilisateurs de Color, vous devez leur fournir une copie du fichier de table de conversion. Pour plus de commodité, il est préférable de placer tous les fichiers de table de conversion dans le répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color/LUTs. Contrôle du magasin d’images fixes (Still Store) Le Still Store vous permet d’enregistrer et de rappeler des images de différentes parties d’un projet, afin de les utiliser pour comparer des plans sur lesquels vous travaillez. En fait, le Still Store est une mémoire tampon d’images grâce à laquelle vous pouvez basculer entre l’image Still Store chargée et l’image actuelle au niveau de la tête de lecture. Vous pouvez soit afficher l’image entière, soit opter pour un écran divisé personnalisable par le biais duquel vous pouvez voir les deux images à la fois. Lorsque vous activez le Still Store, l’image en plein écran ou en écran divisé est envoyée à l’écran d’aperçu et à l’écran de diffusion. Pour revenir à un affichage contenant uniquement l’image située au niveau de la tête de lecture, vous devez désactiver le Still Store. Les images Still Store activées sont analysées par les vidéoscopes et affectées par les tables de conversion. Pour en savoir plus sur l’utilisation du Still Store, reportez-vous au chapitre 16, « Magasin d’images fixes (Still Store) », à la page 355.7 145 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Le plan de montage fournit une interface qui permet de naviguer à l’intérieur du projet, de sélectionner les plans à étalonner et de réaliser un montage limité. Le plan de montage et le navigateur de plans (qui se trouve dans le studio Setup) offrent tous deux la possibilité de visualiser les plans du projet. Toutefois, le navigateur de plans permet de trier et d’organiser les plans de façon non linéaire, alors que le plan de montage, lui, offre un affichage séquentiel correspondant à la chronologie des plans de votre programme. Dans ce chapitre, vous apprendrez à vous servir du plan de montage pour lire les plans de votre programme et naviguer à l’intérieur de ce dernier et à effectuer des montages simples. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Principaux éléments de l’interface utilisateur du plan de montage (Timeline) (p. 146)  Personnalisation de l’interface du plan de montage (p. 148)  Utilisation des pistes (p. 149)  Sélection du plan actuel (p. 151)  Lecture dans le plan de montage (p. 151)  Navigation à l’intérieur du plan de montage (p. 154)  Sélection de plans dans le plan de montage (p. 156)  Utilisation des jeux d’étalonnage dans le plan de montage (p. 157)  Onglets de réglages (p. 158)  Contrôles et procédures de montage (p. 160)146 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Principaux éléments de l’interface utilisateur du plan de montage (Timeline) Le plan de montage (ou « Timeline ») se divise en un certain nombre de pistes qui contiennent les plans, les jeux d’étalonnage et les images clés utilisés par votre programme.  Barre de rendu : les barres de rendu ci-dessus indiquent si un plan a été rendu (en vert) ou non (en rouge).  Règle du plan de montage : elle fournit une échelle de temps pour le plan de montage (timeline). Si vous faites glisser le curseur à l’intérieur de la règle du plan de montage, vous déplacez la tête de lecture et faites défiler le programme.  Tête de lecture : elle indique la position de l’image actuellement affichée dans le plan de montage. La position de la tête de lecture détermine également le plan sur lequel le travail est actuellement effectué.  Pistes vidéo et plans : chaque plan du programme est représenté à l’intérieur de l’une des pistes vidéo qui se trouvent juste en dessous de la règle du plan de montage. Color vous autorise à créer cinq pistes vidéo au maximum lorsque vous assemblez un projet de nouvelle création. Toutefois, si vous travaillez sur un projet importé, toutes les pistes vidéo superposées de ce dernier apparaîtront, quel que soit leur nombre. Remarque : à l’heure actuelle, Color ne prend pas en charge les opérations de compositing. Lors de la lecture, les plans superposés sont prioritaires pour l’affichage par rapport aux plans situés dans les pistes inférieures.  Poignées de redimensionnement des pistes : il est possible de réduire ou d’augmenter la taille des pistes en faisant glisser leurs poignées de redimensionnement vers le haut ou vers le bas.  Icône de verrouillage : l’icône de verrouillage indique si une piste a été verrouillée ou non.  Piste des jeux d’étalonnage : il est possible d’appliquer jusqu’à quatre jeux d’étalonnage (grades) primaires à chaque plan. Color vous autorise à passer de l’une à l’autre. Elles permettent d’obtenir un rapide aperçu des différents aspects que peut avoir un même plan en fonction des jeux d’étalonnage appliqués, sans pour autant perdre le résultat du travail effectué jusqu’alors. Les jeux d’étalonnage sont numérotés de 1 à 4.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 147 Chacun de ces quatre jeux d’étalonnage peut comprendre une ou plusieurs corrections Primary (primaires), Secondary (secondaires), Color FX (effets de couleur) et Primary Out (primaires sur sortie). Par défaut, chacun d’entre eux apparaît avec une seule barre d’étalonnage primaire, mais des barres de correction supplémentaires s’affichent plus bas si vous avez effectué des ajustements dans l’un des autres studios qui correspondent au jeu d’étalonnage en question. Chaque barre est d’une couleur différente.  Barre P(rimary) : elle indique si une correction primaire a été appliquée.  Barre S(econdary) : elle indique si une ou plusieurs corrections secondaires ont été appliquées.  Barre CFX (Color FX) : elle indique si une correction d’effet de couleur a été appliquée.  Barre PO (Primary Out) : elle indique si une correction primaire a été appliquée sur la sortie.  Zone de suivi de l’animation : si vous ajoutez un marqueur de suivi de l’animation à un plan et en faites le traitement, les points d’entrée et de sortie du marqueur de suivi apparaissent dans cette zone, avec une barre verte figurant quelle proportion du marqueur de suivi sélectionné a déjà été traitée. Si aucun suivi d’animation n’est sélectionné sous l’onglet Tracking du studio Geometry, rien ne s’affiche dans cette zone. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet Tracking » à la page 345.  Graphique d’image clé : cette piste contient à la fois les images clés et les courbes qui interpolent le changement de la valeur d’une image clé à une autre. Pour en savoir plus sur la conversion des corrections et des effets en images clés, reportez-vous au chapitre 14, « Images clés », à la page 323.148 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Personnalisation de l’interface du plan de montage Il existe plusieurs façons de personnaliser l’interface visuelle du plan de montage. Pour changer les unités de la réglette de la Timeline, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur l’onglet du studio Setup, puis sur l’onglet User Prefs. Ensuite, cliquez sur le bouton Frames (images), Seconds (secondes), Minutes ou Hours (heures) correspondant aux unités que vous souhaitez utiliser. m Appuyez sur l’une des touches suivantes :  Appuyez sur F pour modifier l’affichage de sorte qu’il indique les images.  Appuyez sur S pour modifier l’affichage de sorte qu’il indique les secondes.  Appuyez sur M pour modifier l’affichage de sorte qu’il indique les minutes.  Appuyez sur H pour modifier l’affichage de sorte qu’il indique les heures. Par ailleurs, l’onglet User Prefs du studio Setup contient d’autres options qui permettent de changer le mode d’affichage des plans dans le plan de montage. Pour personnaliser le mode d’affichage des plans dans le plan de montage : 1 Cliquez sur l’onglet du studio Setup, puis sur l’onglet User Prefs. 2 Activez ou désactivez les options suivantes :  Show Shot’s Name : si vous activez cette option, le nom de chaque plan s’affiche dans le plan de montage.  Show Shot’s Number : si vous activez cette option, le numéro de chaque plan s’affiche dans le plan de montage.  Show Shot’s Beauty Frame : si vous activez cette option, des vignettes à image unique apparaissent à l’intérieur de chacun des plans qui se trouvent dans le plan de montage. Vous pouvez aussi redimensionner les pistes du plan de montage, c’est-à-dire les agrandir ou les réduire, selon vos préférences. Il est possible de redimensionner les pistes vidéo, la piste des jeux d’étalonnage et le graphique des images clés de façon individuelle.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 149 Pour redimensionner toutes les pistes vidéo, la piste des jeux d’étalonnage ou le graphique des images clés : m Faites glisser la poignée centrale de la barre de couleur grise située au bas de n’importe laquelle des pistes du plan de montage jusqu’à ce que la hauteur de toutes les pistes soient celle que vous souhaitez. Pour redimensionner une piste particulière : m Appuyez sur la touche Maj et maintenez-la enfoncée, puis faites glisser la poignée centrale de la barre de couleur grise située au bas de la piste que vous voulez redimensionner jusqu’à ce que cette dernière ait la hauteur souhaitée. Remarque : la prochaine fois que vous redimensionnerez toutes les pistes vidéo en même temps, la taille des pistes redimensionnées individuellement sera modifiée afin de correspondre à celle qui viendra d’être ajustée. Utilisation des pistes Cette section décrit les différentes façons de changer l’état des pistes dans le plan de montage lorsque vous travaillez. Pour verrouiller ou déverrouiller une piste : m Cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste avec le bouton droit de la souris, puis choisissez l’une des options suivantes :  Lock Track : cette option verrouille tous les plans pour empêcher leur déplacement ou leur modification.  Unlock Track : cette option autorise le déplacement et le montage des plans. Remarque : les pistes des projets XML importés sont automatiquement verrouillées. Si l’on souhaite obtenir des résultats optimaux lors d’une conversion en boucle, il est préférable de ne pas déverrouiller ces pistes. m150 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Pour afficher ou masquer les pistes : m Cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste avec le bouton droit de la souris, puis choisissez l’une des options suivantes :  Hide Track : cette option désactive la piste en question de sorte que les plans superposés ne se voient pas et ne puissent pas être sélectionnés lors du passage de la tête de lecture.  Show Track : cette option rétablit la visibilité de la piste. Les plans superposés sont affichés en priorité par rapport aux plans situés dans les pistes inférieures et sont sélectionnés par défaut chaque fois que la piste est visible. Remarque : le réglage Reverse Track Ordering de l’onglet Prjct Settings du studio Setup détermine si les pistes et les plans superposés apparaissent au premier plan ou se situent à des niveaux inférieurs. Si vous activez l’option Reverse Track Ordering, le mode d’affichage des pistes vidéo superposées est le même que celui utilisé par Final Cut Pro. ? Conseil : avant d’exporter un projet depuis Final Cut Pro, vous pouvez exporter une séquence QuickTime autonome correspondant à l’ensemble du programme et la superposer aux autres plans de votre séquence montée. Ensuite, une fois le projet exporté dans Color, vous pouvez activer ou désactiver cette version « de référence » du programme à l’aide de la visibilité des pistes chaque fois que vous souhaitez examiner les effets ou les corrections de couleurs qui ont été créés lors du montage off line. Pour ajouter une piste : m Cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste avec le bouton droit de la souris, puis choisissez New Track dans le menu contextuel. Pour supprimer une piste : m Cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste avec le bouton droit de la souris, puis choisissez Remove Track dans le menu contextuel. Remarque : il n’est pas possible de supprimer la piste du bas.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 151 Sélection du plan actuel Le plan sur lequel se trouve la tête de lecture devient le plan actuel. Le plan actuel est celui qui est ajusté chaque fois que vous manipulez l’un des contrôles qui se trouvent dans les studios Primary In, Secondary, Color FX, Primary Out ou Geometry. Il ne peut y avoir qu’un seul plan actuel à la fois. Le plan actuel est le seul plan mis en surbrillance en gris clair. Lors du déplacement de la tête de lecture le long du plan de montage, les contrôles et les paramètres de tous les studios sont automatiquement mis à jour pour refléter le jeu d’étalonnage utilisé pour le plan actuel déterminé par la position de la tête de lecture. Pour qu’un plan particulier du plan de montage devienne le plan actuel, effectuez l’une des opérations suivantes : m Double-cliquez sur ce plan dans le plan de montage. m Déplacez la tête de lecture jusqu’à ce plan. Remarque : lorsque vous double-cliquez sur un plan, le plan de montage se déplace de sorte que le plan sélectionné se trouve en son centre et devienne le plan actuel. Lecture dans le plan de montage En général, la lecture dans Color sert à obtenir un aperçu des répercussions des diverses corrections sur l’apparence du plan lorsque celui-ci est animé ou à connaître l’effet de plusieurs jeux d’étalonnage appliqués à un groupe de plans lorsque ceux-ci sont lus en séquence. C’est la raison pour laquelle le fonctionnement de la lecture dans Color diffère quelque peu de celui d’autres applications telles que Final Cut Pro. Dans Color, la lecture se limite toujours à la zone du plan de montage située entre le point d’entrée et le point de sortie. Si la tête de lecture se trouve dans cette zone, la lecture commence à partir du plan sur lequel la tête de lecture est située et se termine au point de sortie. Si la tête de lecture se trouve hors de cette zone, elle vient automatiquement se placer sur le point d’entrée lorsque vous commencez la lecture. Ceci permet d’accélérer le processus de lecture en boucle de scènes ou de plans particuliers du plan de montage, qui se répète souvent lors de la correction de couleurs.152 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Démarrage et arrêt de la lecture Les contrôles ci-dessous permettent de commencer et d’interrompre la lecture du programme. Pour lire le programme, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur le bouton Play Forward (lecture avant) ou sur le bouton Play Backward (lecture arrière). m Appuyez sur la barre d’espace. m Appuyez sur la touche J pour lire le programme en arrière ou sur la touche L pour le lire vers l’avant. Important : à partir du moment où la lecture a commencé, vous vous trouvez dans un mode dans lequel il n’est pas possible de travailler avec les contrôles de Color, et ce jusqu’à l’arrêt de la lecture. Pour interrompre la lecture du programme, effectuez l’une des opérations suivantes : m Appuyez sur la barre d’espace lors de la lecture du programme. m Appuyez sur la touche Échap. m Appuyez sur la touche K. Choix du mode de lecture Le mode de lecture permet de choisir entre deux possibilités : soit les points d’entrée et de sortie changent automatiquement de façon à correspondre à la durée du plan actuel chaque fois que vous déplacez la tête de lecture, soit leur écart reste fixe et représente une plus grande partie de votre programme. Mode Shot Le mode Shot (plan) est le mode de lecture par défaut. Chaque fois que la tête de lecture se déplace sur un nouveau plan, les points d’entrée et de sortie qui apparaissent dans le plan de montage changent automatiquement de façon à correspondre aux points d’entrée et de sortie définis dans le projet pour le plan sélectionné. Par consé- quent, la lecture se limite uniquement à ce plan. Si l’option Loop Playback est activée, la tête de lecture se déplacera en boucle sur le plan actuel tant que la lecture ne sera pas interrompue. Color et JKL Color comprend une implémentation partielle des contrôles de lecture JKL qui sont si utiles dans certaines autres applications de montage. Toutefois, les avantages les plus significatifs de JKL, tels que le ralenti et la lecture image-par-image, ne sont pas pris en charge.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 153 Remarque : vous avez toujours la possibilité de cliquer sur d’autres plans dans le plan de montage pour les sélectionnez, mais les points d’entrée et de sortie ne changent pas tant que vous ne déplacez pas la tête de lecture jusqu’à un autre plan. Mode Movie Lorsque vous entrez pour la première fois dans le mode Movie (film), le point d’entrée qui apparaît dans le plan de montage correspond à la première image du premier plan du plan de montage, et le point de sortie à la dernière image du dernier plan. Ceci vous permet de lire autant de plans que vous le souhaitez et donc de visionner des scènes entiè- res de votre projet. Lorsque vous êtes dans le mode Movie, vous pouvez aussi définir vos propres points d’entrée et de sortie de sorte qu’ils soient placés où bon vous semble et qu’ils ne soient pas actualisés lorsque vous déplacez la tête de lecture sur un autre plan. Placement de vos propres points d’entrée et de sortie Quel que soit le mode de lecture que vous ayez choisi, vous avez toujours la possibilité de définir manuellement de nouveaux points d’entrée et de sortie où que vous le souhaitiez. Si vous définissez vos propres points d’entrée et de sortie, le mode de lecture passe automatiquement au mode Movie. Pour basculer d’un mode de lecture à l’autre, effectuez l’une des opérations suivantes : m Choisissez Timeline > Toggle Playback Mode. m Appuyez sur Maj + Contrôle + M. Pour personnaliser la durée de la lecture : 1 Déplacez la tête de lecture jusqu’au point d’entrée souhaité, puis appuyez sur la touche I. 2 Déplacez la tête de lecture jusqu’au point de sortie souhaité, puis appuyez sur la touche O. Lecture en boucle Si l’option Loop Playback (lecture en boucle) est activée, la tête de lecture revient automatiquement au point d’entrée chaque fois qu’elle atteint le point de sortie lors de la lecture. Pour activer la lecture en boucle : 1 Cliquez sur l’onglet du studio Setup, puis sur l’onglet User Prefs. 2 Cliquez sur le bouton Loop Playback pour activer la lecture en boucle.154 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Respect de la fréquence d’images Le réglage Maintain Framerate qui se trouve dans l’onglet User Prefs du studio Setup permet de spécifier si une perte d’images doit ou non avoir lieu afin de maintenir la fréquence d’images du projet pendant la lecture.  Si le réglage Maintain Framerate est activé (par défaut), la fréquence d’images du plan actuel est respectée quel que soit la charge de travail supportée par le processeur. Si le jeu d’étalonnage choisi pour le plan en cours de lecture requiert une grande quantité de ressources processeur, certaines images seront ignorées pendant la lecture afin de maintenir la fréquence d’images du projet. Sinon, la lecture se déroule en temps réel.  Si Maintain Framerate est désactivé, toutes les images sont lues dans tous les cas. Si le jeu d’étalonnage en cours de lecture requiert une grande quantité de ressources processeur, la lecture sera ralentie pour éviter la perte d’images. Sinon, il est possible que la lecture soit plus rapide que la normale. Navigation à l’intérieur du plan de montage Les contrôles indiqués ci-dessous permettent de naviguer à l’intérieur du programme qui se trouve dans le plan de montage, en le faisant défiler, en effectuant des zooms avant et des zooms arrière et en déplaçant la tête de lecture d’un plan à un autre. Pour effectuer un zoom avant ou un zoom arrière sur un plan se trouvant dans le plan de montage : 1 Déplacez la tête de lecture jusqu’à l’endroit du plan de montage que vous souhaitez agrandir. 2 Placez le curseur à l’intérieur du plan de montage, puis effectuez l’une des opérations suivantes :  Pour effectuer un zoom avant, choisissez Timeline > Zoom In ou appuyez simultané- ment sur la touche Commande et sur la touche – (moins).  Pour effectuer un zoom arrière, choisissez Timeline > Zoom Out ou appuyez simultanément sur la touche Commande et sur la touche = (égal). Remarque : vous pouvez aussi vous servir des touches + et – du pavé numérique pour faire un zoom sur le plan de montage. L’ampleur maximale du zoom avant dépend de l’unité définie pour l’affichage de la règle du plan de montage. Inversement, plus l’unité définie pour l’affichage dans le plan de montage est grande, plus les possibilités de zoom arrière sont importantes. Par exemple, vous pouvez obtenir davantage de recul avec le zoom arrière, afin de voir un plus grand nombre de plans en même temps dans le plan de montage, lorsque la règle du plan de montage est définie à Minutes que lorsqu’elle est définie à Frames.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 155 Lorsque le nombre de pistes qui peuvent être affichées est supérieur au nombre de pistes qu’il est possible de visualiser en même temps dans le plan de montage, des petites flèches blanches apparaissent en haut, en bas, ou en haut et en bas pour montrer qu’il y a d’autres pistes dans la direction indiquée qui n’apparaissent pas pour l’instant. Dans ce cas, vous pouvez faire défiler le plan de montage verticalement à l’aide du bouton central de la souris. Pour faire défiler le plan de montage horizontalement ou verticalement sans déplacer la tête de lecture : m Cliquez sur le plan de montage avec le bouton central de la souris, puis faites glisser vers la gauche, vers la droite, vers le haut ou vers le bas. m Pour un défilement plus rapide, appuyez sur la touche Option et maintenez-la enfoncée, puis cliquez sur le plan de montage avec le bouton central de la souris et faites glisser. Pour déplacer la tête de lecture d’un plan à un autre, effectuez l’une des opérations suivantes : m Faites-la glisser à l’intérieur de la règle du plan de montage pour faire défiler les plans. m Appuyez sur la touche Flèche vers le haut pour déplacer la tête de lecture jusqu’à la première image du plan suivant situé à sa gauche. m Appuyez sur la touche Flèche vers le bas pour déplacer la tête de lecture jusqu’à la première image du plan suivant situé à sa droite. m Cliquez sur le bouton Next Shot (plan suivant) ou sur le bouton Previous Shot (plan précédent). Il est également possible de déplacer la tête de lecture d’une seule image à la fois. Pour déplacer la tête de lecture d’une image à l’image suivante, effectuez l’une des opérations suivantes : m Appuyez sur la touche Flèche gauche pour aller à l’image précédente. m Appuyez sur la touche Flèche droite pour passer à l’image suivante. Pour aller à la première image du projet : m Appuyez sur la touche Début. Pour aller à la dernière image du projet : m Appuyez sur la touche Fin.156 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Sélection de plans dans le plan de montage Il existe certaines opérations, telles que la copie des corrections Primary, qui peuvent être effectuées sur des groupes sélectionnés de plans. Color a recours à des méthodes standard pour sélectionner un ou plusieurs plans dans le plan de montage. Remarque : vous pouvez également sélectionner des plans à l’aide du navigateur de plans. Pour en savoir plus, consultez la section « Le navigateur de plans » à la page 109. Pour sélectionner un plan dans le plan de montage : m Cliquez sur le plan souhaité. Les plans sélectionnés apparaissent dans le plan de montage avec une mise en surbrillance de couleur cyan. Pour sélectionner plusieurs plans successifs : 1 Cliquez sur le premier plan de la plage de plans que vous souhaitez sélectionner. 2 Appuyez sur la touche Maj et maintenez-la enfoncée, puis cliquez sur un autre plan choisi en tant que dernier plan de la plage à sélectionner. Tous les plans qui se trouvent entre le premier et le second plans sélectionnés sont eux aussi sélectionnés. Pour sélectionner plusieurs plans qui ne se suivent pas dans le plan de montage : m Appuyez sur la touche Contrôle et maintenez-la enfoncée, puis cliquez sur autant de plans que vous le souhaitez dans le plan de montage.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 157 Pour désélectionner des plans dans le plan de montage : m Sélectionnez un plan non sélectionné auparavant pour annuler la sélection actuelle. m Cliquez sur une zone vide du plan de montage. Utilisation des jeux d’étalonnage dans le plan de montage Il est possible d’appliquer à chacun des plans qui se trouvent dans le plan de montage l’un des quatre jeux d’étalonnage qui apparaissent dans la piste des jeux d’étalonnage. Ces quatre jeux d’étalonnage vous permettent de stocker différents aspects pour un même plan. Par exemple, si vous avez créé un jeu d’étalonnage satisfaisant, mais que vous ou votre client souhaitez essayer « autre chose », vous pouvez faire des essais pour obtenir jusqu’à trois autres aspects différents, tout en sachant que vous pouvez instantanément revenir à l’aspect initial si c’est finalement celui que vous préférez. Un plan ne peut être modifié que par un seul jeu d’étalonnage à la fois. Le jeu d’étalonnage sélectionné dans le plan de montage est celui que vous verrez dans l’affichage Preview (aperçu) ou dans l’affichage Broadcast (diffusion). Tous les jeux d’étalonnage qui ne sont pas sélectionnés sont désactivés. Pour en savoir plus sur la création et la gestion des jeux d’étalonnage, reportez-vous au chapitre 13, « Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage », à la page 299. Par défaut, chaque plan d’un nouveau projet n’est muni au départ que d’un seul jeu d’étalonnage vide, mais vous pouvez en ajouter un autre à tout moment. Pour ajouter un nouveau jeu d’étalonnage à un plan, effectuez l’une des opérations suivantes : m Déplacez la tête de lecture jusqu’au plan auquel vous souhaitez ajouter un nouveau jeu d’étalonnage, puis appuyez sur Contrôle + 1 à 4. m Cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le jeu d’étalonnage auquel vous souhaitez passer, puis choisissez Add New Grade dans le menu contextuel.158 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage S’il n’existe pas déjà un jeu d’étalonnage portant le même numéro que celui que vous avez saisi, un nouveau jeu est créée. Chaque fois qu’un nouveau jeu d’étalonnage est ajouté, la taille de la piste des jeux d’étalonnage augmente et le nouveau jeu est sélectionné. Les nouveaux jeux d’étalonnage sont dénués de tout réglage et permettent de commencer à travailler à partir de l’état original du plan non étalonné. Pour sélectionner le jeu d’étalonnage en vigueur : 1 Déplacez la tête de lecture jusqu’au plan dont vous souhaitez changer le jeu d’étalonnage. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur le jeu d’étalonnage auquel vous souhaitez passer.  Appuyez sur Contrôle + 1 à 4.  Cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le jeu d’étalonnage auquel vous souhaitez passer, puis choisissez Select Grade X dans le menu contextuel, X étant le numéro du jeu d’étalonnage que vous sélectionnez. Le plan qui est affiché dans le plan de montage est mis à jour avec le jeu d’étalonnage qui vient d’être sélectionné. Pour réinitialiser un jeu d’étalonnage du plan de montage : 1 Déplacez la tête de lecture jusqu’au plan dont vous souhaitez changer le jeu d’étalonnage. 2 Dans la piste des jeux d’étalonnage du plan de montage, cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le jeu d’étalonnage que vous souhaitez réinitialiser, puis choisissez Reset Grade X dans le menu contextuel (X étant le numéro du jeu d’étalonnage). Lorsque vous réinitialisez un jeu d’étalonnage, tous les studios qui lui sont associés sont également réinitialisés, y compris les studios Primary In, Secondary, Color FX, et Primary Out. Le studio Geometry, lui, reste inchangé. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 13, « Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage », à la page 299. Onglets de réglages Les onglets de réglages (Settings) indiquent les propriétés du plan sur lequel se trouve actuellement la tête de lecture. Certaines de ces propriétés peuvent être modifiées, d’autres non.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 159 Onglet Settings 1 Les relatives au chronométrage répertoriées dans cet onglet ne peuvent pas être modifiées. Elles dépendent en effet de la position de chaque plan dans le plan de montage et des propriétés des données source auquel chaque plan est lié.  Project In et Project Out : ces réglages définissent l’emplacement du plan dans le plan de montage.  Trim In et Trim Out : ces réglages définissent la partie des données source qui est effectivement utilisée dans le projet par rapport à la durée totale disponible du fichier de données source qui se trouve sur le disque. Les timecodes Trim In et Trim Out ne peuvent pas être en dehors de la plage des paramètres Source In et Source Out.  Source In et Source Out : ces réglages définissent le point de début et le point de fin des données source originales qui se trouvent sur le disque. Si la valeur de Trim In est égale à celle de Source In et que la valeur de Trim Out est égale à celle de Source Out, il n’y a aucune poignée non utilisée disponible dans les données source du disque. Vous utilisez toutes les données disponibles.  Menu local de Frame Rate : le menu local vous permet de définir la fréquence d’images de chaque plan. Ce réglage annule le réglage de fréquence d’images de l’onglet Project Settings. Pour la plupart des projets qui utilisent des données source au format QuickTime, le réglage par défaut ne devrait pas être modifié. Dans le cas des projets qui utilisent des séquences d’images DPX comme données source, le menu local vous permet de modifier une fréquence d’images incorrecte dans les données d’en-tête des fichiers DPX. Onglet Settings 2 Ce deuxième onglet contient des réglages supplémentaires permettant de modifier les données d’en-tête des fichiers image DPX.  Override Header Settings : s’il est activé, ce réglage annule les réglages suivants relatifs à l’en-tête DPX du plan actuel.  Log : ce réglage vous permet d’activer ou de désactiver la conversion des images du mode logarithmique au mode linéaire que Color effectue automatiquement pour les fichiers DPX et Cineon logarithmiques 10 bits.  Printing Density : ce menu local ne peut être sélectionné que lorsque le projet en cours est réglé pour utiliser les séquences d’images Cineon ou DPX. Il vous permet de choisir explicitement la plage numérique des valeurs qui sont utilisées pour traiter la couleur de façon à assurer la compatibilité avec votre flux de données (« pipeline ») de postproduction. Ces options déterminent le réglage des points noir et blanc dans les données dont le rendu est effectué par Color. Trois options sont disponibles :  Film (95 Black – 685 White : Logarithmic)  Video (65 Black – 940 White : Linear)  Linear (0 Black – 1023 White)160 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Important : le point noir par défaut, pour les numérisations de films DPX, est en général de 95, tandis que le point blanc par défaut dans le même cas est en général de 685. Il est important de vérifier que les réglages de point noir et de point blanc ne contiennent pas des valeurs aberrantes. Consultez le laboratoire pour vérifier que les réglages sont appropriés.  DeInterlace : si vous activez cette option à l’aide du bouton correspondant, vous avez la possibilité de désentrelacer chaque plan séparément. Ce réglage annule les réglages Deinterlace Renders et Deinterlace Previews de l’onglet Project Settings. Lorsque DeInterlace est activé, la moyenne des deux champs vidéo est utilisée pour leur union en une seule image. Contrôles et procédures de montage Color n’a pas été conçu en tant qu’environnement de montage. C’est la raison pour laquelle le jeu d’outils de montage mis à votre disposition n’est pas aussi complet que celui d’une application telle que Final Cut Pro. D’ailleurs, dans la plupart des cas, il est recommandé de veiller à n’apporter absolument aucune modification au montage de votre projet dans Color, et ce pour plusieurs raisons :  Le déverrouillage des pistes des projets qui ont été importés au format XML ou envoyés depuis Final Cut Pro et qui doivent ultérieurement retourner à Final Cut Pro risque de bouleverser les données du projet et d’empêcher un renvoi réussi de ce dernier à Final Cut Pro.  Si vous modifiez le montage d’un projet envoyé depuis Final Cut Pro, vous ne pourrez renvoyer à Final Cut Pro qu’une version simplifiée de ce projet contenant uniquement les plans et les transitions de la piste V1 et les réglages Pan and Scan du studio Geometry.  Si vous importez une liste de montage et modifiez le montage, vous pouvez exporter depuis Color une autre liste de montage reflétant vos modifications. Toutefois, celle-ci contiendra uniquement les plans et les transitions de la piste V1.  Si le projet que vous importez est synchronisé avec un mixage audio, toutes les modifications que vous apportez au montage risquent de rompre la synchronisation audio. Toutefois, si vous travaillez sur un projet pour lequel les questions ci-dessus n’ont aucune importance, vous pouvez vous servir des commandes et des outils indiqués ci-dessous pour monter des plans une fois les pistes correspondantes déverrouillées dans le plan de montage. ? Conseil : si vous devez modifier le montage, vous avez toujours la possibilité de monter à nouveau la séquence originale dans Final Cut Pro, d’exporter un nouveau fichier XML, puis de vous servir de la commande Reconform pour mettre à jour le plan de montage de Color de sorte qu’il tienne compte des modifications apportées.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 161 Outil Select L’outil Select (sélection) est l’état par défaut du pointeur dans Color. Comme son nom l’indique, cet outil permet de sélectionner des plans dans le plan de montage, de les déplacer jusqu’à un autre endroit du montage ou de les supprimer. Il est recommandé de sélectionner à nouveau l’outil de sélection immédiatement après avoir fait une coupe avec tout autre outil pour être sûr de ne pas continuer à apporter des modifications au plan de montage sans le vouloir. Pour modifier la position d’un plan dans le plan de montage : m Faites glisser le plan jusqu’à un autre endroit du plan de montage. Lorsque vous déplacez un plan à l’intérieur du plan de montage, sa position finale dépend de la relation entre son point d’entrée et les plans qui se trouvent déjà à la position souhaitée. Dans Color, les plans déplacés n’écrasent jamais d’autres plans. Au lieu de cela, ces derniers sont déplacés dans le plan de montage pour laisser suffisamment de place au plan à insérer, ce qui produit une mise à jour automatique de tous les points de montage du programme.  Si vous positionnez le point d’entrée du plan déplacé dans la première moitié d’un autre plan, le plan que vous déplacez sera inséré au point d’entrée de cet autre plan, ce qui aura pour effet de déplacer tous les autres plans qui se trouvent dans le plan de montage vers la droite pour lui faire de la place.  Si vous positionnez le point d’entrée du plan déplacé dans la seconde moitié d’un autre plan, le plan que vous déplacez sera inséré après le point de sortie de cet autre plan, ce qui aura pour effet de déplacer tous les autres plans qui se trouvent dans le plan de montage vers la droite pour lui faire de la place.  Si vous déplacez le plan jusqu’à un endroit du plan de montage de telle sorte qu’il ne chevauche aucun autre plan, il se retrouve tout simplement à l’endroit souhaité sans qu’aucun déplacement des autres plans ne se produise. Pour supprimer un plan du plan de montage : 1 Sélectionnez un ou plusieurs plans dans le plan de montage. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Appuyez sur la touche Supprimer.  Appuyez sur Forward Delete. Le résultat est un montage par élimination qui laisse un vide dans le plan de montage à l’endroit où se trouvait le plan. La suppression d’un plan n’entraîne aucun déplacement des autres plans.162 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Roll, outil L’outil Roll permet d’ajuster en même temps le point de sortie et le point d’entrée de deux plans consécutifs. Vous pouvez vous servir de l’outil Roll si vous êtes satisfait de l’endroit où se trouvent deux plans dans le plan de montage, mais que vous souhaitez changer la position du point de montage correspondant à la coupe. L’utilisation de l’outil Roll n’entraîne aucun déplacement des plans à l’intérieur du plan de montage ; seul le point de montage entre les deux plans est déplacé. Il s’agit d’un montage des deux côtés puisqu’il concerne simultanément les points de montage de deux plans différents ; le point de sortie du premier plan et le point d’entrée du plan suivant sont tous deux ajustés par le montage Roll. Toutefois, ce montage n’a aucune incidence sur les autres plans de la séquence. Remarque : lorsque vous effectuez un montage Roll, la durée globale de la séquence reste la même, mais celle des deux plans change. L’un s’allonge alors que l’autre rétrécit en compensation. Ceci signifie que vous n’avez pas à vous préoccuper d’un quelconque risque de provoquer d’éventuels problèmes de synchronisation entre des éléments reliés aux plans qui se trouvent dans d’autres pistes. Dans l’exemple ci-dessus, le plan B est raccourci et le plan C devient plus long, mais la durée d’ensemble des deux plans ne change pas. Pour effectuer un montage Roll : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes afin de sélectionner l’outil Roll :  Choisissez Timeline > Roll Tool.  Appuyez sur Contrôle + R. 2 Déplacez le pointeur jusqu’au point de montage situé entre deux plans que vous souhaitez unir par un montage Roll, puis faites-le glisser vers la gauche ou vers la droite. Le plan de montage est mis à jour pour refléter le montage effectué. A B C A B C Avant montage Après montageChapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 163 Ripple, outil Un montage Ripple ajuste le point d’entrée ou le point de sortie d’un plan, en augmentant ou réduisant la durée de ce dernier, de sorte qu’il n’y ait pas de vide dans le plan de montage. La modification de la durée du plan entraîne une mise à jour automatique des points de montage de tout le reste du programme et provoque un déplacement de tous les plans qui se trouvent à droite de celui que vous avez ajusté vers la droite ou vers la gauche à l’intérieur du plan de montage. Un montage Ripple est un montage sur un seul côté, c’est-à-dire que vous ne pouvez l’utiliser que pour ajuster le point d’entrée ou le point de sortie d’un seul plan. Tous les plans qui viennent après celui que vous avez ajusté sont déplacés, vers la gauche si vous l’avez raccourci, vers la droite si vous l’avez allongé. Il s’agit d’une opération très importante qui peut éventuellement avoir une incidence sur le chronométrage de l’ensemble de votre programme. Important : les montages Ripple peuvent présenter des risques si vous essayez de maintenir la synchronisation entre votre programme dans Color et le son original de la séquence Final Cut Pro ou de la liste de montage source dont tout le mixage est effectué dans une autre application. En effet, les plans de votre projet Color peuvent se déplacer vers le début ou vers la fin du programme alors que le son avec lequel ils sont censés être synchronisés, lui, reste en place. Pour faire un montage Ripple : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes afin de sélectionner l’outil Ripple :  Choisissez Timeline > Ripple Tool.  Appuyez sur Contrôle + T. 2 Déplacez le pointeur jusqu’au point d’entrée ou jusqu’au point de sortie du plan que vous souhaitez raccourcir ou allonger, puis faites-le glisser vers la gauche ou vers la droite. Le plan de montage est mis à jour pour refléter le montage effectué et tous les plans qui viennent après celui que vous avez ajusté se déplacent vers la gauche ou vers la droite pour compenser le changement du chronométrage. A B C A B C Avant montage Après montage164 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Coulissement, outil Un montage par coulissement ne change ni la position ni la durée du plan dans le plan de montage, mais il modifie la partie des données du plan qui apparaît dans le plan de montage en vous permettant de déplacer simultanément ses points d’entrée et de sortie. Ceci signifie que la partie du plan qui est lue dans le plan de montage n’est plus la même, bien que la position du plan à l’intérieur du plan de montage ne change pas. Un montage par coulissement n’a aucune incidence sur les autres plans qui se trouvent dans le plan de montage, et la durée globale du projet reste inchangée. Dans l’exemple ci-dessus, le montage par coulissement change les points d’entrée et de sortie du plan B, mais pas sa durée ni sa position dans la séquence. Lors de la lecture de la séquence, la partie affichée des données du plan B sera différente. Pour effectuer un montage par coulissement : 1 Déplacez la tête de lecture jusqu’au plan à ajuster pour pouvoir voir ce que vous faites lors de la modification. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes afin de sélectionner l’outil Slip :  Choisissez Timeline > Slip Tool.  Appuyez sur Contrôle + Y. 3 Déplacez le pointeur jusqu’au plan que vous souhaitez faire coulisser, puis faites-le glisser vers la gauche ou vers la droite. Contrairement à Final Cut Pro, Color ne montre pas les images correspondant aux nouveaux points d’entrée et de sortie que vous choisissez avec cet outil. La seule image affichée est celle sur laquelle se trouve la tête de lecture, qui est mise à jour lorsque vous faites glisser le plan dans un sens ou dans l’autre. C’est la raison pour laquelle il est utile de déplacer la tête de lecture jusqu’au plan à ajuster avant de commencer un montage par coulissement. A B C A B C Avant montage 00:00:10:00 00:00:30:00 00:00:17:00 00:00:37:00 Après montageChapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 165 Outil Split L’outil Split (division) permet d’ajouter un point de montage à un plan en le coupant en deux. Ce point de montage est ajouté au niveau de l’image sur laquelle vous cliquez dans le plan de montage. Cet outil peut s’avérer utile pour supprimer une section d’un plan ou pour appliquer un effet à une partie précise d’un plan. Pour diviser un plan en deux plans distincts : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes afin de sélectionner l’outil Split :  Choisissez Timeline > Split Tool.  Appuyez sur Contrôle + X. 2 Déplacez le pointeur jusque sur la règle du plan de montage, puis, lorsque la ligne de chevauchement de la division apparaît (il s’agit d’une ligne blanche verticale qui indique l’intersection des plans dans le plan de montage), faites-la glisser jusqu’à l’image du plan sur laquelle vous souhaitez placer un point de montage. 3 Cliquez pour ajouter un point de montage. Le plan de montage est mis à jour pour refléter le montage effectué et un nouveau point de montage apparaît au niveau de l’image sur laquelle vous avez cliqué. Outil Splice Chaque fois que vous coupez un plan avec l’outil Split, le plan original est divisé en deux plans séparés par un point de montage correspondant à une coupe. Les coupes ne se voient pas dans le plan de montage de Color, mais tout point de montage qui divise une plage d’images successives qui formeraient un tout en son absence est considéré comme une coupe. L’outil Splice (raccord) permet de relier ces images pour rétablir l’unité du plan. Le fait de relier deux plans que sépare une coupe a pour effet de les fusionner à nouveau en un seul plan. Vous ne pouvez pas relier deux plans qui ne sont pas séparés par une coupe. Si vous tentez de le faire, vous obtiendrez simplement un message d’avertissement. Important : lorsque vous raccordez deux plans dont les jeux d’étalonnage et les corrections sont différents, les jeux d’étalonnage et les corrections du plan situé à gauche annulent celles du plan de droite. Pour raccorder deux plans de sorte qu’ils n’en forment plus qu’un : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes afin de sélectionner l’outil Splice :  Choisissez Timeline > Splice Tool.  Appuyez sur Contrôle + Z. 2 Déplacez le pointeur jusque sur la règle du plan de montage, puis, lorsque la ligne de chevauchement du raccord apparaît (il s’agit d’une ligne blanche verticale qui indique l’intersection des plans dans le plan de montage), faites-la glisser jusqu’au point de montage correspondant au raccord à effectuer. 3 Cliquez pour faire de ce point de montage un raccord.166 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Le plan de montage est mis à jour pour refléter le montage effectué et les deux plans qui étaient auparavant séparés par une coupe sont raccordés de façon à n’en faire plus qu’un. Commande Create an Edit (Création d’un point de coupe) La commande Create an Edit du menu Timeline (Contrôle + V) est semblable à l’outil Split. Elle permet de couper en deux un plan du plan de montage à l’endroit où se trouve la tête de lecture. Cette commande permet de ne pas avoir à choisir un outil. Pour créer un point de montage : 1 Déplacez la tête de lecture jusqu’à l’image sur laquelle vous souhaitez ajouter un point de montage. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Choisissez Timeline > Create an Edit.  Appuyez sur Contrôle + V. Le plan de montage est mis à jour pour refléter le montage effectué et un nouveau point de montage apparaît à l’endroit où se trouve la tête de lecture. Commande Merge Edits (Fusion d’un point de coupe) La commande Merge Edits (Contrôle + B) est semblable à l’outil Splice. Elle permet de relier deux plans séparés par une coupe, à l’endroit où se trouve la tête de lecture, en un seul. Cette commande permet de ne pas avoir à choisir un outil. Pour fusionner deux plans en un seul à un point de montage correspondant à une coupe : 1 Déplacez la tête de lecture jusqu’à l’image qui correspond à la coupe que vous souhaitez fusionner. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Choisissez Timeline > Merge Edits.  Appuyez sur Contrôle + B. Le plan de montage est mis à jour pour refléter le montage effectué et les deux plans qui étaient auparavant séparés par une coupe sont fusionnés de façon à n’en faire plus qu’un. Important : lorsque vous raccordez deux plans dont les jeux d’étalonnage et les corrections sont différents, les jeux d’étalonnage et les corrections du plan situé à gauche annulent celles du plan de droite. Magnétisme Lorsque le magnétisme est activé les plans se calent sur la valeur temporelle 00:00:00:00 de la Timeline. Pour activer ou désactiver le magnétisme : m Choisissez Timeline > Snapping pour activer ou désactiver le magnétisme.8 167 8 Vidéoscopes Outre un écran de diffusion bien calibré, les vidéoscopes offrent un moyen rapide et précis d’évaluation et de comparaison quantitatives des images. Color propose la plupart des écrans de vidéoscopes disponibles dans les autres suites de vidéo en ligne et d’étalonnage plus quelques-uns qui sont propres à l’analyse des images par logiciel. Ces vidéoscopes fournissent conjointement des mesures graphiques des niveaux de luminance, de chrominance et RVB de l’image contrôlée, vous permettant d’évaluer clairement les qualités différentiant un plan d’un autre. Vous pouvez ainsi prendre des décisions en connaissance de cause lors de la légalisation ou de la comparaison de plans dans Color. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Quels sont les vidéoscopes disponibles ? (p. 168)  Options des vidéoscopes (p. 171)  Analyse d’images par le biais de vidéoscopes (p. 173)168 Chapitre 8 Vidéoscopes Quels sont les vidéoscopes disponibles ? Les vidéoscopes suivants figurent dans la fenêtre Scopes :  Waveform Monitor avec les options suivantes :  Vue RGB Parade  Overlay de canaux rouge, vert et bleu  CanalRed, Green ou Blue en isolement  Luma uniquement  Chroma uniquement  Y´CB CR présenté en vue parade  Vectorscope  Histogram avec les options suivantes :  RGB présenté simultanément  CanalRed, Green ou Blue en isolement  Luma uniquement  Analyse de couleur 3D avec les options d’espace colorimétrique suivantes :  RGB  HSL  Y´CB CR  IPT L’emplacement des vidéoscopes dépend du mode d’affichage de Color (simple ou double) :Chapitre 8 Vidéoscopes 169  En mode d’affichage simple : deux vidéoscopes sont affichés sous l’aperçu vidéo dans la fenêtre Scopes, qui est positionnée sur la gauche de la fenêtre d’interface Color.170 Chapitre 8 Vidéoscopes  En mode d’affichage double : jusqu’à trois vidéoscopes sont affichés dans la fenêtre Scopes, outre l’aperçu vidéo. Précision des vidéoscopes Pour créer une analyse en temps réel du signal vidéo (même durant l’ajustement et la lecture), Color effectue un sous-échantillonnage de l’image en cours à une résolution de 384 x 192. L’image sous-échantillonnée est alors analysée et les données résultantes sont affichées par les vidéoscopes sélectionnés. La même résolution sous-échantillonnée est utilisée quelle que soit la résolution d’origine des données source. Dans le cadre de cette méthode, chaque pixel contribue à l’analyse finale de l’image. Dans les tests, les graphiques générés par les vidéoscopes Color sont très proches de ceux générés par les vidéoscopes dédiés et sont extrêmement utiles dans l’évaluation et la mise en correspondance des plans lorsque vous utilisez Color. Cependant, notez bien que l’analyse de Color reste une approximation des données totales. Les vidéoscopes dédiés restent utiles pour une évaluation critique. Remarque : si vous souhaitez intercepter des pixels perdus en dehors de la gamme lors de la réalisation d’ajustements pour le QC, vous pouvez activer les réglages Broadcast Safe pour vous protéger des violations QC. Pour en savoir plus, consultez la section « Réglages de seuils de diffusion (Broadcast Safe) » à la page 119.Chapitre 8 Vidéoscopes 171 Options des vidéoscopes Vous pouvez modifier l’affichage et le comportement des vidéoscopes des façons suivantes. Pour activer la mise à jour des vidéoscopes en temps réel : 1 Ouvrez l’onglet User Preferences dans le studio Setup. 2 Sélectionnez Update UI During Playback. 3 Pour que les vidéoscopes se mettent à jour au cours de la lecture, sélectionnez Update Secondary Display. ? Conseil : vous pouvez désactiver Update Primary Display pour améliorer les performances de lecture. Certains vidéoscopes disposent de plusieurs modes. Pour faire passer un vidéoscope dans un mode différent : m Cliquez sur le bouton correspondant au mode voulu en haut du vidéoscope. Tout quadrant contenant un vidéoscope peut aussi en utiliser de différents types. Pour modifier le type de vidéoscope affiché dans une région particulière de la fenê- tre Scopes : m Cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée sur un vidéoscope ou cliquez dessus avec le bouton droit de la souris et choisissez-en un autre dans le menu contextuel. Il est possible d’effectuer un zoom dans tous les vidéoscopes pour mieux voir le graphique.172 Chapitre 8 Vidéoscopes Pour effectuer un zoom sur l’écran d’un vidéoscope, procédez de l’une des manières suivantes : m Faites rouler la molette de défilement ou la boule de défilement de votre souris vers le bas pour effectuer un zoom avant sur un écran d’un vidéoscope et vers le haut pour effectuer un zoom arrière. m Cliquez sur l’un des boutons de pourcentage en haut à gauche du Vectorscope pour mettre à l’échelle l’écran du vidéoscope. Il est également possible d’effectuer une rotation dans l’espace des vidéoscopes 3D afin que vous puissiez consulter l’analyse sous différents angles. Pour repositionner un vidéoscope 3D, procédez de l’une des manières suivantes : m Faites glisser le modèle de vidéoscope horizontalement ou verticalement afin qu’il effectue une rotation dans cette direction. m Maintenez le bouton du milieu enfoncé et faites glisser pour repositionner le modèle de vidéoscope dans cette direction. Pour réinitialiser l’échelle et l’orientation d’un vidéoscope : m Cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée sur un vidéoscope ou cliquez dessus avec le bouton droit de la souris et choisissez Reset dans le menu contextuel. Certains vidéoscopes peuvent être affichés en couleurs. Pour activer ou désactiver l’affichage en couleurs d’un vidéoscope : 1 Ouvrez l’onglet User Preferences dans le studio Setup. 2 Cliquez sur Monochrome Scopes pour désactiver ou activer les couleurs. Les couleurs du vidéoscope sont affectées par les paramètres personnalisables suivants :  Lorsque Monochrome Scopes est désactivé, le paramètre UI Saturation détermine le degré d’intensité des couleurs du vidéoscope.  Lorsque Monochrome Scopes est activé, le contrôle Scope Color directement en dessous contrôle la couleur des graticules du vidéoscope.Chapitre 8 Vidéoscopes 173 Analyse d’images par le biais de vidéoscopes La section suivante décrit l’utilisation de chaque vidéoscope fournit par Color. Waveform Le vidéoscope Waveform est en fait une famille de vidéoscopes fournissant différentes analyses de la luminance et de la chrominance via des formes d’onde. Description d’une forme d’onde Pour créer une forme d’onde, Color analyse les lignes d’une image de gauche à droite, les valeurs résultantes sont tracées verticalement sur la graticule de la forme d’onde relative à l’échelle utilisée (par exemple, –20 à 110 IRE sur le graphique de luminance). Dans l’image suivante, une ligne de l’image est analysée et tracée de cette façon. Pour générer l’analyse globale de l’image, les graphiques de chaque ligne de celle-ci sont superposés.174 Chapitre 8 Vidéoscopes Les valeurs de la forme d’onde étant tracées dans la même position horizontale que la partie de l’image analysée, la forme d’onde la reflète, dans une certaine mesure. Cela peut être constaté lorsqu’un sujet bouge de gauche à droite dans une image, alors que la forme d’onde est lue en temps réel. Dans tous les vidéoscopes de type oscilloscope, les niveaux de luminance ou de chrominance élevés sont représentés comme des crêtes sur la forme d’onde et les niveaux faibles comme des chutes. Il est ainsi facile de lire les niveaux mesurés de hautes lumiè- res ou d’ombres de l’image. Parade Le vidéoscope Parade affiche des formes d’onde distinctes pour les composants rouge, vert et bleu de l’image côte à côte. Si Monochrome Scopes est désactivé, les formes d’onde sont de couleur rouge, verte et bleue afin qu’elles soient facilement identifiables. Remarque : pour mieux illustrer le rôle du vidéoscope Parade, les exemples de cette section sont fournis avec filtre Broadcast Safe désactivé, de sorte que les valeurs d’image supérieures à 100 pour cent et inférieures à 0 pour cent ne soient pas écrêtées.Chapitre 8 Vidéoscopes 175 Le vidéoscope Parade facilite la distinction des dominantes de couleurs dans les hautes lumières et les ombres d’une image, en comparant les contours de la partie supérieure et inférieure de chaque forme d’onde. Les blancs, les gris et les noirs étant caractérisés par des niveaux exactement égaux de rouge, de vert et de bleu, les zones neutres de l’image doivent afficher trois formes d’onde d’une hauteur à peu près égale dans le vidéoscope Parade. Si ce n’est pas le cas, il est aisé d’effectuer une correction en apportant des ajustements pour mettre à niveau les trois formes d’onde. Avant l’étalonnage Après étalonnage176 Chapitre 8 Vidéoscopes Parade est aussi très utile pour comparer les niveaux relatifs de rouges, de verts et de bleus de deux plans. Si un plan comporte plus de rouge qu’un autre, la différence se traduit par une forme d’onde rouge plus élevée pour l’un et une forme d’onde rouge abaissée pour l’autre, par rapport aux autres canaux. Dans la première illustration, l’image globale comporte une quantité nettement plus importante de rouge. En comparaison, le second plan comporte beaucoup moins de bleu et des niveaux bien plus élevés de vert, ce qui se voit immédiatement dans Parade. Si vous avez besoin d’uniformiser les couleurs de ces plans, vous pouvez vous baser sur ces mesurer pour calculer les corrections. Parade permet aussi d’identifier des canaux de couleurs dépassant la limite de chrominance pour la légalité de diffusion, si les paramètres Broadcast Safe sont désactivés. En effet, leurs formes d’onde sont soit trop élevées soit trop basses. Un canal rouge présentant une courbe de niveau plus élevé Un canal vert plus élevé conduira à une autre correctionChapitre 8 Vidéoscopes 177 Overlay Le vidéoscope Overlay présente des informations identiques à celles de Parade, à l’exception du fait que les formes d’onde représentant les canaux rouge, vert et bleu sont superposées directement les unes sur les autres. Cela peut permettre l’identification des différences ou des similarités relatives dans les zones se chevauchant des trois canaux de couleurs censés être identiques, comme les blancs, les gris et les noirs neutres. Une autre caractéristique de cet écran réside dans le fait que lorsque les vidéoscopes sont définis sur l’affichage des couleurs (en désactivant le paramètre Monochrome Scopes), les zones du graticule où les formes d’onde rouge, verte et bleue se chevauchent précisément apparaissent blanches. Cela permet de visualiser facilement où vous avez éliminé des dominantes de couleur dans les ombres et les hautes lumières en équilibrant les trois canaux. Red/Green/Blue Channels Ces vidéoscopes montrent des formes d’onde isolées pour chacun des canaux de couleur. Ils sont utiles si vous voulez étudier de plus près les valeurs d’un canal.178 Chapitre 8 Vidéoscopes Luma Le vidéoscope Luma indique les niveaux de luminosité relatifs dans l’image. Les crêtes et chutes des formes d’onde affichées permettent de localiser facilement les tâches lumineuses et les zones sombres de votre image. La différence entre la crête la plus élevée et la chute la plus basse du graticule du vidéoscope Luma indique le rapport de contraste total du plan et l’épaisseur moyenne de la forme d’onde indique son exposition moyenne. Les formes d’onde trop basses indiquent des images sombres et si elles sont trop élevées, elles peuvent signifier une surexposition. Si vous effectuez une inspection QC d’un programme, les réglages Broadcast Safe étant désactivés, vous pouvez aussi utiliser l’échelle pour identifier facilement des niveaux vidéo supérieurs ou inférieurs aux limites recommandées. Forme d’onde de surexposition forme d’onde de sous-exposition Forme d’onde de bonne expositionChapitre 8 Vidéoscopes 179 Chroma Ce vidéoscope montre les composants différentiels combinées de couleur CB et CR de l’image. Il s’avère utile pour vérifier si la chrominance globale est trop élevée et aussi si elle est trop limitée, car il permet de voir le résultat du réglage Chroma Limit imposé quand Broadcast Safe est activé. Par exemple, le graphique suivant représente une chrominance extrêmement saturée dans l’image : Lorsque vous activez Broadcast Safe avec une valeur Chroma Limit par défaut de 50, vous constatez que les crêtes de chrominance élevées ont été limitées à 50. Y’CB CR Ce vidéoscope présente les composants du signal encodé Y´CB CR dans une vue parade. La forme d’onde la plus à gauche est le composant de luminance (Y’), la forme d’onde du milieu est le composant de différence de couleur CB et celle la plus à droite est le composant de différence de couleur CR .180 Chapitre 8 Vidéoscopes Vectorscope Le Vectorscope indique la distribution globale de la couleur dans l’image par rapport à une échelle circulaire. L’image vidéo est représentée par un graphique constitué d’une série de points connectés figurant autour du centre de cette échelle. Pour chaque point du graphique analysé, son angle autour de l’échelle indique sa teinte (qui peut être comparée aux cibles de couleur fournies) alors que sa distance du centre de l’échelle représente la saturation de la couleur affichée. Le centre du Vectorscope représente la saturation zéro et plus un point est loin du centre, plus la saturation est élevée. Si l’option Monochrome Scopes est désactivée dans l’onglet User Prefs du studio Setup, les points du graphique tracés par le Vectorscope utiliseront la couleur de cette partie de l’image source. Il est ainsi plus facile de voir quelles zones du graphiques correspondent à celles de l’image.Chapitre 8 Vidéoscopes 181 Le Vectorscope permet de connaître la teinte et l’intensité des différentes couleurs de l’image. Lorsque vous aurez appris à identifier les couleurs de vos plans sur le graphique dans le Vectorscope, il sera plus facile de rapprocher deux images car vous pourrez voir leurs différences. Si, par exemple, une image est plus saturée qu’une autre, le graphe du Vectorscope sera plus grand. Vous pouvez aussi utiliser le Vectorscope afin de constater si une dominante de couleur affecte des parties de l’image devant être neutres (ou désaturées). Les zones désaturées de l’image devant être parfaitement centrées, un graphique Vectorscope décentré repré- sentant une image avec des parties de blanc, de gris et de noir indique clairement un déséquilibre colorimétrique. Les cibles de couleur Les cibles de couleur de l’échelle du Vectorscope correspondent aux couleurs des contrô- les Color Balance des filtres d’étalonnage de Final Cut Pro. Si les teintes de deux plans à harmoniser ne correspondent pas, la direction et la distance de leur décalage sur l’échelle du Vectorscope indiquent dans quel sens déplacer l’indicateur de contrôle de la balance. Image moins saturée Image plus saturée182 Chapitre 8 Vidéoscopes La façon dont les cibles de couleur du Vectorscope sont liées à la saturation de son graphique dépend de l’échelle définie pour celui-ci :  Si l’échelle du Vectorscope est 75 pour cent, les barres de couleur de ce pourcentage atteindront les cibles.  Si l’échelle du Vectorscope est 100 pour cent, les barres de couleur de ce pourcentage atteindront les cibles. Remarque : toutes les couleurs sont converties par Color en RVB via la norme Rec. 709 avant l’analyse. Par conséquent, les vidéos source NTSC et PAL atteindront les mêmes cibles. Barre I La barre –I indique l’angle correct auquel la teinte de la case bleu foncé de la séquence de test des barres de couleur doit apparaître. Cette case bleu foncé qui se trouve à gauche du carré de référence blanc 100 pour cent est appelée le signal Inphase (I). L’incrustation de la barre I (barre I positive) dans le Vectorscope est aussi identique à la courbe de teint dans Final Cut Pro. Elle permet d’identifier et de corriger les teints des acteurs dans un plan. Les différents teints, une fois enregistrés sur bande vidéo et mesurés à l’aide d’un Vectorscope, se recoupent plus ou moins (même si la saturation et la luminosité varient). Lorsqu’un acteur se trouve dans un plan, pour savoir si son teint est reproduit fidèlement, vérifiez s’il existe une zone de couleur plus ou moins proche de la barre I. Si les teints de vos acteurs sont franchement incorrects, le décalage entre la zone de couleur probable la plus proche dans le Vectorscope et la cible du teint vous indiqueront approximativement la modification à apporter.Chapitre 8 Vidéoscopes 183 Barre Q La barre Q indique l’angle correct auquel la teinte de la case violette de la séquence de test des barres de couleur doit apparaître. Cette case violette qui se trouve à droite du carré de référence blanc 100 pour cent est appelée le signal +Quadrature (Q). Lors du dépannage d’un signal vidéo, la correspondance entre les composants Inphase et +Quadrature du signal des barres de couleur et de la position des barres –I et Q indique si les composants du signal vidéo sont démodulés correctement. histogramme L’histogramme fournit un type d’analyse très différent de celle des vidéoscopes basés sur les formes d’onde. Les formes d’onde ont une correspondance intégrée entre la position horizontale de l’image analysée et celle du graphique de forme d’onde alors que les histogrammes fournissent une analyse statistique de l’image. Les histogrammes calculent le nombre total de pixels de chaque jeu d’étalonnage ou de luminance dans l’image et tracent un graphique indiquant le nombre de pixels à chaque pourcentage. Dans ce graphique en barres, chaque incrément de l’échelle de gauche à droite représente un pourcentage de luminance ou de couleur et la hauteur de chaque segment de l’histogramme indique le nombre de pixels correspondant à ce pourcentage. RGB L’histogramme RGB indique des analyses d’histogramme distinctes pour chaque canal de couleur. Vous pouvez ainsi comparer le distribution relative de chaque canal de couleur sur la plage tonale de l’image.184 Chapitre 8 Vidéoscopes Par exemple, des images à dominante rouge ont un histogramme rouge beaucoup plus important ou inversement, des histogrammes verts et bleus plus faibles. Dans l’exemple suivant, la dominante rouge des hautes lumières est clairement visible. R, G et B Les histogrammes R, G et B sont simplement des versions isolées de l’histogramme de chaque canal. Luma L’histogramme Luma indique la force relative de toutes les valeurs de luminance de l’image vidéo, de noir à super blanc. La hauteur du graphique à chaque degré de l’échelle représente le nombre de pixels de l’image pour ce pourcentage de luminance, par rapport à toutes les autres valeurs. Si, par exemple, vous avez une image avec peu de hautes lumières, vous pouvez vous attendre à voir une concentration importante de valeurs autour des tons intermédiaires sur l’histogramme.Chapitre 8 Vidéoscopes 185 L’histogramme Luma peut s’avérer très utile pour effectuer des comparaisons de luminance rapides entre deux plans afin d’harmoniser les ombres, les tons intermédiaires et les hautes lumières. Si, par exemple, vous harmonisez une plan de coupe avec le plan illustré ci-dessus, vous pouvez conclure d’un simple regard que l’image ci-dessous est sous-exposée, mais l’histogramme vous renseigne plus précisément sur l’aspect quantitatif de cette sous-exposition. La forme de l’histogramme permet également de déterminer le contraste dans une image. Une image à faible contraste, comme celle illustrée ci-dessus, possède une distribution des valeurs concentrée au centre de l’histogramme. Au contraire, une image très contrastée affiche une distribution plus répartie des valeurs sur toute la largeur de l’histogramme. Vidéoscope d’espace colorimétrique 3D Ce type de vidéoscope affiche une analyse de la couleur de l’image projetée dans une zone 3D. Vous pouvez sélectionner l’un des quatre espaces colorimétriques avec lesquels représenter les données de couleur.186 Chapitre 8 Vidéoscopes RGB L’espace colorimétrique RGB distribue la couleur dans l’espace d’un cube représentant la plage totale de couleur pouvant être affichée :  Le noir et le blanc absolus figurent dans deux coins diagonalement opposés du cube, le centre de cette diagonale étant la plage de niveaux de gris désaturés du noir au blanc.  Les trois couleurs primaires, rouge, vert et bleu figurent aux trois coins liés au noir.  Les trois couleurs secondaires, jaune, cyan et magenta figurent aux trois coins liés au blanc. Ainsi, chaque couleur pouvant être représentée dans Color peut se voir affecter un point dans trois dimensions en utilisant la teinte, la saturation et la luminosité pour définir chaque axe d’espace. Les côtés du cube représentent la couleur de la saturation 100 %, la diagonale centrale allant du coin noir au coin blanc représente une saturation de 0 %. Les couleurs plus sombres sont plus proches du coin noir du cube et les couleurs plus claires plus proches du coin blanc diagonalement opposé.Chapitre 8 Vidéoscopes 187 HSL L’espace colorimétrique HSL (Hue, Saturation et Luminance) distribue un graphique de points dans un cône à deux pointes représentant la plage de couleurs pouvant être affichée.  Le noir et le blanc absolus figurent à deux points opposés en haut et en bas de la forme.  Les couleurs primaires et secondaires sont distribuées autour de la roue des couleurs habituelle, la saturation de 100 %étant représentée par le bord externe de la forme et la saturation à 0 % représentée au centre. Ainsi, les couleurs plus sombres se trouvent à l’intérieur en bas et les couleurs plus claires en haut. Les couleurs plus saturées se trouvent plus près des bords externes de la forme et les couleurs moins saturées plus proches du centre interne. Y’CB CR L’espace colorimétrique Y´CB CR est similaire à l’espace colorimétrique HSL à ceci près que la limite externe de saturation est représentée par une structure à six côtés de forme spécifique indiquant les limites générales de la couleur dans la vidéo de diffusion. La limite externe n’indique pas les limites légales de diffusion de la vidéo, mais illustre la plage de couleurs générale disponible. Par exemple, l’image suivante a une saturation et une luminosité illégales.188 Chapitre 8 Vidéoscopes Si vous activez les réglages Broadcast Safe, la distribution de la couleur dans l’espace colorimétrique Y´CB CR devient limitée. IPT L’espace colorimétrique IPT est pondéré perceptuellement, le but de cette pondération étant de représenter plus précisément les teintes d’une image distribuée sur une échelle semblant uniformément linéaire. Si les espaces colorimétriques RGB, HSL et Y´CB CR présentent des analyses tridimensionnelles de l’image mathématiquement exactes et vous permettent de voir comment les couleurs d’une image sont transformées d’une gamme à une autre, ils ne montrent pas forcément la distribution des couleurs telle que l’œil la perçoit. Il peut s’agir par exemple d’une roue des teintes calculée conventionnellement. Notez combien la partie verte de la roue des teintes présentée ci-dessous semble beaucoup plus grande que la partie jaune ou rouge. Les cônes de l’œil sensibles à la couleur ont des sensibilités différentes par rapport à chacune des couleurs primaires (rouge, vert et bleu). Donc, une distribution mathématiquement linéaire de la couleur analysée n’est pas nécessairement la façon la plus précise de représenter ce que l’œil voit. L’espace colorimétrique IPT rectifie cela en redistribuant l’emplacement des teintes dans l’espace colorimétrique en fonction de tests où des personnes ont choisi et ordonné une distribution égale de teintes d’une couleur à une autre, pour définir un spectre qui leur semblait correct.Chapitre 8 Vidéoscopes 189 Dans l’espace colorimétrique IPT, I correspond à l’axe vertical de lumière (noir à blanc désaturé) traversant le centre de l’espace colorimétrique. Le plan horizontal est défini par l’axe P, qui est la distribution du rouge au vert et l’axe T, qui est la distribution du jaune au bleu. Voici une analyse de l’image test dans cet espace colorimétrique. Échantillonnage de couleur Le vidéoscope 3D fournit aussi des contrôles pour l’échantillonnage et l’analyse de la couleur de l’image affichée. Trois échantillons au bas du vidéoscope permettent d’échantillonner trois couleurs différentes pour l’analyse. Remarque : ces contrôles sont visibles uniquement lorsque le vidéoscope 3D occupe une zone de la fenêtre Scopes. Pour échantillonner et analyser une couleur : 1 Cliquez sur l’un des trois boutons d’échantillons de couleurs au bas du vidéoscope 3D. 2 Faites glisser dans la zone d’aperçu de l’image pour placer la cible de couleur dans la zone à analyser, puis relâchez le bouton de la souris.190 Chapitre 8 Vidéoscopes Lorsque vous faites glisser la cible de couleur sur l’aperçu de l’image, trois événements se produisent :  L’échantillon de couleur adopte cette couleur.  Les valeurs H, S et L du pixel analysé sont affichées à droite de l’échantillon sélectionné.  Un curseur en croix identifie l’emplacement de cette valeur dans la représentation en 3D de la couleur du vidéoscope 3D. Chaque cible de couleur est numérotée afin d’identifier son échantillon correspondant.9 191 9 Primary In Le studio Primary In constitue l’interface principale dédiée à la correction colorimétrique des plans. C’est dans ce studio que vous commencerez votre travail et, bien souvent, c’est le seul dont vous aurez besoin. Pour parler plus simplement, les corrections primaires sont des étalonnages qui affectent l’intégralité d’une image. D’ailleurs, le studio Primary In propose une multitude de commandes familières à quiconque a l’habitude de travailler avec d’autres modules et applications de traitement des images et d’étalonnage colorimétrique. Chacune de ces commandes permet de manipuler le contraste et la couleur d’une image de façon différente. Remarque : plusieurs des commandes disponibles dans le studio Primary In apparaissent également dans les studios Secondaries et Primary Out, où elles offrent les mêmes fonctions. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Objectifs de l’utilisation du studio Primary In (p. 192)  Utilisation des commandes de contraste Primary (p. 195)  Réglage du contraste dans les zones d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes lumières (p. 197)  Utilisation des commandes Color Balance (p. 209)  Description détaillée des corrections des ombres, des tons intermédiaires et des hautes lumières (p. 213)  Commandes Curves (p. 220)  Onglet Basic (p. 233)  Onglet Advanced (p. 237)  Auto Balance (p. 239)192 Chapitre 9 Primary In Objectifs de l’utilisation du studio Primary In En règle générale, le studio Primary In vous permet de réaliser des tâches variées, telles que les suivantes :  Régler le contraste de l’image, afin que les ombres soient suffisamment foncées, les zones de hautes lumières suffisamment claires et la luminosité globale de l’image appropriée à la scène.  Ajuster le couleur dans les zones de hautes lumières et de tons intermédiaires, afin de corriger des dominantes de couleur involontaires dues à des réglages incorrects de balance des blancs d’une caméra vidéo ou à un éclairage inapproprié au type de pellicule utilisé.  Apporter des modifications à la couleur et au contraste d’ensemble d’une image, afin de donner l’impression qu’elle correspond à une autre heure de la journée. Vous serez sans doute amené à modifier un plan photographié en fin d’après-midi pour qu’il semble avoir été pris en plein midi.  Adapter la couleur et le contraste de chaque plan d’une scène, afin d’éliminer la moindre irrégularité dans l’exposition ou la couleur d’un plan à l’autre. Vous pouvez effectuer toutes ces tâches et bien d’autres grâce aux outils mis à votre disposition dans le studio Primary In. Lorsque vous travaillez sur des programmes nécessitant des corrections relativement simples, il se peut même que vous appliquiez toutes vos corrections dans ce studio, y compris un léger ajustement supplémentaire en vue de réchauffer ou refroidir l’image à des fins purement esthétiques. D’un autre côté, vous pouvez également choisir d’effectuer les diverses étapes de ces corrections nécessaires dans les différents studios proposés et ce, à des fins purement organisationnelles. Pour en savoir plus sur les diverses méthodes de répartition et d’organisation des corrections, consultez la section « Utilisation de tous les studios Primary, Secondary et Color FX pour gérer les corrections de chaque plan » à la page 320. Le studio Primary In vous permet d’apporter des corrections spécifiques Même si le studio Primary In applique les corrections à l’intégralité de l’image, il n’est pas impossible de cibler des corrections sur certains de ses aspects. Nombre des commandes présentes dans le studio Primary In sont conçues pour appliquer des ajustements à des zones d’une tonalité particulière. Autrement dit, certaines commandes modifient la couleur des zones les plus claires de l’image, alors que d’autres n’affectent que les plus sombres. Qui plus est, d’autres types de commandes s’appliquent à des canaux de couleur particuliers. Vous pouvez ainsi diminuer ou augmenter la valeur du canal vert, sans affecter les canaux rouge et bleu.Chapitre 9 Primary In 193 Premiers pas Ce chapitre est consacré à l’ensemble des commandes d’ajustement d’images disponibles dans le studio Primary In. De nombreux coloristes recourent à ces outils dans un ordre particulier. Cette séquence permet d’organiser chaque partie du travail, afin de définir une méthodologie. En règle générale, vous travaillerez sur la plupart des images en vous conformant aux étapes suivantes. Étape 1 : Réglage du contraste de l’image La majorité des coloristes commencent toujours leur travail par la correction du contraste d’une image avant de passer au traitement de sa couleur proprement dite. Il est possible d’appliquer cette correction grâce aux commandes primaires de contraste, ainsi qu’aux commandes Luma Curve, Master Lift, Master Gain et Master Gamma de l’onglet Basic. Étape 2 : Ajustement de la balance des couleurs de l’image Il suffit de déterminer les points blanc et noir de l’image pour fixer sa balance des couleurs. Les commandes primaires de balance des couleurs permettent d’effectuer rapidement ses ajustements dans les ombres, les tons intermédiaires et les zones de hautes lumières. Pour apporter des corrections plus précises, utilisez les commandes des courbes rouge, verte et bleue. Vous pouvez également recourir aux commandes Red, Green et Blue Lift, Gamma et Gain de l’onglet Advanced pour saisir des valeurs numériques d’ajustement.194 Chapitre 9 Primary In Étape 3 : Réglage de la saturation de l’image Dès que la qualité de la couleur vous convient, apportez des modifications pour augmenter ou diminuer la saturation, encore appelée l’intensité des couleurs de l’image. Les commandes Saturation, Highlight Sat. et Shadow Sat. de l’onglet Basic vous permettent de régler la saturation d’ensemble ou de certaines régions d’une tonalité particulière. Étape 4 : Modifications plus spécifiques Si vous pensez que certains aspects de l’image nécessitent de plus amples corrections après avoir suivi les étapes 1 à 3, accédez aux commandes des courbes qui vous permettent de cibler vos modifications liées à la couleur et au contraste de l’image sur des zones présentant une tonalité définie. Néanmoins, il est plus simple d’accéder à le studio Secondaries au-delà d’un certain point (décrit au chapitre 10, « Secondaries », à la page 241).Chapitre 9 Primary In 195 Utilisation des commandes de contraste Primary Si vous retirez toute couleur d’une image (il vous suffit de régler le paramètre Saturation sur 0), vous obtenez une image en niveaux de gris qui représente le composant Luma de cette image, à savoir la partie qui contrôle sa luminosité. Comme l’explique la section « Modèle de couleurs Y’CB CR » à la page 27, le composant Luma d’une image correspond au rapport pondéré des canaux rouge, vert et bleu de l’image (la sensibilité de l’œil à chaque couleur). Même si le composant Luma était à l’origine un concept lié à la vidéo, vous pouvez le manipuler à l’aide des commandes de contraste disponibles dans Color, quel que soit le format d’origine des images. Ces commandes vous permettent d’ajuster la luminosité d’une image de manière de plus ou moins indépendante de sa couleur. Remarque : des ajustements importants du contraste de l’image peuvent avoir un effet sur la saturation. Étendue du contraste L’une des modifications majeures que vous pouvez appliquer à une image concerne l’étendue de son contraste. En effet, cette étendue correspond à la différence entre le pixel le plus sombre des zones ombrées (le point noir) et le pixel le plus clair des zones de hautes de lumières (le point blanc). L’étendue du contraste d’une image est très facile à quantifier en observant le graphique de l’oscilloscope ou de l’histogramme réglé sur Luma. La répartition des valeurs des images à fort contraste est très étendue du point noir au point blanc.196 Chapitre 9 Primary In En revanche, les images à faible contraste présentent des valeurs extrêmement rapprochées entre le point noir et le point blanc. Les curseurs de réglage du contraste Shadow, Midtone et Highlight vous permettent d’appliquer des corrections distinctes à chacune de ces trois caractéristiques du contraste. Remarque : les réglages effectués à l’aide des curseurs de contraste du studio Primary In peuvent affecter la saturation de l’image. D’ailleurs, l’augmentation considérable du composant Luma peut entraîner la réduction de la saturation, alors que sa diminution peut accroître la saturation de l’image. Ce comportement diffère du filtre Étalonnage à 3 voies de Final Cut Pro, qui modifie le contraste de l’image sans aucun effet sur sa saturation. Utilisation des curseurs de réglage du contraste avec une surface de contrôle Les trois curseurs de réglage du contraste présents dans les studios Primary In, Secondaries et Primary Out correspondent généralement à trois contrôles rotatifs, molettes ou boutons sur les surfaces de contrôle compatibles. Alors que vous ne pouvez régler qu’un seul de ces curseurs à la fois avec votre souris via les contrôles d’écran, vous pouvez les ajuster simultanément si vous êtes équipé d’une surface de contrôle. Lorsque vous utilisez une surface de contrôle, le paramètre Encoder Sensitivity affiché par l’onglet User Prefs du studio Setup vous permet de personnaliser la vitesse à laquelle les commandes agissent. Pour en savoir plus, consultez la section « Réglages de la surface de contrôle » à la page 122.Chapitre 9 Primary In 197 Réglage du contraste dans les zones d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes lumières Les curseurs Primary Contrast sont divisés en trois curseurs verticaux, dont vous vous servez pour régler le point noir, la répartition des tons intermédiaires et le point blanc d’une image. Chacun de ces curseurs est en fait un dégradé vertical. Le faire glisser vers le haut ou le bas augmente ou réduit respectivement sa valeur. Une barre bleue indique le niveau actuel auquel chaque curseur est réglé. Quant au troisième nombre affiché dans la pré- sentation Output (intitulé « L ») en dessous de chaque commande de couleur, il indique la valeur numérique du curseur. Réglage du point noir avec le curseur Shadow Le comportement de ce curseur de réglage du contraste dépend de l’activation ou de la désactivation de la préférence Limit Shadow Adjustments (pour en savoir plus, consultez la section « Réglages de l’interface utilisateur » à la page 123). Ajustements de point noir Ajustements de la répartition des gris Ajustements de point blanc Sortie: 0.00h 0.00s 0.001 Sortie: 0.00h 0.00s 0.501 Sortie: 0.00h 0.00s 1.001 Ombres Gris Surbrillance198 Chapitre 9 Primary In  Si la préférence Limit Shadow Adjustments est désactivée : les réglages du contraste effectués avec le curseur Shadow sont appliqués comme s’il s’agissait d’une seule et même opération de soustraction. La correction obtenue éclaircit ou assombrit uniformément l’intégralité de l’image, modifiant les zones d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes lumières dans les mêmes proportions. On s’en rend compte clairement lorsqu’on règle le point noir d’un dégradé linéaire du noir au blanc, qui apparaît sur l’oscilloscope sous forme d’une ligne droite diagonale. Notez que toute la courbe du dégradé se déplace vers le haut sur l’oscilloscope.Chapitre 9 Primary In 199  Si la préférence Limit Shadow Adjustments est activée : la valeur du point noir est augmentée, mais le point blanc reste à 100 pour cent. Autrement dit, si vous apportez des modifications avec le curseur de réglage du contraste Shadow, toutes les zones de tons intermédiaires de l’image sont échelonnées entre le nouveau point noir et 100 pour cent. Notez que le haut de la courbe, sur l’oscilloscope, reste en place lorsque le point noir change. Vous allez très certainement conserver la préférence Limit Shadow Adjustments activée pour la plupart de vos projets, car elle vous assure un plus grand contrôle sur le contraste de l’image (et donc sur sa couleur, comme vous le découvrirez plus tard) dans vos programmes.200 Chapitre 9 Primary In Le réglage du contraste dans les zones d’ombres est l’une des tâches les plus fréquentes que vous serez amené à exécuter. En effet, réduire les noirs de telle sorte que les ombres les plus foncées avoisinent 0 pour cent (ce qui est visible en bas du graphique de l’oscilloscope ou à gauche du graphique de l’histogramme lorsque l’un ou l’autre est réglé sur Luma) rend les ombres de l’image plus profondes. De telles ombres peuvent enrichir l’image et accentuer des détails qui étaient précédemment imprécis. Si vous réduisez davantage les noirs, ce qui s’appelle écraser les ombres (car aucun pixel ne peut être plus sombre que 0 pour cent), vous obtenez un contraste encore plus fort. Cet écrasement se fait au détriment des détails dans les zones d’ombres, parce que de grandes parties de l’image deviennent uniformément noires à 0 pour cent. On le voit bien dans la partie noire du dégradé, en bas de l’image. Remarque : même si la préférence Limit Shadow Adjustments est activée, vous pouvez toujours apporter des corrections de soustraction à l’image grâce au paramètre Master Lift présent dans l’onglet Basic. Consultez la section « Commandes Master Contrast » à la page 236.Chapitre 9 Primary In 201 Réglage des tons intermédiaires Le curseur de réglage du contraste Midtone vous permet d’ajuster de manière non linéaire la répartition des tons intermédiaires de l’image (procédé auquel il est souvent fait référence sous le nom de correction gamma). En d’autres termes, vous êtes en mesure de régler les tons moyens de l’image sans modifier l’obscurité de ses zones d’ombres, ni la clarté de ses zones de hautes lumières. Voici deux exemples d’utilisation du curseur de réglage du contraste Midtone. Dans l’image suivante, les tons intermédiaires ont été réduits. Vous remarquez que l’ensemble de l’image s’est assombri, les zones d’ombres couvrant une plus grande surface. Toutefois, les zones de hautes lumières sont toujours aussi claires et le détail des zones ombrées n’a pas été perdu. Le haut et le bas de la courbe du dégradé sur l’oscilloscope restent à peu près en place, tandis que la courbe s’incurve vers le bas, ce qui illustre bien la nature non linéaire de ce réglage.202 Chapitre 9 Primary In Le curseur Midtone est ensuite réglé sur une valeur plus élevée. L’image est nettement plus claire et les zones de hautes lumières couvrent une plus grande surface. Pourtant, les ombres les plus profondes restent riches et sombres, alors que les détails des zones de hautes lumières sont toujours bien visibles, car ces zones sont restées à leur niveau d’origine. Là encore, le haut et le bas de la courbe, sur l’oscilloscope restent à peu près en place, mais cette fois, la courbe s’incurve vers le haut. Quelle que soit l’étendue du contraste que vous avez décidé d’utiliser pour un plan, le curseur Midtone est l’un des principaux outils vous permettant de corriger la clarté globale de l’image en vue de créer une ambiance, de donner l’impression d’une autre heure de la journée ou plus simplement, de s’assurer que le public verra clairement les personnages. Remarque : même si la correction des tons intermédiaires ne modifie en rien le point noir et le point blanc (respectivement à 0 et 100 pour cent), leur ajustement extrême écrase les ombres et aplatit les blancs, ce qui provoque l’élimination des détails au profit d’un contraste plus fort. Réglage du point blanc avec le curseur Highlight Le curseur Highlight fonctionne à l’opposé du curseur Shadow. Il vous permet d’augmenter ou de réduire la valeur du point blanc de l’image, tout en conservant le point noir à une valeur quasiment inchangée. Toutes les zones de tons intermédiaires de l’image sont alors échelonnées entre le nouveau point blanc et 0 pour cent.Chapitre 9 Primary In 203 Si l’image est trop sombre et les zones de hautes lumières semblent atones, remontez le niveau du curseur Highlight pour éclaircir les zones de hautes lumières, tout en maintenant les zones d’ombres à leur niveau actuel. Notez que le point noir de la courbe du dégradé, sur l’oscilloscope, reste à 0 pour cent après le réglage. Remarque : dans cet exemple, le filtre Broadcast Safe a été désactivé, et l’on peut voir que le niveau de blanc du dégradé se situe au maximum de 109 pour cent. Si les zones de hautes lumières sont trop claires, abaissez le niveau du curseur Highlight pour les assombrir, sans vous soucier d’écraser les ombres. 204 Chapitre 9 Primary In Les zones de hautes lumières trop claires sont fréquentes dans les images tirées de vidéos. En effet, des niveaux de super-blanc situés au-dessus de la limite légale pour la diffusion, à savoir 100 pour cent, sont souvent présentes dans le média source (comme dans l’exemple précédent). Faute de correction, les zones de hautes lumières au-delà de 100 pour cent sont écrêtées en cas d’activation des réglages Broadcast Safe, ce qui entraîne la perte des détails de ces zones, car tous les pixels au-dessus de 100 pour cent sont ramenés à 100 pour cent. La réduction de la valeur du point blanc peut vous permettre de restaurer dans l’image les détails écrêtés. Remarque : les valeurs écrêtées ou limitées par Color sont conservées en interne et peuvent donc être récupérées pour des corrections ultérieures. Ce fonctionnement est différent de l’écrêtage des valeurs surexposées dans le média source au moment de l’enregistrement, lesquelles sont définitivement perdues.Chapitre 9 Primary In 205 Alors que les corrections mineures effectuées à l’aide du curseur Highlight n’affectent pas le point noir, elles ont un impact sur les tons intermédiaires, proportionnel à leur degré. L’influence du curseur Highlight s’affaiblit en direction des zones d’ombres. Toutefois, il est nécessaire de savoir que les corrections appliquées par ce biais ont un effet progressivement décroissant sur près de 80 pour cent des zones les plus claires de l’image. C’est la raison pour laquelle vous risquez d’être amené à compenser l’effet sur les tons intermédiaires de l’image d’une correction effectuée à l’aide du curseur Highlight en appliquant une légère correction inverse avec le curseur Midtone. La définition du point blanc d’une image est très subjective. En fait, la « blancheur » d’un objet n’est pas un critère suffisant pour le régler sur 100 pour cent. Les objets naturellement très clairs, comme les brillants spéculaires, les scintillements réfléchis ou les sources lumineuses exposées sont bien évidemment de bon choix pour le réglage Luma à 100 % (comme il existe des risques que ces zones soient déjà à des niveaux de super-blanc, il vous faut réduire leur luminosité si vous devez faire face aux limites légales pour la diffusion). En revanche, si vous travaillez sur une scène d’intérieur ne comportant aucun des exemples mentionnés ci-dessus, les objets les plus clairs de votre scène risquent d’être un mur de la pièce ou les zones de hautes lumières du visage d’une personne, ce qui ne correspond pas forcément à une niveau de clarté suffisant pour les régler sur 100 pour cent. Dans de tels cas, la luminosité que vous choisissez pour régler les zones de hautes lumiè- res dépend en grande partie du type d’éclairage utilisé. Avec un éclairage tamisé, vous opterez pour des zones de hautes lumières à des valeurs plus faibles que dans le cas d’un éclairage volontairement cru.206 Chapitre 9 Primary In Augmentation et réduction du contraste de l’image Il existe un grand nombre de raisons qui peut vous pousser à augmenter l’étendue du contraste d’une image, afin d’obtenir la plus grande plage de valeurs possibles, sans pour autant introduire du bruit (ce qui peut parfois survenir avec des images sous-exposées nécessitant des corrections importantes du contraste). La plupart des images ne sont pas réglées dès le départ avec l’étendue de contraste la plus large possible. Même dans le cas de plans avec une bonne exposition, les camé- ras vidéo n’enregistrent pas systématiquement le noir à 0 pour cent, mais plutôt à des niveaux avoisinant 3 à 4 pour cent. Pour cette simple raison, vous devez souvent apporter de légères corrections de réduction du point noir, mais pas grand chose de plus. Dans d’autres cas, une image légèrement sur ou sous-exposée peut paraître délavée ou boueuse et vous devez alors appliquer des corrections simples pour réduire les pixels les plus sombres de l’image et augmenter les pixels les plus clairs en vue d’étendre le contraste (ce qui a un effet similaire à « essuyer une couche de poussière sur l’image »). Ces corrections constituent souvent la première étape d’optimisation d’un plan.Chapitre 9 Primary In 207 Dans d’autres cas encore, vous pouvez décider d’augmenter délibérément l’étendue du contraste pour modifier à l’extrême le contraste de l’image. Vous pouvez procéder de la sorte dans le cas d’une image vraiment sous-exposée. Vous devez alors régler les curseurs Highlight et Midtone, afin d’obtenir que les personnages soient simplement plus visibles. Vous pouvez également étendre à l’extrême le contraste d’un plan bien exposé, ce qui provoque l’écrasement des ombres et l’écrêtage des zones de hautes lumières pour un effet à très fort contraste. Important : lorsque vous augmentez le contraste des plans sous-exposés, ou lorsque vous effectuez des réglages de contraste extrêmes, cela peut entraîner le grain du film et le bruit vidéo de l’image. Cela constitue plus particulièrement un problème lorsqu’on étalonne des programmes à des formats vidéo associés à des taux faibles de sous-échantillonnage de chromie. Pour en savoir plus, consultez « Sous-échantillonnage chromatique » à la page 27. Vous avez évidemment la possibilité de réduire l’étendue du contraste d’une image. Procédez de la sorte pour donner l’impression d’une autre heure du jour (en ternissant les ombres tout en conservant des zones de hautes lumières claires pour le plein midi) ou pour créer une certaine ambiance d’ordre stylistique dans votre programme (avec des ombres très légères et des lumières atténuées pour une ambiance plus douce).208 Chapitre 9 Primary In Impact du contraste de l’image sur le fonctionnement des commandes Color Balance Il existe une autre raison pour augmenter ou fixer l’étendue du contraste d’une image avant de lui appliquer la moindre correction colorimétrique. En effet, toute correction apportée au contraste d’une image modifie les parties de l’image assignées aux trois zones tonales en chevauchement qui sont affectées par les commandes de balance des couleurs (pour en savoir plus, consultez la section suivante). Si, par exemple, vous avez une image de faible contraste avec peu d’ombres, et si vous corrigez cet état de fait à l’aide de la commande de balance de couleurs Shadow, la correction résultante sera faible, comme on peut le constater sur le dégradé ci-après. Définition exacte du détail de l’image Le détail de l’image est un thème fréquemment abordé dans ce chapitre ainsi que dans d’autres. Il est principalement traité dans le contexte des opérations effectuées pour améliorer les détails perçus, comme des opérations provoquant leur perte dans l’image. Pour parler simplement, le détail de l’image fait référence à la variation naturelle de la tonalité, de la couleur et du contraste entre des pixels adjacents. Les zones d’ombres et de hautes lumières d’une image apparaissant aux limites exté- rieures du signal vidéo, elles sont les plus susceptibles de subir une perte de détail lors des corrections du contraste. Cette perte se traduit par un « aplatissement » des zones d’ombres et de hautes lumières, car des groupes très importants de pixels de l’image se voient attribuer la même valeur (0 pour les ombres et 100 pour les hautes lumières). Il est important de préserver un certain degré de détail dans l’image afin de lui conserver un aspect naturel. Toutefois, rien ne vous empêche de supprimer des détails de l’image pour obtenir une ambiance particulière, comme des ombres légèrement écrasées ou un contraste extrêmement fort avec des ombres écrasées et des blancs écrê- tés. Gardez simplement à l’esprit les modifications exactes subies par l’image lorsque vous effectuez ce type de corrections.Chapitre 9 Primary In 209 Par la suite, si vous réglez le curseur de contraste Shadow ou Midtone pour réduire les zones d’ombres, une plus grande partie de l’image est affectée par la même correction colorimétrique, bien que vous n’ayez apporté aucune autre modification à cette commande de couleur. Il n’est bien sûr pas interdit de modifier le contraste après avoir appliqué des corrections colorimétriques, mais vous devez vous souvenir des interactions qui en découlent si vous procédez de la sorte. Utilisation des commandes Color Balance Une dominante de couleur correspond à une teinte involontaire dans l’image, due à l’éclairage, à la balance des blancs de la caméra vidéo ou à la pellicule utilisée en fonction des conditions d’éclairage au cours du tournage. Ces dominantes sont le fait de la force ou de la faiblesse inappropriée d’un ou de plusieurs canaux de couleur. De plus, elles ne sont généralement pas uniformes à l’échelle de l’image. En fait, elles sont souvent plus fortes dans une partie de l’image (les zones de hautes lumières, par exemple) et plus faibles, voire inexistantes, dans d’autres parties (les ombres, par exemple). Si vous observez une image avec une dominante de couleur dans le graphique de l’oscilloscope réglé sur Parade, vous pouvez souvent constater les niveaux disproportionnés de chaque canal, qui provoquent cette dominante. Il vous suffit de regarder les pics des formes d’ondes (représentant les zones de hautes lumières) et leurs creux (représentant les ombres). Remarque : pour plus de clarté, l’oscilloscope Parade est illustré avec les formes d’onde teintés en rouge, vert et bleu qui apparaissent lorsque Monochrome Scopes est désactivé sous l’onglet des préférences.210 Chapitre 9 Primary In Les commandes Color Balance (auxquelles il est souvent fait référence sous l’appellation de Hue Wheels) fonctionnent comme des trackballs virtuels à l’écran. Toutefois, elles ont constituées de trois commandes distinctes.  Boule de commande Color Balance : boule de commande virtuelle qui vous permet de régler la teinte (définie par l’angle de la poignée par rapport au centre) et la saturation (définie par la distance de la poignée par rapport au centre) de la correction que vous utilisez pour rééquilibrer les canaux rouge, vert et bleu de l’image vis-à-vis d’une autre image. Une poignée située au centre de la croix vous indique la correction en cours. Lorsque la poignée est centrée, aucune modification n’est apportée.  Curseur Hue : ce curseur vous permet de modifier la teinte de la correction, sans affecter sa saturation.  Curseur Saturation : ce curseur vous permet de modifier la saturation de la correction, sans affecter sa teinte. Faites-le glisser vers le haut ou la bas pour augmenter ou réduire la saturation.  Bouton Reset : cliquez sur ce bouton pour réinitialiser la commande Color Balance et le curseur Contrast de cette zone tonale. Si vous utilisez une surface de contrôle, vous disposez de commandes de réinitialisation séparées pour les corrections de couleur et de contraste de chaque zone (sur la surface de contrôle proprement dite).  Présentation Output : cette présentation située en dessous de chaque commande de couleur vous indique les valeurs de teinte et de saturation actuelles de la commande Color Balance, ainsi que la valeur de luminosité du curseur Contrast pour cette zone. Remarque : il est possible de multiplier par 10 la vitesse normale des commandes Color Balance en maintenant enfoncée la touche Option alors que vous faites glisser le pointeur. Curseur Saturation Curseur Hue : Bouton Présentation Output :Chapitre 9 Primary In 211 Faites glisser la poignée d’une commande Color Balance pour rééquilibrer la force des canaux rouge, vert et bleu d’une image en vue de manipuler la qualité de la lumière. Vous pouvez ainsi corriger des dominantes de couleur ou en introduire à des fins créatives. Les commandes Color Balance règlent toujours les trois canaux de couleur simultanément. Dans l’exemple précédent, l’image présente une dominante rouge dans les zones de hautes lumières, ce qui est confirmé par la hauteur du pic du canal rouge dans le graphique de l’oscilloscope réglé sur Parade. Pour corriger ce problème, vous devez simultanément réduire le canal rouge et augmentez le canal bleu. Il vous suffit de faire glisser la commande Highlight Color Balance. Pour vous rappeler très simplement comment appliquer une correction de ce type, faites glisser la poignée de la commande Color Balance en direction de la couleur secondaire qui est trop accentuée. Dans le cas présent, la dominante de couleur est rouge/orangé. Si vous faites glisser la commande Color Balance dans la direction opposée, vers le bleu/turquoise, vous rééquilibrez les canaux de couleur de manière appropriée. La commande Color Balance des tons intermédiaires est utilisée, car la majeure partie de l’image à ajuster se situe entre 8à et 20 pour cent.212 Chapitre 9 Primary In Si vous observez le graphique de l’oscilloscope réglé sur Parade alors que vous effectuez votre modification, vous pouvez constater le rééquilibrage des canaux de couleur, tout en regardant la correction appliquée à l’image dans la présentation Broadcast. Les studios Primary In, Secondaries et Primary Out mettent à votre disposition trois commandes Color Balance. Chacune vous permet de corriger des régions d’une certaine tonalité dans l’image. Utilisation des commandes Color Balance avec une surface de contrôle Les trois commandes Color Balance correspondent aux trois trackballs ou manettes disponibles sur les surfaces de contrôle compatibles. Alors que vous ne pouvez régler qu’une seule de ces commandes à la fois avec votre souris via les contrôles d’écran, vous pouvez les ajuster simultanément si vous êtes équipé d’une surface de contrôle. Lorsque vous utilisez une surface de contrôle, les paramètres Hue Wheel Angle et Joyball Sensitivity affichés par l’onglet User Prefs du studio Setup vous permettent de personnaliser le fonctionnement de ces commandes. Pour en savoir plus sur le réglage de ces paramètres, consultez la section « Réglages de la surface de contrôle » à la page 122. Dominante de couleur, toujours synonyme d’ambiance créative ? Il est important se souvenir qu’une dominante de couleur n’est pas toujours involontaire. Si le directeur de la photographie, notamment, utilise la lumière à des fins créatives, l’image obtenue peut comporter des dominantes de couleur dans la plage de tonalités. Vous devez alors faire la distinction entre les dominantes accidentelles ou liées aux conditions de tournage, et les choix stylistiques opérés grâce à l’éclairage de chaque scène. Dans tous les cas, une communication claire entre le directeur de la photographie et les coloristes est impérative.Chapitre 9 Primary In 213 Description détaillée des corrections des ombres, des tons intermédiaires et des hautes lumières Comme de nombreux autres environnements d’étalonnage colorimétrique, Color propose un ensemble de trois commandes de balance des couleurs. Chacune est dédiée à des ajustements particuliers de la couleur au sein des trois zones tonales en chevauchement dans chaque image. Ces zones tonales correspondent aux zones d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes lumières décrites dans la section précédente sur le contraste. Si vous décidez de réduire la tonalité d’une image au sein de ces trois zones, elle risque de ressembler à l’illustration suivante. Image couleur originale Zones tonales, d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes lumières simulées Zones les plus affectées par l’ajustement des tons intermédiaires Zones les plus affectées par l’ajustement des ombres Zones les plus affectées par l’ajustement des hautes lumières214 Chapitre 9 Primary In Ces commandes différenciées par zone vous permettent d’apporter des corrections ciblées à la couleur des zones de hautes lumières d’une image, sans affecter la couleur de ses zones d’ombres. De même, elles vous permettent d’appliquer des modifications distinctes à des parties différemment éclairées d’une image, soit pour les améliorer, soit pour créer des ambiances particulières. Pour prévenir tout effet de bande évident ou d’autres imperfections, les corrections appliquées aux trois zones tonales se chevauchent largement, l’influence de chaque commande Color Balance sur l’image diminuant progressivement sur les bords de chaque zone. Ce chevauchement est illustré dans le graphique suivant. Ces zones se chevauchent conformément au standard OpenCDL et leur comportement est décrit ci-après. Important : si vous êtes habitué au fonctionnement du filtre Étalonnage à 3 voies de Final Cut Pro, vous aurez certainement besoin d’un peu de temps pour vous familiariser avec les commandes du studio Primary In, car leur résultat est quelque peu diffé- rent. Contrairement aux modifications effectuées à l’aide du filtre Étalonnage à 3 voies de Final Cut Pro, les corrections apportées avec la commande Color Balance modifie le composant Luma de l’image, ce qui affecte l’étendue de son contraste. Influence du contrôle de l’ombre Influence du contrôle de surbrillance Influence des grisChapitre 9 Primary In 215 Corrections de la couleur des ombres Le comportement de la commande de balance des couleurs Shadows dépend de l’activation ou de la désactivation de la préférence Limit Shadow Adjustments (pour en savoir plus, consultez la section « Réglages de l’interface utilisateur » à la page 123).  Si la préférence Limit Shadow Adjustments est désactivée : les ajustements de couleur effectués à l’aide de la commande Shadows sont exécutées comme une simple opération d’addition (la couleur sélectionnée dans cette commande est ajoutée à la couleur de chaque pixel de l’image). La correction résultante affecte l’intégralité de l’image (elle est visible sur le dégradé qui se trouve en bas de l’image), produisant un effet de nuance.216 Chapitre 9 Primary In  Si la préférence Limit Shadow Adjustments est activée : une atténuation linéaire est appliquée aux ajustements de couleur effectués à l’aide de la commande Shadows, de telle sorte que le noir reçoive 100 pour cent de la correction et le blanc 0 pour cent. Vous devez recourir à cette méthode si vous souhaitez corriger les ombres sans modifier les zones de hautes lumières. Remarque : pour mieux illustrer l’effet de la commande Shadow, les précédents exemples ont été montrés avec le filtre Broadcast Safe désactivé, de sorte que les valeurs d’image inférieures à 0 pour cent ne soient pas corrigées. Corrections de la couleur des tons intermédiaires Les corrections apportées à l’aide de la commande de balance des couleurs Midtones s’appliquent via une opération de puissance (nouvelle valeur du pixel = ancienne valeur du pixel ^ correction). Les ajustements des tons intermédiaires ont alors un effet plus important sur les valeurs de couleur à 50 pour cent de luminosité et s’atténuent au niveau des valeurs proches de 0 et de 100 pour cent de luminosité.Chapitre 9 Primary In 217 Vous pouvez ainsi apporter des modifications à la couleur, sans affecter les zones d’ombres et de hautes lumières de l’image. Par exemple, vous avez la possibilité d’ajouter un peu de bleu aux tons intermédiaires pour neutraliser un peu le grain de peau d’un acteur, tout en conservant des ombres profondes et sans teinte, et des zones de hautes lumières claires et pures. Corrections de la couleur des zones de hautes lumières Les corrections apportées à l’aide de la commande de balance des couleurs Highlight s’appliquent à l’image via une opération de multiplication (la couleur sélectionnée dans cette commande est multipliée par la couleur de chaque pixel de l’image). Par définition, ce type d’opérations par multiplication s’atténuent dans les parties les plus sombres de l’image et n’ont aucun effet sur les parties noires à 0 pour cent.218 Chapitre 9 Primary In Cette commande Highlight est extrêmement utile pour corriger les problèmes de balance des couleurs liés à la source lumineuse prépondérante qui génère les zones de hautes de lumière, sans appliquer la moindre teinte accidentelle aux ombres. Dans l’exemple ci-après, un peu de bleu est ajouté aux hautes lumières pour neutraliser l’orange dû à l’éclairage au tungstène. Chevauchement des commandes Color Balance Le large chevauchement des corrections de couleur effectuées à l’aide des trois commandes Color Balance est nécessaire pour assurer une transition sans à-coups entre les ajustements apportés d’une zone tonale à l’autre et éviter ainsi les effets de bande et autres imperfections. En règle générale, les corrections appliquées à une zone tonale modifient les autres zones tonales de la manière suivante :  Les ajustements effectués à l’aide de la commande Shadow se superposent aux zones de tons intermédiaires et à la partie la plus sombre des zones de hautes lumières, mais excluent les zones de l’image dotées des pourcentages les plus élevés.  Les ajustements appliqués aux tons intermédiaires affectent la plus grande partie de l’image, mais ne modifient pas les ombres avec les pourcentages les plus faibles et les zones de hautes lumières avec les pourcentages les plus élevés.  Les ajustements appliqués aux zones de hautes lumières affectent également les tons intermédiaires, mais ne modifient pas les ombres avec les pourcentages les plus faibles.Chapitre 9 Primary In 219 Contrôle du chevauchement des commandes Color Balance Bien que les zones tonales affectées par les trois commandes Color Balance soient pré- déterminées par les opérations mathématiques appliquées, il est possible d’exercer un certain contrôle sur les zones de l’image modifiées par les corrections liées à une commande Color Balance particulière. Pour ce faire, il vous suffit d’appliquer des corrections opposées avec les autres commandes Color Balance. Ce principe est concrétisé dans l’exemple suivant. Si vous réglez la balance de couleur des hautes lumières pour ajouter du bleu à un dégradé linéaire, l’aperçu suivant est affiché. Comme vous pouvez le constater, cette modification affecte les blancs et les tons intermédiaires. Si vous souhaitez limiter l’effet sur les tons intermédiaires, tout en conservant cette correction sur la partie supérieure des blancs, vous pouvez recourir à la méthode décrite précédemment et utiliser des couleurs complémentaires pour qu’elles se neutralisent, ainsi qu’appliquer une correction opposée moins extrême avec la commande de balance des couleurs Midtone.220 Chapitre 9 Primary In La correction des zones de hautes lumières qui affectait les tons intermédiaires est désormais neutralisée dans la partie inférieure de ces tons intermédiaires. Même si l’application de plusieurs commandes Color Balance opposées peut sembler un non-sens, il s’agit d’une technique puissante. Au fil du temps, vous appliquerez d’instinct de plus en plus de corrections de ce type pour limiter les effets de vos corrections préalables sur les zones tonales avoisinantes. Commandes Curves Situées en dessous des commandes de couleur dans le studio Primary In, ces commandes vous offrent une méthode supplémentaire pour corriger la couleur et le contraste de vos images. Si vous êtes habitué aux applications de traitement d’image comme Photoshop, vous avez très certainement déjà utilisé des courbes. Il existe deux différences majeures entre les commandes Curves et Color Balance :  Les commandes Curves vous permettent d’apporter des modifications à un nombre illimité de zones tonales (autant que vous avez décidé d’en définir), alors que les commandes Color Balance modifient seulement trois plages tonales prédéfinies.  Chaque commande Curves affecte uniquement un seul canal de couleur, alors que les commandes Color Balance vous permettent de corriger rapidement les trois canaux de couleur simultanément.  Les courbes ne peuvent pas être animées à l’aide d’images clés, mais tout autre paramètre des studios Primary In et Primary Out peut l’être.Chapitre 9 Primary In 221 En règle générale, les commandes Color Balance sont plus rapides à utiliser lorsque vous appliquez des modifications importantes aux zones d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes lumières d’une image. Quant aux commandes Curves, elles nécessitent souvent plus de temps, mais elles permettent des corrections extrêmement précises au sein de zones tonales très restreintes de l’image, très proches du type d’opérations normalement réalisées par le biais de corrections secondaires de la couleur. Important : quel que soit le pouvoir de séduction des courbes, soyez attentif à ne passer trop de temps à peaufiner vos plans à l’aide des commandes Curves, tout spécialement lors de rendez-vous avec le client, car dans ces situations, le temps passé se résume à une histoire d’argent. Il n’est pas rare de se laisser noyer dans la correction minutieuse d’un seul plan alors que l’horloge ne cesse de tourner. Gardez à l’esprit que d’autres outils vous permettent d’accomplir ce travail de détail bien plus vite. Impact des courbes sur l’image Les courbes fonctionnent en mettant en correspondance les valeurs de couleur et Luma d’origine avec les nouvelles valeurs choisies. Pour ce faire, il suffit de changer leur hauteur. L’axe X du graphique représente les valeurs source comprises dans l’ensemble de la plage tonale de l’image d’origine, du noir (à gauche) au blanc (à droite). Quant à l’axe Y, il représente la plage tonale disponible pour la correction, du noir (en bas) au blanc (en haut). En l’absence de la moindre correction, chaque commande de courbe est une ligne droite en diagonale. Autrement dit, chaque valeur source étant égale à sa valeur de correction, aucune modification n’est effectuée. Valeur source Valeur d’ajustement222 Chapitre 9 Primary In Si une partie de la courbe est rehaussée par le biais d’un ou de plusieurs de ses points de contrôle, les valeurs source représentées sur la courbe et correspondant à la zone tonale de l’image sont remplacées par une valeur plus élevée. Cette partie de l’image devient donc plus claire. Si une partie de la courbe est abaissée par le biais d’un ou de plusieurs de ses points de contrôle, les valeurs source représentées sur la courbe et correspondant à la zone tonale de l’image sont remplacées par une valeur plus faible. Cette partie de l’image devient donc plus sombre. Modification des points de contrôle et des courbes B-Splines Par défaut, chaque courbe comporte deux points de contrôle. Les points situés en bas à gauche et en haut à droite correspondent respectivement au point noir et au point blanc de ce canal. Ces deux point de contrôle ancrent chaque courbe en bas et en haut. Effets d’une augmentation des tons intermédiaires via la courbe de luminance Effets d’une réduction des tons intermédiaires via la courbe de luminanceChapitre 9 Primary In 223 Dans Color, les courbes sont modifiées à l’aide de courbes B-splines, qui utilisent des points de contrôle qui ne sont pas réellement fixés sur la courbe, afin de l’« attirer » selon différentes formes, comme agirait un aimant sur un fil de fer. Voici, par exemple, une courbe comportant un seul point de contrôle et entraînant une augmentation disproportionnée des hautes lumières par rapport aux tons intermédiaires : Le point de contrôle surplombant la courbe attire l’ensemble de la courbe vers le haut, alors que ses extrémités restent en place. La complexité d’une courbe est déterminée par le nombre de points de contrôle qui exercent une influence sur cette courbe. Si vous ajoutez deux points de contrôle de chaque côté, puis que vous les déplacez vers le bas, la courbe est modifiée comme illustré ci-dessous. Pour accentuer les courbes, rapprochez leurs points de contrôle les uns des autres. En revanche, pour des courbes plus douces, il vous suffit d’éloigner les points de contrôle les uns des autres. Les procédures suivantes décrivent la création, la suppression et la modification de points de contrôle en vue de modifier les paramètres d’une courbe.224 Chapitre 9 Primary In Pour ajouter des points de contrôle à une courbe : m Cliquez n’importe où sur la courbe. Pour modifier un point de contrôle : m Faites-le glisser n’importe où dans la zone de la courbe. Pour supprimer un point de contrôle d’une courbe : m Faites-le glisser vers le haut ou le bas, n’importe où en dehors de la zone de la courbe. Pour supprimer tous les points de contrôle d’une courbe : m Cliquez sur le bouton Reset (dans le coin supérieur gauche du graphique de chaque courbe) de la courbe dont vous souhaitez supprimer tous les points de contrôle. Utilisation des courbes pour régler le contraste L’une des méthodes les plus simples pour comprendre l’utilisation des courbes consiste à régler le contraste d’une image avec sa courbe Luma. La courbe Luma permet de modifier simultanément les canaux rouge, vert et bleu de l’image (comme vous pouvez le constater si vous observez le graphique de l’oscilloscope réglé sur Parade tout en modifiant la courbe Luma). L’effet obtenu est une modification de la luminosité de l’image. Remarque : si vous apportez des corrections à la courbe Luma d’une image, vous risquez d’affecter sa saturation. En effet, l’augmentation considérable de la valeur Luma d’une image peut réduire sa saturation. Il existe une correspondance d’ordre général entre les commandes décrites dans la section précédente « Utilisation des commandes de contraste Primary » et le point noir, les tons intermédiaires et le point blanc de la courbe Luma. Ainsi, le déplacement vers le haut du point noir de la courbe entraîne une augmentation de la valeur du point noir.Chapitre 9 Primary In 225 Le déplacement vers le bas du point blanc de la courbe réduit la valeur du point blanc de l’image. Ces deux points de contrôle correspondent plus ou moins aux commandes de contraste Shadow et Highlight. Si vous ajoutez un troisième point de contrôle vers le milieu de la courbe Luma, vous pouvez modifier la répartition des tons intermédiaires compris entre les points noir et blanc. Cette correction est similaire à l’utilisation de la commande de contraste Midtones. Si vous déplacez ce point de contrôle central vers le haut, vous augmentez la répartition des tons intermédiaires, ce qui éclaircit l’image tout en conservant les points noir et blanc à leur place. En revanche, si vous déplacez ce point de contrôle central vers le bas, vous réduisez la répartition des tons intermédiaires, ce qui assombrit l’image tout en conservant les points noir et blanc à leur place.226 Chapitre 9 Primary In Même si ces trois points de contrôle offrent des fonctionnalités à peu près identiques aux commandes de contraste Shadow, Midtone et Highlight, tout l’intérêt des courbes réside dans la possibilité d’ajouter d’autres points de contrôle, en vue d’apporter des corrections de luminosité ciblées sur certaines zones tonales de l’image. Exemple d’utilisation d’une courbe Luma L’exemple suivant illustre l’utilisation de la courbe Luma pour apporter des modifications très particulières au contraste d’une image. Si vous observez la forme d’onde sur l’illustration suivante, vous constatez que le ciel est nettement plus clair que le reste de l’image. Pour attirer immédiatement l’attention du spectateur sur le personnage assis à son bureau, vous souhaitez assombrir le ciel à l’arrière de la fenêtre, sans affecter la luminosité du reste de l’image. 1 Avant de procéder aux modifications elles-mêmes, paramétrez les tons intermédiaires et les ombres de l’image en ajoutant un point de contrôle à la courbe sans la déplacer vers le haut ou vers le bas. L’ajout de points de contrôle auquel vous ne toucherez pas sur une partie d’une courbe que vous ne souhaitez pas modifier est une méthode efficace pour réduire l’effet d’autres corrections que vous serez amené à faire sur des zones particulières d’une image. Si vous ajoutez ensuite des points de contrôle supplémentaires pour corriger la courbe, les points de contrôle non modifiés vous aident à limiter l’effet de vos corrections.Chapitre 9 Primary In 227 ? Conseil : lors de l’ajout de plusieurs points de contrôle supplémentaires à une courbe, utilisez la grille pour identifier l’emplacement des parties de la courbe que vous souhaitez conserver à l’état d’origine (neutre) de l’image. Lorsqu’elle ne comporte aucune correction, une courbe coupe en diagonale les intersections de la grille d’arrière-plan. 2 Pour procéder à la modification, faites glisser le point blanc qui se trouve au coin supérieur droit, afin d’assombrir le ciel. Veillez à ne pas faire glisser ce nouveau point de contrôle trop bas, car si l’on n’y prend pas garde, il est très facile d’appliquer des corrections produisant un effet peu naturel ou solarisé avec les courbes, tout spécialement si une partie de la courbe est inversée. Il s’agissait d’une correction très ciblée, mais vous pouvez aller plus loin. Maintenant que le ciel est plus atténué, vous avez envie d’éclaircir les hautes lumières du visage de l’homme en augmentant le contraste de cette partie de l’image.228 Chapitre 9 Primary In 3 Ajoutez un point de contrôle en dessous du premier point créé, puis faites-le glisser vers le haut jusqu’à ce que le visage de l’homme s’éclaircisse. Le visage de l’homme est désormais plus clair, mais les ombres semblent quelque peu délavées. 4 Ajoutez un tout dernier point de contrôle en dessous du dernier créé, puis faites-le glisser très légèrement vers le bas pour foncer les ombres sans affecter les parties plus claires de l’image. Comme vous pouvez vous en rendre compte, la courbe Luma est un outil puissant pour appliquer des corrections très ciblées. La courbe Luma limite la plage des curseurs Primary Contrast L’un des aspects importants des commandes Curves est qu’il leur arrive de limiter la plage des réglages ultérieurs avec les curseurs Primary Contrast situés dans le même studio. Cet aspect devient évident si vous abaissez le point blanc d’une image avec sa courbe Luma. Vous serez par la suite dans l’incapacité d’utiliser le curseur de contraste Highlight pour augmenter la luminosité de cette image au-delà du niveau défini par la courbe Luma. Vous pourrez néanmoins apporter d’autres corrections au contraste dans les autres studios.Chapitre 9 Primary In 229 Utilisation des courbes pour ajuster la couleur Contrairement aux commandes Color Balance qui modifient les trois canaux de couleur simultanément, chaque commande Color Curve affecte un seul canal. De plus, les courbes de couleur rouge, verte et bleue vous permettent d’appliquer des corrections au sein de zones tonales particulières définies par les points de contrôle ajoutés aux courbes. Vous pouvez ainsi effectuer des ajustements de couleur très précis, limités à des zones de l’image aussi restreintes ou étendues que vous l’avez défini. Exemple d’utilisation de courbes de couleur Dans l’exemple suivant, vous allez apprendre à appliquer une correction ciblée pour éliminer une dominante de couleur des tons intermédiaires les plus bas, des ombres et des zones de hautes lumières extrêmes d’une image, tout renforçant la même dominante dans les zones de hautes lumières les plus basses. L’image suivante présente une dominante rouge distincte des ombres jusqu’aux zones de hautes lumières, ce qui est confirmé par la forme d’onde élevée du canal rouge dans le graphique de l’oscilloscope réglé sur Parade. Remarque : pour plus de clarté, le filtre Broadcast Safe a été désactivé afin que vous distinguiez mieux le bas des formes d’onde sur l’oscilloscope réglé en mode Parade. Dans le cadre de ce plan, vous souhaitez conserver la lumière rouge qui éclaire le visage de la femme, comme s’il s’agissait d’un effet intentionnel faisant partie de l’ambiance de la scène. Toutefois, vous aimeriez supprimer une partie du rouge dans les zones d’ombres, afin qu’elles semblent plus foncées et que le personnage ressorte mieux sur l’arrière-plan. 1 Ajoutez un point de contrôle à la courbe rouge à proximité de son niveau inférieur, puis faites-le glisser vers le bas jusqu’à ce que la dominante de couleur s’atténue. 230 Chapitre 9 Primary In Le niveau du point de contrôle doit normalement faire coïncider le bas de la forme d’onde rouge dans le graphique de l’oscilloscope réglé sur Parade avec le bas des formes d’ondes verte et bleue. Cette opération a sans aucun doute neutralisé le rouge dans les zones d’ombres. Comme cet unique point de contrôle a un impact sur l’intégralité de la courbe, la correction a malheureusement supprimé beaucoup du rouge d’origine au sein des tons intermédiaires. ? Conseil : si vous vous demandez où placer les points de contrôle sur une courbe en vue de modifier une zone particulière de l’image, utilisez la hauteur des graphiques correspondants dans l’oscilloscope réglé sur Parade (si vous réglez la couleur) ou sur Luma (si vous ajustez la courbe Luma). Si vous souhaitez, par exemple, corriger les zones de hautes lumières de l’image, vous serez sans doute amené à placer un point de contrôle sur la courbe à la même hauteur approximative que les zones de hautes lumières apparaissent sur le graphique de la forme d’onde.Chapitre 9 Primary In 231 2 Ajoutez un autre point de contrôle à proximité du sommet de la courbe rouge, puis faites-le glisser vers le haut jusqu’à ce qu’une partie du « remplissage » rouge réapparaisse sur le côté du visage de la femme. Vous avez ainsi ajouté du rouge sur le visage de la femme. Par la même occasion, vous avez ajouté du rouge aux zones de hautes lumières de la source lumineuse principale. Comme la principale source de lumière de ce plan est le soleil visible au travers de la fenêtre, ce rouge supplémentaire est inapproprié et doit donc être corrigé. 3 Faites glisser le point de contrôle correspondant au point blanc sur la courbe rouge vers le bas jusqu’à ce que le rouge soit neutralisé dans les zones de hautes lumières les plus claires du visage, mais arrêtez-vous avant que l’éclairage ne vire au turquoise.232 Chapitre 9 Primary In Une fois cette étape réalisée, la correction est terminée. Du rouge est présent dans la lumière éclairant le visage de la femme, alors que les ombres et les zones de hautes lumières très claires du soleil semblent naturelles, ce qui augmente d’autant le contraste des couleurs de l’image. Voici une comparaison avant/après pour que vous puissiez voir la différence.Chapitre 9 Primary In 233 Onglet Basic Cet onglet met à votre disposition les commandes Saturation, ainsi que les paramètres Master lift, Gamma et Gain qui vous permettent d’apporter des modifications supplé- mentaires au contraste de votre image. Commandes Saturation La saturation décrit l’intensité de la couleur d’une image. Elle est contrôlée par trois paramètres qui, comme d’autres commandes du studio Primary In, vous permettent d’effectuer des ajustements distincts sur les différentes zones tonales d’une image. Comme les commandes de contraste et de couleur, les corrections de saturation appliquées à une certaine tonalité s’atténuent progressivement sur les bords de chaque correction pour garantir des transitions fluides. Définition du contraste des couleurs Dans cette documentation, le terme « contraste » fait généralement référence aux différences entre les tons clairs et sombres de l’image. Toutefois, ce terme recouvre également le contraste entre les différentes couleurs d’une image. Le contraste des couleurs est un vaste sujet qui nécessite d’aborder la teinte, la température de couleur, la luminosité et la saturation. Pour simplifier à l’extrême, le contraste des couleurs correspond à la différence entre les couleurs présentes dans les diverses zones de l’image. Dans l’exemple précédent, l’image était à l’origine baignée dans une dominante de couleur uniforme. Autrement dit, vous y trouviez du rouge aussi bien dans ses zones d’ombres, de tons intermédiaires que de hautes lumières : les différentes zones de l’image ne présentaient que très peu de contraste des couleurs. En supprimant la dominante de couleur de certaines zones et en la conservant dans d’autres, vous avez augmenté le contraste des couleurs entre le personnage principal et l’arrièreplan. Dans le cas de certaines images, le contraste des couleurs peut ajouter une certaine sophistication visuelle à un résultat qui serait plutôt fade.234 Chapitre 9 Primary In  Saturation : ce paramètre contrôle la saturation de l’intégralité de l’image. Sa valeur par défaut, égale à 1, n’applique aucune modification à la saturation de l’image. Si vous réduisez cette valeur, vous diminuez l’intensité de la couleur de chaque pixel de l’image. À 0, l’image devient une image monochrome en niveaux de gris, n’affichant que son composant Luma. Vous pouvez augmentez la valeur du paramètre Saturation jusqu’à 4 pour accroître l’intensité de la couleur. Faites attention à ne pas trop augmenter la saturation d’une image, car les couleurs commencent à se « fondre » les unes aux autres et le signal obtenu n’est pas admis pour la diffusion. Saturation réduite de plus de la moitié Image d’origine Image beaucoup trop saturéeChapitre 9 Primary In 235 Si les paramètres Broadcast Safe sont activés, la conformité légale de l’image est proté- gée, mais certaines parties extrêmement colorées vont sembler aplaties, car la valeur Chroma de l’image est limitée par la valeur que vous avez définie. L’effet est visible sur le Vectorscope par une concentration aux bords du graphe. Même si vous ne travaillez pas sur un projet de diffusion vidéo, des couleurs trop saturées peuvent provoquer des problèmes et ne correspondent, de toute façon, à aucun critère professionnel.  Highlight Sat. : ce paramètre contrôle la saturation des zones de hautes lumières de l’image. Vous pouvez ainsi désaturer séparément les zones de hautes lumières de votre image, ce qui peut vous aider à garantir la conformité légale de plans posant des problèmes et à restaurer du blanc dans les zones de hautes lumières les plus claires d’une image. Saturation des hautes lumières complètement abaissée Saturation des hautes lumières augmentée236 Chapitre 9 Primary In  Shadow Sat. : ce paramètre contrôle la saturation des ombres de l’image. Vous pouvez ainsi désaturer séparément les zones d’ombres de votre image, afin de créer des noirs donnant une impression de plus grande profondeur et d’éliminer une couleur inappropriée dans les ombres de vos images pour une ambiance plus cinématographique. Commandes Master Contrast Ces trois paramètres supplémentaires permettent également d’affecter le contraste d’une image. Pour en savoir plus sur les réglages du contraste, consultez la section « Utilisation des commandes de contraste Primary » à la page 195.  Master Lift : contrairement au curseur de contraste primaire Shadow, le paramètre Master Lift fonctionne uniquement comme un opérateur d’addition ou de soustraction. Il applique une correction globale au composant Luma de toute l’image, quel que soit le réglage de la préférence Limit Shadow Adjustments. Pour en savoir plus sur les corrections par soustraction, consultez la section « Réglage du point noir avec le curseur Shadow » à la page 197.  Master Gain : ce paramètre fonctionne exactement comme le curseur de contraste primaire Highlight. Il ajuste le point blanc tout en conservant le point noir à son niveau actuel et il échelonne tous les points intermédiaires entre ces deux points.  Master Gamma : ce paramètre fonctionne exactement comme le curseur de contraste primaire Midtone. Il ajuste la répartition des tons intermédiaires entre 0 et 100 pour cent. Image d’origine Saturation des ombres complètement abaisséeChapitre 9 Primary In 237 Onglet Advanced Cet onglet comporte un autre ensemble de paramètres servant à régler chacun des trois canaux de couleur primaire au sein de chacune des trois zones tonales. Il affiche également un jeu de commandes Printer Points pour les coloristes habitués à utiliser l’étalonnage colorimétrique optique pour les films. Commandes RGB Ces paramètres permettent de contrôler le contraste et la couleur par canal. Il ne s’agit en aucun cas des représentations numériques des autres commandes du studio Primary In. Comme les paramètres de l’onglet Basic, ils sont mis à disposition en supplément. En règle générale, ces paramètres sont réglés lorsque le bouton Auto Balance est utilisé pour corriger automatiquement un plan (pour en savoir plus, consultez la section « Auto Balance » à la page 239). Toutefois, vous pouvez y recourir selon vos besoins.  Red, Green et Blue Lift : ces paramètres fonctionnent exactement comme le paramètre Master Lift, mais ils modifient les canaux de couleur séparément.  Red, Green et Blue Gain : ces paramètres fonctionnent exactement comme le paramètre Master Gain, mais ils modifient les canaux de couleur séparément.  Red, Green et Blue Gamma : ces paramètres fonctionnent exactement comme le paramètre Master Gamma, mais ils modifient les canaux de couleur séparément. Commandes Printer Points Ces paramètres sont mis à la disposition des coloristes habitués à travailler avec le système Printer Points pour la synchronisation des couleurs des films. Employé par les appareils d’impression des films, le système Printer Points permet de procéder à un étalonnage colorimétrique optique, en émettant une lumière filtrée au travers des négatifs afin de révéler une impression positive intermédiaire et en créant au cours du processus un seule bobine du film dont la couleur est déjà corrigée. Le processus permettant de contrôler chaque plan et de corriger la couleur scène par scène est réalisé à l’aide de trois commandes permettant d’ajuster séparément la proportion de lumière rouge, verte et bleue à laquelle le film est exposé, grâce à une série de filtres et d’obturateurs optiques. Cette méthode peut être reproduite de manière numérique par le biais des paramètres Printer Points. ? Conseil : vous pouvez contrôler ces paramètres à l’aide des boutons disponibles sur la plupart des surfaces de contrôle compatibles.238 Chapitre 9 Primary In Définition d’un point d’impression (Printer Point) Chacun des paramètres rouge, vert et bleu est réglé par incréments discrets, appelés des points d’impression (chaque point étant une fraction d’un rapport focal ƒ-stop, l’échelle utilisée pour mesurer l’exposition d’un film). Color met en œuvre un système standard employant un nombre total de 50 points par canal, où le point 25 correspond à l’état neutre d’origine de ce canal de couleur. D’un point de vue technique, chaque point représente 1/4 d’un ƒ-stop d’exposition (alors qu’un ƒ-stop représente un doublage de la lumière). Chaque point complet d’exposition équivaut donc à 12 Printer Points. Corrections à l’aide de points d’impression Contrairement à la quasi-totalité des commandes disponibles dans le studio Primary In, les paramètres Printer Points Red, Green et Blue appliquent une correction uniforme à l’ensemble du canal de couleur correspondant, quelle que soit la tonalité de l’image. Par ailleurs, la méthode utilisée pour les corrections est tout à fait unique. Pour émuler le caractère spécifique des filtres utilisés dans ce type d’appareils, l’augmentation de la valeur d’un paramètre, tel que Printer Points Red, n’accentue en rien la présence du rouge. En fait, elle supprime le rouge, provoquant le décalage de l’image vers le cyan (la valeur secondaire du vert et du bleu). Pour accentuer le rouge, vous devez donc réduire la valeur du paramètre Printer Points Red. L’augmentation ou la réduction simultanée des trois paramètres Printer Points assombrit l’image (en cas d’augmentation des trois) ou l’éclaircit (en cas de réduction des trois). Si vous appliquez des modifications inconsidérées aux trois canaux, vous modifiez la balance des couleurs de l’image, ce qui modifie sa couleur et autorise la correction ou l’introduction de dominantes de couleur. Paramètres Printer Points  Printer Points Calibration : cette valeur calibre le système Printer Points en fonction du standard Gamma du film que vous souhaitez utiliser. La valeur par défaut, égale à 7,8, est le résultat de la multiplication de la valeur 12 (points par ƒ-stop) par la valeur 0,65 (le standard Gamma par défaut du film utilisé). 0,65 * 12 = 7,8. Pour recalibrer le système en vue d’utiliser une valeur Gamma de film différente, insérez votre propre valeur Gamma value dans cette équation.  Printer Points Red : valeur à ajouter ou supprimer du canal rouge.  Printer Points Green : valeur à ajouter ou supprimer du canal vert.  Printer Points Blue : valeur à ajouter ou supprimer du canal bleu. Remarque : le studio Color FX affiche également un nœud Printer Points, qui fonctionne comme les paramètres décrits dans cette section.Chapitre 9 Primary In 239 Auto Balance Ce bouton vous permet d’effectuer une analyse automatique du plan en cours, en se basant sur l’image située à la position de la tête de lecture. Cette méthode s’avère utile pour restaurer rapidement l’état neutre d’un plan problématique avec une dominante de couleur peu apparente, avant de procéder à d’autres corrections colorimétriques. Lorsque vous cliquez sur ce bouton, Color échantillonne automatiquement les cinq pour cent les plus sombres et les plus clairs de l’image, ainsi que les pixels de tons intermédiaires les plus neutres compris entre les deux précédents échantillons, afin de déterminer comment appliquer des corrections sur les zones d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes lumières pour neutraliser toute dominante de couleur présente dans l’image. De plus, le contraste de l’image est étendu au maximum pour occuper toute la plage disponible entre 0 et 100. Remarque : contrairement aux commandes Balance automatique du filtre Étalonnage à 3 voies de Final Cut Pro, la commande Auto Balance est totalement automatique et né nécessite aucune sélection préalable de certaines zones de l’image pour lancer l’analyse. Pour utiliser le bouton Auto Balance : 1 Dans la Timeline, placez la tête de lecture sur une image représentative du plan dont vous souhaitez automatiser la balance des couleurs. 2 Cliquez sur Auto Balance. Une fois l’analyse effectuée, les paramètres Red, Green et Blue Lift et Gain affichés par l’onglet Advanced dans le studio Primary In sont réglés automatiquement avec les valeurs obtenues pour ces corrections. Le rendu des blancs, des gris et des noirs dans l’image résultante doit être totalement neutre.240 Chapitre 9 Primary In Comme les corrections nécessaires sont apportées au moyen des paramètres Lift et Gain de l’onglet Advanced, les commandes principales Shadow, Midtone, Highlight et Curves ne sont pas utilisées et restent à votre disposition pour appliquer d’autres corrections à l’image. Informations sur la copie, l’enregistrement et la gestion des jeux d’étalonnage Pour en savoir plus sur l’activation d’autres jeux d’étalonnage disponibles, l’utilisation des commandes Copy to, ainsi que l’intérêt des chutiers de corrections et de jeux d’étalonnages pour enregistrer et appliquer des réglages à d’autres plans de votre projet, consultez le chapitre 13, « Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage », à la page 299.10 241 10 Secondaries L’étalonnage secondaire vous permet d’isoler une partie de l’image et de l’ajuster de façon sélective sans que cela n’affecte le reste de l’image. Après avoir apporté les premières corrections à une séquence à l’aide du studio Primary In, l’étape suivante consiste à passer au studio Secondaries afin de réaliser des ajustements plus ciblés. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Fonctions du studio Secondaries (p. 242)  Premiers pas (p. 243)  Choix de la région à corriger à l’aide des qualificateurs HSL (p. 244)  Onglet Previews (p. 252)  Isolement d’une zone à l’aide des commandes de vignette (p. 254)  Ajustement des parties interne et externe de la sélection (p. 261)  Utilisation des courbes secondaires (p. 263)  Commandes de réinitialisation (p. 268)242 Chapitre 10 Secondaries Fonctions du studio Secondaries Le studio Secondaries a été conçu de façon à offrir une flexibilité optimale. Si son objectif premier est de faciliter l’apport de corrections ciblées à des caractéristiques précises d’une image, il peut également être utilisé pour réaliser diverses tâches.  Isolement de zones en vue d’y apporter des corrections ciblées : il s’agit de la fonction principale du studio Secondaries. Grâce à diverses techniques, vous pouvez exécuter des fonctions permettant par exemple d’isoler les hautes lumières d’une image pour modifier la qualité globale de la lumière, de cibler la couleur d’un vêtement trop voyant pour la désaturer sans affecter le reste de l’image ou bien de sélectionner le visage d’un acteur de façon à créer un effet « coup de soleil » via un flux de postproduction. Une fois que vous maîtrisez les techniques d’ajustement sélectif de l’image, les possibilités sont infinies.  Création d’effets de vignettes : habituellement les vignettes utilisées à des fins créatives ont pour effet d’assombrir les bords de l’image initialement créée à l’aide de caches ou de filtres d’objectif. Vous pouvez créer n’importe quel type de vignette à partir de formes prédéfinies ou personnalisées, afin d’assombrir (ou du moins de marquer) certaines zones l’image. Les vignettes permettent d’attirer l’attention du spectateur en mettant en évidence un sujet au premier plan ou en ombrant des élé- ments de l’arrière-plan que vous ne souhaitez pas voir ressortir. Avant Après Avant AprèsChapitre 10 Secondaries 243  Rectification numérique de l’éclairage sur des zones de l’image : la même fonctionnalité peut être utilisée différemment, en dessinant des formes personnalisées pour isoler des portions de l’image et ajouter des faisceaux ou des zones de lumières là où il n’y en avait pas. Cela s’avère particulièrement utile lorsque la luminosité est trop faible et que vous souhaitez rendre un élément de la scène plus intéressant.  Apport de modifications ayant pour effet de changer la correction Primary In : le studio Secondaries offre une fonctionnalité quelque peu originale, qui consiste à appliquer une correction supplémentaire à l’ensemble de l’image, par-dessus la correction originale effectuée à l’aide du studio Primary In. Si vous n’utilisez aucun qualificateur secondaire, les ajustements effectués à l’aide des commandes de balance des couleurs, de contraste et de saturation sont appliqués à l’ensemble de l’image, tout comme dans le studio Primary In. Vous pouvez faire appel à cette fonctionnalité pour distinguer les ajustements d’effets stylisés des corrections de base apportées dans le studio Primary In. Pour en savoir plus sur ce type de flux de travaux, reportez-vous à la section « Utilisation de tous les studios Primary, Secondary et Color FX pour gérer les corrections de chaque plan » à la page 320. Premiers pas Le processus d’étalonnage secondaire, relativement simple, implique les étapes ci-après. Étape 1 : Isoler la zone de l’image à ajuster Il existe trois méthodes de base vous permettant d’isoler (on dit aussi qualifier) des élé- ments ou zones d’une image dans le studio Secondaries :  Sélection d’une gamme de couleurs, de degrés de saturation et de niveaux de luminosité.  Utilisation d’une forme comme masque.  Utilisation de l’une des courbes secondaires pour ajuster de façon sélective une partie du spectre. Toutes ces méthodes sont expliquées dans le présent chapitre. Une fois que vous avez sélectionné la zone de l’image à retravailler, le menu local Control vous permet d’appliquer des opérations distinctes sur la partie intérieure de cette zone et sur la partie exté- rieure à celle-ci. Avant Après244 Chapitre 10 Secondaries Étape 2 : Effectuer des ajustements relatifs à la balance des couleurs, au contraste et à la saturation Après avoir sélectionné la zone à corriger, vous pouvez utiliser les mêmes commandes de balance des couleurs, les mêmes curseurs primaires de contraste et les mêmes paramètres Lift/Gain/Gamma dans l’onglet Basic, ainsi que les paramètres RGB de l’onglet Advanced, disponibles dans le studio Primary In. Pour en savoir plus sur ces commandes, reportez-vous au chapitre 9, « Primary In », à la page 191. Remarque : le studio Secondaries propose un paramètre de correction supplémentaire, non disponible dans les studios Primary In et Primary Out : le paramètre Global Hue. Grâce à ce paramètre, vous pouvez faire pivoter la teinte de chaque couleur présente dans l’image en une seule opération. À l’inverse des autres paramètres de l’onglet Secondaries, le paramètre Global Hue affecte chaque pixel de l’image et n’est pas limité par les qualificateurs HSL ou les commandes Vignette. Étape 3 : Passer à l’onglet suivant (parmi les huit disponibles) pour apporter d’autres corrections Après avoir effectué les corrections de base, vous pouvez passer à l’opération secondaire suivante. Le studio Secondaries permet d’effectuer jusqu’à huit opérations secondaires distinctes (ou seulement sept en mode simple affichage). Dans les prochaines sections, vous allez apprendre à isoler des zones de l’image de différentes façons. Choix de la région à corriger à l’aide des qualificateurs HSL L’une des méthodes les plus courantes permettant d’isoler un élément en vue de lui appliquer une correction ciblée consiste à utiliser les qualificateurs HSL (appelés ainsi car ils qualifient la partie de l’image à corriger) pour définir la clé de couleur sur la zone à étalonner. Les initiales HSL correspondent aux termes anglais Hue, Saturation et Lightness, c’est-à- dire Teinte, Saturation et Luminosité, les trois propriétés de couleur qui, réunies, définissent l’ensemble de la gamme de couleurs pouvant être représentée de façon numérique. La qualification HSL est souvent l’un des moyens les plus rapides pour isoler les élé- ments aux formes irrégulières ou les sujets en mouvement de l’image. Toutefois, comme avec toute autre clé de chrominance ou de luminance, le sujet que vous tentez d’isoler doit présenter une couleur ou un niveau de luminosité différent de celui de l’image qui l’entoure. Fort heureusement, cela est assez fréquent et les teints de peau rougeâtres, le ciel bleu, les vêtements ou objets à la saturation excessive et les zones d’ombres et de hautes lumières sont souvent des sujets parfaitement adaptés à la correction secondaire.Chapitre 10 Secondaries 245 Si vous êtes habitué aux commandes d’effets de limite du filtre Étalonnage à 3 voies de Final Cut Pro, vous verrez que les commandes HSL du studio Secondaries fonctionnent plus ou moins de la même façon. Les commandes HSL jouent le rôle de manipulateur de chrominance. En sélectionnant des gammes de teinte, de saturation et de luminosité, vous créez un cache alors utilisé pour définir la zone sur laquelle les corrections seront appliquées. Tout ce qui se trouve en dehors du cache reste inchangé (vous pouvez néanmoins préciser quelle portion du cache vous souhaitez ajuster, la partie interne ou externe). Les commandes de qualificateurs HSL échantillonnent toujours les données à partir de l’image d’origine non corrigée. Cela signifie que, quels que soient les ajustements effectués dans le studio Primary In, ce sont les valeurs de l’image d’origine qui sont utilisées pour définir la clé. Par exemple, même si vous désaturez complètement l’image dans le studio Primary In, vous pouvez quand même appliquer une clé chromatique dans le studio Secondaries. Image d’origine Paramètres du qualificateur HSL Cache Image corrigée246 Chapitre 10 Secondaries ? Conseil : il n’est pas nécessaire d’utiliser les trois qualificateurs lorsque vous définissez une clé de couleur pour une zone de l’image. Chaque qualificateur est associé à une case à cocher pouvant être activée ou désactivée individuellement. Ainsi, si vous désactivez les commandes H et S (teinte et saturation), vous pouvez utiliser la commande L (luminosité) en tant que manipulateur de luminance. Cette technique, très performante, vous permet d’isoler des zones d’une image uniquement en fonction de la luminosité de celle-ci. Création rapide de clés secondaires à l’aide de la pipette HSL La pipette (outil Eyedropper), située dans la partie supérieure gauche de l’onglet Basic, permet un échantillonnage facile et rapide de valeurs de couleur à partir des images que vous corrigez. Pour utiliser la pipette afin de définir une clé secondaire : 1 Cliquez sur la pipette. Elle est alors mise en surbrillance et un curseur en croix apparaît au-dessus de l’image, dans les moniteurs Preview et Broadcast. Ce curseur vous permet d’échantillonner les valeurs HSL de pixels de l’image. 2 Déplacez la souris pour positionner le curseur en croix sur un pixel doté de la couleur sur laquelle vous souhaitez définir la clé, puis cliquez une fois pour échantillonner la couleur de ce pixel unique.Chapitre 10 Secondaries 247 Le curseur en croix disparaît et les commandes HSL sont ajustées de façon à inclure les valeurs échantillonnées, afin de créer le cache de clé. En outre, le bouton Enabled s’active automatiquement (ce qui active l’effet de l’opération secondaire dans cet onglet). L’onglet Previews est sélectionné au milieu du studio Secondaries, affichant le cache de clé créé par les qualificateurs HSL (pour en savoir plus, reportez-vous à la section « Onglet Previews » à la page 252). Une fois le cache de clé créé, l’étape suivante consiste à utiliser les commandes d’étalonnage situées dans la partie supérieure du studio Secondaries pour appliquer la correction proprement dite. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 9, « Primary In », à la page 191. En plus d’échantillonner des valeurs de couleur individuelles, vous pouvez également utiliser la pipette pour échantillonner toute une plage de valeurs. Pour utiliser la pipette pour échantillonner une plage de valeurs : m Cliquez sur la pipette, puis faites glisser le curseur en croix sur l’étendue de pixels à échantillonner. Les commandes HSL se développent pour inclure la gamme complète des teintes, degrés de saturation et niveaux de luminosité présents dans les pixels échantillonnés. Par consé- quent, le cache de clé figurant dans l’onglet Previews est beaucoup plus complet. Vous pouvez également utiliser la pipette pour développer un intervalle existant de valeurs HSL.248 Chapitre 10 Secondaries Pour développer la sélection HSL à l’aide de la pipette : m Cliquez sur la pipette, puis maintenez la touche Maj enfoncée et cliquez sur un pixel unique ou faites glisser le curseur en croix sur un intervalle de pixels. Le curseur en croix disparaît et les commandes HSL sont développées de façon à inclure l’intervalle des valeurs échantillonnées que vous avez sélectionnées, afin de développer le cache de clé dans l’onglet Previews. Remarque : lorsque vous sélectionnez un intervalle de plusieurs valeurs HSL, il peut uniquement s’agir de valeurs adjacentes. Ainsi, vous ne pouvez pas exclure le jaune si vous avec inclus le rouge et le vert (en supposant que vous deviez également exclure le bleu, comme illustré dans la capture d’écran ci-dessous). Pour sélectionner des intervalles HSL non adjacents, vous devez utiliser plusieurs opérations secondaires. Commandes HSL Il n’est pas nécessaire d’utiliser la pipette pour sélectionner une plage de valeurs HSL. Vous pouvez également utiliser les commandes HSL situées dans la partie supérieure de l’onglet Basic pour sélectionner directement des gammes spécifiques de teinte, de saturation et de luminosité. Chacun de ces qualificateurs peut être activé ou désactivé individuellement. Un qualificateur activé participe à la création du cache de clé. La désactivation d’un qualificateur implique que l’aspect de couleur associé ne sera pas utilisé. À chaque qualificateur sont associés trois jeux de poignées, qui correspondent à trois potentiomètres sur les surfaces de contrôle compatibles. Ces poignées peuvent également être manipulées directement à l’écran à l’aide de la souris. Il s’agit des éléments suivants : Plage Centre ToléranceChapitre 10 Secondaries 249  Center : une poignée unique définit le milieu de l’intervalle de valeurs sélectionné.  Range : une paire interne de poignées, situées de part et d’autre de la poignée centrale, définissent l’intervalle de valeurs initial participant à la création du cache de clé. Il s’agit des pixels blancs unis visibles dans le cache.  Tolerance : une paire externe de poignées définit une gamme qui entoure les valeurs de l’intervalle pour créer une atténuation, donnant ainsi au cache de clé un contour estompé. Il s’agit des pixels gris clair visibles dans le cache. Pour régler le point central d’un qualificateur : m Faites glisser le curseur vers l’intérieur des deux poignées Range. Pour effectuer un réglage symétrique des poignées Range : m Faites glisser directement les poignées Range ou faites glisser le curseur entre les poignées Range et Tolerance (si la tolérance est suffisamment large) afin d’élargir ou de réduire l’intervalle. Pour réaliser un ajustement asymétrique des poignées Range : m Maintenez la touche Maj enfoncée et faites glisser la poignée à ajuster, tandis que la poignée opposée reste en place.250 Chapitre 10 Secondaries Lorsque vous effectuez un ajustement asymétrique, le point central se réajuste également en fonction du nouvel intervalle. Remarque : il n’est pas possible d’effectuer un ajustement asymétrique à l’aide des potentiomètres d’une surface de contrôle. Pour ajuster les poignées Tolerance : m Faites glisser le curseur vers l’extérieur des poignées Center, Range et Tolerance pour élargir ou réduire le niveau de tolérance. Vous pouvez également réaliser des ajustements asymétriques sur la tolérance en maintenant la touche Maj enfoncée tout en faisant glisser le curseur. Description des qualificateurs  H (teinte) : définit la gamme de couleurs participant à la création de la clé. L’utilisation du paramètre Hue seul pour définir un cache de clé peut renvoyer des résultats similaires à l’utilisation des courbes secondaires Hue, Sat et Lum. Étant donné que le spectre visible est représenté par un dégradé à ajustement automatique, les poignées H sont les seules qui permettent de régler automatiquement les valeurs extrêmes de cette commande, vous donnant ainsi la possibilité de sélectionner une gamme complète allant du bleu au vert, si nécessaire.  S (saturation) : définit la gamme de niveaux de saturation participant à la création de la clé. L’utilisation de la saturation seule pour définir un cache de clé peut être efficace pour limiter manuellement les couleurs trop saturées. Si vous utilisez la saturation et la teinte mais excluez la luminosité, vous pouvez limiter manuellement des couleurs spécifiques dans toute l’image.  L (luminosité) : définit la gamme de niveaux de luminosité participant à la création de la clé. L’utilisation de la luminosité seule pour définir un cache de clé constitue une technique extrêmement performante, qui vous permet d’isoler rapidement des zones des hautes lumières, des tons intermédiaires ou des ombres pour effectuer des ajustements spécifiques, comme augmenter ou réduire la luminosité des ombres ou bien encore manipuler la couleur au sein des hautes lumières.  Bouton Reset : réinitialise les trois qualificateurs à leur état par défaut, qui correspond à une sélection intégrale.Chapitre 10 Secondaries 251 Échantillons de couleurs Un ensemble de six échantillons, présents sous les qualificateurs HSL, vous permettent de définir automatiquement le qualificateur Hue sur une gamme étroite centrée sur l’une des couleurs primaires bleu, rouge et vert, ainsi que sur l’une des couleurs secondaires cyan, magenta et jaune. Les échantillons sont particulièrement utiles lorsque vous devez rapidement sélectionner des teintes pour un élément de l’image correspondant à l’une de ces couleurs. Lorsque vous choisissez un de ces échantillons, les commandes de saturation et de luminosité restent totalement inchangées. Pour ajuster le qualificateur Hue à l’aide de l’un des échantillons de couleurs : m Cliquez sur un échantillon tout en appuyant sur la touche Maj. Le qualificateur Hue est réinitialisé de façon à sélectionner la gamme de couleurs correspondante. Key Blur Le paramètre Key Blur vous permet d’appliquer un flou uniforme sur le cache de clé, afin d’estomper ce dernier. Cela peut grandement contribuer à rendre utilisable une clé par ailleurs source de bruit ou difficile à exploiter. Par défaut, ce paramètre a la valeur 0 et sa valeur maximale est de 8. Remarque : vous pouvez définir manuellement le paramètre de flou de clé sur des valeurs encore plus élevées en saisissant directement celles-ci dans le champ Key Blur. Sans flou de clé Avec flou de clé252 Chapitre 10 Secondaries L’un des intérêts de l’incrustation en vue de l’étalonnage réside dans le fait que, contrairement à l’incrustation visant à la création d’effets visuels, vous n’êtes pas toujours obligé de créer des caches de clé dotés de bords parfaitement lisses ou de surfaces intérieures totalement unies. Souvent, une clé apparemment médiocre fonctionnera sans problème, en particulier lorsque l’ajustement est subtil, dans la mesure où l’effet lui-même n’attire pas trop l’attention. Par ailleurs, il est important de noter que parfois, le vide observé dans le cache de clé qui vous préoccupe peut en fait correspondre à une ombre du sujet isolé, que vous ne souhaitez pas inclure dans la correction. Onglet Previews L’onglet Previews est une fenêtre en deux parties qui vous guide à travers les étapes d’ajustement lorsque vous utilisez les qualificateurs HSL et les commandes de vignette décrits dans ce chapitre. Deux images basse résolution vous présentent différentes vues de l’opération effectuée. Vérification des clés secondaires lors de la lecture Lors de la lecture, il est conseillé de vérifier l’aspect des clés secondaires que vous avez définies. Parfois, une opération secondaire qui semblait parfaite lors de l’étalonnage pré- sente des tremblements sur les bords ou des « claquements » résultant de bruits ou de l’intégration d’un intervalle de valeurs marginales situées juste à l’extrémité de l’intervalle sélectionné (cela se produit souvent pour les éléments d’une image dont la clé est difficile à définir). Dans ce cas, des ajustements supplémentaires peuvent être nécessaires pour éliminer le problème. Par ailleurs, les clés secondaires qui fonctionnent correctement dans une partie d’une séquence peuvent ne pas fonctionner de la même façon quelques secondes plus tard, si la luminosité change. Avant de passer à l’étape suivante, il est toujours préfé- rable de vérifier comment se présente une opération secondaire sur toute la durée d’une séquence.Chapitre 10 Secondaries 253 Remarque : les options Matte Preview Mode et Vignette Outline n’apparaissent dans l’affichage Preview de la fenêtre Scopes que lorsque l’onglet Previews du studio Secondaries est sélectionné.  Vignette Previews : l’image de gauche illustre la position et la taille de la forme de vignette actuellement sélectionnée, si cette option est activée. Lorsque vous utilisez les vignettes de type Square ou Circle, cette fenêtre contient également une commande à l’écran qui permet de déplacer, de redimensionner et d’estomper la vignette. En revanche, si vous avez sélectionné une forme User Shape dans le studio Geometry, vous verrez un contour non modifiable de cette forme. Pour en savoir plus sur les vignettes, reportez-vous à la section suivante.  HSL qualifier previews : l’image de droite illustre le cache généré par les qualificateurs HSL. Cette fenêtre n’inclut pas le masque généré par les commandes de vignette et n’affiche pas le cache HSL tel qu’il apparaît lorsque le paramètre Key Blur est utilisé. (Le cache HSL final, tel qu’il a été modifié par les vignettes et le flou de clé, est uniquement visible dans l’écran Preview lorsque le mode Matte Preview Mode est défini sur Matte Only.) Les zones blanches du masque indiquent les portions de l’image sélectionnées par les paramètres de qualification en cours, qui seront eux-mêmes affectés par les ajustements apportés. Les zones noires de l’image représentent les portions de l’image qui restent inchangées.  Boutons Matte Preview Mode : ces boutons déterminent quels éléments sont visibles dans l’affichage Preview de la fenêtre Scopes. Trois modes sont disponibles :  Final Image : affiche un aperçu de l’effet final. Celui-ci est semblable à l’aperçu standard affiché dans la fenêtre Scopes, à ceci près qu’il affiche également le contour des vignettes, si l’option correspondante est activée.  Desaturated Preview : les zones de l’image qui sont sélectionnées avec les paramè- tres de qualification en cours apparaissent en couleur, tandis que les zones inchangées sont désaturées et apparaissent en monochrome. Boutons de mode d’aperçu du cache Contour de la vignette Aperçu de la vignette Aperçu du cache généré par le qualificateur HSL254 Chapitre 10 Secondaries  Matte Only : affiche le cache utilisé pour limiter l’effet. Celui-ci est semblable à l’image affichée dans l’écran d’aperçu des qualificateurs HSL, si ce n’est qu’il affiche le cumul du masque de vignette et du masque HSL, ainsi que les résultats du masque modifié par le paramètre Key Blur.  Vignette outline : lorsque le bouton Vignette est activé, ce bouton vous permet d’activer ou de désactiver le contour des vignettes présentes dans la fenêtre Preview. Isolement d’une zone à l’aide des commandes de vignette Les commandes de vignette constituent un moyen extrêmement rapide d’isoler des zones de l’image dotées d’une géométrie arrondie ou rectangulaire, comme le visage d’une personne en gros plan ou une fenêtre en arrière-plan. Les vignettes sont également utiles pour isoler des sujets dont la clé est trop difficile à définir à l’aide des qualificateurs HSL. D’un autre côté, si le sujet auquel vous voulez associer une vignette bouge, vous devez soit animer la forme avec des images clés de façon à bouger avec le sujet (reportezvous au chapitre 14, « Images clés », à la page 323), soit utiliser le suivi de l’animation pour créer automatiquement un chemin que la forme devra suivre (Pour en savoir plus, consultez le paragraphe « Onglet Tracking » à la page 345). Option Final Image : Option Desaturated preview Option Matte onlyChapitre 10 Secondaries 255 Les vignettes servent également à sélectionner des zones vastes dans l’image, en vue de les éclaircir ou de les assombrir. Un exemple courant consiste à utiliser une forme pour entourer une zone de l’image sur laquelle vous souhaitez attirer l’attention du spectateur. Basculez vers le menu local Outside, puis assombrissez l’arrière-plan en dehors de cette forme à l’aide des curseurs de contraste afin de faire « ressortir » davantage le sujet, visuellement parlant. Pour finir, si les vignettes rondes ou carrées ne suffisent pas à isoler un sujet aux formes irrégulières, vous pouvez créer une forme User Shape personnalisée dans l’onglet Shapes du studio Geometry, puis utiliser cette forme pour limiter l’étalonnage. Vous pouvez même créer des sujets complexes par rotoscopie (processus qui consiste à retoucher une animation image par image), afin de créer des ajustements très précis, trop difficiles à isoler à l’aide des seuls qualificateurs HSL. Les formes personnalisées peuvent uniquement être éditées et animées dans le studio Geometry, mais les caches créés peuvent servir à isoler des ajustements dans n’importe lequel des huit onglets Secondaries. Avant Après ajustement par vignette256 Chapitre 10 Secondaries Commandes de vignette Les commandes de vignette sont situées sous l’onglet Previews. Certaines peuvent également être manipulées à l’aide des contrôles d’écran de l’onglet Previews, au-dessus. Remarque : si vous disposez d’une surface de contrôle compatible, vous pouvez également faire appel aux commandes associées pour personnaliser la vignette.  Bouton Vignette : ce bouton active ou désactive la vignette pour l’onglet en cours.  Use Tracker : si vous avez analysé un ou plusieurs outils de suivi de l’animation dans le projet en cours, vous pouvez spécifier quel outil utiliser, par numéro, pour animer automatiquement la position de la vignette. Pour détacher une vignette de l’influence de l’outil de suivi, définissez cette valeur sur 0. Remarque : lorsque l’option Use Tracker fait référence à un marqueur de suivi de votre projet, la position de la vignette (sa poignée centrale) est automatiquement déplacée pour correspondre à la position des images clés, le long du chemin d’animation du marqueur. Cela a pour conséquence de transformer immédiatement votre vignette et vous pouvez continuer à faire des ajustements de position pour amener la vignette précisément au bon endroit. C’est à noter plus particulièrement si le personnage auquel est appliquée la vignette n’est pas celui qui fait l’objet du suivi.  Menu local Shape : permet de choisir la forme à utiliser pour la vignette.  Square : rectangle personnalisable par l’utilisateur. Vous pouvez utiliser les contrô- les d’écran de l’onglet Previews ou les autres paramètres de vignette cités ci-après pour modifier sa position et sa forme.  Circle : ovale personnalisable par l’utilisateur. Vous pouvez utiliser les contrôles d’écran de l’onglet Previews ou les autres paramètres de vignette cités ci-après pour modifier sa position et sa forme.  User Shape : lorsque vous sélectionnez une forme User Shape dans le menu local Shape, vous êtes automatiquement redirigé vers l’onglet Shapes du studio Geometry, où vous pourrez cliquer pour ajouter des points et ainsi dessiner une forme personnalisée à utiliser comme vignette. Une fois que vous avez terminé, cliquez sur le bouton Attach, puis revenez au studio Secondaries pour apporter des ajustements supplé- mentaires. Lorsque vous utilisez une forme personnalisée comme vignette, le reste des paramètres de vignette n’est pas disponible. Vous pouvez simplement modifier et animer cette forme depuis l’onglet Shapes du studio Geometry. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet Shapes » à la page 337. Les paramètres suivants sont uniquement disponibles lorsque vous utilisez les options Square ou Circle du menu local Shape.Chapitre 10 Secondaries 257  Angle : fait pivoter la forme actuelle. Il n’existe aucune commande à l’écran pour ce paramètre.  X Center : ajuste la position horizontale de la forme.  Y Center : ajuste la position verticale de la forme.  Softness : applique un effet de flou au contour de la forme.  Size : agrandit ou rétrécit la forme.  Aspect : ajuste le rapport hauteur/largeur de la forme. Utilisation des contrôles d’écran pour ajuster les formes de vignette Les paramètres X Center, Y Center, Softness, Size et Aspect peuvent tous être ajustés via les contrôles d’écran disponibles dans l’image de gauche de l’onglet Preview. Remarque : bien qu’il soit également possible de visualiser les contours correspondant aux contrôles d’écran dans la zone Preview de la fenêtre Scopes lorsque le bouton Vignette Outline est activé, ces contours de commande ne sont pas activés dans cette zone. Vous ne pouvez effectuer ces ajustements que dans l’onglet Previews. Pour déplacer la vignette : m Faites glisser le curseur à l’intérieur ou à l’extérieur de la forme dans l’onglet Previews pour déplacer la vignette dans cette direction. Les paramètres X Center et Y Center sont ajustés simultanément. Color utilise le même système de coordonnées que Final Cut Pro pour définir une position.258 Chapitre 10 Secondaries Pour redimensionner la vignette : m Faites glisser l’un des quatre angles de la vignette pour la redimensionner par rapport à l’angle opposé qui, lui, reste verrouillé. m Tout en appuyant sur la touche Option, faites glisser le curseur pour redimensionner la vignette par rapport à son centre, représenté par un curseur en croix vert. m Tout en appuyant sur la touche Maj, faites glisser le curseur pour redimensionner la vignette tout en verrouillant son aspect, en agrandissant ou en réduisant la forme sans modifier son rapport hauteur/largeur. En fonction de l’opération effectuée, les paramètres X Center, Y Center, Size et Aspect peuvent également être ajustés. Pour ajuster l’atténuation de la vignette : m Cliquez sur la molette de la souris et faites glisser pour appliquer un effet de flou au contour de la vignette. Cela a pour effet d’ajuster le paramètre Softness. Le degré d’atténuation est représenté dans l’onglet Previews par une paire de cercles concentriques. Le cercle interne indique où commence le flou, le cercle externe où il se termine, ainsi que la forme. Animation de vignettes L’une des opérations les plus courantes consiste à placer un ovale sur le visage d’une personne, puis d’éclairer cet ovale ou d’obscurcir tout le reste pour attirer davantage l’attention sur le visage du sujet. Si le sujet reste immobile, cette opération est facile à réaliser. En revanche, s’il commence à bouger ou à se déplacer, vous devrez animer la vignette à l’aide d’images clés, de façon à ce que l’effet d’éclairage suive le sujet. Pour en savoir plus sur l’animation à l’aide d’images clés, reportez-vous au chapitre 14, « Images clés », à la page 323. Une autre possibilité consiste à utiliser l’outil de suivi de l’animation pour suivre automatiquement les mouvements du sujet, puis appliquer le mouvement analysé à la vignette. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet Tracking » à la page 345.Chapitre 10 Secondaries 259 Utilisation d’une forme personnalisée pour appliquer une vignette La procédure suivante explique comment utiliser l’option User Shape du menu local Shape associé aux commandes de vignette. 1 Ouvrez le studio Secondaries, cliquez sur l’un des huit onglets pour sélectionner l’opé- rateur secondaire à utiliser, puis activez les cases à cocher Enabled et Vignette pour activer les commandes de vignette. 2 Sélectionnez l’option User Shape dans le menu local Shape. L’onglet Shapes du studio Geometry s’ouvre immédiatement. La liste des formes qu’il contient, disponible sur la droite, comporte une nouvelle forme prête à être modifiée. 3 Cliquez dans la zone d’aperçu Geometry pour ajouter des points de contrôle autour de l’élément que vous souhaitez isoler, puis cliquez sur le premier point de contrôle créé pour fermer la forme et mettre fin à l’ajout de points. Par défaut, les formes tracées dans le studio Geometry sont des B-splines, qui utilisent les points de contrôle non associés à la forme créée pour mettre cette dernière en place (de la même façon que les B-splines utilisées par les commandes de courbe dans les studios Primary In et Primary Out). Vous pouvez également transformer ces formes en polygones simples si vous avez besoin d’une forme dotée d’angles plutôt que de courbes. Pour cela, cliquez sur le bouton Polygon de l’onglet Shapes. Remarque : si vous n’êtes pas sûr du nombre de points de contrôle à ajouter pour créer la forme souhaitée, n’hésitez pas à en créer plus que le nombre apparemment requis. Une fois la forme créée, il est très facile de modifier ses points. En revanche, vous ne pouvez pas ajouter ou supprimer des points de contrôle pour une forme déjà créée.260 Chapitre 10 Secondaries 4 Si nécessaire, modifiez la forme pour qu’elle soit mieux adaptée à l’élément que vous tentez d’isoler. Pour cela, faites glisser les points de contrôle pour manipuler la forme. 5 Pour adoucir les bords de la forme, augmentez la valeur du paramètre Softness. Deux formes modifiables supplémentaires apparaissent à l’intérieur et à l’extérieur de la forme que vous avez tracée. La forme interne indique où commence l’adoucissement des bords, tandis que la forme externe indique l’extrémité de la forme adoucie. Si nécessaire, vous pouvez ajuster chaque bordure indépendamment. 6 Si vous le souhaitez, vous pouvez saisir un nom identifiant la forme dans le champ Shape Name, puis appuyer sur Entrée pour valider la modification. 7 Cliquez sur Attach, en haut de l’onglet Shapes, pour associer la forme que vous venez de créer à l’onglet du studio Secondaries dans lequel vous vous trouviez à l’instant (le numéro de l’onglet secondaire doit être affiché dans le champ Current Secondary, en haut de l’onglet Shapes).Chapitre 10 Secondaries 261 8 Au besoin, vous pouvez également ajouter des images clés ou la fonction de suivi de l’animation pour animer la forme en fonction des mouvements de la caméra ou du sujet. Ainsi, la forme créée suit parfaitement l’action de la séquence. 9 Une fois la forme terminée, ouvrez le studio Secondaries. La forme créée est ensuite visible à l’intérieur de la zone de vignette de l’onglet Previews. À ce stade, le cache créé par la forme peut servir à limiter les corrections apportées, comme c’est le cas pour tout autre cache secondaire. Lorsque vous utilisez une forme personnalisée, les commandes de vignette de l’onglet secondaire auquel la forme est assignée sont désactivées. Si, à un moment donné, vous devez modifier la forme, vous devez procéder dans le studio Geometry. Les corrections secondaires qui utilisent cette forme seront automatiquement mises à jour pour reflé- ter les modifications apportées. Utilisation simultanée de l’incrustation secondaire et des vignettes Lorsque vous activez les commandes de vignette tout en utilisant les qualificateurs HSL pour créer une clé secondaire, la vignette limite le cache créé par la clé. Cela peut s’avé- rer extrêmement utile lorsque le meilleur cache de clé que vous arrivez à produire pour isoler un élément de l’image entraîne des sélections non souhaitées en arrière-plan, que vous ne parvenez pas à éliminer sans réduire la qualité du cache. Dans ce cas, vous pouvez utiliser la vignette comme cache patate, pour éliminer les sections du cache de clé qui se situent en dehors de la forme de vignette. Ajustement des parties interne et externe de la sélection Pour spécifier si les commandes de couleur, de contraste et de saturation s’appliquent à la partie interne ou à la partie externe de l’élément isolé, vous devez utilisez le menu local Control. L’une des fonctionnalités les plus intéressantes du studio Secondaries est sa capacité à appliquer des corrections séparées aux parties interne et externe d’un cache secondaire dans le même onglet. Cela signifie que chacun des huit onglets secondaires peut comporter deux corrections distinctes.262 Chapitre 10 Secondaries Dès que vous sélectionnez une autre zone à retravailler, les commandes se mettent à jour pour refléter ces réglages. Le menu local Control fournit également des options supplémentaires permettant de modifier ces réglages.  Inside : réglage par défaut. Lorsque l’option Inside est définie, tous les ajustements effectués s’appliquent à la partie intérieure du cache secondaire (la zone en blanc, lorsque vous regardez le masque lui-même).  Outside : lorsque l’option Outside est définie, tous les ajustements effectués dans l’onglet en cours s’appliquent à la partie externe du cache secondaire (la zone en noir). Réaliser un ajustement par assombrissement sur la partie externe d’un cache circulaire qui entoure l’intégralité de l’image et auquel un adoucissement des bords a été appliqué constitue l’une des façons de créer un effet de vignette traditionnel.  Copy Inside to Outside : copie la correction actuellement appliquée à la partie interne du cache sur la partie externe. Cette opération est pratique si vous souhaitez copier la même correction sur la partie externe, avant d’effectuer une petite modification. Ainsi, la différence entre les corrections appliquées à la partie interne et la partie externe reste minime.  Copy Outside to Inside : copie la correction appliquée à la partie externe sur la partie interne. Avant l’ajustement intérieur Après Avant l’ajustement extérieur AprèsChapitre 10 Secondaries 263  Swap : permute les corrections appliquées aux parties interne et externe du cache secondaire, de sorte qu’elles se retrouvent inversées. Utilisation des courbes secondaires Contrairement à ce que leur nom semble suggérer, les courbes secondaires sont en fait un ensemble de commandes très performantes qui vous permettent de réaliser des ajustements spécifiques aux paramètres de teinte, de saturation et de luminance d’une image, uniquement à partir des zones de teinte spécifiées à l’aide de points de contrôle placés sur une courbe. Important : les courbes ne peuvent pas être animées à l’aide d’images clés, mais quasiment tout autre paramètre des studios Primary In et Secondaries peut l’être. Le fonctionnement de ces courbes est très différent de celui des commandes de courbe disponibles dans le studio Primary In. Par défaut, chaque courbe secondaire est une ligne plane horizontale qui passe au milieu de la zone graphique. Le spectre visible est représenté le long de la surface de la courbe par un dégradé à ajustement automatique, dont les extrémités sont automatiquement renvoyées de l’autre côté de la courbe. Les points de contrôle situés sur la gauche et sur la droite de cette courbe sont liés de sorte que, lorsque vous en déplacez un, l’autre bouge en même temps. Cela garantit une transition en douceur si vous apportez des ajustements au niveau de la couleur rouge.264 Chapitre 10 Secondaries L’ajout de points à la surface de cette courbe vous permet de définir les zones de teinte à ajuster. Si vous faites monter la courbe dans ces zones, la valeur de l’aspect de couleur modifié par une courbe donnée augmente. Si vous faites descendre la courbe, la valeur diminue. Par exemple, si vous ajoutez quatre points de contrôle à la courbe de saturation pour réduire la gamme allant du vert au bleu, vous pouvez sans problème désaturer tous les éléments bleus et verts de l’image, tout en laissant intactes les autres couleurs. Avant Après Réglage de la courbe de saturationChapitre 10 Secondaries 265 L’un des aspects les plus appréciables de ces commandes vient du fait qu’elles permettent des ajustements très spécifiques visant à rétrécir ou élargir des zones de couleur, avec des transitions extrêmement douces entre les zones corrigées et les zones non corrigées de l’image. Dans de nombreux cas, les résultats seront bien meilleurs que ce qu’auraient permis les qualificateurs HSL. Un autre atout dont bénéficient ces commandes par rapport aux qualificateurs HSL est qu’ils permettent de réaliser des ajustements simultanés sur des gammes de teintes non adjacentes. En d’autres termes, vous pouvez amplifier ou réduire les valeurs des zones de rouge, de vert et de bleu d’une image, tout en minimisant l’effet de cet ajustement sur les zones de jaune, de cyan et de magenta. Les courbes secondaires utilisent des B-splines, tout comme les commandes des courbes primaires. En fait, vous pouvez ajouter et modifier des contrôles de point sur les courbes secondaires exactement de la même façon. Pour en savoir plus, consultez la section « Modification des points de contrôle et des courbes B-Splines » à la page 222. Important : les ajustements réalisés à partir des courbes secondaires s’appliquent toujours aux teintes animées avec des images clés de l’image entière et ne sont pas limités par les commandes Vignette ou HSL.266 Chapitre 10 Secondaries Onglet Hue Curve Lorsque vous augmentez ou diminuez une partie de la courbe de teinte secondaire, vous réalisez un ajustement de teinte semblable à ce que vous faites lorsque vous utilisez la commande Global Hue, à ceci près que vous ne faites pivoter que la valeur de teinte de la gamme de teintes sélectionnée spécifiée par la courbe. Si vous faites monter la courbe, la valeur s’approche du rouge, si vous la faites descendre, la valeur s’approche du bleu. Cette commande peut être utile pour réaliser de petits ajustements superficiels à la section rouge/orange du spectre qui concerne les teints de peau, afin d’ajouter ou de supprimer rapidement des couleurs chaudes. Avant Réglage de la courbe des teintes AprèsChapitre 10 Secondaries 267 Onglet Sat Curve Faire monter la courbe de saturation augmente le degré de saturation dans la portion du spectre concernée, alors que le fait de la faire descendre diminue le degré de saturation. Cet outil est très performant pour créer des thèmes stylisés qui rehaussent ou atténuent des couleurs spécifiques de l’image. Avant Réglage de la courbe de saturation Après268 Chapitre 10 Secondaries Onglet Lum Curve Faire monter la courbe de luminance augmente la luminosité des couleurs dans la portion du spectre concernée, alors que le fait de la faire descendre assombrit les couleurs. Faites appel à cet outil lorsque vous devez ajuster le contraste dans des zones de couleur spécifiques. Commandes de réinitialisation Le studio Secondaries est doté de deux boutons de réinitialisation.  Bouton Reset Secondary : réinitialise uniquement l’onglet secondaire actuellement ouvert.  Bouton Reset All Secondaries : réinitialise tous les onglets secondaires du studio Secondaries. Utilisez ce bouton avec précaution. Avant Réglage de la courbe de luminance Après11 269 11 Color FX Lorsque les contrôles d’étalonnage principal et secondaire ne suffisent pas à créer l’aspect voulu, Color FX permet de créer des effets sophistiqués via une interface utilisateur arborescente. Le studio Color FX est un environnement d’effets structuré de façon arborescente. Il a été conçu comme une boîte à outils extensible que vous pouvez utiliser pour créer des aspects personnalisés en traitant une image par le biais de combinaisons d’opérations prenant la forme de nœuds. Chaque nœud est une opération de traitement d’image individuelle et en connectant ces nœuds, constituant ainsi des combinaisons ou arborescences de nœuds, vous pouvez créer des effets sophistiqués de plus en plus complexes. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  L’interface Color FX (p. 270)  Utilisation de Color FX (p. 270)  Création et connexion de nœuds (p. 272)  Ajustement des paramètres des nœuds (p. 274)  Omission de nœuds (p. 276)  Création d’effets dans le studio Color FX (p. 276)  Utilisation de Color FX avec des plans entrelacés (p. 282)  Enregistrement des effets préférés dans le chutier Color FX (p. 283)  Guide de référence des nœuds (p. 284)270 Chapitre 11 Color FX L’interface Color FX Le studio Color FX est divisé en quatre zones principales :  Liste Node : liste sur la gauche du studio Color FX contenant chaque opération de traitement d’image pouvant être ajoutée. Certains de ces nœuds sont à entrée simple, effectuant cette opération sur chaque image insérée, tandis que d’autres sont à entrée multiple, utilisant plusieurs copies de travail de l’image et les combinant via différentes méthodes. Tous les nœuds sont ordonnés alphabétiquement.  Vue Node : il s’agit d’une zone située au centre du studio Color FX, où les nœuds que vous créez sont affichés, interconnectés et disposés en arborescences de nœuds qui créent l’effet.  Onglet Parameters : lorsque vous sélectionnez un nœud dans la vue Node, ses paramè- tres s’affichent dans cet onglet afin que vous puissiez les ajuster et les personnaliser.  Chutier Color FX : ce chutier fonctionne de façon similaire aux chutiers Correction et Grades, vous permettant d’enregistrer les effets créés à des fins d’utilisation ultérieure. Utilisation de Color FX Le studio Color FX n’est pas un environnement de mixage dans lequel vous pouvez combiner plusieurs images. La seule image que vous pouvez insérer dans ce studio pour traitement est celle du plan en cours. Fonctionnement des arborescences de nœuds Dans la chaîne de traitement des images Color, le studio Color FX traite l’image telle qu’elle apparaît après que des corrections aient été appliquées dans les studios Primary et Secondaries. Les entrées de nœud non liées se connectent automatiquement à l’état de l’image affecté par les studios Primary et Secondaries. Chaque arborescence de nœuds débute ainsi, avec une entrée vide automatiquement connectée à l’image corrigée. Remarque : la seule exception est le nœud Color, qui génère une image de couleur unie que vous pouvez utiliser avec des nœuds mathématiques à entrée multiple pour nuancer une image de différentes façons.Chapitre 11 Color FX 271 Pour effectuer plus d’opérations sur une image, il suffit simplement d’ajouter d’autres nœuds, en connectant les sorties des nœuds précédemment ajoutés aux entrées de nouveaux nœuds via des boucles (noodles). Vous pouvez considérer une arborescence de nœuds comme une cascade de données de traitement d’image. Les opérations de traitement d’image commencent en haut, puis descendent en cascade, de nœud en nœud. Chaque nœud applique son effet sur l’image sortant du nœud situé au-dessus, jusqu’à ce que le bas de l’arborescence soit atteint, où l’image est à son état final. Le dernier nœud de toute arborescence doit être le nœud Output. Il s’agit du nœud qui renvoie l’image ayant été traitée par le studio Color FX dans la chaîne de traitement des images Color. S’il n’existe pas de nœud Output ou s’il est déconnecté, l’arborescence de nœuds n’aura aucun effet sur le plan et son effet ne sera pas rendu par la file d’attente de rendu. Remarque : la barre CFX n’apparaît que dans la piste des jeux d’étalonnage, pour les plans pour lesquels ont été créés des nœuds de sortie.272 Chapitre 11 Color FX Entrées et sorties de nœuds Les nœuds à entrée simple appliquent une opération à l’image. Ils ne peuvent traiter qu’une seule image entrante à la fois et vous ne pouvez donc connecter qu’une seule boucle à une entrée. Les nœuds à entrée multiple sont conçus pour combiner plusieurs variations de l’image de différentes façons, afin de ne générer qu’un seul effet combiné. Ces nœuds fournissent plusieurs entrées afin que vous puissiez connecter plusieurs boucles. Par contre, toute sortie de nœud peut être connectée à plusieurs nœuds ce qui permet d’intégrer plusieurs copies de travail identiques de l’image à ce stade dans l’arborescence, afin d’y appliquer plusieurs opérations. Création et connexion de nœuds Dans cette section, vous allez apprendre les méthodes utilisées pour ajouter, supprimer et disposer des nœuds dans une arborescence et ce, afin de créer des effets. Pour ajouter un nœud à la vue Node, procédez de l’une des manières suivantes : m Double-cliquez sur un nœud de la liste. m Sélectionnez un nœud dans liste, puis cliquez sur Add. m Faites-glisser un nœud depuis la liste dans la vue Node. Les nouveaux nœuds apparaissent toujours déconnectés dans la vue Node.Chapitre 11 Color FX 273 Pour supprimer un ou plusieurs nœuds de la vue Node : m Sélectionnez un ou plusieurs nœuds dans la vue Node, puis cliquez sur Delete ou Forward Delete. Le nœud disparaît et les boucles connectées à celui-ci sont déconnectées. Pour connecter la sortie d’un nœud à l’entrée d’un autre : m Faites-glisser une boucle depuis la sortie d’un nœud vers l’entrée d’un autre. Les boucles sont vertes lorsqu’elles sont créées, mais deviennent grises lorsqu’elles sont connectées. Remarque : lorsque vous positionnez le pointeur sur l’entrée d’un nœud, une petite bulle d’aide s’affiche, indiquant son nom. Si vous voulez que l’effet d’un nœud ne s’applique pas, vous pouvez cliquer sur son bouton Bypass, en haut de l’onglet Parameters. Pour déconnecter un nœud de celui du dessus : m Faites glisser une boucle depuis l’entrée du nœud que vous voulez déconnecter vers une zone vide de la vue Node. Lorsque vous travaillez sur des arborescences volumineuses, il est judicieux de bien les structurer afin qu’elles soient claires.274 Chapitre 11 Color FX Pour réorganiser des nœuds dans la vue Node, procédez de l’une des manières suivantes : m Faites glisser un nœud dans une direction. m Faites glisser une zone de sélection sur un groupe de nœuds, puis faites glisser l’un des nœuds sélectionnés dans une direction pour les déplacer ensemble. Ajustement des paramètres des nœuds Le fonctionnement de la plupart des nœuds peut être personnalisé via des paramètres variant d’un nœud à un autre, selon sa fonction. Tous les paramètres des nœuds figurent dans l’onglet Parameters, sur la droite du studio Color FX. Pour afficher les paramètres d’un nœud dans l’onglet Parameters : m Cliquez une fois sur le nœud à modifier. Le nœud sélectionné s’affiche en cyan et s’il a des paramètres, ils s’affichent à droite et peuvent être modifiés. Vous pouvez modifier les paramètres du nœud de la même façon que dans d’autres studios. Vous pouvez aussi choisir à quel stade d’une arborescence de nœuds vous voulez visualiser l’image. Pour afficher l’image traitée au niveau d’un nœud dans la vue Node : m Double-cliquez sur le nœud à afficher. Le nœud visualisé apparaît en jaune et l’image telle qu’elle apparaît au niveau de celuici dans l’arborescence figure dans les affichages Preview et Broadcast.Chapitre 11 Color FX 275 Remarque : étant donné que le double clic sur un nœud entraîne le chargement de l’image correspondante et l’ouverture des paramètres correspondants sous l’onglet Parameters, il apparaît également encadré de bleu. Lorsque vous créez des effets multinœuds, il est souvent utile de visualiser un nœud figurant au bas de l’arborescence lorsque vous ajustez un nœud situé plus haut. Ainsi, vous pouvez ajuster n’importe quel paramètre tout en visualisant son effet sur l’ensemble de l’arborescence. Dans l’exemple ci-après, on crée un aspect vaporeux mais très contrasté à l’aide d’une série de nœuds composée des nœuds B&W, Curve et Blur d’un côté (pour créer la couche vaporeuse) et le nœud Bleach Bypass de l’autre (qui apporte un fort contraste), les deux côtés étant reliés par un nœud Multiply pour créer la combinaison. En peaufinant cet effet, vous souhaiterez ajuster le degré d’inclusion de l’image originale en noir et blanc à l’effet final en ajustant le nœud Curve, mais vous devez voir la sortie du nœud Multiply pour savoir quel niveau d’ajustement vous devez effectuer. Pour cela, double-cliquez sur le nœud Multiply afin d’en faire le nœud visualisé (surligné en jaune). Puis cliquez une fois sur le nœud Curve pour charger ses paramètres sous l’onglet Parameters (le nœud est alors encadré en cyan).276 Chapitre 11 Color FX Omission de nœuds Chaque nœud est doté d’un bouton Bypass figurant en haut de sa liste de paramètres. Cliquez dessus pour désactiver l’effet qu’a ce nœud sur l’arborescence sans supprimer le nœud de la vue Node. Les nœuds ignorés sont soulignés d’une ligne pointillée orange. Si vous voulez suspendre l’effet d’une arborescence de nœuds entière sans la supprimer ou activer le bouton Bypass de chaque nœud, vous devez déconnecter entièrement le nœud Output. Création d’effets dans le studio Color FX Cette section présente certaines des opérations les plus courantes effectuées dans le studio Color FX. Utilisation des nœuds à entrée simple L’utilisation la plus simple de ce studio consiste à appliquer un ou deux nœuds à entrée simple pour créer un effet stylisé. Dans ce cas, il vous suffit d’ajouter les nœuds à utiliser, de les connecter dans l’ordre dans lequel vous voulez qu’ils soient appliqués, puis d’ajouter un nœud Output à la fin.Chapitre 11 Color FX 277 Dans l’exemple suivant, un nœud Bleach Bypass (qui modifie la saturation et le contraste d’une image pour simuler un traitement de film chimique) est suivi d’un nœud Curve (pour modifier plus avant le contraste de l’image), suivi par le nœud Output qui doit être ajouté à la fin de toutes les arborescences de nœuds. Utilisation des nœuds de surimposition Une utilisation plus sophistiquée des nœuds consiste à faire appel à des nœuds à entrée multiple pour combiner au moins deux copies de travail de l’image traitées séparément afin d’obtenir un effet combiné. Dans l’un des exemples les plus simples, vous pouvez nuancer une image en connectant un nœud Color (qui génère une couleur définissable par l’utilisateur) à une entrée d’un nœud de surimposition Multiply.278 Chapitre 11 Color FX Ceci multiplie la couleur avec l’image corrigée (rappelez-vous que les entrées déconnectées se lient toujours aux données de l’image corrigée). En raison du mode de fonctionnement de la multiplication des images, les zones les plus claires de l’image sont nuancées, alors que les zones progressivement plus sombres sont moins nuancées et les zones noires restent inchangées. Dans un exemple légèrement plus complexe, l’image est traitée via trois nœuds : un nœud Duotone (qui désature l’image et mappe de nouveau le noir et blanc en deux couleurs personnalisables), un nœud Curve (pour assombrir les tons intermédiaires) et un nœud Blur. Le résultat est connecté à une entrée d’un nœud Add (les deux paramè- tres BIas étant définis sur 1). Les nœuds Duotone, Curve et Blur nuancent, assombrissent et rendent floue l’image avant de l’ajouter à l’image corrigée (provenant de l’entrée 2). Le résultat obtenu est un effet de diffusion avec des hautes lumières chaudes et éclatantes.Chapitre 11 Color FX 279 Explication sur les nœuds de surimposition mathématiques Les nœuds de surimposition présentés dans l’exemple précédent font appel à des calculs simples pour combiner deux copies de travail de l’image modifiées différemment. Ces opérations mathématiques reposent sur la méthode numérique suivante de repré- sentation des tonalités dans chacun des trois canaux de couleur d’une image :  Noir = 0 (donc noir pour RVB = 0, 0, 0)  Les valeurs de tons intermédiaires dans chaque canal sont fractionnaires, de .00001 à .999999  Blanc = 1 (donc blanc pour RVB = 1, 1, 1) Gardez ces valeurs à l’esprit en lisant les sections suivantes. Add Les pixels de chaque image d’entrée sont ajoutés. Les pixels noirs ont la valeur 0, donc l’ajout de noir à une autre couleur ne provoque aucun changement de l’image. Toutes les autres valeurs sont augmentées de la somme des deux valeurs. L’ordre dans lequel les entrées sont connectées n’a pas d’importance. Les opérations d’ajout conviennent particulièrement bien à la création d’effets éclatants agressifs, car elles ont tendance à augmenter les niveaux très rapidement en fonction des images d’entrée. Notez que la meilleure façon d’agir sur les zones de l’image qui sont affectées lors de l’utilisation d’une opération d’ajout est de régler de façon « agressive » le contraste de l’une des images d’entrée. Plus une zone est sombre, moins elle aura d’effet. Remarque : par défaut, les paramètres Bias du nœud Add divisent les valeurs de chaque image d’entrée par deux avant de les ajouter. Si les résultats ne sont pas aussi vifs que vous le souhaitez, définissez les paramètres Bias Source 1 et Source 2 sur 1. Difference Les pixels de l’image connectée à Source 1 sont soustraits de ceux de l’image connectée à Source 2. Les pixels noirs ont la valeur 0, donc toute couleur à laquelle est soustrait du noir ne change pas par rapport à l’image Source 1. L’ordre dans lequel les entrées sont connectées est important. Ce nœud est utile pour assombrir l’image Source 1 basée sur la luminosité de l’image Source 2.280 Chapitre 11 Color FX Multiply Les pixels de chaque image d’entrée sont multipliés. Les pixels blancs ont la valeur 1, donc la multiplication du blanc avec une autre couleur ne provoque aucun changement de l’image. Cependant, lorsque le noir (0) est multiplié avec une autre couleur, le résultat est noir. Lors de la multiplication de deux images, leurs parties les plus sombres restent inchangées, alors que leurs parties les plus claires sont les plus affectées. Ceci est utile pour les opérations de nuançage, comme indiqué précédemment, ainsi que pour les opérations où vous voulez combiner les parties les plus sombres de deux images. Isolement de parties d’une image Une autre méthode courante de création d’un effet de surimposition consiste à utiliser un cache en niveaux de gris pour contrôler à quel endroit d’une image deux entrées sont ajoutées. Le nœud Alpha Blend a trois entrées qui sont combinées pour créer exactement cet effet. Ce nœud fusionne l’entrée Source 2 avec l’entrée Source 1 dans toutes les zones où l’image d’entrée Source 3 Alpha est blanche. Quand l’image d’entrée Alpha est noire, seule l’entrée Source 1 est affichée.Chapitre 11 Color FX 281 Toute image à niveaux de gris peut être utilisée afin de créer un cache que vous pouvez connecter à l’entrée Alpha, pour obtenir divers effets. Dans l’exemple suivant, un nœud Curve est utilisé pour manipuler le contraste de l’image de sorte qu’un nœud Edge Detector puisse plus aisément isoler les bords de l’image pour créer un cache en niveaux de gris, un nœud Blur est utilisé pour adoucir le cache des bords et un nœud Invert est utilisé pour inverser les zones noires et blanches du cache de sorte que les bords de la face deviennent les zones du cache qui sont transparentes, ou qui ne doivent pas être ajustées. Ce cache est connecté à l’entrée Alpha du nœud Alpha Blend (la troisième entrée). Un nœud Blur est alors connecté à l’entrée Source 2. 282 Chapitre 11 Color FX Le nœud Blur rend floue l’image corrigée, mais l’image du cache connectée à l’entrée Alpha limite son effet aux zones de l’image n’incluant pas le détail autour des bords qui étaient isolés via le nœud Edge Detector. Comme vous pouvez le voir, l’image connectée à l’entrée Alpha du nœud Alpha Blend limite la façon dont les entrées Source 1 et Source 2 sont combinées. Il ne s’agit que d’un exemple de la puissance du nœud Alpha Blend. Vous pouvez utiliser ce nœud pour limiter un grand nombre d’effets différents. Utilisation de Color FX avec des plans entrelacés L’une des limites du studio Color FX est que de nombreux effets doivent être spécialement assemblés lorsque vous travaillez sur une vidéo entrelacée. Lorsque vous créez un effet pour un plan entrelacé, vous devez séparer chaque trame au début de l’arborescence de nœuds avec deux nœuds Deinterlace, l’un défini sur Even et l’autre sur Odd. Une fois ceci fait, vous devez traiter chaque trame via des arborescences de nœuds identiques. Lorsque vous avez obtenu l’effet, vous devez réassembler les trames en images via le nœud Interlace, en connectant la branche Even de l’arborescence de nœuds à l’entrée Even sur la gauche et la branche Odd à l’entrée Odd sur la droite. Enfin, le nœud Output est connecté au nœud Interlace.Chapitre 11 Color FX 283 Si vous ne traitez pas chaque trame séparément, vous risquez de rencontrer des effets d’image inattendus, particulièrement lors de l’utilisation de nœuds de filtrage et de transformation comme Blur, Sharpen, Stretch et Translate. Enregistrement des effets préférés dans le chutier Color FX Lorsque vous avez créé un effet Color FX que vous aimez, vous pouvez l’enregistrer pour vous en servir ultérieurement via le chutier Color FX. Ce chutier fonctionne comme les chutiers de correction des autres studios. Pour enregistrer un effet dans le studio Color FX : 1 Placez la tête de lecture sur un plan ayant une arborescence de nœuds que vous voulez enregistrer. 2 Tapez un nom pour l’effet dans la zone File sous le chutier (cette étape est facultative, mais recommandée). 3 Cliquez sur Save. L’effet est enregistré avec une vignette extraite du plan depuis lequel il a été enregistré. L’indication d’un nom personnalisé est facultative, mais recommandée, pour vous aider à effectuer un suivi de toutes vos corrections. Si vous n’indiquez pas de nom, les corrections et les jeux d’étalonnage enregistrés sont automatiquement nommés de la façon suivante. Pour appliquer un effet ou un jeu d’étalonnage enregistré à un plan : 1 Placez la tête de lecture sur le plan auquel appliquer l’effet. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Double-cliquez sur l’effet à appliquer.  Sélectionnez un effet et cliquez sur le bouton Load sous le chutier.  Faites glisser l’effet sur le plan auquel vous voulez l’appliquer. L’effet sélectionné est appliqué au plan à la position de la tête de lecture. Vous pouvez également appliquer une correction enregistrée à plusieurs plans.284 Chapitre 11 Color FX Pour appliquer un effet enregistré à plusieurs plans : 1 Sélectionnez tous les plans auxquels vous voulez appliquer la correction dans le plan de montage. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Double-cliquez sur l’effet dans le chutier.  Sélectionnez un effet enregistré et cliquez sur le bouton Load sous le chutier. L’effet est alors appliqué à tous les plans sélectionnés dans le plan de montage. Pour en savoir plus sur l’enregistrement et la gestion des corrections, reportez-vous au chapitre 13, « Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage », à la page 299. Guide de référence des nœuds Cette section présente une brève description de chaque nœud qui figure dans la liste de nœuds. Nœuds en couche Les nœuds suivants ont plusieurs entrées et sont utilisés pour combiner de différentes façons au moins deux copies de travail traitées différemment de l’image corrigée. Add Ajoute mathématiquement chaque pixel des deux images d’entrée. Les opérations d’ajout conviennent particulièrement bien à la création d’effets éclatants agressifs, car elles ont tendance à augmenter les niveaux très rapidement en fonction des images d’entrée. Notez que la meilleure façon d’agir sur les zones de l’image qui sont affectées lors de l’utilisation d’une opération d’ajout est de régler de façon « agressive » le contraste de l’une des images d’entrée. Plus une zone est sombre, moins elle aura d’effet. Chapitre 11 Color FX 285 L’ordre dans lequel les entrées sont connectées n’a pas d’importance. Le nœud Add a deux paramètres.  Source 1 Bias : contrôle dans quelle mesure l’image Source 1 est ajoutée pour créer le résultat final en multipliant la valeur de chaque canal par la valeur spécifiée. La valeur par défaut est 0,5.  Source 2 Bias : contrôle dans quelle mesure l’image Source 2 est ajoutée pour créer le résultat final en multipliant la valeur de chaque canal par la valeur spécifiée. La valeur par défaut est 0,5. Alpha Blend Ce nœud fusionne (comme le nœud Blend) l’entrée Source 2 avec l’entrée Source 1 dans toutes les zones où l’image d’entrée Source 3 Alpha est blanche. Quand l’image d’entrée Alpha est noire, seule l’entrée Source 1 est affichée. L’ordre dans lequel les entrées sont connectées affecte la sortie. Blend Ce nœud mélange deux entrées en fonction du paramètre Blend. L’ordre dans lequel les entrées sont connectées n’a pas d’importance. Blend a un paramètre :  Blend : lorsque sa valeur est 0, seule l’entrée 1 utilisée pour générer un résultat. Lorsque sa valeur est 0,5, les entrées 1 et 2 sont fusionnées en parts égales et sont utilisées pour générer un résultat. Lorsque sa valeur est 1, seule l’entrée 2 est utilisée pour générer un résultat. Darken Favorise les parties les plus sombres de chaque entrée. Les pixels de chaque image se chevauchant sont comparés et les plus sombres sont conservés. Les zones blanches de chaque entrée ne donnent aucun résultat. L’ordre dans lequel les entrées sont connectées n’a pas d’importance. Difference Les pixels de l’image connectée à Source 1 sont soustraits de ceux de l’image connectée à Source 2. Les pixels noirs ont la valeur 0, donc toute couleur à laquelle est soustrait du noir ne change pas par rapport à l’image Source 1. Puisqu’il s’agit d’une soustraction, l’ordre dans lequel les entrées sont connectées est important. Interlace Les images connectées à chaque entrée sont entrelacées. L’entrée de gauche concerne la trame Even, celle de droite la trame Odd. Ce nœud est utilisé à la fin des arborescences de nœuds commençant par des nœuds Deinterlace afin de traiter les effets des projets faisant appel à des données entrelacées.286 Chapitre 11 Color FX Lighten Le nœud Lighten accentue les parties les plus claires de chaque entrée. Les pixels de chaque image se chevauchant sont comparés et les plus clairs sont conservés. L’ordre dans lequel les entrées sont connectées n’a pas d’importance. Multiply Les pixels de chaque image d’entrée sont multipliés. Les pixels blancs ont la valeur 1, donc la multiplication du blanc avec une autre couleur ne provoque aucun changement de l’image. Cependant, lorsque le noir (0) est multiplié avec une autre couleur, le résultat est noir. Lors de la multiplication de deux images, leurs parties les plus sombres restent inchangées, alors que leurs parties les plus claires sont les plus affectées. Ceci est utile pour les opérations de nuançage, comme indiqué précédemment, ainsi que pour les opérations où vous voulez combiner les parties les plus sombres de deux images. RGB Merge Les trois entrées sont utilisées pour insérer des canaux individuels dans les canaux rouge, vert et bleu. Vous pouvez séparer ces trois canaux de couleur via le nœud RGB Split, traiter chaque canal à niveaux de gris individuellement, puis les réassembler dans une image en couleurs avec ce nœud. Nœuds d’effets Les nœuds suivants ont une seule entrée et sont utilisés pour appliquer une correction ou un effet à l’image. B&W Désature l’image pour générer une image monochrome à niveaux de gris constituée uniquement du composant Luma. Bleach Bypass Augmente le contraste et désature l’image. Simule le processus de rétention de l’argent en laboratoire photo, qu’on utilise pour augmenter le contraste des images dans les films : omission de l’étape de blanchiment du développement du film, qui laisse des grains d’argent exposés sur le négatif ce qui amplifie le contraste, augmente le grain et réduit la saturation. Blur Rend l’image floue. Blur a un paramètre :  Spread : Niveau de flou. Peut avoir une valeur comprise entre 0 (pas de flou) et 40 (flou maximal).Chapitre 11 Color FX 287 Clamp Deux paramètres fixent les valeurs minimale et maximale dans l’image. Le nœud Clamp a deux paramètres :  Min : niveau minimal dans l’image. Les niveaux inférieurs à cette valeur sont définis sur celle-ci.  Max : niveau maximal dans l’image. Les niveaux supérieurs à cette valeur sont ramenés à cette valeur plafond. Curve Courbe affectant le contraste de l’image, similaire à la courbe Luma dans le studio Primary In. La sélection de ce nœud révèle un contrôle des courbes dans l’onglet Parameters qui fonctionne de façon identique à celui du studio Primary In. Duotone Désature l’image, en mappant ses points noir et blanc en deux couleurs personnalisables par l’utilisateur pour créer des images nuancées ayant deux nuances, du blanc au noir. Duotone a deux paramètres :  Light Color : couleur avec laquelle le point blanc est mappé.  Dark Color : couleur avec laquelle le point noir est mappé. Edge Detector Filtre de convolution qui amplifie le contraste de l’image de sorte à réduire celle-ci à ses contours les plus sombres. Edge Detector a deux paramètres :  B&W : désature l’image résultante. utile pour générer des caches.  Scale : ajuste le point blanc. Baisser cette valeur augmente le contraste et compresse les valeurs de ton intermédiaire pour mettre l’accent sur les contours.  Bias : ajuste le contraste global. Baisser cette valeur augmente le contraste et l’augmenter le baisse. Exposure Augmente les hautes lumières ou compresse les ombres, selon que vous augmentez ou baissez la valeur du paramètre Exposure. Ce nœud a un paramètre :  Exposure : l’augmentation ce paramètre accroît les hautes lumières tout en laissant le point noir inchangé. La valeur 0 n’entraîne à aucune modification. Une baisse de la valeur de ce paramètre réduit l’image, en compressant les ombres tout en baissant les hautes lumières moins fortement.288 Chapitre 11 Color FX Film Grain Ajoute du bruit aux parties plus sombres d’une image pour simuler le grain du film ou le bruit vidéo dus à une sous-exposition. Les hautes lumières dans l’image ne sont pas affectées. Ce nœud est utile si vous devez mettre en correspondance un insert propre et bien exposé dans une scène perturbée en raison d’une sous-exposition. Il est également utile pour donner un aspect austère à un film. Ce nœud a trois paramètres :  Grain Intensity : rend le bruit plus visible en augmentant son facteur de contraste (en insérant des pixels de bruit clairs et foncés) ainsi que la saturation du bruit.  Grain Size : augmente la taille de chaque grain de bruit ajouté. Notez que la taille du grain d’un film dépend de la résolution de votre projet. Un grain de film d’une taille particulière appliqué à un plan de définition standard semblera plus granuleux qu’un grain de la même taille appliqué à un plan haute définition.  Monochrome : l’activation de ce bouton aboutit à la création de bruit monochrome ou à niveaux de gris, sans couleur. Film Look Nœud « tout en un » relatif à l’aspect d’un film. Combine l’opération Film Grain décrite ci-dessus avec un ajustement d’exposition de « Courbe en S » qui compresse légèrement les ombres et amplifie les hautes lumières. Le contraste dans les tons intermédiaires est étiré, mais leur distribution reste centrée, il n’y a donc aucun éclaircissement ou assombrissement global. Ce nœud a trois paramètres :  Grain Intensity : rend le bruit plus visible en augmentant son facteur de contraste (en insérant des pixels de bruit clairs et foncés) ainsi que la saturation du bruit.  Grain Size : augmente la taille de chaque grain de bruit ajouté. Notez que la taille du grain d’un film dépend de la résolution de votre projet. Un grain de film d’une taille particulière appliqué à un plan de définition standard semblera plus granuleux qu’un grain de la même taille appliqué à un plan haute définition.  Contrast : effectue un ajustement de « Courbe en S » au niveau du contraste qui compresse les ombres et amplifie les hautes lumières. les tons intermédiaires restant centrés. La valeur 0 conserve le contraste d’origine de l’image corrigée et la valeur 1 est l’expansion de contraste maximale possible avec ce nœud.Chapitre 11 Color FX 289 Gain Ajuste le contraste en augmentant ou en baissant le point blanc de l’image sans déplacer le point noir et en adaptant les tons intermédiaires au nouveau point blanc et au point noir. Ce nœud a quatre paramètres :  Gain : ajuste les canaux rouge, vert et bleu simultanément, pour obtenir une modification globale des hautes lumières et des tons intermédiaires de l’image.  Red Gain : ajuste uniquement le canal rouge, permettant un étalonnage basé sur un ajustement de point blanc pour ce canal.  Green Gain : ajuste uniquement le canal vert, permettant un étalonnage basé sur un ajustement de point blanc pour ce canal.  Blue Gain : ajuste uniquement le canal bleu, permettant un étalonnage basé sur un ajustement de point blanc pour ce canal. Gamma Effectue un ajustement gamma standard ce qui aboutit à un ajustement non linéaire pour augmenter ou baisser la distribution de tons intermédiaires de l’image sans déplacer les points noirs et blancs. Il s’agit d’une fonction de puissance, (f(x) = xa ). Ce nœud a quatre paramètres :  Gamma : ajuste les canaux rouge, vert et bleu simultanément, pour obtenir une modification globale des tons intermédiaires de l’image.  Red Gamma : ajuste uniquement le canal rouge, permettant un étalonnage basé sur un ajustement gamma pour ce canal.  Green Gamma : ajuste uniquement le canal vert, permettant un étalonnage basé sur un ajustement gamma pour ce canal.  Blue Gamma : ajuste uniquement le canal bleu, permettant un étalonnage basé sur un ajustement gamma pour ce canal. Grain Reduction Réduit le grain et le bruit dans une image en effectuant une moyenne des pixels adjacents dans cette image en fonction des valeurs spécifiées dans les paramètres Master, Red, Green et Blue Scale. La détection des contours peut être utilisée pour conserver la netteté dans des zones de détails très contrastés via le paramètre Edge Retention et une opération d’augmentation de la netteté peut être appliquée après la réduction du grain pour amplifier les détails. Certains plans ayant un bruit plus apparent dans certains canaux de couleurs spécifiques, vous pouvez apporter des ajustements indépendants à chaque canal. Ce nœud a six paramètres :  Master Scale : effectue une moyenne des pixels adjacents de chaque canal de couleur dans l’image pour réduire le grain et le bruit, au dépend d’un certain degré d’atténuation de l’image.  Red Scale : effectue sélectivement une moyenne des pixels dans le canal rouge.  Green Scale : effectue sélectivement une moyenne des pixels dans le canal vert.  Blue Scale : effectue sélectivement une moyenne des pixels dans le canal bleu.290 Chapitre 11 Color FX  Edge Retention : utilise la détection des contours pour isoler des zones de détails très contrastés dans l’image (comme les cheveux, les yeux et les lèvres d’un acteur filmé en gros plan) et exclut ces zones de l’image de l’opération de réduction du grain pour empêcher l’atténuation des détails les plus importants de l’image. Des valeurs plus élevées préservent plus de l’image d’origine dans ces zones.  Post Sharpening : applique un filtre de convolution de renforcement de la netteté après l’opération de réduction de grain pour tenter de restaurer des détails perdus une fois le grain atténué. Utilisez ce paramètre avec modération. Si vous indiquez une valeur trop élevée, vous réintroduirez le grain que vous tentez de réduire. Hue Effectue une rotation de la teinte de chaque pixel dans la totalité de l’image. Ce nœud a un paramètre :  Shift : degré de modification de la teinte. Cette opération n’est pas effectuée en degrés, comme cela est représenté dans le Vecteurscope. Une valeur de –1 à 1 est utilisée, –1, 0 et 1 plaçant la teinte aux valeurs d’origine. Invert Inverse l’image. Utile pour créer des « positifs » à partir du négatif d’une image. Aussi utile pour inverser une image à niveaux de gris utilisée comme cache avec le nœud Alpha Blend, pour inverser les parties du cache qui seront unies et transparentes. Lift Éclaire ou assombrit de façon uniforme la totalité de l’image, modifiant dans la même mesure les ombres, les tons intermédiaires et les hautes lumières. Ce nœud a quatre paramètres :  Lift : ajuste les canaux rouge, vert et bleu simultanément, pour obtenir une modification globale de la luminosité de l’image.  Red Lift : ajuste uniquement le canal rouge, permettant un étalonnage basé sur un ajustement d’élévation pour ce canal.  Green Lift : ajuste uniquement le canal vert, permettant un étalonnage basé sur un ajustement d’élévation pour ce canal.  Blue Lift : ajuste uniquement le canal bleu, permettant un étalonnage basé sur un ajustement d’élévation pour ce canal.Chapitre 11 Color FX 291 Maximum Effectue une moyenne des pixels adjacents (leur nombre étant défini dans le paramè- tre Brush Size), pour générer un seul pixel plus important basé sur la valeur la plus claire de ce groupe de pixels. Les valeurs les plus élevées aboutissent à des copies de travail de l’image aplaties, presque semblables à des aquarelles. Ce nœud est aussi utile pour étendre les zones blanches et lisser les images à niveaux de gris que vous utilisez comme caches. Ce nœud a un paramètre :  Brush Size : définit le nombre de pixels utilisés pour effectuer une moyenne afin d’aboutir à un seul pixel plus grand. Des valeurs extrêmement importantes génèrent des pixels carrés progressivement plus importants et se chevauchant d’une couleur uniforme, amplifiant les tons pastels plus clairs de l’image. Minimum Effectue une moyenne des pixels adjacents (leur nombre étant défini dans le paramè- tre Brush Size), pour générer un seul pixel plus grand basé sur la valeur la plus foncée de ce groupe de pixels. Des valeurs plus importantes génèrent des copies de travail aplaties et plus sombres de l’image. Ce nœud est aussi utile pour étendre les zones noires et lisser les images à niveaux de gris que vous utilisez comme caches. Ce nœud a un paramètre :  Brush Size : définit le nombre de pixels utilisés pour effectuer une moyenne afin d’aboutir à un seul pixel plus grand. Des valeurs très élevées génèrent des pixels carrés progressivement plus importants et se chevauchant d’une couleur uniforme, amplifiant les tons plus sombres et terreux de l’image. Printer Lights Fournit des paramètres Red, Green et Blur pour l’étalonnage qui fonctionnent de façon identique aux contrôles Printer Points dans l’onglet Advanced du studio Primary In. Pour en savoir plus, consultez la section « Commandes Printer Points » à la page 237. Saturation Augmente ou baisse la saturation de l’image globale, rendant l’image plus ou moins colorée. Ce nœud a un paramètre :  Saturation : la valeur par défaut 1 n’entraîne aucun changement. 0 aboutit à une image complètement désaturée et la valeur maximale, 10, produit une copie de travail excessivement saturée, hyper stylisée de l’image.292 Chapitre 11 Color FX Scale RGB Étend ou réduit le facteur de contraste d’un plan, du point noir au point blanc, en centrant le point intermédiaire de cette opération à un pourcentage de tonalité d’image que vous spécifiez. Ce nœud a deux paramètres :  Scale : degré d’extension ou de réduction du facteur de contraste global dans le plan. Il s’agit d’une opération à multiplicative, donc la valeur 1 ne provoque aucun changement alors que des valeurs plus élevées augmentent le facteur de contraste et des valeurs plus faibles le réduisent.  Center : spécifie le pourcentage de tonalité d’image sur lequel l’extension et la réduction sont centrées, de sorte que les valeurs de l’image d’origine à ce pourcentage y restent. La valeur par défaut (0,5) ajuste de façon égale les points blanc et noir dans les deux directions (le point blanc va vers le haut et le point noir vers le bas, les valeurs étant à 50 pour cent y restent). La valeur 0 fixe le point noir tout en appliquant la totalité de l’ajustement au point blanc, et la valeur 1 fixe le point blanc tout en appliquant la totalité de l’ajustement au point noir. Sharpen Applique un filtre de convolution d’augmentation de la netteté qui améliore sélectivement le contraste dans des zones de détail de l’image afin de donner l’illusion de netteté. Doit être utilisé avec précautions car cette opération augmente aussi la netteté du grain de film et du bruit vidéo. Ce nœud a un paramètre :  Sharpen : des valeurs élevées augmentent le contraste des détails de l’image. La valeur 0 n’augmente pas la netteté. Smooth Step Applique un ajustement de type « Courbe en S » non ajustable pour compresser légè- rement les noirs et amplifier les blancs, tout en fixant les points noir et blanc à 0 et 100 pour cent. Conçu pour émuler les tendances d’exposition d’un film au niveau « pied » et « épaule » de l’image. Cet ajustement de contraste est similaire à celui effectué par le nœud Film Look.Chapitre 11 Color FX 293 Stretch Fournit des opérations de mise à l’échelle verticale et horizontale distinctes permettant de compresser ou d’étirer l’image. Vous pouvez modifier le pixel central au niveau duquel cette mise à l’échelle est effectuée. Ce nœud a quatre paramètres :  Horizontal Center : pixel au niveau duquel la mise à l’échelle horizontale est centrée. Le pixel central ne bouge pas, mais la mise à l’échelle de l’image est relative à sa position.  Vertical Center : pixel au niveau duquel la mise à l’échelle verticale est centrée. Le pixel central ne bouge pas, mais la mise à l’échelle de l’image est relative à sa position.  Horizontal Scale : degré d’étirement horizontal de l’image. Des valeurs élevées étirent l’image vers l’extérieur et des valeurs faibles la compressent vers l’intérieur. Lorsque la valeur par défaut (1) est utilisée, l’image est inchangée.  Vertical Scale : degré d’étirement vertical de l’image. Des valeurs élevées étirent l’image vers l’extérieur et des valeurs faibles la compressent vers l’intérieur. Lorsque la valeur par défaut (1) est utilisée, l’image est inchangée. Translate Décale l’image relativement au coin supérieur droit. Ce nœud a deux paramètres :  Horizontal Offset : déplace l’image vers la gauche.  Vertical Offset : déplace l’image vers le bas. Nœuds Utility Les nœuds suivants ne combinent pas d’images et ne créent pas d’effets. Ils génèrent des informations sur les canaux de couleurs ou extraient l’imagerie de cache de diffé- rentes façons. Tous ces nœuds doivent être utilisés avec d’autres nœuds de surimposition et d’effet pour créer des interactions plus complexes. Color Génère une image de couleur unie. Peut être utilisé avec différents nœuds de surimposition pour ajouter des couleurs à diverses opérations. Ce nœud a un contrôle :  Color : paramètre de couleur standard permettant de choisir la teinte, la saturation et la luminosité de la couleur générée. Deinterlace Supprime l’entrelacement d’un plan de trois façons, correspondant à trois boutons. Vous pouvez utiliser ce nœud pour supprimer l’entrelacement en fusionnant les trames ou utiliser deux nœuds Deinterlace pour séparer les trames Even et Odd d’un plan entrelacé avant de traiter chaque trame séparément et les réassembler via le nœud Interlace. Ce nœud a trois boutons :  Merge : génère la combinaison fusionnée des deux trames.  Even : génère uniquement la trame Even, ligne doublée pour préserver la résolution en cours.  Odd : génère uniquement la trame Odd, en doublant les lignes pour préserver la résolution en cours.294 Chapitre 11 Color FX HSL Key Incrustateur HSL qui génère un cache en niveaux de gris que vous pouvez utiliser pour isoler des effets via le mode Alpha Blend ou simplement pour effectuer une combinaison avec d’autres nœuds de surimposition de différentes façons. Cet incrustateur fonctionne de façon identique à celui du studio Secondaries. Pour en savoir plus, consultez la section « Choix de la région à corriger à l’aide des qualificateurs HSL » à la page 244. Output Il doit s’agir du dernier nœud d’une arborescence de nœuds. Il génère l’effet créé dans le studio Color FX pour la chaîne de traitement des images Color principale dans le cadre du rendu. Si un nœud Output n’est pas connecté à l’arborescence, cet effet ne sera pas rendu par la file d’attente de rendu. RGB Split Génère les canaux rouge, vert et bleu individuellement, en fonction du bouton sur lequel vous cliquez. Chaque canal à niveaux de gris peut alors être manipulé indépendamment avec différentes branches de l’arborescence de nœuds avant d’être réassemblé via le nœud RGB Merge. Ce nœud a trois boutons :  Red : génère le canal rouge.  Green : génère le canal vert.  Blue : génère le canal bleu. Vignette Crée une vignette carrée ou ronde. Cette vignette s’affiche en tant que couleur sur l’aperçu de niveaux de gris si le nœud Vignette est visualisé directement. Lorsque les résultats sont examinés en aval, par la visualisation d’un autre nœud traitant ses données de sortie, la véritable image à niveaux de gris est présentée. Ce nœud a neuf paramètres :  Use Tracker : si vous avez analysé un ou plusieurs outils de suivi de l’animation dans le projet en cours, vous pouvez spécifier quel outil utiliser, par numéro, pour animer automatiquement la position de la vignette. Pour détacher une vignette de l’influence de l’outil de suivi, définissez cette valeur sur 0.  Zone Type : permet de choisir la forme à utiliser pour la vignette. 1 correspond à un cercle, 2 à un carré.  Invert : cliquez sur ce bouton pour que la zone blanche devienne noire et vice versa.  X Center : ajuste la position horizontale de la forme.  Y Center : ajuste la position verticale de la forme.  Size : agrandit ou rétrécit la forme.  Aspect : ajuste le rapport hauteur/largeur de la forme.  Angle : fait pivoter la forme actuelle. Il n’existe aucune commande à l’écran pour ce paramètre.  Softness : applique un effet de flou au contour de la forme.12 295 12 Primary Out Le studio Primary Out offre un ensemble de commandes supplémentaires pour la correction globale des couleurs, mais il peut également être utilisé comme outil afin d’effectuer un Trim sur les jeux d’étalonnage appliqués à un groupe de séquences sélectionné. Ce chapitre décrit les différentes utilisations du studio Primary Out, qui dispose des mêmes commandes que le studio Primary In. Pour en savoir plus sur les commandes primaires de correction des couleurs, reportez-vous au chapitre 9, « Primary In », à la page 191. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Utilisation du studio Primary Out (p. 296)  Apport de corrections supplémentaires à l’aide du studio Primary In (p. 296)  Présentation du processus de traitement de l’image (p. 297)  Utilisation des commandes de plafonnement (p. 298)296 Chapitre 12 Primary Out Utilisation du studio Primary Out Le studio Primary Out est une réplique du studio Primary In en termes de commandes et de fonctionnalités. Cela inclut notamment le partage des corrections enregistrées (les studios Primary In et Primary Out ont accès aux mêmes corrections enregistrées dans leurs chutiers). L’intérêt du studio Primary Out se résume en trois points essentiels :  Il constitue un studio supplémentaire par le biais duquel vous pouvez apporter de nouvelles modifications au jeu d’étalonnage d’une séquence, sans pour autant modifier celui qui se trouve dans le studio Primary In.  Dans le cadre du processus de traitement de l’image, le studio Primary Out vient après les studios Primary In, Secondaries et Color FX, de sorte que vous pouvez appliquer des ajustements à l’image globale après avoir ajouté des corrections et des effets dans les autres studios.  Outre celles déjà disponibles dans le studio Primary In, le studio Primary Out dispose de trois commandes supplémentaires. Les paramètres Ceiling constituent un moyen supplémentaire de limiter les valeurs de couleur dans une séquence, afin de les légaliser ou de les styliser. Apport de corrections supplémentaires à l’aide du studio Primary In L’interface Color a été conçue de façon à garantir une flexibilité optimale. Les fonctionnalités des divers studios de correction se recoupent largement et, bien que chaque studio ait été arrangé en vue d’optimiser certains types d’opérations, vous pouvez choisir d’effectuer des corrections à l’aide de vos commandes favorites. Souvent, les coloristes aiment répartir les différentes étapes du processus de correction des couleurs sur les différents studios. Ce point est expliqué en détail à la section « Utilisation de tous les studios Primary, Secondary et Color FX pour gérer les corrections de chaque plan » à la page 320. En adoptant cette approche, vous pouvez effectuer la correction principale d’une séquence à l’aide du studio Primary In, faire appel au studio Secondaries pour les ajustements d’« aspect » stylisés, puis appliquer l’une de vos « combinaisons maison » d’effets précédemment enregistrées dans le studio Color FX pour donner à la séquence son jeu d’étalonnage définitif. Dès que votre client aura la possibilité de visualiser le programme, il n’hésitera sans doute pas à vous faire part de commentaires et de remarques supplémentaires. C’est à ce moment-là que le studio Primary Out prend toute sa dimension.Chapitre 12 Primary Out 297 Jusqu’à présent, nous ne l’avons pas utilisé. Mais c’est précisément pour cela que vous allez l’apprécier : vous pourrez appliquer très aisément toutes ces petites touches finales. Bénéficier d’un studio totalement à part pour pouvoir apporter ces corrections finales permet de revenir facilement dessus si jamais le client change d’avis. Par ailleurs, il est très facile d’utiliser le studio Primary Out pour appliquer des modifications concernant une scène entière à plusieurs plans à la fois (on parle alors parfois d’appliquer un Trim à d’autres jeux d’étalonnage). Pour appliquer un Trim à un ou plusieurs jeux d’étalonnage sélectionnés à l’aide du studio Primary Out : 1 Placez la tête de lecture sur la séquence que vous souhaitez ajuster, puis cliquez sur le studio Primary Out. 2 Apportez les ajustements requis au moyen des commandes de couleur et de contraste. 3 Sélectionnez toutes les séquences de la timeline auxquelles vous souhaitez appliquer ces ajustements. 4 Cliquez sur Copy To Selected. La correction apportée à la séquence en cours dans le studio Primary Out est répercutée dans toutes les séquences sélectionnées. Remarque : la commande Copy To Selected écrase les réglages antérieurs qui existent dans le studio Primary Out. Par conséquent, si vous devez effectuer un autre ajustement, il vous suffit de répéter la procédure décrite ci-dessus pour appliquer cet ajustement à chaque séquence sélectionnée. Présentation du processus de traitement de l’image Le studio Primary Out permet également d’appliquer des corrections aux plans vidéo après avoir effectué des ajustements dans les studios précédents. Alors que l’image traitée passe de studio en studio (Primary In, Secondaries, puis Color FX), les corrections apportées dans chacun d’eux sont appliquées lors du transfert de l’image dans le studio suivant. Color FX étant le dernier studio de correction pour chaque jeu d’étalonnage, il traite l’image qu’il a lui-même produite. Vous pouvez tirer parti de cet aspect pour appliquer des corrections globales à l’image post-traitée. Dans l’exemple ci-après, une série d’ajustements hautement saturés sont effectués dans chacun des studios, mais le studio Primary Out est utilisé pour réduire la saturation du résultat final, correction qui a pour effet de modifier de façon collective la sortie de tous les autres studios.298 Chapitre 12 Primary Out Utilisation des commandes de plafonnement Pour finir, le studio Primary Out dispose d’un groupe de commandes unique non disponible dans Primary In. Le bouton Enable Clipping de l’onglet Basic vous permet d’activer des valeurs de plafonnement individuelles pour les canaux de rouge, de vert et de bleu associés à la séquence en cours. Ainsi, si vous ne souhaitez pas activer l’option Broadcast Safe pour l’ensemble du programme, cela vous évite d’engendrer des valeurs de diffusion non autorisées dans les séquences auxquelles vous appliquez des corrections Primary, Secondary ou Color FX extrêmes. Remarque : si les réglages Enable Clipping et Broadcast Safe sont tous les deux activés, la norme de niveau inférieur s’applique.  Bouton Enable Clipping : active les commandes Ceiling Red/Green/Blue afin qu’elles prennent effet.  Ceiling Red : définit le niveau chromatique maximal autorisé dans le canal de rouge. Toutes les valeurs trop élevées seront ramenées à ce niveau.  Ceiling Green : définit le niveau chromatique maximal autorisé dans le canal de vert. Toutes les valeurs trop élevées seront ramenées à ce niveau.  Ceiling Blue : définit le niveau chromatique maximal autorisé dans le canal de bleu. Toutes les valeurs qui le dépassent seront ramenées à ce niveau.13 299 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Color met à votre disposition de nombreux outils de gestion des corrections et jeux d’étalonnage précédemment appliqués. En effet, vous pouvez gagner du temps en enregistrant, copiant et appliquant des corrections et jeux d’étalonnage déjà créés à plusieurs plans en une seule fois. Il y a trois endroits de l’interface utilisateur de Color où vous pouvez enregistrer, organiser, copier, appliquer et plus généralement gérer les corrections et les jeux d’étalonnage : le chutier des corrections de chaque studio, le chutier des jeux d’étalonnage et le navigateur de plans du studio Setup, et la piste des jeux d’étalonnage de la Timeline. Ce chapitre détaille l’utilisation de chacune de ces zones de l’interface. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Différence entre les corrections et les jeux d’étalonnage (p. 300)  Enregistrement et utilisation de corrections et de jeux d’étalonnage (p. 300)  Application de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés à des plans (p. 305)  Gestion des jeux d’étalonnage dans la Timeline (p. 306)  Utilisation des boutons « Copy to » dans les studios Primary (p. 309)  Utilisation des commandes Copy Grade et Paste Grade (p. 311)  Définition d’un jeu d’étalonnage parfait dans la Timeline (p. 312)  Désactivation de tous les jeux d’étalonnage (p. 312)  Gestion des jeux d’étalonnage dans le navigateur de plans (p. 313)  Utilisation de tous les studios Primary, Secondary et Color FX pour gérer les corrections de chaque plan (p. 320)300 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Différence entre les corrections et les jeux d’étalonnage Il existe une différence majeure entre les corrections et les jeux d’étalonnage dans Color. Comprendre cette différence est essentiel pour gérer correctement vos divers ensembles de modifications. Les corrections sont les modifications apportées au sein d’un seul studio. Vous avez la possibilité d’enregistrer des corrections individuelles dans les chutiers disponibles au sein des studios Primary In et Out, Secondaries et Color FX. Après les avoir enregistrées, vous pouvez appliquer ces corrections à un ou plusieurs plans de votre projet sans modifier les réglages des autres studios. Par exemple, si vous souhaitez appliquer une correction secondaire précédemment enregistrée à cinq plans d’une scène, vous pouvez procéder sans affecter les corrections primaires déjà apportées à ces plans. Bien que les studios Primary In et Primary Out contiennent les mêmes corrections enregistrées, chaque studio dispose de ces propres chutiers de corrections. Ils servent à enregistrer et appliquer des corrections individuelles. Quant au jeu d’étalonnage, il réunit plusieurs corrections effectuées au sein de divers studios, en enregistrant toutes les corrections primaires, secondaires et Color FX sous forme d’une seule unité. Lorsque vous enregistrez un groupe de corrections sous forme de jeu d’étalonnage, vous pouvez toutes les appliquer comme s’il s’agissait d’un seul préré- glage. L’application d’un jeu d’étalonnage enregistré à un ou plusieurs plans écrase toute correction précédemment appliquée à ces plans. Les jeux d’étalonnage enregistrés sont gérés à l’aide du chutier de jeux d’étalonnage situé dans le studio Setup. Enregistrement et utilisation de corrections et de jeux d’étalonnage Vous pouvez enregistrer n’importe quel jeu d’étalonnage ou correction afin d’appliquer par la suite les réglages d’un plan à d’autres plans. Voici des exemples d’utilisation de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés :  Enregistrement du jeu d’étalonnage finalisé d’un plan de votre programme afin de l’appliquer à d’autres plans partageant le même angle de couverture  Enregistrement d’une correction apportée à un plan d’une bande posant un problème spécifique (par exemple, une bande avec une balance des blancs incorrecte sur toute sa longueur) pour l’appliquer à tous les autres plans de la même bande  Enregistrement d’une correction stylistique correspondant à une « ambiance » particulière dans le studio Primary, Secondaries ou Color FX pour l’appliquer à d’autres scènes ou programmesChapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 301 Enregistrement de corrections dans les chutiers correspondants Les studios Primary In, Secondaries, Color FX et Primary Out disposent de chutiers de corrections dans lesquels vous pouvez enregistrer des corrections propres à ces studios pour un usage ultérieur. Lorsque vous enregistrez des corrections dans l’un de ces studios, elles sont disponibles dans tous les projets ouverts dans Color. Pour enregistrer des corrections individuelles dans le chutier d’un de ces studios : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan comportant la correction que vous souhaitez enregistrer. 2 Attribuez un nom à la correction enregistrée dans le champ File situé en bas du chutier de corrections (cette étape est facultative). 3 Cliquez sur Save. La correction est enregistrée dans le chutier du studio sélectionné, accompagnée d’une vignette du plan depuis lequel elle est enregistrée. L’indication d’un nom personnalisé est facultative, mais recommandée, pour vous aider à effectuer un suivi de toutes vos corrections. Si vous ne saisissez aucun nom, les corrections enregistrées (et les jeux d’étalonnage) se voient automatiquement attribuer un nom selon la convention suivante : TypeCorrection.Jour Mois Année Heure.Minute.Seconde FuseauHoraire.extension302 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage La date et l’heure indiquées correspondent à la seconde près à l’heure d’enregistrement de la correction. Par exemple, il est possible qu’une correction secondaire enregistrée se voit attribuer le nom suivant : Secondaire.01 Mai 2007 10.31.47EST.scc Les corrections de chaque studio sont enregistrées dans le sous-répertoire correspondant du répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/ Color. Pour en savoir plus, consultez la section « Méthode d’enregistrement des jeux d’étalonnage et des corrections » à la page 80. Enregistrement de jeux d’étalonnage dans le chutier des jeux Les jeux d’étalonnage enregistrés stockent en les regroupant toutes les corrections appliquées dans les studios Primary In, Secondaries, Color FX et Primary Out. Il vous faut donc suivre une étape supplémentaire. Pour enregistrer un jeu d’étalonnage : 1 Cliquez sur l’onglet Grades dans le studio Setup. 2 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan comportant le jeu d’étalonnage que vous souhaitez enregistrer. 3 Faites en sorte que le jeu d’étalonnage à enregistrer soit le jeu d’étalonnage actuellement sélectionné pour ce plan. 4 Attribuez un nom à la correction enregistrée dans le champ File situé en bas du chutier de corrections (cette étape est facultative). 5 Cliquez sur le bouton Save (tout en bas à droite du chutier de jeux d’étalonnage).Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 303 L’étalonnage est alors enregistré dans le chutier de jeux d’étalonnage. L’étalonnage est sauvegardé avec une vignette du plan à partir duquel il a été enregistré. Après avoir enregistré des jeux d’étalonnage, vous pouvez les supprimer, les organiser et les appliquer comme vous le feriez avec des corrections enregistrées (consultez la section précédente). Les jeux d’étalonnage sont enregistrés dans le répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/ Bibliothèque/Application Support/Color/Grades. Suppression de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés Vous pouvez supprimer des corrections enregistrées dont vous n’avez plus besoin. Pour supprimer une correction ou un jeu d’étalonnage enregistré : 1 Sélectionnez une correction dans l’un des chutiers. 2 Appuyez sur la touche Suppr ou Effacement vers l’avant. 3 Si une zone de dialogue d’avertissement apparaît, cliquez sur Yes. La correction sélectionnée est supprimée de Color et du disque. Il est impossible d’annuler cette opération. Organisation des corrections et jeux d’étalonnage enregistrés à l’aide des dossiers de Color Les corrections enregistrées sont disponibles dans tous les projets que vous ouvrez. C’est la raison pour laquelle vous trouverez certainement pratique d’enregistrer vos corrections dans des dossiers situés au sein du chutier de chaque studio. Vous disposez d’un certain nombre de méthodes pour utiliser les dossiers en vue d’organiser vos corrections enregistrées :  Vous pouvez créer un dossier pour chaque nouveau projet sur lequel vous travaillez, puis enregistrer toutes les corrections propres à un projet dans le dossier correspondant.  Vous pouvez également créer des dossiers pour les jeux d’étalonnage que vous avez enregistrés en vue de les utiliser avec n’importe quel projet. Par exemple, vous avez la possibilité de créer une bibliothèque de vos propres « ambiances stylistiques » afin de les appliquer rapidement et présenter ainsi différentes options à vos clients. Remarque : vous ne pouvez enregistrer des corrections dans un dossier que si vous l’avez créé au préalable.304 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Pour créer un nouveau dossier dans un chutier : 1 Cliquez sur New Folder. 2 Donnez un nom au nouveau dossier dans la zone de dialogue Nouveau dossier, puis cliquez sur Create. Un nouveau dossier portant le nom indiqué est créé au sein du chutier de corrections de ce studio. À chaque fois que vous créez un dossier dans un chutier, vous créez également un sous-répertoire dans le répertoire des corrections enregistrées pour ce studio, dans le répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color. Pour enregistrer une correction ou un jeu d’étalonnage dans un dossier : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan comportant la correction ou le jeu d’étalonnage que vous souhaitez enregistrer. 2 Double-cliquez sur un dossier du chutier de corrections ou de jeux d’étalonnage pour l’ouvrir. Le menu local Directory est mis à jour pour afficher le chemin dans le Finder du dossier actuellement ouvert. 3 Attribuez un nom à la correction ou au jeu d’étalonnage enregistré dans le champ File situé en bas du chutier de corrections (cette étape est facultative). 4 Cliquez sur Save.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 305 La correction ou l’étalonnage est alors enregistré dans ce dossier. Important : il est impossible de déplacer une correction stockée dans un dossier une fois qu’elle a été enregistrée à l’aide de l’interface Color. Application de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés à des plans Après avoir enregistré des corrections ou des jeux d’étalonnage, vous pouvez les appliquer très simplement à un ou plusieurs plans de votre projet. Pour appliquer une correction ou un jeu d’étalonnage enregistré à un seul plan : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan auquel vous souhaitez appliquer la correction. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Double-cliquez sur la correction ou l’étalonnage à appliquer.  Sélectionnez la correction ou l’étalonnage à appliquer, puis cliquez sur le bouton Load situé en bas du chutier.  Faites glisser la correction ou l’étalonnage sur le plan auquel vous souhaitez l’appliquer. L’étalonnage sélectionné est appliqué au plan au niveau de la position de la tête de lecture. Vous pouvez également appliquer une correction enregistrée à plusieurs plans. Pour appliquer une correction ou un jeu d’étalonnage enregistré à plusieurs plans : 1 Dans la Timeline, sélectionnez tous les plans auxquels vous souhaitez appliquer la correction. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Double-cliquez sur une correction ou un jeu d’étalonnage dans le chutier.  Sélectionnez la correction ou l’étalonnage enregistré, puis cliquez sur le bouton Load situé en bas du chutier. La correction ou l’étalonnage est alors appliqué à tous les plans sélectionnés dans la Timeline. Réorganisation des corrections et jeux d’étalonnage enregistrés dans le Finder Comme chacun des chutiers de corrections reflète simplement le contenu du sousrépertoire correspondant dans le répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothè- que/Application Support/Color vous pouvez utiliser le Finder pour réorganiser les corrections et jeux d’étalonnage que vous avez enregistrés. Pour en savoir plus, consultez la section « Réorganisation des corrections et jeux d’étalonnage enregistrés dans le Finder » à la page 81.306 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Gestion des jeux d’étalonnage dans la Timeline Chaque plan peut comporter jusqu’à quatre jeux d’étalonnage représentés avec des couleurs différentes dans les pistes de jeux d’étalonnage situées en dessous de la piste vidéo. L’étalonnage actuellement sélectionné de chaque plan est affiché en bleu, alors que les jeux d’étalonnage non sélectionnés apparaissent en gris. Les barres indiquant les corrections individuelles des studios préalablement modifiés pour l’étalonnage actuellement sélectionné sont affichées dans d’autres couleurs, en dessous des barres d’étalonnage de chaque plan. Vous pouvez utiliser ces barres de jeux d’étalonnage et de correction présentes dans la piste de jeux d’étalonnage pour ajouter, basculer et copier des jeux d’étalonnage directement dans la Timeline. Ajout et sélection de jeux d’étalonnage parmi plusieurs jeux d’étalonnage Dans la Timeline, chaque plan peut être réglé de façon à utiliser un à quatre jeux d’étalonnage. Seul l’étalonnage sélectionné affecte réellement le plan. Les jeux d’étalonnage inutilisés vous permettent de stocker d’autres corrections et ambiances, afin de tester des réglages différents sans modifier l’original. Par défaut, un seul jeu d’étalonnage primaire est appliqué à chaque plan d’un projet, bien que vous puissiez en ajouter d’autres à tout moment. Pour ajouter un nouveau jeu d’étalonnage à un plan, effectuez l’une des opérations suivantes : m Déplacez la tête de lecture au niveau du plan auquel vous souhaitez ajouter un nouvel étalonnage, puis appuyez sur les touches Contrôle + 1, 2, 3 ou 4. m Cliquez sur un jeu d’étalonnage tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou avec le bouton droit de la souris, puis choisissez Add New Grade dans le menu contextuel.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 307 S’il n’existe pour l’instant aucun jeu d’étalonnage correspondant au numéro que vous avez saisi, un nouveau jeu d’étalonnage est créé. Chaque fois qu’un nouveau jeu d’étalonnage est ajouté, la taille de la piste des jeux d’étalonnage augmente et le nouveau jeu est sélectionné. Les nouveaux jeux d’étalonnage sont dénués de tout réglage et permettent de commencer à travailler à partir de l’état original du plan non étalonné. Pour changer le jeu d’étalonnage sélectionné : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan dont vous souhaitez changer l’étalonnage. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur le jeu d’étalonnage auquel vous souhaitez passer.  Appuyez sur les touches Contrôle + 1, 2, 3 ou 4.  Cliquez sur un jeu d’étalonnage tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou avec le bouton droit de la souris, puis choisissez Select Grade X dans le menu contextuel (X représente le numéro de l’étalonnage sélectionné). Le plan est mis à jour pour utiliser le nouveau jeu d’étalonnage sélectionné. Réinitialisation des jeux d’étalonnage dans la Timeline En cas de besoin, vous pouvez réinitialiser n’importe lequel des quatre jeux d’étalonnage d’un plan. Pour réinitialiser un jeu d’étalonnage du plan de montage : 1 Déplacez la tête de lecture jusqu’au plan dont vous souhaitez changer le jeu d’étalonnage. 2 Dans le piste de jeux d’étalonnage de la Timeline, cliquez sur l’étalonnage à réinitialiser tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou avec le bouton droit de la souris, puis choisissez Reset Grade X dans le menu contextuel (X représente le numéro de l’étalonnage). La réinitialisation d’un jeu d’étalonnage efface tous les réglages des studios Primary In, Secondaries, Color FX et Primary Out. Le plan revient donc à son état d’origine. Toutefois, les réglages Panscan du studio Geometry restent intacts. Copie de corrections et de jeux d’étalonnage dans la Timeline La Timeline vous permet de copier des corrections individuelles ou des jeux d’étalonnage entiers d’un plan à l’autre.308 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Pour copier une correction d’un plan à l’autre : m Faites glisser une seule barre de correction présente dans la piste de jeux d’étalonnage de la Timeline vers le plan au niveau duquel vous souhaitez la copier. Le plan vers lequel vous faites glisser la correction est mis en surbrillance, et lorsque vous déposez celle-ci, le jeu d’étalonnage indiqué pour ce plan est représenté par la même barre de jeu d’étalonnage. Remarque : lorsque vous copiez individuellement une correction, les corrections secondaires écrasent celles précédemment déclarées et portant le même numéro. Pour copier un jeu d’étalonnage d’un plan à l’autre : m Faites glisser la barre du jeu d’étalonnage d’un plan qui se trouve sur la piste de jeux d’étalonnage de la Timeline vers le plan au niveau duquel vous souhaitez copier le jeu. Le plan vers lequel vous faites glisser le jeu d’étalonnage est mis en surbrillance, et lorsque vous déposez celui-ci, toutes les corrections regroupées dans le jeu d’étalonnage déjà affecté au plan sont remplacées par celles du nouveau jeu d’étalonnage que vous venez de copier. Vous pouvez également copier des jeux d’étalonnage dans d’autres jeux d’étalonnage au sein du même plan. Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 309 Pour copier un jeu d’étalonnage dans un autre au sein du même plan : m Faites glisser la barre d’étalonnage présente dans la piste de jeux d’étalonnage de la Timeline vers une autre barre d’étalonnage du même plan. Le jeu d’étalonnage copié écrase tous les précédents réglages. ? Conseil : il s’agit d’une méthode efficace pour enregistrer l’étalonnage d’un plan qui vous convient avant de procéder à d’autres essais. Si vos dernières modifications ne correspondent pas à vos attentes, vous pouvez facilement revenir au jeu d’étalonnage dupliqué. Utilisation des boutons « Copy to » dans les studios Primary Les boutons « Copy to Selected » et « Copy to All » affichés dans les studios Primary In et Primary Out sont des outils très performants : ils vous permettent d’appliquer à d’autres plans de votre projet des corrections effectuées dans le studio Primary In ou Primary Out. Pour copier une correction primaire dans tous les plans actuellement sélectionnés dans la Timeline : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan comportant l’étalonnage que vous souhaitez copier dans d’autres plans de votre programme. 2 Définissez l’étalonnage utilisé par ce plan comme celui que vous souhaitez copier. 3 Dans la Timeline, sélectionnez tous les plans vers lesquels vous souhaitez copier l’étalonnage en cours, en faisant bien attention à ne pas déplacer la tête de lecture vers un autre plan.310 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 4 Cliquez sur Copy to Selected. L’étalonnage situé au niveau de la position actuelle de la tête de lecture est copié dans tous les plans sélectionnés. Vous pouvez également copier l’étalonnage actuellement sélectionné dans le moindre plan de votre programme. Pour copier une correction primaire dans tous les plans dans la Timeline : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan comportant l’étalonnage que vous souhaitez copier dans d’autres plans de votre programme. 2 Définissez l’étalonnage utilisé par ce plan comme celui que vous souhaitez copier. 3 Cliquez sur Copy to All. Le jeu d’étalonnage situé au niveau de la position actuelle de la tête de lecture est copié dans tous les plans de votre programme.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 311 Remarque : les studios Secondaries et Color FX ne proposent pas les boutons « Copy to Selected » et « Copy to All ». Vous pouvez néanmoins exécuter la même opération en enregistrant une correction secondaire ou Color FX dans le chutier du studio Secondaries, en sélectionnant les plans auxquels vous souhaitez appliquer cette correction, puis en faisant glisser cette correction vers l’un des plans sélectionnés. Pour en savoir plus, consultez la section « Application de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés à des plans » à la page 305. Utilisation des commandes Copy Grade et Paste Grade Vous pouvez utiliser les commandes Copy Grade et Paste Grade pour copier des jeux d’étalonnage d’un plan et les coller dans d’autres. Vous disposez de cinq zones de mémoire pour copier et coller des jeux d’étalonnage. En d’autres termes, vous pouvez copier jusqu’à cinq jeux d’étalonnage différents, chacun occupant une zone de mémoire, puis les coller dans différents plans en fonction de vos besoins. Pour copier un jeu d’étalonnage dans l’un des cinq zones de mémoire : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan à partir duquel vous souhaitez copier un étalonnage. 2 Faites en sorte que l’étalonnage à copier soit l’étalonnage actuellement sélectionné. 3 Choisissez Grade > Copy Grade > Mem-Bank 1 à 5 (ou appuyez sur les touches Maj + Contrôle + Option + 1 à 5). Dès que vous avez copié un jeu d’étalonnage dans l’une des zones de mémoire disponibles, vous pouvez le coller. Pour coller un jeu d’étalonnage à partir de l’une des cinq zones de mémoire : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan vers lequel vous souhaitez copier un étalonnage. 2 Définissez l’étalonnage actuellement sélectionné comme l’étalonnage vers lequel vous souhaitez effectuer le collage. 3 Choisissez Grade > Copy Grade > Mem-Bank 1 à 5 (ou appuyez sur les touches Maj + Option + 1 à 5). L’étalonnage est appliqué au plan au niveau de la position de la tête de lecture.312 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Définition d’un jeu d’étalonnage parfait dans la Timeline Dès lors que chaque plan de votre projet comporte plusieurs jeux d’étalonnage, vous pouvez éprouver quelques difficultés à vous souvenir de l’étalonnage le plus intéressant pour un plan donné. Le fait de marquer un jeu d’étalonnage particulier comme l’étalonnage parfait vous permet de garder une trace de l’étalonnage que vous préfé- rez pour chaque plan. La définition de l’étalonnage parfait se limite à un marqueur visuel utilisé à des fins de référence uniquement. L’étalonnage parfait ne correspond pas au jeu d’étalonnage actuellement sélectionné. Pour marquer un jeu d’étalonnage comme l’étalonnage parfait : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan pour lequel vous souhaitez définir l’étalonnage parfait. 2 Sélectionnez l’étalonnage à définir comme l’étalonnage parfait. 3 Choisissez Grade > Set Beauty Grade (ou appuyez sur Contrôle + B). L’étalonnage actuellement sélectionné est affiché en rouge pour indiquer qu’il s’agit de l’étalonnage parfait. Vous pouvez sélectionner un autre étalonnage parfait à tout moment. Désactivation de tous les jeux d’étalonnage Il est souvent intéressant de désactiver toutes les corrections appliquées à un plan, afin de disposer d’une vue « avant » et « après » de l’état actuel de votre étalonnage. Pour désactiver temporairement tous les jeux d’étalonnage : m Appuyez sur les touches Contrôle + G. Toutes les corrections effectuées dans les studios Primary In, Secondaries, Color FX et Primary Out sont alors désactivées. Toutefois, les réglages Panscan du studio Geometry restent activés.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 313 Gestion des jeux d’étalonnage dans le navigateur de plans Le navigateur de plans vous offre une autre méthode pour parcourir et organiser les plans de votre programme. En effet, il fonctionne de manière beaucoup moins linéaire que la Timeline. Par exemple, vous pouvez utiliser le champ Find de la présentation sous forme de liste pour rechercher des groupes de plans portant le même nom. Vous pouvez également recourir à la présentation sous forme d’icônes comme s’il s’agissait d’un outil d’organisation et rassembler certains plans dans des groupes en fonction de leur position dans votre programme, à savoir leur angle de couverture ou le type de jeu d’étalonnage que vous souhaitez leur appliquer, par exemple. Pour en savoir plus, consultez la section « Le navigateur de plans » à la page 109. Sélection de plans et déplacement dans le navigateur de plans (en présentation sous forme d’icônes) Si vous avez choisi la présentation sous forme d’icônes, vous pouvez sélectionner un ou plusieurs plans dans la Timeline, comme vous le feriez dans la présentation sous forme de liste. De plus, vous pouvez sélectionner le jeu d’étalonnage utilisé par un plan en développant ce plan pour consulter tous ses jeux d’étalonnage. Pour présenter sous forme d’icône le plan en cours : m Cliquez sur la flèche située à droite de la barre de nom d’un plan. La barre de nom du plan en cours apparaît en gris et la tête de lecture se déplace vers la première image de ce plan dans la Timeline.314 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Pour sélectionner un plan : m Cliquez sur la barre de nom d’un plan, en dessous de son icône. La barre de nom du plan sélectionné est affichée en surbrillance turquoise et ce plan est sélectionné dans la Timeline. Pour sélectionner plusieurs plans : m Cliquez sur les barres de noms des plans que vous souhaitez sélectionner tout en maintenant la touche Commande enfoncée. Si vous travaillez sur un projet contenant de nombreux plans, il peut s’avérer utile d’effectuer un zoom arrière, puis de défiler pour trouver les plans que vous recherchez. Pour effectuer un zoom avant ou arrière sur le navigateur de plans présenté sous forme d’icônes, procédez de l’une des manières suivantes : m Appuyez sur la touche Contrôle, puis faites glisser le pointeur tout en maintenant enfoncé le bouton gauche de la souris. m Cliquez avec le bouton droit de la souris, puis faites glisser le pointeur vers le haut pour un zoom arrière et vers le bas pour un zoom avant. Pour défiler dans le navigateur de plans présenté sous forme d’icônes : m Cliquez n’importe où dans le navigateur de plans avec le bouton central de la souris, puis faites glisser le pointeur dans la direction dans laquelle vous souhaitez défiler. Vous pouvez réorganiser à votre gré les plans dans le navigateur de plans lorsque la présentation sous forme d’icônes est activée. Toute réorganisation effectuée dans cette présentation n’affecte en rien l’ordre des plans dans la Timeline. Pour déplacer un plan dans la présentation sous forme d’icônes : m Faites glisser la barre de nom d’un plan vers un autre emplacement dans le navigateur de plans.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 315 Sélection de jeux d’étalonnage dans la présentation sous forme d’icônes Vous pouvez afficher les différents jeux d’étalonnage disponibles pour un plan, puis sélectionner l’étalonnage actuellement utilisé. Pour afficher tous les jeux d’étalonnage disponibles pour un plan : m Double-cliquez sur la barre de nom d’un plan, en dessous de son icône. Tous les jeux d’étalonnage disponibles pour ce plan sont alors affichés sous forme de barres situées en dessous et reliées au plan par des lignes bleues. Une fois qu’ils sont tous affichés, vous pouvez changer l’étalonnage sélectionné. Pour sélectionner l’étalonnage utilisé par un plan : m Double-cliquez sur l’étalonnage que vous souhaitez sélectionner. Le jeu d’étalonnage sélectionné devient bleu, tandis que les jeux d’étalonnage non sélectionnés restent gris foncé. Remarque : les jeux d’étalonnage déjà rendus apparaissent en vert.316 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Regroupement et dissociation de plans Un groupe est une structure organisationnelle disponible dans le navigateur de plans uniquement lorsqu’il est présenté sous forme d’icônes. L’objectif des groupes est très simple. Il s’agit de cibles grâce auxquelles vous pouvez copier un jeu d’étalonnage dans plusieurs plans à la fois. Voici quelques exemples illustrant l’intérêt d’utiliser des groupes :  Vous pouvez organiser tous les plans d’une scène particulière dans un seul groupe, afin de faciliter l’application et la mise à jour simultanées des corrections stylisées appliquées à chaque plan de cette scène.  Vous pouvez organiser certains plans d’une scène pris selon le même angle de couverture (et partageant éventuellement les mêmes corrections), afin d’appliquer simultané- ment le même jeu d’étalonnage à ces plans et les mettre à jour.  Vous pouvez regrouper tous les plans d’un certain type (par exemple, tous les plans du visage d’un orateur), afin d’appliquer simultanément les mêmes corrections ou jeux d’étalonnage à tous ces plans. L’utilisation des groupes est sans limite. Pour résumer, dès que vous avez envie d’appliquer la même correction ou le même jeu d’étalonnage à une série de plans, envisagez sérieusement d’utiliser des groupes. Remarque : un plan ne peut être intégré qu’à un seul groupe à la fois. Pour créer un groupe : 1 Ouvrez le navigateur de plans dans le studio Setup. 2 Réglez la présentation du navigateur de plans sous forme d’icônes. 3 Réorganisez les plans que souhaitez grouper dans le navigateur de plans (cette étape est facultative). Même si cette étape n’est pas strictement nécessaire, elle peut s’avérer utile pour visualiser tous les plans que vous souhaitez grouper sous la forme d’un ensemble d’icônes regroupées dans l’espace.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 317 4 Sélectionnez tous les plans que vous souhaitez grouper en cliquant sur leur barre de nom tout en maintenant la touche Commande enfoncée. 5 Appuyez sur la touche G. Un groupe est créé. Un nœud de groupe apparaît avec des lignes de liaison bleues indiquant les plans intégrés à ce groupe. Pour ajouter un plan à un groupe existant : m Cliquez n’importe où sur la barre de nom d’un plan avec le bouton droit de la souris, puis tracez une ligne de liaison vers le nœud du groupe auquel vous souhaitez l’ajouter. Dès lors que vous avez créé un groupe, vous pouvez le dissocier à tout moment.318 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Pour dissocier un groupe de plans : m Sélectionnez le nœud de groupe à supprimer, puis appuyez sur la touche Suppr ou Effacement vers l’avant. Le nœud et ses lignes de liaison disparaissent. Les plans sont alors dissociés. Pour supprimer un seul plan d’un groupe : m Cliquez n’importe où sur la barre de nom d’un plan avec le bouton droit de la souris, puis tracez une ligne de liaison vers une zone vide du navigateur de plans. Sitôt que vous relâchez le bouton de la souris, ce plan n’est plus relié au groupe. Utilisation des groupes Dès que vous avez créé un ou plusieurs groupes de plans, vous pouvez utiliser le nœud d’un de ces groupes pour afficher et masquer les plans qui y sont reliés, ainsi que copier des jeux d’étalonnage et des corrections vers chacun de ces plans. Pour réduire et développer un groupe : m Double-cliquez sur le nœud de n’importe quel groupe. Lorsqu’un groupe est réduit, les plans qui y sont reliés sont masqués.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 319 Double-cliquez sur un groupe réduit pour afficher tous les plans précédemment masqués. Une fois que vous créé un groupe, vous pouvez y copier très simplement une correction ou un étalonnage. Pour copier un jeu d’étalonnage dans un groupe : m Faites glisser la barre d’un jeu d’étalonnage de la Timeline vers le nœud d’un groupe. L’étalonnage que vous venez de faire glisser remplace l’étalonnage actuellement sélectionné de tous les plans de ce groupe. Leurs jeux d’étalonnage non sélectionnés ne sont pas affectés. Vous pouvez également copier une correction d’un studio particulier vers le même studio de tous les autres plans d’un groupe.320 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Pour copier une correction individuelle vers un groupe : m Faites glisser la barre de correction du studio que vous souhaitez copier de la Timeline vers le nœud d’un groupe. La correction que vous venez de faire glisser remplace les réglages du même studio de tous les plans de ce groupe. Important : il est uniquement possible de copier des corrections et des grades de la Timeline vers les groupes affichés dans le navigateur de plans. Utilisation de tous les studios Primary, Secondary et Color FX pour gérer les corrections de chaque plan L’interface Color offre une grande flexibilité lors de la correction et de la manipulation de la couleur de vos plans. Même si chaque studio dispose de ses propres commandes adaptées à des types d’opérations bien particuliers, certaines fonctions présentent des parties communes. Les studios Primary In, Secondaries, Color FX et Primary Out contribuent donc ensemble à l’apparence finale obtenue. Vous avez toute latitude pour utiliser ces studios à votre convenance. Au minimum, l’étalonnage d’un projet requiert les étapes suivantes : Étape 1 : Optimisation de l’exposition et de la couleur de chaque plan Étape 2 : Balance de chaque plan d’une scène afin d’obtenir un contraste et une balance des couleurs similaires Étape 3 : Application d’une ambiance créative à la scène Étape 4 : Modifications liées aux commentaires du client Vous pouvez réaliser toutes ces étapes dans un seul studio ou les diviser entre divers studios.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 321 Réalisation complète dans un seul studio À l’exception de certaines opérations spéciales, comme les étalonnages secondaires et Color FX, il est possible d’exécuter chacune de ces étapes du processus d’étalonnage via un seul jeu de modifications dans le studio Primary In. Pour les programmes simples ne nécessitant que peu de corrections, vous n’utiliserez d’ailleurs que ce studio. Dans le cadre de projets où le directeur de la photographie et l’équipe ont fait en sorte d’obtenir l’ambiance désirée au cours du tournage, il ne vous reste plus qu’à effectuer la balance des plans de chaque scène et à apporter les modifications nécessaires à l’amé- lioration du contraste et de la couleur des éléments qui vont été fournis. Étalonnage au sein de plusieurs studios D’un autre côté, il n’existe aucune raison qui vous empêche de répartir les étapes mentionnées ci-dessus entre plusieurs studios. Cette approche vous permet de concentrer tous vos efforts sur chaque étape du processus d’étalonnage et met à votre disposition une méthode simple pour organiser les modifications que vous effectuez, rendant ainsi chaque changement plus simple à ajuster par la suite. Cette section se limite à suggérer l’une des innombrables méthodes d’utilisation des divers studios de Color pour réaliser les étapes nécessaires à l’étalonnage de vos projets. Étape 1 : Optimisation de l’exposition et de la couleur de chaque plan Il est recommandé de commencer par l’optimisation de l’exposition et de la couleur de chaque plan dans le studio Primary In. Comme il s’agit d’une préparation du projet en vue d’une session de travail avec le client, il est conseillé de vous restreindre lors de vos corrections à rendre chaque plan aussi bon que possible, en optimisant son exposition et sa balance des couleurs, sans même penser aux étapes ultérieures. Étape 2 : Balance de chaque plan d’une scène afin d’obtenir un contraste et une balance des couleurs similaires Suite à cette optimisation, vous pouvez effectuer la balance du contraste et des couleurs de chaque plan, afin d’assurer la cohérence de tous les plans d’une scène particulière, grâce au premier onglet du studio Secondaries. Si vous cliquez sur le bouton Enable affiché dans le studio Secondaries sans limiter les réglages par défaut des qualificatifs HSL, les modifications apportées sont identiques à celles que vous avez effectuées dans l’un des studios Primary. Important : si vous utilisez un onglet secondaire pour affecter l’intégralité de l’image, assurez-vous que l’onglet Previews n’est pas sélectionné au cours de votre travail. En effet, si l’onglet Previews est sélectionné, l’image contrôlée est modifiée en fonction du Matte Preview Mode sélectionné, ce qui peut provoquer un léger décalage de couleur lorsque l’onglet Secondaries est sélectionné. Cliquez sur l’onglet Hue, Sat ou Lum Curve (même si vous n’avez pas besoin de l’utiliser) pour contrôler correctement l’image.322 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Étape 3 : Application d’une ambiance créative à la scène Les plans sont dorénavant optimisés et la balance des scènes finalisée. Vous pouvez donc vous concentrer sur les questions d’ordre créatif à l’aide des onglets deux à huit du studio Secondaries. Recourez à ces onglets si vous souhaitez appliquer une ambiance créative ou aller plus loin en opérant des modifications spécifiques de retouche numérique de l’éclairage. À cette étape du processus, vous pouvez également utiliser le studio Color FX pour étendre vos possibilités de création. Étape 4 : Modifications liées aux commentaires du client Dès que votre client aura eu l’opportunité de visualiser l’étalonnage quasiment finalisé du programme, nul doute qu’il vous fera part de remarques et commentaires sur votre travail. Accédez alors au studio Primary Out (que vous n’aviez pas encore eu l’occasion d’utiliser) pour appliquer très simplement ces retouches finales. Comme vous avez réalisé chaque étape du processus d’étalonnage dans un studio différent de l’interface Color, il sera également beaucoup plus simple pour vous d’identifier quelle remarque du client correspond à la correction requérant des ajustements. Les étapes décrites ci-dessus ne sont que des simples suggestions. Au fil du temps, vous allez très certainement développer votre propre méthode pour gérer des diffé- rents processus nécessaires à l’étalonnage des programmes dans Color.14 323 14 Images clés Vous pouvez créer des jeux d’étalonnage animés et d’autres effets à l’aide d’images clés dans la Timeline. Dans Color, l’animation avec des images clés est un mécanisme simple, mais efficace. Il a été conçu pour vous permettre d’animer en quelques étapes des étalonnages, des vignettes, des nœuds Color FX, des effets Panscan et des formes créées par des utilisateurs. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Objectifs de l’animation d’un effet avec des images clés (p. 323)  Fonctionnement de l’animation avec des images clés dans les différents studios (p. 324)  Utilisation d’images clés dans la Timeline (p. 326)  Interpolation d’images clés (p. 329) Objectifs de l’animation d’un effet avec des images clés Vous allez souvent travailler sur des projets entiers sans avoir besoin d’animer le moindre de vos étalonnages avec des images clés. Toutefois, recourir à des étalonnages primaires animés avec des images clés va souvent vous permettre de compenser les changements dynamiques appliqués à l’exposition ou à la couleur de plans qui auraient été inutilisables si vous n’aviez pas procédé de la sorte. Les images clés vont également vous servir à créer un éclairage ou des effets de couleur animés, en vue d’augmenter l’éclairage d’origine d’une scène. Voici quelques exemples courants d’utilisation d’images clés animées :  Correction d’un changement accidentel d’exposition au milieu d’un plan.  Création d’un effet d’éclairage animé, tel qu’une lumière successivement allumée, puis éteinte.  Correction d’une modification accidentelle de la balance des blancs au milieu d’un plan.  Déplacement d’une vignette afin qu’elle suive le mouvement d’un objet/personnage.  Animation d’une forme créée par un utilisateur de telle sorte qu’elle traite par rotoscopie un objet/sujet en vue d’une correction intensive.324 Chapitre 14 Images clés Fonctionnement de l’animation avec des images clés dans les différents studios Vous pouvez animer des effets avec des images clés dans les studios Primary In, Secondaries, Color FX, Primary Out et Geometry. Chaque studio dispose de son propre ensemble d’images clés, stocké dans les diverses pistes du graphique des images clés de la Timeline. Ces pistes sont masquées jusqu’à ce que vous commenciez à ajouter des images clés dans un studio particulier. Dès lors, la piste d’images clés de cet studio devient visible. Toutes les images clés créées dans chaque studio sont affichées simultanément dans la Timeline, mais vous ne pouvez modifier ou supprimer que les images clés du studio actuellement ouvert. Les autres images clés sont verrouillées tant que vous n’ouvrez pas le studio correspondant. Bien que vous puissiez créer, modifier et supprimer des images clés de la même manière dans tous les studios, leur effet est différent selon le studio. Animation de corrections avec des images clés dans les studios Primary In et Out Les studios Primary In et Out vous permettent d’animer avec des images clés l’ensemble des commandes et des paramètres. Vous pouvez ainsi corriger un éclairage inapproprié du fait d’un décalage et la couleur due à des réglages automatiques de caméra, ainsi que créer vos propres effets animés. Deux limitations de l’animation des corrections dans les studios Primary In et Primary Out doivent toutefois être mentionnées et gardées à l’esprit :  Les images clés ajoutées dans les studios Primary enregistrent l’état de toutes les commandes simultanément. Il est impossible d’animer des paramètres individuels avec des images clés.  Les courbes ne peuvent pas être animées à l’aide d’images clés, mais tout autre paramètre des studios Primary In et Primary Out peut l’être. Remarque : l’animation des modifications de couleur dépend du réglage Radial HSL Interpolation dans l’onglet User Prefs du studio Setup. Dans la majorité des cas, vous obtenez de bien meilleurs résultats en laissant cette option désactivée. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet User Preferences » à la page 122.Chapitre 14 Images clés 325 Animation de corrections secondaires avec des images clés Tout comme les paramètres et les commandes des studios Primary In et Out, vous avez la possibilité d’animer la plupart des commandes et des paramètres d’étalonnage. Chacun des huit onglets secondaires dispose de sa propre piste d’images clés. D’ailleurs, les réglages Inside et Outside de chaque onglet secondaire peuvent être animés individuellement avec des images clés. Outre les commandes de couleur et de contraste, les commandes secondaires suivantes peuvent également être animées avec des images clés :  Le bouton Enable qui active et désactive les corrections secondaires.  Les qualificatifs du manipulateur secondaire.  Le bouton Vignette qui active et désactive le vignetage.  Tous les paramètres de forme des vignettes. Remarque : les courbes secondaires ne peuvent pas être animées à l’aide d’images clés. Puisque vous pouvez animer avec des images clés toutes ces commandes, vous avez la possibilité d’automatiser avec beaucoup de latitude les opérations secondaires d’étalonnage. Par exemple, vous pouvez régler les qualificatifs du manipulateur secondaire pour compenser un changement d’exposition dans le plan d’origine provoquant une modification involontaire de la zone d’isolation. L’animation des paramètres de forme des vignettes avec des images clés vous permet d’animer les vignettes de façon à ce qu’elles suivante un objet/personnage en mouvement ou à créer d’autres effets animés de projecteur. Animation de Color FX avec des images clés Vous pouvez animer les paramètres des nœuds avec des images clés dans le studio Color FX afin de créer toute sorte d’effets. Même si le studio Color FX ne dispose que d’une seule piste d’images clés, chaque nœud de votre arborescence comporte ses propres images clés. Vous pouvez enregistrer l’état de chaque paramètre au sein d’un nœud à l’aide d’un seul ensemble d’images clés. Toutefois, il est impossible d’animer individuellement chaque paramètre d’un nœud avec des images clés. Les seules images clés affichées sur la piste d’images clés du studio Color FX sont celles du nœud actuellement sélectionné pour être modifié. Les images clés de tous les autres nœuds sont masquées. Cet affichage peut provoquer une certaine confusion au début, car les images clés apparaissent et disparaissent de la Timeline en fonction du nœud en cours de modification.326 Chapitre 14 Images clés Animation des effets Panscan avec des images clés Vous pouvez animer avec des images clés tous les réglages que vous avez effectués à l’aide des paramètres Panscan et des contrôles d’écran du studio Geometry, afin de créer des effets Panscan animés et des transformations géométriques. Sachez alors que tous les paramètres sont animés ensemble avec des images clés. Animation de formes créées par des utilisateurs avec des images clés Vous pouvez animer avec des images clés des formes créées par des utilisateurs dans l’onglet Shapes du studio Geometry, afin de traiter par rotoscopie (les isoler en les contourant image par image) des objets/personnages et des zones de l’image en mouvement dans le but de les corriger en détail dans le studio Secondaries. Remarque : vous pouvez animer des formes avec des images clés uniquement après qu’elles aient été affectées à un onglet du studio Secondaries. Utilisation d’images clés dans la Timeline Vous devez créer au moins deux images clés pour animer un effet, quel que soit son type. Chaque image clé créée stocke l’état du studio dans lequel vous vous trouvez au niveau de cette image. Dès que vous avez ajouté deux images clés avec deux corrections diffé- rentes à un studio, Color animé automatiquement la correction appliquée à l’image, en passant de la correction de la première image clé à la correction de la dernière.Chapitre 14 Images clés 327 Une fois que vous avez ajouté une image clé à un plan dans un studio particulier, vous ne pouvez modifier les commandes et les paramètres de ce studio que lorsque la tête de lecture est positionnée directement au-dessus d’une image clé. Si vous souhaitez apporter d’autres modifications au plan animé avec des images clés, vous devez déplacer la tête de lecture sur l’image à modifier et ajouter une autre image clé. Effectuez tous les ajustements nécessaires alors que la tête de lecture est positionnée au-dessus de la nouvelle image clé. Pour ajouter une image clé dans le studio actuellement ouvert : m Choisissez Timeline > Add Keyframe (ou appuyez sur Contrôle + 9). Dès que vous avez ajouté une ou plusieurs images clés, vous pouvez utiliser deux commandes pour déplacer rapidement la tête de lecture vers l’image clé suivante, à droite ou à gauche. Pour déplacer la tête de lecture d’une image clé à la suivante dans le studio actuellement ouvert, procédez de l’une des manières suivantes : m Appuyez sur les touches Option + Flèche gauche pour la positionner sur l’image clé suivante sur la gauche. m Appuyez sur les touches Option + Flèche droite pour la positionner sur l’image clé suivante sur la droite. m Cliquez sur le graphique des images clés de la Timeline tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Next Keyframe ou Previous Keyframe dans le menu contextuel. Les images clés situées à l’emplacement actuel de la tête de lecture sont affichées en surbrillance. Vous pouvez supprimer des images clés dont vous n’avez pas besoin. Pour supprimer une seule image clé : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau de l’image comportant l’image clé que vous souhaitez supprimer. 2 Choisissez Timeline > Remove Keyframe (ou appuyez sur Contrôle + 0). Vous pouvez également supprimer simultanément toutes les images clés appliquées à un plan dans un studio particulier.328 Chapitre 14 Images clés Pour supprimer toutes les images clés dans un seul studio : 1 Cliquez sur l’onglet correspondant au studio contenant les images clés que vous souhaitez supprimer. 2 Déplacez la tête de lecture au niveau de l’image où la correction ou l’effet est dans l’état que vous souhaitez appliquer à l’intégralité du plan. 3 Dans la Timeline, cliquez sur l’image clé à supprimer tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Remove All Keyframes dans le menu contextuel. Chaque image clé appliquée à ce studio ou à l’onglet secondaire est supprimée et le graphique des images clés de ce studio disparaît de la Timeline. Lorsque vous supprimez d’un seul coup toutes les images clés d’un plan, les réglages de correction ou d’effets de l’image située à l’emplacement de la tête de lecture deviennent les réglages de l’ensemble du plan. Important : la commande Remove All Keyframes vous permet de supprimer toutes les images clés du studio actuellement sélectionné, quelle que soit la zone du graphique des images clés de la Timeline sur laquelle vous avez cliqué tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée. Le réglage de la synchronisation des images clés précédemment créées est un jeu d’enfant. Pour déplacer une image clé et modifier sa synchronisation : m Faites-la glisser vers la gauche ou la droite. Vous pouvez également régler la synchronisation d’une image clé tout en prévisualisant l’image vers laquelle vous la déplacer. Pour déplacer une image clé tout en mettant à jour l’image prévisualisée : m Appuyez sur la touche Option alors que vous faites glisser l’image clé vers la gauche ou la droite. En cas de besoin, vous pouvez également redimensionner à la verticale le graphique des images clés de la Timeline, afin de mieux voir ce que vous êtes en train de faire. Pour en savoir plus, consultez la section « Personnalisation de l’interface du plan de montage » à la page 148. Vous pouvez également utiliser le graphique des images clés pour accéder à un studio comportant des effets animés avec des images clés. Pour ouvrir le studio correspondant à une piste d’images clés : m Double-cliquez sur n’importe quelle piste d’images clés dans la Timeline.Chapitre 14 Images clés 329 Interpolation d’images clés La méthode d’interpolation choisie pour une image clé détermine le mode d’animation des réglages d’une image clé à la suivante. Il existe trois types d’interpolation :  Smooth : les images clés de ce type commencent lentement leur transition vers l’état suivant d’animation, atteignent leur vitesse normale au milieu de la transition, puis ralentissent jusqu’à s’arrêter au niveau de l’image clé suivante. Ce « lissage » d’une image clé à la suivante crée des transitions entre les étalonnages, les paramètres de nœuds Color FX animés, les réglages Panscan et les formes animées créées par des utilisateurs, qui se déplacent alors avec fluidité et naturel. Toutefois, si vous avez ajouté plus de deux images clés, votre effet donne l’impression de faire une pause d’une image au moment où la tête de lecture passe au-dessus de chaque image clé, ce qui peut être contraire au résultat recherché.  Linear : les images clés de ce type opèrent une transition régulière d’un état d’animation au suivant, sans accélération ni ralentissement. Si vous utilisez des images clés linéaires pour animer un effet survenant à un endroit quelconque au milieu d’un plan, l’effet animé risque de donner l’impression de commencer et se terminer de manière abrupte. D’un autre côté, si vous animez avec des images clés un effet commençant au niveau de la première image et se terminant sur la dernière, son aspect semble évoluer à une vitesse uniforme.  Constant : les images clés constantes n’opèrent aucune sorte d’interpolation. Tous les effets passent de manière abrupte au prochain état d’animation au moment où la tête de lecture atteint l’image clé constante suivante. Ce type d’images clés est très pratique lorsque vous souhaitez qu’un effet passe soudainement à un autre état, comme la modification du contraste pour simuler un éclair au travers d’une fenêtre.330 Chapitre 14 Images clés Par défaut, toutes les images clés créées sont de type « smooth », mais vous pouvez modifier leur interpolation à tout moment. La modification de l’interpolation d’une image clé affecte uniquement la façon dont les valeurs sont animées entre cette image clé et la suivante sur la droite. Pour modifier l’interpolation d’une image clé : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau de l’image clé que vous souhaitez modifier. 2 Choisissez Timeline > Change Keyframe (ou appuyez sur Contrôle + 0).15 331 15 Studio Geometry Le studio Geometry vous permet d’effectuer des zooms avant/arrière sur des plans, de créer des effets Panscan, de dessiner des caches personnalisés pour les opérations secondaires sur des vignettes, ainsi que suivre des objets/ personnages en mouvement en vue d’automatiser l’animation des vignettes et des formes. Ce studio comporte un aperçu d’image sur la gauche (qui contient tous les contrôles d’écran de l’ensemble des fonctions disponibles dans ce studio) et trois onglets sur la droite. Chaque onglet propose des outils différents dédiés à des fonctions spécifiques. L’onglet Panscan vous permet de redimensionner, faire pivoter, retourner et renverser des plans en fonction de vos besoins. L’onglet Shapes vous sert à créer des masques personnalisés pour vos corrections secondaires. Quant à l’onglet Tracking, il vous offre une interface de création et d’application de suivi de l’animation sur des vignettes et des formes personnalisées de votre projet. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Navigation dans l’aperçu d’image (p. 332)  Onglet Panscan (p. 332)  Onglet Shapes (p. 337)  Onglet Tracking (p. 345)332 Chapitre 15 Studio Geometry Navigation dans l’aperçu d’image Chacun des onglets du studio Geometry est basé sur des contrôles d’écran disponibles dans la zone d’aperçu d’image située à gauche des onglets. Vous pouvez effectuer un zoom avant ou arrière sur cette zone, ainsi que la faire défiler, afin d’obtenir une meilleure visibilité de l’image sur laquelle vous êtes en train de travailler. Vous pouvez même effectuer un zoom et afficher un panoramique alors que vous êtes en train de dessiner une forme. Pour effectuer un zoom avant ou arrière sur l’aperçu d’image : m Cliquez avec le bouton droit de la souris dans l’aperçu d’image, puis faites glisser le pointeur vers le haut pour un zoom arrière et vers le bas pour un zoom avant. Pour obtenir un panoramique de l’aperçu d’image : m Cliquez avec le bouton central de la souris dans l’aperçu d’image, puis faites-le glisser dans n’importe quelle direction. Pour recadrer l’aperçu d’image afin qu’il s’adapte à la taille actuelle de l’écran : m Appuyez sur F. Onglet Panscan L’onglet Panscan vous permet d’appliquer des transformations de base aux plans de vos projets. Vous pouvez utiliser ces transformations pour agrandir des images, les repositionner afin de rogner les zones inutiles et faire pivoter des plans en vue de créer des angles de prise de vue. Vous avez également la possibilité d’animer ces effets avec des images clés afin de créer des effets Panscan animés lors de la conversion d’un projet à haute résolution pour écran large vers une définition standard d’image à 4:3. Importation et exportation de paramètres Geometry depuis/vers Final Cut Pro Lorsque vous transférez une séquence de Final Cut Pro vers Color, les paramètres d’animation suivants sont convertis en paramètres équivalents dans Color. Lors de l’étalonnage de votre programme, vous pouvez prévisualiser l’effet de ces transformations sur chaque plan et apporter, le cas échéant, des modifications supplémentaires. Paramètres présents dans l’onglet Animation de Final Cut Pro Paramètres Panscan dans Color Scale Scale Rotation Rotation Centre Position X, Position Y Aspect Ratio Aspect RatioChapitre 15 Studio Geometry 333 Dès que vous avez terminé votre travail sur votre projet dans Color, le fait que Color traite ou non les modifications Panscan lors du rendu de chaque plan à partir de la Render Queue dépend de la méthode choisie pour l’importation de votre projet :  Si des projets sont transférés de Color vers Final Cut Pro ou importés sous forme de fichiers XML, toutes les transformations géométriques appliquées aux plans dans Color sont à nouveau converties en réglages d’animation équivalents dans Final Cut Pro lors de la réexpédition du projet vers Final Cut Pro. Vous avez alors la possibilité de personnaliser davantage ces effets dans Final Cut Pro avant d’effectuer leur rendu et leur sortie.  Dans le cas d’intermédiaires numériques en 2K avec des séquences d’images Cineon et DPX, les transformations Panscan sont traitées dans Color en même temps que vos étalonnages lors du rendu du média de sortie. Utilisation de l’onglet Panscan Vous pouvez transformer les plans de votre programme grâce à deux ensembles de commandes. À gauche, la zone d’aperçu d’image met à votre disposition les contrôles d’écran, alors qu’à droite, des paramètres numériques reflètent vos modifications.334 Chapitre 15 Studio Geometry Utilisation des contrôles d’écran Les contrôles d’écran disponibles dans l’onglet Panscan sont constitués d’un cadre de sélection externe muni d’une poignée à chacun de ses quatre angles (représentant la sortie mise à l’échelle) et de deux indicateurs d’opération sur les blancs et de titre sécurisé. Par défaut, ce cadre et ces commandes adoptent la même taille que la résolution de votre projet. Les contrôles d’écran fonctionnent conjointement avec l’image affichée dans les pré- sentations Preview et Broadcast. Autrement dit, vous utilisez les contrôles d’écran pour isoler la partie de l’image que vous souhaitez obtenir au final, puis vous visualisez la transformation en cours dans les présentations Preview et Broadcast. Pour redimensionner un plan : m Faites glisser l’un des quatre angles de la commande à l’écran pour redimensionner le plan autour de son centre. Cette commande à l’écran permet de réduire ou d’agrandir l’image de façon à en inclure plus ou moins. Les présentations Preview et Broadcast affichent le résultat obtenu. Le paramètre Scale est également modifié.Chapitre 15 Studio Geometry 335 Pour faire pivoter un plan : m Faites glisser le pointeur de la souris à proximité des quatre poignées d’angle, mais à l’extérieur, vers la droite pour une rotation vers la gauche et vers la gauche pour une rotation vers la droite. Comme la commande à l’écran fonctionne en sélectionnant une partie de l’image source statique, elle pivote en sens inverse de l’effet, mais les présentations Preview et Broadcast affichent le résultat correct. Pour repositionner un plan : m Faites glisser le pointeur n’importe où dans le cadre de sélection rouge. La commande à l’écran se déplace pour sélectionner une autre partie du plan, puis les présentations Preview et Broadcast affichent le résultat. Remarque : les paramètres Aspect Ratio, Flip et Flop ne disposent d’aucune commande à l’écran. Utilisation des paramètres Panscan Toute modification apportée à l’aide des contrôles d’écran se reflète dans les paramè- tres numériques de l’onglet Panscan affiché à droite et est enregistrée. Si vous le souhaitez, vous pouvez modifier directement ces paramètres numériques. Il vous suffit de saisir une nouvelle valeur dans le champ correspondant ou de faire glisser le bouton Middle d’un des champs pour l’ajuster avec son curseur virtuel.  Position X et Y : déterminent la partie de l’image affichée lorsque vous repositionnez la commande à l’écran. Ces paramètres correspondent aux deux dimensions du paramètre Centre dans Final Cut Pro.  Scale : détermine la taille de l’image.  Aspect Ratio : vous permet de modifier les proportions du plan (sa largeur par rapport à sa hauteur) afin de l’étirer ou de le compresser. Ce paramètre ne dispose d’aucune commande à l’écran.336 Chapitre 15 Studio Geometry  Rotation : vous permet de faire pivoter le plan autour du centre de la commande à l’écran.  Flip Image : vous permet d’inverser l’image à l’horizontale. Droite et gauche sont alors inversées.  Flop Image : vous permet d’inverser l’image à la verticale. Haut et bas sont alors inversés. Important : les paramètres Flip et Flop sont désactivés lorsque vous travaillez sur un projet XML provenant de Final Cut Pro, car ils n’ont aucun équivalent parmi les réglages de l’onglet Animation. Animation des paramètres Panscan avec des images clés et des marqueurs de suivi En cas de besoin, vous avez la possibilité d’animer les effets Panscan selon deux méthodes :  Avec des images clés : vous pouvez animer avec des images clés toutes les commandes de transformation Panscan. Pour en savoir plus sur l’animation avec des images clés dans Color, consultez le chapitre 14, « Images clés », à la page 323.  Avec un marqueur de suivi : vous pouvez également utiliser le suivi de l’animation pour animer automatiquement un effet Panscan, comme le bouger pour suivre le déplacement d’un personnage traversant l’écran, par exemple. Après avoir créé un marqueur de suivi et analysé le plan (dans l’onglet Tracking), il vous suffit d’indiquer le numéro du marqueur de suivi à utiliser dans le champ Use Tracker pour que les paramètres Position X et Y soient automatiquement animés. Si le champ Use Tracker contient la valeur 0, aucun marqueur de suivi n’est appliqué. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet Tracking » à la page 345. Copie et réinitialisation des paramètres Panscan Situés en bas de l’onglet Panscan, trois boutons vous permettent de copier et de réinitialiser les modifications apportées à ces commandes.  Bouton Copy to Selected : sélectionnez un ou plusieurs plans dans la Timeline, puis cliquez sur ce bouton pour copier les réglages Panscan actuels dans tous les plans sélectionnés.  Bouton Copy to All : permet de copier les réglages Panscan dans tous les plans du programme. Cette fonction est utile lorsque vous apportez une modification globale lors du changement de format d’un programme.  Bouton Reset Geometry : réinitialise tous les paramètres Panscan à l’échelle par défaut de votre projet.Chapitre 15 Studio Geometry 337 Onglet Shapes L’onglet Shapes vous permet de dessiner des formes personnalisées que vous pouvez utiliser comme des vignettes dans le studio Secondaries pour les fonctions d’isolation, de vignetage ou de retouche numérique de l’éclairage. Cet onglet n’offre aucun intérêt s’il est utilisé seul et vous ne devez pas y commencer votre travail. En fait, vous devez tout d’abord créer des formes en choisissant l’option User Shape dans le menu local Shape des commandes Vignette disponibles dans le studio Secondaries. Lorsque vous choisissez cette option, vous accédez directement à l’onglet Shapes du studio Geometry, qui met à votre disposition toutes les commandes nécessaires pour dessiner et modifier vos propres formes personnalisées. Pour en savoir plus sur ce processus, consultez la section « Utilisation d’une forme personnalisée pour appliquer une vignette » à la page 259. Remarque : les formes personnalisées ne s’utilisent qu’avec des opérations secondaires dans le studio Secondaries. Il est impossible de les utiliser dans le studio Color FX. Commandes disponibles dans l’onglet Shapes L’onglet Shapes comporte les commandes suivantes :  Current Secondary : indique lequel des huit onglets affichés dans le studio Secondaries est l’opération secondaire actuellement sélectionnée. Si vous cliquez sur le bouton Attach, la forme actuellement sélectionnée est associée à cet onglet.  Attached Shape : si vous sélectionnez une forme préalablement associée à l’onglet secondaire d’un plan, ce champ vous indique le nom de cette forme et le jeu d’étalonnage auquel elle est reliée conformément au format suivant : nomForme.numéroJeuÉtalonnage  Bouton Attach : une fois que vous avez dessiné une forme à utiliser pour limiter une opération secondaire, cliquez sur ce bouton pour l’associer à l’onglet secondaire actuellement ouvert dans le studio Secondaries (indiqué dans le champ Current Secondary).  Bouton Detach : cliquez sur ce bouton pour rompre la relation unissant une forme et l’onglet secondaire auquel elle était précédemment affectée. Une fois détachée, une forme n’a plus aucun effet de limitation sur une opération secondaire.  Shapes List : cette liste répertorie toutes les formes non associées disponibles dans un projet, ainsi que les formes affectées au plan actuel. Cette liste est décrite de façon plus détaillée ci-après.  Hide Shape Handles : cliquez sur ce bouton pour masquer les points de contrôle des formes dans l’aperçu d’image. Leur contour reste visible.338 Chapitre 15 Studio Geometry  Reverse Normals : lorsque les bords d’une forme sont adoucis à l’aide du paramètre Softness, ce bouton permet d’inverser quelle forme définit les bords intérieur et exté- rieur de l’adoucissement.  Use Tracker : si vous avez analysé un ou plusieurs marqueurs de suivi d’animation dans le projet en cours, vous pouvez indiquer le numéro du marqueur de suivi à utiliser pour animer automatiquement la position de la forme actuelle. Pour qu’une forme ne soit plus sous l’influence du marqueur de suivi associé, réglez cette valeur sur 0.  Softness : adoucit globalement tous les bords de la forme. Si vous réglez ce paramè- tre sur 0, le contour de la forme est abrupt (mais anticrénelé). Si vous optez pour une valeur supérieure à 0, les formes adoucies intérieure et extérieure apparaissent avec leurs propres points de contrôle. La forme interne indique où commence l’adoucissement des bords, tandis que la forme externe indique l’extrémité de la forme adoucie. Si nécessaire, vous pouvez ajuster chaque bordure indépendamment.  Shape Name : par défaut, ce champ affiche « sans titre ». Toutefois, vous pouvez attribuer le nom de votre choix à la forme actuellement sélectionnée, afin d’organiser plus facilement la liste des plans.  New : cliquez sur ce bouton pour créer une nouvelle forme affectée à aucune opération.  Remove : sélectionnez une forme, puis cliquez sur ce bouton pour la supprimer de la Shapes List.  Close Shape/Open Shape : cliquez sur ce bouton pour basculer la forme actuellement sélectionnée de l’état ouvert à fermé (et inversement).  Bouton Save : enregistre la forme actuellement sélectionnée dans le répertoire des formes favorites.  Bouton Load : charge toutes les formes enregistrées dans le répertoire des formes favorites dans la Shapes List du plan actuel.  Boutons B-spline/polygon : fait passer la forme actuellement sélectionnée du mode B-spline (qui autorise des formes courbes) au mode polygone (dans lequel les formes sont uniquement angulaires) et inversement.  Boutons Main/Inner/Outer : ces boutons vous permettent de choisir quels points vous souhaitez sélectionner pour faire glisser le cadre de sélection dans l’aperçu d’image, sans pour autant verrouiller les autres points contrôle. Vous pouvez toujours modifier un point de contrôle, quel que soit son réglage.Chapitre 15 Studio Geometry 339 Liste des formes La Shapes List répertorie toutes les formes non associées dans le projet en cours, ainsi que toutes les formes associées utilisées par le plan au niveau de la position actuelle de la tête de lecture. Si vous cliquez sur une forme dans cette liste, elle apparaît dans la zone d’aperçu d’image et tous les paramètres de l’onglet Shapes sont mis à jour avec les réglages de la forme sélectionnée.  Colonne Name : nom de la forme modifiable dans le champ Shape Name.  Colonne ID : numéro d’identification de la forme. Ces numéros commencent à 0 pour la première forme et sont incrémentés de 1 à chaque fois que vous créez une nouvelle forme.  Colonne Grade : si une forme est associée, cette colonne indique le jeu d’étalonnage à laquelle elle est reliée.  Colonne Sec : si une forme est associée, cette colonne indique auquel des huit onglets secondaires elle est reliée. Dessin de formes Pour dessiner et modifier des formes, vous allez procéder quasiment de la même manière que dans d’autres applications de compositing. Color utilise des courbes B-splines pour tracer des formes courbes, qu’il est possible de dessiner et modifier rapidement. Ces courbes B-splines fonctionnent de façon similaire aux courbes des studios Primary et Secondaries. Enregistrement et chargement de formes favorites Vous pouvez créer une collection des formes personnalisées afin de les utiliser dans d’autres projets grâce aux boutons Save et Load. Lorsque vous sélectionnez une forme non associée dans la Shapes List, puis cliquez sur Save, elle est enregistrée dans le répertoire suivant : /Utilisateurs/nom_utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color/ BShapes/ Cliquez sur Load pour charger toutes les formes enregistrées dans ce répertoire dans la Shapes List du plan actuel. Dès que vous avez choisi la forme à utiliser, vous pouvez supprimer toutes les autres.340 Chapitre 15 Studio Geometry Les courbes B-splines utilisent des points de contrôle qui ne sont pas réellement fixés à la surface de la forme, afin d’« attirer » la forme dans différentes directions, comme agirait un aimant sur un fil de fer. Voici par exemple une courbe dotée d’un seul point de contrôle : Le point de contrôle surplombant la forme attire l’ensemble de la forme dans sa direction, alors que les points de contrôle voisins permettent aux autres parties de la forme de rester en place. La complexité d’une forme est déterminée par le nombre de points de contrôle qui exercent une influence sur cette forme. Si vous ajoutez deux points de contrôle de chaque côté, puis que vous les déplacez vers le bas, la courbe est modifiée comme illustré ci-dessous. Pour accentuer les courbes d’une forme, rapprochez ses points de contrôle les uns des autres. En revanche, pour des courbes plus douces, il vous suffit d’éloigner les points de contrôle les uns des autres. Les procédures suivantes décrivent la création, la suppression et la modification de points de contrôle en vue de modifier les paramètres d’une courbe. Pour dessiner une forme : 1 Cliquez sur l’un des huit onglets de le studio Secondaries afin de l’utiliser pour effectuer une correction secondaire, activez les boutons Enable et Vignette, puis choisissez User Shape dans le menu local Shape. Vous accédez alors directement à l’onglet Shapes de le studio Geometry où vous pouvez dessiner une forme.Chapitre 15 Studio Geometry 341 2 Cliquez n’importe où dans la zone d’aperçu d’image afin d’ajouter le premier point de contrôle. 3 Continuez à cliquer dans cette zone pour ajouter d’autres points de contrôle. 4 Lorsque vous avez terminé, fermez la forme en cliquant sur le premier point de contrôle créé. 5 Attribuez un nom à la forme dans le champ Shape Name, puis appuyez sur Entrée (cette étape est facultative). 6 Cliquez sur le bouton Attach pour utiliser cette forme dans l’onglet secondaire. Un double de la forme apparaît dans la liste, qui montre le jeu d’étalonnage et l’onglet d’étalonnage secondaire auquel il est lié (la forme originale dessinée demeure dans la liste ci-dessus, prête à être recyclée ultérieurement). Une fois cette étape franchie, vous êtes prêt à utiliser cette forme dans l’onglet secondaire auquel elle est associée. Pour modifier une forme : m Faites glisser l’un de ses points de contrôle dans n’importe quelle direction. Contrairement aux courbes de Bézier, les courbes B-splines ne comportent pas de tangentes à ajuster. Les seules modifications que vous êtes autorisé à apporter nécessitent de jouer sur le nombre de points de contrôle et leur position relative. Pour repositionner une forme : m Faites glisser sa poignée centrale verte dans n’importe quelle direction. Cette poignée centrale correspond au point autour duquel les transformations liées aux images clés et au suivi de l’animation sont appliquées.342 Chapitre 15 Studio Geometry Pour redimensionner une forme : 1 Assurez-vous que la case Main est cochée dans l’onglet Shapes. 2 À l’aide du pointeur de la souris, tracez un cadre de sélection autour de chaque point de contrôle à redimensionner. Les points de contrôle sélectionnés apparaissent en vert. Il n’est pas nécessaire de sélectionner tous les points de contrôle de la forme. Vous pouvez en sélectionner quelques uns pour redimensionner uniquement une partie de la forme dans son ensemble. Le centre de tous les points de contrôle sélectionnés affiche un petit signe + vert, qui indique la position des points de contrôle sélectionnés par rapport à la poignée centrale. 3 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Faites glisser l’un des quatre angles du cadre de sélection pour redimensionner la forme par rapport au coin opposé (qui reste alors à sa place).  Faites glisser le cadre de sélection tout en maintenant la touche Option enfoncée pour redimensionner la forme par rapport à son centre, représenté par une croix verte.  Faites glisser le cadre de sélection tout en maintenant la touche Maj enfoncée pour redimensionner la forme en respectant ses proportions d’origine, à savoir l’agrandir ou la rétrécir sans changer le rapport existant entre sa largeur et sa hauteur. Pour transformer la forme d’une courbe B-Spline en un polygone angulaire (et inversement) : m Cliquez sur B-Spline ou Polygon dans l’onglet Shapes pour changer le type de rendu de la forme.Chapitre 15 Studio Geometry 343 Pour adoucir les bords d’une forme : 1 Augmentez la valeur de son paramètre Softness. Ce paramètre applique un adoucissement uniforme tout le long des bords de la forme. Il affiche également deux formes, l’une intérieure, l’autre extérieure, qui représentent les limites internes et externes de l’effet d’adoucissement appliqué à la forme. 2 Si nécessaire, modifiez ces formes intérieure et extérieure pour obtenir l’effet d’adoucissement du contour le plus approprié pour la forme. Vous pouvez ainsi créer des contours adoucis de manière irrégulière, avec un bord accentué et un bord adouci, par exemple.344 Chapitre 15 Studio Geometry Pour ajouter des points de contrôle à une forme existante : 1 Sélectionnez la forme à modifier dans la Shapes List. 2 Cliquez sur Open Shape. 3 Cliquez au sein de la zone d’aperçu d’image pour ajouter des points de contrôle à la fin de la forme sélectionnée. 4 Cliquez sur le premier point de contrôle de la forme lorsque vous fini d’en ajouter.Chapitre 15 Studio Geometry 345 Animation des formes avec des images clés et des marqueurs de suivi En cas de besoin, vous avez la possibilité d’animer les formes selon deux méthodes :  Avec des images clés : vous pouvez animer les formes à l’aide d’images clés. Pour en savoir plus sur l’animation avec des images clés dans Color, consultez le chapitre 14, « Images clés », à la page 323.  Avec un marqueur de suivi : vous pouvez également utiliser le suivi de l’animation pour animer automatiquement une forme, comme la bouger pour suivre le déplacement d’un personnage à cause d’un panoramique de la caméra. Après avoir créé un marqueur de suivi et analysé le plan (dans l’onglet Tracking), il vous suffit de sélectionner une forme dans la Shapes List, puis d’indiquer le numéro du marqueur de suivi à utiliser dans le champ Use Tracker pour que la forme soit animée automatiquement. Si le champ Use Tracker contient la valeur 0, aucun marqueur de suivi n’est appliqué. Pour en savoir plus, consultez la section suivante. Onglet Tracking Le suivi de l’animation est le processus d’analyse automatique d’un plan qui permet de suivre le mouvement d’un personnage particulier à l’image afin de créer une trajectoire d’animation. Une fois cette analyse terminée, vous pouvez utiliser le suivi des trajectoires de la caméra pour animer des vignettes, des effets Panscan, des formes personnalisées, voire certains nœuds Color FX en suivant les trajectoires d’animation. De cette façon, les corrections que vous avez apportées semblent suivre les objets/personnages en mouvement ou le mouvement de la caméra. Remarque : Color autorise uniquement le suivi de l’animation basé sur un seul point. Le suivi de deux ou quatre points n’est pas pris en charge. Le suivi de l’animation est réalisé en créant un marqueur de suivi dans l’onglet Tracking du studio Geometry. La Tracker List répertorie tous les marqueurs de suivi créés et analysés pour un plan donné. Chacun de ces marqueurs est identifié par un numéro ID (ils sont numérotés dans l’ordre selon lequel ils ont été créés). 346 Chapitre 15 Studio Geometry Chaque marqueur de suivi dispose d’une seule commande à l’écran représentée par deux cadres avec une croix au milieu. Lorsque vous traitez un marqueur de suivi, Color analyse la zone de pixels déterminée par le cadre extérieur de recherche de la commande à l’écran, dans la plage d’images définie à l’aide des boutons Mark In et Mark Out. Le marqueur de suivi tente de « suivre » le personnage que vous avez identifié (à l’aide du cadre intérieur du motif de référence de la commande à l’écran) alors qu’il se déplace dans l’image. ? Conseil : les objets/personnages angulaires à fort contraste constituent des motifs de référence idéaux. Utilisation du suivi de l’animation Sitôt le traitement d’un marqueur de suivi terminé, vous pouvez utiliser son analyse pour animer une vignette, une forme personnalisée ou un paramètre Panscan. Lorsqu’elle est appliquée à une vignette ou une forme personnalisée, l’animation du marqueur de suivi est ajoutée au positionnement d’origine de la forme. Par exemple, si vous utilisez un marqueur pour suivre le mouvement du regard d’un personnage et que vous souhaitez appliquer l’animation analysée à une vignette qui illumine son visage, vous devez positionner le centre, l’angle et l’atténuation d’une vignette en forme de cercle sur le visage de ce personnage au niveau de la première image du plan, puis choisir le numéro du marqueur de suivi dans le champ Use Tracker. La vignette commence ainsi son déplacement à partir d’une position correcte et continue à suivre la trajectoire définie par le marqueur de suivi. Comme ce marqueur utilise une transformation supplémentaire, vous pouvez encore repositionner la vignette par le biais des paramètres Center X et Y ou de la commande à l’écran disponible dans l’onglet Previews.Chapitre 15 Studio Geometry 347 Si vous souhaitez limiter le suivi à une partie de la durée totale d’un plan (en positionnant les points d’entrée et de sortie du marqueur de suivi à une distance plus courte que la longueur du plan), la vignette reste à la position d’origine sur laquelle vous l’avez fait glisser jusqu’à ce que la tête de lecture atteigne le point d’entrée du marqueur, puis elle commence à suivre la trajectoire d’animation du marqueur. Dès que la tête de lecture atteint le point de sortie, la vignette s’arrête et reste à la même position jusqu’à la fin du plan. Commandes disponibles dans l’onglet Tracking L’onglet Tracking comporte les commandes suivantes :  Tracker List : liste de tous les marqueurs de suivi créés pour le plan au niveau de la position actuelle de la tête de lecture. Cette liste comporte trois colonnes :  Name : nom du marqueur. Tous les marqueurs de suivi sont nommés conformé- ment à la convention suivante : marqueur.numéroID  ID : numéro d’identification correspondant à un marqueur de suivi particulier. Il s’agit du numéro à saisir dans le champ Use Tracker pour indiquer quel marqueur de suivi utiliser pour animer cette modification.  Status : barre de progression indiquant si un marqueur de suivi a été traité. Une barre rouge signifie que le marqueur de suivi n’a pas été traité, alors qu’une barre verte indique le contraire.  Manual Tracker : cliquez pour activer le mode de suivi manuel. Vous pouvez alors utiliser votre souris pour cliquer sur le personnage que vous souhaitez suivre dans la zone d’aperçu. Chaque clic positionne manuellement le marqueur de suivi à l’écran pour créer une image clé de suivi, puis avance la tête de lecture d’une image et ce, jusqu’à la fin du plan. Grâce à ce mode, vous pouvez rapidement et manuellement suivre des personnages que le suivi automatique ne parvient pas à suivre. Suivi de l’animation : la solution à tous vos problèmes ? Dans les plans où la cible est clairement définie (de préférence, un élément à fort contraste et présentant des angles), le suivi de l’animation représente souvent la méthode la plus rapide pour animer un effet de telle sorte qu’il suive le mouvement du plan. Toutefois, ce n’est pas toujours le cas. Il suffit que des acteurs ou des objets du plan passent devant la cible que vous souhaitez suivre, que le mouvement du plan soit tellement rapide qu’il provoque un flou d’animation, que le bruit soit excessif ou, tout simplement, qu’aucun personnage ne soit suffisamment clair pour déterminer le suivi, pour que votre meilleure option reste encore l’animation manuelle avec des images clés, même si vous pouvez aussi tenter l’opération avec un marqueur de suivi manuel. Pour en savoir plus sur l’animation à l’aide d’images clés, reportez-vous au chapitre 14, « Images clés », à la page 323.348 Chapitre 15 Studio Geometry  Tracking Curve Smoothness : lisse les données de suivi afin d’éliminer tout mouvement saccadé ou irrégulier. Plus les valeurs sont élevées, plus la trajectoire du suivi de l’animation est lissée. Vous pouvez lisser aussi bien les données en suivi automatique que les données en suivi manuel. Remarque : les données d’origine du marqueur de suivi de l’animation sont conservées sans être jamais modifiées par ce lissage.  Process : dès que vous avez réglé les contrôles d’écran pour identifier un motif de référence et une zone de recherche, cliquez sur Process afin d’effectuer l’analyse.  New : crée un nouveau marqueur de suivi dans la Tracker List.  Remove : supprime le marqueur de suivi actuellement sélectionné dans la Tracker List.  Mark In : définit le point d’entrée dans le plan actuel à partir duquel le traitement doit commencer. Si vous ne définissez aucun point d’entrée, la première image du plan est utilisée par défaut.  Mark Out : définit le point de sortie dans le plan actuel à partir duquel le traitement doit s’arrêter. Si vous ne définissez aucun point de sortie, la dernière image du plan est utilisée par défaut. Utilisation de l’onglet Tracking Cette section décrit la procédure à suivre pour réaliser le suivi de l’animation. Pour suivre automatiquement un personnage : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan que vous souhaitez suivre. 2 Ouvrez l’onglet Tracker du studio Geometry, puis cliquez sur New. Un nouveau marqueur de suivi non traité apparaît dans la Tracker List et ses contrôles d’écran sont alors disponibles dans la zone d’aperçu d’image. 3 Déplacez la tête de lecture au niveau de la première image de la plage que vous souhaitez suivre, puis cliquez sur Mark In. Un point d’entrée vert apparaît sur une nouvelle piste dans la Timeline. Dans de nombreux cas, il s’agit de la première image du plan. Toutefois, si le personnage n’est pas visible ou ne se déplace pas dans le plan avant plusieurs images, réglez le point d’entrée au niveau de la première image où il apparaît ou juste avant qu’il ne commence à sa déplacer.Chapitre 15 Studio Geometry 349 4 Alors que la tête de lecture est positionnée sur cette image initiale, faites glisser le pointeur au sein du cadre central de la commande à l’écran, afin de le déplacer de telle sorte que la croix soit centrée sur le personnage que vous souhaitez suivre, puis ajustez les poignées du cadre intérieur (le cadre du motif de référence) pour les placer autour de ce personnage. 5 Ajustez le cadre extérieur en vue d’y inclure autant d’éléments environnants du plan que vous jugez nécessaires pour analyser le plan. ? Conseil : pour réussir le suivi, le personnage identifié à l’aide du cadre du motif de réfé- rence ne doit jamais sortir de la zone de recherche définie, car le plan est traité une image après l’autre. Si le mouvement du plan est rapide, agrandissez le cadre extérieur, même si l’analyse exige alors plus de temps. À l’inverse, si le mouvement est lent, vous pouvez réduire le cadre de la zone de recherche afin d’accélérer l’analyse. 6 Déplacez la tête de lecture au niveau de la dernière image de la plage que vous souhaitez suivre, puis cliquez sur Mark Out. Un point de sortie vert apparaît dans la Timeline.350 Chapitre 15 Studio Geometry Dans de nombreux cas, il s’agit de la dernière image du plan. Toutefois, si le personnage que vous suivez disparaît peu à peu, réglez le point de sortie au niveau de la dernière image où il est bien visible. 7 Cliquez sur Process. Color lance l’analyse du plan en commençant au niveau du point d’entrée. Une barre de progression verte avance du point d’entrée vers le point de sortie pour indiquer l’état d’avancement de l’analyse du plan. Lorsque le traitement est terminé, le marqueur de suivi correspondant apparaît avec une barre de progression verte dans la colonne Status de la Tracker List. Vous pouvez désormais utiliser ce marqueur de suivi dans votre projet. D’ailleurs, la trajectoire d’animation de ce marqueur de suivi est affichée dans la zone d’aperçu d’image dès que vous le sélectionnez. Si le mouvement d’un plan est trop difficile à suivre automatiquement, vous pouvez tenter de réaliser un suivi manuel. Pour suivre manuellement un personnage : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan que vous souhaitez suivre. 2 Ouvrez l’onglet Tracker du studio Geometry, puis cliquez sur New. Un nouveau marqueur de suivi non traité apparaît dans la Tracker List et ses contrôles d’écran sont alors disponibles dans la zone d’aperçu d’image. 3 Amenez la tête de lecture sur la première image de la plage que vous voulez suivre. Remarque : il n’est pas nécessaire de marquer des points d’entrée et de sortie en mode Suivi manuel.Chapitre 15 Studio Geometry 351 4 Cliquez sur Manual Tracker pour passer en mode de suivi manuel. La commande à l’écran du marqueur de suivi disparaît dès que vous activez le mode de suivi manuel. 5 Dans la zone d’aperçu d’image, cliquez sur le personnage que vous souhaitez suivre. Par exemple, si vous souhaitez suivre le visage d’une personne pour lui appliquer un vignetage ultérieurement, cliquez sur son nez. Chaque clic positionne manuellement le marqueur de suivi à l’écran, puis avance la tête de lecture d’une image. 6 Cliquez sur le même personnage que précédemment au fur et à mesure que les images défilent, jusqu’à ce que vous ayez atteint la fin de la durée du mouvement à suivre ou la fin du plan. Alors que vous ajoutez de plus en plus de points de suivi manuel, une trajectoire d’animation se dessine lentement selon le parcours du personnage que vous suivez. 7 Lorsque le suivi manuel est terminé, arrêtez de cliquer. Ce marqueur de suivi est prêt à être affecté à un autre paramètre de votre projet. Important : ne désactivez pas le bouton Manual Tracker, sauf si vous voulez supprimer toutes vos images clés de suivi manuel.352 Chapitre 15 Studio Geometry Il peut arriver que le suivi du mouvement soit une réussite, mais que la trajectoire d’animation obtenue soit trop approximative pour être utilisée en l’état. Dans d’autres cas, c’est un mouvement irrégulier qui peut mettre en avant un effet animé que vous tentiez de rendre invisible. On parle alors de trajectoires d’animation crénelées. Si le cas se présente, utilisez le curseur Tracking Curve Smoothness pour lisser la trajectoire d’animation créée par le marqueur de suivi. Pour lisser un suivi : 1 Sélectionnez un marqueur de suivi dans la Tracker List. 2 Réglez le curseur Tracking Curve Smoothness jusqu’à ce que la trajectoire de suivi de l’animation soit suffisamment lisse pour répondre à vos besoins. Le réglage du curseur Tracking Curve Smoothness n’est pas définitif. En d’autres termes, les données de suivi d’origine sont conservées et vous pouvez donc augmenter ou réduire le lissage qui leur est appliqué à tout moment pour effectuer d’autres modifications. Si vous réglez le curseur Tracking Curve Smoothness sur 0, vous restaurez les données de suivi analysées à l’origine.Chapitre 15 Studio Geometry 353 Utilisation des marqueurs de suivi dans les studios Secondary, Color FX et Geometry Un champ Use Tracker est affiché pour toute correction effectuée dans un studio qu’il est possible d’animer avec un marqueur de suivi. Une fois le marqueur de suivi correspondant traité, il vous suffit de saisir son numéro ID dans ce champ pour animer automatiquement cette correction en fonction de la trajectoire d’animation du marqueur. Si vous saisissez la valeur 0 dans le champ Use Tracker, la correction est réinitialisée et aucun marqueur de suivi n’est utilisé.16 355 16 Magasin d’images fixes (Still Store) Il s’agit d’une interface utilisateur permettant de comparer des plans lors de l’étalonnage plan par plan. Via cette interface, vous pouvez enregistrer des images de différents plans d’un projet afin de les utiliser comme images de référence dans le cadre de la comparaison avec des plans en cours d’étalonnage. Il s’agit d’une opération courante dans l’étalonnage plan par plan, lorsque vous équilibrez tous le plans d’une scène pour qu’ils soient cohé- rents en matière d’exposition et de couleur, afin qu’ils semblent tous avoir été pris au même endroit et au même moment. Via le Still Store, vous pouvez enregistrer des images de référence de tout plan de votre projet, à des fins de comparaison avec d’autres plans. Cela signifie que si vous travaillez sur un documentaire où un style particulier de plan très serré est intercalé dans le programme, vous pouvez enregistrer une image de référence du plan très serré principal étalonné et le réutiliser pour comparaison avec les autres plans très serrés du programme. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Enregistrement d’images dans le Still Store (p. 356)  Enregistrement des images du Still Store dans de sous-répertoires (p. 357)  Retrait d’images du Still Store (p. 358)  Rappel d’images du Still Store (p. 358)  Personnalisation de la vue du Still Store (p. 359)  Contrôles du chutier Still Store (p. 359)356 Chapitre 16 Magasin d’images fixes (Still Store) Enregistrement d’images dans le Still Store Pour utiliser le Still Store, vous devez d’abord enregistrer une ou plusieurs images afin de les rappeler ultérieurement. Pour ajouter une image au Still Store : 1 Positionnez la tête de lecture sur une image à enregistrer dans le Still Store. Choisissez une image étalonnée contenant les sujets requis pour la comparaison et représentative de l’éclairage et de la couleur que vous voulez homogénéiser. 2 Si le Still Store est activé, désactivez-le afin de vous assurer que vous n’enregistrez pas accidentellement une image de l’image composite affichée. 3 Facultativement, si vous voulez enregistrer l’image avec un nom personnalisé, vous pouvez cliquer sur l’onglet Still Store et taper un nom dans le champ File sous le chutier Still Store. Si vous n’entrez pas de nom personnalisé, chaque image enregistrée sera automatiquement nommée comme suit : Image.Jour_Mois_Année_Heure_Minute_SecondeFuseauhoraire.sri La date et l’heure indiquent l’horodatage exact de l’enregistrement de l’image. Remarque : si vous chargez une image dans le Still Store immédiatement avant d’en enregistrer une autre, l’image nouvellement enregistrée utilisera le nom de l’image chargée, en écrasant l’image précédemment enregistrée. 4 Pour enregistrer une image, procédez de l’une des manières suivantes :  Depuis un studio, choisissez Still Store > Store (Ctrl + I).  Cliquez sur l’onglet Still Store, puis sur Save. Une image de celle à la position de la tête de lecture est enregistrée sous la forme d’un fichier DPX non compressé dans le sous-répertoire /StillStore/ dans l’ensemble de projets. Elle apparaît aussi dans Color comme un élément du chutier Still Store. Lorsque Still Store est en mode d’affichage des icônes, chaque image enregistrée est dotée d’un vignette pour référence.Chapitre 16 Magasin d’images fixes (Still Store) 357 Les images du Still Store sont enregistrées à la résolution native du média source d’où elles proviennent, mais elles ne sont pas enregistrées avec la correction de la table de conversion appliquée. Ainsi, si votre projet utilisait une table de conversion lorsque vous avez enregistré les images dans le Still Store et que vous la supprimez de votre projet, les images enregistrées continueront à correspondre aux plans d’où elles provenaient. Important : les images du Still Store ne sont pas mises à jour si le plan d’où elles proviennent est de nouveau étalonné. Donc, si vous enregistrez une image du Still Store depuis un plan, puis réeffectuez un étalonnage de ce dernier afin d’obtenir un aspect différent, l’image du Still Store enregistrée ne sera plus représentative de ce plan et devra être supprimée. Si vous n’êtes pas sûr qu’une image reflète correctement l’étalonnage en cours d’un plan, l’horodatage de l’enregistrement de l’image peut vous aider. Enregistrement des images du Still Store dans de sousrépertoires Par défaut, une image est enregistrée dans le sous-répertoire StillStore interne de votre projet et figure dans le chutier Still Store avec toutes les autres images enregistrées. Toutes les images du chutier Still Store apparaissent dans l’ordre dans lequel elles ont été créées, les plus récentes étant placées en dernier. Vous pouvez aussi organiser vos images enregistrées dans des sous-répertoires. Vous pouvez créer des sous-répertoires individuels basés sur la date d’un travail, les plans depuis lesquels les images sont enregistrées ou tout autre type de catégorisation de votre choix. Pour créer un sous-répertoire personnalisé dans le chutier Still Store : 1 Cliquez sur l’onglet Still Store. 2 Cliquez sur New Folder. 3 Lorsque la boîte de dialogue New Folder s’ouvre, entrez un nom dans le champ « Name of new folder », puis cliquez sur Create. Un nouveau sous-répertoire apparaît dans le répertoire StillStore dans votre ensemble de projets et devient le répertoire ouvert dans lequel toutes les nouvelles images sont enregistrées. Raison pour laquelle un projet peut devenir très volumineux Toutes les images étant enregistrées dans le sous-répertoire StillStore dans votre ensemble de projets, vous constaterez peut-être que la sauvegarde de votre projet est plus longue qu’avant si vous enregistrez beaucoup d’images. Si vous avez besoin de réduire la taille du fichier projet, supprimez le plus possible des images du Still Store inutilisées.358 Chapitre 16 Magasin d’images fixes (Still Store) Important : vous ne pouvez pas déplacer des images dans des sous-répertoires à l’issue de leur création. Pour enregistrer de nouvelles images dans un sous-répertoire, vous devez y accéder dans le chutier Still Store avant d’enregistrer de nouvelles images. Retrait d’images du Still Store Les images enregistrées peuvent s’accumuler assez rapidement dans le Still Store, il est donc nécessaire de supprimer régulièrement toutes les images inutiles. Pour supprimer une image du Still Store : 1 Cliquez sur l’onglet Still Store. 2 Sélectionnez l’image à supprimer. 3 Cliquez sur Delete ou Forward Delete. 4 Cliquez sur Yes dans la boîte de dialogue d’avertissement qui s’affiche, pour confirmer que vous voulez supprimer l’image sélectionnée. La suppression d’une image ne peut pas être annulée dans Still Store. Rappel d’images du Still Store Lorsqu’une image a été ajoutée au Still Store, elle peut être rappelée à tout moment. Pour afficher une image enregistrée, vous devez la charger dans le Still Store, puis activer ce dernier pour la visualiser. Pour charger une image dans le Still Store : 1 Cliquez sur l’onglet Still Store. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Sélectionnez l’image à charger, puis cliquez sur Load.  Double-cliquez sur l’image à charger. Une fois une image chargée, vous devez activer Display Loaded Still pour la rendre visible. Pour afficher une image chargée dans le Still Store, procédez de l’une des manières suivantes : m Choisissez Still Store > Display Loaded Still (Ctrl + U). m Cliquez sur l’onglet Still Store, puis sélectionnez Display Loaded Still. L’image chargée s’affiche dans l’aperçu et sur votre moniteur broadcast. Par défaut, les images apparaissent sous forme de comparaison d’image composite de gauche à droite, mais cela peut être personnalisé.Chapitre 16 Magasin d’images fixes (Still Store) 359 Personnalisation de la vue du Still Store Chaque coloriste utilise le Still Store à sa façon. Certains préfèrent passer d’une image plein écran à une autre lors de leur comparaison, alors que d’autres créent une image composite afin de comparer, côte à côte, le Still Store et le plan étalonné. Color vous permet d’utiliser les deux méthodes. Chaque image a ses propres réglages quant à l’aspect qu’elle aura lors de son rappel. Ils figurent sur la droite du studio Still Store.  Enable : rend l’image Still Store chargée visible dans l’aperçu et les moniteurs de sortie vidéo. Identique à Still Store > Enable (Ctrl + U).  Transition : ce paramètre détermine dans quelle mesure l’image chargée est affichée à l’écran. Lorsque la valeur indiquée est 0, l’image chargée n’est pas du tout visible. S’il s’agit de la valeur 1, l’image chargée remplit la totalité de l’écran. Les autres valeurs intermédiaires créent une vue d’image composite.  Angle : modifie l’angle le long duquel la bordure d’une image composite est orientée. Les boutons d’orientation ci-dessous modifient automatiquement le paramètre Angle, mais le seul moyen de créer une image composite diagonale consiste à personnaliser ce contrôle.  Left to Right : affecte la valeur 180 degrés au paramètre Angle, pour créer une image composite verticale avec l’image sur la gauche.  Right to Left : affecte la valeur 0 degrés au paramètre, pour créer une image composite verticale avec l’image sur la droite.  Top to Bottom : affecte la valeur -90 degrés au paramètre Angle, pour créer une image composite horizontale avec l’image en haut.  Bottom to Top : affecte la valeur 90 degrés au paramètre Angle, pour créer une image composite horizontale avec l’image en bas. Contrôles du chutier Still Store Le chutier Still Store est doté des contrôles suivants :360 Chapitre 16 Magasin d’images fixes (Still Store)  Up Directory : cliquer sur ce bouton permet d’accéder au répertoire précédent du chemin d’accès en cours. Vous ne pouvez pas quitter l’ensemble de projets. Afin que votre projet soit bien organisé, assurez-vous d’enregistrer toutes vos images dans le répertoire /StillStore/ de votre ensemble de projets.  Home Directory : sélectionne le chemin d’accès au répertoire StillStore dans votre ensemble de projets.  Icon View : le chutier Still Store passe en mode d’affichage des icônes. Chaque image enregistrée est représentée par une vignette et toutes les images sont organisées en fonction de la date et de l’heure de leur sauvegarde, les images le plus anciennes apparaissant en premier (de gauche à droite).  List View : en mode liste, toutes les images et tous les répertoires sont représentés par deux colonnes. Le nom du fichier d’images figure à gauche et la date de sa création à droite. Toutes les images sont organisées en fonction de la date et de l’heure de leur sauvegarde, les images le plus anciennes apparaissant en haut et les plus récentes en bas.  Curseur Icon Size : lorsque le chutier Still Store est en mode d’affichage des icônes, ce curseur permet d’augmenter et de réduire la taille des vignettes affichées pour chaque image.  Champ File : ce champ est à double emploi. Lorsque vous chargez une image, ce champ affiche son nom. Cependant, si vous entrez un nom personnalisé, puis enregistrez une autre image, la nouvelle image sera créée avec le nom entré.  Menu local Directory : ce menu local affiche le chemin d’accès au répertoire en cours et vous permet de remonter la structure de répertoires, si vous le voulez.  Bouton New Directory : crée un sous-répertoire dans le répertoire StillStore de votre ensemble de projets.  Bouton Save : enregistre l’image à la position en cours de la tête de lecture afin d’être rappelée ultérieurement.  Bouton Load : charge une image afin qu’elle puisse être comparée via le bouton Enable ou la commande Enable dans le menu Still Store (Ctrl + -U).17 361 17 File d’attente de rendu Lorsque vous avez terminé l’étalonnage de votre programme, les contrôles de la file d’attente de rendu vous permettent de rendre l’ensemble approprié de fichiers de données pour la sortie finale de votre programme, vers Final Cut Pro, ou vers d’autres systèmes compatibles. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  À propos du rendu dans Color (p. 361)  Quels effets sont rendus par Color ? (p. 362)  L’interface de la file d’attente de rendu (p. 363)  Mode de rendu des plans dans votre projet (p. 365)  Rendu de plusieurs jeux d’étalonnage pour chaque plan (p. 367)  Commande Gather Rendered Media (p. 368) À propos du rendu dans Color Le rendu dans Color a une finalité différente de celle qu’il peut avoir dans une application comme Final Cut Pro. Dans Color, la totalité du traitement des effets pour la lecture est réalisé à la volée, en abandonnant des images ou en ralentissant de façon à afficher votre sortie étalonnée à un niveau de qualité élevé à des fins d’évaluation. Les données lues dans Color ne sont pas mise en mémoire vive et il n’existe aucun moyen d’effectuer un prérendu de votre projet pour la lecture pendant que vous travaillez. Dans Color, le rendu est traité comme l’étape finale dans la validation de vos corrections sur disque par la génération d’un nouvel ensemble de fichiers de données. La file d’attente de rendu permet d’effectuer un rendu de tout ou partie des plans dans votre projet lorsqu’ils ont été corrigés dans Color.362 Chapitre 17 File d’attente de rendu Vous pouvez utiliser la file d’attente de rendu pour rendre votre projet de façon incré- mentielle ou intégrale. Par exemple, si vous travaillez sur un projet à haute résolution avec une planification sur plusieurs jours ou semaines, vous pouvez choisir d’ajouter les plans de chaque scène à la file d’attente de rendu au fur et à mesure de leur approbation, en les préparant à un rendu durant la nuit à la fin de chaque session quotidienne. La charge de travail est ainsi répartie sur plusieurs jours et évite la longue session de rendu nécessaire à la génération de la totalité du programme. Vous pouvez cependant souhaiter effectuer un rendu de la totalité du programme d’un seul coup, par exemple, si vous avez besoin de générer un autre ensemble de données dans un autre format ou si la petite taille du projet ne nécessite pas de réaliser le rendu en plusieurs fois. Quels effets sont rendus par Color ? Les projets importés depuis des fichiers de projets XML et EDL peuvent être dotés de beaucoup plus d’effets que Color n’est capable d’en traiter. Notamment des transitions, des transformations géométriques, des superpositions, des effets de vitesse et des images. Lors du rendu de votre programme terminé, votre flux d’importation/d’exportation détermine les effets rendus par Color. En particulier, si vous importez un EDL pour étalonner et exporter des séquences d’images 2K DPX à imprimer sur film, Color permet d’effectuer un rendu des plans de votre projet très différent de celui obtenu si vous aviez importé un fichier XML et que vous procédiez au rendu de fichiers QuickTime devant être renvoyés à Final Cut Pro. Dans tous les cas, les corrections effectuées via les studios Primary In, Secondary, Color FX et Primary Out sont toujours rendues. La carte graphique que vous utilisez affecte le rendu en sortie Color utilise le processeur graphique installé dans votre ordinateur pour rendre les ajustements d’étalonnage et de géométrie appliqués aux plans de votre programme. Les capacités des processeurs graphiques des différentes cartes vidéo sont variables, il est donc possible que le même projet Color soit légèrement différent lorsqu’il est rendu sur des ordinateurs n’ayant pas les mêmes cartes graphiques. Pour garantir l’exactitude du rendu des couleurs, il est préférable de rendre votre projet sur un ordinateur doté de la même carte graphique que celle utilisée lors de l’étalonnage du programme.Chapitre 17 File d’attente de rendu 363 Effets rendus pour la sortie 2K Une fois que vous avez importé une liste de décisions de montage (EDL) et lorsque vous générez les séquences d’images 2K DPX en sortie, toutes les transformations que vous avez effectuées au niveau de l’onglet Pan & Scan du studio Geometry sont rendues. Les effets à créer dans le cadre de la finalisation du projet et qui ne sont pas rendus par Color comprennent les transitions vidéo, les effets de vitesse, les effets composites et les titres. Ces effets doivent être créés à l’aide d’une autre application, par exemple Shake. Les effets ne sont pas rendus lors de l’envoi à Final Cut Pro Lorsqu’un projet passe de Final Cut Pro XML à Color, toutes les transitions, tous les filtres, images, générateurs, effets de vitesse, paramètres de superposition et autres effets non compatibles avec Color provenant du projet Final Cut Pro d’origine sont conservés dans votre projet Color, même si ces effets ne sont pas visibles. Lorsque vous avez étalonné votre programme dans Color et avez rendu ce projet sous la forme d’une série de séquences QuickTime en préparation du retour à Final Cut Pro, les effets précédemment mentionnés qui ont été conservés de façon invisible ne sont pas rendus. Cependant, lorsque vous renvoyez le projet Color terminé à Final Cut Pro, ces effets réapparaissent dans la séquence Final Cut Pro résultante. À ce stade, vous pouvez effectuer d’autres ajustements et effectuer un rendu du projet Final Cut Pro avant de le mettre sur bande ou de le générer en tant que fichier de séquence principal QuickTime. Informations supplémentaires sur les réglages de mouvement et les ajustements Pan & Scan Un sous-ensemble des réglages de mouvement depuis Final Cut Pro est traduit en réglages Pan & Scan équivalents dans Color lors de la première importation du projet. Ces réglages ont un effet visible sur votre projet Color et peuvent être ajustés lors de l’affinage de votre programme. Cependant, ces effets ne sont pas rendus par Color. Ils sont transférés de Color à Final Cut Pro afin d’y être rendus. Pour en savoir plus, consultez la section « Importation et exportation de paramètres Geometry depuis/vers Final Cut Pro » à la page 332. L’interface de la file d’attente de rendu Les plans du programme devant être rendus sont spécifiés via la liste de la file d’attente de rendu. Lorsque vous ajoutez des plans à cette liste, ils sont organisés par numéro de plan. L’ordre dans lequel les plans apparaissent dans cette colonne dicte celui dans lequel ils sont rendus ; le plan non rendu situé en haut de la liste est rendu en premier, puis c’est le tour du plan non rendu suivant dans la liste jusqu’à la fin de celle-ci.364 Chapitre 17 File d’attente de rendu  Colonne Number : identifie la position numérique du plan dans la Timeline. Tous les plans de la file d’attente de rendu sont listés par ordre décroissant en fonction de leur numéro d’identifiant.  Colonne Shot Name : affiche une vignette et le nom du plan.  Colonne In : la première image des données qui sera rendue pour ce plan. Ce timecode est égal au point Project In plus la valeur Handles en cours spécifiée dans l’onglet Project Settings du studio Setup.  Colonne Out : la dernière image des données qui sera rendue pour ce plan. Ce timecode est égal au point Project Out plus la valeur Handles en cours spécifiée dans l’onglet  Project Settings du studio Setup. Remarque : si aucune donnée supplémentaire n’est disponible sur disque pour les poignées au début ou à la fin de plans, aucune poignée ne sera ajoutée.  Colonne Grade ID : affiche le jeu d’étalonnage sélectionné pour ce plan. Vous pouvez mettre en file d’attente le même plan jusqu’à quatre fois, différents jeux d’étalonnage étant activés, afin de rendre les données de chaque jeu d’étalonnage associé à ce plan.  Colonne Progress : cette colonne est dotée d’une barre de rendu indiquant la durée que prend le rendu d’un plan. Si le plan n’est pas en cours de rendu, cette colonne indique son état de rendu (en file d’attente, en cours de rendu ou rendu). Contrôles de la file d’attente de rendu Les boutons suivants sous la liste de la file d’attente de rendu permettent d’ajouter des plans à la file d’attente, de les supprimer et de lancer le rendu.  Add Selected : ajoute tous les plans sélectionnés à la file d’attente de rendu.  Add All : ajoute chaque plan de la Timeline à la file d’attente de rendu. Les plans ayant déjà été rendus sont aussi placés dans la file d’attente et seront de nouveau rendus sauf s’ils sont supprimés. Les plans rendus de nouveau remplacent les données rendues précédentes.  Clear Queue : supprime tous les plans de la file d’attente de rendu.  Remove Selected : supprime uniquement les plans sélectionnés de la file d’attente de rendu.  Start Render : lance le rendu pour tous les plans ayant été placés dans la file d’attente de rendu. Ce bouton a la même fonction que la commande du menu Render > Start Render. Important : lorsque vous avez lancé le rendu, vous pouvez le suspendre en appuyant sur Echap ou sur Ctrl + point.Chapitre 17 File d’attente de rendu 365 Mode de rendu des plans dans votre projet La file d’attente de rendu est conçue pour que vous puissiez gérer le rendu de votre projet à votre gré. Vous pouvez ajouter chaque plan du programme dans la file d’attente afin d’effectuer un rendu intégral ou vous pouvez n’ajouter que les plans terminés ce jour-là dans le cadre d’un processus de rendu incrémentiel de votre projet. Quelle que soit la façon dont vous décidez d’effectuer le rendu des données de votre projet, le processus est similaire ; vérification des réglages du projet et des plans, ajout des plans à la file d’attente de rendu, puis utilisation de la commande Start Render. Pour effectuer un rendu d’un ou de plusieurs plans de votre programme : 1 Dans la Timeline, choisissez le jeu d’étalonnage pour le rendu de chaque plan. 2 Procédez de l’une des manières suivantes pour ajouter des plans à la liste de la file d’attente de rendu :  Cliquez sur Add All.  Choisissez Render > Add All (Ctrl + Maj + Option + A).  Sélectionnez un ou plusieurs plans, puis cliquez sur Add Selected ou choisissez Render > Add Selected (Commande + Maj + A) pour ajouter les plans sélectionnés. Lorsque vous avez ajouté des plans à la liste de la file d’attente de rendu, l’état de chacun des plans ajouté devient Queued dans le navigateur Shots. Dans la Timeline, chacun des plans ajoutés s’affiche, une barre d’état jaune figurant au-dessus du jeu d’étalonnage utilisé pour chaque plan mis en file d’attente, afin d’indiquer quel jeu d’étalonnage est rendu. Remarque : vous pouvez ajouter un plan à la file d’attente de rendu avec un jeu d’étalonnage activé, puis choisir un autre niveau pour ce plan et l’ajouter de nouveau à la file afin de rendre les deux jeux d’étalonnage pour ce plan. 3 Revérifiez les réglages de votre projet avant d’effectuer le rendu afin de vous assurer que vous utilisez le répertoire de rendu, le réglage d’interfaçage, le codec d’exportation et les réglages Broadcast Safe corrects.366 Chapitre 17 File d’attente de rendu 4 Si vous effectuez un rendu de données Cineon ou DPX, revérifiez le menu local Render Proxy dans l’onglet User Prefs pour vous assurer que vous effectuez le rendu à la résolution requise. 5 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur le bouton Start Render dans l’onglet Render Queue.  Choisissez Render > Start Render. Le rendu des plans de la file d’attente de rendu commence. Une barre de progression verte s’affiche dans la colonne Progress du premier plan non rendu de la liste, indiquant la durée de son rendu. Simultanément, la barre de rendu figurant au-dessus de la réglette de la Timeline pour le plan rendu dans la Timeline reflète la barre de progression dans la file d’attente de rendu.Chapitre 17 File d’attente de rendu 367 Lorsque le rendu du premier plan de la file d’attente de rendu est terminé, le prochain est lancé et le rendu se poursuit du haut vers le bas de la liste jusqu’à ce que le dernier plan soit rendu. Tous les plans rendus dans la Timeline apparaissent avec une barre de rendu verte au-dessus de la réglette de la Timeline et une barre d’état verte au-dessus du jeu d’étalonnage rendu. Important : pour suspendre le rendu, appuyez sur Echap. Vous pouvez cliquer de nouveau sur Start Render pour reprendre le rendu. Toutes les données rendues sont écrites dans le répertoire de rendu du projet, spécifié dans l’onglet Project Settings du studio Setup. Le répertoire de rendu est organisé en sous-répertoires numérotés correspondant chacun à un plan de la Timeline de votre projet. Le numéro de chaque sous-répertoire correspond au numéro de chaque plan dans la colonne Number de la file d’attente de rendu. Chacun de ces sous-répertoires contient jusqu’à quatre ensembles de données rendus correspondant à chaque jeu d’étalonnage rendu. Rendu de plusieurs jeux d’étalonnage pour chaque plan Chaque plan de votre projet Color utilise un des quatre jeux d’étalonnage (maximum). En travaillant, vous pouvez modifier librement le jeu d’étalonnage utilisé par un plan, en passant d’un aspect à un autre selon vos besoins durant le développement de l’esthétique du programme. Vous pouvez aussi rendre chacun des jeux d’étalonnage d’un plan individuellement ou collectivement. Ainsi, s’il existe une scène où le client peut préférer un des quatre aspects différents, vous pouvez parer à toute éventualité en rendant toutes les copies de travail. Color a connaissance du jeu d’étalonnage sélectionné lorsque vous renvoyez ce projet à Final Cut Pro, ou lorsque vous utilisez la commande Gather Rendered Media et s’assure que le fichier de rendu approprié est utilisé. Chaque jeu d’étalonnage rendu est numéroté. Par exemple, si vous avez rendu deux jeux d’étalonnage différents dans un projet QuickTime pour le plan numéro 1, le sousrépertoire de ce dernier contient deux plans appelés 1_g1.MOV et 1_g2.MOV, le numéro suivant immédiatement le g indiquant à quel jeu d’étalonnage correspond ce fichier.368 Chapitre 17 File d’attente de rendu Afin de rendre plusieurs jeux d’étalonnage pour un plan : 1 Placez la tête de lecture sur un plan à rendre et choisissez le premier jeu d’étalonnage à utiliser pour ce plan. 2 Sélectionnez ce plan, cliquez sur l’onglet Render Queue, puis cliquez sur Add Selected pour ajouter ce plan à la file d’attente de rendu. 3 Passez au jeu d’étalonnage suivant que vous voulez utiliser pour ce plan. 4 Cliquez de nouveau sur Add Selected pour ajouter ce plan à la file d’attente de rendu une seconde fois. Chaque jeu d’étalonnage en file d’attente pour rendu apparaît avec une barre de rendu jaune au-dessus de la barre de jeux d’étalonnage de la Timeline. La colonne ID du jeu d’étalonnage dans la file d’attente de rendu indique les jeux d’étalonnage sélectionnés pour rendre chaque plan. Commande Gather Rendered Media Cette commande ne peut être utilisée que lorsque vous avez rendu des données de séquence d’images pour un projet importé via EDL. Elle est utilisée pour organiser vos données de séquence d’images rendues afin de les préparer pour l’imprimante de films. Elle organise vos séquences d’images rendues de deux façons :  Elle place chaque image des données de votre projet dans un seul répertoire.  Elle renomme chaque image des données pour votre projet afin de créer un éventail d’images continu de la première à la dernière image du projet rendu. Important : vous ne pouvez pas rassembler des données dans une boucle XML.Chapitre 17 File d’attente de rendu 369 Pour rassembler les données rendues : 1 Choisissez File > Gather Rendered Media. 2 Choisissez l’une de ces trois options pour rassembler les données rendues de votre projet :  Copy Files : effectue des doubles des fichiers de séquences d’images, mais laisse les fichiers originellement rendus dans le répertoire de rendu.  Move Files : copie les fichiers de séquences d’images, puis supprime les fichiers originellement rendus du répertoire de rendu.  Link Files : crée des alias des fichiers originellement rendus dans le répertoire de rendu. Ceci est utile si vous voulez traiter les images via une application sur votre ordinateur et que vous ne voulez pas dupliquer les données inutilement. Par contre, cela ne présente pas d’intérêt si vous envisagez de transporter les données vers un autre emplacement, car les fichiers d’alias ne pointent que sur les données d’origine dans le répertoire de rendu et ne contiennent aucune donnée d’image. 3 Cliquez sur Create New Directory si vous voulez placer les données rassemblées dans un nouveau répertoire. 4 Cliquez sur Gather. Toutes les images rendues de chaque plan de votre projet sont renommées, renumérotées et placées dans le répertoire spécifié, prêtes à être traitées plus avant ou transmises. 371 A Annexe A Étalonnage de votre moniteur Lorsque vous utilisez des périphériques analogiques, veillez à ce qu’ils soient bien étalonnés du point de vue de la couleur et de la luminosité pour que vous puissiez étalonner avec précision votre vidéo. À propos de la mire La mire est un signal vidéo généré électroniquement qui obéit à des caractéristiques spécifiques très strictes. Les niveaux de luminance et de chrominance étant standard, vous pouvez utiliser la mire pour passer en revue les différents composants d’un maté- riel vidéo pour vous rendre compte de la façon dont chacun restitue le signal. Les formats NTSC et PAL possèdent chacun leurs standards de mire, et il existe même plusieurs standards au sein de chacun des formats. Lorsque vous analysez la mire sur un instrument vidéo, il est essentiel que vous sachiez à quel standard vous rapporter pour éviter les impairs dans votre échantillonnage. La « mire SMPTE » est le standard couramment utilisé. Étalonnage des moniteurs avec la mire Les monteurs et les concepteurs d’émissions ne doivent pas se fier à un moniteur non étalonné pour les ajustements majeurs de couleur et de luminosité de leurs programmes. Il est très important d’utiliser un moniteur de diffusion bien étalonné afin d’assurer des ajustements corrects d’exposition et de couleurs. Quand utiliser la mire ? Les périphériques analogiques ont sans cesse besoin d’être étalonnés et réajustés même pour de légers décalages. En effet, la chaleur, le temps, le bruit, la longueur de câbles et bien d’autres facteurs jouent de façon subtile sur le voltage du signal vidéo électronique analogique, ce qui a un effet sur la luminosité et la couleur de l’image vidéo. La mire offre un signal de référence que vous pouvez utiliser pour étalonner les niveaux de sortie d’un appareil analogique.372 Annexe A Étalonnage de votre moniteur Étalonnage de votre moniteur de diffusion Pour étalonner un moniteur, utilisez la mire standard SMPTE. La luminosité et le contraste sont ajustés à vue d’œil au moyen de la mire à l’écran. Pour l’ajustement de chrominance et de phase, utilisez le bouton Fond bleu dont sont dotés les moniteurs vidéo professionnels. Tous les moniteurs doivent être étalonnés, qu’ils soient à l’extérieur ou dans le studio de montage. Pour étalonner votre moniteur : 1 Connectez un générateur de mire ou de motifs de test au moniteur utilisé ou utilisez la sortie de l’un des générateurs de mires intégrés dans Final Cut Pro. Important : évitez d’utiliser des images fixes de mires. Pour en savoir plus, consultez la section « Rendu Y´CB CR et mire » à la page 374. 2 Allumez le moniteur et attendez environ 30 minutes pour qu’il « chauffe » et atteigne une température stable. 3 Sélectionnez l’entrée appropriée sur le moniteur pour que la mire apparaisse à l’écran. Trois barres noires de différentes intensités sont affichées près du coin inférieur droit de la mire. Chacune d’elles correspond à une valeur de luminosité différente, mesurée en IRE. (IRE vient de Institute of Radio Engineers (Institut des ingénieurs radio), qui fait désormais partie de l’organisme IEEE. Il s’agit d’une unité de tension spécifique à la vidéo.) Il s’agit des barres de réglage dites PLUGE (Picture Lineup Generation Equipment), qui permettent d’ajuster la luminosité et le contraste d’un moniteur vidéo en vous aidant à établir le noir absolu. 4 Abaissez au minimum la chrominance du moniteur. Il s’agit d’un réglage temporaire qui va vous permettre d’ajuster plus précisément la luminance. Le contrôle de chrominance peut également être appelé couleur ou saturation. 5 Ajustez le contrôle de luminosité de votre moniteur jusqu’à ne plus pouvoir distinguer les deux barres Pluge de gauche et le carré noir adjacent. À ce stade, la plus lumineuse des barres (11,5 IRE) ne doit plus être qu’à peine visible et les deux barres Pluge de gauche (5 et 7,5 IRE respectivement) doivent présenter le même niveau de noir. 6 Augmentez alors le contraste au maximum jusqu’à ce que cette barre devienne claire, puis diminuez à nouveau.Annexe A Étalonnage de votre moniteur 373 Le point où cette barre est presque invisible correspond au réglage de contraste correct pour votre moniteur (l’exemple indiqué ci-dessous est volontairement exagéré). Lorsque vous réglez le contraste, gardez un œil sur le carré blanc en bas à gauche. Si le contraste est trop fort, le carré blanc doit donner l’impression de déborder sur les carrés d’à côté. Réglez alors le contraste jusqu’à ne plus avoir cette impression. Important : le contraste ne doit être ajusté qu’après la luminosité 7 Lorsque vous avez terminé les réglages de luminance, remettez le contrôle de la chrominance dans la position du milieu (détente). Remarque : certains boutons s’arrêtent en une position par défaut très précise. C’est ce que l’on appelle la position de détente. Si vous réglez un moniteur PAL, vous avez terminé. Les prochaines étapes traitent de réglages de la couleur qui ne concernent que les moniteurs NTSC. 8 Appuyez sur le bouton « Fond bleu » à l’avant de votre moniteur pour préparer le réglage des contrôles Chroma et Phase. Remarque : ce bouton n’est généralement disponible que sur les moniteurs professionnels. 9 Effectuez les réglages suivants en fonction du type de signal vidéo que vous contrôlez :  Si vous contrôlez un signal Y´CB CR SDI ou par composantes, n’ajustezl que le contrôle Chroma de sorte que les parties supérieures et inférieures des barres grises alternatives correspondent. Il s’agit du seul réglage que vous devez effectuer, car le contrôle Phase n’a aucun effet avec les signaux SDI ou par composantes.  Si vous contrôlez un signal Y/C (aussi appelé S-vidéo), il est exécuté via un décodeur RVB intégré au moniteur. Dans ce cas, réglez les contrôles Chroma et Phase. La chrominance affecte l’équilibre des deux barres grises externes. La phase affecte l’équilibre des deux barres grises internes. Les réglages effectués pour l’un de ces contrôles affectant l’autre, vous devez continuer à les régler jusqu’à ce que toutes les barres grises soient d’une luminosité uniforme en haut et en bas. Lorsque la luminosité et le contraste sont correctement réglés, cette bande ne doit pas être visible au-delà du noir.374 Annexe A Étalonnage de votre moniteur Remarque : le second point s’applique aussi au contrôle des signaux composites, mais il n’est vraiment pas recommandé de contrôler de tels signaux lors de l’étalonnage. Lorsque votre moniteur est correctement étalonné, la couleur des barres grises et noires sera homogène. Rendu Y´CB CR et mire Si le rendu Y´CB CR doit être pris en charge par le codec utilisé dans une séquence pour que Final Cut Pro effectue un rendu de la mire via une zone PLUGE (Picture Lineup Generation Equipment) incluant un signal super noir (4 IRE dans NTSC, 2 IRE dans PAL) pour l’étalonnage. La partie PLUGE du signal test ne peut pas être rendue via un codec RVB. Lorsque la phase (équivalent de la teinte) du moniteur est correctement ajustée, des barres alternativement grises et noires doivent s’afficher. 375 B Annexe B Raccourcis clavier Raccourcis clavier dans Color Les tableaux ci-après illustrent les différents raccourcis clavier disponibles dans Color. Raccourcis clavier relatifs aux projets Les raccourcis clavier suivants sont communs à de nombreuses applications et vous permettent de gérer vos projets Color. Commande Description Commande + N Nouveau projet Commande + O Ouvrir un projet Commande + R Revenir à la version sauvegardée du projet en cours Commande + S Enregistrer le projet Option + Commande + S Enregistrer une copie archivée sous un autre nom Option + Commande + A Ouvrir une version archivée du projet Commande + I Importer un plan (ouvre le navigateur de fichiers dans le studio Setup Option + Commande + G Rassembler les données rendues (uniquement pour les projets Cineon ou DPX) Commande + Z Annuler ; appuyez sur Commande + Z une seconde fois pour réinstaurer la modification précédemment annulée Commande + X Couper Commande + C Copier Commande + V Coller Commande + A Tout sélectionner Commande + ? Ouvrir le manuel de l’utilisateur376 Annexe B Raccourcis clavier Changement de studio et de fenêtre Les raccourcis clavier ci-après vous permettent de naviguer dans l’interface utilisateur de Color, de passer d’un studio à l’autre ou d’une fenêtre à une autre. Lecture et navigation Les raccourcis clavier ci-après vous permettent de commander la lecture de votre projet et la navigation dans celui-ci en déplaçant la tête de lecture le long de la Timeline. Commande Description Commande + 1 Ouvrir le studio Setup Commande + 2 Ouvrir le studio Primary In Commande + 3 Ouvrir le studio Secondaries Commande + 4 Ouvrir le studio Color FX Commande + 5 Ouvrir le studio Primary Out Commande + 6 Ouvrir le studio Geometry Commande + 7 Ouvrir le magasin des images fixes Commande + 8 File d’attente de rendu Commande + 9 Ouvrir l’onglet Project Settings dans le studio Setup Commande + 0 Ouvrir le navigateur de plans dans le studio Setup. Maj + 1 Sélectionner la fenêtre Color Maj + 2 Sélectionner la fenêtre Scopes Maj + 0 Passer du mode simple écran au mode double écran ou vice versa au prochain lancement de Color Commande Description Barre d’espace Alterner entre la lecture et l’arrêt J Lire en arrière K Arrêter L lire vers l’avant Flèche vers le bas Amener la tête de lecture sur le plan suivant Flèche vers le haut Amener la tête de lecture sur le plan précédent Flèche gauche Faire reculer la tête de lecture d’une image Flèche droite Faire avancer la tête de lecture d’une image Début Aller au début de la Timeline Fin Aller à la fin de la Timeline Maj + Contrôle + M Changer de mode de lecture I Définir un point d’entrée de lecture sur la Timeline O Définir un point de sortie de lecture sur la TimelineAnnexe B Raccourcis clavier 377 Raccourcis liés aux jeux d’étalonnage Les raccourcis clavier ci-après vous permettent de créer, de sélectionner, de copier et de coller des jeux d’étalonnage à appliquer aux plans sur lesquels est positionnée la tête de lecture. Raccourcis clavier relatifs à la Timeline Les raccourcis clavier ci-après vous permettent de changer l’affichage de la Timeline ; elles ne peuvent être utilisées que lorsque le pointeur se trouve dans la partie Timeline de l’interface utilisateur. Commande Description Contrôle + 1 Créer un jeu d’étalonnage/Sélectionner le jeu d’étalonnage 1 Contrôle + 2 Créer un jeu d’étalonnage/Sélectionner le jeu d’étalonnage 2 Contrôle + 3 Créer un jeu d’étalonnage/Sélectionner le jeu d’étalonnage 3 Contrôle + 4 Créer un jeu d’étalonnage/Sélectionner le jeu d’étalonnage 4 Contrôle + G Activer/désactiver le jeu d’étalonnage sélectionné Contrôle + Option + Maj + 1 (1 à 5) Copier le jeu d’étalonnage sélectionné dans la mémoire 1 à 5 Option + Maj + 1 (1 à 5) Coller le jeu d’étalonnage stocké dans la mémoire 1 à 5 Contrôle + B Désigner le jeu d’étalonnage sélectionné comme le jeu d’étalonnage parfait Commande Description Commande + – Zoom arrière – (pavé numérique) Zoom arrière Command + + Zoom avant + (pavé numérique) Zoom avant F Graduer la réglette de la Timeline en images S Graduer la réglette de la Timeline en secondes M Graduer la réglette de la Timeline en minutes H Graduer la réglette de la Timeline en heures Tab Alterner les graduations de la réglette de la Timeline entre images/ secondes/minutes/heures378 Annexe B Raccourcis clavier Raccourcis clavier de montage Les raccourcis clavier ci-après permettent de sélectionner des outils de montage lorsque vous travaillez sur des projets comportant des pistes vidéo non verrouillées. Raccourcis clavier relatifs aux images clés Les raccourcis clavier ci-après permettent de commander des opérations d’image clé dans tous les studios. Raccourcis relatifs au navigateur de plans Les raccourcis clavier ci-après ne fonctionnent que lorsque le pointeur est dans le navigateur de plans du studio Setup. Commande Description Contrôle + S Choisir l’outil Sélection Contrôle + R Choisir l’outil Roll Contrôle + T Choisir l’outil Ripple Contrôle + Y Choisir l’outil Coulissement Contrôle + X Choisir l’outil Split Contrôle + Z Choisir l’outil Splice Contrôle + V Créer un point de montage à la position de la tête de lecture Contrôle + B Fusionner un point de montage à la position de la tête de lecture Commande Description Contrôle + 8 Changer de type d’interpolation d’image clé à la position de la tête de lecture Contrôle + 9 Ajouter une image clé à la position de la tête de lecture Contrôle + 0 Supprimer une image clé à la position de la tête de lecture Option + Flèche gauche Amener la tête de lecture sur l’image clé précédente du plan sélectionné dans le studio sélectionné Option + Flèche droite Amener la tête de lecture sur l’image clé suivante du plan sélectionné dans le studio sélectionné Commande Description G Affecter les plans sélectionnés à un même groupe F Centrer le navigateur de plansAnnexe B Raccourcis clavier 379 Raccourci disponible dans le studio Geometry Le raccourci clavier ci-après ne fonctionne que lorsque le pointeur est dans le studio Geometry. Raccourcis relatifs au magasin d’images fixes Les raccourcis clavier ci-après vous permettent d’enregistrer et d’activer des images fixes sans avoir besoin d’ouvrir le magasin Still Store. Raccourcis relatifs à la file d’attente de rendu Les raccourcis clavier ci-après vous permettent d’ajouter des plans à la file d’attente de rendu et de lancer l’opération de rendu sans avoir besoin d’ouvrir la file d’attente. Commande Description F Encadrer l’image précédente dans le studio Geometry Commande Description Contrôle + U Activer les images fixes actuellement chargées Contrôle + I Enregistrer l’image qui se trouve à la position de la tête de lecture dans le magasin d’images fixes Commande Description Maj + Commande + A Ajouter les plans sélectionnés à la file d’attente de rendu Option + Maj + Commande + A Ajouter tous les plans de la Timeline à la file d’attente de rendu Commande + P Lancer l’opération de rendu 381 C Annexe C Configuration d’une surface de contrôle Color est compatible avec les surfaces de contrôle de marques JLCooper et Tangent Devices. Une surface de contrôle vous permet d’effectuer simultanément des corrections de plusieurs paramètres dans le cours de votre travail. Vous y gagnez non seulement en rapidité, mais cela vous permet d’appliquer des réglages de couleur complexes en une seule fois à différentes zones de l’image. Cette annexe explique comment raccorder à votre ordinateur et configurer des surfaces de contrôle compatibles avec Color et aborde les points suivants :  Surfaces de contrôle JLCooper MCS-3000, MCS-Spectrum, MCS-3400 et MCS- 3800 (p. 382)  Surface de contrôle Tangent Devices CP100 (p. 387)  Surface de contrôle Tangent Devices de la gamme CP200 (p. 389)  Personnalisation de la sensibilité des surfaces de contrôle (p. 394)382 Annexe C Configuration d’une surface de contrôle Surfaces de contrôle JLCooper MCS-3000, MCS-Spectrum, MCS-3400 et MCS-3800 JLCooper fabrique tout un ensemble de surfaces de contrôle compatibles aussi bien avec Color qu’avec Final Cut Pro. La gamme de surfaces de contrôle MCS dispose à la fois de commandes de navigation et de commandes propres à la correction de couleurs, dans différentes configurations. Pour pouvoir utiliser les surfaces de contrôle MCS de JL Cooper avec Color, vous devez disposer des éléments suivants et satisfaire aux conditions suivantes :  un MCS-3000, MCS-3400 ou MCS-3800 avec surface de contrôle MCS-Spectrum  une carte Ethernet dans le logement 1 de votre contrôleur  un concentrateur, un routeur ou un commutateur multiport  des câbles Ethernet Cat-5 La connexion Ethernet de la surface de contrôle MCS-Spectrum est établie avec le contrôleur MCS-3000 à l’aide d’un câble d’extension Le contrôleur/surface de contrôle MCS-3000 est lui-même raccordé à votre ordinateur par Ethernet. Important : les surfaces de contrôle JLCooper ne peuvent pas être raccordées à un second port Ethernet de l’ordinateur Mac Pro. Elles doivent être raccordées au port Ethernet principal, si nécessaire au travers d’un concentrateur ou d’un commutateur si ce port doit être partagé avec une connexion à Internet. R3 B3 B2 R1 B1 R2 PAGE 5 PAGE 6 PAGE 8 PAGE 7 PAGE 1 PAGE 2 PAGE 4 PAGE 3 F1 M1 W1 W2 W3 W4 W5 W6 W7 JOG SHUTTLE M2 M3 1 2 3 4 5 6 7 8 BANK 1 BANK 2 HOURS MINUTES SECONDS FRAMES BANK 4 BANK 4 PAGE ASSIGN UTILITY M4 M5 TIME CODE DISPLAY F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8Annexe C Configuration d’une surface de contrôle 383 Configuration des surfaces de contrôle MCS-3000 et MCS-Spectrum Les marches à suivre proposées ci-après expliquent comment configurer et utiliser ces surfaces de contrôle avec Color. Pour configurer les MCS-3000 et MCS-Spectrum pour utilisation avec Color : 1 Mettez le MCS-3000 sous tension et patientez jusqu’à la fin de son initialisation. Le MCS-3000 fonctionne de la même façon que n’importe quel ordinateur de réseau. Vous devez donc configurer ses réglages IP pour qu’il puisse être en réseau avec votre ordinateur. 2 Maintenez les touches SHIFT et ASSIGN/UTILITY enfoncées simultanément. Les réglages d’adresse IP en vigueur s’affichent sur l’écran qui se trouve en haut de l’appareil. 3 En utilisant le pavé numérique du MCS-3000, tapez les valeurs suivantes : a Tapez une adresse IP, puis appuyez sur ENTER pour la valider et passer à l’étape suivante : Vous pouvez, par exemple, lui attribuer l’adresse IP : 192.168.001.010 Remarque : les trois premiers groupes de chiffres de l’adresse doivent être les mêmes que ceux des autres adresses IP utilisées sur votre réseau local. Si vous n’êtes pas sûr des valeurs à utiliser, contrôlez l’adresse IP de votre ordinateur (elle se trouve dans les réglages Réseau de vos Préférences Système) et créez l’adresse IP du MCS-3000 sur cette base, en ne changeant que le dernier groupe de chiffres de sorte que cette adresse soit propre, c’est-à-dire non utilisée par un autre périphérique du réseau. b Tapez une adresse de passerelle, puis appuyez sur ENTER pour la valider et passer à l’étape suivante : Remarque : les trois premiers groupes de chiffres de cette adresse doivent être les mêmes que l’adresse IP que vous venez de créer. c Tapez un masque de sous-adresse, puis appuyez sur ENTER pour la valider et passer à l’étape suivante : Dans l’exemple que nous avons pris, où les trois premiers groupes de chiffres des adresses IP sont identiques pour toutes les adresses de votre réseau local, le masque à indiquer est le suivant : 255.255.255.000 d Tapez un numéro de port par lequel communiquera l’appareil, puis appuyez sur ENTER pour la valider et passer à l’étape suivante : Vous pouvez, par exemple, taper : 49153 Remarque : pour éviter les conflits de numéros de port, choisissez une valeur comprise dans la plage définie par la norme comme celle des « Ports dynamiques et/ou privés », c’est-à-dire entre 49152 et 65535. 4 Mettez hors tension le MCS-3000 et le MCS-Spectrum. Maintenant que votre surface de contrôle est configurée, vous devez la paramétrer dans Color.384 Annexe C Configuration d’une surface de contrôle Pour utiliser les MCS-3000 et MCS-Spectrum avec Color : 1 Mettez d’abord sous tension le MCS-Spectrum, puis mettes sous tension le MCS-3000. 2 Ouvrez Color. Si vous ouvrez Color pour la première fois, la zone de dialogue Control Surface Startup vous est présentée. Si ce n’est pas la première fois que vous ouvrez Coloret si vous avez demandé à ce que cette zone de dialogue n’apparaisse plus systématiquement au démarrage, vous devez cliquer sur le bouton Show Control Surface Dialog de l’onglet User Prefs du studio Setup. 3 Lorsque la zone de dialogue Control Surface Startup apparaît : a Choisissez « JLCooper - MCS3000/Spectrum » dans le menu contextuel Control Surface. b Tapez l’adresse IP que vous avez définie pour le MCS-3000 dans le champ Adresse IP, puis appuyez sur Entrée. c Tapez le numéro de port que vous avez défini pour le MCS-3000 dans le champ Port, puis appuyez sur Entrée. 4 Cliquez sur Yes. Les MCS-3000 et MCS-Spectrum sont en principe maintenant prêts à être utilisés avec Color. Commandes des MCS-3000 et MCS-Spectrum La plupart des commandes (ou « contrôles ») des MCS-3000 et MCS-Spectrum sont identifiées par des libellés. Vous trouverez ci-après des indications sur ces commandes et fonctions et sur celles dont l’emploi est moins immédiatement clair.Annexe C Configuration d’une surface de contrôle 385 MCS-3000  Page 1-8 : Sélectionner l’un des huit studios de Color.  F1 : Supprimer l’image clé  F2 : Ajouter une image clé  F3 : Modifier l’interpolation de l’image clé  Retour arrière : Revenir au début du plan ou au plan précédent  Avance rapide : Passer à la fin du plan ou au plan suivant  Arrêt : Arrêter la lecture  Lecture : Lancer la lecture  Molette Jog Shuttle : Commande fine de la tête de lecture  Pavé numérique : Commandes de navigation  Locate : Aller à un timecode ou à un identifiant de plan  Mode : Alterner la fonction de la touche Locate entre recherche de timecode et recherche d’identifiant de plan  Last : Retourner au dernier emplacement  Enter : Valider une valeur de navigation  M1 : Contrôle de vitesse  M2 : Lecture en pouces [???]  Bank1 : Sélectionner/Copier/Coller la mémoire d’étalonnage 1  Bank2 : Sélectionner/Copier/Coller la mémoire d’étalonnage 2  Bank3 : Sélectionner/Copier/Coller la mémoire d’étalonnage 3  Bank4 : Sélectionner/Copier/Coller la mémoire d’étalonnage 4  Assign : Alterner entre Sélectionner/Copier/Coller la mémoire d’étalonnage. (L’afficheur LCD vous indique quelle opération est sélectionnée.) F1 M1 W1 W2 W3 W4 W5 W6 W7 JOG SHUTTLE M2 M3 1 2 3 4 5 6 7 8 BANK 1 BANK 2 HOURS MINUTES SECONDS FRAMES BANK 4 BANK 4 PAGE ASSIGN UTILITY M4 M5 TIME CODE DISPLAY F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8386 Annexe C Configuration d’une surface de contrôle Utilisation des contrôles de navigation Il y a deux façons possible de naviguer sur la timeline à l’aide du pavé numérique du MCS-3000. Pour alterner entre navigation par saisie du timecode et par saisie du numéro de plan : 1 Appuyez sur Mode Locate ou sur Set Locate sur le MCS-3000. 2 Maintenez enfoncée la touche Shift (la touche bleue sous la série de touches F-), puis appuyez sur Mode Locate. Les indicateurs du MCS-3000 affichent 00 00 00 00 (Timecode) ou 0 (Numéro de plan) pour vous indiquer dans quel mode vous êtes. Pour vous déplacer sur la Timeline à l’aide du timecode (mode Timecode) : 1 Appuyez sur Mode Locate ou sur Set Locate sur le MCS-3000. 2 Tapez le timecode que vous voulez atteindre, puis appuyez sur Enter. La tête de lecture passe à cet emplacement de timecode. Pour vous déplacer sur la Timeline à l’aide des numéros de plan (mode Numéro de plan) : 1 Appuyez sur Mode Locate ou sur Set Locate sur le MCS-3000. 2 Tapez le numéro de plan que vous voulez atteindre, puis appuyez sur Enter. La tête de lecture se déplace vers le plan correspondant à ce numéro sur la Timeline. Contrôles du MCS-Spectrum R3 B3 B2 R1 B1 R2 PAGE 5 PAGE 6 PAGE 8 PAGE 7 PAGE 1 PAGE 2 PAGE 4 PAGE 3Annexe C Configuration d’une surface de contrôle 387  R1 : Réinitialiser le curseur de contraste des ombres  B1 : Réinitialiser le contrôle de couleur des ombres  Boule de commande gauche : Réglage du contrôle de couleur des ombres  Couronne gauche : Réglage du curseur de contraste des ombres (point noir)  R2 : Réinitialiser le curseur de contraste des tons intermédiaires  B2 : Réinitialiser le contrôle de couleur des tons intermédiaires  Boule de commande centrale : Réglage du contrôle de couleur des tons intermédiaires  Couronne centrale : Réglage du curseur de contraste des tons intermédiaires (gamma)  R3 : Réinitialiser le curseur de contraste des hautes lumières  B3 : Réinitialiser le contrôle de couleur des hautes lumières  Boule de commande droite : Réglage du contrôle de couleur des hautes lumières  Couronne droite : Réglage du curseur de contraste des hautes lumières (point blanc) Surface de contrôle Tangent Devices CP100 Le Tangent Devices CP100 est une grande surface de contrôle intégrée combinant toutes les fonctionnalités utiles en une seule console. Configuration de la surface de contrôle CP100 Les marches à suivre proposées ci-après expliquent comment configurer et utiliser cette surface de contrôle avec Color. Remarque : vous devez avoir ouvert une session d’administrateur pour pouvoir configurer le Tangent Devices CP100. Pour configurer et utiliser le CP100 avec Color : 1 Raccordez le CP100 à votre ordinateur à l’aide d’un câble Ethernet. Important : le CP100 ne peut pas être raccordé à un second port Ethernet de l’ordinateur Mac Pro. Elles doivent être raccordées au port Ethernet principal, si nécessaire au travers d’un routeur ou d’un commutateur si ce port doit être partagé avec une connexion à Internet. 2 Mettez le CP100 sous tension et patientez jusqu’à la fin de son initialisation. 3 Ouvrez Color.388 Annexe C Configuration d’une surface de contrôle Si vous ouvrez Color pour la première fois, la zone de dialogue Control Surface Startup vous est présentée. Si ce n’est pas la première fois que vous ouvrez Coloret si vous avez demandé à ce que cette zone de dialogue n’apparaisse plus systématiquement au démarrage, vous devez cliquer sur le bouton Show Control Surface Dialog de l’onglet User Prefs du studio Setup. 4 Lorsque la zone de dialogue Control Surface Startup apparaît : a Choisissez « Tangent Devices - CP100 » dans le menu contextuel Control Surface. b Lorsque le système vous demande votre mot de passe d’administrateur, tapez ce dernier dans le champ correspondant, puis cliquez sur OK. Le CP100 est maintenant en principe prêt à fonctionner avec Color. Commandes du CP100  Do : Copier le jeu d’étalonnage (Mémoire 1)  Undo : Coller le jeu d’étalonnage (Mémoire 1)  Redo : Copier le jeu d’étalonnage de la correction précédente sur la Timeline  Cue : Commander la navigation (modes Timecode ou Numéro de plan)  Mark : Créer une image fixe  In : Définir le point d’entrée de lecture  Out : Définir le point de sortie de lecture  Select : Changer de mode de lecture  Mix : Afficher/masquer l’image fixe  Grade : Afficher/masquer le jeu d’étalonnage  Delete : Reprendre le jeu d’étalonnage identique ou de la mémoire de base  |< : Événement précédent  >|- Événement suivant  < : Lecture en arrière  [] : Arrêter la lecture  > : Lecture vers l’avant  Touche adjacente à la molette jog/shuttle : Faire passer la vitesse de lecture à x10 Compressor 3 Manuel de l’utilisateurK Apple Inc. Copyright © 2007 Apple Inc. Tous droits réservés. Vos droits sur le logiciel sont régis par l’accord de licence qui l’accompagne. Le propriétaire ou l’utilisateur autorisé d’une copie valide du logiciel Final Cut Studio peut reproduire la présente publication dans le but d’apprendre à utiliser ce logiciel. Aucune parte de la pré- sente publication ne peut être reproduite ni transmise à des fins commerciales, comme, par exemple, la vente de copies de la présente publication ou pour la fourniture de services d’assistance payants. Le logo Apple est une marque d’Apple Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. L’utilisation du logo Apple sur un clavier (Option + 1) à des fins commerciales sans l’autorisation préalable écrite d’Apple Computer, Inc. peut constituer une contrefaçon de la marque et une concurrence déloyale en violation des lois fédérales et nationales. Tous les efforts nécessaires ont été mis en œuvre pour que les informations contenues dans ce manuel soient les plus exactes possibles. Apple n’est pas responsable des erreurs d’écriture et d’impression. Remarque : comme Apple publie souvent de nouvelles versions et des mises à jour de son logiciel d’exploitation, de ses applications et de ses sites Internet, les images qui figurent dans le présent ouvrage peuvent varier légèrement de ce que vous voyez à l’écran. Apple Inc. 1 Infinite Loop Cupertino, CA 950142084 408-996-1010 www.apple.com Apple, le logo Apple, AppleScript, DVD Studio Pro, Final Cut, Final Cut Pro, Final Cut Studio, FireWire, iPod, iTunes, Mac, Macintosh, Mac OS, QuickTime et Soundtrack sont des marques d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Apple TV et Finder sont des marques d’Apple Inc. AppleCare et Apple Store sont des marques de service d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Dolby Laboratories : fabriqué sous licence de Dolby Laboratories. « Dolby », « Pro Logic » et le symbole avec le double D sont des marques de Dolby Laboratories. Confidential Unpublished Works, © 1992-1997 Dolby Laboratories, Inc. Tous droits réservés. UNIX est une marque déposée de The Open Group. Les autres noms de sociétés et de produits mentionnés dans ce manuel sont les marques de leur société respective. La mention de produits tiers n’est effectuée qu’à des fins informatives et ne constitue en aucun cas une approbation ni une recommandation. Apple n’assume aucune responsabilité vis-à-vis des performances ou de l’utilisation de ces produits. Photos de plateau du film « Koffee House Mayhem » reproduites avec l’aimable autorisation de Jean-Paul Bonjour. « Koffee House Mayhem » © 2004 Jean-Paul Bonjour. Tous droits réservés. http://www.jbonjour.com Photos de plateau du film « A Sus Ordenes » reproduites avec l’aimable autorisation de Eric Escobar. « A Sus Ordenes » © 2004 Eric Escobar. Tous droits réservés. http://www.kontentfilms.com 3 1 Table des matières Préface 9 Introduction à Compressor 10 À propos du Manuel de l’utilisateur de Compressor 11 Scénarios standard de Compressor 12 Fonctions de Compressor 14 Formats de sortie pour transcodage 16 Utilisation du Manuel de l’utilisateur de Compressor 17 Sites web d’Apple Chapitre 1 19 Premiers contacts rapides 19 Terminologie utilisée par Compressor 20 Flux de travaux Compressor rapide et facile 26 Tâches optionnelles disponibles avant l’envoi d’un lot Chapitre 2 29 Flux de production de transcodage de base 32 Concepts et terminologie de Compressor 32 Préparation de Compressor au transcodage 34 Choix d’un format de sortie 35 Création d’un lot Compressor 37 Visualisation de l’état du transcodage 38 Raccourcis optionnels de Compressor 39 Configuration des préférences de Compressor Chapitre 3 43 Interface de Compressor 44 Les fenêtres Compressor et le flux de transcodage 45 Création et gestion des modèles Compressor 48 Utilisation des fenêtres de Compressor 51 Fenêtre Lot 55 Onglet Réglages 56 Onglet Destinations 57 Fenêtre Inspecteur 68 Fenêtre Historique 69 Fenêtre Preview 70 Batch Monitor 71 Fenêtres Droplet4 Table des matières 72 À propos du changement des valeurs et des entrées de timecode 74 Raccourcis clavier généraux de Compressor 75 Raccourcis clavier de la fenêtre Preview Chapitre 4 77 Importation de fichiers multimédia sources 78 À propos de la fenêtre Lot 79 Ajout de fichiers multimédia sources à un lot pour créer des tâches 87 Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédia sources 90 Astuces pour l’importation de fichiers multimédia sources Chapitre 5 93 Création, aperçu et modification des réglages 94 À propos de l’onglet Réglages 98 Utilisation de l’Inspecteur avec les réglages 99 Duplication des réglages 100 Création d’un réglage entièrement nouveau 102 Aperçu d’un réglage 104 Suppression de réglages 104 Création de groupes de réglages 106 Distribution et partage de réglages 106 Exemple : Création de réglages et de groupes personnalisés pour un DVD Chapitre 6 109 Finalisation de tâches et soumission de lots 110 Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources 113 Remplacement d’un réglage affecté par un autre réglage 114 Modification d’un réglage affecté 115 Affectation de destinations aux fichiers multimédia sources 117 Réglage du nom de fichier de sortie 117 À propos des cibles 118 À propos de l’ajout et de la copie de tâches 119 À propos de l’enchaînement de tâches 12 0 Soumission d’un lot 12 3 Astuce relative au test du transcodage 12 3 À propos de la fenêtre Historique 12 4 Nouvelle soumission d’un lot 12 5 Enregistrement et ouverture d’un lot 12 6 Envoi d’un projet Final Cut Pro pour transcodage 12 7 Renvoi d’un projet Final Cut Pro 12 7 Exportation à partir de Final Cut Pro et traitement distribué 131 Transcodage de différents plans à partir d’un fichier multimédia source Chapitre 7 133 Création de fichiers AIFF 133 Création de fichiers de sortie AIFF 13 4 À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder 135 À propos de la zone de dialogue Réglages audio 13 6 Configuration des réglages AIFFTable des matières 5 Chapitre 8 139 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 140 À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional 147 Informations générales sur la création de fichiers Dolby Digital Professional 148 Conversion de fichiers audio stéréo au format Dolby Digital Professional 149 Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle) 152 Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthodes automatiques) 154 Affectation de fichiers à des canaux audio Surround à l’aide de droplets 154 Options de mixage spatial Chapitre 9 157 Création de fichiers de sortie pour flux DV 157 À propos de la sous-fenêtre Encodeur DV 158 Processus de transcodage DV Chapitre 10 159 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple 160 À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple 164 Processus H.264 pour iPod et Apple TV Chapitre 11 165 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro 165 À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour DVD Studio Pro 171 Flux de production H.264 pour DVD Chapitre 12 173 Création de fichiers de séquence d’images 173 Création de fichiers de sortie de séquence d’images 174 À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images 175 Définition de réglages de séquence d’images Chapitre 13 177 Création de fichiers de sortie MP3 177 Utilisations courantes du format MP3 178 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MP3 180 Processus de transcodage MP3 Chapitre 14 181 Création de fichiers de sortie MPEG-1 181 Utilisations courantes de MPEG-1 182 Spécifications de la norme MPEG-1 183 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 186 À propos des flux système et élémentaires 186 Flux de production de transcodage MPEG-1 188 Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation Web 189 Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation DVD6 Table des matières Chapitre 15 195 Création de fichiers de sortie MPEG-2 195 À propos du format MPEG-2 en définition standard 196 À propos des sources haute définition et de MPEG-2 197 À propos des flux élémentaires, des flux de transport et des flux de programme 198 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 213 Informations supplémentaires sur les GOP et les marqueurs 216 Flux de production de transcodage MPEG-2 Chapitre 16 225 Création de fichiers de sortie MPEG-4 226 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 230 Processus de transcodage MPEG-4 Partie 2 Chapitre 17 237 Création de fichiers de sortie QuickTime 237 Création de fichiers de sortie QuickTime 238 À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime 246 Flux de production de transcodage QuickTime 250 Compréhension des codecs 250 Codecs vidéo QuickTime 251 Codecs audio QuickTime Chapitre 18 253 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime 253 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime 254 Installation des modules de composant d’exportation QuickTime 254 À propos du module iPod 255 À propos de la sous-fenêtre Encodeur Composants d’exportation au format QuickTime 256 Configuration des réglages de composant d’exportation Chapitre 19 257 Ajout de filtres à un réglage 257 Utilisation des filtres 260 À propos de la sous-fenêtre Filtres 261 Filtres disponibles 271 Ajout de filtres à un réglage Chapitre 20 273 Ajout de contrôles d’images à un réglage 273 Utilisation des contrôles d’images 274 À propos de la sous-fenêtre Contrôles d’images 279 Ajout de contrôles d’images à un réglage 280 Utilisation du télécinéma inverse 283 Utilisation des contrôles de resynchronisation Chapitre 21 287 Ajout de réglages de géométrie 287 Utilisation du rognage, de la mise à l’échelle et du remplissage 290 À propos de la sous-fenêtre Géométrie 294 Ajustements de géométrie pour un réglageTable des matières 7 Chapitre 22 297 Ajout d’actions à un réglage 297 Utilisation des actions de post-transcodage 299 Ajout d’actions 301 Déclenchement des droplets AppleScript Chapitre 23 303 Utilisation de la fenêtre Preview 304 À propos de la fenêtre Preview 310 Prévisualisation d’un plan 315 Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview 317 Ajout de marqueurs à un plan 323 Raccourcis clavier de la fenêtre Preview Chapitre 24 325 Création et changement de destinations 326 À propos de l’onglet Destinations 327 Utilisation de l’Inspecteur avec l’onglet Destinations 328 Création d’une destination 332 Triangles d’avertissement 333 Suppression et duplication d’une destination 335 Création de destinations à utiliser avec DVD Studio Pro Chapitre 25 337 Utilisation de droplets 338 À propos de la fenêtre Droplet 340 Création d’une droplet 341 Vérification des réglages de droplets et des options AppleScript 342 Utilisation d’une droplet pour transcoder des fichiers multimédia sources 344 Conseils à propos des droplet Annexe A 345 Dépannage et assistance client 346 Contacter l’assistance AppleCare 347 Astuces de dépannage Annexe B 349 Utilisation de la ligne de commande 349 Utilisation de la ligne de commande 349 Commandes de shell pour la configuration des nœuds de service et des contrôleurs de cluster 350 Commandes de shell pour l’envoi de travaux Compressor 353 Commandes de shell pour le contrôle des lots Index 355 9 Préface Introduction à Compressor Compressor constitue une partie essentielle du processus de compression vidéo. Il rend la compression rapide, efficace et pratique et vous offre des options supplémentaires pour les paramètres et formats de sortie de compression. Avec la multiplication des modes de visualisation et de découverte de contenus multimédia, tels que les sites web, Apple TV, l’iPod, les CD-ROM et les DVD, les créateurs de contenus ont besoin de moyens de conversion simples et rapides pour que leurs création puissent être facilement lues par un grand nombre d’appareils. Que vous souhaitiez créer une bande-annonce de haute qualité pouvant être ouverte et visualisée sur le web en quelques secondes ou juste transférer un plan sur CD ou DVD, il est nécessaire de compresser les fichiers multimédia afin de limiter leur espace de stockage et de les rendre disponibles à la lecture. Compressor est un outil d’encodage audio et vidéo à grande vitesse qui offre un moyen efficace de convertir des contenus, quelle que soit le mode de lecture utilisé. De plus, outre les différents modes de génération de visualisation, il faut également considérer les nombreux formats de sortie. Vous pouvez être amené à compresser le même fichier multimédia dans différents formats de sortie, afin de vous adapter aux différents usages et lecteurs multimédia. Avec Compressor, vous pouvez sélectionner différents formats de sortie pour une utilisation avec les divers modèles de distribution.10 Préface Introduction à Compressor À propos du Manuel de l’utilisateur de Compressor Cette préface, « Introduction à Compressor, » contient des informations générales qui présentent la plupart des concepts et termes élémentaires liés à l’utilisation de Compressor. Les autres chapitres de ce manuel traitent des sujets suivants :  Le chapitre 1, « Premiers contacts rapides », vous aidera à découvrir les procédures élémentaires vous permettant d’utiliser Compressor pour la première fois.  Le chapitre 2, « Flux de production de transcodage de base », contient des procédures plus détaillées pour la configuration de Compressor.  Le chapitre 3, « Interface de Compressor », est une présentation rapide des fenêtres et fonctionnalités de Compressor.  Le chapitre 4, « Importation de fichiers multimédia sources », traite des types de fichier que Compressor peut accepter, ainsi que comment les importer.  Le chapitre 5, « Création, aperçu et modification des réglages », traite des réglages, une composante essentielle du flux de production de Compressor.  Le chapitre 6, « Finalisation de tâches et soumission de lots », est une explication détaillée du flux de production élémentaire de Compressor.  Les chapitres 7 à 18 expliquent chacun des types de fichier de sortie. Pour plus d’informations sur ces chapitres, consultez la section « Formats de sortie pour transcodage » à la page 14.  Les chapitres 19 à 22 vous expliquent comment ajouter des réglages et ajuster de manière plus précise les effets visuels de vos tâches de transcodage Compressor pour obtenir un résultat de meilleure qualité en termes d’images et de son.  Le chapitre 23, « Utilisation de la fenêtre Preview », explique comment utiliser la fenê- tre Preview de Compressor de façon à pouvoir examiner les fichiers multimédia sources, ainsi que l’effet des réglages Compressor que vous pouvez appliquer aux fichiers.  Le chapitre 24, « Création et changement de destinations », explique comment configurer et enregistrer les destinations fréquemment utilisées pour les fichiers de sortie transcodés.  Le chapitre 25, « Utilisation de droplets », traite des applications glisser-déposer que vous pouvez créer avec Compressor et qui vous feront gagner du temps.Préface Introduction à Compressor 11 Scénarios standard de Compressor Voici quelques scénarios pouvant généralement être mis en œuvre avec Compressor :  Conversion d’un fichier multimédia source en un ou plusieurs formats de sortie différents : vous pouvez utiliser Compressor pour convertir un ou plusieurs fichiers multimédia source en un ou plusieurs formats de sortie de fichiers multimédia diffé- rents. Consultez la section « Flux de travaux Compressor rapide et facile » à la page 20 pour plus d’informations.  Exportation de séquences ou de plans vers un ou plusieurs formats directement à partir d’autres applications : vous pouvez utiliser Compressor pour convertir des séquences ou des plans vers un ou plusieurs formats de fichier à partir d’autres applications telles que Final Cut Pro. Ce flux de production est identique à celui décrit en détail à la section « Envoi d’un projet Final Cut Pro pour transcodage » à la page 126. Cette intégration à Final Cut Pro et à d’autres applications accélère et facilite le transcodage (processus de conversion des fichiers de leur format d’origine en fichiers de sortie prêts pour la distribution dans un autre format) et permet également d’économiser de l’espace disque en évitant d’avoir à exporter les fichiers de données avant leur traitement. Compressor tire aussi parti de la technologie de traitement vidéo des autres applications pour dépasser les limites des tâches qui lui sont confiées (et donc optimiser la qualité des images encodées) et éviter les dégradations pouvant survenir après les multiples étapes de compression et de décompression. Périphériques Apple Vidéo DVD CD-ROM Apple TV iPod iTunes Application Compressor H.264 MP3 MP3 MPEG-1 MPEG-4 QuickTime AC-3 AIFF H.264 MPEG-1 MPEG-2 AIFF MP3 QuickTime Média source ou projet Final Cut Pro Sur le Web Séquence QuickTime (pour bas débit et pour haut débit)12 Préface Introduction à Compressor  Création de fichiers compatibles DVD à utiliser avec DVD Studio Pro : avant de pouvoir convertir vos fichiers multimédia existants en projets DVD Studio Pro, vous devez convertir la vidéo en fichiers MPEG-1 (projets SD uniquement), MPEG-2 (projets SD et HD) ou H.264 (projets HD uniquement). En effet, avant d’importer un ou plusieurs fichiers multimédia dans DVD Studio Pro, Compressor les transcode dans le format approprié. Compressor peut encoder l’audio au format Dolby Digital Professional (également appelé AC-3). Dolby Digital Professional est un format audio compressé très courant pour les disques DVD-Vidéo. Compressor gère également deux situations spécialisées :  Lorsque vous éditez des sources haute définition (HD) dans Final Cut Pro et que vous souhaitez créer un DVD en définition standard (DS) à partir de ces sources, Compressor offre une fonctionnalité de conversion. Les sources HD qui utilisent des résolutions de 1080i ou 720p utilisent un processus de transcodage haute qualité pour créer des fichiers de sortie vidéo DS MPEG-2.  Si vous devez faire tenir un maximum de vidéo sur un DVD et que vous n’avez pas besoin de la qualité de diffusion, Compressor permet d’exporter les fichiers au format MPEG-1 compatible DVD-Vidéo. Fonctions de Compressor Compressor peut fonctionner en tant qu’application autonome et être intégré au flux de production d’autres applications telles que Final Cut Pro. Pour cela, Compressor accepte le même éventail de types de fichiers multimédia que Final Cut Pro. Compressor cible les professionnels de la postproduction et de la compression vidéo, qui requièrent de hautes performances et un contrôle maximum du contenu numérique final pour la création de DVD, les serveurs de contenu multimédia et les dispositifs sans fil. Outre les possibilités de redimensionnement, de rognage, de traitement des images, d’encodage et de distribution, Compressor offre les fonctions suivantes :  Traitement par lot : ce processus simplifié permet de créer plusieurs fichiers de sortie à partir d’un seul fichier multimédia source.  Options VBR : à l’aide de l’encodeur MPEG-2, vous pouvez définir pour vos fichiers de sortie un encodage VBR (Variable Bit Rate - débit variable) en une seule ou en deux passes, ce qui a une incidence sur la qualité de l’image des fichiers vidéo.  Encodage H.264 : le format H.264 génère de la vidéo de qualité supérieure à des débits inférieurs, pour tout type de périphériques allant des téléphones portables à la haute définition (HD). Le format H.264 est particulièrement bien adapté au lecteur Apple QuickTime 7. Compressor inclut les formats H.264 conçus particulièrement pour les DVD HD, iTunes, l’iPod et Apple TV.  Droplets : ces applications autonomes peuvent être utilisées pour des opérations de transcodage par glisser-déposer, directement depuis le bureau. Après leur création, les Droplets simplifient et automatisent le processus de transcodage et peuvent être utilisées sans que Compressor ne soit lancé.Préface Introduction à Compressor 13  Réglages : les réglages contiennent tous les outils nécessaires au transcodage (format de fichier, filtre et réglages géométriques). Vous pouvez personnaliser et modifier les réglages fournis par Apple ou en créer de nouveaux et développer une bibliothèque de réglages spécialisés pouvant être réutilisés.  Des filtres : la sélection de filtres Compressor disponibles vous confère un contrôle artistique dynamique pendant la conversion de vos fichiers multimédia sources dans d’autres formats et vous permet de créer un produit final conforme à vos spécifications. Les filtres disponibles sont les suivants : fondu entrant/sortant, incrustations de timecode, correction gamma, suppression du bruit, letterbox, filigranes, ajustement de couleur, etc. Il existe en outre des filtres audio permettant de contrô- ler la plage dynamique, les niveaux de pics, l’égalisation et le fondu entrant/sortant.  Prévisualisation : vous pouvez prévisualiser vos réglages de filtres en temps réel dans la fenêtre Preview tout en les modifiant dans la fenêtre Inspecteur. Cela vous permet de modifier légèrement les paramètres à votre convenance avant le transcodage du fichier multimédia source.  Destinations : vous pouvez créer et enregistrer différentes destinations pour vos fichiers de sortie, qui peuvent ensuite être associées à la cible de chaque fichier de sortie. Ces destinations peuvent être des sites FTP ou des emplacements iDisk. Une destination peut également spécifier la convention d’appellation de fichier à utiliser.  Géométrie : vous pouvez régler les dimensions de l’image à l’aide des contrôles de géométrie de la fenêtre Inspecteur et des contrôles graphiques de la fenêtre Preview. Ces fonctionnalités permettent de rogner les zones des images que vous souhaitez supprimer de votre fichier multimédia source, et de réduire ainsi la taille du fichier. Compressor permet aussi de redimensionner l’image aux proportions suivantes : 4:3, 16:9 et 2,35:1 pour une utilisation sur d’autres plateformes, comme le DVD ou iPod.  Publication : vous pouvez utiliser Compressor pour télécharger vos fichiers de sortie sur un serveur de contenu multimédia, de type QuickTime Streaming Server, ou sur d’autres supports pour la création de DVD.  Utilisation d’AppleScript : vous pouvez ajouter des informations AppleScript spécialisées à n’importe quel fichier de sortie, ce qui vous confère la souplesse nécessaire pour automatiser et personnaliser les opérations de post-encodage.  Interopérabilité : Compressor est un élément fondamental des applications vidéo professionnelles Apple, tout comme Final Cut Pro et DVD Studio Pro. À partir de Final Cut Pro, vous pouvez exporter des séquences directement dans Compressor pour les transcoder, et déplacer des fichiers MPEG-2 transcodés de Compressor à DVD Studio Pro pour simplifier le processus de création de DVD.  Activité de transcodage en arrière-plan : grâce à Compressor, il est possible de commencer le transcodage d’un lot, puis de laisser celui-ci se dérouler en arrière-plan, ce qui vous permet d’exécuter d’autres tâches en même temps. 14 Préface Introduction à Compressor  Notification par message électronique : Compressor peut être configuré de manière à vous envoyer des notifications par message électronique pour vous avertir de la fin du transcodage d’un lot, quelle que soit l’adresse électronique spécifiée.  Traitement distribué : Compressor fournit le traitement distribué qui répartit le travail sur plusieurs ordinateurs choisis pour offrir une puissance de traitement supplémentaire. La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio ou DVD Studio Pro. Pour plus d’informations, consultez le guide Configuration du traitement distribué.  Fonctionnalités de ligne de commande : Compressor comporte désormais un certain nombre d’options de ligne de commande pour l’envoi de tâches, l’activation et la désactivation des services de contrôle de nœuds et de clusters, ainsi que la surveillance des lots. Formats de sortie pour transcodage La sélection de la plate-forme de lecture appropriée (dispositifs Apple, web, CD, DVD et borne interactive) est le premier choix à faire avant de compresser un fichier multimé- dia source dans un format de sortie différent. Après avoir sélectionné une plate-forme, vous pouvez choisir le format de sortie qui lui convient le mieux. Quel que soit le format vidéo numérique de votre fichier multimédia source, ce dernier peut être transcodé à l’aide de l’un des encodeurs suivants, fournis avec Compressor :  AIFF : destiné à une utilisation audio (création de DVD ou de CD). Pour plus de détails sur le format AIFF, consultez le chapitre 7, « Création de fichiers AIFF », à la page 133.  Flux de vidéo numérique (DV) : le format DV est devenu extrêmement populaire à cause de son prix réduit et de sa grande disponibilité lorsque l’on travaille sur des projets SD.  Dolby Digital Professional : également appelé AC-3. Format destiné à la création de DVD. Pour plus de détails sur le format AC-3, consultez la section « Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional » à la page 139.Préface Introduction à Compressor 15  H.264 : nouvelle génération de technologie de compression vidéo à la norme MPEG-4. Également appelée MPEG-4 Partie 10. Adapté aux DVD HD et à de nombreuses autres utilisations, le format H.264 peut atteindre la qualité MPEG-2 maximale avec un débit inférieur de moitié. H.264 est actuellement obligatoire dans les deux nouvelles spécifications DVD haute définition (DVD HD et Blu-Ray). Pour plus d’informations sur le format H.264, particulièrement sur son utilisation dans le cadre de projets DVD HD, consultez la section « Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro » à la page 165. Pour plus d’informations sur la création de fichiers H.264 pour les utiliser dans iTunes, sur un iPod ou avec Apple TV, consultez le chapitre 10, « Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple », à la page 159. Pour obtenir des informations sur la création de fichiers H.264 en vue d’une utilisation dans un autre contexte (comme par exemple la vidéo diffusée sur le web), voir « Création de fichiers de sortie QuickTime » à la page 237.  Séquence d’images : destiné aux autres programmes qui importent les données sous la forme d’une série d’images fixes au format TIFF ou TARGA. Pour plus de détails sur le format Séquence d’images, consultez le chapitre 12, « Création de fichiers de séquence d’images », à la page 173.  MPEG-1 : destiné à une utilisation Internet ou DVD spécialisée. Pour plus de détails sur le format MPEG-1, consultez le chapitre 14, « Création de fichiers de sortie MPEG-1 », à la page 181.  MPEG-2 : destiné à la lecture de DVD. Pour plus de détails sur le format MPEG-2, consultez le chapitre 15, « Création de fichiers de sortie MPEG-2 », à la page 195.  MPEG-4 : spécification très évolutive, avec différentes utilisations, de la vidéo web aux périphériques sans fil en passant par la HD. Pour plus de détails sur le format MPEG-4, consultez le chapitre 16, « Création de fichiers de sortie MPEG-4 », à la page 225.  Séquence QuickTime : QuickTime est une technologie multimédia interplateforme. Elle permet à des applications Mac OS et Windows de lire des fichiers vidéo et audio, ainsi que des fichiers d’images fixes. Pour plus de détails sur le format QuickTime, consultez le chapitre 17, « Création de fichiers de sortie QuickTime », à la page 237.  Composants d’exportation QuickTime : exploitant l’architecture à modules de QuickTime, Compressor peut désormais générer un large éventail de formats supplé- mentaires, tels que Windows Media, RealPlayer, 3G et AVI. Pour plus de détails sur les composants d’exportation de QuickTime, consultez la section « Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime » à la page 253.16 Préface Introduction à Compressor Utilisation du Manuel de l’utilisateur de Compressor Le Manuel de l’utilisateur de Compressor décrit étape par étape l’utilisation de Compressor, un outil de compression de fichiers multimédia sources, et contient des informations générales et conceptuelles sur la compression. Il a été conçu pour fournir les informations dont vous avez besoin pour rentrer rapidement en matière et tirer au mieux parti de Compressor. Le Manuel de l’utilisateur de Compressor vous permet d’accéder aux informations directement à l’écran lorsque vous travaillez dans Compressor. Pour afficher ces informations, choisissez Aide > Manuel de l’utilisateur de Compressor. Ce manuel comporte des liens hypertextes et présente un grand nombre de fonctionnalités facilitant la recherche d’informations.  La page d’accueil vous permet d’accéder rapidement à différentes fonctions, parmi lesquelles l’index, ainsi que d’autres documents et sites web importants.  Une liste détaillée de signets vous permet de choisir rapidement ce que vous voulez voir et vous emmène à la section correspondante d’un simple clic sur le lien. Outre ces outils de navigation, le Manuel de l’utilisateur de Compressor propose d’autres méthodes d’accès rapide aux informations :  Toutes les références croisées du texte sont liées à l’aide de l’hypertexte. Vous pouvez cliquer sur n’importe quelle référence croisée et atteindre immédiatement son emplacement. Vous pouvez ensuite cliquer sur la flèche arrière de la fenêtre Preview pour retourner là où vous étiez avant de cliquer sur la référence croisée.  La table des matières et l’index sont également constitués de liens hypertexte. Si vous cliquez sur une entrée dans l’une ou l’autre de ces sections, vous atteignez directement la section de l’aide correspondante.  Vous pouvez également utiliser la zone de dialogue Recherche pour trouver une portion de texte à l’aide de mots ou d’une phrase. Pour accéder à l’aide en ligne, procédez comme suit : m Choisissez Aide > Manuel de l’utilisateur de Compressor. m Appuyez sur les touches Commande + virgule. Outre l’accès au Manuel de l’utilisateur de Compressor, le menu Aide contient également une option de création d’un profil d’assistance. Dans certains cas d’assistance technique, AppleCare peut vous demander des informations autant sur l’ordinateur que sur la configuration de l’application en question. Sélectionnez Aide > Créer un profil d’assistance pour créer un fichier contenant les informations nécessaires et pouvant être envoyé par courrier électronique à AppleCare. Vous devez normalement utiliser cette fonction, à moins qu’un représentant de AppleCare ne vous indique le contraire.Préface Introduction à Compressor 17 Sites web d’Apple Différents sites web Apple vous donnent accès à des informations complémentaires. Site web de Compressor Visitez ce site pour obtenir des informations générales et des mises à jour et pour consulter les dernières actualités concernant Compressor. Pour accéder au site web de Compressor, accédez au site suivant :  http://www.apple.com/fr/finalcutpro/compressor.html Vous trouverez sur Internet une grande variété d’espaces de discussion, de forums et de ressources éducatives dédiés à Compressor. Site web de support et d’assistance d’Apple Accédez à ces sites pour obtenir des mises à jour logicielles et trouver les réponses que vous cherchez dans la foire aux questions, consacrée à tous les produits Apple, y compris Compressor. Vous pourrez aussi y consulter les spécifications des produits, des documents de référence et des articles techniques sur des produits Apple et tiers. Pour accéder au site web de support et d’assistance d’Apple :  http://www.apple.com/fr/support Pour accéder au site web d’assistance de Compressor, accédez au site suivant :  http://www.apple.com/fr/support/compressor Pour accéder aux pages de discussion Apple, allez à l’adresse :  http://discussions.info.apple.com (en anglais) Autres sites web d’Apple Commencez par la page d’accueil principale du site web d’Apple pour rechercher les plus récentes informations sur les produits Apple.  http://www.apple.com/fr QuickTime est une technologie devenue standard dans l’industrie pour la gestion de la vidéo, du son, de l’animation, des graphiques, du texte, de la musique et des scènes de réalité virtuelle (VR) à 360 degrés. QuickTime offre un niveau élevé de performances, de compatibilité et de qualité pour la sortie de vidéo numérique. Consultez le site web de QuickTime pour obtenir des informations sur les types de données gérés, vous familiariser avec l’interface QuickTime, connaître les caractéristiques, etc.  http://www.apple.com/fr/quicktime18 Préface Introduction à Compressor FireWire est l’un des systèmes standard de périphériques les plus rapides jamais développés, ce qui en fait un moyen idéal pour utiliser des périphériques multimédia tels que les caméscopes et les disques durs à grande vitesse les plus récents. Visitez ce site web pour connaître les caractéristiques et les avantages de la technologie FireWire, consulter des informations sur les logiciels FireWire et savoir quels sont les produits FireWire tiers disponibles.  http://www.apple.com/fr/firewire Pour plus d’informations sur les séminaires, événements et autres outils tiers utilisés pour l’édition sur le web, le design et l’impression, la musique et l’audio, les films assistés par ordinateur, l’imagerie numérique et les arts médiatiques, consultez :  http://www.apple.com/fr/pro Pour des références, des commentaires et des informations sur des projets développés par des utilisateurs pour la formation à l’aide de logiciels d’Apple, notamment Compressor, consultez :  http://www.apple.com/fr/education Accédez au magasin Apple Store pour acheter des logiciels, du matériel et des accessoires directement auprès d’Apple. Vous pourrez aussi y trouver des offres spéciales portant sur du matériel et des logiciels tiers.  http://store.apple.com/Apple/WebObjects/francestore/1 19 1 Premiers contacts rapides Compressor comprend un certain nombre de réglages préexistants qui vous permettent de commencer à transcoder immédiatement. Si vous disposez d’un ou plusieurs fichiers multimédia sources et que les destinations et les réglages existants de Compressor conviennent à vos besoins de transcodage, vous pouvez commencer le transcodage des fichiers de média dès l’installation de Compressor. Ce chapitre contient les sections suivantes :  Terminologie utilisée par Compressor (p. 19)  Flux de travaux Compressor rapide et facile (p. 20)  Tâches optionnelles disponibles avant l’envoi d’un lot (p. 26) Terminologie utilisée par Compressor Compressor utilise quelques termes avec lesquels vous devriez vous familiariser avant de commencer à vous servir de l’application. Un lot est l’élément central du processus de transcodage. Il contient un ou plusieurs fichiers multimédia sources, qui sont les fichiers que vous souhaitez transcoder, c’est-à-dire convertir, dans un autre format. Chaque fichier multimédia source crée sa propre tâche. Cela signifie qu’un lot peut contenir plusieurs tâches et que chacune de ces tâches repose sur le fichier multimédia source auquel elle est associée. Chaque tâche possède également au moins une cible. Les cibles déterminent le type de fichier de sortie qui doit être créé par le processus de transcodage. Vous avez la possibilité d’affecter plusieurs cibles à une tâche, ce qui signifie que vous pouvez facilement créer plusieurs fichiers de sortie ayant chacun un format différent. Chaque cible est formée de trois parties :  Le réglage : la partie réglage d’une cible détermine le format d’encodage utilisé, ainsi qu’un certain nombre d’autres aspects, notamment divers filtres et attributs de géométrie.20 Chapitre 1 Premiers contacts rapides  La destination : la partie destination d’une cible détermine l’endroit où le fichier de sortie est enregistré. Elle définit également les règles utilisées pour créer le nom du fichier de sortie. Compressor comprend un réglage de préférence qui vous permet de spécifier une destination par défaut.  Le nom du fichier de sortie : vous pouvez modifier la partie de la cible relative au nom du fichier de sortie si, pour une raison ou une autre, vous ne souhaitez pas utiliser le nom créé automatiquement en fonction de la destination. Remarque : vous ne pouvez transcoder une tâche que si au moins un réglage lui a été affecté. Si vous devez créer vos propres réglages ou modifier ceux qui sont fournis avec Compressor, reportez-vous au chapitre 2, « Flux de production de transcodage de base », à la page 29 et au chapitre 5, « Création, aperçu et modification des réglages », à la page 93. Flux de travaux Compressor rapide et facile Les flux de travaux suivants décrivent la façon la plus simple d’utiliser Compressor :  Ajout de fichiers multimédia sources à Compressor (p. 20)  Affectation de réglages et de destinations aux tâches (p. 22)  Envoi d’un lot (p. 25) Étape 1 : Ajout de fichiers multimédia sources à Compressor 1 Double-cliquez sur l’icône Compressor dans le dossier Applications. Compressor s’ouvre en affichant un lot vide sans titre contenant une tâche fictive. Fenêtre Preview Fenêtre Historique Onglets Réglages et Destinations Fenêtre de lot sans titre avec tâche fictive Fenêtre InspecteurChapitre 1 Premiers contacts rapides 21 Remarque : sélectionnez une présentation standard dans le menu Fenêtre > Présentation pour afficher une configuration de l’interface Compressor semblable à celle qui apparaît dans la figure ci-dessus. 2 Faites glisser les fichiers source du Finder ou du bureau jusque dans la fenêtre Lot. Remarque : si vous faites glisser plusieurs fichiers sur la zone réservée à la vignette (indiquée par une flèche dans cet exemple), seul le dernier fichier est ajouté à la tâche et tous les autres fichiers sont ignorés. De nouvelles tâches sont créées chaque fois que vous faites glisser un fichier source sur le lot. Consultez la section « À propos de la fenêtre Lot » à la page 78 pour plus d’informations sur les contrôles de la fenêtre globale. Zone de vignette de la tâche Chaque fichier source crée une tâche dans le lot. Zone cible (vide dans ce cas) d’une tâche22 Chapitre 1 Premiers contacts rapides Étape 2 : Affectation de réglages et de destinations aux tâches Vous devez affecter au moins un réglage à chaque tâche de fichier multimédia source avant de pouvoir envoyer le lot à traiter, mais vous pouvez également ajouter plusieurs réglages à une même tâche afin de transcoder plusieurs versions du fichier multimédia. Dans Compressor, chaque paire formée par un réglage et une destination est appelée une cible. 1 Sélectionnez un réglage pour vos tâches de fichier multimédia source de l’une des façons suivantes :  Pour affecter différents réglages à différentes tâches : faites glisser les réglages de l’onglet Réglages sur chaque tâche concernée dans la fenêtre Lot.Chapitre 1 Premiers contacts rapides 23  Pour affecter un seul réglage à plusieurs tâches sélectionnées : sélectionnez les tâches (fichiers multimédia sources) dans la fenêtre Lot, puis choisissez Cible > Nouvelle cible avec réglage. Une zone de dialogue de sélection de réglages est affichée pardessus la fenêtre Lot. Choisissez un ou plusieurs réglages, en utilisant le triangle d’affichage pour faire apparaître chacun d’entre eux, puis cliquez sur Ajouter. Les réglages choisis sont affectés à toutes les tâches sélectionnées. Vous pouvez aussi choisir Édition > Tout sélectionner pour sélectionner toutes les tâches avant d’appliquer les réglages. Reportez-vous au chapitre 5, « Création, aperçu et modification des réglages », à la page 93 pour obtenir de plus amples informations sur les réglages et au chapitre 6, « Finalisation de tâches et soumission de lots », à la page 109 pour en savoir plus sur l’utilisation des tâches et des cibles. L’étape suivante consiste à définir la destination. Cette destination est réglée par défaut sur Source, ce qui signifie que les fichiers de sortie sont stockés dans le dossier d’origine des fichiers source. Vous pouvez, pour des raisons de classement ou pour tirer parti de disques durs plus grands ou plus rapides, changer la destination. Dans la fenêtre Lot, sélectionnez les tâches concernées. Sélectionnez les réglages à appliquer aux tâches sélectionnées. Cliquez sur Ajouter pour affecter les réglages aux tâches sélectionnées. Les réglages choisis sont affectés comme cibles aux tâches sélectionnées.24 Chapitre 1 Premiers contacts rapides Remarque : vous pouvez choisir une destination par défaut dans la fenêtre Préférences de Compressor. Consultez la section « Configuration des préférences de Compressor » à la page 39 pour plus d’informations. Vous pouvez définir la destination de chaque cible ou d’un groupe sélectionné de cibles. 2 Choisissez une destination pour les cibles de votre tâche de l’une des façons suivantes :  Ne faites rien. Acceptez la destination par défaut nommée Source (le même dossier que celui dans lequel ont été créés les fichiers multimédia sources), indiquée dans la colonne Destination.  Utilisez le menu contextuel de la cible pour modifier un réglage à la fois. Cliquez sur la cible que vous souhaitez modifier tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez l’une des destinations préexistantes disponibles dans le sousmenu Destination. Vous pouvez aussi sélectionner Autre dans le menu contextuel, afin d’ouvrir une zone de dialogue permettant de choisir comme destination tout emplacement accessible depuis votre ordinateur. Remarque : si vous sélectionnez l’option Autre, vous pouvez choisir n’importe quel emplacement accessible depuis votre ordinateur, y compris un volume monté ouvert. Toutefois, ce disque doit rester ouvert jusqu’à l’achèvement du transcodage du lot. La même méthode permet également de sélectionner plusieurs cibles et de changer toutes leurs destinations d’un seul coup. Vous pouvez également utiliser le menu Cible > Destination pour choisir une destination ou faire glisser une destination de l’onglet Destinations sur la cible. Consultez le chapitre 24, « Création et changement de destinations », à la page 325 pour obtenir plus d’informations sur les destinations. 3 Vous pouvez attribuer un nom au lot, puis l’enregistrer en choisissant Fichier > Enregistrer. Utilisez le menu contextuel de la cible pour changer la destination des cibles sélectionnées.Chapitre 1 Premiers contacts rapides 25 Étape 3 : Envoi d’un lot Lorsqu’au moins un réglage et une destination sont associés à chaque fichier multimé- dia, ce dernier devient une tâche et votre lot est prêt à être soumis. Cliquez sur le bouton Soumettre pour envoyer votre lot. Une zone de dialogue est affichée pour vous permettre d’attribuer un nom à cette soumission, de définir sa priorité et de spécifier si le traitement distribué doit être utilisé. Dans la plupart des cas, vous pouvez laisser les réglages tels qu’ils sont et vous contenter de cliquer sur Soumettre. Après avoir envoyé un lot, vous pouvez ouvrir Batch Monitor pour visualiser l’état du transcodage de votre lot. Vous pouvez configurer Batch Monitor pour qu’il s’ouvre automatiquement dans la fenêtre Préférences de Compressor. Remarque : vous pouvez toujours ouvrir Batch Monitor en double-cliquant sur l’icône Batch Monitor dans le dossier Utilitaires situé à l’intérieur du dossier Applications ou en cliquant sur son icône dans la fenêtre Lot.26 Chapitre 1 Premiers contacts rapides Il est possible de surveiller la progression de l’encodage depuis la fenêtre Historique. Consultez le chapitre 6, « Finalisation de tâches et soumission de lots », à la page 109 pour obtenir plus d’informations sur les tâches et les lots. Tâches optionnelles disponibles avant l’envoi d’un lot Les trois étapes décrites dans la section précédente montrent le moyen le plus rapide de transcoder des fichiers de média. Bien que vous ayez la possibilité de modifier les réglages existants, vous ne pouvez pas prévisualiser vos fichiers ou optimiser les différents réglages. Les chapitres suivants décrivent les modifications optionnelles que vous pouvez apporter au réglage de n’importe quelle tâche avant son envoi :  chapitre 5, « Création, aperçu et modification des réglages », à la page 93  chapitre 6, « Finalisation de tâches et soumission de lots », à la page 109  chapitre 19, « Ajout de filtres à un réglage », à la page 257  chapitre 20, « Ajout de contrôles d’images à un réglage », à la page 273  chapitre 21, « Ajout de réglages de géométrie », à la page 287  chapitre 22, « Ajout d’actions à un réglage », à la page 297  chapitre 23, « Utilisation de la fenêtre Preview », à la page 303  chapitre 24, « Création et changement de destinations », à la page 325 Chapitre 1 Premiers contacts rapides 27 Les chapitres suivants décrivent plus en détail les paramètres des formats de sortie et les différentes options de transcodage :  chapitre 7, « Création de fichiers AIFF », à la page 133  chapitre 8, « Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional », à la page 139  chapitre 9, « Création de fichiers de sortie pour flux DV », à la page 157  chapitre 11, « Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro », à la page 165  chapitre 10, « Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple », à la page 159  chapitre 12, « Création de fichiers de séquence d’images », à la page 173  chapitre 13, « Création de fichiers de sortie MP3 », à la page 177  chapitre 14, « Création de fichiers de sortie MPEG-1 », à la page 181  chapitre 15, « Création de fichiers de sortie MPEG-2 », à la page 195  chapitre 16, « Création de fichiers de sortie MPEG-4 », à la page 225  chapitre 17, « Création de fichiers de sortie QuickTime », à la page 237  chapitre 18, « Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime », à la page 2532 29 2 Flux de production de transcodage de base Avec Compressor, le transcodage de médias en de multiples formats est d’une grande facilité. Compressor est en outre intégré à d’autres applications, telles que Final Cut Pro, et génère des fichiers de haute qualité, compatibles avec DVD Studio Pro, grâce à un transcodage transparent, réalisé directement en une seule application, entre les différents formats multimédia. Ce chapitre traite des sujets suivants :  Concepts et terminologie de Compressor (p. 32)  Préparation de Compressor au transcodage (p. 32)  Création d’un lot Compressor (p. 35)  Visualisation de l’état du transcodage (p. 37)  Raccourcis optionnels de Compressor (p. 38)  Configuration des préférences de Compressor (p. 39) Le diagramme suivant illustre le mode de fonctionnement du processus de transcodage de Compressor. Le principal élément du transcodage est le lot. Un lot représente tous les composants nécessaires au transcodage d’un média. Il doit contenir une ou plusieurs tâches. Une tâche se compose d’au moins un fichier multimédia source avec une ou plusieurs cibles, chacune étant associée à un réglage et une destination. Quand le processus de transcodage est terminé, le fichier résultant est connu sous le nom de fichier multimédia de sortie. Chaque réglage attribué à un fichier multimédia source donne lieu à la création d’un fichier multimédia de sortie. 30 Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base Dans l’illustration ci-dessous, le lot contient deux fichiers multimédia sources, chacun d’eux constituant une tâche contenant deux cibles (comprenant un réglage et une destination). Les fichiers de sortie créés par le transcodage de ce lot seront au nombre total de quatre. Tâche 1 donnera lieu à la création de deux fichiers multimédia de sortie, tout comme Tâche 2. Dans Compressor, un processus de transcodage typique inclut les composants suivants :  Un fichier multimédia source : le processus de transcodage commence toujours par un fichier multimédia source, qui est le fichier destiné à être transcodé dans sa forme d’origine. Les fichiers multimédia sources sont toujours du type suivant :  Un film : contenant des données audio, vidéo et autres (des marqueurs par exemple).  Des images fixes : utilisées comme partie d’une séquence d’images fixes pour certaines productions vidéo.  Réglage : une fois que vous avez importé votre fichier multimédia source, vous devez lui affecter un ou plusieurs réglages. Un réglage est une combinaison d’attributs de transcodage, comme le format de sortie, les filtres et les réglages de géométrie, qui vont être appliqués au fichier multimédia source pendant le processus de transcodage. Fichier média de sortie 2 Lot Tâche 2 Fichier média de sortie (Tâche 2, Cible 2) Cible 2 Réglage Destination Fichier média de sortie (Tâche 2, Cible 1) CIble 1 Réglage Destination Fichier média de sortie 1 Tâche 1 Fichier média de sortie (Tâche 1, Cible2) Cible 2 Réglage Destination Fichier média de sortie (Tâche 1, Cible1) Cible 1 Réglage DestinationChapitre 2 Flux de production de transcodage de base 31  Format (du fichier) de sortie : dépend de l’encodeur que vous choisissez pour convertir votre fichier source. Choisissez l’un des formats suivants selon l’environnement et la méthode de lecture visés pour vos fichiers multimédia transcodés : AIFF, Dolby Digital Professional, Flux DV, H.264 pour DVD Studio Pro, H.264 pour périphériques Apple (qui contient des réglages pour un iPod ou une Apple TV), Séquence d’images (qui prend en charge les images TIFF et TARGA), MPEG-1, MPEG-2, MPEG-4, Séquence QuickTime ou Composants d’exportation au format QuickTime.  Des filtres : ils vous permettent de paramétrer différentes caractéristiques de votre vidéo, comme la couleur, la luminosité et la résolution dans le but d’optimiser à la fois la qualité et la compression du fichier.  Des paramètres géométriques : permet de rogner l’image et d’ajuster sa taille.  Des paramètres d’action : permettent d’envoyer des notifications par message électronique et d’exécuter des tâches de post-transcodage à l’aide de scripts AppleScript.  Une destination : un fichier multimédia source doit aussi être associé à une destination. Il s’agit de l’emplacement de stockage de votre fichier multimédia transcodé. Vous pouvez soit utiliser la destination par défaut, nommée Source (dossier de stockage identique à celui du fichier multimédia source), soit désigner un autre emplacement auquel vous avec un accès total. Vous pouvez également modifier la destination par défaut dans les Préférences Compressor. La destination détermine également la manière dont le fichier multimédia transcodé est nommé.  Cible : sorte de plan permettant de créer un fichier multimédia de sortie contenant un réglage, une destination et un nom de fichier de sortie.  Tâche : une fois que vous avez attribué une ou plusieurs cibles au fichier multimédia source, il devient une tâche prête à être transcodée.  Un lot : un lot se compose d’une ou de plusieurs tâches qui sont traitées simultané- ment. Toutes les tâches du lot sont envoyées simultanément lorsque vous cliquez sur le bouton Soumettre.  Un fichier multimédia de sortie : les fichiers multimédia transcodés créés après l’envoi et le traitement d’un lot sont appelés des fichiers multimédia de sortie. Un fichier multimédia de sortie est le résultat du transcodage réussi d’un fichier multimédia source (associé à un réglage et une destination). Il y a autant de fichiers multimédia de sortie créés que de réglages appliqués aux différents fichiers multimédia sources du lot.32 Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base Concepts et terminologie de Compressor  Codec : contraction de COmpression/DÉCompression, modèle mathématique de réduction des données d’un fichier multimédia source.  Format de fichier : format de sortie utilisé pour transcoder le fichier multimédia source.  Groupe : contient des réglages définis placés dans un dossier de l’onglet Réglages. Les groupes vous permettent d’organiser vos réglages et de simplifier le processus de création de tâches.  Transcodage : processus de conversion de fichiers dans leur format d’origine en fichiers de sortie prêts à être distribués dans un autre format. Parmi les termes étroitement liés, citons la compression, qui fait référence à la réduction des données, ainsi que l’encodage, terme synonyme de transcodage mais sans mettre l’accent sur l’aspect conversion. Préparation de Compressor au transcodage Compressor est fourni avec un certain nombre de réglages préconfigurés qui permettent de commencer immédiatement le transcodage. Si vous souhaitez transcoder immédiatement des fichiers multimédia sources et que vous n’avez pas besoin de créer de réglages, suivez plutôt les étapes décrites à la section « Flux de travaux Compressor rapide et facile » à la page 20. Cependant, si vous souhaitez créer vos réglages et destinations, et personnaliser d’autres attributs, comme les filtres, le rognage, le redimensionnement des images et les actions, veuillez suivre les étapes décrites ci-après. Si les réglages personnalisés que vous créez ici peuvent être utilisés pour tous vos besoins de transcodage, vous n’aurez plus à utiliser cette procédure. En revanche, si vous devez créer des réglages et des destinations pour chaque projet de transcodage, vous devez répéter chaque fois ces étapes. Étape 1 : Création d’un réglage Si vous n’utilisez pas un réglage préexistant fourni avec Compressor, vous devez créer vos réglages. Pour cela, utilisez l’onglet Réglages et commencez par choisir un format de sortie dans le menu Format de fichier qui s’ouvre lorsque vous cliquez sur le bouton Ajouter (+). Consultez la section « Choix d’un format de sortie » à la page 34 pour plus d’informations. En outre, vous avez aussi la possibilité d’ajouter des filtres, des paramè- tres géométriques et des actions de post-transcodage, puis de prévisualiser le réglage afin de vous assurer que vous être satisfait du résultat. Consultez la section « Création d’un réglage entièrement nouveau » à la page 100 pour plus d’informations. Vous pouvez également rationaliser le flux de production en plaçant vos réglages dans des groupes. Consultez la section « Création de groupes de réglages » à la page 104 pour plus d’informations.Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base 33 Après avoir créé un réglage, vous pouvez le personnaliser en lui apportant des modifications supplémentaires telles que des filtres (pour régler la qualité de l’image ou ajouter des effets comme le « letterboxing »), une taille de pixel donnée (valeurs géométriques) et des actions de post-transcodage. Ces ajustements supplémentaires sont tous gérés dans la fenêtre Inspecteur. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 19, « Ajout de filtres à un réglage », à la page 257, le chapitre 20, « Ajout de contrôles d’images à un réglage », à la page 273, le chapitre 21, « Ajout de réglages de géométrie », à la page 287 et le chapitre 22, « Ajout d’actions à un réglage », à la page 297. Étape 2 : Prévisualisation du réglage à l’aide de la fenêtre Preview La prévisualisation de votre réglage avant l’envoi du lot est un bon moyen pour gagner du temps. Pour cela, utilisez la fenêtre Preview et assurez-vous que la qualité du fichier multimédia de sortie vous convient. La fenêtre Preview consiste en un écran divisé en deux, qui affiche à gauche le fichier multimédia source sous sa forme originale, et à droite le contenu du fichier multimédia de sortie. La fenêtre Preview vous permet d’effectuer différentes opérations :  Lire le fichier multimédia.  Prévisualiser de manière dynamique les effets (en temps réel).  Modifier les effets des filtres et des réglages de géométrie de votre réglage.  Comparer les versions source ou les versions de sortie.  Rogner la taille d’image du fichier de sortie.  Changer les proportions.  Ajouter divers marqueurs (de compression, de chapitre ou de podcast). Pour plus d’informations, consultez la section « Aperçu d’un réglage » à la page 102 ou le chapitre 23, « Utilisation de la fenêtre Preview », à la page 303. Étape 3 : Création d’une destination Par défaut, le fichier transcodé est enregistré dans le même dossier que celui du fichier multimédia source (dossier Source). Cependant, si vous souhaitez enregistrer les fichiers transcodés dans un autre emplacement, vous pouvez créer une destination sous l’onglet Destinations. À l’aide de cet onglet, vous pouvez définir comme destination un dossier, un volume ou un serveur distant dont vous avez les autorisations et les accès, et ajouter d’utiles identificateurs à votre fichier de sortie transcodé. Une fois que vous avez créé suffisamment de destinations, il n’est plus nécessaire d’ouvrir l’onglet Destinations. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 24, « Création et changement de destinations », à la page 325.34 Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base Choix d’un format de sortie Le choix d’un format de sortie est le premier pas à faire après avoir décidé de transcoder un fichier multimédia source. Choisissez un format de sortie en rapport avec la méthode de lecture prévue pour le public. Compressor vous permet d’accéder aux formats standard suivants, chacun d’entre eux présentant ses attributs spécifiques :  QuickTime : destiné à être utilisé avec QuickTime dans une grande variété d’environnements de lecture. Étant donné que QuickTime est une technologie multimédia multiplateforme, elle permet aux applications Mac OS et Windows de capturer et de lire des fichiers vidéo et audio, ainsi que des fichiers d’images fixes. Pour plus de détails sur le format QuickTime, consultez le chapitre 17, « Création de fichiers de sortie QuickTime », à la page 237.  MPEG-1 : destiné à Internet et aux CD-ROM, ainsi que pour utilisation spécialisée sur DVD. Pour plus de détails sur le format MPEG-1, consultez le chapitre 14, « Création de fichiers de sortie MPEG-1 », à la page 181.  MPEG-2 : destiné à une utilisation DVD standard et haute définition. Pour plus de détails sur le format MPEG-2, consultez le chapitre 15, « Création de fichiers de sortie MPEG-2 », à la page 195.  MPEG-4, Partie 2 : destiné à un large éventail d’utilisations, notamment le web ou les périphériques sans fil. Pour plus de détails sur le format MPEG-4, consultez le chapitre 16, « Création de fichiers de sortie MPEG-4 », à la page 225.  MP3 : destiné à la compression audio. Le format MP3 crée des fichiers audio compatibles avec une grande variété de dispositifs de lecture. Pour plus de détails sur le format MP3, consultez le chapitre 13, « Création de fichiers de sortie MP3 », à la page 177.  H.264 pour DVD Studio Pro : destiné à un large éventail d’usages, notamment les DVD HD. Pour plus d’informations sur le format H.264, en particulier pour la création de DVD HD, consultez le chapitre 11, « Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro », à la page 165.  H.264 pour les dispositifs Apple : destiné à créer des fichiers vidéo adaptés à la lecture via iTunes, un iPod et Apple TV. Pour plus de détails sur le format H.264 pour les dispositifs Apple, consultez le chapitre 10, « Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple », à la page 159.  Dolby Digital Professional : également appelé AC-3. Format destiné à la création de DVD. Pour plus de détails sur le format AC-3, consultez le chapitre 8, « Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional », à la page 139.  AIFF : destiné à un usage audio (y compris la création de DVD et de CD). Pour plus de détails sur le format AIFF, consultez le chapitre 7, « Création de fichiers AIFF », à la page 133.  Séquence d’images : compatible avec une grande variété d’applications de composition et de traitement d’images. Pour plus de détails, consultez le chapitre 12, « Création de fichiers de séquence d’images », à la page 173.Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base 35  Flux DV : format courant utilisé pour les projets SD. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 9, « Création de fichiers de sortie pour flux DV », à la page 157. Remarque : Compressor et QuickTime peuvent également être étendus afin de prendre en charge des options de codec et formats tiers supplémentaires. La fonctionnalité Composants d’exportation QuickTime vous permet de contrôler le moteur d’encodage tiers sans avoir à ouvrir une autre application. Pour plus d’informations, consultez la section « Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime » à la page 253. Création d’un lot Compressor Une fois que les réglages et les destinations nécessaires sont disponibles, vous pouvez commencer à créer un lot pour transcodage. Un lot contient une ou plusieurs tâches, Une tâche se compose d’au moins un fichier multimédia de sortie associé à une ou plusieurs cibles contenant les réglages et les destinations. Vous ne pouvez soumettre un lot au transcodage qu’après avoir affecté au moins une cible (réglage et destination) à chaque tâche (fichier multimédia source) du lot. Toutes les tâches du lot sont soumises simultanément au transcodage. Les lots sont similaires à des documents qu’il est possible d’enregistrer, de fermer et de rouvrir. À l’instar des onglets de projet Final Cut Pro, chaque lot de Compressor est contenu dans un onglet indépendant qui peut être détaché. Étape 1 : Importation de fichiers multimédia sources dans Compressor Pour importer des fichiers multimédia sources dans un lot, vous pouvez utiliser la zone de dialogue de sélection de fichiers ou faire glisser les fichiers du Finder vers la fenêtre Lot de Compressor. Vous pouvez importer des fichiers multimédia sources de n’importe quel dossier dont vous avez les droits d’accès. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 4, « Importation de fichiers multimédia sources », à la page 77. Étape 2 : Affectation d’un réglage Après l’importation de votre fichier multimédia source dans la fenêtre Lot, vous devez lui attribuer un ou plusieurs réglages. Ce processus le convertit alors en tâche. Un fichier multimédia source ne peut être transcodé que s’il est associé à au moins un réglage, et cela n’est possible que si vous avez sélectionné un réglage préexistant ou que vous en avez créé un. Un format de fichier de sortie doit être associé à votre réglage.  Si vous choisissez un réglage existant, celui-ci est déjà associé à un format de fichier de sortie.  Si vous créez votre réglage, vous devez choisir un format de fichier de sortie dans le menu Format de fichier qui s’ouvre lorsque vous cliquez sur le bouton «Créer un réglage » (+) sous l’onglet Réglages.36 Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base Vous pouvez ajouter un réglage à plusieurs tâches en une seule étape, soit en sélectionnant les tâches dans la fenêtre Lot et en choisissant un réglage dans la zone de dialogue qui apparaît lorsque vous choisissez Cible > « Nouvelle cible avec réglage », soit en cliquant sur l’une des tâches tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et en choisissant un réglage dans le sous-menu « Nouvelle cible avec réglage » du menu contextuel qui apparaît. Si vous avez un réglage favori (existant ou personnalisé), vous pouvez simplifier votre flux de production en créant une application autonome, appelée droplet, contenant plusieurs réglages et servant à envoyer des lots sans ouvrir Compressor. Consultez la section « Création d’une droplet » à la page 340 pour plus d’informations. Remarque : vous pouvez également créer des groupes de réglages, une manière simple et efficace d’associer plusieurs réglages à un fichier multimédia source. Consultez la section « Création de groupes de réglages » à la page 104 pour plus d’informations. Étape 3 : Prévisualisation du réglage à l’aide de la fenêtre Preview Vous pouvez soit prévisualiser un fichier multimédia seul, soit le prévisualiser avec les réglages qui lui ont été associés. La fenêtre Preview permet de prévisualiser dynamiquement (en temps réel) votre réglage et d’en modifier les effets des filtres et des ajustements géométriques, de lire le fichier multimédia, de visualiser les versions source ou de sortie, de rogner le cadre de l’image du fichier de sortie, de changer ses proportions, et d’ajouter divers marqueurs aux formats de fichier MPEG-1, MPEG-2 H.264 pour DVD Studio Pro et H.264 pour les dispositifs Apple. Consultez la section « Aperçu d’un réglage » à la page 102 ou « Prévisualisation d’un plan » à la page 310 pour plus d’informations. Étape 4 : Attribution d’une destination Vous pouvez choisir l’emplacement de destination des fichiers multimédia de sortie en affectant une destination à chaque cible. La destination définit également divers aspects de nommage du fichier multimédia de sortie. L’onglet Destination propose plusieurs destinations, mais vous pouvez également créer vos propres destinations personnalisées. Pour affecter une destination existante à une tâche, vous pouvez soit faire glisser une destination de l’onglet Destinations vers la cible d’une tâche, soit sélectionner Destination dans le menu Cible ou dans le menu contextuel qui apparaît lorsque vous cliquez sur une cible tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée. Vous avez également la possibilité de choisir un emplacement qui n’a pas été défini comme destination, en choisissant l’option Autre dans l’un des deux menus ci-dessus. Consultez la section « Affectation de destinations aux fichiers multimédia sources » à la page 115 pour plus d’informations.Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base 37 Étape 5 : Envoi du lot en transcodage Dès que le lot contient toutes les tâches que vous souhaitiez créer et que vous êtes satisfait des réglages et de la qualité des fichiers de sortie (grâce à leur prévisualisation), son envoi est prêt à être effectué. Pour cela, cliquez sur le bouton Soumettre dans la fenêtre Lot. Remarque : si vous souhaitez transcoder un lot volumineux, il est conseillé de désactiver l’écran de veille de votre ordinateur. Ceci augmente la vitesse du transcodage, car aucune ressource n’est réservée à l’écran de veille. Consultez la section « Soumission d’un lot » à la page 120 pour plus d’informations. Visualisation de l’état du transcodage Utilisez Batch Monitor et la fenêtre Historique pour afficher l’état d’un lot envoyé et de toutes les tâches qu’il comporte. Batch Monitor est une application autonome, qui peut donc fonctionner avec Compressor et les droplets, que Compressor soit ouvert ou fermé, indépendamment du fait que vous ayez ou non envoyé un lot en transcodage. Consultez la section « Création d’une droplet » à la page 340 pour plus d’informations sur les droplets. Étape 1 : Visualisation de l’état du transcodage d’un lot Après avoir soumis un lot, vous pouvez ouvrir Batch Monitor pour vous permettre de visualiser l’état du transcodage de votre lot. Cette possibilité s’avère utile pour savoir quand le transcodage de votre lot est terminé et surveiller l’apparition d’éventuels problèmes pendant toute la durée du processus. Vous pouvez configurer Batch Monitor pour qu’il s’ouvre automatiquement dans la fenêtre Préférences de Compressor. Pour plus de détails, consultez le Manuel de l’utilisateur de Batch Monitor. Sinon vous pouvez consulter la fenêtre Historique de Compressor. Elle contient une barre de progression et, à l’instar de Batch Monitor, elle indique si le lot a été correctement transcodé. Étape 2 : Confirmation de la fin du transcodage Une fois le transcodage terminé, il est conseillé d’ouvrir le dossier de destination du fichier multimédia transcodé afin de vous assurer que celui-ci a été transcodé avec succès et enregistré au bon endroit. 38 Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base Raccourcis optionnels de Compressor Compressor a été conçu en tenant compte du flux de production. Suivant vos besoins, plusieurs méthodes vous permettent d’accélérer le flux de production de transcodage de Compressor. Utilisation des réglages existants Compressor est livré avec un certain nombre de réglages préconfigurés qui permettent de commencer immédiatement le transcodage. Si ceux-ci répondent à vos besoins, vous pouvez immédiatement procéder au transcodage de vos fichiers multimédia sources. Consultez la section « Flux de travaux Compressor rapide et facile » à la page 20 pour plus d’informations. Même si vous devez créer des réglages personnalisés, vous pouvez les regrouper pour les appliquer plus facilement aux cibles. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 5, « Création, aperçu et modification des réglages », à la page 93. Utilisation des réglages et des destinations par défaut Si vous découvrez que vous appliquez toujours les mêmes réglages et destinations à chaque fichier multimédia source, vous pouvez configurer les Préférences de Compressor pour qu’il applique automatiquement ces réglages et destinations. Consultez la section « Configuration des préférences de Compressor » à la page 39 pour plus d’informations. Utilisation de droplets Les droplets constituent un moyen de transcodage rapide et pratique qui ne nécessite pas l’ouverture de Compressor. La création d’une droplet consiste à enregistrer un réglage ou un groupe de réglages et des destinations sous forme d’une icône active. Lorsque vous faites glisser un ou plusieurs fichiers multimédia sur cette icône, la droplet lance automatiquement le processus de transcodage. Consultez la section « Création d’une droplet » à la page 340 pour plus d’informations.Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base 39 Configuration des préférences de Compressor Vous pouvez utiliser la fenêtre Préférences de Compressor pour configurer plusieurs aspects de Compressor. Pour ouvrir les Préférences de Compressor, procédez comme suit : m Sélectionnez les préférences de Compressor. m Appuyez sur les touches Commande + virgule. La fenêtre Préférences s’ouvre. Pour configurer les préférences de notification par courrier électronique : 1 Saisissez l’adresse électronique par défaut à utiliser lors de l’activation de la notification par courrier électronique. Vous pouvez modifier cette adresse dans la sous-fenêtre Actions de la fenêtre Inspecteur. 2 Saisissez le nom du serveur de messagerie utilisé par cet ordinateur pour les messages sortants. Pour plus d’informations sur la notification par courrier électronique, consultez la section « Utilisation des actions de post-transcodage » à la page 297. Pour spécifier si Batch Monitor doit s’ouvrir automatiquement, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cochez la case « Lancer automatiquement Batch Monitor » pour que Batch Monitor s’ouvre automatiquement lorsque vous soumettez un lot. m Décochez la case « Lancer automatiquement Batch Monitor » pour empêcher l’ouverture automatique de Batch Monitor. Vous pouvez toujours lancer Batch Monitor manuellement à partir de la fenêtre Lot.40 Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base Pour contrôler si Content Agent s’ouvre automatiquement, effectuez l’une des opé- rations suivantes : m Cochez la case « Lancer automatiquement Content Agent » pour que Content Agent s’ouvre automatiquement au démarrage de l’ordinateur. m Décochez la case « Lancer automatiquement Content Agent » pour empêcher Content Agent de s’ouvrir tant que Compressor n’est pas ouvert. Content Agent est un processus d’arrière-plan utilisé par Compressor pour transférer des fichiers sources vers d’autres nœuds d’un cluster Apple Qmaster et recevoir les fichiers transcodés depuis ces nœuds. En règle générale, Content Agent n’est nécessaire que si vous êtes prêt à utiliser le traitement distribué pour soumettre un lot au transcodage. L’ouverture automatique de Content Agent au démarrage de l’ordinateur peut toutefois faciliter le processus de transcodage dans certains cas. Par exemple, si un ordinateur redémarre automatiquement en raison d’un problème quelconque alors qu’un lot volumineux est en cours de traitement, le redémarrage automatique de Content Agent permet de poursuivre le processus de transcodage. Pour déterminer si Compressor doit rester ouvert après avoir été utilisé par une autre application (telle que Final Cut Pro) pour envoyer un lot : m Sélectionnez « Quitter après la soumission de lots d’autres applications » pour fermer Compressor après l’envoi du lot. m Désélectionnez « Quitter après la soumission de lots d’autres applications » pour laisser Compressor ouvert après l’envoi du lot. Pour contrôler les options de cluster (pour les réglages du stockage de travail du traitement distribué) : 1 Cliquez sur le menu local « Options de cluster ». 2 Choisissez l’une des options suivantes :  « Copier la source vers le cluster si nécessaire » pour que Compressor copie les fichiers source vers l’emplacement de stockage de travail d’un cluster, si nécessaire.  « Ne jamais copier la source vers le cluster » afin d’empêcher Compressor de copier les fichiers source.  « Toujours copier la source vers le cluster » pour que Compressor copie toujours les fichiers source vers l’emplacement de stockage de travail d’un cluster. Remarque : cette préférence s’applique uniquement à certaines copies de Compressor pour lesquelles le traitement distribué est activé. La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio ou DVD Studio Pro.Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base 41 Pour contrôler si Compressor transfère immédiatement les fichiers source vers le cluster de traitement, effectuez l’une des opérations suivantes : m Sélectionnez « Copier lors de la soumission (haute priorité) » pour que Compressor transfère immédiatement les fichiers source. m Désélectionnez « Copier lors de la soumission (haute priorité) » pour éviter que Compressor ne transfère immédiatement les fichiers source. Remarque : cette préférence s’applique uniquement à certaines copies de Compressor pour lesquelles le traitement distribué est activé. La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio ou DVD Studio Pro. Pour contrôler le réglage par défaut : m Utilisez le menu local « Réglage par défaut » pour choisir un réglage dans la liste. Le réglage que vous choisissez apparaît en tant que réglage par défaut lorsque vous importez un nouveau fichier source dans la fenêtre Lot. Pour changer de destination par défaut : m Utilisez le menu local « Destination par défaut » pour choisir une destination dans la liste. La destination que vous choisissez apparaît en tant que destination par défaut lorsque vous importez un nouveau fichier source dans la fenêtre Lot. Pour contrôler si Compressor peut parcourir les clusters d’un réseau étendu, effectuez l’une des opérations suivantes : m Sélectionnez « Parcourir le réseau WAN » pour que Compressor utilise les ordinateurs au-delà du sous-réseau local et indique un domaine DNS dans le champ « Nom de domaine DNS ». m Désélectionnez « Parcourir le réseau WAN » pour que Compressor se limite aux ordinateurs du sous-réseau local. Remarque : toute modification apportée aux préférences de Compressor ne prend effet que lorsque vous cliquez sur Appliquer. Si vous apportez des modifications, mais que vous décidez finalement de ne pas les utiliser, cliquez sur Annuler.3 43 3 Interface de Compressor L’interface de Compressor consiste en une série de fenêtres de base qui vous permettent d’effectuer la majeure partie du travail de préparation du transcodage. Ce chapitre traite des sujets suivants :  Les fenêtres Compressor et le flux de transcodage (p. 44)  Création et gestion des modèles Compressor (p. 45)  Utilisation des fenêtres de Compressor (p. 48)  Fenêtre Lot (p. 51)  Personnalisation de la barre d’outils (p. 52)  Onglet Réglages (p. 55)  Onglet Destinations (p. 56)  Fenêtre Inspecteur (p. 57)  Fenêtre Historique (p. 68)  Fenêtre Preview (p. 69)  Batch Monitor (p. 70)  Fenêtres Droplet (p. 71)  À propos du changement des valeurs et des entrées de timecode (p. 72)  Raccourcis clavier généraux de Compressor (p. 74)  Raccourcis clavier de la fenêtre Preview (p. 75)44 Chapitre 3 Interface de Compressor Les fenêtres Compressor et le flux de transcodage Chaque fenêtre Compressor représente une étape du flux de transcodage.  Fenêtre Lot : cette fenêtre vous permet d’importer des fichiers multimédia sources, d’ajouter des réglages et des destinations et de donner un nom au lot.  Onglets Réglages et Destinations : l’onglet Réglages vous permet de centraliser la gestion des réglages personnalisés et Apple. L’onglet Destinations permet de créer, de modifier ou de supprimer vos réglages de destination, de définir une destination par défaut et d’ajouter des identificateurs aux noms de vos fichiers de média de sortie.  Fenêtre Inspecteur : permet d’accéder facilement aux contrôles de transcodage courants, et à une table de résumé complète contenant tous les détails de chaque réglage. Vous pouvez également utiliser la fenêtre Inspecteur afin de collecter des informations sur les plans source, ainsi que pour apporter des modifications dynamiques avec la fenêtre Preview.  Fenêtre Preview : vous permet de lire votre fichier multimédia source dans son format original ou de le prévisualiser avec les réglages qui lui ont été attribués. Vous pouvez voir les effets des réglages comme les filtres et le redimensionnement d’images, et faire des ajustements à ces attributs pendant la prévisualisation en temps réel du fichier média. Vous pouvez également utiliser la fenêtre Preview pour ajouter et visualiser plusieurs sortes de marqueurs.  Fenêtre Historique : la fenêtre Historique vous permet de voir l’historique complet de tous les lots soumis depuis votre ordinateur, ainsi que les barres de progression de ceux qui sont encore en cours de transcodage. Vous pouvez également faire une pause et soumettre à nouveau n’importe quel lot répertorié dans l’historique. Fenêtre Preview Fenêtre Historique Onglets Réglages et Destinations Fenêtre Lot sans titre avec tâche fictive Fenêtre InspecteurChapitre 3 Interface de Compressor 45  Fenêtre Droplet (pas illustré) : permet d’enregistrer un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages dans une Droplet, un préréglage autonome intégré dans une application glisser-déposer et enregistré en tant qu’icône.  Batch Monitor (pas illustré) : permet d’afficher l’état de tous les lots traités. (Pour plus d’informations, consultez le Manuel de l’utilisateur de Batch Monitor.) La barre d’outils de Compressor, située dans la partie supérieure de la fenêtre Lot, facilite la navigation dans les fenêtres principales de Compressor et dans Batch Monitor. Création et gestion des modèles Compressor À l’usage de Compressor, vous remarquerez qu’en fonction de la tâche d’encodage que vous configurez, la façon dont sont disposées les différentes fenêtres de Compressor peut jouer sur sa simplicité d’utilisation. Pour vous faciliter la tâche, Compressor permet de configurer et de sauvegarder des modèles. Ils définissent les fenêtres visibles, leur taille, leur position et les icônes présentes dans la barre d’outils de la fenêtre Lot. Compressor propose deux modèles que vous pouvez utiliser comme point de départ à la création de vos propres modèles. Remarque : chaque modèle existe en plusieurs tailles, ce qui vous permet de choisir celle qui convient le mieux à votre moniteur. Vous pouvez modifier n’importe lequel de ces modèles et les sauvegarder comme modèles personnalisés. Modèle standard Dans le modèle standard, toutes les fenêtres de Compressor sont affichées et les onglets Réglages et Destinations partagent la même fenêtre. Ce modèle est optimisé pour le transcodage d’un seul fichier multimédia source.46 Chapitre 3 Interface de Compressor Modèle Lot Ce modèle met l’accent sur la fenêtre Lot. Il est optimisé pour le transcodage de plusieurs fichiers multimédia source similaires. Choix, enregistrement et gestion des modèles Compressor vous permet de choisir aisément un modèle. Pour choisir un modèle : m Choisissez Fenêtre > Modèles, puis sélectionnez un modèle dans la liste affichée. Une que vous avez choisi votre modèle, l’interface de Compressor change pour refléter ce choix. Vous pouvez également créer et enregistrer vos propres modèles. Pour enregistrer un modèle : 1 Configurez l’interface de Compressor comme vous souhaitez qu’elle soit enregistrée. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation des fenêtres de Compressor » à la page 48 pour de plus amples informations sur la manière de travailler avec les différentes fenêtres. 2 Sélectionnez Fenêtre > Enregistrer comme modèle. 3 Dans la zone de dialogue qui apparaît, saisissez un nom pour le modèle et cliquez sur Enregistrer. Le modèle est enregistré et apparaît dans la liste Fenêtre > Modèles. Vous pouvez organiser la liste des modèles en supprimant ou en renommant des modèles existants. Chapitre 3 Interface de Compressor 47 Pour organiser vos modèles : 1 Choisissez Fenêtre > Organiser les modèles. La zone de dialogue d’organisation des modèles est alors affichée. 2 Pour renommer un modèle, double-cliquez dessus et saisissez un nouveau nom. 3 Pour supprimer un modèle, sélectionnez-le, puis cliquez sur le bouton de suppression ( – ). 4 Pour enregistrer la configuration de l’interface comme nouveau modèle, cliquez sur le bouton d’ajout ( + ) et saisissez un nom pour le modèle. 5 Pour choisir un modèle et l’appliquer à l’interface de Compressor, sélectionnez-le, puis cliquez sur le bouton Appliquer. La fenêtre d’organisation se ferme et l’interface de Compressor est modifiée pour reflé- ter le modèle sélectionné. 6 Cliquez sur Terminé lorsque vous avez fini d’organiser vos modèles. La liste des modè- les est divisée en deux parties : les modèles fournis par Apple et ceux que vous avez créés. Les modèles que vous avez créés sont rangés par ordre alphabétique. Pensez-y lorsque vous donnez un nom à un modèle afin de pouvoir le retrouver facilement. À propos des fichiers de modèle Si vous disposez de plusieurs stations de travail utilisant Compressor, il est conseillé d’avoir les mêmes modèles sur l’ensemble des ordinateurs. Pour cela, vous pouvez copier les fichiers de modèle d’un système à l’autre, en prenant garde de les placer dans l’emplacement adéquat. Les modèles sont stockés dans l’emplacement suivant : Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Compressor/Layouts. Tous les modèles ont la même extension « .moduleLayout ». Important : n’ajoutez ou ne retirez jamais de fichiers de modèle manuellement tant que Compressor est ouvert. Compressor vérifie les modèles disponibles dans cet emplacement lors de son processus de démarrage. Vous devez donc redémarrer Compressor pour qu’il reconnaisse les modifications effectuées sur ces fichiers.48 Chapitre 3 Interface de Compressor Utilisation des fenêtres de Compressor Bien que les modèles Standard et Lot présentent l’interface de Compressor comme un seul grand élément, cette interface est en fait composée de plusieurs fenêtres que vous pouvez repositionner ou redimensionner suivant vos besoins. Pourquoi certaines fenêtres sont-elles cachées ? L’interface de Compressor étant composée de plusieurs fenêtres indépendantes, lorsque vous passez de Compressor à une autre application, puis que vous cliquez de nouveau sur une fenêtre de Compressor, seule cette dernière s’affiche et les autres restent cachées par les fenêtres ouvertes d’autres applications. Il y a trois façons d’éviter cette situation ou de faire apparaître toutes les fenêtres :  Lorsque vous passez d’une application à l’autre, utilisez la fonctionnalité de basculement intégrée à Mac OS X. Appuyez sur la touche de tabulation en maintenant la touche Commande enfoncée pour faire apparaître une zone de dialogue de sélection d’applications. Tant que vous maintenez la touche Commande enfoncée, vous pouvez appuyer sur la touche de tabulation pour parcourir les différentes applications en cours d’exécution, puis relâcher la touche Commande lorsque vous avez sélectionné l’icône de Compressor. Cela permet de s’assurer que toutes les fenêtres de Compressor sont visibles.  Choisissez Fenêtre > Tout ramener au premier plan.  Cliquez sur l’icône de l’application Compressor dans le Dock. Redimensionnement des fenêtres de Compressor Vous pouvez redimensionner toutes les fenêtres de Compressor à l’exception de celle de l’Inspecteur qui a une taille fixe. Chaque fenêtre possède une taille minimum, horizontalement ou verticalement, qui influence le redimensionnement. Pour redimensionner une fenêtre : m Faites glisser le coin inférieur droit de la fenêtre pour l’agrandir ou la réduire horizontalement ou verticalement. Faites glisser ce coin pour redimensionner la fenêtre.Chapitre 3 Interface de Compressor 49 Remarque : lorsque vous repositionnez une fenêtre ou que vous la redimensionnez, elle se colle à la fenêtre la plus proche. Cela permet d’avoir une présentation de fenê- tres nette, sans interstices ni chevauchements. À propos des onglets La fenêtre Lot et la fenêtre des onglets Réglages et Destinations peuvent comporter plusieurs onglets.  La fenêtre Lot : lorsque vous travaillez sur grand écran et que plusieurs lots sont ouverts, il est parfois utile d’afficher chacun d’eux dans sa propre fenêtre.  Les onglets Réglages et Destinations : par défaut, les onglets Réglages et Destinations se trouvent dans la même fenêtre. Vous pouvez néanmoins choisir de leur attribuer une fenêtre chacun ou de fermer l’un de ces onglets. Vous pouvez même y ajouter n’importe quelle autre fenêtre (à l’exception de la fenêtre Lot) sous forme d’onglet supplémentaire. Dans tous les cas, vous avez la possibilité de contrôler l’ordre des onglets. Pour placer un onglet dans sa propre fenêtre par glissement : 1 Faites glisser l’onglet hors de son emplacement actuel.50 Chapitre 3 Interface de Compressor 2 Relâchez l’onglet pour le faire apparaître dans sa propre fenêtre. Pour placer un onglet dans sa propre fenêtre à l’aide du menu contextuel : m Cliquez sur l’onglet tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et sélectionnez Extraire l’onglet dans le menu contextuel. Il s’ouvre alors dans sa propre fenêtre. Pour ajouter un onglet d’une fenêtre à une autre par glissement : 1 Faites glisser l’onglet dans la zone d’onglet de la fenêtre à laquelle vous voulez l’ajouter. La zone d’onglet apparaît alors en surbrillance.Chapitre 3 Interface de Compressor 51 2 Relâchez l’onglet. Il se place automatiquement dans la zone d’onglet et sa fenêtre d’origine se referme. Pour ajouter un onglet d’une fenêtre à une autre à l’aide du menu contextuel : m Cliquez sur la zone d’onglet tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée à l’endroit où vous voulez voir apparaître la fenêtre et choisissez l’onglet dans la liste proposée par le menu contextuel. Remarque : c’est la seule méthode qui permette d’ajouter les onglets Historique, Preview ou Inspecteur à la fenêtre. Pour modifier l’ordre des onglets dans leur fenêtre actuelle : m Faites glisser l’onglet vers la gauche ou la droite suivant l’emplacement souhaité. Les autres onglets sont déplacés pour lui laisser une place. Lorsque vous avez configuré l’interface de Compressor selon vos besoins, vous pouvez l’enregistrer en tant que modèle. Cela vous permet de facilement restaurer un modèle ou de passer de l’un à l’autre. Consultez la section « Création et gestion des modèles Compressor » à la page 45 pour plus d’informations. Fenêtre Lot Quand vous ouvrez Compressor pour la première fois, la fenêtre Lot apparaît. Cette dernière vous permet d’importer des fichiers média source à compresser, d’ajouter des réglages et des destinations, de nommer le lot et de choisir le dossier dans lequel vous souhaitez l’enregistrer. C’est là que vous devez placer vos fichiers multimédia sources en préparation du transcodage. Remarque : en général, la fenêtre Lot est toujours visible. Si vous la fermez, elle s’ouvre de nouveau lorsque vous créez un nouveau lot (Fichier > Nouveau lot) ou que vous ouvrez un lot existant (Fichier > Ouvrir).52 Chapitre 3 Interface de Compressor Vous pouvez utiliser la barre de menus de Compressor ou la barre d’outils située en haut de la fenêtre Lot pour ouvrir toutes les autres fenêtres. Si la barre d’outils n’est pas visible lorsque vous ouvrez Compressor, cliquez sur le bouton dans l’angle supérieur droit de la fenêtre Lot afin de l’ouvrir. En plus de la barre d’outils Compressor et du bouton Soumettre, la fenêtre Lot comprend des onglets représentant les lots ouverts et une zone permettant d’afficher et de configurer les tâches d’un lot. Pour plus d’informations sur l’ajout de fichiers multimédia sources à un lot, consultez la section « Ajout de fichiers multimédia sources à un lot pour créer des tâches » à la page 79. Pour savoir comment utiliser les tâches et les cibles, reportez-vous au chapitre 6, « Finalisation de tâches et soumission de lots », à la page 109. Personnalisation de la barre d’outils La fenêtre Lot contient une barre d’outils que vous pouvez personnaliser pour répondre au mieux à vos besoins. Remarque : si la barre d’outils n’est pas visible lorsque vous ouvrez Compressor, cliquez sur le bouton dans l’angle supérieur droit de la fenêtre Lot afin de l’ouvrir. Zone Tâche Barre d’outils Onglets Lot État du lot Bouton de soumission de lot Bouton « Afficher/Masquer la barre d’outils »Chapitre 3 Interface de Compressor 53 Pour personnaliser la barre d’outils de la fenêtre Lot : 1 Utilisez l’une des étapes suivantes pour ouvrir la palette de personnalisation de la barre d’outils :  Choisissez Présentation > Personnaliser la barre d’outils.  Cliquez dans la barre d’outils tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez « Personnaliser la barre d’outils » dans le menu contextuel.  Cliquez sur l’icône « Personnaliser la barre d’outils » (si elle est présente). La palette de la barre d’outils s’ouvre. 2 Pour supprimer des éléments de la barre d’outils, faites-les glisser hors de cette dernière. 3 Pour ajouter des éléments, faites-les glisser de la palette vers la barre d’outils en les plaçant à l’endroit souhaité. 4 Pour réorganiser les éléments de la barre d’outils, faites-les glisser de leur emplacement actuel vers la position souhaitée. 5 Pour restaurer la barre d’outils par défaut, faites glisser l’ensemble d’outils par défaut (situé en bas de la palette) dans la barre d’outils. 6 Pour configurer la façon dont les éléments sont affichés dans la barre d’outils, choisissez un réglage dans le menu local Afficher. Vous pouvez choisir d’afficher l’icône et le texte, uniquement l’icône ou uniquement le texte. 7 Cliquez sur Terminé lorsque vous avez fini.54 Chapitre 3 Interface de Compressor Remarque : la configuration de la barre d’outils est enregistrée comme élément d’un modèle. Consultez la section « Création et gestion des modèles Compressor » à la page 45 pour de plus amples informations sur les modèles. À propos des éléments de la barre d’outils La plupart des éléments ne peuvent être ajoutés qu’une seule fois à la barre d’outils. Certains, comme le séparateur, l’espace ou l’espace flexible peuvent être ajoutés plusieurs fois.  Nouveau lot : crée un nouveau lot sans nom.  Lot ouvert : ouvre une zone de dialogue permettant de localiser et de sélectionner un lot enregistré pour l’ouvrir.  Fermer : ferme le lot sélectionné. Remarque : vous ne pouvez pas fermer un lot s’il est le seul ouvert.  Ajouter un fichier : ouvre une zone de dialogue permettant de localiser et de sélectionner un ou plusieurs fichiers multimédia sources à importer dans le lot actuel.  Ajouter un son Surround : ouvre la zone de dialogue d’affectation de fichier audio permettant d’affecter manuellement des fichiers à chaque canal audio d’une configuration Surround.  Soumettre avec les réglages précédents : soumet le lot en utilisant les réglages utilisés lors des dernières soumissions de lot, sans ouvrir la zone de dialogue de soumission.  Historique : ouvre la fenêtre Historique.  Inspecteur : ouvre la fenêtre Inspecteur.  Réglages : ouvre l’onglet Réglages.  Destinations : ouvre l’onglet Destinations.  Aperçu : ouvre la fenêtre Preview.  Batch Monitor : ouvre l’application Batch Monitor.  Séparateur : ajoute une ligne verticale à la barre d’outils permettant ainsi de regrouper divers éléments.  Espace : ajoute un espace à largeur fixe à la barre d’outils.  Espace ajustable : ajoute un espace à largeur flexible à la barre d’outils. Cet espace permet de forcer le placement d’éléments sur les bords gauche et droit de la barre d’outils en agrandissant cette dernière de façon à remplir les zones inutilisées.  Personnaliser : ouvre la palette de personnalisation de la barre d’outils.Chapitre 3 Interface de Compressor 55 Il est possible d’ajouter plus d’éléments à la barre d’outils qu’elle ne peut en contenir. Lorsque cela arrive, une double flèche, sur laquelle vous pouvez cliquer pour accéder aux icônes non affichées, apparaît sur le bord droit de la barre. Onglet Réglages L’onglet Réglages permet de gérer de manière centralisée les réglages Apple et les réglages personnalisés. Utilisez l’onglet Réglages avec la fenêtre Inspecteur pour créer et modifier des réglages, décider exactement des réglages à utiliser pour transcoder votre fichier multimédia source et choisir le format de sortie dans lequel vous voulez convertir le fichier transcodé. Pour ouvrir l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes : m Sélectionnez Fenêtre > Réglages. m Appuyez sur Commande + 3. m Cliquez sur l’icône Réglages dans la barre d’outils de la fenêtre Lot (si elle s’y trouve). m Cliquez sur l’onglet Réglages (s’il est présent). Cliquez sur cette flè- che pour afficher les éléments qui ne tiennent pas dans la barre d’outils visible.56 Chapitre 3 Interface de Compressor L’onglet Réglages contient la liste des réglages existants et les boutons nécessaires à l’ajout, à la suppression et à la duplication d’un réglage, ainsi qu’à la création de groupes et de droplets. Pour plus de détails sur l’utilisation de l’onglet Réglages pour créer, organiser et choisir des réglages, reportez-vous au chapitre 5, « Création, aperçu et modification des réglages », à la page 93. Onglet Destinations L’onglet Destinations permet de créer, de modifier ou de supprimer vos réglages de destination, de définir une destination par défaut et d’ajouter des identificateurs aux noms de vos fichiers de média de sortie. Pour ouvrir l’onglet Destinations, effectuez l’une des opérations suivantes : m Sélectionnez Fenêtre > Destinations. m Appuyez sur Commande + 4. m Cliquez sur l’icône Destinations dans la barre d’outils de la fenêtre Lot (si elle s’y trouve).Chapitre 3 Interface de Compressor 57  Cliquez sur l’onglet Destinations (s’il s’y trouve). Consultez le chapitre 24, « Création et changement de destinations », à la page 325 pour en savoir plus sur la configuration de destinations afin de simplifier votre flux de production Compressor. Fenêtre Inspecteur La fenêtre Inspecteur permet d’accéder facilement aux commandes de transcodage courantes (pour créer et modifier des réglages et des destinations) et propose un tableau de résumé complet contenant tous les détails de chaque réglage, ainsi que des informations sur les fichiers multimédia sources, y compris les attributs A/V, les données de soustitres codés et autres annotations. Pour ouvrir la fenêtre Inspecteur, effectuez l’une des opérations suivantes : m Sélectionnez Fenêtre > Afficher l’inspecteur. m Appuyez sur Commande + Option + I. m Cliquez sur l’icône Inspecteur dans la barre d’outils de la fenêtre Lot. Remarque : contrairement aux autres fenêtres Compressor, la fenêtre Inspecteur ne peut pas être redimensionnée.58 Chapitre 3 Interface de Compressor À propos des réglages automatiques Plusieurs éléments des sous-fenêtres de réglages proposent un mode automatique facultatif. Lorsque ce mode est activé, Compressor détermine la valeur optimale pour le réglage. De façon générale, lorsque le mode automatique est activé, l’élément correspondant est estompé et ne peut pas être modifié.  Si le réglage n’a pas été affecté à un fichier multimédia source, « Automatique » apparaît à côté de l’élément. La sous-fenêtre « Contrôles d’image » de la fenêtre Inspecteur constitue toutefois une exception, puisque son état reste indéterminé tant que vous n’avez pas appliqué le réglage à un fichier multimédia source.  Si le réglage a été affecté, l’élément reste estompé, mais la valeur utilisée s’affiche. Lorsque le mode automatique est désactivé, son bouton est estompé et vous pouvez choisir des valeurs pour les éléments. Vous pouvez activer le bouton Automatique (le bouton s’obscurcit) ou le désactiver (le bouton s’éclaircit). Le bouton automatique est noir lorsqu’il est activé et l’élément correspondant est estompé. Le bouton automatique est estompé lorsqu’il est désactivé et l’élément correspondant peut alors être sélectionné.Chapitre 3 Interface de Compressor 59 ? Astuce : il peut être intéressant de vérifier dans les Inspecteurs les valeurs des réglages automatiques. Compressor peut généralement déterminer correctement les valeurs appropriées, mais il se peut que dans certains cas le fichier multimédia source ne contienne pas suffisamment d’informations pour cela. Par exemple, certaines séquences QuickTime peuvent ne pas comporter les bonnes métadonnées ou peuvent être incorrectes. De plus, si le fichier multimédia source utilise des réglages non standard (pour les dimensions d’image ou la fréquence d’images), Compressor choisit la valeur standard la plus proche. Fichiers multimédia sources et fenêtre Inspecteur Lorsque vous sélectionnez une tâche de lot, la fenêtre Inspecteur affiche des informations au sujet du fichier multimédia source de la tâche. La fenêtre Inspecteur comprend deux onglets : Attributs A/N et Informations supplémentaires.60 Chapitre 3 Interface de Compressor Attributs A/N L’onglet Attributs A/N contient des informations générales sur le fichier multimédia source et se divise en trois parties.  Informations de fichier : cette partie indique le nom du fichier, son emplacement et son format.  Informations vidéo : cette partie affiche, s’il y a lieu, toutes les informations vidéo du fichier. Cela comprend les dimensions de l’image, la fréquence d’images et les informations de timecode.  Informations audio : cette partie affiche, s’il y a lieu, toutes les informations audio du fichier. Cela comprend la taille d’échantillon et la fréquence d’échantillonnage. Informations supplémentaires L’onglet Informations supplémentaires vous permet de visualiser et de modifier divers éléments de métadonnées ayant pu être ajoutés dans d’autres applications telles que Final Cut Pro, Soundtrack Pro ou QuickTime. Vous pouvez également ajouter des élé- ments de métadonnées au fichier multimédia de sortie. Cela inclut la possibilité d’associer un fichier de sous-titres codés au fichier. Consultez la section « Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédia sources » à la page 87 pour en savoir plus sur la gestion des fichiers de sous-titres codés et des annotations.Chapitre 3 Interface de Compressor 61 À propos des sous-fenêtres Réglages Lorsque vous sélectionnez un réglage dans l’onglet Réglages ou une cible dans une tâche par lot, l’Inspecteur affiche une des six sous-fenêtres. Sous-fenêtre Résumé La sous-fenêtre Résumé contient le tableau Résumé, qui décrit tous les réglages (audio, vidéo, géométrie et filtrage) associés au réglage sélectionné sous l’onglet Réglages. Les informations du tableau Résumé sont automatiquement mises à jour à chaque modification d’un réglage. Le tableau Résumé inclut les renseignements suivants :  Nom : nom du réglage sélectionné sous l’onglet Réglages.  Description : description du réglage sélectionné sous l’onglet Réglages.  Extension de fichier : l’extension attribuée au fichier multimédia transcodé. Cette extension identifie le format dans lequel est converti votre fichier multimédia source.  Taille estimée du fichier : lorsqu’on attribue cette option au fichier multimédia source, elle affiche une estimation de la taille totale du fichier. Si vous ne l’attribuez pas à un fichier multimédia source, elle affiche une estimation de taille par heure de données sources. Remarque : la taille totale estimée du fichier n’est pas disponible pour tous les formats de sortie.62 Chapitre 3 Interface de Compressor  Encodeur audio : indique le format du fichier de sortie audio et d’autres réglages de transcodage, comme la fréquence d’échantillonnage, les canaux, le nombre de bits par échantillon et le type de codec.  Encodeur vidéo : fournit des détails sur le format de fichier de sortie vidéo et d’autres réglages de transcodage tels que la largeur et la hauteur d’image, le rognage (en pixels), la fréquence d’images, les proportions, le type de codec, la profondeur de pixel, la qualité spatiale, la qualité spatiale minimale, l’intervalle entre les images clés, la qualité temporelle, la qualité temporelle minimale et le débit des données (en bits par seconde).  Filtre : détaille le ou les filtres (selon le nombre de filtres sélectionnés dans la sousfenêtre Filtres) sélectionnés parmi ceux disponibles dans Compressor. Sous-fenêtre Encodeur Utilisez la sous-fenêtre Encodeur pour sélectionner et configurer le format du fichier de sortie et les autres réglages. Les options et attributs du format de fichier sont différents pour chaque format.  Format de fichier : utilisez ce menu local pour choisir un format de fichier de sortie. Pour plus d’informations sur les formats de sortie disponibles, consultez la section « Choix d’un format de sortie » à la page 34.Chapitre 3 Interface de Compressor 63  Champ Extension de fichier : les extensions de fichier suivantes apparaissent automatiquement dans ce champ en fonction du format que vous choisissez dans le menu local « Format de fichier », et si les pistes vidéo et audio sont activées. Ne modifiez pas ce champ sans bonne raison, car le fichier pourrait alors ne pas être reconnu.  aiff : représente le format AIFF.  ac3 : représente Dolby Digital Professional.  dv : représente la vidéo au format Digital Video (DV).  mpg : représente le flux MPEG-1 multiplexé (vidéo et audio).  m1v : représente le flux élémentaire vidéo MPEG-1.  m1a : représente le flux élémentaire audio MPEG-1.  m2v : représente le flux vidéo élémentaire MPEG-2.  m2t : représente le flux de transport MPEG-2.  mpeg : représente le flux de programme MPEG-2.  m4v : représente le format H.264 pour appareils Apple.  mp4 : représente le format MPEG-4.  mov : représente le format QuickTime et H.264 pour DVD Studio Pro.  tga : représente le format TARGA.  tiff : représente le format TIFF.  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation des tâches. Elle n’est importante que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et avec l’encodage à deux passes ou multipasse. La fonctionnalité de traitement distribué de Compressor est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio ou DVD Studio Pro. Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.64 Chapitre 3 Interface de Compressor Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) Si vous choisissez le mode deux passes ou multipasse et que le traitement distribué est activé, vous devrez peut-être faire un choix entre rapidité de traitement et garantie de la meilleure qualité possible. Le système Apple Qmaster de traitement distribué accélère le traitement en distribuant le travail sur plusieurs nœuds de traitement (ordinateurs). L’un des moyens pour y parvenir consiste à diviser la quantité totale d’images d’un travail en segments plus petits. Chacun des ordinateurs de traitement opère alors sur un segment différent. Étant donné que les nœuds fonctionnent en parallèle, le travail est terminé plus vite qu’il ne le serait sur un ordinateur unique. Mais avec l’encodage VBR 2 passes et multipasse, chaque segment est traité de manière individuelle, ainsi l’allocation de débit généré dans la première passe pour n’importe quel segment ne comprend pas d’informations sur les segments traités sur d’autres ordinateurs. Commencez par évaluer la difficulté d’encodage (complexité) de vos données source. Ensuite décidez si vous souhaitez ou non autoriser la segmentation de tâche (à l’aide de la case « Autoriser la segmentation de la tâche » en haut de la sous-fenêtre Encodeur). Si la répartition des zones simples et complexes des données est similaire à travers tout le fichier multimédia source, vous pouvez obtenir la même qualité, que la segmentation soit activée ou non. Dans ce cas, il est utile d’autoriser la segmentation afin de réduire le temps de traitement. Cependant, il se peut qu’un fichier multimédia source présente une distribution inégale des scènes complexes. Par exemple, un programme sportif dans lequel la première heure correspond à l’entraînement, avec des présentateurs relativement statiques, et la deuxième heure correspondant à l’action sportive. Si ces données source sont fractionnées en deux segments, le plan d’allocation de débit du premier segment ne pourra pas « donner » certains de ses bits au deuxième segment, car les segments seront traités sur des ordinateurs distincts. La qualité du métrage d’action plus complexe du second segment en pâtira. Dans ce cas, si votre objectif est de garantir la meilleure qualité possible sur les deux heures de programme, il serait judicieux de ne pas autoriser la segmentation des travaux, en désactivant la case en haut de la sous-fenêtre de l’encodeur. Cela a pour effet de forcer le traitement du travail (et donc l’allocation de débit) sur un ordinateur unique. Remarque : la case « Autoriser la segmentation de la tâche » n’affecte que la segmentation des tâches individuelles (fichiers source). Si vous envoyez des lots avec plusieurs tâches, le système de traitement distribué continue d’accélérer le traitement en distribuant les tâches (non segmentées), même lorsque la segmentation des tâches est désactivée. Pour plus d’informations sur l’encodage à débit variable (VBR), consultez la section « Onglet Qualité » à la page 204. Pour plus d’informations sur le système de traitement distribué Apple Qmaster, consultez le guide Configuration du traitement distribué.Chapitre 3 Interface de Compressor 65 Sous-fenêtre Contrôles d’images Cette sous-fenêtre de l’Inspecteur propose des réglages automatiques et personnalisés pour l’analyse d’image avancée et la resynchronisation d’image. Le redimensionnement d’image peut s’avérer nécessaire lorsque vous transcodez d’un format haute définition tel que le 1080i vers un format de définition standard comme le DV-NTSC. La resynchronisation d’image quant à elle est nécessaire lorsque vous transcodez entre formats vidéo de fréquences d’images différentes comme le NTSC (29,97 images par seconde) et PAL (25 images par seconde). Pour plus d’informations sur la sous-fenêtre Contrôles d’images, consultez la section « À propos de la sousfenêtre Contrôles d’images » à la page 274. Sous-fenêtre Filtres Utilisez la sous-fenêtre Filtres pour ajouter des filtres à votre réglage. Parmi les tâches disponibles, vous pouvez effectuer une correction gamma et supprimer le bruit. 66 Chapitre 3 Interface de Compressor Cochez la case située en regard du filtre que vous souhaitez associer à un réglage donné. Utilisez les curseurs de défilement ou les flèches de contrôle pour ajuster les paramètres de filtrage selon vos besoins. Les filtres sont appliqués au fichier multimédia source en fonction de leur ordre d’organisation dans la liste des filtres. Vous pouvez réorganiser les filtres en les déplaçant vers le bas ou le haut dans la liste. Pour de plus amples informations sur la sous-fenêtre Filtres, consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Filtres » à la page 260. Sous-fenêtre Géométrie Vous devez utiliser la sous-fenêtre Géométrie pour rogner et dimensionner le fichier multimédia à compresser et définir ses proportions. La sous-fenêtre Géométrie comporte trois parties :  Cadre de source (rognage) : utilisez n’importe lequel des quatre champs pour saisir le nombre de pixels par lequel vous voulez réduire la taille du fichier multimédia source ou cliquez sur la case « Détecter automatiquement les réglages de rognage pour le format Letterbox » pour que Compressor choisisse les valeurs de rognage en fonction du contenu vidéo du fichier multimédia source.  Dimensions (pixels encodés) : utilisez le menu local « Dimension de l’image » ou ces champs pour créer une dimension d’image et des proportions de sortie correspondant à votre fichier multimédia source. Utilisez le menu local « Aspect des pixels » pour définir les valeurs de largeur et de hauteur, afin qu’elles soient conformes à des proportions déterminées.  Cadre de l’image de sortie (remplissage) : utilisez le menu local Remplissage pour calculer les valeurs de hauteur et de largeur de sortie. Si vous sélectionnez Personnaliser, vous pouvez saisir des valeurs dans les champs.Chapitre 3 Interface de Compressor 67 Pour de plus amples informations sur la sous-fenêtre Géométrie, consultez le chapitre 21, « Ajout de réglages de géométrie », à la page 287. Sous-fenêtre Actions Utilisez la sous-fenêtre Actions pour activer les envois par message électronique des notifications de fin de transcodage et exécuter les actions AppleScript de post-transcodage.  Case à cocher et champs « Notification par courrier électronique à » : utilisez ce champ pour introduire l’adresse électronique à laquelle vous souhaitez que la notification soit envoyée après le transcodage du fichier multimédia ou en cas d’erreur.  Case à cocher « Exécuter AppleScript sur la sortie » : cochez cette case pour activer les scripts AppleScript attribués au réglage après le transcodage du fichier multimédia.  Bouton Choisir : cliquez pour sélectionner le script AppleScript que vous voulez affecter au réglage.  Destination par défaut : choisissez dans ce menu local la destination que ce réglage doit utiliser. Pour de plus amples informations sur la sous-fenêtre Actions, consultez le chapitre 22, « Ajout d’actions à un réglage », à la page 297.68 Chapitre 3 Interface de Compressor Fenêtre Historique La fenêtre Historique vous donne rapidement accès aux lots soumis précédemment, ainsi qu’aux informations qui les concernent. Vous pouvez l’utiliser pour mettre en pause une opération de transcodage, soumettre à nouveau des lots en les faisant glisser dans la fenêtre Lot ou visualiser les détails de la soumission de lots particuliers. Vous pouvez également l’utiliser pour localiser les fichiers multimédia de sortie des lots préalablement envoyés. La fenêtre Historique contient également une barre de progression que vous pouvez utiliser pour contrôler l’état des lots soumis au préalable. Pour ouvrir ou fermer la fenêtre Historique, procédez de l’une des manières suivantes : m Sélectionnez Fenêtre > Historique. m Appuyez sur Commande + 1. m Cliquez sur le bouton Historique dans la barre d’outils de la fenêtre Lot. Remarque : la fenêtre Historique s’ouvre automatiquement si elle est fermée lorsque vous envoyez un lot en vue de le transcoder. La fenêtre Historique contient des entrées qui affichent des informations sur le nom du lot et la date et l’heure auxquelles il a été transcodé au départ. Les entrées sont classées par date, en commençant par la plus ancienne. Lorsque vous faites glisser un lot dans une fenêtre Lot pour une nouvelle soumission, un nouveau lot sans nom est créé à cet effet (les lots existants ne s’en trouvent pas affectés). Pour plus d’informations sur les commandes et réglages dans la fenêtre Historique, consultez la section « À propos de la fenêtre Historique » à la page 123.Chapitre 3 Interface de Compressor 69 Fenêtre Preview La fenêtre Preview consiste en un écran partagé en deux, qui affiche à gauche le fichier multimédia source sous sa forme originale, et à droite ce à quoi ressemblerait votre fichier de média de sortie. Cela vous permet de comparer l’original et la version transcodée et, le cas échéant, d’ajuster vos réglages. En utilisant les options de cette fenê- tre, vous pouvez rogner l’image, ajouter des images clés et modifier les proportions. Pour ouvrir la fenêtre Preview, procédez comme suit : m Sélectionnez Fenêtre > Preview. m Cliquez sur le bouton Preview dans la barre d’outils de la fenêtre Lot. m Appuyez sur Commande + 2. La fenêtre Preview propose d’autres fonctionnalités et notamment un menu local de gestion de marqueurs. Le menu local de gestion des marqueurs vous permet d’importer des listes de chapitre ou d’ajouter manuellement marqueurs de chapitres (et de podcasts) et des marqueurs de compression (pour améliorer la qualité de la compression d’un fichier média). Vous pouvez également modifier/couper les marqueurs de compression générés dans d’autres applications comme Final Cut Pro. Si vous exportez un projet Final Cut Pro vers Compressor, ces paramètres ou ces marqueurs sont aussi transférés avec votre projet. Ces marqueurs sont également exportés vers DVD Studio Pro. Consultez les sections « Utilisation d’images I MPEG-2 » à la page 223 et « À propos des marqueurs MPEG-2 et de DVD Studio Pro » à la page 215 pour de plus amples informations. Pour plus d’informations sur les contrôles et les paramètres de la fenêtre Preview, consultez la section « À propos de la fenêtre Preview » à la page 304. Bouton de menu local Marqueur70 Chapitre 3 Interface de Compressor Batch Monitor Utilisez Batch Monitor pour surveiller la progression de l’activité de tous les transcodages des lots, y compris les estimations du temps de transcodage restant pour l’ensemble des tâches. Batch Monitor est une application distincte pouvant être ouverte sans ouvrir Compressor. Pour plus de détails sur Batch Monitor, consultez le Manuel de l’utilisateur de Batch Monitor. Pour ouvrir Batch Monitor, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur le bouton Batch Monitor dans la barre d’outils de la fenêtre Lot. m Double-cliquez sur l’icône Batch Monitor dans le dossier Utilitaires. Vous pouvez aussi définir les préférences de Compressor de façon à ce que Batch Monitor s’ouvre automatiquement lorsque vous soumettez un lot. Pour plus d’informations, consultez la section « Configuration des préférences de Compressor » à la page 39. Batch Monitor affiche l’état de tous les lots soumis et notamment leur nom et d’autres informations. Vous pouvez visualiser des rapports sur les tâches réussies ou échouées dans Batch Monitor ou la fenêtre Historique. Pour plus d’informations sur les contrôles et les réglages de Batch Monitor, consultez le Manuel de l’utilisateur de Batch Monitor.Chapitre 3 Interface de Compressor 71 Fenêtres Droplet Vous pouvez enregistrer un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages dans une Droplet, un préréglage autonome, intégré dans une application glisser-déposer et enregistré en tant qu’icône. Vous pouvez ensuite transcoder les fichiers multimédia sources (sans même ouvrir Compressor) en les faisant tout simplement glisser sur une icône Droplet. Consultez le chapitre 25, « Utilisation de droplets », à la page 337 pour plus d’informations sur la création et l’utilisation de Droplets. Vous pouvez ouvrir n’importe quelle Droplet et afficher sa fenêtre pour voir tous les détails la concernant. Pour ouvrir une fenêtre Droplet : m Double-cliquez sur une icône Droplet. Pour plus d’informations sur les contrôles et réglages de la fenêtre Droplet, consultez la section « À propos de la fenêtre Droplet » à la page 338. Faites glisser les fichiers multimédia sources sélectionnés dans une Droplet pour les transcoder.72 Chapitre 3 Interface de Compressor À propos du changement des valeurs et des entrées de timecode Compressor propose plusieurs types de méthodes de saisie de valeurs. La plupart ont des fonctions permettant de simplifier la modification des champs de valeur ou de timecode. Utilisation des curseurs de valeur Deux méthodes sont utilisées pour saisir des valeurs numériques générales : les curseurs traditionnels avec champs d’entrée numérique séparés, qui allient le curseur et le champ d’entrée numérique. Les curseurs de valeur permettent de saisir un nombre spécifique dans le champ de valeur ou de faire glisser le pointeur dans le champ pour définir une valeur. Vous pouvez les utiliser en même temps qu’une touche de modification pour procéder à des modifications de valeurs importantes, réduites ou normales. Faire glisser le pointeur dans la partie centrale (où se trouve le nombre) fonctionne de la même façon qu’un curseur ordinaire : faire glisser vers la droite augmente la valeur et faire glisser vers la gauche réduit la valeur. De plus, vous pouvez cliquer sur la flèche gauche ou droite pour modifier la valeur d’un cran à la fois. Vous pouvez également double-cliquer sur le nombre lui-même et saisir une nouvelle valeur dans le champ de valeur. Pour modifier les valeurs d’incréments normaux, procédez de l’une des manières suivantes : m Faites glisser le pointeur vers la gauche ou la droite dans le champ de valeur. m Cliquez sur la flèche de gauche pour réduire la valeur et sur la flèche de droite pour l’augmenter. m Si vous disposez d’une souris à trois boutons avec molette de défilement, cliquez dans le champ de valeur et utilisez la molette de la souris. Pour modifier les valeurs de façon précise, procédez de l’une des manières suivantes : m Faites glisser le champ de valeur en maintenant la touche Option enfoncée. m Maintenez la touche Option enfoncée et cliquez sur la flèche de gauche pour réduire la valeur et sur la flèche de droite pour l’augmenter. m Si vous disposez d’une souris à molette de défilement, utilisez-la dans le champ de valeur tout en maintenant la touche Option enfoncée. Curseur de valeur avec curseur et champ d’entrée numérique combinés Curseur et champ d’entrée numérique séparésChapitre 3 Interface de Compressor 73 Pour modifier les valeurs de façon moins précise, procédez de l’une des manières suivantes : m Faites glisser le champ de valeur en maintenant la touche Maj enfoncée. m Maintenez la touche Maj enfoncée et cliquez sur la flèche de gauche pour réduire la valeur et sur la flèche de droite pour l’augmenter. m Si vous disposez d’une souris à molette de défilement, utilisez-la dans le champ valeur tout en maintenant la touche Maj enfoncée. Lorsqu’un curseur ou un champ de valeur est actif (mis en surbrillance), appuyez sur la touche Tab pour passer au champ suivant. Utilisation des curseurs de valeur de timecode Compressor utilise des curseurs de valeur de timecode pour tous les champs de timecode. Outre la possibilité de saisir directement des valeurs de timecode, vous pouvez « faire défiler » le timecode par glissement. Si vous positionnez le pointeur sur un segment de timecode, de petites flèches apparaissent au-dessus et en dessous de ce segment. Vous pouvez faire glisser le pointeur vers le haut ou vers la droite pour augmenter la valeur de ce segment (les valeurs des segments de gauche augmentent également si votre glissement dépasse la valeur maximale). En faisant glisser le curseur vers la gauche, la valeur est réduite. Vous pouvez maintenir la touche Option enfoncée pour faire des modifications de valeur plus lentes ou utiliser la touche Maj pour des modifications plus rapides. Vous pouvez également cliquer sur les flèches haut et bas de chaque côté de la valeur de timecode ou appuyer sur les touches Flèche vers le haut et Flèche vers le bas du clavier pour augmenter ou réduire la valeur de timecode. Vous pouvez contrôler le segment affecté par les flèches haut et bas en sélectionnant un segment, afin de faire apparaître un signe d’insertion en dessous du segment. Vous pouvez également utiliser les flèches gauche et droite du clavier pour sélectionner d’autres segments.74 Chapitre 3 Interface de Compressor Raccourcis clavier généraux de Compressor Commande clavier Fonction Passe la fenêtre Inspecteur au premier plan. Passe la fenêtre Historique au premier plan. Passe la fenêtre Preview au premier plan. Passe l’onglet Réglages au premier plan. Passe l’onglet Destinations au premier plan. Enregistre le lot actuel. Enregistre le lot actuel comme nouveau lot. Crée un nouveau lot sans nom. Ouvre un lot enregistré. Ouvre la fenêtre Préférences. Importe une ressource source pour créer une nouvelle tâche dans le lot. Crée une nouvelle tâche de groupe de son Surround dans le lot. Soumet le lot actuel. Envoie un lot à partir d’une Droplet ouverte. Supprime un élément sélectionné de la fenêtre Lot, Preview ou Destinations. Permet de se déplacer vers le haut dans les listes Lot, Destinations, Réglages et Filtres. Permet de se déplacer vers le bas dans les listes Lot, Destinations, Réglages et Filtres. Permet de passer d’un champ de texte à un autre dans toutes les sous-fenêtres. Ouvre la zone de dialogue « Monter le stockage du cluster ». Ouvre l’Aide Compressor. option I 1 2 3 4 S Maj S N O , l Maj I option S retour suppr. Maj M Maj ? Chapitre 3 Interface de Compressor 75 Raccourcis clavier de la fenêtre Preview Commande clavier Fonction Démarre une animation arrière rapide. Démarre une animation avant rapide. Lecture arrière du plan image par image. Lecture avant du plan image par image. Démarre ou arrête la lecture d’un plan. Ajoute ou supprime un marqueur. Lorsque la tête de lecture se trouve sur un marqueur, ouvre la zone de dialogue Modifier le marqueur. Définit un point d’entrée pour le plan. Définit un point de sortie pour le plan. J L espace M E l O4 77 4 Importation de fichiers multimédia sources La première étape du processus de transcodage dans Compressor consiste à importer au moins un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot. L’importation d’un ou plusieurs fichiers multimédia sources dans un lot crée des tâches (une par fichier multimédia source). Il s’agit de la première étape pour pouvoir transcoder les fichiers multimédia sources en fichiers de sortie souhaités. Vous pouvez importer des fichiers multimédia sources pour créer des tâches à partir de n’importe quel dossier auquel vous avez accès. Compressor prend en charge une large gamme de formats multimédia sources allant des formats QuickTime les plus populaires au Dolby Digital Professional (AC-3), en passant par le MPEG-1, le MPEG-2 et le MPEG-4. Consultez la section « Ajout de fichiers multimédia sources à un lot pour créer des tâches » à la page 79 pour de plus amples informations. Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos de la fenêtre Lot (p. 78)  Ajout de fichiers multimédia sources à un lot pour créer des tâches (p. 79)  Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédia sources (p. 87)  Astuces pour l’importation de fichiers multimédia sources (p. 90)78 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources À propos de la fenêtre Lot La fenêtre Lot permet de centraliser l’organisation des tâches de transcodage et d’attribuer rapidement des réglages. Lorsque vous ouvrez Compressor pour la première fois, une fenêtre Lot sans nom apparaît. Imaginez les lots comme des documents pouvant être enregistrés, fermés puis ouverts de nouveau. Utilisez la barre de menus située en haut de la fenêtre Lot pour ouvrir toutes les autres fenêtres de tâche. Informations générales sur la fenêtre Lot Les lots sont le cœur même de votre flux de production Compressor et c’est dans la fenêtre Lot que vous traitez les lots. Cette fenêtre prend en charge l’ouverture de plusieurs lots à la fois et les affiche dans des onglets séparés. Pour créer un nouveau lot : m Choisissez Fichier > Nouveau lot (ou appuyez sur Commande + N). Un nouveau lot sans nom est ajouté à la fenêtre. Consultez la section « Enregistrement et ouverture d’un lot » à la page 125 pour en savoir plus sur les fichiers de lot. Vous pouvez même ouvrir plusieurs fenêtres Lot, contenant chacune un lot différent en faisant glisser un onglet de lot dans un nouvel emplacement. Consultez la section « À propos des onglets » à la page 49 pour en savoir plus sur le déplacement d’onglets par glisser-déposer pour ouvrir ou fermer des fenêtres de lot. Zone Tâches Barre d’outils Onglets Lot État du lot Bouton d’envoi de lot Bouton « Afficher/Masquer la barre d’outils » Nom du lot actuellement sélectionné Chaque onglet correspond à un lot différent L’onglet du nouveau lotChapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 79 La fenêtre Lot comprend un bouton Soumettre, situé dans le coin inférieur droit, que vous pouvez utiliser pour commencer le transcodage du lot actuellement sélectionné. Le coin inférieur gauche affiche l’état du lot actuel (le nombre de tâches qu’il contient et s’il a été soumis). À propos de la barre d’outils de la fenêtre Lot Dans la partie supérieure de la fenêtre Lot se trouve une barre d’outils personnalisable. Vous pouvez choisir de l’afficher ou de la masquer en cliquant sur le bouton situé dans le coin supérieur droit de la fenêtre. Vous disposez d’un large choix d’éléments à intégrer à la barre d’outils, tels que des éléments permettant d’ouvrir, d’enregistrer et de fermer un lot. Pour plus de détails sur les éléments que vous pouvez ajouter et la façon de procéder, consultez la section « Personnalisation de la barre d’outils » à la page 52. Ajout de fichiers multimédia sources à un lot pour créer des tâches Vous devez importer les fichiers multimédia sources dans le lot de la fenêtre Lot avant de pouvoir leur ajouter tout réglage de transcodage. Lorsqu’ils sont importés dans un lot, les fichiers multimédia sources créent une tâche (première étape pour le transcodage des fichiers). Il existe quelques méthodes spéciales à utiliser lors de l’importation des fichiers multimédia sources avec son Surround. Bouton « Afficher/Masquer la barre d’outils » (la barre d’outils est cachée dans cet exemple)80 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources Ajout de fichiers multimédia sources standard aux lots Vous trouverez ci-après les instructions d’ajout de fichiers multimédia sources standard (n’utilisant pas le son Surround) à un lot. Pour ajouter des fichiers multimédia sources à un lot : 1 Ouvrez Compressor. La fenêtre Lot s’ouvre avec un onglet de lot vide intitulé Sans titre. 2 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez Tâche > « Nouvelle tâche avec fichier » (ou appuyez sur Commande + I), naviguez jusqu’au dossier de fichiers multimédia souhaité, sélectionnez un ou plusieurs fichiers multimédia sources, puis cliquez sur Ouvrir. Remarque : choisissez Tâche > « Nouvelle tâche avec fichiers son Surround » (ou appuyez sur Commande + Maj + I) pour créer une tâche utilisant un ensemble de fichiers audio pour une sortie son Surround. Consultez la section « Ajout de fichiers multimédia sources avec son Surround aux lots » à la page 83 pour obtenir plus d’informations.  Cliquez sur le bouton « Ajouter fichier » (dans la barre d’outils Lot, s’il est visible), naviguez jusqu’au dossier de fichiers multimédia souhaité, sélectionnez un ou plusieurs fichiers multimédia sources, puis cliquez sur Ouvrir.  Cliquez sur une zone vide du lot tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez « Nouvelle tâche avec fichier » dans le menu contextuel. Vous pouvez alors naviguer vers le dossier de fichiers multimédia souhaité, sélectionner un ou plusieurs fichiers multimédia sources, puis cliquer sur Ouvrir. Onglet lot sans titre Zone de lot vide contenant une tâche fictiveChapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 81  Ouvrez votre dossier de fichiers multimédia sources et faites glisser un ou plusieurs fichiers dans le lot. Remarque : vous pouvez combiner les étapes précédentes en sélectionnant tous les fichiers multimédia sources que vous souhaitez transcoder avant d’ouvrir Compressor, puis en les faisant glisser sur l’icône de l’application Compressor. Compressor s’ouvre alors et ajoute en même temps les fichiers multimédia au lot sans titre par défaut. 3 Enregistrez le lot au moyen de l’une des méthodes suivantes :  Choisissez Fichier > Enregistrer sous.  Appuyez sur Commande + Maj + S. 4 Saisissez un nom pour le lot et choisissez, dans la zone de dialogue qui apparaît, l’emplacement dans lequel vous voulez l’enregistrer. Cliquez sur Enregistrer une fois terminé. L’onglet de la fenêtre Lot change pour correspondre au nom du fichier. Remarque : si vos préférences de Finder sont réglées pour afficher les extensions, l’extension « .compressor » apparaît dans l’onglet à côté du nom. Vous n’avez aucune obligation de nommer et d’enregistrer vos lots ; il est parfois préfé- rable de ne pas le faire par souci de rapidité. Cependant, lorsque vous nommez et enregistrez un lot, il est plus facile par la suite d’y revenir et de le soumettre à nouveau si les fichiers de sortie ne correspondent pas à vos attentes ou si vos besoins ont changé. Cela permet également de savoir plus facilement ce qui se trouve dans la fenêtre Historique et dans Batch Monitor si vous soumettez plusieurs lots en peu de temps. 82 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources Le lot contient maintenant vos fichiers multimédia sélectionnés, chacun dans sa propre tâche. Les fichiers multimédia sources à contenu vidéo comprennent également une vignette et un curseur que vous pouvez utiliser pour parcourir la vidéo. Vous pouvez modifier le fichier multimédia source affecté à une tâche. Pour modifier le fichier multimédia source affecté à une tâche : 1 Sélectionnez la tâche dont vous souhaitez modifier le fichier multimédia source. 2 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez Tâche > Source > Fichier, naviguez jusqu’au dossier de fichiers multimédia souhaité, sélectionnez un ou plusieurs fichiers multimédia sources, puis cliquez sur Ouvrir.  Cliquez sur la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez Source dans le menu contextuel. Vous pouvez alors naviguer vers le dossier de fichiers multimédia souhaité, sélectionner un ou plusieurs fichiers multimédia sources, puis cliquer sur Ouvrir.  Faites glisser un nouveau fichier multimédia source dans la tâche. Toutes les cibles déjà configurées sont conservées et sont maintenant appliquées au nouveau fichier multimédia source. Vous pouvez également supprimer un fichier multimédia source d’une tâche si nécessaire. Pour supprimer un fichier multimédia source d’une tâche : m Cliquez sur la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez Effacer la source dans le menu contextuel. Pour supprimer une tâche d’un lot, procédez de l’une des manières suivantes : m Sélectionnez la tâche et appuyez sur la touche de suppression. m Cliquez sur une partie vide du lot tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez « Supprimer toutes les tâches » dans le menu contextuel. Faites glisser ce curseur pour parcourir les images des fichiers vidéo. Cliquez à n’importe quel endroit de la tâche pour voir les attributs du fichier dans la fenêtre Inspecteur. Chaque fichier multimédia source crée une tâche. Les cibles de cette tâche apparaissent à cet endroit.Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 83 Ces tâches sont maintenant prêtes à recevoir une nouvelle cible. Les cibles comprennent les réglages et destinations nécessaires pour en faire une tâche que vous pouvez soumettre au transcodage. Consultez le chapitre 6, « Finalisation de tâches et soumission de lots », à la page 109 pour de plus amples informations sur l’ajout de cibles aux tâches. Lisez également le chapitre 5, « Création, aperçu et modification des réglages », à la page 93 pour apprendre comment créer vos propres réglages. Ajout de fichiers multimédia sources avec son Surround aux lots Il existe deux méthodes permettant d’ajouter des fichiers audio à un lot pour créer une tâche avec son Surround : la méthode automatique, qui s’appuie sur le nom de fichier pour mapper les fichiers audio sur les canaux audio appropriés, et la méthode manuelle qui vous permet d’affecter manuellement les fichiers audio aux canaux. Chaque méthode produit une tâche à laquelle vous pouvez ajouter un réglage prenant en charge les sorties audio Surround, comme le Dolby Digital Professional, l’AIFF et d’autres codecs audio du format de sortie de séquence QuickTime. Important : certains formats de sortie ont plusieurs configurations pour les canaux audio Surround. Veillez à connaître la configuration requise par le périphérique de lecture souhaité. Par exemple, le format de sortie AIFF propose quatre configurations différentes pour les sorties audio 5.1 (6 canaux), la différence provenant de l’ordre des canaux. Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode automatique) Compressor offre des techniques rationalisées d’affectation de canaux, qui vous permettent de gagner du temps. Pour afficher des fichiers à des canaux Surround avec des codes d’identificateur de canal : 1 Ajoutez le code d’identificateur du canal Surround cible au nom de chaque fichier audio source. Reportez-vous au tableau ci-dessous pour la liste des codes d’identificateur de canal appropriés. Affectation de canaux Code d’identificateur de canal Canal avant gauche -G Canal avant droit -D Canal avant central -C Canal Surround gauche -Gs Canal Surround droit -Ds Canal Surround central -S Canal basse fréquence (subwoofer, LFE) -LFE84 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources Par exemple, pour affecter un fichier AIFF au canal Surround gauche, renommez le fichier comme suit nomdefichier-Gs.aiff (nomdefichier représentant le nom de votre fichier). Remarque : Mac OS X peut rajouter une extension de fichier de type .aiff. Cela n’interfère pas avec la méthode d’affectation de ce canal. Cette procédure ne fonctionne que lorsque vous glissez-déposez des fichiers dans la fenêtre Lot. Si vous faites glisser les fichiers sur l’icône de l’application Compressor, ils apparaissent comme fichiers sources séparés, chacun dans sa propre tâche. Remarque : si vous créez des flux audio Surround Dolby Digital Professional (AC-3), vous n’utiliserez pas immédiatement tous les canaux répertoriés dans le tableau. Consultez la section « Réglages de l’onglet Audio » à la page 141 pour un schéma des modes de codage audio Dolby. 2 Faites glisser vers la fenêtre Lot les fichiers audio source renommés. Si les conditions suivantes sont réunies, Compressor réduit automatiquement le groupe entier de fichiers en ce qui apparaît comme un fichier multimédia source Surround unique dans la fenêtre Lot :  Les fichiers du groupe doivent être nommés correctement (voir tableau ci-dessus).  Le nombre total de fichiers du groupe doit être inférieur à sept. Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle) Suivez ces étapes pour utiliser la méthode manuelle d’affectation de fichiers audio individuels aux canaux audio Surround. Pour affecter manuellement des fichiers audio source aux canaux d’un flux audio Surround : 1 Pour importer les fichiers audio source, effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur le bouton « Ajouter son Surround » dans la fenêtre Lot.  Choisissez Tâche > « Nouvelle tâche avec groupe Surround » (ou appuyez sur Commande + Maj + I).  Cliquez dans le lot tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez « Nouvelle tâche avec groupe Surround » dans le menu contextuel. L’interface d’affectation des canaux s’ouvre.Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 85 2 Effectuez l’une des opérations suivantes pour affecter un fichier audio source à un canal particulier.  Faites glisser le fichier audio source du Finder vers l’icône d’un canal spécifique (par exemple « G »).  Cliquez sur l’icône d’un canal spécifique (par exemple « L ») et utilisez la zone de dialogue Ouvrir afin de localiser le fichier audio source destiné à ce canal. Le fichier est désormais affecté au canal « G » (avant gauche). 3 Répétez l’étape 2 pour chacun des fichiers audio source que vous prévoyez d’inclure dans le flux Surround. Remarque : si vous créez des flux audio Surround Dolby Digital Professional (AC-3), vous n’utiliserez pas immédiatement tous les canaux répertoriés dans le tableau. Consultez la section « Réglages de l’onglet Audio » à la page 141 pour un schéma des modes de codage audio Dolby. 4 Une fois que vous avez terminé l’ajout des fichiers audio source à l’interface d’affectation des canaux, cliquez sur OK. Le groupe de fichiers Surround apparaît comme une tâche unique de fichier multimé- dia source Surround dans la fenêtre Lot.86 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources À propos des tâches audio Surround Lorsque vous avez créé une tâche audio Surround, la fenêtre Lot affiche l’icône de son Surround dans la vignette du fichier multimédia source et la fenêtre Inspecteur affiche les canaux et les fichiers correspondants. Vous pouvez modifier n’importe quelle affectation de fichier dans la fenêtre Inspecteur. Pour modifier l’affectation d’un fichier audio Surround : 1 Cliquez sur l’icône de haut-parleur du canal que vous voulez modifier. Une zone de dialogue de sélection de fichiers s’ouvre. 2 Localisez le fichier à affecter à ce canal et cliquez sur Ouvrir. Pour des informations sur la création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional, consultez le chapitre 8, « Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional », à la page 139. Consultez le Manuel de l’utilisateur de Soundtrack Pro pour obtenir des informations détaillées sur la création de fichiers audio Surround. Si vous prévoyez de créer des DVD à l’aide de DVD Studio Pro, consultez le Manuel de l’utilisateur de DVD Studio Pro pour plus d’informations sur le flux de production pour la création de DVD. Cliquez sur l’icône d’un canal pour changer le fichier qui lui est affecté.Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 87 Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédia sources Lorsque vous sélectionnez une tâche de lot, la fenêtre Inspecteur affiche des informations au sujet du fichier multimédia source de la tâche. La fenêtre Inspecteur comprend deux onglets : Attributs A/N et Informations supplémentaires. Onglet Attributs A/N L’onglet Attributs A/N contient des informations générales sur le fichier multimédia source et se divise en trois parties.  Informations de fichier : cette section indique le nom du fichier, son emplacement et son format.  Informations vidéo : cette partie, s’il y a lieu, affiche toutes les informations du fichier concernant la vidéo. Cela comprend la dimension de l’image, la fréquence d’images et les informations de timecode.  Informations audio : cette partie, s’il y a lieu, affiche toutes les informations du fichier concernant l’audio. Cela comprend la taille d’échantillon et la fréquence d’échantillonnage.88 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources Onglet informations supplémentaires L’onglet Informations supplémentaires vous permet de visualiser et de modifier divers éléments de métadonnées ayant pu être ajoutés dans d’autres applications telles que Final Cut Pro ou QuickTime. Cela inclut la possibilité d’associer un fichier de sous-titres codés au fichier. Pour associer un fichier de sous-titres codés à un fichier multimédia source : 1 Cliquez sur la tâche pour afficher les attributs du fichier dans la fenêtre de l’Inspecteur. 2 Cliquez sur l’onglet des informations complémentaires. 3 Cliquez sur Choisir, localisez le fichier de sous-titres codés (un fichier au format de soustitres codés Scenarist portant généralement l’extension « .scc »), puis cliquez sur Ouvrir. Remarque : les données de sous-titres codés sont prises en charge par les formats de sortie H.264 pour appareils Apple, MPEG-2 et séquence QuickTime. Suivant le format de sortie de la cible de la tâche, Compressor applique le fichier de sous-titres codés aux fichiers multimédia de sortie.  Pour les sorties QuickTime : Compressor ajoute le fichier de sous-titres codés comme piste de sous-titres codés au fichier de sortie QuickTime. Vous pouvez visualiser les sous-titres codés à l’aide du lecteur QuickTime (version 7.2 ou ultérieure).  Pour les sorties de flux élémentaire MPEG-2 : Compressor incorpore les données de soustitres codés à un flux vidéo élémentaire MPEG-2 pour qu’elles puissent être utilisées pour la création de DVD. DVD Studio Pro retient ces données de sous-titres codés lorsque le flux vidéo est utilisé sur une piste dans un projet DVD NTSC de définition standard. Vous pouvez utiliser Apple DVD Player pour lire les fichiers de construction de DVD Studio Pro et vérifier que les données de sous-titres codés sont bien présentes.Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 89  Pour les sorties de flux de transport et de programmation MPEG-2 : Compressor incorpore les données de sous-titres codés aux flux de programmation et de transport MPEG-2 à l’aide du protocole EIA-708 ATSC. Important : les valeurs de timecode du fichier de sous-titres codés doivent être directement liées au timecode du fichier multimédia source. Vous pouvez ouvrir le fichier de sous-titres codés dans TextEdit pour voir les valeurs de timecode qu’il contient (le texte proprement dit est codé et n’est pas lisible de cette façon). Pour ajouter une annotation : 1 Cliquez sur la tâche pour afficher les attributs du fichier dans la fenêtre de l’Inspecteur. 2 Cliquez sur l’onglet des informations supplémentaires. 3 Utilisez le menu local « Ajouter une annotation » pour choisir le type d’annotation. 4 Double-cliquez sur le champ de valeur correspondant et saisissez le texte d’annotation.90 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources Remarque : cette fonctionnalité Ajouter annotation est prise en charge par les formats de sortie H.264 pour DVD Studio Pro, H.264 pour appareils Apple, MP3 et séquence QuickTime. Astuces pour l’importation de fichiers multimédia sources Voici quelques astuces complémentaires pour l’importation de fichiers multimédia sources. Fichiers sources hautement compressés Il est fortement recommandé de ne pas utiliser de fichiers sources hautement compressés, comme les fichiers MPEG, en guise de fichiers sources, car ils peuvent engendrer des artefacts indésirables dans la vidéo encodée. Séquences QuickTime de référence et traitement distribué À proprement dit, seules les séquences QuickTime (et non les séquences QuickTime de référence) sont prises en charge pour le traitement distribué. Si vous soumettez une séquence de référence en vue d’un traitement distribué, assurez-vous alors que les fichiers média spécifiés dans ladite séquence sont bel et bien disponibles à chacun des nœuds de cluster Apple Qmaster. En d’autres termes, placez les données dans le volume partagé (du stockage de cluster). Pour plus d’informations, consultez le guide Configuration du traitement distribué. Importation de fichiers MPEG-2 Lorsque vous importez un fichier MPEG-2, Compressor doit analyser le fichier avant que vous ne puissiez le lire dans la fenêtre Preview. L’analyse du fichier implique la détermination de sa structure d’images et d’autres informations nécessaires le concernant. Comme la structure d’images peut varier à travers le fichier, Compressor doit analyser l’intégralité du fichier, ce qui peut prendre plusieurs minutes pour les fichiers les plus longs. Cela n’arrive pas avec les fichiers élémentaires MPEG-2 encodés à l’aide de Compressor lorsque la case « Ajouter les métadonnées DVD Studio Pro » est cochée. Consultez la section « Onglet Compléments » à la page 211 pour obtenir plus d’informations. À propos des fichiers multimédia sources Dolby Digital Professional Vous pouvez utiliser des fichiers audio AC-3 Dolby Digital Professional comme fichiers multimédia sources pour vos tâches. Il peut y avoir deux raisons à cela :  Pour tester un fichier que vous venez d’encoder. Puisque vous ne pouvez pas prévisualiser les réglages de sortie Dolby Digital Professional, l’importation d’un fichier encodé dans une tâche vous permet de le lire et d’en vérifier les réglages.  Pour convertir un fichier audio Dolby Digital dans un autre format. Puisque tous les lecteurs multimédia ne sont pas équipés de décodeurs Dolby Digital, vous pouvez avoir besoin de transcoder le fichier dans un autre format.Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 91 Compressor comprend un décodeur Dolby Digital qu’il utilise chaque fois que vous lisez ou transcodez des fichiers audio Dolby Digital. Cela vous permet de vérifier les réglages de sortie Dolby Digital Professional d’un fichier préalablement encodé sur votre système sans devoir recourir à un décodeur Dolby Digital externe. Pour entendre le son Surround, il vous faut un périphérique audio Surround connecté à la sortie USB ou FireWire de votre ordinateur. L’audio est sous-mixé dans deux canaux si vous le lisez à l’aide des haut-parleurs stéréo de votre système. Important : la sortie audio étant déjà décodée sans être au format Dolby Digital, il est impossible d’utiliser la sortie optique pour lire les fichiers Dolby Digital à partir de Compressor. ? Astuce : ajoutez une extension « .ac3 » au nom de fichier si Compressor ne vous permet pas de l’ajouter à une tâche. Valeurs automatiques et fichiers QuickTime non standard Compressor utilise plusieurs tactiques pour déterminer les valeurs appropriées des réglages en mode Automatique. Dans la plupart des cas, les fichiers QuickTime contiennent des métadonnées qui spécifient les nombreux attributs du fichier, comme la fré- quence d’images et la dimension de l’image. Dans certains cas, les métadonnées ne sont pas présentes, ce qui oblige Compressor à essayer de déterminer ces informations. Il arrive également que ces métadonnées soient incorrectes et entraînent Compressor à générer des valeurs incorrectes pour les réglages en mode Automatique. De plus, certains fichiers QuickTime utilisent des réglages non standard qui obligent Compressor à choisir une valeur automatique qui n’est pas forcément appropriée. C’est pour toutes ces raisons qu’il vaut mieux utiliser les Inspecteurs pour vérifier les valeurs des réglages en mode Automatique. Consultez la section « À propos des réglages automatiques » à la page 58 pour obtenir plus d’informations.5 93 5 Création, aperçu et modification des réglages Un réglage est une combinaison d’attributs de transcodage, comme le format de sortie, les filtres et les paramètres géométriques, que vous appliquez au fichier multimédia source pendant le processus de transcodage. Avant de pouvoir transcoder un fichier multimédia source, vous devez au moins lui associer un réglage. Lorsqu’un fichier multimédia source se trouve dans la fenêtre Lot, vous pouvez soit sélectionner un réglage préexistant, soit créer un réglage personnalisé à l’aide de l’onglet Réglages. Une fois que vous disposez de tous les réglages dont vous pensez avoir besoin, il n’est pas nécessaire d’ouvrir à nouveau l’onglet Réglages. Vous pouvez en effet sélectionner les réglages directement dans la fenêtre Lot. Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos de l’onglet Réglages (p. 94)  Utilisation de l’Inspecteur avec les réglages (p. 98)  Duplication des réglages (p. 99)  Création d’un réglage entièrement nouveau (p. 100)  Aperçu d’un réglage (p. 102)  Suppression de réglages (p. 104)  Création de groupes de réglages (p. 104)  Distribution et partage de réglages (p. 106)  Exemple : Création de réglages et de groupes personnalisés pour un DVD (p. 106) Remarque : un réglage est simplement un type de préréglage Compressor. Vous pouvez également créer, modifier, enregistrer ou supprimer des préréglages de destination. Pour en savoir plus sur les destinations, reportez-vous à la section « Création et changement de destinations » à la page 325. 94 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages À propos de l’onglet Réglages L’onglet Réglages vous permet de gérer vos réglages. Conjointement avec la fenêtre Inspecteur, l’onglet Réglages fournit également des détails concernant tous les réglages, avec accès facile aux commandes de transcodage courantes. L’onglet Réglages (utilisé conjointement avec la fenêtre Inspecteur) sert à créer, modifier ou supprimer des réglages et à créer des dossiers de groupe destinés aux réglages multiples. Il permet également de créer des droplets. L’onglet Réglages contient la liste des réglages existants et les boutons nécessaires à l’ajout, à la suppression et à la duplication d’un réglage, ainsi qu’à la création de groupes et de droplets. Boutons de l’onglet Réglages Les boutons suivants sont situés dans le haut de l’onglet Réglages.  Créer un groupe de réglage : cette option crée un dossier pour grouper des réglages existants. Utilisez ce bouton comme un moyen d’organiser vos réglages dans un certain ordre logique, afin de conserver un onglet Réglages facile à parcourir. Une fois les réglages créés, vous pouvez affecter un groupe entier de réglages à un fichier multimédia source (en le faisant glisser sur le fichier source dans la fenêtre Lot), ou vous pouvez créer une droplet contenant plusieurs réglages. Consultez la section « Création de groupes de réglages » à la page 104 pour plus d’informations. Cliquez sur les triangles d’affichage pour afficher ou masquer le contenu d’un groupe de réglages. Enregistrer la sélection comme droplet Créer un groupe de réglage Bouton « Dupliquer le réglage sélectionné » Bouton « Supprimer les réglages sélectionnés » Liste Réglages Bouton « Créer un réglage » Exemple de réglageChapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 95  Enregistrer la sélection comme droplet : cliquez pour créer une droplet à partir d’un réglage ou d’un groupe de réglages existant. Les droplets permettent de transcoder un fichier de données en faisant glisser un ou plusieurs fichiers de données source sur l’icône de la droplet. Une fois que vous avez sélectionné votre réglage ou votre groupe de réglages et cliqué sur le bouton « Enregistrer la sélection comme droplet », la zone de dialogue Enregistrer vous invite à attribuer un nom à votre droplet, à choisir un emplacement où l’enregistrer ainsi qu’un dossier de destination pour les fichiers multimédias de sortie pertinents. Lorsque toutes ces opérations ont été effectuées, votre droplet est prête et vous pouvez faire glisser sur son icône autant de fichiers que vous le souhaitez. Consultez le chapitre 25, « Utilisation de droplets », à la page 337 pour plus d’informations sur les droplets.  Dupliquer le réglage sélectionné : cliquez sur cette option pour dupliquer un réglage sélectionné dans l’onglet Réglages. Le bouton Dupliquer copie dans l’onglet Réglages exactement les paramètres du réglage actuellement sélectionné. Au lieu de créer un réglage à partir d’un brouillon, utilisez cette fonction pour en créer un à partir d’un réglage préexistant, que vous pouvez ensuite paramétrer selon vos besoins.  Créer un réglage (+) : cette option ajoute un nouveau réglage à l’onglet Réglages. Lorsque vous cliquez sur ce bouton, une zone de dialogue apparaît pour vous permettre de choisir le format du fichier de sortie (H.264 pour les appareils Apple, MPEG-2, MPEG-4, etc.).  Supprimer les réglages sélectionnés (–) : cette option supprime un réglage de l’onglet Réglages. Aucune confirmation ne vous est demandée, soyez donc sûr de vouloir supprimer le réglage avant de cliquer sur ce bouton. Remarque : il n’est pas possible de supprimer les réglages Apple.96 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages Liste Réglages Lorsque vous ouvrez l’onglet Réglages pour la première fois, il contient un jeu de réglages (Apple) préexistants fournis avec Compressor. L’onglet Réglages affiche le nom et la description de tous les réglages et groupes existants stockés sur votre ordinateur. De nouveaux réglages apparaissent dans le dossier de groupe Personnalisé avec le nom par défaut « Sans titre ___ », où « ___ » est le format de fichier que vous avez choisi dans le menu local (+). Il est judicieux de remplacer le nom du réglage par une appellation plus significative, par exemple le nom du réglage ou de la méthode de distribution associée au réglage. Cliquez sur le réglage dans l’onglet Réglages pour l’ouvrir dans la fenêtre Inspecteur. Groupe de réglages Apple et ses sous-groupes Nouveau réglage « Sans titre » Cliquez sur un réglage pour l’afficher dans la fenêtre Inspecteur. Saisissez le nom du réglage sélectionné et sa description dans la fenêtre Inspecteur.Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 97 Saisissez un nom dans le champ Nom de la fenêtre Inspecteur. Utilisez le champ Description pour saisir plus d’informations sur chaque réglage. Ces informations apparaissent uniquement dans l’onglet Réglages et peuvent vous aider à identifier vos fichiers lorsque vous disposez de nombreux réglages. L’organisation des réglages dans des dossiers de groupe est une autre des possibilités qui vous sont offertes. Pour cela, après avoir créé et nommé un dossier de groupe, faites-y glisser n’importe quel réglage personnalisé existant. Lorsque vous faites glisser un réglage sur un groupe, vous le supprimez de son emplacement courant. Vous pouvez également sélectionner des réglages individuels d’un groupe, puis les faire glisser sur un fichier multimédia source. Consultez la section « Création de groupes de réglages » à la page 104 pour plus d’informations. Sélection d’une cible Lorsque vous sélectionnez la cible d’un lot, son réglage apparaît immédiatement dans la fenêtre Inspecteur et le champ Nom indique « Cible sélectionnée ». Il s’agit d’une copie temporaire du réglage, mais pas du réglage en soi, ce qui vous permet d’y apporter des modifications temporaires, uniquement pour cet envoi du lot. Dans la fenêtre Lot, sélectionnez une cible pour afficher ses réglages dans la fenêtre Inspecteur. Le nom du réglage est affiché comme « Cible sélectionnée ». Cliquez sur le bouton Enregistrer sous afin d’enregistrer le nouveau réglage qui contiendra toutes les modifications apportées.98 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages Lorsque vous modifiez le réglage de la cible, le bouton Enregistrer sous en bas de la fenêtre Inspecteur devient actif. Cliquez sur Enregistrer sous afin d’attribuer un nouveau nom au réglage modifié. La copie enregistrée s’affiche dans l’onglet Réglages sous le nom Copie de Nom du réglage et devient immédiatement le réglage sélectionné dans l’onglet Réglages. Utilisation de l’Inspecteur avec les réglages La fenêtre Inspecteur contient les sous-fenêtres suivantes, lesquelles permettent de créer et de modifier tous les réglages liés à votre fichier de données multimédias de sortie, comme les filtres, la géométrie ou le format de sortie.  Sous-fenêtre Résumé : offre un résumé détaillé d’un réglage sélectionné. Consultez la section « Sous-fenêtre Résumé » à la page 61 pour de plus amples informations sur cette sous-fenêtre.  Sous-fenêtre Encodeur : permet de sélectionner un format de sortie de sortie et d’autres réglages audio et vidéo connexes. Consultez les sections spécifiques ci-dessous pour de plus amples informations sur les différentes sous-fenêtres Encodeur :  « À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder » à la page 134  « À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional » à la page 140  « À propos de la sous-fenêtre Encodeur DV » à la page 157  « À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple » à la page 160  « À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour DVD Studio Pro » à la page 165  « À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images » à la page 174  « À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 » à la page 183  « À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 » à la page 198  « À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 » à la page 226  « À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime » à la page 238  « À propos de la sous-fenêtre Encodeur Composants d’exportation au format QuickTime » à la page 255  Sous-fenêtre « Contrôles d’images » : permet de personnaliser les modifications relatives à la taille des images, à leur fréquence ou à la priorité de trame. (Pour plus d’informations, reportez-vous à la section « Utilisation des contrôles d’images » à la page 273.)  Sous-fenêtre Filtres : permet d’ajouter des filtres aux réglages afin d’améliorer la qualité des fichiers de sortie. (Pour plus d’informations, reportez-vous à la section « À propos de la sous-fenêtre Filtres » à la page 260.)  Sous-fenêtre Géométrie : permet de rogner et de définir la taille du cadre du fichier de données multimédias de sortie. (Pour plus d’informations, reportez-vous à la section « Ajout de réglages de géométrie » à la page 287.)Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 99  Sous-fenêtre Actions : permet d’exécuter des scripts AppleScript et d’envoyer des notifications par message électronique. (Pour plus d’informations, reportez-vous à la section « Ajout d’actions à un réglage » à la page 297.) La fenêtre Inspecteur permet aussi d’attribuer un nom à vos réglages et d’ajouter des descriptions qui vous permettront ultérieurement de vous rappeler plus facilement des modifications personnalisées que vous avez effectuées. Duplication des réglages S’il existe un réglage qui contient des attributs que vous souhaitez utiliser dans un autre réglage, au lieu de créer un nouveau réglage, vous pouvez dupliquer le réglage existant et apporter les modifications nécessaires à la copie. La méthode la plus pratique pour créer des réglages personnalisés consiste à dupliquer un réglage prédéfini Apple et à adapter la copie de sorte qu’elle réponde à vos besoins. Pour dupliquer un réglage : 1 Sélectionnez sous l’onglet Réglages le réglage que vous souhaitez dupliquer. 2 Cliquez sur le bouton Dupliquer le réglage sélectionné. Un nouveau réglage apparaît dans le dossier Personnalisé et la mention Sans titre est ajoutée au début du nom original. 3 Sélectionnez le nouveau réglage dans le dossier Personnalisé. 4 Ouvrez les sous-fenêtres Inspecteur suivantes afin de modifier les éléments suivants :  Nom et description du réglage : permet de modifier le nom et la description du réglage de sorte que vous puissiez vous rappeler plus facilement pourquoi vous avez créé ce réglage personnalisé.  Sous-fenêtre Encodeur : permet de modifier le format de sortie et les codecs vidéo et audio, ainsi que les attributs qui y sont associés.  Sous-fenêtre Contrôles d’images : permet de changer les attributs souhaités dans la sous-fenêtre Contrôles d’images. Sélectionnez le réglage à dupliquer Cliquez sur le bouton « Dupliquer le réglage sélectionné » pour dupliquer le réglage sélectionné100 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages  Sous-fenêtre Filtres : permet la modification des attributs des filtres. Pour ajouter ou supprimer un filtre d’un réglage, cochez ou décochez respectivement la case située en regard du filtre concerné.  Sous-fenêtre Géométrie : permet de modifier n’importe quel attribut de la sous-fenê- tre Géométrie.  Sous-fenêtre Actions : permet de modifier n’importe quel attribut de la sous-fenêtre Actions. 5 Si vous avez modifié le réglage d’une façon ou d’une autre, vous pouvez effectuer l’une des opérations suivantes pour enregistrer les modifications :  Cliquez sur le bouton Enregistrer en bas de la fenêtre de l’Inspecteur afin d’enregistrer les modifications.  Essayez de sélectionner n’importe quel autre réglage. Une zone de dialogue vous demande si vous souhaitez enregistrer les attributs modifiés. Cliquez sur OK pour enregistrer les modifications, ou sur Revenir pour annuler les modifications et retourner à l’Inspecteur. Consultez la section « Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources » à la page 110 pour plus d’informations sur l’attribution de réglages. Création d’un réglage entièrement nouveau Si les réglages préexistants ne répondent pas à vos besoins en matière de transcodage ou que vous souhaitez simplement en ajouter de nouveaux, vous pouvez créer vos réglages. Remarque : la procédure recommandée pour créer des réglages personnalisés consiste à dupliquer un réglage prédéfini Apple, puis à adapter la copie de sorte qu’elle réponde à vos besoins. Pour en savoir plus sur la duplication de réglages, reportez-vous à la section « Duplication des réglages » à la page 99.Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 101 Pour créer un réglage : 1 Dans l’onglet Réglages, cliquez sur le bouton Ajouter (+), puis choisissez un format de sortie dans le menu local. Un nouveau réglage nommé Sans titre suivi du format de fichier de sortie (par exemple, Sans titre MPEG-2) apparaît dans le dossier Personnalisé de l’onglet Réglages. La fenêtre Inspecteur change également pour afficher les paramètres de ce réglage. Remarque : vous pouvez toujours changer le format du fichier de sortie de ce réglage dans la sous-fenêtre Encodeur de l’Inspecteur, mais prenez soin de changer le nom du réglage afin de refléter son format de fichier de sortie. Nouveau réglage sans titre102 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 2 Saisissez un nom et une description appropriés dans les champs Nom et Description de la fenêtre Inspecteur. 3 Configurez le réglage selon vos besoins dans la fenêtre Inspecteur. 4 Cliquez sur Enregistrer pour enregistrer le réglage. Consultez la section « Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources » à la page 110 pour plus d’informations sur l’attribution de réglages. Remarque : il est possible de créer des groupes de réglages, que vous pouvez ensuite appliquer à un fichier de données multimédias en une seule étape. Consultez la section « Création de groupes de réglages » à la page 104 pour plus d’informations. Aperçu d’un réglage La fenêtre Preview de Compressor permet de voir les effets de votre réglage (par exemple, les filtres et le redimensionnement du cadre) et d’ajuster ces attributs pendant la prévisualisation du fichier de données multimédia en temps réel. Remarque : il n’est pas possible de prévisualiser un réglage seul. Il faut tout d’abord qu’il ait été affecté à une tâche avec un fichier multimédia source. Important : il n’est pas possible de prévisualiser les réglages des sous-fenêtres « Contrôles d’images » et Encodeur. Si vous souhaitez voir les effets de vos réglages dans ces deux sous-fenêtres, vous pouvez utiliser la fenêtre Preview pour sélectionner une petite partie du fichier multimédia source à transcoder, puis afficher le fichier de sortie pour voir les résultats. Consultez la section « Soumission d’un lot » à la page 120 pour plus d’informations. Pour visualiser votre réglage dans la fenêtre Preview : 1 Appliquez le réglage à une tâche faisant partie d’un lot. Consultez la section « Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources » à la page 110 pour plus d’informations. 2 Sélectionnez la cible avec le réglage que vous souhaitez prévisualiser dans la fenêtre Lot. 3 Procédez de l’une des façons suivantes :  Dans la fenêtre Lot, cliquez sur le réglage.  Cliquez sur le bouton Preview. Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 103 La première image du fichier multimédia source sélectionné s’affiche dans la fenêtre Preview et le titre du réglage sélectionné apparaît dans le menu local « Élément de lot ». La moitié gauche de l’écran affiche le fichier multimédia source sous sa forme originale (vue Source), alors que la moitié droite affiche l’image de sortie telle qu’elle apparaîtrait en lui appliquant les filtres et les paramètres de réglage sélectionnés (vue Sortie). 4 Le cas échéant, ajustez tous les paramètres de votre réglage pendant la prévisualisation du fichier de données multimédia dans la fenêtre Preview. Vue Source Vue Sortie Bouton de sélection Élément Menu local Élément Cette moitié de la fenêtre Preview montre les effets des modifications apportées dans la fenêtre Inspecteur. Apportez les modifications pendant la prévisualisation du fichier de données multimédias dans la fenêtre Preview. Sélectionnez l’élément que vous souhaitez modifier.104 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages Remarque : pour prévisualiser les effets de vos filtres sur votre fichier multimédia, prenez soin de sélectionner les filtres que vous souhaitez appliquer en cochant leur case respective dans la liste Filtres. Dans le cas contraire, les filtres non sélectionnés ne sont pas reconnus par la fenêtre Preview et ils n’entrent pas en compte dans les paramètres de transcodage de cette tâche. Consultez le chapitre 23, « Utilisation de la fenêtre Preview », à la page 303 pour plus d’informations sur la prévisualisation de vos réglages, et la section « À propos de la sous-fenêtre Filtres » à la page 260 pour plus d’informations sur les filtres. Suppression de réglages Pour supprimer des réglages personnalisés, cliquez sur le bouton « Supprimer le réglage sélectionné ». Remarque : il n’est pas possible de supprimer les réglages Apple. Pour supprimer un réglage : 1 Sélectionnez le réglage que vous souhaitez supprimer. 2 Cliquez sur le bouton « Supprimer le réglage sélectionné » (–) ou appuyez sur la touche Suppr. de votre clavier. Création de groupes de réglages La création d’un groupe de réglages permet d’associer rapidement plusieurs réglages à un fichier multimédia source. Pour créer un groupe de réglages : 1 Cliquez sur le bouton Grouper de l’onglet Réglages. Avertissement : aucun avertissement n’est affiché si vous supprimez un réglage, et cette opération est irréversible.Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 105 Un dossier nommé Sans titre apparaît sous l’onglet Réglages et la colonne Description indique 0 réglages. Vous ne pouvez pas modifier ce champ, qui affiche le nombre de réglages que le groupe contient. 2 Saisissez un nom de groupe pertinent dans le champ Nom de l’Inspecteur. 3 Sous l’onglet Réglages, faites glisser les réglages appropriés dans le dossier de groupe. Remarque : vous pouvez aussi créer des hiérarchies de groupes (c’est-à-dire d’autres groupes à l’intérieur des groupes). Pour ce faire, il suffit de faire glisser un dossier de groupe dans un autre dossier de groupe. Le champ Description indique le nombre de réglages contenus par le groupe. Après avoir placé au moins un réglage dans le dossier de groupe, cliquez sur le triangle situé à gauche du dossier pour afficher ou cacher les détails concernant le groupe de réglages. Enfin, pour connaître en détail les réglages que contient chaque groupe, sélectionnez-en un, puis consultez la sous-fenêtre Résumé de la fenêtre Inspecteur. Cliquez sur le bouton Grouper. Un nouveau groupe intitulé « sans titre » et contenant 0 réglages est créé. Tapez un nom pour le nouveau groupe. Ce groupe personnalisé contient trois autres groupes personnalisés disposant chacun de leurs propres réglages.106 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages Remarque : vous pouvez également faire glisser les réglages d’un groupe vers un autre. Pour ajouter le même réglage à plusieurs groupes : 1 Sélectionnez le réglage. 2 Cliquez sur le bouton Dupliquer pour en créer une copie, puis renommez le réglage dupliqué. 3 Faites glisser le réglage dupliqué dans le dossier d’un autre groupe. Distribution et partage de réglages Les réglages préexistants et les nouveaux réglages sont stockés en tant que fichiers XML dans le dossier de départ /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Compressor et portent l’extension de fichier .setting. Vous pouvez distribuer et partager ces réglages en les plaçant dans le même emplacement dans le dossier principal de l’ordinateur sur lequel vous les distribuez. Vous pouvez aussi transférer ces fichiers au moyen de la méthode que vous utiliseriez pour distribuer tout autre fichier, c’est-à-dire en les envoyant par message électronique comme pièce jointe ou en les téléchargeant sur un serveur. Exemple : Création de réglages et de groupes personnalisés pour un DVD Dans cet exemple, vous travaillez sur un projet HD qui sera finalement enregistré sur un DVD HD et sur un DVD SD. Vous devez pour cela fournir d’abord les DVD SD contenant les rushes. Une méthode aisée pour ce faire consiste à créer deux groupes de réglages :  Réglages pour les rushes : ces réglages devraient comprendre un encodeur audio AIFF (étant donné que vous souhaitez une réalisation rapide et que l’espace disque ne posera probablement aucun problème) et un encodeur MPEG-2 dont la taille d’image SD utilise les réglages les plus rapides (puisque la qualité n’est pas votre pré- occupation première). Il pourrait aussi s’agir d’un encodeur HD si vous disposez d’un appareil vous permettant de lire facilement les DVD HD.  Réglages pour le disque final : ces réglages devraient comprendre un encodeur audio AC-3, un encodeur vidéo HD H.264 pour DVD et un encodeur MPEG-2 utilisant les contrôles d’images pour garantir une vidéo de sortie HD de qualité supérieure.  Vous devrez très probablement créer un troisième groupe de réglages portant le même nom que ce projet et contenant les deux groupes ci-dessus.Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 107 Pour créer les groupes destinés aux rushes et aux sorties finales : 1 Dans l’onglet Réglages, cliquez trois fois sur le bouton Grouper pour créer trois nouveaux groupes sans titre. 2 Sélectionnez le premier des nouveaux groupes et, à l’aide de la fenêtre Inspecteur, attribuez-lui le même nom que le projet. 3 Sélectionnez le deuxième des nouveaux groupes et nommez-le Rushes. 4 Sélectionnez le troisième des nouveaux groupes et nommez-le Disques finaux. 5 Dans l’onglet Réglages, faites glisser les groupes Rushes et Disques finaux vers le haut jusqu’à ce qu’une zone de couleur noire entoure le groupe portant le même nom que le projet, puis relâchez-les. Remarque : il est possible de sélectionner plusieurs groupes ou réglages en appuyant sur la touche Maj et en la maintenant enfoncée lorsque vous cliquez sur ces éléments. Cette manipulation a pour effet de placer les deux groupes à l’intérieur du groupe du projet. 6 Recherchez parmi les réglages Apple ceux dont la fonction correspond le mieux à la fonction souhaitée de chaque réglage au sein des nouveaux groupes. 7 Faites une copie de chaque réglage en cliquant sur le bouton « Dupliquer le réglage sélectionné ». 8 Sélectionnez chaque réglage copié, renommez-le, puis faites-le glisser jusque dans le dossier approprié. Vous pouvez ensuite sélectionner chaque réglage et lui apporter toute modification nécessaire. Une fois les fichiers multimédias sources importés et leurs tâches créées, il vous suffit d’affecter le groupe approprié (Rushes ou Disques finaux) pour que tous les réglages appropriés soient appliqués aux cibles. Ce groupe personnalisé contient les autres groupes personnalisés qui disposent chacun de leurs propres réglages. Ce groupe personnalisé contient les réglages utilisés pour créer les rushes. Ce groupe personnalisé contient les réglages utilisés pour créer le disque final.6 109 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Une tâche consiste en un fichier multimédia source et au moins une cible (constituée d’un réglage et d’une destination) qui lui est affectée. Vous avez créé les tâches en important des fichiers multimédia sources. L’ajout de cibles les prépare pour la soumission au transcodage. Vous avez créé une tâche en important des fichiers multimédia sources dans un lot. Pour que la tâche soit terminée et prête à être soumise au transcodage, vous devez lui ajouter une ou plusieurs cibles. Chaque cible contient un réglage qui détermine toutes les informations concernant ce que doit devenir le fichier une fois transcodé, ainsi qu’une destination déterminant l’emplacement d’enregistrement du fichier transcodé et le mode de création de son nom. Chaque cible permet également de saisir manuellement le nom du fichier de sortie. Compressor vous propose toute une gamme d’options destinées à affecter des réglages et des destinations à vos cibles et à soumettre des lots. Remarque : consultez les sections « À propos de l’onglet Réglages » à la page 94 et « À propos de l’onglet Destinations » à la page 326 pour plus d’informations sur la création de préréglages dans ces fenêtres. Concernant l’attribution de réglages et de destinations et l’envoi de lots, veuillez aussi consulter les sections suivantes : Affectation de réglages  Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources (p. 110)  Remplacement d’un réglage affecté par un autre réglage (p. 113)  Modification d’un réglage affecté (p. 114)110 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Attribution de destinations  Affectation de destinations aux fichiers multimédia sources (p. 115)  Réglage du nom de fichier de sortie (p. 117) Informations générales sur les cibles et les tâches  À propos des cibles (p. 117)  À propos de l’ajout et de la copie de tâches (p. 118)  À propos de l’enchaînement de tâches (p. 119) Soumission de lots  Soumission d’un lot (p. 120)  Nouvelle soumission d’un lot (p. 124)  Envoi d’un projet Final Cut Pro pour transcodage (p. 126)  Transcodage de différents plans à partir d’un fichier multimédia source (p. 131) Enregistrement et ouverture de lots  Enregistrement et ouverture d’un lot (p. 125) Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources Il existe de nombreuses méthodes permettant d’affecter des réglages à une tâche. Certaines, comme faire glisser le réglage depuis l’onglet Réglages, conviennent mieux pour travailler avec une tâche individuelle, tandis que d’autres, comme le recours au menu contextuel, sont plus appropriées pour affecter les mêmes réglages à un groupe de tâches. Remarque : les étapes suivantes impliquent que vous avez déjà ajouté des fichiers multimédia sources à un lot, créant ainsi les tâches auxquelles vous ajoutez les réglages. Consultez le chapitre 4, « Importation de fichiers multimédia sources », à la page 77 pour plus de détails sur l’importation de fichiers multimédia sources. ? Astuce : vous pouvez cliquer sur le triangle d’affichage d’un groupe de réglages tout en maintenant la touche Option enfoncée pour développer ce groupe (et tous ses sous-groupes) et afficher tous les réglages qu’il contient.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 111 Pour affecter un réglage à une tâche par glissement : 1 Sélectionnez un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages dans l’onglet Réglages. 2 Faites glisser les réglages sur la tâche dans la fenêtre Lot. Une nouvelle cible est créée pour chaque réglage ajouté à la tâche du lot. Remarque : vous ne pouvez appliquer les réglages qu’à une seule tâche si vous procé- dez par glisser-déposer. Tâche avec fichier multimédia source dans la fenêtre Lot. Sélectionnez un ou plusieurs réglages (deux dans notre cas) à appliquer à la tâche. De nouvelles cibles sont ajoutées pour chaque réglage que vous avez fait glissé sur la tâche.112 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Pour affecter un réglage à une tâche à l’aide du menu Cible : 1 Sélectionnez une ou plusieurs tâches dans le lot actuel de la fenêtre Lot. 2 Choisissez Cible > Ajouter une cible avec réglage. La zone de dialogue de sélection de réglages apparaît par-dessus la fenêtre Lot. 3 Choisissez un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages à affecter aux tâches et cliquez sur Ajouter. Les réglages sont affectés à chacune des tâches sélectionnées. Pour affecter un réglage à une tâche à l’aide du menu contextuel : 1 Sélectionnez une ou plusieurs tâches dans le lot actuel de la fenêtre Lot. 2 Cliquez sur l’une des tâches sélectionnées en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez « Ajouter une cible avec réglage » dans le menu contextuel. Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 113 Le menu contextuel affiche la liste des réglages en fonction de leurs groupes. Vous ne pouvez pas choisir directement un groupe à affecter, mais chacun dispose d’un élément « Tous » qui sélectionne tous les réglages du groupe. Remarque : cette méthode ne permet pas de sélectionner plusieurs réglages individuels. 3 Choisissez soit un réglage, soit Tous pour choisir tous les réglages d’un groupe. Les réglages s’appliquent à toutes les tâches sélectionnées. Remplacement d’un réglage affecté par un autre réglage Lorsque vous avez affecté un réglage à une tâche, vous pouvez trouver un réglage plus adéquat et décider de remplacer le réglage de la cible par un autre. Plusieurs méthodes permettent de modifier les réglages d’une cible. Elles conservent toutes les réglages de destination et le nom de fichier de sortie tels quels. Pour remplacer un réglage déjà affecté à une cible par un autre, procédez de l’une des manières suivantes : m Choisissez Cible > Modifier le réglage. La zone de dialogue de sélection de réglages s’ouvre pour vous permettre de choisir un nouveau réglage et de cliquer sur Ajouter pour l’affecter à la cible sélectionnée. m Cliquez sur la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez Modifier le réglage dans le menu contextuel. La zone de dialogue de sélection de réglages s’ouvre pour vous permettre de choisir un nouveau réglage et de cliquer sur Ajouter pour l’affecter à la cible sélectionnée. m Sélectionnez le nouveau réglage dans l’onglet Réglages et faites-le glisser sur la cible. Remarque : avec toutes les méthodes ci-dessus, si vous sélectionnez plusieurs réglages, seul celui du haut est affecté à la cible. 114 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Modification d’un réglage affecté Vous pouvez modifier ou changer tout composant d’un réglage ayant déjà été affecté à un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot (identifié comme Cible sélectionnée dans la fenêtre Inspecteur). Pour modifier un réglage associé à un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot : 1 Sélectionnez la cible dans le lot avec le réglage que vous souhaitez changer. Le réglage apparaît dans la fenêtre Inspecteur avec « Cible sélectionnée » dans le champ Nom. Il s’agit d’une copie temporaire du réglage, mais pas du réglage en soi, ce qui vous permet d’y apporter des modifications temporaires, uniquement pour cet envoi du lot. 2 Procédez aux modifications du réglage. Lorsque vous modifiez le réglage, le bouton Enregistrer sous en bas de la fenêtre Inspecteur devient actif. 3 Cliquez sur Enregistrer sous afin d’attribuer un nouveau nom au réglage modifié. La copie enregistrée s’affiche dans l’onglet Réglages sous le nom Copie de Nom du réglage et devient immédiatement le réglage sélectionné dans l’onglet Réglages. Remarque : il n’est pas nécessaire de l’enregistrer, mais cela peut s’avérer utile au cas où vous devriez le réutiliser plus tard. Sélectionnez une cible dans la fenêtre Lot pour afficher ses réglages dans la fenêtre Inspecteur. Le nom du réglage est affiché comme « Cible sélectionnée ». Cliquez sur le bouton Enregistrer sous pour l’enregistrer comme nouveau réglage avec les modifications que vous avez effectuées.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 115 Affectation de destinations aux fichiers multimédia sources Lorsque vous affectez des réglages à vos cibles, la destination par défaut est également affectée automatiquement. Vous pouvez définir la destination par défaut dans les préférences de Compressor. Sélectionnez Compressor > Préférences. Il peut s’agir d’une destination fournie avec Compressor ou d’une destination personnalisée que vous avez créé. Consultez la section « Création d’une destination » à la page 328 pour plus d’informations sur l’utilisation des destinations. Vous pouvez remplacer la destination par défaut par une autre ou même modifier manuellement un emplacement dans lequel enregistrer le fichier de sortie. Il existe différents moyens permettant d’affecter une destination à un fichier source. Comme pour l’affectation de réglages, les différentes méthodes ont toutes leurs avantages. Pour affecter une destination en procédant par glisser-déposer : 1 Sélectionnez une destination dans l’onglet Destinations. 2 Faites glisser la destination sur la cible dans la fenêtre Lot. Faites glisser la destination sur une tâche avec cible dans la fenêtre Lot. Sélectionnez une destination à appliquer à la cible.116 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots La partie destination de la cible pointe vers la nouvelle destination. Remarque : vous ne pouvez appliquer les réglages à une seule tâche que lorsque vous les lui affectez par glissement. De plus, vous ne pouvez pas créer de destination temporaire avec cette méthode. La méthode glisser-déposer permet également de créer une nouvelle cible (avec un réglage vide) en faisant glisser la destination vers une partie vide de la tâche. Pour affecter une destination à l’aide du menu contextuel ou du menu Cible : 1 Sélectionnez toutes les cibles sur lesquelles vous voulez régler la destination. 2 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez Cible > Destination > destination.  Cliquez sur l’une des cibles tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez Destination > destination dans le menu contextuel. Remarque : vous pouvez également attribuer une destination temporaire en choisissant Autre. Cela entraîne l’ouverture de la zone de dialogue Sélection de fichier, qui vous permet de créer une nouvelle destination exclusivement destinée à l’envoi de ce lot. Elle n’est pas enregistrée et ne s’applique qu’au lot soumis. Lorsque vous avez affecté toutes les destinations, elles s’affichent dans la section Destination de la cible. Menu contextuel DestinationChapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 117 Réglage du nom de fichier de sortie En plus de définir l’emplacement du fichier de sortie, les destinations déterminent la manière de créer le nom du fichier de sortie. Lorsque vous avez affecté une destination, le nom du fichier de sortie est complet. Vous pouvez choisir de l’utiliser tel quel, de le modifier manuellement ou de saisir un nouveau nom. Pour modifier ou saisir un nouveau nom de fichier de sortie : m Cliquez dans la zone du nom de fichier de sortie et modifiez le nom existant ou triplecliquez sur le nom du fichier pour en saisir un nouveau. À propos des cibles Les cibles contiennent trois éléments :  Le réglage  La destination  Le nom du fichier de sortie Le nom du fichier de sortie Le réglage La destination Le nom du fichier de sortie Faites glisser les séparateurs pour agrandir la section d’une cible et rendre l’entrée plus visible. Les boutons Ajouter et Supprimer de la cible118 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Vous pouvez utiliser diverses méthodes pour ajouter des réglages à une tâche. La plus courante consiste à ajouter un réglage ou une destination à la tâche. Vous pouvez également utiliser une des méthodes suivantes. Pour ajouter une cible vide à une tâche, procédez de l’une des manières suivantes : m Sélectionnez une ou plusieurs tâches et choisissez Cible > Ajouter une cible. Cela ajoute une cible vide aux tâches. m Sélectionnez une ou plusieurs tâches, cliquez sur une de ses zones vides en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Cible > Ajouter une cible. Cela ajoute une cible vide aux tâches. m Cliquez sur le bouton Ajouter (+) d’une cible existante. Vous pouvez également copier une ou plusieurs cibles d’une tâche à l’autre : Pour copier des cibles dans une autre tâche par glisser-déposer : 1 Sélectionnez les cibles à copier. 2 Appuyez sur la touche Option, puis faites glisser les cibles sur la nouvelle tâche. Pour supprimer des cibles, procédez d’une des manières suivantes : m Sélectionnez une ou plusieurs cibles et appuyez sur Supprimer. m Cliquez sur le bouton Supprimer (–) dans une cible. À propos de l’ajout et de la copie de tâches Les tâches sont créées, la plupart du temps, en ajoutant des fichiers multimédia sources à un lot. Il existe plusieurs méthodes pour ajouter des tâches à un lot. De plus, vous pouvez enchaîner des tâches dans un lot pour définir l’ordre dans lequel les fichiers sont transcodés lorsqu’ils ont été soumis. Pour ajouter une tâche vide à un lot : m Choisissez Tâches > Nouvelle tâche. Pour supprimer une tâche d’un lot : m Sélectionnez la tâche et appuyez sur la touche Supprimer. Pour copier des tâches d’un lot à l’autre, procédez d’une des manières suivantes : m Ouvrez chaque lot dans sa propre fenêtre et faites glisser les tâches d’une fenêtre à l’autre. m Sélectionnez les tâches à copier, appuyez sur Commande + C, sélectionnez le lot dans lequel copier et appuyez sur Commande + V.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 119 À propos de l’enchaînement de tâches L’enchaînement de tâches est utile lorsque vous devez appliquer plusieurs réglages à un fichier multimédia source mais que vous ne pouvez appliquer chaque réglage qu’une fois que le précédent est terminé. Cela vous permet de contrôler l’ordre dans lequel les réglages peuvent modifier le fichier multimédia source. Pour enchaîner toutes les cibles dans une tâche à de nouvelles tâches : 1 Sélectionnez la tâche dont vous voulez enchaîner les cibles à d’autres tâches. 2 Choisissez Tâches > Nouvelle tâche avec sortie cible. De nouvelles tâches sont ajoutées au lot avec un symbole de chaîne et le nom du fichier de sortie des cibles auxquelles est enchaîné. Pour enchaîner des cibles sélectionnées à d’autres tâches : 1 Sélectionnez les tâches dont vous voulez enchaîner les sorties à d’autres tâches. 2 Cliquez sur l’une des cibles sélectionnées en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez « Nouvelle tâche avec sortie cible » dans le menu contextuel. De nouvelles tâches sont ajoutées au lot avec un symbole de chaîne et le nom du fichier de sortie des cibles auxquelles est enchaîné. Vous pouvez enchaîner des tâches multiples si vous le désirez. Consultez la section « Création de vidéo PAL lors du processus de télécinéma inverse » à la page 282 pour voir un exemple d’enchaînement de deux tâches. Le nom source de la tâche enchaînée est le fichier de sortie de la cible à laquelle il est enchaîné. Ce logo de chaîne constitue la vignette de la tâche enchaînée.120 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Soumission d’un lot Lorsque vous avez configuré les tâches et leurs cibles dans un lot, vous êtes prêt à soumettre le lot pour le traitement. Pour envoyer un lot : 1 Assurez-vous que le lot à envoyer est sélectionné dans la fenêtre Lot. 2 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez Fichier > Soumettre (ou appuyez sur Commande + Option + S).  Cliquez sur le bouton Soumettre dans la fenêtre Lot. La zone de dialogue correspondante est affichée. 3 Vérifiez le champ Nom pour confirmer le nom du lot. Par défaut, il s’agit du nom du premier fichier multimédia source du lot. Vous pouvez le modifier afin qu’il reflète mieux le contenu du lot. Ce nom sera utilisé pour la soumission du lot dans Batch Monitor et dans la fenêtre Historique. 4 Utilisez le menu local Cluster pour choisir l’ordinateur ou le cluster qui doit traiter le lot. Le réglage de cluster par défaut est « Cet ordinateur » ; Compressor n’implique donc aucun autre ordinateur pour traiter le lot. Vous pouvez choisir n’importe quel cluster disponible présent dans la liste. Consultez le guide Configuration du traitement distribué pour de plus amples informations sur la configuration d’un réseau de traitement distribué Apple Qmaster. 5 Cochez la case « Inclure des services non gérés sur d’autres ordinateurs » pour créer un cluster approprié comprenant « Cet ordinateur » et tout autre nœud de service disponible. Cela fait partie de la fonction AutoCluster. Consultez la section « À propos d’AutoCluster et des services non gérés » à la page 121 pour plus d’informations.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 121 6 Utilisez le menu local Priorité pour choisir le niveau de priorité du lot. 7 Cliquez sur Soumettre ou appuyez sur Entrée pour soumettre le lot au traitement. La fenêtre Historique affiche la progression du lot. Consultez la section « À propos de la fenêtre Historique » à la page 123 pour plus d’informations. Remarque : la fenêtre Historique s’ouvre automatiquement si elle n’est pas encore ouverte. Vous pouvez suivre la progression du transcodage à l’aide de Batch Monitor en doublecliquant sur l’icône Batch Monitor qui se trouve dans le dossier Utilitaires, dans le dossier Applications, ou en cliquant sur son icône dans la fenêtre Lot. Pour en savoir plus sur Batch Monitor, consultez le Manuel de l’utilisateur de Batch Monitor disponible via le menu Aide. Vous pouvez configurer Batch Monitor pour qu’il s’ouvre automatiquement dans la fenêtre Préférences de Compressor. Consultez la section « Configuration des préférences de Compressor » à la page 39 pour obtenir plus d’informations. Remarque : lors du traitement d’un lot volumineux (par exemple, neuf fichiers multimédia sources associés chacun à trois réglages), l’envoi est suivi d’un délai d’environ dix secondes pendant lequel rien ne se passe. Soyez patient ! Compressor profite de ce délai pour préparer le lot en question afin de pouvoir l’envoyer dans les meilleures conditions pour traitement. Si vous souhaitez transcoder un lot volumineux, il est conseillé de désactiver l’écran de veille de votre ordinateur. Ceci augmente la vitesse du transcodage, car aucune ressource n’est réservée à l’écran de veille. À propos d’AutoCluster et des services non gérés Compressor comporte une fonction nommée AutoCluster qui permet de profiter facilement des capacités de traitement distribué offertes par Apple Qmaster sans devoir disposer de beaucoup de connaissances sur la façon dont les clusters sont configurés, sur la configuration du partage de fichiers, etc. L’utilisation d’AutoCluster se fait en deux étapes :  Création automatique de nœuds du service Apple Qmaster lors de l’installation de Final Cut Studio ou Apple Qmaster.  Sélection de la case « Inclure des services non gérés sur d’autres ordinateurs » lorsque vous envoyez un lot Compressor en vue de le traiter. Ces deux étapes permettent de maîtriser la puissance de traitement d’un nombre quelconque d’ordinateurs sur votre réseau sans effort ni connaissances supplémentaires de votre part. Pour en savoir plus, consultez le Guide de configuration du traitement distribué disponible via le menu Aide de Compressor.122 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Lorsque le lot a été soumis, un triangle jaune avec un point d’exclamation apparaît dans le lot. Compressor utilise ces symboles chaque fois qu’il y a un problème dans un lot. Vous pouvez placer le pointeur au-dessus du symbole pour afficher une bulle d’aide expliquant sa présence ou cliquer dessus pour ouvrir une zone de dialogue le concernant. Dans la case du dessus, lorsque le lot a été soumis, cet avertissement vous permet de savoir qu’un fichier portant ce nom existe désormais dans cet emplacement et qu’il sera écrasé si vous soumettez à nouveau le lot. Vous pouvez éviter la zone de dialogue de soumission de lots lorsque vous soumettez un lot. Le lot soumis pour traitement utilise automatiquement les réglages du lot précédent. Pour soumettre un lot en utilisant les réglages précédents, procédez d’une des manières suivantes : m Choisissez Fichier > Soumettre avec les réglages précédents. m Cliquez sur l’élément « Soumettre avec les réglages précédents » dans la barre d’outils de la fenêtre Lot (s’il s’y trouve). Consultez la section « À propos de la fenêtre Lot » à la page 78 pour plus d’informations sur l’utilisation de la fenêtre Lot. Cliquez sur le symbole d’avertissement pour recevoir des explications sur sa présence.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 123 Astuce relative au test du transcodage Avant de vous lancer dans une longue session de transcodage, faites un test rapide en utilisant un petit passage du fichier de données source. S’il y a un problème (comme, par exemple, un réglage incorrect ou un fichier de référence qui ne trouve pas les fichiers auxquels il fait référence), vous pourrez procéder à la correction sans perdre trop de temps. De tels tests vous permettent aussi de prévisualiser les résultats de la sous-fenêtre Encodeur et Contrôles d’image qui ne sont pas visibles dans la fenêtre Preview. Pour sélectionner rapidement une petite partie d’un fichier multimédia source, consultez la section « Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview » à la page 315. Assurez-vous que la partie test est propre au type de réglages appliqués. Par exemple, sélectionnez une scène d’action rapide si vous effectuez une conversion de la fréquence d’images ou de l’ordre de trame avec Contrôles d’images. À propos de la fenêtre Historique La fenêtre Historique propose un accès rapide à tous les lots préalablement soumis, ce qui vous permet de soumettre à nouveau des lots en les faisant glisser dans la fenêtre Lot et de consulter des informations concernant la date de soumission de certains lots depuis votre ordinateur. Le contenu de la fenêtre Historique est organisé par date de soumission. Vous pouvez modifier l’ordre de tri du contenu en cliquant sur le bouton « Inverser l’ordre de tri » en bas de la fenêtre. Vous pouvez également effacer le contenu de l’Historique en cliquant sur le bouton Effacer ou en supprimant les éléments sélectionnés avec la touche Supprimer. Cliquez sur le triangle d’affichage pour afficher le détail des soumissions de la journée.124 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots La fenêtre Historique peut également afficher la progression d’un lot en cours de transcodage. Remarque : si elle est fermée, la fenêtre Historique s’ouvre automatiquement lorsque vous envoyez un lot. Lorsque le transcodage est terminé, un nouveau bouton apparaît dans la fenêtre Historique pour faciliter la recherche des fichiers encodés. Nouvelle soumission d’un lot Toutes les informations concernant la soumission de lots sont stockées dans la fenêtre Historique. Vous y trouverez des détails sur toutes les tâches et cibles du lot et notamment les fichiers multimédia sources qui leur ont été affectés. Vous pouvez utiliser ces informations pour envoyer à nouveau un lot en faisant tout simplement glisser une entrée spécifique de la fenêtre Historique vers la fenêtre Lot. Pour soumettre à nouveau un lot à partir de la fenêtre Historique : 1 Utilisez les triangles d’affichage pour localiser le lot à soumettre de nouveau. Remarque : c’est dans ce cas que l’on comprend l’utilité de donner à la soumission un nom reconnaissable. 2 Faites glisser la soumission de la fenêtre Historique dans la fenêtre Lot. Cliquez sur le triangle d’affichage pour voir les détails concernant chaque cible de cette soumission. Cliquez sur le bouton Pause pour mettre en pause le transcodage. Cliquez une nouvelle fois pour reprendre le transcodage. Nom de la soumission Cliquez sur le bouton Annuler pour mettre fin au processus de transcodage. Cible appartenant au lot envoyé Cliquez sur le bouton « Révéler dans le Finder » pour afficher le fichier encodé dans une fenêtre du Finder. En cliquant sur le triangle d’affichage, vous pouvez afficher les détails de la soumission.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 125 Lorsque vous faites glisser un lot de la fenêtre Historique vers la fenêtre Lot, Compressor crée un nouvel onglet sans titre dans la fenêtre Lot correspondante. Le lot apparaît dans le nouvel onglet avec tous les détails originaux (fichiers multimédia sources, cibles, réglages affectés, destinations, format de sortie et nom du lot). Vous pouvez modifier le lot avant de le soumettre à nouveau. Enregistrement et ouverture d’un lot Il peut arriver que vous ne puissiez pas envoyer immédiatement un lot que vous venez de configurer. Dans ce cas, il peut être utile d’enregistrer les paramètres du lot afin d’y faire référence ultérieurement. Pour enregistrer un lot : 1 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez Fichier > Enregistrer sous.  Appuyez sur les touches Maj + Commande + S. Une zone de dialogue s’ouvre pour vous permettre de nommer le fichier et de sélectionner sa destination. Par défaut, le nom du fichier est le même que celui du premier fichier source. 2 Saisissez un nom pour le fichier si vous ne souhaitez pas utiliser le nom par défaut. 3 Choisissez la destination du fichier. 4 Cliquez sur Enregistrer. L’extension « .compressor » est ajoutée au nom des fichiers de lot. Remarque : l’extension « .compressor » apparaît dans les onglets de la fenêtre Lot si vous avez choisi d’afficher les extensions dans les préférences du Finder. Pour ouvrir un fichier de lot dans Compressor : 1 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez Fichier > Ouvrir.  Appuyez sur les touches Commande + O. Une zone de dialogue s’ouvre pour vous permettre de sélectionner le fichier de lot à ouvrir. 2 Localisez et choisissez le fichier. 3 Cliquez sur Ouvrir. Vous pouvez également ouvrir un fichier de lot en double-cliquant dessus dans le Finder ou en le faisant glisser vers l’icône de l’application Compressor. Remarque : un message d’erreur apparaît si Compressor ne parvient pas à localiser les fichiers source répertoriés dans le fichier de lot ; seuls les fichiers source trouvés seront affichés.126 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Envoi d’un projet Final Cut Pro pour transcodage Vous pouvez utiliser Compressor pour améliorer le processus de transcodage de vos projets Final Cut Pro. Par exemple, vous pouvez transcoder un projet Final Cut Pro sans le soumettre à un programme de rendu. Cela évite une étape qui prend potentiellement du temps selon les transitions, les filtres et les effets vidéo que vous avez appliqués au projet, ainsi que les dégradations du contenu des fichiers multimédia sources qui peuvent survenir après les multiples étapes de compression et de décompression. Ce processus élimine également une étape du processus d’encodage précédent qui impliquait une exportation de Final Cut Pro vers QuickTime, puis un transcodage de cette séquence QuickTime dans Compressor. Selon sa taille, un projet Final Cut Pro transcodé uniquement sur votre ordinateur peut affecter de manière significative les performances de votre ordinateur. Remarque : le transcodage d’un projet Final Cut Pro ne crée pas de projet rendu, bien que tous les effets rendus doivent être appliqués au fichier multimédia de sortie. Si vous souhaitez continuer à travailler sur le projet dans Final Cut Pro, vous devez le rendre dans Final Cut Pro. Pour transcoder un projet Final Cut Pro : 1 Ouvrez dans Final Cut Pro le projet que vous voulez transcoder. 2 À l’aide d’une des méthodes suivantes, sélectionnez dans Final Cut Pro le projet à transcoder :  Dans le navigateur, sélectionnez la séquence que vous souhaitez transcoder.  Faites de la Timeline la fenêtre active en cliquant dessus. 3 Enregistrez votre projet Final Cut Pro et nommez-le. 4 Sélectionnez Fichier > Exporter > Avec Compressor. Compressor s’ouvre (s’il ne l’était pas déjà) et la séquence apparaît en tant que tâche dans un lot sans titre. La séquence et les noms de projet Final Cut Pro sont combinés pour créer le nouveau nom de tâche.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 127 5 Affectez des réglages et des destinations à la tâche comme il convient. Consultez les sections suivantes pour plus d’informations :  « Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources » à la page 110  « Affectation de destinations aux fichiers multimédia sources » à la page 115 6 Cliquez sur le bouton Soumettre dans la fenêtre Lot. Compressor commence alors le transcodage du projet Final Cut Pro, puis se ferme. Remarque : Final Cut Pro doit rester ouvert jusqu’à la fin de ce processus, car la préparation du transcodage des images se déroule principalement dans Final Cut Pro plutôt que dans Compressor. De même, vous ne pouvez pas travailler avec Final Cut Pro tant que le transcodage n’est pas terminé. Consultez la section « Exportation à partir de Final Cut Pro et traitement distribué, » ci-dessous pour en savoir plus sur le fonctionnement du processus si vous utilisez le traitement distribué. Renvoi d’un projet Final Cut Pro Vous pouvez utiliser la fenêtre Historique pour renvoyer un projet Final Cut Pro, comme si vous renvoyiez n’importe quel autre lot. Étant donné que Compressor reconnaît les lots créés dans Final Cut Pro, Final Cut Pro s’ouvre automatiquement quand vous faites glisser un lot dans la fenêtre Lot à partir de la fenêtre Historique. Consultez la section « Nouvelle soumission d’un lot » à la page 124 pour plus de détails sur les étapes de ce processus. Exportation à partir de Final Cut Pro et traitement distribué Compressor et Apple Qmaster peuvent distribuer des tâches de compression audio et vidéo sur plusieurs ordinateurs connectés en réseau. Remarque : cette fonctionnalité de traitement distribué de Compressor est limitée aux ordinateurs sur lesquels Final Cut Studio est installé. Il existe deux méthodes pour éviter d’exporter des fichiers multimédia autonomes depuis Final Cut Pro pour un traitement distribué dans Compressor :  Exportez directement une séquence de Final Cut Pro vers Compressor, puis soumettez cette tâche à un cluster dans un réseau de traitement distribué Apple Qmaster. Dans ce processus, Final Cut Pro s’ouvre sur chaque nœud de traitement du cluster pour réaliser la tâche. 128 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots  Exportez la séquence Final Cut Pro en tant que séquence de référence QuickTime, puis soumettez le résultat au cluster pour traitement. Bien qu’avec cette méthode il n’est pas nécessaire que Final Cut Pro soit installé sur tous les ordinateurs du cluster de traitement distribué, les fichiers multimédia spécifiés dans la séquence de réfé- rence doivent être disponibles sur chacun de ces ordinateurs. Pour exporter une séquence Final Cut Pro directement vers Compressor pour le traitement distribué : 1 Assurez-vous que Final Cut Pro est bien installé sur chacun des ordinateurs du cluster à utiliser pour le traitement distribué. Chaque installation de Final Cut Pro doit disposer de son propre numéro de série. Pour plus d’informations sur les licences en volume, rendez-vous sur http://www.apple.com/fr/finalcutstudio/. 2 Assurez-vous que tous les fichiers multimédia sources et de rendu de votre projet Final Cut Pro se trouvent sur un disque dur pouvant être partagé (monté) par tous les ordinateurs du cluster qui doit traiter la tâche. (Les instructions suivantes prennent l’exemple d’un disque de travail nommé Media1.) Si vous copiez tous les fichiers multimédia sur un autre disque dur à cet effet, vous devrez peut-être reconnecter les fichiers multimédia dans Final Cut Pro avant de continuer. Important : le disque dur que vous utilisez pour stocker les fichiers multimédia ne doit pas faire office de disque de démarrage pour un ordinateur du cluster. 3 Dans Final Cut Pro, réglez le disque de travail sur le disque dur utilisé pour le stockage des fichiers multimédia à l’étape 2 : a Choisissez Final Cut Pro > « Réglages système », puis cliquez sur l’onglet « Disques de travail ». b Cliquez sur Définir. c Dans la zone de dialogue qui apparaît, localisez et sélectionnez le disque que vous souhaitez utiliser (Media1 dans notre exemple). d Cliquez sur Choisir. Le disque spécifié (Media1) apparaît à côté du bouton Définir avec l’espace libre. Pour plus d’informations sur les disques de travail Final Cut Pro consultez le Manuel de l’utilisateur de Final Cut Pro. 4 Activez le partage de fichiers sur l’ordinateur contenant le disque de travail (Media1). (Dans la sous-fenêtre Partage des Préférences système, cliquez sur Services, puis sélectionnez Partage de fichiers.)Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 129 5 Sur chacun des ordinateurs du cluster, montez le disque de travail spécifié à l’étape 3 (dans la barre latérale du Finder, cliquez sur Réseau, accédez à l’ordinateur contenant le disque Media1, cliquez sur Se connecter, puis sélectionnez Media1). 6 Dans les Préférences Compressor, spécifiez les réglages d’options de cluster : a Choisissez Préférences Compressor > ou appuyez sur Commande + virgule ( , ). La fenêtre des préférences s’ouvre. b Choisissez « Copier la source vers le cluster si nécessaire » dans le menu local « Options de cluster ». 7 Dans Final Cut Pro, choisissez Fichier > Exporter > Avec Compressor. Compressor s’ouvre avec le fichier multimédia sélectionné (la séquence Final Cut Pro) dans la fenêtre Lot. 8 Dans Compressor, double-cliquez sur le fichier sélectionné et lisez-le dans la fenêtre de prévisualisation pour en vérifier l’intégrité. 9 Dans la fenêtre Lot, affectez des réglages et destinations au fichier sélectionné si nécessaire. 10 Cliquez sur le bouton Soumettre. La zone de dialogue correspondante est affichée. 11 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez le cluster souhaité dans le menu local Cluster.  Sélectionnez la case « Inclure des services non gérés sur d’autres ordinateurs » pour utiliser la fonction AutoCluster. Consultez la section « À propos d’AutoCluster et des services non gérés » à la page 121 pour plus d’informations. 12 Cliquez sur Soumettre. Important : pour de meilleurs résultats, vérifiez que Final Cut Pro est déjà ouvert sur les ordinateurs du cluster. Apple Qmaster tente d’ouvrir Final Cut Pro si nécessaire mais, si l’avertissement relatif à l’absence de périphérique A/V externe apparaît, Final Cut Pro ne s’ouvre pas et ne peut pas être utilisé. De plus, lorsque vous utilisez la fonction AutoCluster, sachez que soumettre un lot provoque l’ouverture de Final Cut Pro sur les ordinateurs qui fournissent les services non gérés, ce qui peut surprendre une éventuelle personne utilisant l’ordinateur. Pour exporter une séquence Final Cut Pro en tant que séquence de référence QuickTime et la soumettre à Compressor pour le traitement distribué : 1 Assurez-vous que tous les fichiers multimédia sources et de rendu de votre projet Final Cut Pro se trouvent sur un disque dur pouvant être partagé (monté) par tous les ordinateurs du cluster qui doit traiter la tâche. (Les instructions suivantes prennent l’exemple d’un disque de travail nommé Media1.) 130 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Si vous copiez tous les fichiers multimédia sur un autre disque dur à cet effet, vous devrez peut-être reconnecter les fichiers multimédia dans Final Cut Pro avant de continuer. Important : le disque dur que vous utilisez pour stocker les fichiers multimédia ne doit pas faire office de disque de démarrage pour un ordinateur du cluster. 2 Dans Final Cut Pro, choisissez Fichier > Exporter > Séquence QuickTime. 3 Dans la zone de dialogue Enregistrer, assurez-vous que la case Film autonome n’est pas cochée. 4 Enregistrez la séquence de référence QuickTime sur le disque dur (Media1) utilisé pour stocker les fichiers multimédia à l’étape 1. 5 Activez le partage de fichiers sur l’ordinateur contenant le disque de travail (Media1). (Dans la sous-fenêtre Partage des Préférences système, cliquez sur Services, puis sélectionnez Partage de fichiers.) 6 Sur chaque ordinateur du cluster, montez le disque dur (Media1) à l’endroit où se trouvent les fichiers multimédia et les séquences de référence QuickTime (dans la barre latérale du Finder, cliquez sur Réseau, accédez à l’ordinateur contenant le disque Media1, cliquez sur Se connecter, puis sélectionnez Media1.) 7 Dans les Préférences Compressor, spécifiez les réglages d’options de cluster : a Choisissez Préférences Compressor > ou appuyez sur Commande + virgule ( , ). La fenêtre des préférences s’ouvre. b Choisissez « Ne jamais copier la source vers le cluster » dans le menu local « Options de cluster ». 8 Importez la séquence de référence QuickTime dans Compressor (faites-la glisser du Bureau vers la fenêtre Lot de Compressor). 9 Double-cliquez sur le fichier dans la fenêtre Lot et lisez-le dans la fenêtre de prévisualisation pour vérifier l’intégrité du plan. 10 Dans la fenêtre Lot, affectez des réglages et destinations au fichier sélectionné si nécessaire. 11 Cliquez sur le bouton Soumettre. La zone de dialogue correspondante est affichée. 12 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez le cluster souhaité dans le menu local Cluster.  Sélectionnez la case « Inclure des services non gérés sur d’autres ordinateurs » pour utiliser la fonction AutoCluster. Consultez la section « À propos d’AutoCluster et des services non gérés » à la page 121 pour plus d’informations. 13 Cliquez sur Soumettre.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 131 Transcodage de différents plans à partir d’un fichier multimédia source Si vous avez un fichier multimédia source volumineux dont vous ne souhaitez transcoder que quelques sections, vous pouvez le faire en un seul envoi de lot. Pour transcoder différents plans à partir d’un seul fichier multimédia source : 1 Ouvrez la fenêtre Lot. 2 Importez le fichier multimédia dans un lot autant de fois que c’est nécessaire pour créer le nombre de plans voulu. Une nouvelle tâche est créée à chaque importation. 3 Ajout de réglages à chaque tâche. Un identificateur unique est automatiquement appliqué au nom des fichiers de sortie, de manière à pouvoir facilement identifier chaque plan après son transcodage. 4 Pour ouvrir la fenêtre Preview, procédez comme suit :  Cliquez sur le bouton Aperçu dans la fenêtre Lot.  Cliquez sur l’une des cibles. La fenêtre Preview s’ouvre. 5 Utilisez les boutons ou le menu local de sélection de lot pour accéder aux fichiers que vous souhaitez transcoder. Des identificateurs de fichier uniques sont automatiquement appliqués à chaque tâche.132 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Spécifiez le plan que vous voulez transcoder dans le premier fichier multimédia en pla- çant des points d’entrée et de sortie, puis répétez l’opération pour chaque fichier multimédia suivant en définissant les plans à transcoder à l’aide de ces points. Vous pouvez aussi utiliser les touches I (pour entrée) et O (pour sortie) du clavier pour positionner les marqueurs là où se trouve la tête de lecture. 6 Retournez à la fenêtre Lot et cliquez sur le bouton Soumettre. Consultez la section « À propos de la fenêtre Preview » à la page 304 pour de plus amples informations. Point d’entrée Point de sortie7 133 7 Création de fichiers AIFF Vous pouvez utiliser Compressor pour produire de l’audio au format AIFF. Le présent chapitre décrit la production d’audio au format de fichier AIFF :  Création de fichiers de sortie AIFF (p. 133)  À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder (p. 134)  À propos de la zone de dialogue Réglages audio (p. 135)  Configuration des réglages AIFF (p. 136) Création de fichiers de sortie AIFF Le format de fichier AIFF (Audio Interchange File Format) a été développé par Apple pour le stockage de données audio de haute qualité. Le format était destiné à la création de DVD et de CD et est désormais l’un des formats de fichier audio les plus couramment utilisés pour Mac OS. 134 Chapitre 7 Création de fichiers AIFF À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder Les options suivantes apparaissent lorsque vous choisissez le format de sortie AIFF dans le menu local « Format du fichier » de la sous-fenêtre Encodeur de la fenêtre Inspecteur :  Extension de fichier : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier aiff une fois le format de sortie AIFF sélectionné dans le menu local « Format du fichier » ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages. Ne modifiez pas ce champ.  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Comme la segmentation de tâche n’est pas utilisée pour les encodages purement audio, cette case n’est pas activée avec le format de fichier AIFF. Pour plus d’informations, consultez « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Réglages : ce bouton ouvre la zone de dialogue Réglages audio QuickTime. Utilisez cette zone de dialogue pour sélectionner les codecs audio appropriés et modifier les autres paramètres de compression audio. Consultez la section « À propos de la zone de dialogue Réglages audio » ci-après pour plus d’informations.  Résumé QuickTime AIFF : ce tableau affiche des détails complets pour ce réglage. Champ Extension de fichier Tableau Résumé AIFF QuickTime Cliquez sur ce bouton pour ouvrir la zone de dialogue Réglages audio. Choisissez AIFF.Chapitre 7 Création de fichiers AIFF 135 À propos de la zone de dialogue Réglages audio Utilisez la zone de dialogue Réglages audio pour modifier les réglages de compression audio des formats de sortie QuickTime et AIFF. Pour ouvrir cette zone de dialogue, cliquez sur le bouton Réglages audio dans la sous-fenêtre Encodeur Séquence QuickTime ou AIFF. Les éventuels réglages audio qui ne peuvent pas être modifiés restent inactifs. Certains codecs audio vous permettent d’effectuer des réglages supplémentaires, qui apparaissent dans la moitié inférieure de la zone de dialogue Réglages audio. Dans certains cas, un bouton Option devient accessible. Cliquez dessus pour procéder à des ajustements auxiliaires. La zone de dialogue Réglages audio contient les éléments suivants, avec différents choix pour chacun, en fonction du codec audio que vous choisissez dans le menu local Format.  Format : choisissez le codec audio à ajouter à votre réglage.  Canaux : choisissez le type de sortie de canal (mono ou stéréo) ou un type de sortie multicanal, en fonction du codec.  Fréquence : choisissez le taux d’échantillonnage que vous souhaitez appliquer à votre fichier multimédia. Plus le taux d’échantillonnage est important, meilleure est la qualité, mais plus le fichier est volumineux. Or, le téléchargement de fichiers volumineux est plus long et requiert une bande passante plus large.  Afficher les réglages avancés : ce bouton demeure estompé, sauf si le codec sélectionné dans le menu local « Format du fichier » offre des options. Il est conseillé de contacter directement les fabricants de ces codecs pour obtenir plus d’informations sur les options supplémentaires offertes. Choisissez le nombre de canaux (la sélection varie en fonction du codec). Choisissez un débit garantissant la qualité et la taille de fichier requises. Choisissez un codec audio. Réglages propres au format en fonction du codec136 Chapitre 7 Création de fichiers AIFF Tailles et fréquences d’échantillonnage audio QuickTime Si vous disposez de l’espace disque et de la bande passante suffisants, il vaut mieux ne pas compresser la composante audio. Les données audio non compressées utilisent normalement des échantillons 8 bits (qualité téléphone) ou 16 bits (qualité CD). Compressor prend en charge un maximum de 64 bits par échantillon en virgule flottante et une fréquence d’échantillonnage maximale de 192 kHz. Choix d’un codec audio AAC est un bon codec de diffusion audio polyvalent, compatible avec un large éventail de périphériques de lecture. Pour de faibles bandes passantes sur des ordinateurs rapides, le codec QDesign Music (QDMC) est approprié à la plupart des cas, tandis que le codec Qualcomm PureVoice est le meilleur choix pour les contenus exclusivement vocaux. Concernant les ordinateurs plus lents, les CD-ROM et les bornes interactives, le codec IMA est une meilleure option, car il fait moins appel aux ressources de l’ordinateur, ce qui permet à ce dernier de se focaliser sur le flux vidéo, plus exigeant. Configuration des réglages AIFF Lorsque vous choisissez le format de fichier de sortie AIFF, vous ne pouvez créer que des réglages audio, car il s’agit d’un format exclusivement audio. Si vous souhaitez ajouter un codec audio à votre préréglage AIFF, ouvrez la zone de dialogue Réglages audio, puis choisissez les paramètres de votre codec audio. Pour créer un réglage de codec audio AIFF : 1 Dans l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes :  Assurez-vous que le réglage correct est sélectionné.  Créez un réglage en choisissant AIFF dans le menu local « Créer un réglage » (+). 2 Cliquez sur le bouton Réglages dans la sous-fenêtre Encodeur AIFF. La zone de dialogue Réglages audio s’ouvre. Choisissez un codec audio dans le menu local Format.Chapitre 7 Création de fichiers AIFF 137 3 Choisissez un codec audio dans le menu local Format, puis acceptez ses paramètres par défaut ou personnalisez les autres réglages du codec audio (le format, les canaux, la fré- quence d’échantillonnage et, si possible, les options). Consultez la section « À propos de la zone de dialogue Réglages audio » à la page 135 pour obtenir plus d’informations. Remarque : vous pouvez consulter les détails complets des paramètres de votre préré- glage dans le tableau Résumé AIFF QuickTime de la sous-fenêtre Encodeur. 4 Cliquez sur OK pour enregistrer vos réglages et fermer la zone de dialogue.8 139 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional Compressor offre les outils dont vous avez besoin pour encoder (par lot ou pas) les fichiers audio AC-3 (Dolby Digital Professional). Le format Dolby Digital Professional (également appelé AC-3) est un format audio comprimé très répandu pour les disques DVD-vidéo. Compressor accepte les fichiers audio multicanaux dans différents formats et vous donne le contrôle complet sur le processus d’encodage AC-3. Les programmes Dolby Digital peuvent diffuser du son Surround 5.1 avec cinq canaux discrets (gauche, centre, droite, gauche Surround et droite Surround), plus un sixième canal pour les effets basse fréquence (LFE), parfois appelé « subwoofer ». Dolby Surround est une autre option Surround, avec quatre canaux (gauche, centre, droite, Surround). Cependant, tous les fichiers audio AC-3 ne sont pas au format audio Surround 5.1. Dolby Digital Professional est couramment utilisé pour encoder des fichiers stéréo afin de réduire fortement leur taille. Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional (p. 140)  Informations générales sur la création de fichiers Dolby Digital Professional (p. 147)  Conversion de fichiers audio stéréo au format Dolby Digital Professional (p. 148)  Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle) (p. 149)  Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthodes automatiques) (p. 152)  Affectation de fichiers à des canaux audio Surround à l’aide de droplets (p. 154)  Options de mixage spatial (p. 154) Remarque : l’encodage Dolby Digital Professional avec Compressor est disponible uniquement sur les ordinateurs équipés de Final Cut Studio. Si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué, Final Cut Studio doit être installé sur chaque nœud qui procède à l’encodage Dolby Digital Professional.140 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional Pour obtenir des informations détaillées sur la création de fichiers audio de son Surround, reportez-vous au Manuel de l’utilisateur de Soundtrack Pro. Si vous prévoyez de créer des DVD à l’aide de DVD Studio Pro, consultez le Manuel de l’utilisateur de DVD Studio Pro pour plus d’informations sur le flux de création de DVD. Pour en savoir plus sur la création de fichiers audio de son Surround à l’aide d’autres formats de sortie, reportez-vous à la section « Ajout de fichiers multimédia sources avec son Surround aux lots » à la page 83. Remarque : il est important de comprendre que Compressor ne peut pas utiliser des fichiers stéréo pour en créer du son Surround 5.1. Si vous souhaitez créer un fichier audio AC-3 Surround 5.1, vous devez d’abord créer les six canaux audio dont il a besoin. Pour ce faire, vous devez utiliser d’autres applications que Compressor, telles que Soundtrack Pro. À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional Cette section contient des informations détaillées sur les différents onglets de la sousfenêtre Encodeur Dolby Digital Professional (AC-3) de la fenêtre Inspecteur. Vous devez définir vos réglages Dolby Digital Professional à l’aide des onglets décrits ci-dessous, en modifiant un réglage existant ou en créant un nouveau réglage dans l’onglet Réglages. La sous-fenêtre Dolby Digital Professional, qui contient les éléments décrits ci-après, s’ouvre par défaut avec l’onglet Audio actif :  Extension de fichier : ce champ affiche automatiquement l’extension du fichier Dolby Digital Professional (ac3) une fois que vous avez sélectionné le format de sortie Dolby Digital Professional dans le menu local « Format du fichier » ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages.Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 141  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Étant donné que la segmentation de la tâche n’est pas utilisée pour l’encodage purement audio, cette case est désactivée pour le format de fichier Dolby Digital Professional. Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Audio, Bitstream et Prétraitement : ces boutons permettent d’ouvrir les onglets Audio, Bitstream et Prétraitement décrits ci-après. Réglages de l’onglet Audio L’onglet Audio permet d’accéder aux réglages Dolby Digital Professional les plus importants.  Système cible : Compressor limite les réglages disponibles à ceux qui sont appropriés pour le système cible. Si vous procédez à l’encodage pour une utilisation avec DVD Studio Pro, choisissez DVD Vidéo. Si vous procédez à un encodage destiné à une application de création DVD Audio, choisissez DVD audio uniquement. Pour supprimer les limites des réglages, choisissez AC-3 générique.  Mode de codage audio : spécifie les canaux audio du flux encodé. Ce réglage dispose également d’un bouton Automatique. Bouton Automatique du mode de codage audio142 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional Par exemple, « 3/2 (G, C, D, Gs, Ds) » signifie trois canaux avant (gauche, centre, droite) et deux canaux arrière (Surround). « 2/0 (G, D) » est essentiellement un fichier stéréo standard. Le mode de codage audio a une incidence sur les réglages tels que la bande passante disponible et le prétraitement des canaux Surround. Si vous cliquez sur le bouton Automatique (en regard du menu local « Mode de codage audio »), Compressor détermine au mieux le mode de codage audio souhaité en fonction des fichiers audio sources disponibles. Remarque : dans le menu local « Mode de codage audio », « S » désigne un canal « Surround » arrière unique, et dans cette illustration, « LFE » signifie Low Frequency Effects (effets basse fréquence, également appelé « subwoofer »). Pour plus d’informations, consultez les sections « Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle) » à la page 149 et « Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthodes automatiques) » à la page 152.  Activer les effets de basse fréquence : cochez cette case pour inclure le canal LFE dans le flux encodé (indisponible pour la monophonie 1/0 ou la stéréophonie 2/0).  Échantillonnage : cette option permet de spécifier la fréquence d’échantillonnage. Tous les fichiers destinés à la création de DVD vidéo et audio doivent être réglés sur une fréquence d’échantillonnage de 48 kHz conformément aux spécifications du DVD. Les fréquences d’échantillonnage de 32 kHz et 44,1 kHz ne sont disponibles que lorsque AC-3 générique est le système cible. canaux 3/1 canaux 3/0 canaux 2/2 canaux 2/1 canaux 2/0 canaux 1/0 (option LFE indisponible) (option LFE indisponible) canaux 3/2 G C LFE LFE LFE LFE LFE D Gs Ds G D Gs Ds G D G D S G C LFE D S G C C LFE DChapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 143  Débit de données : les choix dépendent du mode d’encodage et du système cible. Plus le débit est élevé, meilleure est la qualité. Le débit des flux AC-3 est stable. À 448 kbps, la valeur par défaut pour l’encodage 5.1, une minute d’audio AC-3 nécessite environ 3,3 Mo d’espace de stockage. Pour l’encodage stéréo, les fréquences de 192 kbps et 224 kbps sont standard et donnent de bons résultats.  Mode BitStream : détermine la finalité des données audio encodées. Les informations figurent dans le flux final et peuvent être lues par certains systèmes de décodage.  Normalisation des dialogues : cette option permet de spécifier le volume moyen du dialogue, mesuré en décibels pleine échelle (dBFS, de l’anglais « Decibels of Full Scale »), de vos fichiers audio par rapport à la modulation maximale. Le périphérique de lecture utilise cette information pour maintenir un volume similaire sur différents flux AC-3. L’objectif recherché est que le niveau d’écoute soit le même pour tous les fichiers audio encodés en AC-3, quel que soit le fichier source. Cela est particulièrement important pour assurer une utilisation correcte de la fonction Normalisation des dialogues lorsque vous enregistrez des fichiers audio diffé- rents (avec des niveaux de volume différents) sur un DVD. Si vous connaissez le niveau moyen de chaque fichier, tapez sa valeur dans le champ Normalisation des dialogues pour chaque fichier. Par exemple, si le VU-mètre indique que le niveau moyen du dialogue de votre séquence Final Cut Pro se situe autour de –12 dB, tapez –12 dans le champ Normalisation des dialogues. Remarque : cette normalisation s’effectue entre les flux audio du DVD. Elle n’a aucun effet à l’intérieur de chaque flux audio. Pour ce type de normalisation, utilisez un outil de montage audio tel que Soundtrack Pro. Vous pouvez saisir des valeurs comprises entre –1 dBFS et –31 dBFS. La différence entre la valeur que vous tapez et 31 dBFS (qui représente le niveau d’écoute normal des dialogues) constitue l’ampleur de l’atténuation du volume audio source.  Si vous tapez –31 dBFS, l’atténuation sera de 0 dB (31 dBFS–31 dBFS), ce qui n’aura absolument aucune incidence sur les niveaux audio sources.  Si vous tapez –27 dBFS, l’atténuation sera de 4 dB (31 dBFS–27 dBFS).  Si vous tapez –12 dBFS, l’atténuation sera de 19 dB (31 dBFS–12 dBFS). Plus le volume du fichier source est élevé, plus la valeur que vous saisissez est réduite et plus le volume du fichier encodé est atténué au cours de la lecture. Important : si vous avez l’intention d’utiliser l’un des préréglages de compression, une définition correcte du réglage Normalisation des dialogues est cruciale. Les pré- réglages de compression considèrent qu’une fois le dialogue normalisé, le volume est réglé sur un niveau d’écoute normal de 31 dBFS. Les niveaux constamment situés au dessus de cette valeur entraînent des distorsions du son et des niveaux inégaux.144 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional Si vous ignorez le niveau sonore du fichier source ou si, pour une raison ou une autre, vous souhaitez vous assurer que l’encodeur Dolby Digital Professional n’a aucune incidence sur vos niveaux sonores, saisissez –31 dans le champ Normalisation des dialogues, puis choisissez Aucun dans le menu local « Préréglage de compression » (situé dans l’onglet Prétraitement). Réglages de l’onglet Bitstream Ces réglages sont stockés dans le flux terminé en vue d’une utilisation par le périphérique de lecture. Conservez leur valeur par défaut, si vous avez une raison technique spécifique pour les modifier.  « Downmix du canal central », « Downmix de Surround » : si l’audio encodé dispose de ces trois canaux, mais pas le lecteur, les canaux sont mixés dans la sortie stéréo au niveau indiqué.  Mode Dolby Surround : lors de l’encodage en mode 2/0 (stéréo), indique si le signal utilise Dolby Surround (Pro Logic).  Protégé par Copyright : cochez cette case pour spécifier que ces données audio sont protégées par un copyright.  Contenu original : cochez cette case pour spécifier que ces données audio proviennent de la source originale et non d’une copie.  Informations de production audio : cochez cette case et remplissez les champs en dessous afin de spécifier la façon dont le contenu audio encodé a été mixé. Les périphé- riques de lecture peuvent utiliser ces informations pour ajuster les réglages de sortie.  Niveau de mixage des pics : spécifie le niveau du pic de pression sonore (SPL) (entre 80 dB et 111 dB) dans l’environnement de production où ce mixage a été masterisé.  Type de pièce : permet d’indiquer des informations relatives au studio de mixage.Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 145 Réglages de l’onglet Prétraitement Les options de prétraitement sont appliquées aux données audio avant l’encodage. À l’exception du réglage Préréglage de compression, conservez les valeurs par défaut de ces réglages, sauf si vous avez une raison technique de les modifier.  Préréglage de compression : spécifie l’un des modes de traitement de plage dynamique intégré au format AC-3. La valeur par défaut Compression standard pour films doit uniquement être utilisée lorsque vous encodez un mixage original destiné au cinéma. Dans la plupart des cas, vous devez choisir Aucun. Important : si vous avez l’intention d’utiliser l’un de ces préréglages de compression, il essentiel que vous définissiez correctement le réglage Normalisation des dialogues dans l’onglet Audio. Les préréglages de compression considèrent qu’une fois le dialogue normalisé, le volume est réglé sur un niveau d’écoute normal de 31 dBFS. Les niveaux constamment situés au dessus de cette valeur entraînent des distorsions du son et des niveaux inégaux. Remarque : si vous créez un DVD avec un son Dolby Digital Professional Surround 5.1 canaux, vous utiliserez « Compression standard pour films ».146 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional Général  Désaccentuation numérique : permet de préciser si les données audio d’entrée ont été accentuées au préalable et s’il est nécessaire d’annuler cette accentuation avant l’encodage. Canal LFE  Filtre passe-bas : cochez cette case pour appliquer un filtre passe-bas 120 Hz au canal LFE (Low Frequency Effects). Désactivez ce filtre si le signal numérique sur l’entrée LFE ne contient pas d’informations au-delà de 120 Hz. Canal bande pass. compl.  Filtre passe-bas : cochez cette case pour activer un filtre passe-bas avec une coupe près de la bande passante audio disponible qui est appliquée aux principaux canaux d’entrée. Si le signal numérique sur les principaux canaux d’entrée ne contient pas d’informations au-delà de la bande passante audio, vous pouvez désactiver ce filtre. Compressor détermine automatiquement la bande passante disponible.  Filtre CN : cochez cette case afin d’activer un filtre passe-haut CN pour tous les canaux d’entrée, comme un moyen simple de supprimer les décalages CN. La plupart des élé- ments audio mixés est déjà libre de décalages CN. Canaux Surround  Augmentation de phase de 90º : cochez cette case pour générer des flux AC-3 multicanaux pouvant être sous-mixés avec un décodeur externe à deux canaux afin de créer une sortie compatible Dolby Surround.  Atténuation du son de 3 dB : cochez cette case afin d’appliquer une atténuation de 3 dB aux canaux Surround d’une piste audio cinéma multicanal transférée vers un format home cinéma grand public. Les canaux Surround cinéma sont mixés à 3 dB de plus que les canaux avant afin de tenir compte des gains des amplificateurs cinéma.Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 147 Informations générales sur la création de fichiers Dolby Digital Professional Vous trouverez ci-dessous certains éléments dont il convient de tenir compte lors de la configuration et de l’encodage de fichiers Dolby Digital Professional AC-3. À propos des fichiers multimédias sources Il est important de tenir compte de quelques directives lors de l’encodage de fichiers de sortie Dolby Digital Professional à partir de fichiers multimédias sources. En fonction du format, un fichier peut contenir un canal unique (mono), des canaux doubles (stéréo) ou plusieurs canaux. Compressor prend en charge Dolby Digital Professional dans toutes ces configurations. Les fichiers audio destinés à l’encodage Dolby Digital Professional doivent respecter les règles suivantes :  Tous les fichiers sources doivent être de longueur identique. Dans le cas contraire Compressor définit la longueur du flux AC-3 pour qu’elle corresponde à celle du fichier le plus long.  Tous les fichiers doivent présenter une fréquence d’échantillonnage de 48 kHz (requise pour les DVD).  Les flux AC-3 doivent comporter un multiple de 1536 échantillons. Si ce n’est pas le cas des fichiers d’entrée sélectionnés, Compressor ajoute du silence numérique à la fin des fichiers. Remarque : Compressor peut prendre en charge tout type de fichier source pouvant contenir du son Surround et de l’audio haute résolution jusqu’à 64 bits par échantillon (en virgule flottante), et des fréquences d’échantillonnage jusqu’à 192 kHz. À propos de la prévisualisation des réglages de l’encodeur Il n’est pas possible de prévisualiser les réglages définis dans la sous-fenêtre de l’encodeur Dolby Digital Professional. Si un appareil capable de reproduire le son Surround est connecté à un port USB ou FireWire de votre ordinateur ou à une autre sortie de ce dernier, vous serez en mesure d’entendre le son affecté aux différent canaux, mais il ne tiendra pas compte des réglages tels que ceux définis dans Normalisation des dialogues ou Préréglage de compression.148 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional Important : étant donné que la sortie audio n’est pas une sortie Dolby Digital, la sortie optique ne peut pas être utilisée pour vérifier le son affecté à chaque canal. La seule méthode permettant de vérifier les réglages consiste à soumettre le lot et à écouter les résultats. Si vous n’êtes pas sûr des réglages, utilisez la fenêtre Preview pour faire un essai en encodant une partie relativement courte de la source. Vous pouvez importer un fichier AC-3 en tant que fichier multimédia source dans un lot Compressor. Compressor dispose d’un décodeur Dolby Digital intégré qu’il utilise pour décoder les fichiers AC-3. Ce décodeur applique correctement tout réglage défini dans la sous-fenêtre de l’encodeur Dolby Digital Professional, ce qui vous permet d’entendre les effets même si vous ne disposez pas d’un décodeur Dolby Digital externe. Vous pouvez aussi transcoder les fichiers AC-3 dans un autre format. Remarque : les fichiers AC-3 avec son Surround sont sous-mixés en stéréo si aucun système externe reproduisant le son Surround n’est connecté à l’ordinateur. Conversion de fichiers audio stéréo au format Dolby Digital Professional Suivez ces étapes pour encoder un flux Dolby Digital Professional (AC-3) stéréo (2/0 D,G) à partir d’un fichier multimédia source stéréo. Pour encoder un flux AC-3 : 1 Ajoutez des fichiers audio sources à la fenêtre Lot. (Pour obtenir des détails, reportezvous au chapitre 4, « Importation de fichiers multimédia sources », à la page 77.) 2 Enregistrez le lot en choisissant Fichier > Enregistrer sous (ou en appuyant sur Commande + Maj + S), en saisissant un nom pour le lot, en sélectionnant un emplacement et en cliquant sur Enregistrer. 3 Effectuez l’une des opérations suivantes pour appliquer le réglage Apple approprié de la catégorie Dolby Digital Professional au fichier audio source :  Choisissez Cible > « Nouvelle cible avec réglage », sélectionnez un réglage et cliquez sur Ajouter.  Dans la fenêtre Lot, cliquez sur un espace vide de la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, choisissez Nouvelle cible avec réglage dans le menu local, sélectionnez un réglage, puis cliquez sur Ajouter.  Faites glisser un réglage de l’onglet Réglages jusque sur la tâche du fichier audio source dans la fenêtre Lot.Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 149 4 Vous pouvez à l’occasion apporter des ajustements au réglage de la sous-fenêtre Encodage de la fenêtre Inspecteur. Consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional » à la page 140 pour plus d’informations. Remarque : Compressor associe les canaux de manière intelligente. Voici quelques exemples :  Si vous importez un fichier source stéréo et que vous lui appliquez un mode de codage audio mono 1/0 (C), le fichier fait l’objet d’un sous-mixage.  Si vous appliquez un mode de codage audio Surround au fichier stéréo, les canaux gauche et droit sont mappés sur les canaux frontaux gauche (G) et droit (D) et les autres canaux du mode de codage restent silencieux.  Si vous affectez un fichier stéréo au canal Surround avant gauche ou (arrière) gauche, Compressor sélectionne le canal de gauche et ignore le canal de droite. 5 Cliquez sur Soumettre. Pour obtenir des informations sur l’encodage des fichiers avec son Surround, reportez-vous à la section « Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle), » ci-après et à la section « Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthodes automatiques) » à la page 152. Consultez également la section « À propos de la prévisualisation des réglages de l’encodeur » à la page 147 pour en savoir plus sur la lecture des fichiers audio AC-3 avec Compressor. Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle) Suivez ces étapes pour utiliser la méthode manuelle d’affectation de fichiers audio individuels aux canaux audio Surround. Pour affecter manuellement des fichiers audio sources aux canaux d’un flux audio Surround : 1 Pour importer les fichiers audio sources, effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur le bouton « Ajouter du son Surround » de la fenêtre Lot.  Choisissez Tâche > Nouvelle tâche avec groupe de sons Surround (ou appuyez sur Commande + Maj + I).  Cliquez sur le lot tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez « Nouvelle tâche avec groupe de sons Surround » dans le menu contextuel. L’interface d’affectation des canaux s’ouvre.150 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 2 Effectuez l’une des opérations suivantes pour affecter un fichier audio source à un canal particulier.  Faites glisser le fichier audio source du Finder vers l’icône d’un canal spécifique (par exemple « G »).  Cliquez sur l’icône d’un canal spécifique (par exemple « G ») et utilisez la zone de dialogue Ouvrir afin de localiser le fichier audio source destiné à ce canal. Le fichier est désormais affecté au canal « G » (avant gauche). 3 Répétez l’étape 2 pour chacun des fichiers audio sources que vous prévoyez d’inclure dans le flux Surround. Remarque : si vous créez des flux audio Surround Dolby Digital Professional (AC-3), vous n’utiliserez pas immédiatement tous les canaux répertoriés dans le tableau. Consultez la section « Réglages de l’onglet Audio » à la page 141 pour un schéma des modes de codage audio Dolby. 4 Une fois que vous avez terminé l’ajout des fichiers audio sources à l’interface d’affectation des canaux, cliquez sur OK.Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 151 Le groupe de fichiers Surround apparaît comme un seul fichier multimédia source Surround dans la fenêtre Lot et s’affiche également dans la fenêtre Inspecteur. Remarque : vous pouvez cliquer sur l’icône d’un canal dans la fenêtre Inspecteur pour changer le fichier qui lui est affecté. 5 Effectuez l’une des opérations suivantes pour appliquer le réglage Apple approprié de la catégorie Dolby Digital Professional au fichier audio source :  Choisissez Cible > « Nouvelle cible avec réglage », sélectionnez un réglage et cliquez sur Ajouter.  Dans la fenêtre Lot, cliquez sur un espace vide de la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, choisissez « Nouvelle cible avec réglage » dans le menu local, sélectionnez un réglage, puis cliquez sur Ajouter.  Faites glisser un réglage de l’onglet Réglages jusque sur la tâche du fichier audio source dans la fenêtre Lot. 6 Apportez les ajustements nécessaires dans la fenêtre Inspecteur, puis cliquez sur Soumettre. Compressor crée un flux audio Surround AC-3. Consultez la section « À propos de la prévisualisation des réglages de l’encodeur » à la page 147 pour en savoir plus sur la lecture de fichiers audio AC-3 avec Compressor.152 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthodes automatiques) Compressor offre des techniques rationalisées d’affectation de canaux, qui vous permettent de gagner du temps. Pour afficher des fichiers à des canaux Surround avec des codes d’identificateur de canal : 1 Ajoutez le code d’identificateur du canal Surround cible au nom de chaque fichier audio source. Reportez-vous au tableau ci-dessous pour la liste des codes d’identificateur de canal appropriés. Par exemple, pour affecter un fichier AIFF au canal Surround gauche, renommez le fichier comme suit : nomdefichier-Gs.aiff (où nomdefichier est le nom de votre fichier). Remarque : il se peut que Mac OS X ajoute une extension de fichier telle que .aiff. Cela n’interfère pas avec la méthode d’affectation de ce canal. Cette procédure ne fonctionne que lorsque vous glissez-déposez des fichiers dans la fenêtre Lot. Si vous faites glisser les fichiers sur l’icône de l’application Compressor, il apparaîtront en tant que fichiers sources distincts, chacun dans sa tâche. Remarque : si vous créez des flux audio Surround Dolby Digital Professional (AC-3), vous n’utiliserez pas immédiatement tous les canaux répertoriés dans le tableau. Consultez la section « Réglages de l’onglet Audio » à la page 141 pour un schéma des modes de codage audio Dolby. Affectation de canaux Code d’identificateur de canal Canal avant gauche -G Canal avant droit -D Canal avant central -C Canal Surround gauche -Gs Canal Surround droit -Ds Canal Surround central -S Canal basse fréquence (subwoofer, LFE) -LFEChapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 153 2 Faites glisser vers la fenêtre Lot les fichiers audio sources renommés. Si les conditions suivantes sont réunies, Compressor réduit automatiquement le groupe entier de fichiers en ce qui apparaît comme un fichier multimédia source Surround unique dans la fenêtre Lot :  Les fichiers du groupe doivent être nommés correctement (voir tableau ci-dessus).  Le nombre total de fichiers du groupe doit être inférieur à sept. Les fichiers audio affectés à chaque canal sont affichés dans la fenêtre Inspecteur. Remarque : vous pouvez cliquer sur l’icône d’un canal dans la fenêtre Inspecteur pour changer le fichier qui lui est affecté. 3 Effectuez l’une des opérations suivantes pour appliquer le réglage Apple approprié de la catégorie Dolby Digital Professional à la tâche du fichier audio source :  Choisissez Cible > « Nouvelle cible avec réglage », sélectionnez un réglage et cliquez sur Ajouter.  Dans la fenêtre Lot, cliquez sur un espace vide de la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, choisissez « Nouvelle cible avec réglage » dans le menu local, sélectionnez un réglage, puis cliquez sur Ajouter.  Faites glisser un réglage de l’onglet Réglages jusque sur la tâche du fichier audio source dans la fenêtre Lot.154 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 4 Apportez les ajustements nécessaires dans la fenêtre Inspecteur, puis cliquez sur Soumettre. Compressor crée un flux audio Surround AC-3. Consultez la section « À propos de la prévisualisation des réglages de l’encodeur » à la page 147 pour en savoir plus sur la lecture de fichiers audio AC-3 avec Compressor. Affectation de fichiers à des canaux audio Surround à l’aide de droplets Vous pouvez rationaliser davantage le processus d’affectation des canaux en encapsulant dans un droplet la méthode « automatique » décrite ci-dessus. Pour en savoir plus sur les droplets, reportez-vous à la section « Utilisation de droplets » à la page 337. Options de mixage spatial Cette section contient des perspectives et suggestions supplémentaires pour l’utilisation des canaux dans un programme Dolby Digital Professional. Utilisation du canal central Dans un système multicanal, il existe trois moyens de centrer une image audio :  Créez un « centre fantôme » (mixez le son à gauche et à droite de façon équilibrée, comme pour la stéréo). Cette méthode est couramment utilisée, mais elle suppose que l’auditeur soit assis juste entre les haut-parleurs (ce qui est impossible dans une voiture et pas toujours le cas dans une maison). Le timbre du son n’est pas le même qu’en provenance d’un haut-parleur direct, en raison des effets d’annulation croisée.  Utilisez le canal central seul. Il en résulte une image centrale stable pour les auditeurs, quelle que soit leur position. Pour éviter que l’audio ne soit trop nette ou trop étriquée, sa réverbération peut être étalée sur les canaux de gauche et de droite.  Utilisez les trois canaux avant de manière égale ou dans des proportions différentes. Cette méthode permet davantage de contrôle de la plage de largeur et de profondeur spatiale. Le centre fantôme peut être renforcé par des signaux supplémentaires dans le canal central, opération qui peut être améliorée par l’étalement du signal dans la paire gauche/droite. Cette méthode présente toutefois un inconvénient : le son issu des trois haut-parleurs peut ne pas être fluide ou ne pas parvenir à l’auditeur en même temps, ce qui entraîne un filtrage en peigne, des variations de tonalité ou autres irrégularités. Pour palier ces problèmes, les signaux supplémentaires peuvent d’abord être traités pour en changer le caractère spatial, le timbre ou l’intensité par rapport au signal central principal.Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 155 Utilisation de canaux Surround De subtils effets Surround permettent d’améliorer de façon notoire la sensation de profondeur pour l’auditeur, par rapport à la stéréo conventionnelle. La musique populaire tire souvent parti de l’utilisation créative du son Surround. N’en abusez pas toutefois. Le principe de l’industrie cinématographique (ne pas utiliser les effets Surround comme distraction par rapport à l’histoire) s’applique également au monde de la musique. Limitations du canal LFE Le canal LFE (basse fréquence) est un signal distinct avec une plage de fréquences limitée ; il est créé par l’ingénieur de mixage et est diffusé en plus des canaux principaux dans le mixage. Un filtre « anti-repliement » à 120 Hz dans l’encodeur Dolby Digital Professional limite son utilisation aux deux octaves audibles inférieures. Dolby recommande de limiter le signal à 80 Hz lors du mixage de votre son. Dans la plupart des productions musicales (à quelques exceptions près, notamment les fameux coups de canon dans l’ouverture 1812 de Tchaikovsky), le canal LFE n’est pas nécessaire. Le signal LFE est également ignoré dans le processus de sous-mixage Dolby Digital Professional, de sorte que les signaux de basse intense ne provoquent pas de dégâts sur les petits systèmes stéréo. Prenez soin de ne pas inclure dans le canal LFE des informations vitales qui seraient manquantes lors d’une lecture mono, stéréo ou Pro Logic. Étant donné que le canal LFE est distinct des autres canaux, sa capacité à fusionner avec les fréquences plus élevées peut être modifiée par les filtres utilisés pour générer le signal LFE. Pour garantir un signal audio cohérent, conservez le signal entier dans les canaux principaux. Évitez de créer un canal LFE pour les documents créés à l’origine sans ce canal. Les cinq canaux principaux du format Dolby Digital Professional sont tous complets et le canal LFE n’accroît pas la réponse en fréquence. Les décodeurs Dolby Digital Professional permettent une gestion des basses en dirigeant les fréquences faibles vers un caisson de sous-basses ou d’autres haut-parleurs adaptés. Une piste LFE peut gêner la gestion des basses.156 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional Adaptation de la lecture stéréo Malgré la popularité des systèmes 5.1, il est conseillé de toujours effectuer une reproduction stéréo. Vous pouvez procéder de trois façons différentes :  Préparez un nouveau mixage stéréo à partir des éléments multipistes d’origine (à l’aide des sessions de mixage stéréo standard).  Préparez un sous-mixage ajusté en studio à partir du mixage multicanal. Cette méthode tire parti du travail de mixage de la version 5.1. Elle reste flexible dans les proportions exactes de chaque canal représenté dans le mixage stéréo final.  Laissez le décodeur générer un sous-mixage stéréo, à partir des formules prédéfinies du décodeur. Les options de sous-mixage et les effets de contrôle de plage dynamique peuvent être prévisualisés et ajustés dans le studio de production, et une plage d’ajustements est possible. Vérifiez toujours le mixage sur un système audio bas de gamme afin d’évaluer sa qualité sur les systèmes de lecture les plus modestes. Remarque : pour plus d’informations sur Dolby Digital Professional, consultez la section « Questions fréquences sur Dolby Digital Professional », disponible sur le site Web de Dolby Laboratories Inc. : http://www.dolby.com (en anglais).9 157 9 Création de fichiers de sortie pour flux DV Compressor comprend les outils dont vous avez besoin pour créer des fichiers DV. Parce qu’il est peu coûteux et très répandu, le format vidéo DV est très apprécié pour la capture et la distribution de vidéo en définition standard (SD). Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos de la sous-fenêtre Encodeur DV (p. 157)  Processus de transcodage DV (p. 158) À propos de la sous-fenêtre Encodeur DV Cette section contient des informations détaillées sur les divers réglages qui se trouvent à l’intérieur de la sous-fenêtre Encodeur DV de la fenêtre Inspecteur. Vous devez définir vos réglages DV en modifiant un réglage existant ou en créant un nouveau réglage dans l’onglet Réglages. Les boutons Automatique pour les valeurs Format, Proportions et « Ordre de trame »158 Chapitre 9 Création de fichiers de sortie pour flux DV La sous-fenêtre Encodeur de flux DV contient les réglages suivants :  Extension : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier dv une fois le format de sortie Flux DV sélectionné dans le menu local « Format du fichier » ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages.  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Format : vous avez le choix entre NTSC et PAL pour le format vidéo de sortie.  Proportions : vous avez le choix entre 16:9 et 4:3 pour les proportions de la vidéo de sortie. Remarque : le format 16:9 utilise la vidéo anamorphosée.  Ordre de trame : sélectionnez le champ « Première trame inférieure » (obligatoire pour la vidéo DV entrelacée) avec des sources entrelacées ou Progressive avec des sources progressives. Processus de transcodage DV La méthode utilisée pour transcoder votre vidéo en fichiers au format Flux DV à l’aide de Compressor dépend de l’utilisation que vous comptez faire de ces fichiers. Les étapes essentielles sont les suivantes : Étape 1 : Créez un lot Comme pour toute opération de transcodage, vous devez commencer par créer un lot. Étape 2 : Créez des tâches avec les fichiers audio source Importez les fichiers vidéo source en les faisant glisser depuis le Finder jusque sur le lot ou en choisissant Tâche > Nouvelle tâche avec fichier. Étape 3 : Ajoutez des cibles avec un réglage DV à chacune des tâches Chacune des tâches requiert au moins une cible ; dans ce cas, les tâches nécessitent des cibles avec réglage Flux DV. S’il existe plusieurs tâches, il est plus facile de choisir Édition > Tout sélectionner pour sélectionner toutes les tâches, puis de sélectionner Cible > Nouvelle cible avec réglage pour appliquer le même réglage à toutes les tâches. Étape 4 : Envoyez le lot en transcodage Cliquez sur le bouton Soumettre pour lancer le processus de transcodage.10 159 10 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple Compressor permet de créer des fichiers H.264 compatibles avec iTunes. Ces fichiers peuvent être lus par iTunes sur un iPod vidéo ou avec Apple TV. L’efficacité de l’encodeur H.264 le rend particulièrement approprié pour la création de fichiers de média destinés à être utilisés avec iTunes et les appareils qui y sont associés, tels que l’iPod ou l’Apple TV. Compressor comprend des réglages prédéfinis qui, grâce à la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple, facilitent la création de fichiers de média compatibles. Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple (p. 160)  Processus H.264 pour iPod et Apple TV (p. 164) Pour en savoir plus sur la création de fichiers H.264 destinés à la création de DVD, reportez-vous au chapitre 11, « Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro », à la page 165. Pour obtenir des informations sur la création de fichiers H.264 en vue d’une utilisation dans un autre contexte que la création de DVD (comme par exemple la vidéo Web), voir le chapitre 17, « Création de fichiers de sortie QuickTime », à la page 237. 160 Chapitre 10 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple Cette section comprend des informations détaillées sur les éléments de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple de la fenêtre Inspecteur. Vous devez définir vos réglages H.264 à l’aide de cette sous-fenêtre, soit en modifiant un réglage existant, soit en créant un nouveau réglage dans l’onglet Réglages. Définissez vos réglages H.264 pour appareils Apple à l’aide des contrôles décrits ciaprès, soit en dupliquant puis en modifiant un réglage existant, soit en créant un nouveau réglage dans l’onglet Réglages de la fenêtre Réglages. La sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple contient les éléments suivants :  Extension : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier propre au format H.264 pour appareils Apple (.m4v) une fois le format de sortie H.264 pour appareils Apple sélectionné dans le menu local « Format du fichier » ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages qui se trouve dans la fenêtre Réglages.  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de la tâche. Elle n’est utile que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et l’encodage multipasse. (La fonction Traitement distribué ne peut être utilisée que sur les ordinateurs sur lesquels Final Cut Studio est installé.) Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Taille : ce menu local vous permet de sélectionner l’une des options de taille suivantes :  iPod 640 (VGA) : cette option permet de créer des fichiers de sortie vidéo d’une largeur d’image de 640 pixels.  iPod 320 (QVGA) : cette option permet de créer des fichiers de sortie vidéo d’une largeur d’image de 320 pixels.Chapitre 10 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple 161  SD Apple TV : cette option permet de créer des fichiers vidéo de sortie d’une largeur d’image de 640 pixels avec une plage de débit supérieure à celle de la taille 640 (VGA) utilisée par l’iPod.  HD Apple TV : cette option permet de créer des fichiers de sortie vidéo d’une largeur d’image de 1280 pixels.  Proportions : utilisez ce menu local pour choisir la taille de pixel exacte du fichier de données de sortie. Les options disponibles dépendent de l’option de taille (VGA, QVGA ou 720p) que vous avez sélectionnée. Consultez la section « À propos des proportions » à la page 163 pour plus d’informations. Le réglage Proportions dispose également d’un bouton Automatique. Si vous cliquez sur ce bouton, l’encodeur choisit les proportions qui correspondent au fichier vidéo source. Important : le mode automatique du réglage Proportions est capable de choisir parmi une grande variété de valeurs pour mieux correspondre à la vidéo source (avec les valeurs déterminées et affichées lorsque ce format de sortie est appliqué à un fichier multimédia source). Pour les meilleurs résultats, il est recommandé d’utiliser le mode automatique pour le réglage Proportions. Remarque : par défaut, la fonctionnalité « Contrôles d’images » est réglée sur « Automatique ». Comme pour le réglage H.264 pour DVD Studio Pro, le « Contrôle de resynchronisation » des « Contrôles d’images » ne sera activé que si le fichier source est entrelacé.  Fréquence d’images : utilisez ce menu local pour choisir l’une des six options suivantes :  29.97 : utilisé pour la vidéo NTSC  25 : utilisé pour la vidéo PAL  24 : utilisé pour la vidéo PAL  23.98 : utilisé pour la vidéo NTSC  15 : utilisé pour la vidéo diffusée sur le web Bouton Automatique des proportions162 Chapitre 10 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple Le réglage « Fréquence d’images » dispose également d’un bouton Automatique. Si vous cliquez sur ce bouton, l’encodeur choisit la fréquence d’images qui correspond au fichier vidéo source.  Débit : utilisez ce curseur pour choisir le débit à utiliser pour la vidéo de sortie ou saisissez une valeur dans le champ de texte. les plages disponibles dépendent du réglage Taille. Le réglage à choisir dépend de l’utilisation que vous souhaitez faire du fichier de sortie. Les débits élevés donnent des images de meilleure qualité, mais les fichiers de sortie sont plus volumineux.  Synchronisation des images : également appelée intervalle entre les images clés, la valeur « Synchronisation des images » représente la fréquence d’insertion d’images clés dans le flux H.264. Plus cette valeur est faible, plus la vidéo peut être manipulée (par défilement) de manière fluide durant la lecture (les images clés sont plus fréquentes). Plus cette valeur est élevée, plus la compression est efficace (les images clés sont moins fréquentes). La plage disponible va de 2 à 10 secondes ; la valeur par défaut est de 5 secondes. Le réglage « Synchronisation des images » dispose également d’un bouton Automatique. Si vous cliquez sur ce bouton, l’encodeur choisit une fréquence de synchronisation des images appropriée pour le fichier vidéo source.  Multipasse : semblable à l’encodage MPEG-2 à deux passes, l’encodage multipasse offre la meilleure qualité possible. Si vous souhaitez un encodage plus rapide (passe unique), désélectionnez cette case. Remarque : si vous utilisez aussi le traitement distribué, il peut être également utile de désactiver la segmentation de tâches (consultez la section « Autoriser la segmentation de la tâche » à la page 160). Pour en savoir plus, reportez-vous à la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64. Bouton Automatique de la fréquence d’imagesChapitre 10 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple 163  Inclure l’audio AAC : utilisez cette case pour inclure une piste audio AAC stéréo dans la séquence de sortie. Le débit de la piste audio sera de 128 kbps. La fréquence d’échantillonnage sera de 44,1 kHz ou de 48 kHz, en fonction de l’audio d’entrée. Marqueurs de chapitre et de podcast pour la sortie sur iPod Les marqueurs de chapitre créés dans Final Cut Pro sont transférés à d’autres fichiers de sortie qui peuvent être reconnus par QuickTime Player, iTunes (fichiers .m4v), Final Cut Pro et DVD Studio Pro. Vous pouvez aussi ajouter des marqueurs de podcast au fichier de sortie. Les marqueurs de podcast sont similaires aux marqueurs de chapitre (il est possible de leur affecter une URL et une illustration), mais il n’est pas possible d’y accéder directement avec le visualiseur. Ils sont destinés à fournir une fonction de diaporama à des podcasts audio. Pour obtenir des informations sur l’ajout de marqueurs de chapitre et de podcast, consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317. À propos des proportions L’option que vous choisissez dans le menu local Taille détermine la largeur du fichier encodé. Celle que vous sélectionnez dans le menu local Proportions détermine sa hauteur. Compressor redimensionne verticalement la vidéo source pour qu’elle soit adaptée à la hauteur. Cela signifie que la vidéo source doit être anamorphosée (les objets semblent étirés verticalement) en prévision d’un redimensionnement destiné à l’adapter aux proportions souhaitées. Si une vidéo qui n’est pas anamorphosée est réglée sur des proportions autres que ses proportions d’origine, l’image du fichier encodé apparaît déformée à l’écran. Important : si votre vidéo source est au format Letterbox, utilisez les proportions qui correspondent à l’intégralité de l’image vidéo, bandes noires comprises, sinon vous obtiendrez des fichiers de sortie déformés. Vous pouvez éliminer les bandes du format Letterbox à l’aide de la fonction de rognage automatique. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 21, « Ajout de réglages de géométrie », à la page 287. Les options suivantes sont disponibles dans le menu local Proportions : iPod 640 (VGA) iPod 320 (QVGA) Apple TV SD Apple TV HD 4:3 (640 x 480) 4:3 (320 x 240) 4:3 (640 x 480) Sans objet 16:9 (640 x 360) 16:9 (320 x 180) 16:9 (640 x 360) 16:9 (1 280 x 720) 1,85:1 (640 x 346) 1,85:1 (320 x 173) 1,85:1 (640 x 346) 1.85:1 (1 280 x 692) 2,35:1 (640 x 272) 2,35:1 (320 x 136) 2,35:1 (640 x 272) 2.35:1 (1 280 x 544)164 Chapitre 10 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple Si le fichier de média source est un fichier NTSC DV ou HDV et que vous n’êtes pas sûr de ses proportions, cliquez sur le bouton Automatique. Cette option analyse les proportions du fichier multimédia source pour déterminer les proportions idéales en pixels. Processus H.264 pour iPod et Apple TV L’efficacité et la qualité du format H.264 offrent un certain nombre d’options aux créateurs de vidéo destinée aux iPod et à l’Apple TV :  Compressor propose deux tailles de vidéo spécialement conçues pour la lecture sur iPod : iPod 320 (QVGA) et iPod 640 (VGA). Quelle que soit l’option choisie, les fichiers de média de sortie pourront être lus par l’iPod et, dans les deux cas, l’image affichée sur l’écran de l’iPod sera de bonne qualité.  Si vous avez l’intention de regarder les fichiers de média de sortie sur l’iPod même, vous pouvez utiliser la taille d’encodage iPod 320 qui crée des fichiers dont l’image correspond à environ la moitié de celle obtenue en choisissant la taille d’encodage iPod 640.  Si vous pensez que les fichiers de média de sortie seront affichés sur des écrans de plus grande taille, dans iTunes ou sur un moniteur connecté à un iPod, utilisez plutôt la taille d’encodage iPod 640 qui offre une meilleure qualité.  Si vous avez ajouté des marqueurs de chapitre à la vidéo à l’aide de la fenêtre Preview, iTunes utilise automatiquement le premier marqueur comme affiche. Si vous avez affecté une image à l’un des marqueurs à l’aide de Compressor, le premier marqueur disposant d’une image devient l’affiche dans iTunes. Vous pouvez, si nécessaire, changer d’affiche dans iTunes. Pour en savoir plus, reportez-vous à l’Aide iTunes. Consultez la section « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320 pour obtenir d’autres informations sur l’ajout de marqueurs de chapitre dans Compressor.  La taille d’encodage Apple TV HD permet de créer des fichiers vidéo dont la taille d’image est environ quatre fois celle des fichiers obtenus en choisissant la taille d’encodage iPod 640. Il n’est pas possible de lire ces fichiers sur un iPod et il se peut que leur lecture ne soit pas fluide sur les ordinateurs Macintosh plus anciens.11 165 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro Compressor permet de créer facilement des réglages H.264 spécialement configurés pour la création de DVD haute définition. Les DVD haute définition peuvent utiliser des fichiers sources encodés en MPEG-2 HD ou en H.264. Aux débits des données utilisés par les DVD, le format H.264 est généralement deux fois plus efficace que le format MPEG-2. Cela signifie que vous pouvez utiliser un débit de données plus faible pour le format H.264 et obtenir la même qualité (et des fichiers de taille plus réduite) qu’avec un encodeur MPEG-2, ou même obtenir une qualité supérieure (et des fichiers de taille semblable) si le débit de données du format H.264 est le même que celui utilisé pour le format MPEG-2. Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour DVD Studio Pro (p. 165)  Flux de production H.264 pour DVD (p. 171) À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour DVD Studio Pro Cette section contient des informations détaillées sur les éléments de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour DVD Studio Pro de la fenêtre Inspecteur. Vous devez définir vos réglages H.264 à l’aide de cette sous-fenêtre, soit en modifiant un réglage existant, soit en créant un nouveau réglage dans l’onglet Réglages. Remarque : cette sous-fenêtre Encodeur particulière est dédiée à l’encodage de fichiers H.264 pour la création de DVD vidéo au format haute définition (HD). Pour en savoir plus sur la création de fichiers H.264 qui seront utilisés avec des produits Apple tels qu’iTunes, un iPod ou Apple TV, reportez-vous au chapitre 10, « Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple », à la page 159. Pour plus d’informations sur l’utilisation de H.264 pour d’autres objectifs, consultez le chapitre 17, « Création de fichiers de sortie QuickTime », à la page 237.166 Chapitre 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro La sous-fenêtre H.264 pour DVD Studio Pro contient les éléments suivants :  Champ Extension de fichier : affiche automatiquement l’extension de fichier QuickTime (mov) lorsque le format de sortie H.264 pour DVD Studio Pro est sélectionné dans le menu local « Format du fichier ».  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation des tâches. Elle n’est pertinente que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et un encodage à deux ou plusieurs passes. (La fonction Traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels Final Cut Studio est installé.) Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Format vidéo : choisissez l’une des quatre options suivantes proposées dans ce menu local. Ce sont tous des formats progressifs HD :  NTSC : ce format, également appelé 480p, utilise une taille d’image de 720 x 480 et un format 16x9 anamorphosé à 59,94 ips.  PAL : ce format, également appelé 576p, utilise une taille d’image de 720 x 576 et un format 16x9 anamorphosé à 50 ips.  720p : ce format utilise une taille d’image de 1 280 x 720 et un format 16x9 à 59,94 ips pour le NTSC ou 50 ips pour le PAL.  1 920 x 1 080 : ce format, également appelé 1080p, utilise une taille d’image de 1 920 x 1 080 et un format 16x9 à 59,94 ips pour le NTSC ou 50 ips pour le PAL. Chapitre 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro 167 Le réglage Format vidéo dispose également d’un bouton Automatique. Si vous cliquez sur ce bouton, l’encodeur choisit le format vidéo qui correspond au fichier vidéo source.  Fréquence d’images : choisissez l’une des options suivantes dans ce menu local :  23.98 : utilisé pour la vidéo NTSC  25 : utilisé pour la vidéo PAL  29.97 : utilisé pour la vidéo NTSC  50 : utilisé pour la vidéo PAL  50.94 : utilisé pour la vidéo NTSC Le réglage Fréquence d’images dispose également d’un bouton Automatique. Si vous cliquez sur ce bouton, l’encodeur choisit la fréquence d’images qui correspond au fichier vidéo source. Remarque : si vous choisissez un format dans le menu Format vidéo, le menu Fréquence d’images est rempli automatiquement.  Curseur et champ Débit moyen : choisissez le débit moyen à utiliser pour la vidéo de sortie à l’aide du curseur ou saisissez directement une valeur. Bien que la plage disponible soit comprise entre 0,5 Mbps et 24,99 Mbps, les débits vidéo des DVD HD se situent habituellement entre 7 Mbps et 15 Mbps pour le format H.264 et dépendent du nombre de bits de votre DVD et de la nature de vos fichiers de média source. Le format de fichier H.264 est deux fois plus efficace que le format MPEG-2 standard. Cela signifie que vous pouvez utiliser un débit moins élevé pour obtenir la même qualité ou obtenir une qualité supérieure au même débit. Consultez la section « À propos des réglages Débit » à la page 170 pour plus d’informations. Bouton Automatique du format vidéo Bouton Automatique de la fréquence d’images168 Chapitre 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro  Curseur et champ Débit maximum : choisissez un débit maximum compris entre 0,59 Mbps et 29,4 Mbps. Vous pouvez aussi saisir tout nombre situé entre ces deux valeurs dans le champ à proximité du curseur. Le débit maximum ne peut pas être réglé sur une valeur inférieure au débit moyen. En règle générale, introduisez un débit maximum supérieur d’au moins 1 Mbps au débit moyen, afin d’autoriser les variations de débit et d’être ainsi conforme aux objectifs de qualité constante. Important : pour assurer une compatibilité maximale avec les lecteurs DVD HD, évitez de régler le débit maximum sur plus de 18 Mbps.  Synchronisation des images : utilisez le curseur ou saisissez directement une valeur pour choisir la vitesse de « Synchronisation des images » pour la vidéo de sortie. Le réglage par défaut est de 2 secondes. Consultez la section « À propos du réglage Synchronisation des images » à la page 169 pour plus d’informations.  Multipasse : cochez cette case pour activer l’encodage multipasse. Semblable à l’encodage MPEG-2 à deux passes, l’encodage multipasse offre une qualité optimale. Pour des encodages plus rapides (une seule passe), désactivez cette case. Consultez la section « Utilisation de l’encodage multipasse pour la création de DVD » à la page 170 et la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64 pour de plus amples informations.  Inclure l’audio PCM : cochez cette case pour ajouter une piste audio PCM stéréo 16 bits d’une fréquence de 48 kHz à la séquence QuickTime de sortie. La plupart des producteurs de DVD utilisent un réglage Dolby Digital Professional (AC-3) pour l’audio, beaucoup plus efficace. Dans ce cas, vous pouvez désélectionner cette case et vous assurer qu’un réglage Dolby 2.0 est appliqué à la tâche dans la fenêtre Lot. Si vous cochez la case, que vous encodez le film H.264, puis que vous importez le film dans DVD Studio Pro, la piste vidéo et la piste audio apparaissent comme deux éléments distincts sous l’onglet Ressources, comme si vous aviez importé une ressource vidéo et une ressource audio.Chapitre 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro 169 À propos du réglage Synchronisation des images Le réglage « Synchronisation des images » permet de définir un groupe d’images (« Group Of Pictures » en anglais ou « GOP ») H.264. L’une des différences qui existent entre l’encodage MPEG-2 et l’encodage H.264 est le fait qu’une image faisant partie d’un groupe d’images peut faire référence à d’autres images que celles à côté desquelles elle se trouve, ce qui signifie que le décodeur doit stocker toutes les images de réfé- rence éventuelles afin de pouvoir y accéder. La première image d’un groupe d’images H.264 est une image I spéciale appelée image IDR (de l’anglais « Instantaneous decoder refresh ») qui a notamment pour effet d’effacer les mémoires tampons des images de référence du décodeur. Cela signifie que les images qui constituent le groupe d’images défini par le réglage Synchronisation des images peuvent faire référence à n’importe quelle autre image du groupe, mais pas à celles qui se trouvent en dehors du groupe. Il en résulte qu’un réglage de synchronisation d’images plus long crée un plus grand groupe d’images, contenant plus d’images disponibles pour le référencement, alors qu’un réglage plus court donne lieu à un groupe d’images plus petit et à un nombre plus réduit d’images auxquelles il est possible de faire référence. Des images I, appelées images-clés de synchronisation partielle, sont ajoutées au groupe d’images. Ces images I standard définissent un groupe GOVU (de l’anglais « Group of video access unit »). Important : afin d’assurer la conformité aux spécifications des DVD HD et à leurs exigences relatives à la longueur maximale du groupe GOVU, Compressor insère automatiquement une image-clé de synchronisation partielle toutes les 0,5 secondes. FS PS GOP défaut de deux secondes GOVU défaut de 0,5 secondes Synchronisation partielle image-clé PS PS Synchronisation des images image-clé170 Chapitre 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro Utilisation de l’encodage multipasse pour la création de DVD Pour vous assurer que tous les fichiers H.264 créés avec Compressor sont correctement compilés en fichiers compatibles avec les DVD HD dans DVD Studio Pro, veillez à ce que l’encodage multipasse soit activé. Pour activer cet encodage : 1 Ouvrez l’onglet Réglages. 2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier de données source dans la fenêtre Lot. 3 Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur H.264 dans la fenêtre Inspecteur. 4 Cochez la case Multipasse. À propos des réglages Débit Lorsque vous déterminez les débits moyen et maximum pour la lecture de DVD, n’oubliez pas de prendre en considération le débit de vos pistes audio ainsi que le débit H.264. Important : pour assurer une compatibilité maximale avec les lecteurs DVD HD, évitez de régler le débit maximum sur plus de 18 Mbps. Vous devez faire en sorte que la somme des débits audio et vidéo, moyens et maximum ne dépasse pas 30 Mbps, le débit maximum garanti par les lecteurs de DVD haute définition. Étant donné que les formats audio compatibles avec les DVD utilisent un débit constant (CBR, de l’anglais « Constant bit rate »), vous n’avez pas à vous préoccuper d’un éventuel débit audio maximum. Par exemple, si vous utilisez de l’audio AIFF à 1,5 Mbps, vous devriez veiller à ce que les débits vidéo moyen et maximum pour les DVD haute définition ne dépasse pas 28,5 Mbps. En règle générale, votre débit moyen sera inférieur à cette valeur (entre 7 Mbps et 15 Mbps). Le débit maximum doit toutefois être, lui aussi, inférieur à cette valeur. Il est recommandé de ne pas dépasser 28,0 Mbps comme débit maximum afin de conserver une marge d’erreur (par exemple, pour les flux des sous-titres). Si vous utilisez un format audio comprimé compatible avec les DVD, tel que le format Dolby Digital ou MPEG-1/Layer-2, il se peut que le débit audio soit relativement bas et se situe entre 0,2 Mbps et 0,4 Mbps, auquel cas vous pouvez régler le débit maximum sur une valeur environ 1 Mbps plus élevée. En règle générale, introduisez un débit maximum supérieur d’au moins 1 Mbps au débit moyen, afin d’autoriser les variations de débit et d’être ainsi conforme aux objectifs de qualité constante.Chapitre 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro 171 Flux de production H.264 pour DVD L’efficacité et la qualité de H.264 donnent lieu à un certain nombre d’options pour les créateurs de DVD :  Étant donné que le format H.264 est capable de produire une vidéo haute définition (HD) à un débit de définition standard (SD), vous pouvez enregistrer 90 minutes de contenu HD sur un disque DVD-5 ordinaire lisible sur les nouveaux lecteurs DVD HD.  Les résolutions vidéo prises en charge par les DVD SD sont également prises en charge par les DVD HD. Cela signifie qu’un DVD haute définition peut utiliser un fichier de résolution vidéo HD pour son contenu principal, par exemple un long métrage, puis utiliser des fichiers de résolution vidéo SD pour les fonctionnalités supplémentaires telles que les génériques et les documentaires de tournage.  Les ressources H.264 doivent être progressives, si bien que les fichiers vidéo SD entrelacés doivent être convertis en fichiers progressifs. Sinon, vous pouvez encoder des fichiers MPEG-2 à partir des fichiers vidéo SD entrelacés, puis les ajouter à votre projet DVD.12 173 12 Création de fichiers de séquence d’images Vous pouvez utiliser Compressor pour produire une séquence d’images destinée aux applications de compositing Ce chapitre décrit les séquences d’images que Compressor peut produire à partir de vos fichiers multimédia sources :  Création de fichiers de sortie de séquence d’images (p. 173)  À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images (p. 174)  Définition de réglages de séquence d’images (p. 175) Création de fichiers de sortie de séquence d’images Le format de sortie Séquence d’images produit un ensemble de fichiers d’images fixes représentant les images vidéo sources. Utilisez cet encodeur pour convertir un plan vidéo en une séquence d’images à utiliser avec des applications de composition incompatibles avec QuickTime. Le format de sortie « Séquence d’images » prend en charge deux formats d’images fixes :  TIFF (Tagged Image File Format) : le format d’image fixe TIFF est l’un des plus courants et des plus flexibles qui soient, et a été développé pour créer un format de fichier standard pour le stockage et l’échange d’images numériques utilisés dans la publication assistée par ordinateur. Il est compatible avec une grande variété d’applications de composition et de traitement d’images.  TARGA (Truevision Advanced Raster Graphics Adapter) : le format TARGA, aussi souvent appelé simplement TGA, est un format d’infographie par quadrillage principalement utilisé par les applications d’animation et vidéo.174 Chapitre 12 Création de fichiers de séquence d’images À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images La sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images contient les éléments suivants pour vous aider à créer des fichiers de sortie TIFF ou TARGA :  Extension de fichier : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier tiff une fois le format de sortie TIFF sélectionné dans le menu local « Format de fichier » ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages. Ne modifiez pas ce champ.  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Elle n’est importante que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et avec l’encodage à deux passes ou multipasse. (Cette fonctionnalité est limitée aux ordinateurs sur lesquels Final Cut Studio est installé.) Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Type d’image : choisissez soit TIFF soit TARGA dans le menu local.  Fréq. d’images (ips) : utilisez ce champ et le menu local pour saisir la fréquence d’images à laquelle vous souhaitez que les images fixes soient créées. Plus cette fréquence est élevée, plus le nombre d’images créées est important et plus le fichier de sortie est gros. Par exemple, si vous choisissez 30 images par seconde, Compressor crée 30 images pour chaque seconde de plan en cours de transcodage. Si vous choisissez 8 images par seconde, Compressor ne crée que 8 images fixes par seconde. Choisissez Séquence d’images. Choisissez le type d’image TIFF ou TARGA. Choisissez une fréquence d’images dans le menu local « Fréq. d’images » ou cliquez sur le bouton Automatique.Chapitre 12 Création de fichiers de séquence d’images 175  Créer un répertoire de sortie unique : cochez cette case pour créer un dossier de stockage des fichiers de sortie. Le nom attribué au dossier est celui du fichier multimédia et les fichiers sont stockés dans ce dossier sous le nom image-nnn. Par exemple, si le nom du fichier de sortie est test, le chemin d’accès est destination/test/image-nnn. Si vous ne cochez pas cette case, les fichiers sont stockés au niveau supérieur de votre dossier de destination et nommés nom_de_fichier-nnn au lieu de image-nnn. N’oubliez pas que même à un faible débit de 8 images par seconde, un grand nombre de fichiers est créé lors du transcodage dans ce format de sortie ; la création d’un répertoire de sortie s’avère donc être une bonne solution pour que vos fichiers restent organisés.  Ajouter des zéros en tête des numéros d’images : cochez cette case pour ajouter des zéros non significatifs aux numéros des images. Quand vous choisissez cette méthode, tous les noms des fichiers TIFF comprennent plusieurs chiffres, comme image-000001 (ou nom_de_fichier-000001 si ces fichiers ne sont pas stockés dans un répertoire de sortie unique). Inversement, les fichiers TIFF adoptent des noms standard, tels que cadre-1 (ou nom_de_fichier-1 si ces fichiers ne sont pas stockés dans un répertoire de sortie unique). Définition de réglages de séquence d’images Utilisez le format de sortie « Séquence d’images » pour transcoder un plan vidéo en une série d’images fixes. Pour créer un réglage de séquence d’images : 1 Dans l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes :  Assurez-vous que le réglage correct est sélectionné.  Créez un réglage en choisissant « Séquence d’images » dans le menu local « Créer un réglage (+) ». 2 Cliquez sur l’onglet Encodeur, puis choisissez « Séquence d’images » dans le menu local « Format de fichier ». La sous-fenêtre « Encodeur de séquence d’images » apparaît. 3 Choisissez le type d’image TIFF ou TARGA. 4 Saisissez une valeur dans le champ Vitesse (ips) ou choisissez une fréquence d’images dans le menu local. 5 Cochez la case « Créer un répertoire de sortie unique » pour que vos fichiers de séquence d’images soient stockés dans leur propre dossier à l’intérieur du dossier de destination. 6 Cochez la case « Ajouter des zéros en tête des numéros d’image » pour que les noms de fichier de sortie de séquence d’images soient au format 0000nn.176 Chapitre 12 Création de fichiers de séquence d’images Important : la fonction de destination distante de Compressor ne prend pas en charge le téléchargement de séquences d’images vers une destination distante (serveur FTP). Utilisez dans ce cas un logiciel de transfert FTP pour pouvoir télécharger la séquence d’images vers des serveurs distants. Consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images » à la page 174 pour plus d’informations sur la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images. Remarque : vous pouvez consulter le contenu actuel de votre réglage dans la sousfenêtre Résumé de la fenêtre Inspecteur.13 177 13 Création de fichiers de sortie MP3 Compressor fournit les outils nécessaires pour créer des fichiers MP3 exceptionnels. MP3 est un type d’encodage MPEG spécifique officiellement nommé « MPEG audio layer 3 ». MP3 utilise le codage audio perceptif et la compression psychoacoustique pour éliminer toutes les informations superflues (et notamment les parties de signal sonore redondantes et inutiles que l’oreille humaine ne peut pas entendre de toute façon). Le codage MP3 permet donc de réduire les données audio originales d’un CD (dont le débit de données s’élève à 1 411,2 kilobits par seconde de musique stéréo) d’un facteur de 12 (jusqu’à 112 – 128 Kbps) sans trop sacrifier la qualité sonore. Les partisans du format MP3 prétendent que la qualité sonore n’est pas sacrifiée, toutefois les professionnels audio peuvent entendre la différence sur des équipements de qualité. Ce chapitre traite des sujets suivants :  Utilisations courantes du format MP3 (p. 177)  À propos de la sous-fenêtre Encodeur MP3 (p. 178)  Processus de transcodage MP3 (p. 180) Utilisations courantes du format MP3 MP3 est une norme de fichiers audio compressés largement adoptée qui peut être utilisée de différentes manières. En voici quelques exemples : Musique Presque tous les lecteurs de musique portables prennent en charge le format audio MP3. En utilisant des débits plus élevés (256 Kbps, par exemple), vous pouvez créer un fichier audio d’excellente qualité et de taille largement inférieure au format audio non compressé. Vous pouvez également ajouter des métadonnées au fichier, afin de pouvoir afficher, lors de l’ouverture du fichier multimédia source sur de nombreux lecteurs (y comprisiTunes), les informations courantes telles que le nom de l’artiste, de l’album, etc.178 Chapitre 13 Création de fichiers de sortie MP3 Podcasts Le large éventail de débits pris en charge par le MP3 en font le format idéal pour diffuser des podcasts de niveaux de qualité variés, permettant ainsi aux utilisateurs de choisir la taille du fichier et le niveau de qualité qui leur convient. Remarque : pour profiter du plus grand nombre d’options lors de la création de podcasts audio améliorés, utilisez le format de sortie MPEG-4. Vous pouvez ajouter des marqueurs de chapitre et de podcast contenant des URL et des illustrations au fichier de sortie. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 16, « Création de fichiers de sortie MPEG-4 », à la page 225. À propos de la sous-fenêtre Encodeur MP3 Cette section contient des informations détaillées sur les différents réglages de la sous-fenêtre Encodeur MP3 de la fenêtre Inspecteur. La configuration des réglages MP3 s’effectue par l’intermédiaire de ces réglages, soit en modifiant un réglage, soit en créant un sous l’onglet Réglages. La sous-fenêtre Encodeur MP3 contient les réglages suivants :  Extension : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier mp3, une fois le format de sortie MP3 sélectionné dans le menu local « Format de fichier » ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages.  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Comme la segmentation de tâche n’est pas utilisée pour les encodages purement audio, cette case n’est pas activée pour le format de fichier MP3. Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.Chapitre 13 Création de fichiers de sortie MP3 179  Menu local Débit stéréo : plus le nombre de kilobits par seconde (Kbps) en mono ou en stéréo est élevé, plus la qualité des données audio est élevée et plus le fichier est volumineux. Les débits les plus courants pour les fichiers MP3 stéréo se situent entre 128 Kbps et 192 Kbps. Les débits plus faibles sont plus adaptés aux fichiers sonores contenant des enregistrements vocaux (plutôt que de la musique). Voici quelques exemples de réglages et de leur utilisation :  32 Kbps : qualité de radio AM, réglage adapté à un discours de qualité moyenne  96 Kbps : qualité de radio FM, réglage adapté à un discours de haute qualité ou à de la musique de qualité moyenne  128 Kbps : adapté à de la musique de bonne qualité  256 Kbps et 320 Kbps : adapté à de la musique de qualité proche d’un CD audio  Utiliser le codage VBR : ce réglage fait varier le nombre de bits utilisés pour stocker la musique en fonction de la complexité de celle-ci. Il permet de maintenir la taille du fichier à un minimum.  Menu local Echantillonnage : nombre de fois par seconde où les formes d’onde de la musique sont capturées numériquement. Plus le taux d’échantillonnage est important, meilleure est la qualité, mais plus le fichier est volumineux. Ne sélectionnez pas un taux d’échantillonnage supérieur à celui utilisé à l’origine pour stocker la musique, car vous risqueriez de gaspiller de l’espace. La qualité CD, par exemple, s’élève à 44,100 kHz, il est donc inutile de sélectionner un taux d’échantillonnage supérieur lorsque vous effectuez un encodage à partir d’un CD.  Menu local Canaux : si vous ne disposez pas de haut-parleurs stéréo ou si vos fichiers audio sont monophoniques, choisissez Mono (les fichiers mono sont près de deux fois plus petits que les fichiers stéréo). Si vous envisagez d’écouter vos fichiers MP3 sur un système stéréo, choisissez Stéréo.  Stéréo joint : lorsque cette option est désélectionnée, vos fichiers MP3 contiennent une piste pour le canal stéréo de droite et une piste pour le canal de gauche. Dans de nombreux cas, les deux canaux contiennent des informations connexes. Lorsque la case Stéréo joint est activée, un canal porte les informations qui sont identiques sur les deux canaux, tandis que l’autre canal véhicule les informations uniques. À des débits inférieurs ou égaux à 160 Kbps, cela peut améliorer la qualité sonore de vos données audio converties.  Réglages d’encodage avancé : sélectionnez cette option pour que Compressor analyse vos réglages d’encodage et la source musicale, afin d’ajuster les réglages pour maximiser la qualité.  Filtrer les fréquences inférieures à 10 Hz : le filtrage des fréquences inaudibles permet de générer des fichiers moins volumineux, plus efficaces et sans perte de qualité perceptible. 180 Chapitre 13 Création de fichiers de sortie MP3 Processus de transcodage MP3 La manière d’utiliser Compressor pour transcoder vos données audio en fichiers MP3 dépend de l’utilisation que vous souhaitez en faire. Les étapes de base sont les suivantes : Étape 1 : Créez un lot Comme pour tout processus de transcodage, vous devez commencer par créer un lot. Étape 2 : Créez des tâches avec les fichiers audio sources Importez les fichiers audio sources en les faisant glisser du Finder vers le lot ou en choisissant la commande Tâche > Nouvelle tâche avec fichier. Étape 3 : Ajoutez des annotations (si nécessaire) Si vous avez l’intention de lire les fichiers MP3 à l’aide d’un appareil ou d’une application telle qu’iTunes, vous pouvez ajouter diverses annotations, comme le nom de l’artiste, le nom de l’album, le titre et d’autres, qui peuvent être lues et affichées. Étape 4 : Ajoutez des cibles avec un réglage MP3 pour chacune des tâches Chacune des tâches nécessite au moins une cible ; dans ce cas, les tâches ont besoin de cibles avec un réglage MP3. S’il existe plusieurs tâches, il est plus facile de sélectionner toutes les tâches, de choisir Édition > Tout sélectionner, puis Cible > « Nouvelle cible avec réglage », afin d’appliquer le même réglage à toutes les tâches. Étape 5 : Soumission du lot pour transcodage Cliquez sur le bouton Soumettre pour lancer le processus de transcodage.14 181 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 Compressor fournit les outils dont vous avez besoin pour créer des fichiers transcodés MPEG-1 exceptionnels MPEG-1 est une norme de compression internationale, développée par le groupe MPEG (Motion Picture Experts Group). Elle permet de créer des fichiers vidéo de qualité VHS et a été conçue pour prendre en charge la vidéo non entrelacée (progressive) de résolution SIF (Standard Interface Format) en utilisant des débits relativement faibles Compressor prend en charge des débits allant de 0,5 Mbps à 2 Mbps. Elle permet également de créer des séquences audio compressées à un ou deux canaux. Ce chapitre traite des sujets suivants :  Utilisations courantes de MPEG-1 (p. 181)  Spécifications de la norme MPEG-1 (p. 182)  À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 (p. 183)  À propos des flux système et élémentaires (p. 186)  Flux de production de transcodage MPEG-1 (p. 186)  Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation Web (p. 188)  Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation DVD (p. 189) Utilisations courantes de MPEG-1 MPEG-1 est une norme largement adoptée, ce qui permet de nombreuses utilisations différentes. En voici quelques exemples : DVD, VCD et CD-ROM MPEG-1 est le format de compression vidéo utilisé pour les titres vidéo CD (VCD) et est compatible avec les titres DVD, car tous les lecteurs de DVD contiennent le matériel requis pour lire les séquences MPEG-1. MPEG-1 est couramment utilisé pour la vidéo distribuée sur CD-ROM. Son faible débit et la taille réduite de ses fichiers sont utiles lorsque vous devez faire tenir plusieurs heures de vidéo sur un DVD et que vous n’avez pas besoin de la qualité de diffusion fournie par le codage MPEG-2. Un DVD peut contenir un mélange de vidéo aux formats MPEG-2 et MPEG-1.182 Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 Sur le web Dans la mesure où MPEG-1 a été l’une des premières normes de compression standard largement répandue, elle présente l’avantage d’être compatible avec la plupart des lecteurs. Cela rend cette norme intéressante pour une utilisation sur le Web où il est nécessaire d’associer une compatibilité maximale avec une qualité relativement élevée. Audio seulement Vous pouvez utiliser la compression audio MPEG-1 couche 2 comme alternative à la compression Dolby Digital Professional ou DTS. Bien qu’il n’y ait pas de réglage Apple, pour les fichiers MPEG-1 audio seulement, dans cette version de Compressor, vous pouvez toujours en créer un vous-même au besoin. Pour plus d’informations, consultez la section « Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation DVD » à la page 189. Spécifications de la norme MPEG-1 Compressor prend en charge toutes les spécifications MPEG-1 pour la taille d’image, la fréquence d’images, l’encodage vidéo et l’encodage audio. Tailles d’images et fréquences d’images MPEG-1 Compressor peut générer de la vidéo au débit maximal (25 ips et 29,97 ips pour les DVD, 23,976 ips, 25 ips et 29,97 ips pour le Web) avec des résolutions SIF qui dépendent de l’utilisation :  Web : 320 x 240  NTSC : 352 x 240  PAL : 352 x 288 Bien que les résolutions NTSC et PAL correspondent à environ la moitié de la résolution maximale de la vidéo MPEG-2, l’image remplit automatiquement la totalité de l’écran lorsqu’elle est lue sur un lecteur de DVD. Spécifications du format de fichier MPEG-1 L’encodage vidéo MPEG-1 utilise un processus très similaire à celui de l’encodage MPEG-2 ; il applique plusieurs termes et réglages identiques. Dans Compressor, les paramètres de codage sont définis de la façon suivante :  Mode de codage : une passe  Structure GOP : ouverte  Motif GOP : BBIBBP  Longueur GOP : 15 images pour NTSC ; 12 images pour PALChapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 183 Ces paramètres sont fixes et s’appliquent à tous les fichiers de sortie vidéo MPEG-1 de Compressor. Consultez la section « Onglet GOP » à la page 209 pour plus d’informations sur les paramètres GOP (Group of Pictures). Consultez la section « Onglet Qualité » à la page 204 pour plus d’informations sur le mode de codage. Les fichiers de sortie MPEG-1 peuvent contenir des cadres flottants qui ont été forcés sur des images spécifiques en plaçant des marqueurs de compression dessus. Ces marqueurs peuvent être soit ajoutés au fichier source à l’aide de Final Cut Pro, soit ajoutés manuellement dans la fenêtre Preview. Consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 pour plus d’informations. Le format MPEG-1 ne gère pas les marqueurs de chapitre nommés. À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 Cette section contient des informations détaillées sur les différents onglets de la sousfenêtre Encodeur MPEG-1 de la fenêtre Inspecteur. Vous pouvez faire vos réglages MPEG-1 avec ces onglets, en modifiant un réglage existant ou en créant un nouveau réglage dans l’onglet Réglages. La sous-fenêtre de l’encodeur MPEG-1 s’ouvre avec l’onglet Vidéo par défaut en haut ; elle contient les éléments suivants :  Extension : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier MPEG-1 mpg lorsque le format de sortie MPEG-1 a été sélectionné dans le menu local « Format de fichier » ou le menu local (+) de l’onglet Réglages. Il est remplacé par m1v si l’onglet Audio est désactivé ou par m1a si l’onglet Vidéo est désactivé.184 Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Elle n’a d’intérêt que si vous utilisez le traitement distribué (cette fonctionnalité est limitée aux ordinateurs sur lesquels Final Cut Studio est installé). Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Onglets Vidéo et Audio : ces boutons ouvrent les onglets Vidéo et Audio décrits ci-après. Onglet Vidéo Vous pouvez utiliser l’onglet Vidéo pour définir des réglages liés au format vidéo.  Case Activé : assurez-vous que cette case est cochée si vous souhaitez que le format de sortie MPEG-1 inclue les paramètres de l’onglet Vidéo.  Menu local « Fréquence d’images » : choisissez la vitesse de défilement de la vidéo que vous êtes en train de coder.  Avec l’option Web, vous avez le choix entre : 23,976 ips, 25 ips (vitesse PAL), 29,97 ips (vitesse NTSC) et Automatique.  Avec l’option DVD, vous avez le choix entre : 25 ips (vitesse PAL), 29,97 ips (vitesse NTSC) et Automatique. Cliquez sur le bouton Automatique pour forcer l’encodeur à déterminer la fréquence appropriée en choisissant celle qui est la plus proche de la source. Remarque : l’utilisation de l’option Automatique avec des vitesses de défilement source non standard peut entraîner des vitesses de sortie qui ne correspondent pas à la vitesse de défilement vidéo prévue. Par exemple, une vitesse de défilement source de 15 ips avec l’option DVD entraîne la sélection automatique de 25 ips (PAL). Si vous prévoyez d’utiliser la sortie sur un DVD NTSC, vous devez choisir 29,97 ips comme vitesse de défilement.  Boutons d’utilisation : choisissez l’utilisation prévue des fichiers de sortie. Bouton AutomatiqueChapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 185  Web : force la résolution sur 320 x 240, indépendamment de l’option « Fréquence d’images » sélectionnée.  DVD : permet à la fréquence sélectionnée de déterminer la résolution. Avec une vitesse de défilement de 29,97 ips, la résolution est de 352 x 240. Avec une vitesse de 25 ips, la résolution est de 352 x 288.  Débit : utilisez ce curseur pour choisir le débit à utiliser pour la vidéo de sortie, ou bien saisissez une valeur directement dans le champ. La plage disponible étant comprise entre 0,5 Mbps et 2,0 Mbps, la valeur à utiliser dépend de la façon dont la sortie doit être utilisée. Les débits élevés donnent des images de meilleure qualité, mais les fichiers de sortie sont plus volumineux.  Pour les projets Web, choisissez le meilleur compromis entre qualité de l’image, taille du fichier et temps de téléchargement.  Pour les projets VCD, le débit vidéo recommandé est de 1,15 Mbps, avec un débit de flux système (vidéo et audio multiplexées dans le même fichier) inférieur à 1,3944 Mbps.  Pour les projets DVD, le débit vidéo standard est de 1,15 Mbps, le maximum autorisé étant de 1,856 Mbps. Onglet Audio Vous pouvez utiliser l’onglet Audio pour associer des réglages au format audio.  Case Activé : assurez-vous que cette case est cochée si vous souhaitez que le format de sortie MPEG-1 inclue les paramètres de l’onglet Audio.  Menu local Échantillonnage : choisissez la fréquence d’échantillonnage de l’audio de sortie.  48 kHz : requis pour une utilisation sur des DVD.  44,1 kHz : utilisé sur les CD audio. Il s’agit de la fréquence d’échantillonnage la plus répandue. 186 Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1  Boutons Canaux : indiquez si vous souhaitez créer une séquence audio de sortie sté- réo ou mono.  Menu local Débit : sélectionnez le débit à utiliser pour l’audio de sortie. Les options proposées sont les suivantes : 64 Kbps, 128 Kbps, 192 Kbps, 224 Kbps et 384 Kbps. Si des débits supérieurs offrent une meilleure qualité audio, ils génèrent également des fichiers de sortie plus volumineux. Remarque : les valeurs 224 Kbps et 384 Kbps ne sont pas disponibles lorsque l’option Canaux est réglée sur Mono. À propos des flux système et élémentaires Vous pouvez utiliser Compressor pour créer des flux MPEG-1 système ou élémentaires. Flux système Les flux système, également appelés flux multiplexés, associent les composants vidéo et audio dans un même fichier. Ce type de flux est le plus souvent utilisé dans les applications Web. Compressor crée automatiquement un flux système lorsque vous activez les onglets Vidéo et Audio dans le même réglage. Flux élémentaires Dans les flux élémentaires, des fichiers distincts sont utilisés pour les composants vidéo et audio. Certaines applications, telles que DVD Studio Pro, requièrent des flux élémentaires. Compressor crée automatiquement un flux élémentaire si seul l’onglet Vidéo ou Audio est activé. Pour créer des flux élémentaires à partir de la vidéo et de l’audio, vous devez utiliser deux réglages, un avec l’onglet Vidéo activé utilisant l’extension de fichier .m1v, l’autre avec l’onglet Audio activé utilisant l’extension de fichier .m1a. Flux de production de transcodage MPEG-1 Cette section vous propose des instructions de configuration de vos attributs MPEG-1 étape par étape, avant la création de fichiers de sortie MPEG-1 avec Compressor. Configurez vos réglages MPEG-1 à partir de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1, soit en modifiant un réglage existant, soit en en créant un autre. Suivez les étapes ci-après pour savoir comment utiliser le format de fichier de sortie MPEG-1.Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 187 Exemples de paramètres MPEG-1 Les paramètres que vous utilisez varient selon que vous procédez au codage pour le Web ou pour un projet de DVD. Codage pour le Web Utilisez les paramètres suivants lors du codage de flux système MPEG-1 pour le Web. Onglet Vidéo  Vitesse : automatique.  Utilisation : Web.  Débit : le plus faible possible, tout en conservant une qualité d’image acceptable. Onglet Audio  Échantillonnage : 44,1 kHz.  Canaux : stéréo avec les sources à deux canaux, mono avec les sources à un seul canal.  Débit : le plus faible possible, tout en conservant une qualité audio acceptable ; utilisez des débits plus élevés lors de l’encodage audio stéréo. Codage pour un DVD Utilisez les réglages suivants pour configurer deux réglages lorsque vous encodez des flux élémentaires MPEG-1 destinés à la création de DVD. Réglage de flux vidéo élémentaire : onglet Vidéo  Vitesse : 29,97 pour NTSC ou 25 pour PAL.  Utilisation : DVD.  Débit : 1,15 Mbps. Réglage de flux vidéo élémentaire : onglet Audio  Case Activé non cochée. Réglage de flux audio élémentaire : onglet Vidéo  Case Activé non cochée. Réglage de flux audio élémentaire : onglet Audio  Échantillonnage : 48 kHz.  Canaux : stéréo avec les sources à deux canaux, mono avec les sources à un seul canal.  Débit : 192 Kbps ou 224 Kbps.188 Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation Web La procédure qui suit vous guide à travers la configuration du format de fichier de sortie MPEG-1 pour une utilisation Web. Ce processus crée un flux système MPEG-1 unique. Étape 1 : Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 et choisissez les paramètres Vidéo 1 Ouvrez l’onglet Réglages puis choisissez MPEG-1 dans le menu local « Créer un réglage (+) ». La sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 s’ouvre dans l’Inspecteur, avec l’onglet Vidéo qui s’affiche par défaut. 2 Nommez le nouveau réglage « MPEG-1 pour le Web ». 3 Cochez la case Activé. 4 Cliquez sur le bouton Automatique à côté du menu local « Fréquence d’images. » Vous pouvez aussi choisir 23,976, 29,97 ou 25 dans le menu local « Fréquence d’images » de la vidéo source. 5 Sélectionnez le bouton Web. Cela permet de régler la résolution de sortie sur 320 x 240. 6 Utilisez le curseur Débit pour choisir le débit à utiliser ou saisissez directement une valeur. Activez l’onglet Vidéo. Cliquez sur le bouton Automatique ou choisissez une fréquence d’images. Sélectionnez Web pour régler la résolution sur 320 x 240. Sélectionnez le débit.Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 189 Étape 2 : Sélectionnez les paramètres Audio 1 Cliquez sur le bouton Audio dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet correspondant. 2 Cochez la case Activé. 3 Choisissez 44,1 kHz dans le menu local Échantillonnage. 4 Sélectionnez Stéréo si vous utilisez des sources audio à deux canaux et Mono pour les sources audio à un seul canal. 5 Choisissez le débit à utiliser dans le menu local correspondant. 6 Cliquez sur le bouton Enregistrer (dans le coin inférieur droit de l’Inspecteur) pour enregistrer ce réglage. Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation DVD La procédure qui suit vous guide à travers la configuration du format de fichier de sortie MPEG- destiné à une utilisation DVD. Ce processus crée deux réglages, un pour la vidéo et l’autre pour l’audio, en créant des flux élémentaires. Création du réglage Vidéo MPEG-1 pour DVD La procédure qui suit permet de créer le réglage pour un fichier de sortie vidéo MPEG-1 élémentaire. Étape 1 : Créez le réglage Vidéo MPEG-1 pour DVD 1 Ouvrez l’onglet Réglages et choisissez MPEG-1 dans le menu local « Créer un réglage » (+). Un nouveau réglage est ajouté à la liste. 2 Nommez le nouveau réglage « Vidéo MPEG-1 pour DVD ». Consultez la section « Création d’un réglage entièrement nouveau » à la page 100 pour plus d’informations. Activez l’onglet Audio. Sélectionnez la fréquence d’échantillonnage 44,1 kHz. Sélectionnez le nombre de canaux audio. Sélectionnez le débit.190 Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 Étape 2 : Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 et configurez les réglages Vidéo 1 Cliquez sur l’onglet Encodeur, puis choisissez MPEG-1 dans le menu local « Format de fichier ». 2 Cliquez sur le bouton Vidéo dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet Vidéo. 3 Cochez la case Activé. 4 Choisissez la fréquence d’échantillonnage correspondant à votre vidéo source (29,97 ou 25) dans le menu local Échantillonnage. 5 Sélectionnez le bouton DVD. La résolution de sortie correspond ainsi à la vitesse de défilement sélectionnée. 6 Utilisez le curseur Débit pour choisir le débit à utiliser ou saisissez directement une valeur. Pour les projets DVD, la valeur standard est de 1,15 Mbps, le maximum autorisé étant de 1,856 Mbps. Activez l’onglet Vidéo. Sélectionnez la vitesse de défilement. Sélectionnez DVD pour que la résolution corresponde à la vitesse de défilement. Sélectionnez le débit. L’extension de fichier devient m1v dès que l’onglet Audio est désactivé.Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 191 Étape 3 : Désactivez l’audio pour le réglage vidéo 1 Cliquez sur le bouton Audio dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet correspondant. 2 Désactivez la case Activé. Cela permet de régler l’extension de fichier sur m1v et de garantir que ce préréglage crée uniquement un flux vidéo élémentaire. 3 Cliquez sur le bouton Enregistrer (dans le coin inférieur droit de l’Inspecteur) pour enregistrer ce réglage. Le réglage « Vidéo MPEG-1 pour DVD » est enregistré. Création du réglage Audio MPEG-1 pour DVD La procédure qui suit permet de créer le réglage pour un fichier de sortie audio MPEG-1 élémentaire. Étape 1 : Création du réglage Audio MPEG-1 pour DVD 1 Ouvrez l’onglet Réglages et cliquez sur le bouton « Ajouter un préréglage » (+). Un nouveau réglage est ajouté à la liste. 2 Nommez le nouveau réglage « Audio MPEG-1 pour DVD ». Consultez la section « Création d’un réglage entièrement nouveau » à la page 100 pour plus d’informations. Désactivez l’onglet Audio.192 Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 Étape 2 : Désactivez la vidéo pour le réglage audio 1 Cliquez sur l’onglet Encodeur, puis choisissez MPEG-1 dans le menu local « Format de fichier ». 2 Cliquez sur le bouton Vidéo dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet Vidéo. 3 Désactivez la case Activé. Cela permet de garantir que ce préréglage crée uniquement un flux vidéo élémentaire, et l’extension du fichier devient m1a. Étape 3 : Configurez les réglages Audio 1 Cliquez sur le bouton Audio dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet correspondant. 2 Cochez la case Activé. 3 Choisissez 48 kHz dans le menu local Échantillonnage. 4 Sélectionnez Stéréo si vous utilisez des sources audio à deux canaux et Mono pour les sources audio à un seul canal. 5 Choisissez le débit à utiliser dans le menu local correspondant. Les valeurs habituelles utilisées pour les projets DVD sont 192 Kbps et 224 Kbps. Désactivez l’onglet Vidéo. L’extension de fichier devient m1a lorsque l’onglet Vidéo est désactivé. Activez l’onglet Audio. Sélectionnez la fréquence d’échantillonnage 48 kHz. Choisissez soit Stéréo, soit Mono. Sélectionnez le débit.Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 193 6 Cliquez sur le bouton Enregistrer (dans le coin inférieur droit de l’Inspecteur) pour enregistrer ce réglage. Le préréglage « Audio MPEG-1 pour DVD » est enregistré. Création d’un groupe et d’une destination Pour faciliter l’utilisation de ces deux préréglages MPEG-1 avec une source, vous pouvez les rassembler en créant un groupe de préréglages. Consultez la section « Création de groupes de réglages » à la page 104 pour plus d’informations. Pour faciliter l’utilisation des fichiers de sortie créés par ces préréglages dans DVD Studio Pro, créez une destination qui garantisse que les fichiers de sortie vidéo et audio aient le même nom, mais pas les mêmes extensions. Consultez la section « Création de destinations à utiliser avec DVD Studio Pro » à la page 335 pour plus d’informations.15 195 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 Compressor fournit les outils dont vous avez besoin pour créer des fichiers transcodés MPEG-2 exceptionnels MPEG-2 est un standard international de compression, développé par le groupe MPEG (Motion Picture Experts Group). Le format MPEG-2 vous permet de créer des fichiers vidéo de qualité diffusion et a été conçu pour prendre en charge des vidéos à haut débit et à haute résolution. Ce format de compression est celui utilisé pour les titres vidéo de haute qualité sur DVD, la diffusion en haute définition et les systèmes de télévision par satellite. Tous les lecteurs DVD disposent du matériel requis pour la lecture MPEG-2. Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos du format MPEG-2 en définition standard (p. 195)  À propos des sources haute définition et de MPEG-2 (p. 196)  À propos des flux élémentaires, des flux de transport et des flux de programme (p. 197)  À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 (p. 198)  Flux de production de transcodage MPEG-2 (p. 216) À propos du format MPEG-2 en définition standard La norme MPEG-2 est définie par une fréquence d’images maximale (23,98 à 29,97 images par seconde) et une résolution plein écran (720 x 480 en NTSC et 720 x 576 en PAL). Le MPEG-2 présente les caractéristiques suivantes :  Prise en charge de la vidéo entrelacée : MPEG-2 prend en charge aussi bien la vidéo entrelacée que la vidéo progressive. Comme les contenus MPEG-2 sont généralement lus à partir d’un lecteur DVD local plutôt que sur un réseau (où la bande passante est variable), la fréquence d’images est habituellement constante et la vidéo semble d’une régularité parfaite.  Non-prise en charge de la lecture en continu : le MPEG-2 n’est pas adapté à la lecture en continu de fichiers vidéo sur le web, car il requiert un débit élevé (de 2 à 9 Mbps) pour maintenir une qualité d’image acceptable. 196 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 Remarque : l’encodeur de Compressor peut créer des flux vidéo MPEG-2 pour le format DVD vidéo. La création de disques DVD vidéo requiert une application particulière, telle que DVD Studio Pro, qui doit être utilisée conjointement à Compressor. À propos des sources haute définition et de MPEG-2 Compressor offre différentes options et différents flux de production pour le transcodage de fichiers source vidéo haute définition (HD) en fichiers MPEG-2. HD sur DVD Compressor peut générer des fichiers MPEG-2 pour la création de DVD HD (haute définition) à partir de données source HD ou SD (définition standard). Compressor peut conserver les différentes tailles et fréquences d’images de la vidéo haute définition lors du transcodage au format MPEG-2. En outre, Compressor prend en charge les débits plus élevés requis par les formats de DVD HD. Pour plus d’informations sur la création d’une sortie pour les DVD HD, consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 » à la page 198 et le Manuel de l’utilisateur de DVD Studio Pro. Remarque : l’autre format de fichier de sortie pour les DVD HD est H.264, également appelé MPEG-4 Partie 10. H.264 est actuellement obligatoire dans les deux nouvelles spécifications de DVD haute définition (DVD HD et Blu-Ray). Pour plus d’informations sur la création de fichiers H.264 pour la HD sur DVD, consultez la section « Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro » à la page 165. Conversion de HD en SD Lorsque vous montez des sources haute définition (HD) dans Final Cut Pro et que vous souhaitez créer un DVD en définition standard à partir de ces sources, utilisez les moyens de conversion fournis par Compressor. Compressor conserve le maximum de détails possible lors de la conversion et préserve les formats progressifs ou entrelacés lors du codage en format MPEG-2 pour les DVD. Pour afficher la résolution des données source et la vitesse de défilement : 1 Importez le fichier multimédia source dans la fenêtre Lot. 2 Cliquez sur le nom de la source dans la fenêtre Lot. La résolution et la vitesse de défilement du fichier source, ainsi que sa durée, apparaissent dans l’angle inférieur gauche de la fenêtre Preview.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 197 À propos des flux élémentaires, des flux de transport et des flux de programme Il existe trois types courants de flux MPEG-2 utilisés pour générer de la vidéo encodée en MPEG-2 :  Flux élémentaires : ces flux contiennent un seul canal de contenu MPEG-2 et pas de données audio. Vous devez utiliser des flux élémentaires si vous souhaitez utiliser votre vidéo encodée en MPEG-2 comme ressource DVD Studio Pro.  Flux de transport : ces flux contiennent un seul canal de contenu MPEG-2 et ses données audio associées. Tous les canaux sont multiplexés, ce qui permet au destinataire de choisir le canal qu’il souhaite lire. Compressor prend en charge la création de flux de transport à canal unique pouvant éventuellement inclure des données audio. Les flux de transport peuvent également reprendre après une interruption, ce qui les rend particulièrement adaptés aux applications de diffusion et de lecture en continu dans lesquelles le bruit ou l’encombrement du réseau peuvent provoquer des interruptions.  Flux de programme : ces flux contiennent un seul canal de contenu MPEG-2 et ses données audio associées. Les flux de programme nécessitent une méthode de diffusion sans erreur et sont principalement utilisés pour le stockage ou le traitement au sein d’un ordinateur. Par défaut, l’encodeur MPEG-2 de Compressor crée des flux MPEG-2 élémentaires. Vous pouvez cependant configurer l’encodeur MPEG-2 pour qu’il crée des flux de transport ou de programme et décider s’ils doivent contenir ou non des données audio dans l’onglet Compléments. Consultez la section « Onglet Compléments » à la page 211 pour plus d’informations. Remarque : tous les réglages d’utilisation de flux, à l’exception des réglages génériques, génèrent des flux élémentaires. Si vous sélectionnez l’un des réglages d’utilisation de flux et que vous configurez la sortie pour générer un flux de transport ou de programme, l’utilisation de flux devient générique. Consultez la section « Utilisation de flux » à la page 199 pour plus d’informations.198 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 Cette section contient des informations détaillées sur les différents onglets de la sousfenêtre Encodeur MPEG-2 de la fenêtre Inspecteur. La configuration des réglages MPEG-2 s’effectue par l’intermédiaire de ces onglets, soit en modifiant un réglage, soit en créant un sous l’onglet Réglages. La sous-fenêtre MPEG-2, qui contient les éléments décrits ci-après, s’ouvre par défaut sur l’onglet Format vidéo :  Champ Extension : affiche automatiquement l’extension de fichier MPEG-2 m2v automatiquement dès que le format de sortie MPEG-2 est sélectionné dans le menu local « Format du fichier ».  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation des tâches. Elle n’est importante que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et avec l’encodage à deux passes ou multipasse. (La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio.) Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Utilisation de flux : ce menu local permet de choisir l’utilisation du flux MPEG-2. Compressor modifie les options disponibles et la plage de débits en fonction de l’utilisation que vous choisissez dans ce menu local. Consultez la section « Utilisation de flux, » qui suit, pour plus d’informations.  Format vidéo, Qualité, GOP et Compléments : cliquez sur ces boutons pour ouvrir les onglets Format vidéo, Qualité, GOP et Compléments. Les réglages de ces onglets sont expliqués dans les sections suivantes.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 199 Utilisation de flux Le choix d’un réglage du menu local « Utilisation de flux » permet de s’assurer que le flux encodé en MPEG-2 sera adapté à l’utilisation que vous souhaitez en faire. Les options du menu local « Utilisation du flux » comprennent :  Générique : l’option générique vous donne un accès complet à tous les réglages MPEG-2. C’est la seule option qui prend en charge le format vidéo MPEG-2 640 x 480 en plus des formats vidéo SD et HD. C’est également la seule option qui prend en charge la création de flux de transport et de programme. Elle prend en charge la plage de débits complète comprise entre 2,0 Mbps et 40,0 Mbps.  DVD SD : l’option DVD SD restreint les options d’encodage aux options admises par la spécification DVD SD. Cela inclut les formats vidéo NTSC et PAL et une plage de débits compris entre 2,0 Mbps et 9,0 Mbps.  Blu-ray : l’option Blu-ray restreint les options d’encodage aux options autorisées par les disques vidéo Blu-ray. Cela inclut les formats vidéo SD et HD et une plage de débits compris entre 10,0 Mbps et 40,0 Mbps.  HD DVD : l’option HD DVD restreint les options d’encodage aux options admises par la spécification HD DVD. Cela inclut les formats vidéo SD et HD et une plage de débits qui varie en fonction du format vidéo sélectionné.  Pour les formats vidéo HD, la plage de débits va de 10,0 Mbps à 29,4 Mbps.  Pour les formats vidéo SD, la plage de débits va de 2,0 Mbps à 15,0 Mbps. Onglet Format vidéo Utilisez l’onglet Format vidéo pour configurer les réglages liés aux formats vidéo, aux fréquences d’images, aux proportions, à la priorité de trame et au timecode. Tous ces réglages, sauf le timecode, peuvent être définis pour une configuration automatique en fonction des données vidéo encodées. L’onglet Format vidéo contient les contrôles suivants :200 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2  Menu local Format vidéo : choisissez votre format de fichier de sortie vidéo parmi NTSC, PAL, 720p, HD 1440x1080, HD 1920x1080 ou diverses versions de formats de largeur égale à 640. Les réglages « Utilisation de flux » déterminent lesquels de ces formats sont réellement disponibles. Lorsque vous choisissez un réglage Format vidéo, les autres réglages de cet onglet sont remplis avec des valeurs par défaut ou ils sont grisés, indiquant qu’il existe des options pour ce réglage. Les éléments NTSC et PAL font référence aux réglages de définition standard pour les normes TV NTSC et PAL. Concernant les principales régions d’utilisation du DVD, sachez que le format NTSC est utilisé en Amérique du Nord et au Japon, tandis que la norme PAL est utilisée partout en Europe. Normalement, le format vidéo de sortie devrait correspondre au format vidéo source. Pour la vidéo entrelacée créée à partir de caméscopes traditionnels NTSC ou PAL, choisissez NTSC ou PAL dans ce menu local. Si vous ne connaissez pas le format vidéo de votre fichier multimédia source, vous pouvez choisir Automatique. Ce paramètre analyse la fréquence d’images d’un plan multimédia source pour déterminer le format vidéo adéquat. Si vous cliquez sur le bouton de format vidéo Automatique, la taille GOP est limitée à 12 ou 15 (en fonction du format de la vidéo, PAL ou NTSC) avec un modèle IBBP fermé. Avec l’option Automatique sélectionnée, vous ne pouvez changer aucun des réglages de fréquence d’images sous cet onglet, ou les réglages GOP sous l’onglet GOP. Consultez la section « Compréhension des types de GOP et d’images » à la page 211 pour plus d’informations sur les GOP. Remarque : comme le format MPEG-2 pour DVD met en œuvre des tailles d’images vidéo fixes (cf. le tableau ci-dessous), Compressor introduit automatiquement les dimensions de l’image de sortie dans les champs de la sous-fenêtre Géométrie en fonction du format vidéo choisi. Le format vidéo que vous choisissez détermine les options des caractéristiques associées, telles que la taille d’image et la fréquence d’images, les proportions et la priorité de trame. Bouton Format vidéo AutomatiqueChapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 201 Remarque : les dimensions normales de l’image d’une vidéo numérique NTSC en résolution standard sont de 720 x 486. En conséquence, si vous souhaitez transcoder un fichier source en utilisant le paramètre NTSC, celui-ci est rogné par Compressor afin d’être conforme à la taille d’image MPEG-2 de 720 x 480, sauf si vous avez spécifié des attributs de rognage pour votre préréglage. Dans le cas contraire, Compressor rogne deux lignes de pixels à partir du haut et quatre lignes à partir du bas. Cet attribut de rognage n’est que temporaire et n’est pas enregistré dans le réglage. Vous pouvez visualiser les effets du rognage en double-cliquant sur le réglage dans la tâche pour ouvrir la fenêtre Preview. Format vidéo Taille d’image (en pixels) Fréquence d’images (images par seconde) Proportions Méthode de balayage NTSC 720 x 480 23,98 (progressive uniquement), 29,97 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive PAL 720 x 576 25 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive 720p 1280 x 720 23,98, 25, 29,97, 50, 59,94 16:9 Progressif HD 1440x1080 1440 x 1080 23,98 (progressive uniquement), 25, 29.97 16:9 Entrelacée, progressive HD 1920x1080 1920 x 1080 23,98 (progressive uniquement), 25, 29.97 16:9 Entrelacée, progressive 640x480 (1,33) 640 x 480 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive 640x360 (1,78) 640 x 360 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive 640x352 (1,82) 640 x 352 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive 640x384 (1,67) 640 x 384 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive 640x320 (2,00) 640 x 320 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive202 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2  Menu local « Fréquence d’image » : choisissez la fréquence d’image prévue pour le fichier de sortie MPEG-2. Les films et certains caméscopes récents créent des contenus progressifs à 24 images par seconde (ou à 23,98 images par seconde avec la variante NTSC). Bien que le terme « 24p » implique une vidéo avec une fréquence d’images de 24 ips, la fréquence d’images est généralement de 23,976 ips (arrondie à 23,98) ips. Pour transcoder ces sources pour la lecture de DVD sur des téléviseurs NTSC, choisissez le réglage 23,98. Consultez la section « Environ 24p (23,98p) » à la page 204 pour plus d’informations.  Menu local Proportions : choisissez les proportions de votre fichier vidéo. Le paramètre par défaut est 4:3 et l’option 16:9 est utilisée pour les DVD anamorphosés. Ces proportions déterminent la manière dont l’image remplit l’écran de la télévision. Un DVD en 16:9 (grand écran) vu sur une télévision classique 4:3 s’affiche au format boîte aux lettres (bandes noires en haut et en bas de l’écran). Au contraire, un DVD grand écran vu sur une télévision 16:9 (grand écran) résulte en un remplissage complet de l’écran. À propos des fréquences d’image NTSC La fréquence de défilement généralement indiquée pour le format NTSC est de 29,97 images par seconde. De la même manière, la « version NTSC » à 24 images par seconde est mentionnée à la place de la version à 23,98 images par seconde. Ces deux nombres (29,97 et 23,98) sont des approximations des valeurs réelles 30/1,001 et 24/1,001, c’est-à-dire respectivement 29,97003 et 23,97602 avec plus de décimales. Ces valeurs montrent que 29,97 est une approximation relativement bonne de 30/1,001 (décalage de 3 images seulement pour 100 000 secondes), mais que 23,976 serait nettement mieux que 23.98. En fait, même si la valeur 23,98 est utilisée par commodité dans l’Aide Compressor et dans l’interface utilisateurde Compressor, une précision supérieure ou égale à 23,976 est gérée en interne dans Compressor QuickTime et généralement dans QuickTime également.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 203  Menu local « Priorité de trame » : choisissez si ce sera la première ou la dernière trame de votre fichier multimédia source entrelacé qui sera prioritaire (la première) dans le fichier vidéo de sortie MPEG-2. Si vous choisissez Automatique (par défaut), Compressor analyse la vidéo source et essaie de déterminer automatiquement quelle est la trame prioritaire. La trame prioritaire des vidéos sources DV est la trame inférieure. Ce réglage ne concerne pas le format vidéo 720p, car ce format doit être progressif. Remarque : pour la vidéo entrelacée, la première trame est également appelée trame supérieure ou impaire, tandis que la dernière trame est également appelée trame inférieure ou paire.  Champ et case à cocher « Choisir le timecode de départ » : si vous ne sélectionnez pas cette case (état par défaut), Compressor incorpore le timecode existant du fichier multimédia source au fichier multimédia de sortie. Toutefois, en cochant cette case vous pouvez écraser le timecode existant et en introduire un nouveau dans le champ contigu. Ce champ reste inactif tant que la case n’est pas cochée, et s’il n’est pas rempli, le fichier multimédia de sortie utilise le timecode par défaut 00:00:00:00.  Case à cocher Drop frame : si vous avez déjà coché la case « Choisir le timecode de départ » et que vous souhaitez un timecode Drop Frame (plutôt que Non-Drop Frame), vous devez également cocher cette case. Le timecode est un système de numérotation pour l’étiquetage des images dans une séquence vidéo. Dans le cas des vidéos à 30 images par seconde, le timecode fonctionne avec un compteur d’images, qui compte de 0 à 29 puis incrémente le compteur de secondes avant de revenir à 0. Ce type de timecode, également connu sous le nom de timecode 30 images, maintient dans ce cas une mesure précise du temps écoulé. Cependant, dans le cas des vidéos NTSC, la fréquence d’images est égale à 29,97 images par seconde. Un timecode en temps réel a donc été conçu pour fournir des mesures plus précises du temps écoulé. Le timecode en temps réel saute les images 0 et 1 de chaque nouvelle minute, sauf toutes les 10 minutes. Par exemple, le timecode en temps réel 01:08:59;29 est suivi de 01:09:00;02, car les timecodes 01:09:00;00 et 01:09:00;01 ont été sautés. Remarque : le timecode en temps réel ne s’applique que si vous utilisez des vidéos NTSC entrelacées.204 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 Onglet Qualité L’onglet Qualité permet de définir le débit de votre vidéo, afin de pouvoir la transcoder à une taille et à une qualité convenables. Outre les contrôles, l’angle inférieur droit affiche une estimation du nombre de minutes de vidéo pouvant tenir sur un DVD de 4,7 Go en tenant compte des paramètres actuels. Cette durée suppose l’utilisation d’un flux audio AIFF avec le flux MPEG-2. Environ 24p (23,98p) Pour la création et l’encodage de DVD, le format 24P se réfère à une séquence vidéo qui contient 24 images progressives (non entrelacées) par seconde, avec une résolution d’image standard de type NTSC (720 x 480 pour le MPEG-2). La fréquence d’images naturelle des films est de 24 images par seconde, et comme le format MPEG-2 est capable de représenter en interne des vidéos à cette fréquence, de nombreux films DVD commerciaux sont encodés à l’aide de cette méthode. Cependant, chaque fois que vous utilisez de la vidéo NTSC dans votre projet, la fréquence d’images des données transférées à partir d’un film est ralentie de 24 ips à 23,976 ips (arrondi à 23,98) et un pulldown 2:3:2:3 est ajouté. Ainsi, le terme plus précis est en fait « 23,98p ». Compressor peut également effectuer cette opération pour les fichiers vidéo sources 24p. Pour ce type de fichiers, l’option de fréquence d’images 23,98 (sous l’onglet Format vidéo) compresse une par une chaque image source, sans compresser les images ou les trames qui se répètent, dans le but d’obtenir une fréquence d’images de 29,97 images par seconde. Avec un taux de compression inférieur, le résultat obtenu est de meilleure qualité que si le fichier avait été converti à 29,97 images par seconde avant le transcodage. Compressor définit en outre convenablement les indicateurs d’images MPEG-2 internes, ce qui permet aux lecteurs DVD d’appliquer de manière appropriée le processus pulldown 3:2 pour l’affichage de 29,97 images entrelacées par seconde sur des télévisions NTSC. Remarque : si la fréquence d’images de votre vidéo source est de 24,00 images par seconde au lieu de 23,98, Compressor saute une image toutes les 1000 images source. Au contraire, lorsque la fréquence de la vidéo source 24P est de 23,98 images par seconde, Compressor transcode toutes les images sources, sans en sauter ou en répé- ter aucune.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 205 L’onglet Qualité contient les contrôles suivants :  Menu local Mode : vous permet de choisir l’un des modes d’encodage MPEG-2 ciaprès. Les modes haute définition (HD) sont « VBR 1 passe optimal » et « VBR 2 passes optimal ».  CBR une passe : si vous utilisez ce mode, le débit du flux vidéo MPEG-2 de sortie est maintenu à un taux à peu près constant d’un GOP à l’autre. Ce mode d’encodage MPEG-2 est le plus rapide de Compressor et permet d’obtenir une qualité finale bonne, voire très bonne, notamment à des débits compris entre 5 et 9 Mbps.  VBR une passe : ce mode d’encodage VBR (débit variable) a pour but d’assurer une qualité constante (au détriment d’un débit constant) du fichier vidéo transcodé. Ainsi, dans les scènes très détaillées ou en mouvement rapide, Compressor autorise un débit supérieur à celui des séquences moins détaillées ou fixes du flux vidéo. Malgré cette variation de débit, Compressor veille à ce que le débit moyen soit conforme à la valeur que vous avez spécifiée et à ce que le débit maximum ne soit pas dépassé. Contrairement au mode à deux passes, ce mode ne permet pas de parcourir la totalité du média source avant son transcodage, ce qui entraîne une distribution de débit moins optimisée que celle obtenue avec un débit variable à deux passes. Néanmoins, pour la plupart des fichiers de données en définition standard (SD) à des débits de 3,5 Mbits et plus, la qualité finale est bonne ou excellente et le transcodage est rapide. Menu local Mode Estimation de la durée pour un disque de 4,7 Go avec un flux audio AIFF stéréo Menu local « Estimation d’animation »206 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2  VBR 1 passe optimal : cette option est similaire au mode VBR à une passe, mais dans ce mode, Compressor donne la priorité à ses processus décisionnels internes. Malgré un transcodage plus lent dans ce mode qu’en VBR 1 passe, la qualité vidéo SD finale à des débits de 3 à 3,5 Mbits/s et au-delà est excellente, voire exceptionnelle. Les débits en MPEG-2 HD peuvent aller de 10 à 29 Mbps en moyenne, de 12 à 29 Mbps au maximum. Comparé au mode VBR 1 passe, ce mode offre une meilleure qualité, notamment avec des données difficiles à traiter à de faibles débits. Remarque : pour les flux courts d’une ou deux minutes tout au plus, la précision du débit peut être réduite de 10 à 30 % quel que soit le mode précédent utilisé.  VBR 2 passes : dans ce mode, Compressor lit deux fois l’ensemble du fichier vidéo source. Durant la première passe, Compressor analyse entièrement le flux vidéo source avant de le transcoder dans le but de déterminer le degré de difficulté de l’encodage de chaque scène. Il crée ensuite un plan de distribution de débit qui affecte le débit le plus rapide aux scènes les plus complexes et le débit le plus lent aux scènes les plus simples, en veillant à obtenir un débit moyen conforme à la valeur indiquée sans dépasser le débit maximum spécifié. Lors de la deuxième passe, Compressor procède à la compression, en créant le fichier vidéo de sortie MPEG-2 conformément à son plan de distribution de débit. Tout comme le mode VBR 1 passe, le but du mode VBR 2 passes est d’obtenir une qualité constante plutôt qu’un débit constant. En revanche, le mode VBR deux passes est capable de déterminer où distribuer au mieux les bits dans le fichier multimédia source avant de commencer son encodage. L’inconvénient de ce processus est que la durée du transcodage est près de deux fois plus longue qu’en mode VBR une passe. Bien qu’il soit impossible d’obtenir une qualité deux fois meilleure, la qualité finale est en général plus régulière en mode VBR 2 passes qu’en mode VBR 1 passe, notamment avec des fichiers de données sources dans lesquels les différences entre les scènes les plus complexes et les scènes les plus simples sont notables.  VBR 2 passes optimal : ce mode favorise plus ses processus décisionnels internes que le mode VBR 2 passes. En conséquence, la durée de l’encodage est plus longue. Cependant, la qualité offerte par l’encodeur MPEG-2 de Compressor est la meilleure possible. Ce mode offre une qualité exceptionnelle à des débits de 3 à 5,5 Mbps et au-delà pour la vidéo en définition standard (SD). Remarque : pour plus d’informations sur l’utilisation des modes à deux passes avec la segmentation de tâche, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 207  Champ et curseur de défilement Débit moyen : choisissez le débit moyen en faisant glisser le curseur ou en saisissant un nombre dans le champ prévu à cet effet. La plage dont vous disposez dépend du réglage « Utilisation de flux ». Consultez la section « Utilisation de flux » à la page 199 pour plus d’informations. Remarque : le réglage de débit moyen contrôle directement la taille du fichier encodé. Le réglage de débit maximum n’affecte pas du tout la taille du fichier encodé.  Curseur et champ Débit maximum : choisissez le débit maximum en faisant glisser le curseur ou en saisissant un nombre dans le champ prévu à cet effet. La plage dont vous disposez dépend du réglage « Utilisation de flux ». Consultez la section « Utilisation de flux » à la page 199 pour plus d’informations. Remarque : ce curseur de défilement n’est disponible qu’avec les modes VBR et ne peut pas être placé sur une valeur inférieure au débit moyen. À propos de la sélection des débits Lorsque vous déterminez les débits moyen et maximum pour la lecture de DVD standard, n’oubliez pas de prendre en compte le débit de la piste audio, ainsi que le débit MPEG2. Vous devez faire en sorte que le total des débits audio et vidéo moyens et maximum soit inférieur à 10,08 Mbps, vitesse maximum de transfert garantie par les lecteurs DVD standard (Comme les formats audio compatibles DVD sont à débit constant, il ne faut pas se soucier du débit audio maximum.) Par exemple, si vous traitez la composante audio au format AIFF à 1,5 Mbps, vous devez maintenir les débits vidéo maximum et moyen sous la barre des 8,5 Mbps. Généralement, le débit moyen sera inférieur à cette valeur (par exemple, 3,5 Mbps pour deux heures de métrage sur votre DVD). Le débit maximum doit toutefois être, lui aussi, inférieur à cette valeur. Un débit maximum de 8,0 Mbps est recommandé pour prévoir une marge d’erreur supplémentaire, afin de s’adapter par exemple aux flux de sous-titrage. Si vous utilisez un format audio compressé compatible DVD comme, par exemple, Dolby Digital ou MPEG-1/ Layer-2, le débit audio peut descendre jusqu’à entre 0,2 et 0,4 Mbps, ce qui vous permet alors de régler le débit maximum sur environ 1 Mbps plus haut. En règle générale, réglez le débit maximum au moins 1 Mbps plus haut que le débit moyen afin de permettre au débit de varier et d’obtenir une qualité constante.208 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2  Menu local « Estimation d’animation » : ce menu est un autre compromis entre qualité d’image et durée de traitement, en particulier si le fichier source comporte beaucoup de mouvements. Choisissez l’un des paramètres suivants :  Bonne : réglage d’estimation des mouvements le plus rapide. Ce mode fonctionne bien, y compris avec d’importantes quantités de mouvement entre les images, à condition que les images comportent une quantité minimum de mouvements au sein des images. Par exemple, un métrage soumis à une conversion de sa fré- quence d’images ou à d’autres processus tend à ne comporter que peu de mouvements au sein des images. De manière générale, utilisez ce paramètre avec le mode d’encodage à une passe.  Meilleure : ce mode est un bon compromis général pour le paramètre d’estimation des mouvements. Il offre de bons résultats même avec des mouvements entrelacés complexes, et fonctionne bien avec la plupart des types de sources vidéo entrelacées, y compris avec les métrages précaires réalisés avec des petits caméscopes grand public. En général, choisissez cette option avec les modes VBR une passe et VBR deux passes. Remarque : si vous utilisez un format vidéo progressif, l’option Meilleure n’effectue qu’une estimation des mouvements image par image plutôt qu’une recherche de vecteur cinétique trame par trame, qui n’est pas pertinente avec les sources progressives. Dans ce cas, le mode Meilleure est quelque peu plus rapide.  Optimale : l’estimation des mouvements est dans ce cas de qualité optimale et ce mode ne devrait être utilisé qu’avec des sources entrelacées dont les mouvements sont les plus complexes et les plus exigeants. En contrepartie, il est plus lent que le mode Meilleure. En général, utilisez ce mode pour optimiser la qualité lorsque vous avez choisi les modes VBR une passe Optimale ou VBR deux passes Optimale. Remarque : choisissez dans le menu local « Estimation d’animation » le mode d’estimation d’animation (EM) qui convient le mieux au mode d’encodage sélectionné parmi les cinq possibilités décrites ci-dessus. Choisissez l’option d’estimation d’animation Bonne pour le mode une passe, Meilleure pour les modes VBR une passe et VBR deux passes, et Optimale pour les modes VBR une passe Optimale et VBR deux passes Optimale. Bien que les modes d’estimation d’animation fonctionnent quel que soit le mode d’encodage choisi, il est recommandé d’utiliser ces combinaisons.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 209 Onglet GOP Vous utilisez l’onglet GOP (groupe d’images) pour sélectionner un format, une structure et une taille de GOP. Cette sous-fenêtre contient les contrôles suivants Consultez la section « Compréhension des types de GOP et d’images » à la page 211 pour plus d’informations. Remarque : si vous choisissez l’un des formats vidéo HD proposés dans l’onglet Format vidéo, vous ne pouvez pas modifier les réglages de l’onglet GOP et ces derniers adoptent par défaut les valeurs d’une structure IBBP GOP fermée avec une taille de 12 (PAL) ou 15 (NTSC).  Menu local Structure GOP : ce paramètre indique qu’il y aura deux, une ou aucune image B entres les images de référence au sein d’un GOP. La structure et la taille d’un GOP permettent de définir le nombre d’images I, P et B utilisées dans un GOP pendant l’encodage. Choisissez l’une des options suivantes :  IP : aucune image B n’est utilisée avec ce paramètre. Ne choisissez ce paramètre que si votre média contient des mouvements rapides qui ne sont pas encodés avec une qualité suffisante avec une structure IBBP ou IBP.  IBP : dans une structure IBP, une image B est insérée entre les images de référence (images I et images P). Ne choisissez ce paramètre que si votre média contient des mouvements rapides qui ne sont pas encodés avec une qualité suffisante avec une structure IBBP ou IBP.  IBBP : vous pouvez utiliser cette option dans la plupart des cas d’encodage MPEG-2, avec une taille de GOP de 15 pour NTSC ou de 12 pour PAL. Si vous choisissez ce paramètre, deux images B sont insérées entre les images de référence. Remarque : dans la plupart des situations d’encodage MPEG-2 destiné à la création de DVD, choisissez une structure de GOP IBBP et une taille de GOP de 15 en NTSC ou de 12 en PAL. Ces paramètres donnent de bons résultats dans la majorité des cas. Consultez la section « Structure GOP » à la page 213 pour plus d’informations.210 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2  Boutons Ouvert et Fermé : les GOP fermés ne contiennent aucune image faisant réfé- rence à une image du GOP précédent ou suivant, tandis que les GOP ouverts commencent par une ou plusieurs images B faisant référence à la dernière image P du GOP précédent. Les GOP fermés créés par l’encodeur MPEG-2 de Compressor commencent par une image I. Pour choisir un type de GOP (ouvert ou fermé), décidez si vous allez créer et de quelle manière des marqueurs de chapitre pour la création de DVD avec DVD Studio Pro ou si vous avez l’intention d’utiliser de multiples angles vidéo dans votre titre. Consultez la section « GOP ouverts et fermés » à la page 214 pour plus d’informations.  Menu local Taille GOP : choisissez le nombre d’images contenues dans votre GOP, suivant le format de la structure GOP sélectionnée. Dans Compressor, un GOP peut contenir au maximum 15 images (NTSC) ou 12 images (PAL et 720p). Quant au nombre minimum d’images d’un GOP, il est de 6 pour un GOP fermé et de 7 pour un GOP ouvert, quel que soit le format vidéo. La relation entre la structure d’un GOP et sa taille vous donnent les différents motifs d’un GOP. Consultez les sections « Compréhension des types de GOP et d’images » à la page 211 et « Taille GOP » à la page 213 pour de plus amples informations.  Champ Modèle : ce champ ne peut être édité, mais il affiche le modèle GOP réel en fonction de la structure et de la taille que vous avez choisies.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 211 . Onglet Compléments Utilisez l’onglet Compléments pour contrôler l’inclusion ou l’exclusion d’informations de création MPEG-2 spécifiques. L’onglet Compléments contient les contrôles suivants : Compréhension des types de GOP et d’images L’une des principales fonctions de l’encodage MPEG-2 est sa capacité à supprimer les redondances, pas seulement dans une image, mais aussi dans un groupe d’images. Le MPEG-2 utilise trois types d’image (I, P et B) pour représenter une vidéo. Les paramètres des groupes d’images (GOP) permettent de définir le motif des trois types d’image utilisées. Ces trois types d’image sont définis comme suit :  Intra (I) : également connue sous le nom d’image clé. Chaque GOP contient une image I. L’image I est le seul type d’image MPEG-2 qui peut être totalement décompressé sans faire aucune référence aux images qui la précèdent ou la suivent. Comme c’est aussi le type d’image le plus « lourd » en terme de données, c’est lui qui requiert le plus d’espace disque. Si vous souhaitez placer une image I à un changement de scène ou à tout autre emplacement précis, vous devez le paramétrer manuellement à l’aide de la fenêtre Preview. Dans ce cas, une image I est qualifiée de forcée. Consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 pour plus d’informations.  Prédite (P) : image encodée à partir d’une image « prédite » selon l’image I ou P précédente la plus proche. Les images P requièrent généralement moins d’espace disque que les images I, car elles font référence à l’image I ou P qui la précède dans le GOP. Remarque : les images I et P sont aussi dénommées images de référence, car une image B peut faire référence à l’un ou l’autre type d’image.  Bidirectionnelle (B) : image encodée à partir d’une interpolation des images de réfé- rence suivantes et précédentes, qu’il s’agisse d’images I ou P. Les images B sont le type d’image MPEG-2 le plus efficace en termes de stockage, car c’est celui qui requiert le moins d’espace disque. C’est l’utilisation d’images B et P qui permet au MPEG-2 de supprimer les redondances temporaires, contribuant ainsi à l’efficacité de la compression vidéo.212 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2  Ajouter des métadonnées DVD Studio Pro : en cochant cette case, vous permettez à Compressor d’analyser des informations de création MPEG-2 spécifiques pendant le processus de transcodage, afin d’accélérer l’importation dans DVD Studio Pro. Néanmoins, ces fichiers MPEG-2 seront incompatibles avec les versions 1.5 ou précé- dentes de DVD Studio Pro. Si vous laissez cette case décochée, les informations seront analysées plus tard dans DVD Studio Pro. Remarque : les flux MPEG-2 contenant des métadonnées DVD Studio Pro supplé- mentaires ne sont compatibles qu’avec la version DVD Studio Pro 2 (ou ultérieure). Les flux MPEG-2 pour lesquels cette case est cochée ne sont pas compatibles avec les versions antérieures à DVD Studio Pro 2, ou avec d’autres outils de création de DVD. Cette case est cochée par défaut dans tous les réglages Apple. Pour que vos fichiers MPEG-2 soient compatibles avec d’autres outils de création de DVD, désélectionnez cette case, puis enregistrez le réglage.  Inclure les marqueurs de chapitre uniquement : en cochant cette case, vous excluez du flux de données les marqueurs de compression sans nom, tout en conservant les marqueurs de chapitre. Si vous laissez cette case décochée, tous les marqueurs sont reconnus dans le fichier multimédia de sortie. Consultez les sections « À propos des marqueurs MPEG-2 et de DVD Studio Pro » à la page 215 et « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320 pour plus d’informations sur les marqueurs de chapitre.  Audio couche 2/MPEG-1 multiplexé : utilisez cette option pour créer un flux multiplexé (au lieu d’un flux élémentaire). Vous pouvez ainsi transformer le fichier de sortie en flux de transport ou de programme. Consultez la section « À propos des flux élémentaires, des flux de transport et des flux de programme » à la page 197 pour en savoir plus sur les différences entre les différents types de flux. L’audio de ce flux est au format couche 2/MPEG-1, avec une fréquence d’échantillonnage de 44,1 kHz ou 48 kHz (en fonction de la source) et un débit de 384 kbps. Pour créer un flux élémentaire audio uniquement (audio couche 2/MPEG-1), consultez la section « Création du réglage Audio MPEG-1 pour DVD » à la page 191. Important : générique est également la seule option qui prend en charge la création de flux de transport et de programme. En cochant la case « Audio couche 2 MPEG-1 multiplexé », vous réglez l’utilisation de votre flux sur Générique si cette utilisation est actuellement réglée sur une autre valeur.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 213 Informations supplémentaires sur les GOP et les marqueurs Vous trouverez ci-dessous des informations supplémentaires qui pourront vous être utiles pour décider comment configurer les paramètres GOP et comprendre comment les paramètres GOP affectent les marqueurs DVD Studio Pro. Points à considérer avant de choisir les paramètres d’un GOP Vous devez considérer les aspects suivants avant de choisir les paramètres d’un GOP : Structure GOP Ce paramètre indique qu’il y aura deux, une ou aucune image(s) B entre les images de référence au sein d’un GOP. La structure et la taille d’un GOP permettent de définir le nombre d’images I, P et B utilisées dans un GOP pendant l’encodage. La structure que vous choisissez dépend de l’éloignement des images P. Comme une image P est prédite à partir de l’image de référence antérieure (soit une image I, soit une image P) et qu’il peut y avoir entre elles une ou deux images B, la prédiction doit couvrir la distance que les objets peuvent parcourir pendant la durée de deux ou trois images. En principe, plus le mouvement moyen est faible d’une image à l’autre, plus les images P peuvent être espacées, et plus la compression peut être importante. Pour la plupart des contenus vidéo, la structure IBBP est un bon choix. Dans le cas de contenus qui ont des séquences entières avec de rares mouvements rapides, il est possible de choisir une structure IBP ou IP, mais un débit relativement élevé (6 à 8 Mbps pour la vidéo SD) peut alors s’avérer nécessaire pour obtenir une bonne qualité. Taille GOP Ce paramètre spécifie le nombre d’images contenues dans un GOP. Or, comme un GOP ne contient exactement qu’une seule image I, une taille plus grande permet généralement d’obtenir une meilleure compression, car les images B et P occupent moins d’espace que les images I. Pour la plupart des médias, un espacement d’environ une demi-seconde entre chaque image I donne de bons résultats. Cela revient à une taille de GOP contenant 15 images en NTSC et 12 images en PAL. Les spécifications du format DVD vidéo interdisent des GOP contenant plus d’images. Généralement, seuls les contenus dont les changements de scènes à des intervalles inférieurs à une demi-seconde sont fréquents bénéficient de GOP de taille plus petite.214 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 GOP ouverts et fermés Les GOP ouverts sont plus efficaces, car ils permettent l’insertion d’une autre image B dans le modèle GOP. Les GOP ouverts commencent par une image B capable de consulter la dernière image P du GOP précédent ainsi que la première image I de son propre GOP. Par définition, les GOP fermés ne peuvent contenir aucune image faisant référence à une image du GOP précédent, ou suivant. Au contraire, les GOP ouverts commencent par une ou plusieurs images B qui font référence à la dernière image P du GOP anté- rieur. Les GOP fermés créés par Compressor commencent toujours par une image I. À structure et taille identiques, la compression obtenue est généralement meilleure avec les GOP ouverts qu’avec les GOP fermés. En effet, l’illustration ci-dessus montre qu’un GOP fermé contient plus d’images P qu’un GOP ouvert de même longueur. Or, comme les images P requièrent habituellement plus de bits que les images B, la compression des GOP ouverts est d’une qualité légèrement supérieure. Certaines restrictions s’appliquent à l’utilisation de GOP ouverts avec des disques DVD vidéo créés à l’aide d’une application de création de DVD de type DVD Studio Pro. La première limite exclusivement aux GOP fermés les flux MPEG-2 utilisés pour des DVD à angles multiples ou mixtes. :06 :07 :08 :09 :09 :04 :05 :10 :11 :12 :13 :14 :15 :16 :17 :18 :19 :20 :21 GOP ouvert (IBBP, 15 images) P B B I B B P B B P B B P B B P B B I :03 :04 :05 :06 :07 :08 :10 :11 :12 :13 :14 :15 :16 :17 :18 GOP fermé (IBBP, 15 images) I B B B P B B P B P B P B P B Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 215 La deuxième oblige à définir les marqueurs de chapitre des DVD au début d’un GOP fermé. Le meilleur moment pour définir des marqueurs de chapitre est avant d’effectuer le transcodage MPEG-2. Par exemple, si vous spécifiez des marqueurs de chapitre dans Final Cut Pro, vous pouvez paramétrer Compressor de manière à procéder au transcodage MPEG-2 avec des GOP ouverts. Compressor forcera alors un GOP fermé à commencer uniquement au niveau des marqueurs de chapitre spécifiés, et rendra les autres GOP ouverts. Vous pouvez également faire cela en spécifiant « images I forcées » dans la fenêtre Preview de Compressor, puis en leur indiquant un nom de chapitre à utiliser par DVD Studio Pro. Toutefois, si vous souhaitez définir des marqueurs de chapitre à chaque limite de GOP après le transcodage de votre vidéo au format MPEG-2, vous ne devriez utiliser que des GOP fermés. Cette liberté d’action est limitée, car vous ne pouvez définir des marqueurs de chapitre qu’aux limites des GOP et pas à n’importe quelle image de la vidéo. À propos des marqueurs MPEG-2 et de DVD Studio Pro Vous pouvez trouver les marqueurs MPEG-2 suivants dans un fichier multimédia source :  Marqueurs de chapitre : ces marqueurs identifient les images qui devraient être encodées en tant qu’images I et qui sont reconnues comme marqueurs de chapitre lors de l’importation dans DVD Studio Pro.  Marqueurs de compression forcée : ces marqueurs sont ajoutés durant la phase de montage et servent à identifier les images de la vidéo qui devraient être forcées à être des images I pour une meilleure qualité d’encodage, comme la première image d’une nouvelle scène. Les marqueurs de compression forcée ne sont pas reconnus comme des marqueurs de chapitre par DVD Studio Pro.  Marqueurs de compression automatique : ces marqueurs sont insérés par Final Cut Pro à tous les points de montage, forçant des images I là où des changements de scène sont susceptibles de se produire. Les marqueurs de compression automatique ne sont pas reconnus comme des marqueurs de chapitre par DVD Studio Pro. Ils ne seront pas inclus si vous cochez la case « Inclure les marqueurs de chapitre uniquement ». Si la case « Inclure les marqueurs de chapitre uniquement » n’est pas cochée, Compressor place automatiquement des images I à chaque fois qu’il détecte l’un des trois types de marqueur. Dans la plupart des cas, cela permet d’obtenir les meilleurs résultats. Cependant, si vous avez l’intention d’utiliser les fichiers multimédia comme faisant partie d’un titre DVD à angles multiples ou angles mixtes, ceux-ci doivent tous avoir les mêmes motifs d’images I.216 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 Les marqueurs de chapitre définis dans Final Cut Pro et transcodés dans Compressor ou directement définis dans Compressor seront absents des données MPEG-2 importées si vous utilisez une version antérieure à DVD Studio Pro 2. Toutefois, les images I seront définies là où les marqueurs de chapitre ont été nommés. Si vous utilisez une version antérieure à DVD Studio Pro 2, les options suivantes sont à votre disposition : Projets natifs Final Cut Pro Les deux options suivantes sont disponibles pour les projets d’origine Final Cut Pro :  Exportation à l’aide de Compressor : si les contrôles de qualité et de transcodage sont importants pour votre projet, utilisez Compressor pour exporter votre fichier multimédia MPEG-2. Vous gagnerez du temps et éviterez les pertes dues à la génération. L’inconvénient de ce mode est que vous ne pouvez pas utiliser Final Cut Pro au cours de l’exportation.  Exporter une séquence de référence QuickTime et la transcoder dans Compressor : vous n’obtiendrez pas la haute qualité et les options d’encodage offertes par Compressor, mais vous pourrez continuer le montage dans le plan de montage de Final Cut Pro pendant que Compressor travaille en arrière-plan. Projets natifs Compressor Vous pouvez définir des marqueurs de chapitre au moyen de la fenêtre d’aperçu Compressor, mais ceux-ci ne seront pas conservés lors de leur exportation vers des versions antérieures à DVD Studio Pro 2. Les images I sont par contre maintenues. Si vous utilisez une version antérieure à DVD Studio Pro 2, vous pouvez définir manuellement les marqueurs de chapitre directement dans DVD Studio Pro. Flux de production de transcodage MPEG-2 Cette section vous propose des exemples et des instructions de configuration de vos attributs MPEG-2 étape par étape, avant la création de fichiers de sortie MPEG-2 avec Compressor. La configuration des réglages MPEG-2 s’effectue via la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2, soit en modifiant un réglage, soit en créant un sous l’onglet Réglages.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 217 Exemples de paramètres MPEG-2 Les réglages MPEG-2 suivants peuvent être utilisés dans la majorité des cas d’encodage MPEG-2 généraux. Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2, puis cliquez sur le bouton approprié pour accéder à ces onglets. Remarque : n’oubliez pas que la plupart des paramètres donnés dans cet exemple ne sont pas adaptés à tous les formats vidéo d’entrée, ni à toutes les situations d’encodage. Le cas échéant, quelques paramètres alternatifs sont donnés entre parenthèses. Consultez les sections au début du présent chapitre pour obtenir plus d’informations sur quand et comment utiliser d’autres paramètres. Onglet Format vidéo  Format vidéo : NTSC (PAL, 720p, HD 1440x1080, HD 1920x1080 ou l’une des options de largeur égale à 640)  Proportions : 4:3 (16:9 pour un grand écran anamorphosé ou haute définition)  Priorité de trame : automatique (non disponible avec le format 720p) Onglet Qualité  Mode : VBR à une passe Optimale (ou d’autres réglages à une passe et à deux passes)  Débit moyen : 5 Mbps (entre 2 et 9 Mbps) pour le format DVD standard ou 18 Mbps pour les formats vidéo HD (plage variable) Remarque : votre choix de débit peut être influencé par de nombreux facteurs, comme la complexité de la vidéo source, le format et le nombre des flots audio, ainsi que la durée totale des plans vidéo à inclure sur le DVD.  Débit maximum : 8,0 Mbps pour le format DVD standard ou 27 Mbps pour les formats vidéo HD  Estimation d’animation : Optimale Onglet GOP  Structure GOP : IBBP  Taille GOP : 15 (12 pour PAL et les formats HD 50i, 50p et 24p)  Type de GOP : Ouvert (Fermé) Remarque : pour choisir un type de GOP (ouvert ou fermé), décidez si vous allez créer et de quelle manière des marqueurs de chapitre pour la création de DVD avec DVD Studio Pro ou si vous avez l’intention d’utiliser de multiples angles vidéo dans votre titre. Consultez les sections « À propos des marqueurs MPEG-2 et de DVD Studio Pro » à la page 215 et « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320 pour de plus amples informations.218 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 Suivez les étapes ci-après pour savoir comment utiliser le format de fichier de sortie MPEG-2. Étape 1 : Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 et choisissez Format vidéo Il est important que le format vidéo, les proportions et le champ dominant concordent avec les paramètres de votre fichier multimédia source. Consultez la section « Onglet Format vidéo » à la page 199 pour une description plus détaillée de chacun de ces paramètres. Remarque : le moyen le plus facile de vous assurer que les réglages sont adaptés au fichier multimédia source consiste à activer les boutons Automatique. Consultez la section « À propos des réglages automatiques » à la page 58 pour plus d’informations. 1 Ouvrez l’onglet Réglages, puis choisissez MPEG-2 à l’aide du bouton de menu local « Ajouter un préréglage » (+). La sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 s’ouvre dans l’Inspecteur, avec l’onglet Format vidéo qui s’affiche par défaut. 2 Choisissez dans le menu local « Utilisation de flux » le réglage qui correspond à la façon dont vous comptez utiliser la vidéo encodée. Cela garantit que les options d’encodage MPEG-2 sont limitées au options prises en charge par l’usage escompté. Les options sont les suivantes :  Générique  DVD SD  Blu-ray  DVD HD Configurez ces réglages manuellement si vous n’avez pas l’intention de les adapter au fichier multimédia source. Sélectionnez les boutons Automatique pour que l’encodeur adapte les réglages au fichier multimédia source. Choisissez le type de flux MPEG-2 à créer.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 219 3 Choisissez un format dans le menu local Format vidéo ou sélectionnez son bouton Automatique :  NTSC (par défaut)  PAL  720p  HD 1440x1080  HD 1920x1080  640x480  640x360  640x352  640x384  640x320 4 Choisissez des proportions dans le menu local Proportions ou sélectionnez son bouton Automatique. Avant cela, vous devez déterminer si la forme prévue de votre vidéo source est au format 4:3 (normal) ou 16:9 (grand écran). 5 En fonction du type de votre média source, choisissez un paramètre de champ dans le menu local « Priorité de trame ». Par exemple, pour un format DV, choisissez Première inférieure. Vous pouvez également choisir le bouton « Priorité de trame automatique » pour laisser Compressor déterminer le réglage correct. 6 Si vous souhaitez utiliser le timecode de votre vidéo source, laissez la case « Choisir le timecode de départ » décochée. Sinon, cochez-la et introduisez un nouveau timecode. 7 Si vous avez coché la case « Choisir le timecode de départ » et que votre format vidéo est NTSC, cochez aussi la case Drop Frame si vous voulez utiliser le timecode en temps réel (au lieu d’avoir un timecode 30 images). Consultez la section « Onglet Format vidéo » à la page 199 pour plus d’informations. Étape 2 : Choix des paramètres de qualité Dans l’onglet Qualité, ajustez les attributs d’encodage MPEG-2 qui ont le plus d’influence sur la qualité finale de votre fichier de sortie vidéo MPEG-2 : mode d’encodage, débits maximum et moyen et type d’estimation d’animation.220 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 1 Cliquez sur le bouton Qualité dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 pour ouvrir l’onglet correspondant. 2 Faites votre choix parmi les options proposées par le menu local Mode. Pour une qualité d’image optimale, choisissez « VBR 1 passe optimal » ou « VBR 2 passes optimal ». Si vous souhaitez obtenir l’encodage le plus rapide possible, choisissez « VBR une passe » ou « VBR 2 passes ». Pour les sources HD, choisissez « VBR 1 passe optimal » ou « VBR 2 passes optimal ». Avec les modes à deux passes, le fichier multimédia source est examiné pendant la première passe, puis transcodé pendant la deuxième avec les débits adaptés au contenu vidéo. À l’inverse, les modes à une passe transcodent plus rapidement, mais distribuent les débits de façon moins optimale que ne le font les modes à deux passes analogues. Remarque : si vous utilisez VBR à deux passes et que le traitement distribué est activé, vous pouvez désactiver la case « Autoriser la segmentation des tâches » dans la sousfenêtre Encodeur. Consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64 pour plus d’informations. 3 Choisissez un débit moyen à l’aide du curseur de défilement Débit moyen ou du champ contigu. Choisissez un débit approprié en fonction du contenu et de la longueur de votre vidéo source, et de la taille (en octets) souhaitée pour votre fichier de sortie. En création de DVD, l’intégralité de la vidéo doit tenir sur le disque DVD, or plus le débit est faible, plus vous pouvez stocker de données. Cependant, plus le débit est important, plus l’image sera de qualité. Choisissez un mode correspondant à vos exigences en termes de durée et de qualité. Choisissez un réglage Estimation d’animation. Choisissez les débits appropriés à vos exigences en termes de taille de fichier et de qualité.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 221 Lorsque vous modifiez la valeur Débit moyen (avec le curseur ou le champ), le calculateur de débit en bas de l’onglet Qualité affiche de manière dynamique le nombre maximum de minutes de vidéo sur un DVD-5. Le calculateur suppose un débit de 1,5 Mbps pour l’audio (AIFF deux canaux). Le tableau ci-dessous fournit quelques débits et la durée des métrages correspondants pour un DVD de 4,7 Go : Remarque : lorsque vous choisissez VBR une passe ou VBR une passe Optimale pour des plans très courts (inférieurs à une ou deux minutes), il est possible que la taille du fichier de sortie MPEG-2 résultant ne reflète pas précisément le débit moyen que vous avez spécifié. Si la longueur du fichier multimédia de sortie MPEG-2 ne correspond pas à vos attentes, vous pouvez essayer de le transcoder à nouveau à un débit moyen plus faible. 4 Si possible, spécifiez le débit maximum en introduisant une valeur dans le champ correspondant ou en déplaçant le curseur de défilement. Comme les lecteurs DVD prennent en charge des débits de pointe pouvant atteindre jusqu’à 10,08 Mbps pour des composantes audio et vidéo, il est conseillé d’ajuster le débit vidéo maximum entre 8,0 et 8,5 Mbps si vous utilisez une piste audio (AIFF deux canaux) à 1,5 Mbps. Remarque : pour un résultat optimal, assurez-vous que le débit maximum est supé- rieur d’au moins 1 Mbps au réglage moyen. Des différences plus grandes peuvent donner de meilleurs résultats encore. Débit moyen1 Durée approximative pour un DVD de 4,7 Go 3,5 Mbps 121 minutes 5,0 Mbps 94 minutes 6,0 Mbps 82 minutes 7,5 Mbps 68 minutes 8,0 Mbps 65 minutes 1 Pour un plan DVD avec composantes audio et vidéo et sous-images : suppose un débit de 1,5 Mbps pour les données audio (AIFF deux canaux).222 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 5 Choisissez un réglage parmi ceux proposés par le menu local « Estimation d’animation » :  Bonne : c’est le réglage d’estimation d’animation le plus rapide ; suffisant lorsque les mouvements entre les images sont lents.  Meilleure : il s’agit d’un bon compromis général pour le réglage d’estimation d’animation ; il offre de très bons résultats y compris en présence de mouvements entrelacés complexes.  Optimale : réglage de qualité optimale pour manipuler la plupart des sources entrelacées dont les mouvements sont les plus complexes et les plus exigeants ; un peu plus lent que le mode Meilleure. Consultez la section « Onglet Qualité » à la page 204 pour plus d’informations. Étape 3 : Choix des réglages de GOP Sélectionnez la structure et la taille appropriées des GOP, puis décidez si vous souhaitez que les GOP soient ouverts ou fermés. Remarque : ces réglages ne sont pas modifiables si vous choisissez un format vidéo HD dans l’onglet Format vidéo. 1 Cliquez sur le bouton GOP dans la sous-fenêtre MPEG-2 Encoder pour ouvrir l’onglet correspondant. 2 Choisissez une structure de GOP dans le menu local Structure GOP. Pour la plupart des tâches d’encodage MPEG-2 destinées à la création de DVD, choisissez la structure IBBP. 3 Choisissez la taille des GOP dans le menu local Taille GOP. Dans la plupart des tâches d’encodage MPEG-2 destinées à la création de DVD, choisissez une taille de GOP de 15 en NTSC et une taille de 12 en PAL et 24P. Les options disponibles dans ce menu dépendent de la structure choisie pour les GOP, et de s’ils sont ouverts ou fermés. Choisissez une structure GOP pour contrôler le nombre d’images B utilisées. Choisissez des GOP ouverts ou fermés. Choisissez une taille de GOP.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 223 4 Décidez si vous souhaitez que le motif des GOP soit ouvert ou fermé, puis cliquez sur le bouton approprié. Consultez les sections « Compréhension des types de GOP et d’images » à la page 211, « Points à considérer avant de choisir les paramètres d’un GOP » à la page 213, et « Onglet GOP » à la page 209 pour plus d’informations sur les GOP. Étape 4 : Choix des paramètres supplémentaires Vous pouvez contrôler l’inclusion ou l’exclusion d’informations de création MPEG-2 spécifiques par l’intermédiaire de l’onglet Compléments. 1 Cliquez sur le bouton Compléments dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 pour ouvrir l’onglet correspondant. Utilisation d’images I MPEG-2 La fenêtre Preview de Compressor offre une flexibilité de transcodage supplémentaire en vous permettant d’insérer manuellement des images I à n’importe quel endroit dans le fichier MPEG-2 de sortie, indépendamment du motif et de la taille que vous avez choisis pour les GOP. Ces images I, qualifiées de forcées peuvent être utiles pour améliorer la qualité du fichier MPEG-2 à proximité d’un changement de scène. Consultez la section « Compréhension des types de GOP et d’images » à la page 211 pour plus d’informations sur les images I. En outre, l’ajout d’images I à votre plan vous permet de créer des marqueurs de chapitre pouvant être interprétés et utilisés par DVD Studio Pro. Consultez les sections « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 et « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320 pour de plus amples informations.224 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 2 Cochez la case « Ajouter métadonnées DVD Studio Pro » si vous souhaitez que les informations de création MPEG-2 spécifiques soient analysées par Compressor et non pas ultérieurement par DVD Studio Pro. 3 Cochez la case « Inclure les marqueurs de chapitre uniquement » si vous souhaitez exclure les marqueurs de compression automatique du flux de données, mais conserver les marqueurs de chapitre. 4 Activez la case « Audio couche 2/MPEG-1 multiplexé » uniquement si vous devez créer des flux de transport ou de programme. Consultez la section « À propos des flux élé- mentaires, des flux de transport et des flux de programme » à la page 197 pour plus d’informations. Consultez les sections « Onglet Compléments » à la page 211 et « À propos des marqueurs MPEG-2 et de DVD Studio Pro » à la page 215 pour en savoir plus sur les réglages de l’onglet Compléments. En outre, pour faciliter l’utilisation des fichiers de sortie créés par ces préréglages dans DVD Studio Pro, créez une destination qui garantit que les fichiers de sortie vidéo et audio portent le même nom, mais uniquement avec des extensions de fichier différentes. Consultez la section « Création de destinations à utiliser avec DVD Studio Pro » à la page 335 pour de plus amples informations. Avertissement : si vous cochez cette case, vos fichiers MPEG-2 sont incompatibles avec les outils de création de DVD autres que DVD Studio Pro 2 (ou version ultérieure).16 225 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 Compressor fournit les outils dont vous avez besoin pour créer des fichiers transcodés MPEG-4 exceptionnels. La norme MPEG-4 Partie 2 (également appelée vidéo MPEG-4 dans QuickTime 6) joue un rôle important dans l’évolution des normes pour les secteurs de l’Internet et du multimédia sans fil, qui l’ont largement adoptée. Utilisez MPEG-4 Partie 2 lorsque vous souhaitez garantir la compatibilité avec les périphériques ou lecteurs MPEG-4 Partie 2, tels que les millions de téléphones portables 3G et d’appareils photo numériques qui capturent et lisent la vidéo MPEG-4 Partie 2. La norme H.264, également appelée MPEG-4 Partie 10, est une technologie plus récente que MPEG-4 Partie 2, offrant jusqu’à quatre fois la taille d’image de la vidéo encodée avec le codec MPEG-4 Partie 2 pour un débit donné. Cependant, tout comme les normes MPEG-1 et MPEG-2 sont toujours utilisées aujourd’hui, la norme MPEG-4 Partie 2 continuera d’être utilisée. Remarque : MPEG-4 Partie 2 est à la fois un codec QuickTime (vidéo MPEG-4) et un format de sortie. Dans ce chapitre, nous allons considérer MPEG-4 Partie 2 comme un format de sortie. MPEG-4 Partie 2 offre les avantages suivants :  Conformité aux normes : la sortie est compatible avec les périphériques MPEG-4 Partie 2 et les autres lecteurs normalisés (ISMA), tels que les téléphones portables.  Vidéo haute qualité : transcodeur polyvalent qui peut être réglé à un débit cible et, avec un débit variable une passe, peut optimiser la qualité ou la vitesse de sortie pour un transcodage le plus rapide possible.  Codage audio avancé (AAC) : le format audio MPEG-4 accepte une grande variété de données audio source et apporte à QuickTime un transcodage audio VBR réel. En outre, il utilise le codec AAC, lequel, à débit égal, s’avère plus précis que le MP3 et permet d’obtenir des fichiers de taille inférieure ou des fichiers de taille identique, mais de qualité supérieure. Vous pouvez également inclure des informations de podcasting, comme des marqueurs de chapitre accompagnés d’illustrations ou d’URL, ainsi que diverses annotations textuelles.226 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4  Algorithmes d’optimisation pour la lecture en continu : les algorithmes d’optimisation indiquent la façon dont un flux vidéo est divisé en paquets pouvant être lus en continu. Pour créer un flux vidéo, le serveur de contenu multimédia requiert des algorithmes d’optimisation pour savoir quelles données envoyer et quand. Le principe de ces algorithmes est de définir la taille maximum d’un paquet et sa durée maximum. Les informations nécessaires à la lecture en continu de votre fichier de sortie sont contenues sur une piste dite piste d’algorithme. Cette piste d’algorithme est créée pour chaque piste multimédia (vidéo et audio) pouvant être lue en continu dans le fichier de sortie, et est utilisée par le serveur de contenu multimédia pour convertir le média en flux de données en temps réel. À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 La sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 Partie 2 permet de sélectionner un large éventail de types et d’options de flux. La sous-fenêtre MPEG-4 Partie 2 contient les éléments suivants :  Champ Extension de fichier : affiche automatiquement l’extension de fichier MPEG-4 Partie 2 mp4 une fois que le format de sortie MPEG-4 est sélectionné dans le menu local « Format de fichier » ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages.  Boutons Vidéo, Audio et Diffusion : cliquez sur ces boutons pour ouvrir les sous-fenê- tres Vidéo, Audio et Diffusion décrites ci-après.Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 227  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation des tâches. Elle n’est importante que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et avec l’encodage à deux passes ou multipasse. (La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio.) Étant donné que le format MPEG-4 Partie 2 utilise le mode VBR à une seule passe, vous pouvez laisser cette case cochée dans tous les cas afin d’accé- lérer le traitement distribué. Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Autoriser les informations de podcasting : activez cette case pour vous assurer que les annotations et les métadonnées de podcasting sont enregistrées dans le fichier multimédia de sortie. Cette option s’applique uniquement aux fichiers audio. Pour que cette option soit disponible, désélectionnez la case Vidéo activée en haut de la fenê- tre Vidéo. Sous-fenêtre Vidéo La sous-fenêtre Vidéo permet de paramétrer la qualité (profil ISMA), la fréquence d’images (images par seconde), l’intervalle de création d’une image clé et le débit de votre fichier de sortie MPEG-4 Partie 2. La sous-fenêtre contient les contrôles suivants :  Case à cocher Vidéo activée : assurez-vous que cette case est activée si vous souhaitez que les réglages vidéo du format de sortie MPEG-4 Partie 2 soient appliqués.  Boutons Profil ISMA : choisissez l’une des qualités MPEG-4 Partie 2 suivantes :  Basique (0) : garantit la lecture sur tous les appareils MPEG-4 Partie 2.  Amélioré (1) : offre une meilleure qualité de sortie, mais ce réglage n’est compatible qu’avec les appareils MPEG-4 Partie 2 les plus récents.  Champ et menu local « Fréquence d’images » (ips) : choisissez ou saisissez une valeur pour spécifier la vitesse générale du fichier multimédia de sortie.  Champ « Intervalle entre les images-clés » : saisissez une valeur pour spécifier le nombre d’images clés créées dans le fichier multimédia de sortie.  Menu local Débit : choisissez l’un des débits suivants. Quel que soit le paramètre choisi, la qualité varie d’une image à l’autre pour maintenir le débit sélectionné constant. Spécifiez le débit en introduisant une valeur dans le champ correspondant ou en déplaçant le curseur de défilement (disponible uniquement avec l’option « Constant à »).228 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4  Constant à : spécifiez manuellement le débit en introduisant une valeur dans le champ ou en déplaçant le curseur.  VBR bas : spécifie une qualité générale basse pour toutes les images.  VBR moyen : spécifie une qualité générale moyenne pour toutes les images.  VBR haut : spécifie une qualité générale élevée pour toutes les images.  Champ et curseur de défilement Débit : (disponible uniquement avec l’option « Constant à »). Déterminez le débit vidéo général de votre fichier multimédia de sortie (de 32 Kbps à 2048 Kbps) à l’aide du curseur de défilement ou en introduisant une valeur spécifique dans le champ correspondant. Sous-fenêtre Audio La sous-fenêtre Audio vous permet de définir la qualité des pistes audio, le taux d’échantillonnage et le débit du fichier de sortie MPEG-4. Utilisez les contrôles suivants pour effectuer vos réglages de manière précise :  Case à cocher Audio activé : assurez-vous que cette case est activée si vous souhaitez que les réglages audio du format MPEG-4 Partie 2 soient appliqués.  Boutons Canaux : indiquez si vous souhaitez que les canaux audio de votre fichier multimédia de sortie soient en mono ou en stéréo.  Menu local Échantillonnage : choisissez l’un des taux d’échantillonnage suivants : 8, 11,025, 12, 16, 22,05, 24, 32, 44,1 ou 48 kHz. Vous pouvez également choisir l’option Recommandé pour que Compressor choisisse un taux d’échantillonnage adapté aux réglages Canaux et Débit. Remarque : si vous choisissez l’option Recommandé, le taux d’échantillonnage n’est pas déterminé avant le lancement du transcodage.  Menu local Qualité : choisissez l’une des qualités audio suivantes pour votre fichier de sortie :  Bas : permet d’obtenir un transcodage rapide au détriment de la qualité du fichier de sortie.  Moyen : la qualité audio est meilleure, mais la durée du transcodage augmente. Menu local de sélection de la fréquence d’échantillonnage Curseur de réglage du débitChapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 229  Haut : il s’agit de la meilleure qualité audio disponible. Choisissez cette option quand la qualité audio du fichier de sortie est importante, quelle que soit la durée du transcodage.  Champ et curseur de défilement Débit : déterminez le débit audio général de votre fichier multimédia de sortie, dans une gamme allant de 16 Kbps (2 Ko/s) à 256 Kbps (32 Ko/s), à l’aide du curseur de défilement ou en introduisant une valeur spécifique dans le champ correspondant. Sous-fenêtre Diffusion La sous-fenêtre Diffusion permet de paramétrer les algorithmes d’optimisation, ainsi que la taille maximum et la durée limite des paquets du fichier de sortie MPEG-4 Partie 2. Vous pouvez également configurer votre fichier multimédia de sortie pour qu’il soit compatible avec le serveur de diffusion QuickTime, version 4.1 ou précédentes. La sous-fenêtre Diffusion contient les contrôles suivants :  Case à cocher « Optimisation de diffusion activée » : assurez-vous que cette case est activée si vous souhaitez que les réglages de diffusion au format de sortie MPEG-4 Partie 2 soient appliqués.  Case « Compatibilité QuickTime Streaming Server (pré-4.1) » : cochez cette case pour que votre fichier de sortie soit compatible avec les anciennes versions de QuickTime Streaming Server (4.1 et antérieures). Ne cochez pas cette case si vous utilisez une version plus récente de QuickTime, tous les problèmes de compatibilité étant automatiquement résolus.  Champ Taille maximum de paquet : introduisez une valeur pour indiquer la taille maximum autorisée (en octets) des paquets du flux vidéo du fichier multimédia de sortie. La taille des paquets ne doit pas dépasser le paquet le plus gros utilisé sur un réseau quelconque entre le serveur de contenu multimédia et l’utilisateur. 230 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4  Champ Durée maximum de paquet : introduisez une valeur pour indiquer la durée maximum autorisée (en millisecondes) des paquets du flux vidéo du fichier multimé- dia de sortie. La durée a une incidence sur les paramètres audio MPEG-4 Partie 2 uniquement. Elle permet de limiter la durée maximum de la composante audio (en millisecondes) dans chaque paquet, ce qui limite la perte d’informations audio engendrée par la perte d’un paquet. Processus de transcodage MPEG-4 Partie 2 Cette section contient des informations sur un processus MPEG-4 Partie 2 standard et sur la création d’un podcast audio. Processus MPEG-4 Partie 2 Si vous n’avez pas besoin de personnaliser les réglages audio et vidéo de votre fichier MPEG-4 Partie 2, vous pouvez utiliser la méthode « rapide et facile » pour transcoder vos fichiers de données source. Pour cela, acceptez les paramètres de sortie MPEG-4 Partie 2 par défaut : Sous-fenêtre Vidéo  Case Vidéo activée : Cochée  Profil ISMA : Basique  Fréquence d’images : 15 images par seconde  Intervalle entre les images clés : 15 images  Débit : 368 Kbps Consultez la section « Sous-fenêtre Vidéo » à la page 227 pour plus d’informations.Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 231 Sous-fenêtre Audio  Case à cocher Audio activé : Cochée  Canaux : Stéréo  Échantillonnage : 44,1 kHz  Qualité : Haute  Débit : 64 Kbps Consultez la section « Sous-fenêtre Audio » à la page 228 pour plus d’informations. Sous-fenêtre Diffusion  Case à cocher « Optimisation de diffusion activée » : cochée  Taille maximum de paquet : 1 450 octets  Durée maximum de paquet : 100 millisecondes Consultez la section « Sous-fenêtre Diffusion » à la page 229 pour plus d’informations. Si ces paramètres vous conviennent, le paramétrage est terminé et vous pouvez dès à présent commencer le transcodage de vos fichiers multimédia sources.232 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 Si vous voulez personnaliser les réglages de format de fichier MPEG-4 Partie 2, le processus de transcodage décrit précédemment n’est pas suffisant et il est nécessaire d’en réaliser un plus détaillé incluant les étapes suivantes : Étape 1 : Personnalisation des paramètres vidéo MPEG-4 1 Dans la fenêtre Inspecteur, cliquez sur la sous-fenêtre Encodeur et choisissez MPEG-4 dans le menu local « Format du fichier ». La sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 s’ouvre. Le champ Extension indique mp4 et la sousfenêtre Vidéo est au premier plan. 2 Ajustez les réglages vidéo MPEG-4 à l’aide des contrôles disponibles. Remarque : assurez-vous que la case Vidéo activée est cochée. Consultez la section « Sous-fenêtre Vidéo » à la page 227 pour plus de détails sur les réglages vidéo MPEG-4 Partie 2. Si vous ne souhaitez pas modifier d’autres attributs, le réglage MPEG-4 peut être attribué tel quel à un fichier multimédia source selon la méthode habituelle. Consultez la section « Préparation de Compressor au transcodage » à la page 32 pour plus d’informations. Sinon, passez à l’étape suivante pour modifier les paramètres audio MPEG-4. Spécifiez le débit en introduisant une valeur dans le champ Débit ou en déplaçant le curseur de défilement.Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 233 Étape 2 : Personnalisation des paramètres audio MPEG-4 1 Cliquez sur le bouton Audio pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante. 2 Ajustez les paramètres audio MPEG-4 à l’aide des contrôles disponibles. Remarque : assurez-vous que la case Audio activé est cochée. Consultez la section « Sous-fenêtre Audio » à la page 228 pour plus de détails sur les réglages audio MPEG-4 Partie 2. Si vous ne souhaitez pas modifier d’autres attributs, le réglage MPEG-4 peut être attribué tel quel à un fichier multimédia source selon la méthode habituelle. Consultez la section « Préparation de Compressor au transcodage » à la page 32 pour plus d’informations. Sinon, passez à l’étape suivante pour modifier les paramètres du flux vidéo. Étape 3 : Modification des paramètres du flux vidéo MPEG-4 1 Cliquez sur le bouton Diffusion pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante. 2 Cochez la case « Compatibilité QuickTime Streaming Server (pré-4.1) » si vous prévoyez de distribuer vos fichiers via une version de QuickTime Streaming Server antérieure à la version 4.1. 3 Saisissez de nouvelles valeurs dans les champs Taille maximum de paquet et Durée maximum de paquet, et assurez-vous que la case « Optimisation de diffusion activée » est cochée. Spécifiez le débit en introduisant une valeur dans le champ Débit ou en déplaçant le curseur de défilement.234 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 4 Consultez la section « Sous-fenêtre Diffusion » à la page 229 pour plus de détails sur les réglages vidéo MPEG-4 Partie 2. Processus de podcasting audio Compressor facilite la création de podcasts audio évolués reposant sur le format de sortie MPEG-4. Un podcast audio évolué comprend des informations de podcasting telles que des marqueurs de chapitre ou de podcast accompagnés d’illustrations et d’URL, ainsi que diverses annotations textuelles. Étape 1 : Configurez la sortie MPEG-4 pour une sortie audio uniquement 1 Dans la fenêtre Inspecteur, cliquez sur la sous-fenêtre Encodeur et choisissez MPEG-4 dans le menu local « Format de fichier ». 2 Cliquez sur le bouton Vidéo pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante. 3 Désélectionnez la case Vidéo activée. 4 Cliquez sur le bouton Audio pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante. 5 Sélectionnez la case Audio activé. La sortie MPEG-4 est alors configurée pour l’audio uniquement. Vous pouvez également configurer d’autres réglages dans la fenêtre Audio si nécessaire. Étape 2 : Configurez la sortie MPEG-4 pour qu’elle comprenne des informations de podcasting 1 Activez la case « Autoriser les informations de podcasting » en bas de la fenêtre Inspecteur. Cette case est disponible uniquement si vous avez désélectionné l’option Vidéo activée dans la fenêtre Vidéo. L’activation de cette case garantit que toutes les annotations et tous les marqueurs de chapitre et de podcast, ainsi que les illustrations et les URL, sont incorporés au fichier multimédia de sortie. Désactivez cette case pour activer la case « Autoriser les informations de podcasting ». Activez cette case pour inclure les informations de podcasting dans le fichier multimédia de sortie.Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 235 2 Enregistrez ce réglage pour pouvoir l’appliquer à la cible d’un fichier multimédia source. Étape 3 : Appliquez le réglage à la cible du fichier multimédia source Vous devez appliquer le réglage à la cible d’un fichier multimédia source pour pouvoir configurer les informations de podcasting que ce réglage vous permet d’ajouter au fichier multimédia de sortie. Consultez la section « Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources » à la page 110 pour plus d’informations. Étape 4 : Saisissez les annotations destinées au fichier multimédia de sortie 1 Cliquez sur une zone non cible de la tâche créée par le fichier multimédia source. La fenêtre Inspecteur affiche les onglets Attributs A/N et Informations complémentaires. 2 Cliquez sur l’onglet Informations complémentaires. 3 L’onglet Informations complémentaires vous permet d’ajouter des annotations, telles que le titre ou le nom de l’artiste, au fichier multimédia de sortie. 4 Choisissez dans le menu local d’ajout d’annotations un élément à ajouter au fichier multimédia de sortie. L’élément sélectionné apparaît dans la colonne Annotation. 5 Double-cliquez sur la colonne Valeur de l’élément pour saisir le texte de l’annotation. 6 Répétez cette procédure pour chaque élément d’annotation à ajouter au fichier multimédia de sortie. 7 Cliquez sur Enregistrer. Consultez la section « Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédia sources » à la page 87 pour plus d’informations. Choisissez des éléments dans ce menu local pour les inclure comme annotations dans le fichier multimédia de sortie. Cliquez sur Enregistrer une fois les annotations ajoutées.236 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 Étape 5 : Créez et configurez les marqueurs du fichier multimédia de sortie Vous pouvez utiliser la fenêtre Preview pour ajouter et configurer des marqueurs de chapitre et de podcast destinés au fichier multimédia de sortie. Vous pouvez ajouter manuellement les marqueurs ou importer une liste de marqueurs de chapitre. Chaque marqueur de chapitre et de podcast peut porter un nom, être associé à une URL ou recevoir une image ajoutée comme illustration. Lors de la lecture du fichier, l’illustration est affichée avec l’URL (sur laquelle l’utilisateur peut cliquer pour l’ouvrir dans un navigateur web). Consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 pour obtenir des détails sur l’ajout et la configuration de marqueurs dans la fenêtre Preview. Étape 6 : Soumettez la tâche et vérifiez le fichier multimédia de sortie Une fois que vous avez ajouté les annotations et les marqueurs au fichier, vous pouvez le soumettre pour créer le fichier multimédia de sortie. Une fois le processus d’encodage terminé, vous pouvez ouvrir le fichier multimédia de sortie dans le lecteur QuickTime pour vérifier que les marqueurs, les URL et les illustrations s’affichent comme prévu. Ajout de réglages et préréglages supplémentaires Bien que le réglage du format de sortie constitue la partie la plus importante du processus de Compressor, vous pouvez également ajouter d’autres réglages et préréglages, tels que les filtres, le rognage, la taille des images, les actions et les destinations. Pour plus d’instructions sur la manière d’ajouter ces paramètres, consultez les chapitres suivants :  chapitre 19, « Ajout de filtres à un réglage », à la page 257  chapitre 20, « Ajout de contrôles d’images à un réglage », à la page 273  chapitre 21, « Ajout de réglages de géométrie », à la page 287  chapitre 22, « Ajout d’actions à un réglage », à la page 297  chapitre 24, « Création et changement de destinations », à la page 32517 237 17 Création de fichiers de sortie QuickTime Compressor fournit les outils nécessaires pour créer des fichiers multimédia QuickTime. QuickTime est une technologie multimédia multiplateforme, qui permet aux applications Mac OS de capturer et de lire des fichiers vidéo et audio, ainsi que des fichiers d’images fixes. QuickTime prend en charge un large éventail de codecs et peut aussi être mis à niveau pour accepter des options de codec supplémentaires, ainsi que des codecs tiers. Consultez la section « Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime » à la page 253 pour plus d’informations sur les options d’exportation QuickTime supplémentaires. Ce chapitre traite des sujets suivants :  Création de fichiers de sortie QuickTime (p. 237)  À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime (p. 238)  Flux de production de transcodage QuickTime (p. 246)  Compréhension des codecs (p. 250)  Codecs vidéo QuickTime (p. 250)  Codecs audio QuickTime (p. 251) Création de fichiers de sortie QuickTime QuickTime est une norme ouverte intégrant de nombreux codecs et constitue à la fois une architecture multimédia et une architecture de diffusion de contenu largement utilisée pour la création et la distribution. Par exemple, beaucoup d’applications de composition et de montage vidéo utilisent QuickTime comme format de base, et la plupart des créateurs de titres créent le contenu de leurs CD-ROM au format QuickTime. QuickTime contient un grand nombre de codecs audio et vidéo appropriés à toutes les situations, des flux vidéo aux DVD. L’architecture QuickTime peut aussi manipuler des formats de fichier autres que les séquences QuickTime, par exemple les fichiers AVI et les flux 3G. Pour plus d’informations sur la création de ces types de format, consultez le chapitre 18, « Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime », à la page 253.238 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime Les options suivantes apparaissent lorsque vous choisissez Séquence QuickTime dans le menu local « Format de fichier » :  Champ Extension de fichier : indique l’extension de fichier pour ce format de fichier de sortie. L’extension de fichier .mov représente le format QuickTime. Il est conseillé de ne pas modifier ce champ. Fichiers multimédia QuickTime pour le web Vous pouvez transmettre en continu vos fichiers multimédia de sortie sur Internet à l’aide de QuickTime, après leur compression à un débit approprié à la bande passante supposée des utilisateurs. Pour cela, convertissez vos fichiers multimédia de sortie soit en séquences QuickTime à lancement rapide (téléchargement placé d’avance en mémoire tampon), soit en séquences QuickTime Streaming (téléchargement complet). Compressor vous permet de choisir différentes options de diffusion en continu via le menu local Diffusion dans la sous-fenêtre Encodeur QuickTime. Consultez la section du menu local Diffusion pour plus d’informations sur la diffusion en continu de fichiers multimédia QuickTime sur Internet. Tableau Résumé Champ Extension de fichier Bouton Options (inactif) Menu local DiffusionChapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 239  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation des tâches. Elle n’est importante que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et avec l’encodage à deux passes ou multipasse. (La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio.) Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Réglages vidéo et Réglages audio : ces boutons ouvrent respectivement les zones de dialogue Réglages de compression et Réglages audio de QuickTime. Utilisez ces zones de dialogue pour sélectionner les codecs appropriés et modifier les autres paramètres de compression audio ou vidéo. Consultez les sections « À propos de la zone de dialogue Réglages audio » à la page 244 et « À propos de la zone de dialogue Réglages de compression » à la page 242 pour plus d’informations sur ces zones de dialogue.  Passthrough activé/désactivé : utilisez ces menus locaux pour activer ou désactiver les réglages Vidéo et Audio. Activé signifie que la piste vidéo ou audio sera incluse dans la séquence de sortie. Désactivé signifie que la piste vidéo ou audio sera exclue de la séquence de sortie. Passthrough (audio uniquement) signifie que Compressor va copier les données audio dans la séquence de sortie sans les modifier. Un exemple évocateur serait celui où vous devez convertir des fichiers HD (haute définition) incluant plusieurs pistes audio en fichiers SD (définition standard) sans pour autant déranger les pistes audio. Remarque : si vous exportez une séquence filmée de Final Cut Pro à Compressor (par les menus Fichier > Exporter > Via Compressor) et que vous appliquiez un réglage avec l’option Passthrough activée, la partie audio du réglage se change bien alors en réglage PCM en fonction de celui de la séquence et du nombre de canaux, mais une seule piste est alors créée au moment de l’exportation de sortie. Si la fonction de passthrough audio est nécessaire pour une séquence filmée Final Cut Pro, exportez une séquence QuickTime (menus Fichier > Exporter > Séquence QuickTime), puis importer la séquence dans Compressor. Important : si « Passthrough » est sélectionné, les filtres de la sous-fenêtre Filtre ne sont pas disponibles. De plus, les contrôles de resynchronisation de la sous-fenêtre « Contrôles d’image » ne corrigerons pas l’audio, ce qui peut provoquer des erreurs de synchronisation de la vidéo.240 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime  Diffusion : choisissez l’une des options de diffusion QuickTime suivantes dans ce menu local :  Aucune : si vous choisissez cette option (sélectionnée par défaut), votre fichier multimédia de sortie ne sera pas diffusé en continu sur Internet.  Lancement rapide : grâce à cette option, votre fichier multimédia de sortie peut être visualisé avant même qu’il ne soit complètement téléchargé depuis son serveur.  Lancement rapide - En-tête comprimé : cette option produit le même résultat que Lancement rapide (visualisation de votre fichier multimédia de sortie avant même qu’il ne soit complètement téléchargé depuis le serveur), mais les fichiers multimé- dia de sortie sont moins volumineux.  Diffusion optimisée : cette option permet d’ajouter des pistes d’indices au fichier multimédia de sortie, afin qu’il puisse être utilisé avec un serveur QuickTime Streaming Server.  Bouton Options : ce bouton reste inactif tant que l’option Diffusion optimisée n’est pas sélectionnée dans le menu local Diffusion. Lorsque vous cliquez sur ce bouton, la zone de dialogue Réglage d’exportation d’indications de QuickTime s’ouvre, vous permettant de choisir des réglages supplémentaires pour les algorithmes d’optimisation de votre flux de données.  Tableau Résumé : affiche des détails complets pour ce réglage. Marqueurs de chapitre et de podcast pour la sortie au format QuickTime Les marqueurs de chapitre de Final Cut Pro sont transférés dans d’autres fichiers de sortie reconnaissables par QuickTime Player, iTunes (fichiers .m4v), Final Cut Pro et DVD Studio Pro. Pour des informations sur l’ajout de marqueurs de chapitre et de podcast, consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317.Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 241 Réglages vidéo et audio QuickTime Les boutons Réglages vidéo et Réglages audio de QuickTime apparaissent dans la sous-fenêtre Encodeur si vous sélectionnez Séquence QuickTime comme format de fichier de sortie. Le bouton Réglages audio apparaît également si vous choisissez AIFF dans le menu local « Format de fichier ». Ces boutons vous permettent d’ouvrir les zones de dialogue Réglages de compression et Réglages Audio, dans lesquelles vous pouvez modifier l’ensemble des codecs vidéo ou audio que vous souhaitez ajouter au réglage sélectionné sous l’onglet Réglages. Par défaut, les boutons Réglages vidéo et Réglages audio sont actifs, mais vous pouvez les désactiver en décochant leur case respective. Paramètres des codecs vidéo  Pour plus d’informations sur le mode de personnalisation des paramètres des codecs vidéo, consultez l’étape 2 de la section « Ajout d’un codec vidéo QuickTime à un réglage » à la page 247.  Tous les codecs sont compatibles avec QuickTime, mais il est conseillé d’utiliser ceux indiqués ci-dessous si vous avez l’intention de lire votre fichier de sortie avec le lecteur QuickTime :  H.264  Photo-JPEG Paramètres des codecs audio  Pour plus d’informations sur le mode de personnalisation des paramètres des codecs audio, consultez l’étape 3 de la section « Ajout d’un codec audio QuickTime à un réglage » à la page 249.  Tous les codecs sont compatibles avec QuickTime, mais il est conseillé d’utiliser ceux indiqués ci-dessous si vous avez l’intention de lire votre fichier multimédia de sortie avec le lecteur QuickTime :  AAC  IMA 4:1 Consultez la section « Codecs audio QuickTime » à la page 251 pour plus d’informations sur les codecs audio.242 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime À propos de la zone de dialogue Réglages de compression Utilisez la zone de dialogue « Réglages de compression » pour modifier les paramètres des codecs vidéo du format de sortie QuickTime. Pour ouvrir la zone de dialogue « Réglages de compression », cliquez sur le bouton Réglages vidéo dans la sous-fenê- tre Encodeur QuickTime. Les éventuels réglages qui ne peuvent pas être modifiés restent inactifs. Certains codecs vidéo, comme Sorenson Video 3 et Photo-JPEG, vous permettent d’effectuer des réglages supplémentaires. Dans ce cas, le bouton Options deviendrait actif. Cliquez dessus pour procéder à des ajustements auxiliaires. La zone de dialogue Réglages de compression contient les éléments suivants, en fonction du codec que vous choisissez dans le menu local « Type de compression » :  Type de compression : utilisez ce menu local pour choisir le codec vidéo à ajouter à votre préréglage.  Fréquence : avec ce menu local, vous pouvez réduire la fréquence d’images de votre fichier original afin de réduire la taille du fichier compressé. En effet, des fréquences d’images élevées rendent les mouvements plus réguliers, mais requièrent une bande passante plus large. Utilisez le menu local Fréquence pour choisir une autre fré- quence d’images, mais sachez que pour obtenir des résultats optimaux, la valeur de fréquence d’images du fichier original doit être divisible par la nouvelle valeur. Par exemple, si votre fichier original avait une fréquence d’images égale à 30 images par seconde, vous devriez utiliser une fréquence d’images de 10 ou de 15 images par seconde. Le choix d’une fréquence égale ou à peu près égale à 24 images par seconde entraînerait un mouvement irrégulier, voire des images effacées, car 30 n’est pas exactement divisible par 24. Choisissez parmi les options suivantes : 8, 10, 12, 15, 23.98, 24, 25, 29.97, 30, 59.94, 60 ips, ou choisissez Personnalisé afin de saisir une valeur manuellement. Choisissez une fréquence d’images dans ce menu local. Cliquez sur le bouton Options pour accéder à des réglages de configuration supplémentaires. Sélectionnez un type de compression dans ce menu local.Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 243  Images clés : si le codec que vous avez sélectionné le permet, utilisez le champ « Images clés Tous les » pour saisir le nombre d’images souhaité entre deux images clés. Les codecs qui reposent sur une méthode de compression temporelle utilisent des images clés. Celles-ci servent d’images de référence pour la séquence d’images suivante, ce qui permet de supprimer n’importe quelle donnée redondante entre l’image clé et les images suivantes. Les images clés sont séparées par des images delta moins détaillées. L’insertion d’images clés dans votre fichier multimédia est nécessaire à cause des variations de contenu. Certains codecs vidéo permettent d’insérer une image clé toutes les X images, alors que d’autres utilisent des images clés naturelles en analysant la totalité du fichier pour rechercher des similarités et différences importantes, puis en insérant des images clés en fonction des résultats obtenus. Si votre fichier multimédia comporte beaucoup de mouvements, vous devez insérer des images clés plus souvent que vous ne le feriez avec un contenu plus statique, comme une séquence montrant un présentateur.  Menu local Profondeur : utilisez le menu local Profondeur pour définir le réglage de la couleur. Par exemple, si une séquence QuickTime est composée de millions ou de centaines de couleurs et que l’ordinateur de lecture n’est capable d’afficher que 256 couleurs, ce paramètre est nécessaire pour résoudre cette différence de couleur. Les options proposées par ce menu local changent en fonction du codec vidéo sélectionné dans le menu local « Type de compression ». Par exemple, si vous choisissez le codec PNG, vous pouvez faire votre choix parmi une sélection allant des gris à plusieurs millions de couleurs, tandis que le codec Photo-JPEG ne vous permet de choisir qu’entre la couleur et une échelle de gris. Image clé Images delta Image clé244 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime  Curseur Qualité : utilisez ce curseur pour modifier la qualité générale de l’image de votre fichier traité. Il s’agit d’un paramètre subjectif qui permet d’améliorer la qualité en réduisant la bande passante et inversement, et confère la même qualité à l’ensemble du fichier multimédia. Une qualité minimum signifie que les fichiers de sortie requièrent une bande passante plus étroite et qu’ils sont diffusés plus rapidement. Les paramètres disponibles sont Inférieure, Basse, Moyenne, Élevée et Optimale. Vous pouvez également positionner ce curseur entre l’un de ces paramètres pour obtenir un débit plus spécifique (affiché numériquement).  Bouton Options : ce bouton est estompé, sauf si le codec sélectionné dans le menu local « Type de compression » propose des options. Il est conseillé de contacter directement les fabricants de ces codecs pour obtenir plus d’informations sur les options supplémentaires offertes.  Débit : utilisez ce champ pour définir le nombre de kilo-octets par seconde (Ko/s) requis pour diffuser votre fichier multimédia. Ce réglage est utile si vous utilisez un débit spécifique (tel qu’une connexion DSL) ou une quantité d’espace spécifique (sur un DVD ou un CD-ROM). Vous devriez choisir un débit approprié pour une diffusion moyenne et, dans la mesure du possible, le configurer au maximum dans les limites de vos données. Ce paramètre est prioritaire sur tous les autres paramètres de qualité du codec, car ce dernier compresse le fichier autant que possible, conformément au débit limite introduit. N’oubliez pas que le débit ne concerne que la piste vidéo de votre fichier multimé- dia. Si votre fichier multimédia possède également des données audio, vous devez aussi en tenir compte. À propos de la zone de dialogue Réglages audio Utilisez la zone de dialogue Réglages audio pour modifier les réglages de compression audio des formats de sortie QuickTime ou AIFF. Pour ouvrir cette zone de dialogue, cliquez sur le bouton Réglages audio dans la sous-fenêtre Séquence QuickTime ou Encodeur AIFF.Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 245 Les éventuels réglages audio qui ne peuvent pas être modifiés restent inactifs. Certains codecs audio, comme Qualcomm PureVoice et QDesign Music 2, vous permettent d’effectuer des réglages supplémentaires. Dans ce cas, le bouton Options deviendrait actif. Cliquez dessus pour procéder à des ajustements auxiliaires. La zone de dialogue Réglages audio contient les éléments suivants, avec différents choix pour chacun, en fonction du codec audio que vous choisissez dans le menu local Format.  Format : choisissez le codec audio à ajouter à votre réglage.  Canaux : choisissez le type de sortie de canal, par exemple mono, stéréo ou un type de sortie multicanal, en fonction du codec.  Fréquence : choisissez le taux d’échantillonnage à appliquer à votre fichier multimé- dia. Plus le taux d’échantillonnage est important, meilleure est la qualité, mais plus le fichier est volumineux. Or, le téléchargement de fichiers volumineux est plus long et requiert une bande passante plus large.  Options : ce bouton demeure estompé, sauf si le codec sélectionné dans le menu local Format propose des options. Il est conseillé de contacter directement les fabricants de ces codecs pour obtenir plus d’informations sur les options supplémentaires offertes. Menu local Format Champ et menu local Fréquence Bouton Options (inactif)246 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime Tailles et fréquences d’échantillonnage audio QuickTime Si vous disposez de l’espace disque et de la bande passante suffisants, il est préférable de ne pas compresser les données audio. Une composante audio non compressée utilise normalement des échantillons sur 8 bits (qualité téléphone) ou sur 16 bits (qualité CD). Compressor prend en charge un maximum de 64 bits par échantillon en virgule flottante et une fréquence d’échantillonnage maximale de 192 kHz. Choix d’un codec audio AAC est un bon codec de diffusion audio polyvalent, compatible avec un large éventail de périphériques de lecture. Pour de faibles bandes passantes sur des ordinateurs rapides, le codec QDesign Music (QDMC) est approprié à la plupart des cas, tandis que le codec Qualcomm PureVoice est le meilleur choix pour les contenus exclusivement vocaux. Concernant les ordinateurs plus lents, les CD-ROM et les bornes interactives, le codec IMA est une meilleure option, car il fait moins appel aux ressources de l’ordinateur, ce qui permet à ce dernier de se focaliser sur le flux vidéo, plus exigeant. Consultez la section « Codecs audio QuickTime » à la page 251 pour plus d’informations sur les codecs audio. Flux de production de transcodage QuickTime Les étapes suivantes présentent le processus de transcodage nécessaire à la création de fichiers multimédia de sortie QuickTime : Étape 1 : Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur QuickTime Il existe une multitude de codecs vidéo et audio QuickTime parmi lesquels vous pouvez choisir dans Compressor. Ceux-ci sont accessibles par l’intermédiaire des zones de dialogue Réglages de compression et Réglages audio, que vous ouvrez à partir de la sous-fenêtre Encodeur QuickTime en cliquant sur les boutons Réglages vidéo et Réglages audio. 1 Dans l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes :  Assurez-vous que le réglage correct est sélectionné.  Créez un réglage en choisissant Séquence QuickTime dans le menu local « Créer un réglage » (+).Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 247 2 Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur dans la fenêtre Inspecteur. La sous-fenêtre Encodeur QuickTime s’affiche par défaut, avec les boutons Réglages vidéo et Réglages audio, les menus locaux Activer, le menu local Diffusion, le bouton Options (inactif) et le tableau Résumé. Consultez la section « À propos de la sousfenêtre AIFF Encoder QuickTime » à la page 238 pour plus d’informations. Remarque : assurez-vous que les menus locaux Activer en regard des boutons Réglages sont réglés sur Activer si vous souhaitez inclure ces réglages dans le transcodage. Étape 2 : Ajout d’un codec vidéo QuickTime à un réglage Pour ajouter un codec vidéo QuickTime à votre réglage, ouvrez la zone de dialogue « Réglages de compression », puis choisissez un codec vidéo dans le menu local « Type de compression ». Remarque : si vous avez l’intention de n’utiliser aucun réglage vidéo, décochez la case Activer à côté du bouton Réglages vidéo.248 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 1 Cliquez sur le bouton Réglages vidéo dans la sous-fenêtre Encodeur QuickTime. La zone de dialogue « Réglages de compression » s’ouvre. 2 Choisissez un codec vidéo dans le menu local « Type de compression », puis acceptez ses réglages par défaut ou personnalisez les autres réglages (le mouvement, le mode d’encodage, la qualité, la profondeur et, si possible, les options). Consultez les sections ci-dessous pour de plus amples informations sur les codecs vidéo :  « Paramètres des codecs vidéo » à la page 241  « À propos de la zone de dialogue Réglages de compression » à la page 242  « Codecs vidéo QuickTime » à la page 250 Remarque : vous pouvez voir le contenu actuel du réglage en affichant le tableau Résumé. 3 Cliquez sur OK pour enregistrer les modifications et fermer la zone de dialogue. Choisissez un codec vidéo dans le menu local « Type de compression ».Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 249 Étape 3 : Ajout d’un codec audio QuickTime à un réglage Si vous souhaitez ajouter un codec audio à votre réglage, ouvrez la zone de dialogue Réglages audio, puis choisissez vos paramètres de codec audio. Remarque : si vous avez l’intention de n’utiliser aucun paramètre audio, décochez la case Activer à côté du bouton Réglages audio. 1 Cliquez sur le bouton Réglages audio dans la sous-fenêtre Encodeur QuickTime. La zone de dialogue Réglages audio s’ouvre. 2 Choisissez un codec audio dans le menu local Format, puis acceptez ses paramètres par défaut ou personnalisez les autres réglages du codec audio (le format, les canaux, la fré- quence d’échantillonnage et, si possible, les options). Consultez les sections ci-dessous pour de plus amples informations sur les codecs audio :  « Paramètres des codecs audio » à la page 241  « À propos de la zone de dialogue Réglages audio » à la page 244  « Codecs audio QuickTime » à la page 251 Remarque : vous pouvez voir le détail du contenu actuel du réglage en affichant le tableau Résumé. 3 Cliquez sur OK pour enregistrer vos réglages et fermer la zone de dialogue. Choisissez un codec audio dans le menu local Format.250 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime Compréhension des codecs Codec est issu de la contraction de compresseur (CO) et de décompresseur (DEC). Différents codecs sont utilisés en fonction des différentes méthodes de lecture (comme le web ou les CD-ROM). Vous pouvez choisir le codec approprié dès que vous connaissez la méthode de lecture de votre audience cible. Pour savoir quel codec répond le mieux à vos besoins, vous devez choisir le niveau de compression nécessaire selon le débit limite et le niveau de qualité souhaités. Les sections suivantes vous expliquent comment faire votre choix entre un codec audio et un codec vidéo. Codecs vidéo QuickTime Chaque codec présente des avantages et des inconvénients. Certains sont plus adaptés au stockage de certains types de média, d’autres introduisent plus d’artefacts. Certains compressent lentement et décompressent rapidement, tandis que d’autres compressent et décompressent à la même vitesse. Certains codecs peuvent compresser un fichier à 1/100e de sa taille originale, alors que d’autres ne réduisent la taille d’un fichier que très peu. Certains codecs ne fonctionnent qu’avec des systèmes d’exploitation donnés, d’autres requièrent un processeur particulier ou une version minimum de QuickTime pour la lecture. Lors du choix d’un codec, vous devez prendre en compte les points suivants :  la configuration minimum du système de votre audience cible,  le matériel source,  la qualité du fichier multimédia compressé,  la taille du fichier multimédia compressé, Ajout de réglages et préréglages supplémentaires Bien que le réglage du format de sortie constitue la partie la plus importante du flux de production de Compressor, vous pouvez également ajouter d’autres réglages et préréglages, tels que les filtres, le rognage, la taille des images, les actions et les destinations. Pour plus d’instructions sur la manière d’ajouter ces paramètres, consultez les chapitres suivants :  chapitre 19, « Ajout de filtres à un réglage », à la page 257  chapitre 20, « Ajout de contrôles d’images à un réglage », à la page 273  chapitre 21, « Ajout de réglages de géométrie », à la page 287  chapitre 22, « Ajout d’actions à un réglage », à la page 297  chapitre 24, « Création et changement de destinations », à la page 325Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 251  la durée de compression/décompression du fichier multimédia,  la diffusion ou non du fichier multimédia en continu. Compressor est livré avec les codecs vidéo standard offerts par QuickTime et les options de codec supplémentaires livrées avec QuickTime Pro. À moins d’être sûr que les ordinateurs de votre public cible sont équipés d’un codec particulier, utilisez l’un des codecs QuickTime standard afin de garantir une compatibilité globale. Remarque : consultez la documentation sur QuickTime pour plus d’informations sur le choix des codec vidéo et la façon de tirer au mieux parti de leurs paramètres. Les codecs vidéo peuvent être divisés en deux types : les codecs sans perte et les codecs avec perte.  Codecs sans perte : les codecs sans perte préservent intégralement les données qu’ils compressent et sont généralement utilisés pour transférer un métrage d’une suite d’édition à une autre. Ce type de codec peut nécessiter d’importants débits et des ordinateurs de pointe équipés d’un matériel spécialisé. Les codecs Animation et 4:4:2 non compressés 8 bits et 10 bits sont des exemples de codecs sans perte.  Codecs avec perte : contrairement aux codecs sans perte, les codecs avec perte ne renvoient qu’une approximation des données et sont généralement utilisés pour transmettre de la vidéo finalisée à un utilisateur final. Le niveau d’approximation dépend de la qualité du codec. Généralement, il existe un compromis entre la qualité de sortie du codec et le niveau de compression auquel il parvient. Avec certains codecs, il est possible d’atteindre un taux de compression d’au moins 5:1 sans dégradation visible. Le codec Photo-JPEG est un exemple de codec avec perte. Une compression avec perte de faible qualité introduit des artefacts visuels non naturels qui peuvent être visibles à l’œil nu. Si vous utilisez un codec avec perte, il est conseillé de ne compresser votre fichier multimédia qu’une seule fois, car le fait de comprimer un fichier plusieurs fois multiplierait les défauts. Codecs audio QuickTime Si vous disposez de l’espace disque et de la bande passante suffisants, la meilleure chose à faire est de ne pas compresser les données audio. Les données audio non compressées utilisent normalement des échantillons 8 bits (qualité téléphone) ou 16 bits (qualité CD). Compressor prend en charge un maximum de 64 bits par échantillon en virgule flottante et une fréquence d’échantillonnage maximale de 192 kHz. À l’inverse, si l’espace disque et la bande passante dont vous disposez sont limités, la compression des données audio est nécessaire. Toutefois, comme les données audio d’un fichier multimédia occupent moins d’espace disque que les données vidéo, il n’est pas indispensable de les compresser autant.252 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime Les principaux composants des codecs audio sont leur taille et leur taux d’échantillonnage. Le taux d’échantillonnage définit la qualité du son, tandis que la taille d’échantillonnage définit sa dynamique. Les codecs audio QuickTime permettent de définir le taux d’échantillonnage et la dynamique de votre fichier multimédia source. Taux d’échantillonnage audio Le son numérique consiste en différents échantillons sonores capturés à différentes fréquences. Plus il y a d’échantillons par seconde, plus la qualité du son est bonne. Par exemple, les CD audio utilisent un taux d’échantillonnage de 44,1 kHz, les DVD en utilisent un de 48 kHz et les réseaux téléphoniques échantillonnent la voix à 8 kHz. Le taux d’échantillonnage que vous allez choisir dépend de la nature du son. En effet, la musique requiert un taux d’échantillonnage supérieur à celui de la voix, car sa bande de fréquences est beaucoup plus large. Étant donné que la bande de fréquences de la voix est beaucoup plus limitée, vous pouvez choisir un taux d’échantillonnage plus bas tout en maintenant une qualité audio acceptable. Dans la plupart des cas, il est recommandé de toujours choisir le taux d’échantillonnage le plus élevé parmi ceux disponibles. La réduction du taux d’échantillonnage peut réduire la taille d’un fichier multimédia dans un rapport de 5:1. La qualité audio en sera affectée, mais pas autant que si vous utilisiez un échantillonnage sur 8 bits. Le tableau suivant indique des taux d’échantillonnage habituels et pour chacun, la qualité audio équivalente attendue : Taille d’échantillonnage audio La taille d’échantillonnage détermine la plage dynamique du son. Un son 8 bits fournit 256 valeurs possibles, tandis qu’un son 16 bits autorise plus de 65 000 valeurs. Choisissez un son 16 bits pour de la musique avec des sections hautes et modérées, comme de la musique orchestrale. Pour la voix ou la musique avec un niveau sonore plus ou moins constant, un son 8 bits devrait fournir de bons résultats. Si vous avez besoin de diminuer la taille de votre fichier multimédia, vous pouvez réduire la taille d’échantillonnage de 16 bits à 8 bits. Cela permet de diviser la taille du fichier par deux, mais dégrade également la qualité audio. Taux d’échantillonnage Qualité audio équivalente 48 kHz DAT/DV/DVD 44 kHz CD 22 kHz Radio FM 8 kHz Téléphone18 253 18 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime Vous pouvez utiliser Compressor pour produire une grande variété de formats supplémentaires à l’aide de la fonction de module du composant QuickTime. Le présent chapitre décrit comment profiter fonction de module du composant QuickTime qui donne accès à une grande variété de formats de fichier supplémentaires que Compressor peut produire à partir de vos fichiers multimédia sources :  Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime (p. 253)  Installation des modules de composant d’exportation QuickTime (p. 254)  À propos du module iPod (p. 254)  À propos de la sous-fenêtre Encodeur Composants d’exportation au format QuickTime (p. 255)  Configuration des réglages de composant d’exportation (p. 256) Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime Compressor et QuickTime peuvent également être étendus afin de prendre en charge des options de codec et formats tiers supplémentaires. Cette section se concentre sur la fonctionnalité de module de composant QuickTime, qui vous permet d’exporter des formats de fichier exotiques pouvant être lus sur des périphériques et systèmes d’exploitation tiers, tels que les téléphones portables. Contrairement aux séquences QuickTime, ces fichiers exportés ne peuvent pas être lus par QuickTime Player ou d’autres applications QuickTime. Pour plus d’informations sur le format de fichier de séquence QuickTime natif, consultez la section « Création de fichiers de sortie QuickTime » à la page 237.254 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime Par le passé, la création de ces types de fichier nécessitait plusieurs étapes et plusieurs systèmes d’exploitation : l’exportation du fichier, son déplacement vers un ordinateur sur une autre plate-forme, puis l’encodage à l’aide d’une autre application logicielle. La fonctionnalité Composants d’exportation QuickTime vous permet de contrôler le moteur d’encodage tiers sans avoir à ouvrir une autre application. Cela permet de rationaliser le flux de production tout en vous permettant de gagner du temps et d’éviter de travailler avec plusieurs systèmes d’exploitation et logiciels. Installation des modules de composant d’exportation QuickTime Sans aucun logiciel tiers supplémentaire, Compressor prend actuellement en charge l’encodage 3G, AVI et iPod. La fonctionnalité de composant d’exportation de Compressor a été développée pour permettre l’ajout de modules d’exportation supplé- mentaires dans le futur. Il suffira d’installer le logiciel tiers, puis de choisir le format de fichier de sortie correspondant dans le menu local « Type d’encodeur » de la sous-fenê- tre Encodeur Composants d’exportation au format QuickTime de la fenêtre Inspecteur. Pour en savoir plus sur les modules et mises à jour disponibles, consultez le site web de support de Compressor : http://www.apple.com/fr/support/compressor. À propos du module iPod Le format « Composants d’exportation au format QuickTime » comporte un type d’encodeur pour iPod. Cet encodeur crée un fichier de sortie qui peut être lu sur un iPod à l’aide d’un Encodeur H.264 pour la vidéo et un encodeur AAC pour l’audio. Tous les réglages (dimension de l’image, fréquence d’images, etc.) sont définis automatiquement. Les inconvénients de l’utilisation de ce module (par rapport à l’utilisation du format de sortie H.264 pour périphériques Apple) sont l’impossibilité de bénéficier du traitement distribué, d’ajouter des marqueurs de chapitre et d’utiliser la sous-fenêtre Contrôles d’image. Consultez le chapitre 10, « Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple », à la page 159 pour en savoir plus sur la création de fichiers de données de sortie iPod.Chapitre 18 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime 255 À propos de la sous-fenêtre Encodeur Composants d’exportation au format QuickTime Les options suivantes apparaissent lorsque vous choisissez le format de sortie Composants d’exportation au format QuickTime dans le menu local « Format de fichier » de la sous-fenêtre Encodeur de la fenêtre Inspecteur :  Extension de fichier : ce champ indique l’extension de fichier pour le format de sortie sélectionné dans le menu Type d’encodeur.  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Étant donné que la segmentation n’est pas utilisée avec le format « Composant d’exportation », cette case n’est pas activée. Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Type d’encodeur : utilisez ce menu local pour choisir parmi les formats de sortie de composant d’exportation disponibles (modules).  Options : cliquez sur ce bouton pour ouvrir la fenêtre Réglages pour le format de fichier de sortie sélectionné dans le menu local « Type d’encodeur ». Champ Extension de fichier Choisissez Composants d’exportation au format QuickTime. Cliquez pour afficher les options du module d’encodage. Choisissez un module d’encodage.256 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime Configuration des réglages de composant d’exportation Lorsque vous choisissez « Composants d’exportation au format QuickTime » comme format de sortie, vous pouvez uniquement créer des réglages pour les modules d’exportation installés. Pour créer des réglages « Composants d’exportation au format QuickTime » : 1 Dans l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes :  Assurez-vous que le réglage correct est sélectionné.  Créez un réglage en choisissant « Composants d’exportation au format QuickTime » dans le menu local « Créer un réglage » (+). 2 Choisissez un format de fichier de sortie dans le menu local « Type d’encodeur ». 3 Cliquez sur le bouton Options dans la sous-fenêtre Encodeur. La fenêtre Réglages de ce format de fichier de sortie particulier apparaît. Important : utilisez l’interface utilisateur du module d’exportation tiers pour saisir de façon explicite la largeur, la hauteur et la fréquence d’images caractérisant le fichier de sortie. Ne laissez pas les champs de largeur, de hauteur et de fréquence d’images dans l’interface utilisateur de tierce partie sur leurs valeurs par défaut (c’est-à-dire leurs valeurs « actuelles »). 4 Cliquez sur OK pour enregistrer vos réglages et fermer la zone de dialogue. Remarque : la fonction « Contrôles d’images » de Compressor n’est pas disponible lors de l’utilisation de la fonction Composants d’exportation au format QuickTime. Configurez des réglages pour le composant d’exportation QuickTime.19 257 19 Ajout de filtres à un réglage Compressor comprend divers filtres (tels que les filtres d’étalonnage et de suppression de bruit) dont vous pouvez vous servir pour modifier les détails de vos projets de transcodage. Ce chapitre traite des sujets suivants :  Utilisation des filtres (p. 257)  À propos de la sous-fenêtre Filtres (p. 260)  Filtres disponibles (p. 261)  Ajout de filtres à un réglage (p. 271) Utilisation des filtres Vous pouvez traiter votre fichier multimédia source à l’aide de divers filtres avant de le transcoder, afin de contribuer à l’amélioration de la qualité de sortie de la vidéo et du son. La meilleure façon d’affecter ces réglages de filtre consiste à regarder, et écouter, votre fichier multimédia source et à choisir ce qui est le plus approprié en fonction de son contenu. Filtres de prévisualisation Vous pouvez prévisualiser un extrait contenant vos réglages de filtre actuels en cliquant sur la cible dans la fenêtre Lot afin de l’ouvrir dans la fenêtre Preview. L’écran Preview est divisé en deux parties dans lesquelles sont affichées la version originale et la version transcodée de votre fichier multimédia, pour que vous puissiez voir et entendre les effets de vos réglages de filtre avant de traiter le lot (à condition que la case correspondant à ce filtre particulier soit sélectionnée). Cela peut s’avérer utile si vous utilisez plusieurs filtres, car il est parfois difficile de pré- voir la manière dont les filtres interagissent. Important : l’ordre des filtres dans la liste de filtres correspond à l’ordre dans lequel ils sont appliqués à la vidéo ou au son. Essayez de changer l’ordre des filtres si vous voyez des résultats inattendus dans la fenêtre Preview.258 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage Lorsque vous êtes satisfait de vos paramètres, il est conseillé de parcourir la totalité du film afin de vous assurer que les changements ne sont pas trop importants pour certaines scènes. Remarque : selon votre système, le type de fichier multimédia source et le nombre de filtres appliqués, il se peut que la fenêtre Preview dans laquelle les réglages de filtres sont affichés soit actualisée à une fréquence d’images inférieure à celle de la source. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 23, « Utilisation de la fenêtre Preview », à la page 303. Désentrelacement La vidéo NTSC et la vidéo PAL sont entrelacées, c’est-à-dire que chaque image vidéo consiste en deux champs (déphasés de 1/60e de seconde), l’un avec les lignes de diffusion impaires et l’autre avec les lignes paires de l’image. La différence entre ces deux champs crée l’impression de mouvement, car nos yeux combinent ces deux images en une seule, ce qui permet d’obtenir à 30 images par seconde (en télévision définition standard) un mouvement régulier et réaliste. De plus, comme le taux de rafraîchissement des champs est élevé (1/60e de seconde), l’entrelacement est invisible. Les ajustements que vous faites peuvent être visualisés dans la fenêtre Preview.Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 259 Comme l’entrelacement crée deux trames pour chaque image, les zones d’une trame où le mouvement est rapide sont séparées par des lignes alternatives en escalier. Vous pouvez visualiser votre média source image par image et vérifier la présence de bandes horizontales sur les bords avant et arrière des objets en mouvement. Si vous pouvez voir ces dernières, vous devez désentrelacer votre fichier multimédia source afin de le convertir à un format image par image. Remarque : pour le désentrelacement, l’option « Contrôles d’images » est recommandée par rapport au filtre de désentrelacement (filtre propriétaire), car elle offre toujours une qualité très supérieure. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 20, « Ajout de contrôles d’images à un réglage », à la page 273. Espaces de couleur Compressor prend en charge les espaces colorimétriques suivants : YUV (R408), 2VUY, RGBA, ARGB et YUV (v210). Certains filtres requièrent une conversion des espaces de couleur, tandis que d’autres peuvent manipuler plusieurs espaces de couleur. Pour chaque fichier multimédia, Compressor choisit l’espace colorimétrique le plus approprié pour délivrer les meilleurs résultats de sortie et de performances en fonction de l’espace colorimétrique de ces trois attributs : le format du média source, le format de l’encodeur et les filtres choisis. L’entrelaçage crée un effet de « peigne » qui doit être supprimé.260 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage À propos de la sous-fenêtre Filtres Utilisez les fonctions suivantes de la sous-fenêtre Filtres de l’Inspecteur pour sélectionner et ajuster les filtres à appliquer à vos réglages.  Liste des filtres : cochez la case située à gauche du filtre que vous souhaitez ajouter aux préréglages. Les paramètres de filtrage que vous sélectionnez apparaissent dans le tableau de la sous-fenêtre Résumé. Vous pouvez réorganiser les filtres en les déplaçant vers le bas ou le haut dans la liste Filtres. Comme ces filtres sont traités un par un pendant le transcodage (en commençant par le premier de la liste), leur classement dans la liste est très important. Par exemple, il est recommandé de placer le filtre de superposition de texte en dernier, afin que la couleur que vous avez choisie pour le texte ne soit pas modifiée par un autre filtre.  Contrôles du filtre : les contrôles disponibles dépendent du filtre sélectionné dans la liste. Le curseur de défilement vous permet de modifier rapidement les valeurs numériques de votre paramètre, tandis que les boutons fléchés n’autorisent que des modifications incrémentielles de la valeur numérique. Le numéro du paramètre apparaît dans le champ situé entre le curseur de défilement et les boutons fléchés. Remarque : après avoir paramétré un filtre, sa case est automatiquement cochée. Si vous décidez de ne plus vouloir utiliser ce filtre, assurez-vous de décocher sa case avant de procéder au transcodage. Liste des filtres. Contrôles de filtre. Choisissez des filtres vidéo ou audio.Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 261 Filtres disponibles La sous-fenêtre Filtres comprend deux onglets : un pour la vidéo et un pour l’audio. Filtres vidéo  Rétablir BlackWhite : transforme les couleurs s’approchant du noir en noir pur et les couleurs s’approchant du blanc en blanc pur, sans modifier les autres couleurs du reste de l’image. Utilisez ce filtre pour mieux compresser les zones unies noires et blanches (luminance) de l’image, par exemple les arrière-plans. Les deux curseurs de défilement permettent de régler indépendamment les valeurs du blanc et du noir entre 0 et 100. Consultez la section « Espaces de couleur » à la page 259 pour plus d’informations sur la façon dont les espaces de couleur sont liés à ce filtre.  Luminosité et Contraste : modifie la couleur générale et les valeurs de luminance de votre fichier multimédia de sortie pour que l’image soit plus claire ou plus foncée. Certains codecs QuickTime assombrissent votre fichier vidéo ; vous pouvez donc utiliser ce filtre pour compenser ce phénomène. Choisissez une valeur comprise entre -100 et 100, mais il est déconseillé d’utiliser des valeurs extrêmes pour ne pas obtenir des images délavées.262 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage  Étalonnage des hautes lumières, Tons intermédiaires ou Ombres : en fonction de ce que vous choisissez, cette option corrige les inexactitudes de balance des blancs et crée des effets de couleur dans les zones de couleurs vives, de tons intermédiaires ou de tons foncés des images de votre plan. Les valeurs de rouge, de vert et de bleu peuvent être réglées indépendamment entre -100 et 100.  Désentrelaçage : supprime les effets de l’entrelacement. Si votre fichier multimédia source doit être converti en un format image par image, vous devez le désentrelacer pour supprimer les effets de l’entrelacement. L’entrelacement sur les écrans d’ordinateur peut conférer aux objets en déplacement rapide un aspect flou, ce qui rend ce paramètre particulièrement important si vous lisez une vidéo au format QuickTime sur votre ordinateur ou en continu sur Internet. Vous pouvez supprimer la trame supérieure (impaire) ou inférieure (paire) d’un fichier vidéo entrelacé, mais cela aura un impact sur la fluidité des mouvements du plan. Lors des arrêts sur image, ce filtre peut également être utilisé pour éliminer le papillotement causé par l’entrelacement des images qui présentent de fines lignes verticales, comme les pages de titre avec du texte de petite taille. Les trames restantes sont interpolées pour créer une image complète, ce qui conduit à un adoucissement général de l’image. Consultez la section « Désentrelacement » à la page 258 pour plus d’informations. Remarque : l’option « Contrôles d’images » est recommandée par rapport au filtre de désentrelacement (filtre propriétaire), car elle offre toujours une qualité très supé- rieure. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 20, « Ajout de contrôles d’images à un réglage », à la page 273.Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 263 Parmi les méthodes de désentrelacement suivantes, sélectionnez dans le menu local celle qui fonctionne le mieux avec votre métrage :  Blur : mélange les trames paires et impaires. Ce paramètre rend les données temporaires plus importantes et préserve mieux les mouvements, mais comme les images individuelles sont composées de deux images, leur qualité n’est pas optimale lorsque vous suspendez la lecture.  Pair : garde les trames paires et ignore les trames impaires, évitant ainsi les mouvements flous.  Impair : garde les trames impaires et ignore les trames paires, évitant ainsi les mouvements flous.  Accentué : traite les deux trames pour rendre les bords plus nets. Ce paramètre met en valeur les données spatiales.  Fondu entrant/sortant : ajoute un fondu partant de ou aboutissant à une couleur de cache au début et à la fin du plan.  Durées de fondu entrant et sortant : définit la durée du fondu.  Opacité de fondu entrant et sortant : définit l’opacité de la première image vidéo du plan (fondu entrant) ou de la dernière (fondu sortant). Une valeur de 0,0 signifie que l’image vidéo concernée est complètement recouverte par la couleur de cache. Une valeur de 0,5 détermine un plan recouvert à 50 pour cent par la couleur de cache.  Couleur du fondu : définit la couleur de cache. Si vous cliquez sur cette option, le sélecteur de couleurs apparaît pour vous permettre de choisir la couleur de départ et d’arrivée du fondu. (La couleur du fondu entrant doit être la même que celle du fondu sortant.)264 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage  Correction Gamma : contrôle la luminosité générale d’une image telle qu’elle apparaît à l’écran en modifiant la valeur du gamma du fichier multimédia. Ce filtre peut être utilisé pour supprimer les détails d’un plan sous-exposé ou pour réduire la saturation d’un plan surexposé à un niveau acceptable sans conduire à des images trop délavées. Les ordinateurs fonctionnant avec différents systèmes d’exploitation pré- sentent divers paramètres d’écran. En visualisation multi-plateforme, la correction gamma améliore l’image quelle que soit la plate-forme utilisée. Choisissez une valeur gamma comprise entre 0,1 et 4,0.  Letterbox : met à l’échelle et positionne l’image entre des barres horizontales de type « letterbox ».  Type : ce menu local permet de choisir le type de format Letterbox à utiliser. Échelle compresse verticalement la vidéo afin qu’elle tienne dans les barres Letterbox. Cache rogne la vidéo dans laquelle les barres Letterbox sont placées.  Position : ce menu local permet de choisir la position de la vidéo. L’option Au centre place des barres noires au-dessus et en dessous de la vidéo, cette dernière restant centrée. L’option Bas positionne la vidéo au bas de l’écran, avec une barre noire unique au-dessus. L’option Haut positionne la vidéo en haut de l’écran, avec une barre Letterbox unique au-dessous.  Sortie : ce menu local permet de choisir les proportions spécifiques à utiliser pour le format Letterbox. Chaque paramètre est suivi d’une valeur qui indique le ratio largeur/hauteur utilisé pour ce paramètre. Ainsi, le paramètre Academy indique un ratio de 1,85 :1, ce qui signifie que la largeur de l’image est égale à 1,85 fois sa hauteur. Le paramètre Manuelle active le curseur Manuelle que vous pouvez utiliser pour définir manuellement les proportions du format Letterbox. Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 265  Curseur Manuelle : utilisé lorsque l’option Manuelle est sélectionnée dans le menu local Sortie. Cette option permet de définir manuellement les proportions Letterbox. Le curseur Manuelle n’a aucun effet lorsque l’option Manuelle n’est pas sélectionnée dans le menu local Sortie.  Case Arrière-plan : détermine la couleur de la boîte aux lettres. Cochez cette case pour choisir la couleur de l’arrière-plan à partir du sélecteur de couleur.  Suppression des bruits : réduit les zones de bruit aléatoire de l’image. Certains codecs introduisent dans les fichiers vidéo du bruit, qui peut être atténué à l’aide du filtre de suppression du bruit. Vous pouvez améliorer la qualité de l’image et compresser l’espace de votre contenu de manière plus efficace en réduisant les détails les plus fins. Le filtre de réduction de bruit vous permet de rendre floues certaines zones à faible contraste tout en gardant les bords à contraste élevé nets. Ce principe est connu sous le nom de réduction de bruit adaptative. Les résultats ne sont pas perceptibles à l’œil nu, mais améliorent la compression finale du média source. Il est particulièrement important d’utiliser ce filtre avec des vidéos diffusées en direct.  Appliquer à : ce menu local permet de choisir les canaux dont vous souhaitez filtrer le bruit. L’option par défaut est « Tous les canaux », qui permet de filtrer le bruit provenant de tous les canaux, y compris le canal alpha. L’autre option est « Canaux de colorimétrie », qui filtre uniquement le bruit provenant des deux canaux de colorimétrie (U et V) dans l’espace colorimétrique AYUV (ou R408 dans la terminologie Final Cut Pro).  Itérations : ce menu local atténue le bruit de l’image. Choisissez la fréquence d’application (entre 1 et 4) de l’algorithme sélectionné au fichier multimédia source. À chaque nouvelle application de l’algorithme, ce dernier utilise l’image modifiée résultant de l’application antérieure. Plus vous utilisez d’itérations, plus l’image devient floue.266 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage  Algorithme : sélectionnez l’un des algorithmes suivants dans le menu local Algorithme : Moyen (la couleur de chaque pixel est modifiée en fonction de la couleur moyenne des pixels qui l’entourent, y compris sa propre couleur) ; Remplacement (la couleur de chaque pixel est modifiée en fonction de la couleur moyenne des pixels qui l’entourent, en excluant sa propre couleur) ; Fusionner (la couleur de chaque pixel est modifiée en fonction de la moyenne pondérée des couleurs des pixels qui l’entourent, y compris sa propre couleur).  Accentuer contour : améliore le contraste de l’image au niveau des bords des objets. Certains codecs rendent les images vidéo floues, ce filtre peut donc neutraliser l’effet d’adoucissement dû à la suppression du bruit ou à un média source flou, et augmenter l’impression de netteté de l’image. Lorsque vous utilisez des valeurs extrêmes, les images du fichier multimédia de sortie peuvent sembler granuleuses. Choisissez n’importe quelle valeur comprise entre 0 et 100.  Superposer texte : permet au texte d’apparaître en surimpression sur l’image. Cette option est utile pour apposer des informations textuelles sur votre fichier multimé- dia de sortie. Utilisez les contrôles suivants pour positionner du texte, sélectionner la couleur et la police, et spécifier sa transparence :  Menu local Position : détermine la position du texte dans le plan. Choisissez l’une des 13 positions (Au centre, Inférieure gauche, Inférieure gauche - Titre sécurisé, etc.).Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 267  Alpha : ce curseur définit l’opacité du texte. Vous pouvez choisir une valeur comprise entre 0 et 1, sachant qu’une valeur égale à 0 équivaut à une transparence totale, tandis qu’une valeur égale à 1 correspond à une opacité complète.  Texte : tapez le texte souhaité dans ce champ.  Couleur du texte : cochez cette case pour choisir la couleur du texte à partir du sélecteur de couleur.  Sélectionner une police : cliquez sur ce bouton pour ouvrir une palette de polices vous permettant de sélectionner la police, son style et sa taille.  Générateur de timecode : superpose le texte du timecode du plan à l’image. Vous pouvez aussi ajouter une étiquette au texte du timecode.  Menu local Position : détermine la position du texte du timecode dans le plan. Choisissez l’une des 13 positions (Au centre, Inférieure gauche, Inférieure gauche, Titre sécurisé, etc.).  Alpha : ce curseur définit l’opacité du texte du timecode. Vous pouvez choisir une valeur comprise entre 0 et 1, sachant qu’une valeur égale à 0 équivaut à une transparence totale, tandis qu’une valeur égale à 1 correspond à une opacité complète.  Intitulé : saisissez dans ce champ tout texte que vous souhaitez voir apparaître à gauche du numéro du timecode.  Case « Démarrer timecode à 00:00:00:00 » : cochez cette case pour que le timecode commence à 00:00:00:00. Si cette option n’est pas sélectionnée, le timecode du plan est utilisé.  Couleur du texte : cochez cette case pour choisir la couleur du texte du timecode dans le sélecteur de couleurs.  Sélectionner la police : cliquez sur ce bouton pour ouvrir une palette de polices vous permettant de sélectionner la police, son style et sa taille.268 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage  Filigrane : permet de superposer un filigrane à l’image. Cette option est utile pour apposer un logo approprié sur votre fichier multimédia de sortie. Le filtre Filigrane peut appliquer des images fixes ou des séquences en filigrane sur votre fichier multimédia de sortie. Utilisez les menus locaux, les curseurs de défilement et les champs ci-après pour positionner et dimensionner le filigrane, et régler sa transparence :  Menu local Position : ce menu local positionne l’image de filigrane dans le plan d’image. Choisissez l’une des 13 positions (Au centre, Inférieure gauche, Inférieure gauche - Titre sécurisé, etc.).  Échelle : ce curseur définit la taille de l’image de filigrane.  Alpha : ce curseur définit l’opacité de l’image de filigrane. Vous pouvez choisir une valeur comprise entre 0 et 1, sachant qu’une valeur égale à 0 équivaut à une transparence totale, tandis qu’une valeur égale à 1 correspond à une opacité complète.  Case Répétitive : si vous avez choisi un plan comme filigrane, le fait de cocher cette case permet de lire le filigrane en boucle. Si vous ne cochez pas cette case, le filigrane est lu une fois jusqu’à la fin puis disparaît.  Bouton Choisir : cliquez sur ce bouton pour ouvrir la zone de dialogue de sélection de fichiers, puis sélectionnez la séquence ou l’image à utiliser comme filigrane. Filtres audio Important : les filtres audio ne sont pas disponibles lorsque l’audio est réglé sur Passthrough dans les réglages QuickTime. Consultez la section « À propos de la sousfenêtre AIFF Encoder QuickTime » à la page 238 pour plus d’informations.Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 269  Plage dynamique : cette option permet de contrôler les niveaux audio d’un plan de façon dynamique en augmentant le son des parties où le volume sonore est faible et en le baissant pour les parties où le volume sonore est plus élevé. Cette option est également appelée compression du niveau audio.  Adoucir au-dessus : les volumes sonores supérieurs à ce niveau audio sont réduits au niveau défini par le gain principal.  Seuil de bruit : définit le niveau de ce qui est considéré comme bruit. Le son dont le niveau est égal ou supérieur à ce niveau est amplifié de façon dynamique jusqu’au niveau défini par le gain principal. Le son au dessous de ce niveau demeure inchangé.  Gain principal : définit le niveau moyen du son comprimé de façon dynamique.  Écrêteur : définit le niveau maximum autorisé du son pour le plan.  Gain (dB) : définit le niveau au dessus duquel les pics plus élevés sont réduits.  Égaliseur graphique Apple AU : cette option vous permet d’utiliser l’égaliseur graphique AUGraphicEQ Apple pour créer un grand nombre de formes de fréquences sur toute la plage des fréquences audibles. Vous pouvez choisir entre une version à 31 bandes et une version à 10 bandes.270 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage  Menu local Options : ouvre l’interface de l’égaliseur graphique AUGraphicEQ Apple. Le menu local « Nombre de bandes » de l’interface de l’égaliseur permet de choisir la version d’égaliseur à utiliser (31 bandes ou 10 bandes).  Fondu entrant/sortant : ajoute un mixage partant de ou aboutissant à un silence (ou un niveau de gain que vous avez défini) au début et à la fin du plan.  Durées de fondu entrant et sortant : définit la durée du mixage utilisé pour la transition entre la valeur de gain et le niveau audio normal du plan au début (fondu entrant) et à la fin (fondu sortant) du plan.Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 271  Gains de fondu entrant et sortant : définit le niveau auquel le mixage commence (fondu entrant) ou se termine (fondu sortant). La valeur –100,0 correspond au silence et la valeur 0,0 signifie que le son n’est pas modifié. Remarque : lorsque vous utilisez à la fois le filtre Fondu entrant/sortant et le filtre Plage dynamique, veillez à ce que le filtre Plage dynamique se trouve avant le filtre Fondu entrant/sortant dans la liste de filtres. Ajout de filtres à un réglage Utilisez la sous-fenêtre Filtres dans la fenêtre Inspecteur pour ajouter des filtres à vos réglages. Pour ajouter des filtres à un réglage : 1 Ouvrez l’onglet Réglages. 2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot. De cette façon, vous pouvez ouvrir la fenêtre Preview et voir les effets de vos ajustements de filtre. 3 Cliquez sur la sous-fenêtre Filtres de l’Inspecteur. 4 Configurez selon vos souhaits les filtres que vous souhaitez ajouter à ce réglage. Remarque : une coche apparaît automatiquement dès que vous commencez à paramé- trer un filtre. Le filtre est automatiquement sélectionné si vous modifiez ses réglages. Toute modification apportée aux réglages d’un filtre est appliquée au filtre sélectionné.272 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 5 Dans la liste des filtres, déplacez les filtres vers le haut ou vers le bas pour déterminer l’ordre dans lequel vous souhaitez qu’ils soient appliqués au fichier multimédia source pendant son transcodage. Étant donné que ces filtres sont traités un par un pendant le transcodage (en commen- çant par le premier de la liste), il est important que vous les classiez selon leur ordre d’application. Par exemple, il est recommandé de placer le filtre de superposition de texte en dernier, afin que la couleur que vous avez choisie pour le texte ne soit pas modifiée par un autre filtre. Si vous déplacez un filtre, assurez-vous de cocher la case pour que Compressor sache qu’il faut l’appliquer au réglage concerné. Si vous essayez de sélectionner un autre réglage après avoir sélectionné un filtre déplacé, la zone de dialogue Enregistrer vous demande d’enregistrer ou d’annuler les changements apportés à ce réglage. Par défaut, tous les filtres sélectionnés s’affichent en premier dans la liste. Remarque : vous pouvez voir les détails des réglages dans la sous-fenêtre Résumé de la fenêtre Inspecteur. Consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Filtres » à la page 260 pour obtenir plus d’informations. Faites glisser les filtres vers le haut ou vers le bas pour établir l’ordre dans lequel vous souhaitez qu’ils soient appliqués au fichier multimé- dia source.20 273 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage Les contrôles d’images reposent sur une analyse approfondie de l’image et servent à resynchroniser cette dernière, à la redimensionner ou à lui appliquer des effets vidéo sophistiqués. Ce chapitre contient les sections suivantes :  Utilisation des contrôles d’images (p. 273)  À propos de la sous-fenêtre Contrôles d’images (p. 274)  Ajout de contrôles d’images à un réglage (p. 279)  Utilisation du télécinéma inverse (p. 280)  Utilisation des contrôles de resynchronisation (p. 283) Utilisation des contrôles d’images Grâce aux contrôles d’images, Compressor permet de transcoder en haute qualité de nombreux formats sources différents dans de nombreux formats cibles en ayant recours à une analyse approfondie de l’image. Cela signifie que vous pouvez maintenant effectuer les différentes opérations suivantes à des niveaux de qualité qui étaient précédemment possibles uniquement avec des solutions matérielles coûteuses :  Convertir des fichiers vidéo entre les normes de télévision internationales, par exemple PAL vers NTSC ou NTSC vers PAL.  Convertir des sources vidéo haute définition (HD) en sources définition standard (SD), ou inversement.  Convertir un flux progressif en flux entrelacé, ou inversement.  Réaliser des ajustements de fréquence d’images de haute qualité, notamment pour obtenir des effets de ralenti de haute qualité.  Supprimer automatiquement le pulldown du télécinéma (télécinéma inverse). Remarque : le groupe de réglages « Conversions de format avancées » de l’onglet Réglages revêt une importance particulière pour l’utilisation des contrôles d’images.274 Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage Important : il n’est pas possible de prévisualiser les réglages « Contrôles d’images » dans la fenêtre Preview. Pour prévisualiser ces derniers, lancez un transcodage de test sur une petite section de votre fichier multimédia source (cf. « Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview » à la page 315 pour plus d’informations). À propos de la sous-fenêtre Contrôles d’images Utilisez les fonctionnalités suivantes sous l’onglet « Contrôles d’images » de l’Inspecteur afin de sélectionner et d’ajuster les attributs de contrôle d’images que vous souhaitez affecter à vos réglages. État des contrôles d’images Utilisez ce menu local pour choisir parmi les options suivantes de « Contrôles d’images » :  Désactivé : réglage par défaut pour la plupart des préréglages Apple. Choisissez Désactivé si votre projet Compressor n’implique pas de changements en termes de taille d’image, de fréquence d’images ou de priorité de trame.  Activé : cette option vous permet d’ajuster manuellement tous les attributs qui se trouvent dans la sous-fenêtre Contrôles d’images.  Sélection automatique : Compressor analyse la tâche de transcodage (le fichier multimédia source et le réglage appliqué), puis il détermine automatiquement les attributs « Contrôles d’images » appropriés. Contrôles de redimensionnement Contrôles de resynchronisation État des contrôles d’images Bouton Automatique des contrôles d’imagesChapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 275 En mode Automatique, la technologie de « Contrôles d’images » intervient uniquement dans les deux types suivants de transcodages :  Le transcodage de sources haute définition (HD) en fichiers de sortie MPEG-2 en définition standard (SD)  Le transcodage de sources entrelacées en fichiers de sortie (progressifs) H.264 pour DVD Studio Pro et H.264 pour appareils Apple Contrôles de redimensionnement Utilisez les contrôles de cette section pour choisir l’algorithme avec lequel les images sont redimensionnées.  Filtre de redimensionnement : utilisez ce menu local pour choisir parmi les options suivantes de redimensionnement. Cette décision est un compromis entre une vitesse de traitement plus rapide et une qualité de sortie supérieure dans les projets qui impliquent un changement de résolution.  Rapide (pixel le plus proche)  Avancée (filtre linéaire)  Optimale (prédiction statistique)  Champs de sortie : utilisez ce menu local pour choisir la méthode de balayage de sortie (soit la priorité de trame, soit une conversion en balayage progressif).  Identique à la source : aucun changement de méthode de balayage.  Progressive : méthode de balayage où chaque image est complète (et non divisée en trames). Utilisez ce réglage au lieu du filtre Désentrelaçage de Compressor (un filtre hérité de la sous-fenêtre Filtres) car il offrira toujours une qualité bien supérieure.  Première supérieure : priorité de trame entrelacée (ordre des trames), également appelée trame deux, trame supérieure ou trame impaire.  Première inférieure : priorité de trame entrelacée (ordre des trames), également appelée trame une, trame inférieure ou trame paire.276 Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage  Désentrelacer : utilisez ce menu local pour choisir parmi différentes techniques de désentrelacement (ou désentrelaçage). Cette décision est un compromis entre une vitesse de traitement plus rapide et un désentrelaçage de qualité supérieure des zones de mouvement au sein de l’image. Dans tous les cas, toute option de désentrelaçage de qualité supérieure donne des résultats identiques ou meilleurs que l’option immédiatement inférieure. Toutefois, si le redimensionnement vers le bas est également appliqué à l’image, il se peut que les améliorations de qualité ne se remarquent pas. Dans ces conditions, les options Rapide ou Meilleure fourniront probablement une qualité suffisamment haute, selon l’ampleur du redimensionnement vers le bas.  Rapide (moyenne des lignes) : cette option fait la moyenne des lignes adjacentes d’une image.  Avancé (filtre Motion adaptive) : cette option offre une bonne qualité de désentrela- çage pour les zones de l’image qui sont en mouvement.  Optimale (correction des mouvements) : cette option offre une très bonne qualité de désentrelaçage pour les zones de l’image qui sont en mouvement.  Télécinéma inverse : cette option supprime les trames supplémentaires ajoutées lors du processus de télécinéma pour convertir les 24 ips du film en 29,97 ips pour le format NTSC. La sélection de cet élément entraîne la désactivation de tous les autres éléments de la sous-fenêtre Contrôles d’images. Remarque : pour en savoir plus sur le pulldown 3:2 et sur l’utilisation de la fonction Télécinéma inverse, reportez-vous à la section « Utilisation du télécinéma inverse » à la page 280. Alors que le menu local Désentrelacer est toujours actif, Compressor ne désentrelace que les tâches qui en ont besoin. (Par exemple, si la source est entrelacée et que le menu local « Champs de sortie » est défini sur Progressive, Compressor effectuera un désentrelaçage. Si le fichier multimédia source est progressif, Compressor n’effectuera pas de désentrelaçage.) Avertissement : l’utilisation de tous les réglages optimaux peut donner lieu à des temps de traitement beaucoup plus longs que prévu. Si vous réduisez la taille d’image en plus de désentrelacer l’image, les options Rapide ou Meilleure fourniront probablement une qualité suffisamment haute, selon l’ampleur du redimensionnement vers le bas.Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 277  Détails de technique Adaptive : cochez cette case pour utiliser une analyser d’image avancée afin de distinguer les zones de bruit de celles de contour.  Anticrénelage : utilisez ce curseur pour régler un niveau d’adoucissement entre 0 et 100. Ce paramètre améliore la qualité des conversions lorsque vous augmentez l’échelle des données. Par exemple, lorsque vous transcodez de la vidéo de définition standard en haute définition, l’option Anticrénelage lisse les contours irréguliers pouvant apparaître dans l’image.  Niveau de détails : utilisez ce curseur pour définir un niveau (entre 0 et 100) pour conserver les contours accentués. Il s’agit d’un contrôle d’accentuation qui vous permet de rajouter des détails à une image agrandie. Contrairement aux autres opérations d’accentuation, le réglage « Niveau de détails » distingue les détails de bruit et ceux de fonction, et n’augmente généralement pas les grains non voulus. Le fait d’accroî- tre la valeur de ce paramètre peut donner lieu à des contours irréguliers, qui peuvent cependant être éliminés en augmentant la valeur d’anticrénelage. Remarque : les options « Détails de technique Adaptive », Anticrénelage et « Niveau de détails » se rapportent uniquement au redimensionnement d’image (mise à l’échelle), et non au désentrelaçage. Contrôles de resynchronisation Utilisez les commandes de cette section pour choisir l’algorithme avec lequel les fréquences d’images sont ajustées.  Conversion de fréquence : utilisez ce menu local pour choisir parmi les techniques suivantes de resynchronisation d’images (changement de la fréquence d’images). Cette décision est un compromis entre une vitesse de traitement plus rapide et une qualité de sortie supérieure. Dans de nombreux cas, le réglage Meilleure fournira une conversion d’une qualité suffisamment haute en économisant fortement du temps de traitement par rapport au réglage Optimale.  Rapide (image la plus proche) : aucune fusion d’images n’est appliquée ; Compressor utilise simplement une copie de l’image disponible la plus proche pour remplir les nouvelles images entre.278 Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage  Bonne (fusion d’images) : rassemble les images voisines afin de créer de nouvelles images entre.  Meilleure (correction des mouvements) : utilise un flux optique pour interpoler des images, avec des résultats de bonne qualité.  Maximum (correction des mouvements de haute qualité) : utilise un flux optique pour interpoler des images, avec des résultats de qualité supérieure ; cette option est particulièrement utile pour les transcodages qui impliquent des augmentations de fréquences d’images (par exemple, de 23,98 ips à 59,94 ips).  Régler la durée sur : utilisez cette option pour choisir l’une des trois méthodes proposées pour convertir la durée du plan en une nouvelle durée.  Pourcentage de la source : utilisez cette option pour saisir une valeur exprimée en pourcentage permettant de modifier la vitesse du plan ou choisissez un réglage spécifique dans le menu local.  Durée totale : servez-vous de cette option pour choisir la durée du plan.  Pour que les images source soient lues à une fréquence de [fréquence d’images] ips : utilisez cette option lorsque la fréquence d’images du fichier multimédia source ne correspond pas à celle qui est indiquée dans la sous-fenêtre Encodeur pour cet élément. Remarque : lorsque vous modifiez la vitesse de la vidéo à l’aide des contrôles de resynchronisation, Compressor ajuste également la partie audio du fichier multimé- dia de sortie de sorte que le son reste synchronisé avec l’image. Les contrôles de resynchronisation n’ont aucune incidence sur la hauteur tonale de l’audio. Pour en savoir plus sur l’utilisation de ces options, consultez la section « Utilisation des contrôles de resynchronisation » à la page 283. Avertissement : l’utilisation de tous les réglages optimaux peut donner lieu à des temps de traitement beaucoup plus longs que prévu. Le réglage Meilleure pour la conversion de fréquence fournira une conversion d’une qualité suffisamment haute, tout en économisant fortement du temps de traitement par rapport au réglage Optimale. Menu local de sélectionChapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 279 Ajout de contrôles d’images à un réglage Utilisez la sous-fenêtre « Contrôles d’images » de la fenêtre de l’Inspecteur pour ajouter des réglages de resynchronisation et de redimensionnement d’image à vos réglages. Pour ajouter des réglages automatiques de contrôles d’images à un réglage : 1 Ouvrez l’onglet Réglages. 2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot. 3 Cliquez sur l’onglet « Contrôles d’images » dans la fenêtre de l’Inspecteur. 4 Cliquez sur le bouton Automatique qui se trouve à côté du menu local « Contrôles d’images ». Compressor analyse la tâche de transcodage (le fichier multimédia source et le réglage appliqué), puis il détermine automatiquement les attributs « Contrôles d’images » appropriés. En mode Automatique, la technologie de « Contrôles d’images » intervient uniquement dans les deux types suivants de transcodages :  Le transcodage de sources haute définition (HD) en fichiers de sortie MPEG-2 en définition standard (SD).  Le transcodage de sources entrelacées en fichiers de sortie (progressifs) H.264 pour DVD Studio Pro et H.264 pour appareils Apple. Pour ajouter des réglages personnalisés de contrôles d’images à un réglage : 1 Ouvrez l’onglet Réglages. 2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot. 3 Cliquez sur l’onglet « Contrôles d’images » dans la fenêtre de l’Inspecteur. 4 Dans le menu local « Contrôles d’images », choisissez Activé. Le choix de l’option Activé vous permet d’ajuster manuellement tous les attributs de la sous-fenêtre Contrôles d’images.280 Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 5 Modifiez n’importe lequel des contrôles suivants dans la sous-fenêtre « Contrôles d’images ». (Voir « À propos de la sous-fenêtre Contrôles d’images » à la page 274 pour des détails concernant chacun de ces contrôles.)  Filtre de redimensionnement  Champs de sortie  Désentrelacer  Détails de technique Adaptive  Anticrénelage  Niveau de détails  Conversion de fréquence  Réglages de durée 6 Cliquez sur Enregistrer pour enregistrer les modifications. Utilisation du télécinéma inverse Le menu local Désentrelacer comprend un réglage permettant d’inverser le télécinéma. À propos du télécinéma inverse L’approche la plus courante pour distribuer un film à 24 ips destiné à la vidéo NTSC à 29,97 ips consiste à effectuer un pulldown 3:2 (également appelé pulldown 2:3:2:3). L’enregistrement en alternance de deux trames d’une image de film, puis de trois trames de l’image suivante permet de transformer les 24 images d’une seconde de film en 30 images d’une seconde de vidéo. Avant (23,98 ips) A B A B B C C D D D A B C D A D A B C D A B C D A B C D A B C D B C A A B B B C C D D D A A B B B C C D D D A A B B C C D D D A A B B B D B C C D D D A B A B B C C D D A B C D A A B B B C C D D D Field 1 Field 2 Field 1 Field 2 Field 1 Field 2 Field 1 Field 2 Field 1 Field 2 Pulldown 3:2 Après (29,97 ips) Une secondeChapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 281 Comme le montre la figure ci-dessus, le modèle 3:2 (qui est en fait un modèle 2:3:2:3 puisque l’image A est enregistrée sur deux trames et est suivie par l’image B enregistrée sur trois trames) se répète toutes les quatre images du film. Pratiquement tous les spots publicitaires, les films et les émissions de télévision en différé de qualité sont soumis à ce processus avant leur diffusion. Pour les besoins du montage et de l’ajout d’effets, il est souvent préférable de supprimer ces trames supplémentaires et de rétablir la fréquence originale de 23,98 ips de la vidéo. Le rétablissement de la fréquence originale de 23,98 ips a en outre l’avantage de permettre une conversion plus aisée à la fréquence de 25 ips du format PAL. La fréquence d’images moins élevée présente également l’avantage de requérir moins d’images par seconde de vidéo, ce qui signifie que la taille du fichier est moins importante. La fonction de télécinéma inverse facilite cette opération. À propos de la cadence Lorsqu’un film est transformé par télécinéma en vidéo NTSC, sa cadence est constante. Cela signifie que le modèle 3:2 est systématique et ininterrompu. La suppression du télécinéma sur un plan de cadence constante est une opération relativement aisée, car il suffit de déterminer le modèle une seule fois. Si vous montez ces plans transformés par télécinéma en tant que vidéo NTSC, vous obtenez un fichier vidéo final avec une cadence irrégulière et un modèle 3:2 fluctuant. La suppression du télécinéma sur ce type de plan s’avère bien plus compliquée puisque vous devez sans cesse vérifier la cadence pour ne pas choisir par mégarde des trames incorrectes lors de la création de vidéo à 23,98 ips. A A B B B C C D D D A A B B B C C D D D A A B B C C D D D A A B B B D B C C D D D A B A B B C C D D A B A B B C C D D D A B C D A D A B C D A B C D A B C D A B C D B C A B C D A A B B C C D D Field 1 Field 2 Field 1 Field 2 Field 1 Field 2 Field 1 Field 2 D Field 2 B Field 1 Avant (29,97 ips) Après (23,98 ips) Une seconde Suppression de pulldown 3:2282 Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage La fonction de télécinéma inverse dont est muni Compressor détecte automatiquement les cadences irrégulières et adapte le traitement de façon appropriée. Autres remarques sur la fonction de télécinéma inverse Il convient de tenir compte de quelques autres considérations lors de l’utilisation de la fonction de télécinéma inverse. Tous les autres réglages de « Contrôles d’images » sont désactivés Étant donné que l’objectif de la fonction de télécinéma inverse est de produire de la vidéo progressive à 23,98 ips, toutes les autres options de la sous-fenêtre « Contrôles d’images » sont désactivées lorsque Télécinéma inverse est sélectionné. À propos du télécinéma inverse et de l’encodage segmenté En raison de la nature imprévisible du traitement appliqué lors du télécinéma inverse, l’encodage segmenté ne fonctionne pas de façon aussi efficace que lorsque la fonction télécinéma inverse n’est pas utilisée. À propos de la suspension du processus de transcodage Si vous suspendez (pause) le processus de transcodage, vous êtes ensuite obligé de le reprendre depuis le début. Création de vidéo PAL lors du processus de télécinéma inverse Convertir une vidéo à 23,98 ips ou une vidéo à 24 ips en vidéo PAL dont la fréquence est de 25 ips en accélérant la vitesse de lecture de 4 pour cent est une pratique courante. Si votre vidéo source est une vidéo NTSC à 29,97 ips convertie par télécinéma, vous pouvez la convertir au format PAL à l’aide de deux tâches.  Première tâche : appliquez à la tâche un réglage qui permette d’inverser le télécinéma et d’obtenir une vidéo NTSC à 23,98 ips. Remarque : vous pourriez appliquer un réglage convertissant également la vidéo au format PAL, mais dans ce cas, la conversion du format ne serait pas effectuée à l’aide des contrôles d’images et sa qualité pourrait être insatisfaisante.  Deuxième tâche : pour créer la deuxième tâche, sélectionnez la première, puis choisissez Tâche > Nouvelle tâche avec sortie cible. Vous créez ainsi une tâche reposant sur la sortie de la première tâche. Vous pouvez alors appliquer un réglage assurant un format de sortie PAL et utiliser la fonction « Contrôles d’images » qui vous garantit un fichier de sortie de haute qualité. Pour en savoir plus sur l’enchaînement de tâches, reportez-vous à la section « À propos de l’ajout et de la copie de tâches » à la page 118.Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 283 Utilisation des contrôles de resynchronisation Les contrôles de resynchronisation sont couramment utilisés pour deux opérations :  Conversion de la fréquence d’images d’une vidéo : il s’agit généralement de convertir la fréquence d’images NTSC en fréquence d’images PAL ou inversement. Cette fonction utilise uniquement le réglage du menu local « Conversion de fréquence » et est automatiquement configurée lorsque cela est nécessaire.  Conversion de la vitesse d’une vidéo : cette opération consiste à lire les images existantes à une vitesse différente ou, dans le cas des effets de ralenti, à créer des images intermédiaires si nécessaire. Dans tous les cas, si le fichier multimédia source contient de l’audio, la vitesse de ce dernier est également modifiée et sa hauteur tonale corrigée, afin que le résultat soit identique à celui de l’audio original, mais avec une vitesse différente. Cela vous permet de conserver la synchronisation entre l’image et le son. Remarque : si vous prévisualisez un réglage qui utilise les contrôles de resynchronisation, la vidéo sera lue à la nouvelle fréquence d’images ou vitesse, mais elle n’aura pas été traitée par les contrôles d’images et, par conséquent, sa qualité sera inférieure à celle du fichier de sortie transcodé. La hauteur tonale du son est corrigée lors de la pré- visualisation du réglage. Important : si vous utilisez les contrôles de resynchronisation sur un réglage qui utilise le format de sortie QuickTime Movie et que vous choisissez Passthrough comme réglage audio, la vitesse audio n’est pas modifiée et la synchronisation avec la vidéo n’est pas conservée. Consultez la section « À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime » à la page 238 pour plus d’informations. Conversion de la vitesse d’une vidéo Les contrôles de resynchronisation proposent trois options pour déterminer la vitesse de lecture :284 Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage  saisir un pourcentage ;  saisir une durée ;  forcer la lecture des images à la fréquence d’images définie dans le réglage « Fréquence d’images » de la sous-fenêtre Encodeur. Saisir un pourcentage Vous disposez de deux options lorsque vous choisissez de définir la durée du plan à l’aide de cette méthode :  saisir une valeur en pour cent ;  choisir une valeur prédéfinie. Chacun des préréglages disponibles est destiné à être utilisé pour un cas de figure particulier.  24 @ 25 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 24 ips en vidéo à 25 ips distribuée en format PAL.  23,98 @ 24 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 23,98 ips en vidéo à 24 ips.  23,98 @ 25 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 23,98 ips en vidéo à 25 ips distribuée en format PAL.  30 @ 29,97 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 30 ips en vidéo à 29,97 ips.  29,97 @ 30 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 29,97 ips en vidéo à 30 ips.  24 @ 23,98 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 24 ips en vidéo à 23,98 ips distribuée sous forme de DVD NTSC. Aucune de ces options n’exige l’insertion d’images vidéo intermédiaires. La différence entre les réglages correspond juste à une lecture plus ou moins rapide des images existantes.Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 285 Saisir une durée Le champ Durée indique la durée actuelle du plan. Si vous modifiez cette durée, la valeur exprimée en pourcentage change pour refléter cette modification. Cette option est très utile lorsque la durée du fichier multimédia source est un peu plus longue ou un peu plus courte que nécessaire et que vous préférez changer la vitesse de lecture plutôt qu’ajouter ou supprimer des images vidéo. Cette méthode donne lieu à la création d’images vidéo intermédiaires en fonction des besoins. Forcer la lecture des images à la fréquence d’images définie dans le réglage « Fréquence d’images » de la sous-fenêtre Encodeur On utilise cette option lorsque la fréquence d’images du fichier multimédia source est différente de celle qui est indiquée dans le réglage « Fréquence d’images » de la sous-fenêtre Encodeur.21 287 21 Ajout de réglages de géométrie Vous pouvez ajuster vos réglages de façon plus précise à l’aide de la sous-fenêtre Géométrie de la fenêtre Inspecteur. Ce chapitre contient les sections suivantes :  Utilisation du rognage, de la mise à l’échelle et du remplissage (p. 287)  À propos de la sous-fenêtre Géométrie (p. 290)  Ajustements de géométrie pour un réglage (p. 294) Utilisation du rognage, de la mise à l’échelle et du remplissage La sous-fenêtre Géométrie propose trois méthodes différentes pour modifier l’image de sortie. Rognage Lorsque vous rognez une image, vous supprimez du contenu vidéo. Ce contenu représente souvent une partie superflue de l’image (telle que la zone de surbalayage, nécessaire pour la télévision, mais inutile pour les ordinateurs) et sa suppression permet d’agrandir la portion restante dans une image de même taille. La fonction Rognage comprend également un réglage automatique qui détecte les bords de l’image et saisit automatiquement des valeurs de rognage adaptées. Cette option s’avère particulièrement utile si vous souhaitez supprimer les bandes noires d’un fichier multimédia source. 288 Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie Lorsque vous ajustez les réglages de rognage, l’un des deux cas de figure suivants peut se présenter en ce qui concerne la taille d’image du fichier vidéo de sortie :  La taille d’image reste la même si vous avez choisi un réglage autre que 100 % de la source, 50 % de la source ou 25 % de la source dans le menu local « Taille d’image » de la section Dimensions de la sous-fenêtre Géométrie. Cela signifie que l’image vidéo source est agrandie pour remplir l’image du fichier vidéo de sortie, ce qui provoque une augmentation de la taille des pixels et une dégradation générale de l’image.  La taille d’image est réduite en fonction des valeurs de rognage si vous avez choisi les réglages 100 % de la source, 50 % de la source ou 25 % de la source dans menu local « Taille d’image » de la section Dimensions de la sous-fenêtre Géométrie. Cette réduction peut aboutir à des tailles d’image non standard. Les réglages de rognage se trouvent dans la section « Cadre de source (rognage) » de la sous-fenêtre Géométrie. Mise à l’échelle La mise à l’échelle permet de modifier la taille d’image du fichier vidéo de sortie sans supprimer aucune image source. Elle implique le plus souvent une réduction de la taille d’image du fichier multimédia de sortie pour économiser l’espace de stockage ou réduire le débit de données. Il existe trois méthodes simples permettant de changer l’échelle de la taille d’image de votre fichier de sortie :  Choisir un pourcentage de la taille source : trois réglages permettent de redimensionner l’image source en fonction d’un pourcentage (100 % de la source, 50 % de la source et 25 % de la source). Les valeurs de rognage ont une incidence non seulement sur la taille d’image de la vidéo source, mais aussi sur celle de la vidéo de sortie.  Choisir une taille d’image particulière : vous pouvez choisir entre plusieurs réglages de taille d’image standard, tels que 720 x 486, 720 x 576, etc. Si vous choisissez l’une ces options, la taille d’image du fichier vidéo de sortie correspondra à ce réglage.  Saisir une valeur personnalisée : vous pouvez saisir une taille d’image personnalisée. Il est en outre possible de contraindre cette taille d’image personnalisée à respecter des proportions courantes telles que 4:3 ou 16:9. Si vous saisissez une taille d’image personnalisée, la taille d’image du fichier vidéo de sortie correspondra à ce réglage.Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie 289 Vous avez également la possibilité de définir les proportions des pixels de l’image de sortie en sélectionnant une option dans un menu local proposant des réglages courants. Remarque : les réglages de mise à l’échelle ne sont activés que si vous utilisez les formats d’encodage de sortie MP4EG--4, QuickTime Movie et Séquence d’images. Les réglages de mise à l’échelle se trouvent dans la section « Dimensions (pixels encodés) » de la sous-fenêtre Géométrie. Remplissage Le remplissage est une méthode qui permet de réduire la taille de l’image tout en conservant la taille de la vidéo de sortie en remplissant les zones restantes en noir. À la différence du rognage, le remplissage ne supprime aucune image source. L’image est réduite en fonction des valeurs de remplissage. Le remplissage s’avère utile lorsque la taille de l’image source est inférieure à celle de l’image de sortie et que vous souhaitez empêcher le redimensionnement de l’image source en fonction de la taille de l’image de sortie. Si vous ajoutez un remplissage approprié, l’image source conservera la même taille dans l’image de sortie et les parties restantes seront remplies avec du noir. Le remplissage est automatiquement appliqué lorsque l’image vidéo source est au format NTSC 720 x 486 sans compression et la résolution de l’image de sortie est 720 x 480. Il existe également plusieurs réglages de remplissage courants tels que 16x9 et Panavision. Ils facilitent la configuration puisque c’est Compressor qui saisit automatiquement les valeurs de remplissage, ce qui permet de garantir que l’image source conserve ses proportions d’origine. Les réglages de remplissage se trouvent dans la section « Cadre d’image de sortie (remplissage) » de la sous-fenêtre Géométrie. 290 Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie À propos de la sous-fenêtre Géométrie Utilisez la sous-fenêtre Géométrie pour spécifier les paramètres de rognage et de dimensionnement, la taille du fichier multimédia de sortie et les proportions de l’image (le rapport entre sa hauteur et sa largeur) : Réglages Cadre de source (rognage)  Gauche, Droite, Haut et Bas : les quatre champs de rognage (Gauche, Haut, Droite et Bas) vous permettent de rogner l’image de votre fichier multimédia source par incré- ments exprimés en pixels. La plupart des fichiers vidéo de diffusion présentent des zones de surbalayage. Si le fichier de sortie est destiné à n’être affiché que sur un écran d’ordinateur plutôt que sur un écran de télévision, vous pouvez en toute tranquillité supprimer une partie de sa bordure sans que cela n’affecte la zone d’image. Les valeurs indiquent la distance (en pixels) entre le bord du cadre original et le bord du cadre rogné final. Par défaut, tous les champs sont remplis avec la valeur 0. Remarque : la zone de surbalayage (« zone d’action sécurisée ») est habituellement constituée par les 5 pour cent de l’image les plus éloignés du centre le long des quatre côtés. Si vous rognez 5 pour cent de plus, il vous reste une zone plus réduite dite « zone de titre sécurisé ». Vous pouvez, par conséquent, rogner votre image en supprimant entre 5 à 10 pour cent de sa bordure extérieure sans risque pour le contenu important. Mise à l’échelle Rognage RemplissageChapitre 21 Ajout de réglages de géométrie 291  Case « Détecter automatiquement les réglages de rognage pour le format Letterbox » : cette case permet à Compressor de déterminer si le fichier multimédia source a été mis au format Letterbox et, si c’est le cas, de saisir des valeurs de rognage pour supprimer les bandes noires. Remarque : si vous souhaitez transcoder un fichier multimédia source de taille normale (720 x 486) avec une résolution standard (DS) à l’aide d’un réglage MPEG-2 NTSC, votre fichier multimédia de sortie est automatiquement rogné de deux pixels à partir du haut et de quatre à partir du bas afin d’obtenir les dimensions MPEG-2 requises de 720 x 480, sauf si vous avez déjà appliqué des attributs de rognage. Cet attribut de rognage n’est que temporaire et n’est pas enregistré dans le réglage. Vous pouvez visualiser le rognage automatique via la méthode habituelle en double-cliquant sur le réglage dans la tâche afin d’ouvrir la fenêtre Preview. Pour plus d’informations sur le menu local Format vidéo, consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 » à la page 198. Réglages Dimensions (pixels encodés) Les réglages de la section Dimensions ne sont actifs que lorsque vous utilisez les formats d’encodage de sortie MPEG- 4, QuickTime Movie et Séquence d’images. Pour les autres formats, les réglages apparaissent estompés, mais il est possible de voir ceux qui seront utilisés une fois le lot envoyé.  Taille d’image : ces champs de texte et les menus locaux qui y sont associés vous permettent de personnaliser la taille d’image et les proportions de votre fichier multimé- dia de sortie. Choisissez l’un des réglages suivants : 100 % de la source, 50 % de la source, 25 % de la source, 320 x 240, 640 x 480, 720 x 480, 720 x 486, 1280 x 720, 1920 x 1080 ou Personnalisé (réglage défini manuellement). Trois réglages personnalisés avec contrainte de proportions particulières sont également disponibles : Personnalisé (4:3), Personnalisé (16:9) et Personnalisé (2.35:1). Pour les options personnalisées, vous devez saisir dans les champs Largeur et Hauteur les dimensions adaptées à vos besoins. Dans le cas des options personnalisées avec contrainte, vous devez saisir une valeur dans le champ Largeur ou dans le champ Hauteur, afin que l’autre valeur soit automatiquement déterminée.292 Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie Les dimensions pertinentes de la taille de sortie sont automatiquement saisies dans les champs Largeur et Hauteur en fonction de ce que vous choisissez dans les menus locaux.  Menu local « Aspect des pixels » : utilisez ce menu local pour définir les proportions des pixels du fichier multimédia de sortie. Il force les proportions des pixels à se conformer à des formats particuliers. Cela est particulièrement important lors de l’utilisation de certains filtres. Par exemple, si le graphique que vous utilisez pour le filtre Filigrane utilise un cercle et que vous souhaitez vous assurer qu’il ressemblera toujours à un cercle une fois l’opération terminée (et non à un ovale), vous devez choisir le paramètre « Aspect des pixels » correspondant à votre format de sortie. Les options sont les suivantes :  Par défaut : les valeurs de proportions des pixels sont définies en fonction de valeurs de largeur et de hauteur courantes. Ainsi, la valeur par défaut pour 720 x 480 ou 720 x 486 est NTSC CCIR 601/DV NTSC.  Carré : utilisez cette option lorsque la sortie doit être affichée sur des ordinateurs.  NTSC CCIR 601/DV : impose une proportion de 4:3 avec une résolution de 720 x 480 pixels.  NTSC CCIR 601/DV (anamorphosé) : impose une proportion de 16:9 avec une résolution de 720 x 480 pixels.  PAL CCIR 601 : impose une proportion de 4:3 avec une résolution de 720 x 576 pixels.Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie 293  PAL CCIR 601 (anamorphosé) : impose une proportion de 16:9 en utilisant 720 x 576 pixels.  DVCPRO HD 720p60 (16:9) : impose une proportion de 16:9 en utilisant 1280 x 720 pixels.  DVCPRO HD 1080i60 (16:9) : impose une proportion de 16:9 avec une résolution de 1920 x 1080 pixels.  HDV 1080i (16:9) : impose une proportion de 16:9 en utilisant 1440 x 1080 pixels. Cadre d’image de sortie (remplissage)  Remplissage : utilisez ce menu local pour choisir une configuration prédéfinie de remplissage ou le réglage Personnalisé qui vous permet de saisir manuellement des valeurs dans les champs Gauche, Droite, En haut et En bas. Les configurations prédéfinies sont 4x3 1,33:1, 16x9 1,78:1, Panavision 2,35:1, Norme Europe 1,66:1, Norme UK 1,75:1 et Academy 1,85:1.  Gauche, Droite, Haut et Bas : utilisez ces champs pour ajouter des pixels « de remplissage » au pourtour d’une image. Il s’agit en fait du contraire du rognage. Si la taille d’image du fichier multimédia de sortie est différente de celle du fichier multimédia source, il est parfois préférable de remplir l’image plutôt que de la redimensionner. 294 Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie Ajustements de géométrie pour un réglage Utilisez la sous-fenêtre Géométrie de la fenêtre Inspecteur pour rogner, mettre à l’échelle et changer les proportions d’un réglage. Pour ajouter des réglages de rognage, de dimensionnement d’image et de proportions à un réglage : 1 Ouvrez l’onglet Réglages. 2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot. 3 Cliquez sur l’onglet Géométrie de l’Inspecteur. 4 Saisissez vos réglages de cadre de source (rognage), choisissez les dimensions de la taille de sortie dans le menu local « Taille d’image », puis sélectionnez des réglages de remplissage dans la section « Cadre d’image de sortie ». Vous pouvez voir toutes les modifications apportées au réglage en consultant le tableau de la sous-fenêtre Résumé.Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie 295 Remarque : vous pouvez ajuster la taille de l’image de deux façons différentes : soit vous saisissez des valeurs dans les champs de rognage, soit vous déplacez les lignes rouges du cadre dans la fenêtre Preview. Dans ce dernier cas, les valeurs résultantes apparaissent dynamiquement dans les champs de rognage, ce qui vous permet d’avoir une représentation numérique du rognage du cadre. Maintenez enfoncée la touche Maj afin de forcer le rognage aux proportions, à la hauteur ou à la largeur de la source. Consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Géométrie » à la page 290 ou « Prévisualisation d’un plan » à la page 310 pour plus d’informations. Si vous sélectionnez une cible de lot, tout redimensionnement effectué dans la fenêtre Preview est reflété dans la sous-fenêtre Géométrie. Vous pouvez aussi saisir des valeurs directement dans ces champs de rognage. Déplacez les lignes rouges du cadre (à l’aide des poignées) pour ajuster la taille du cadre du fichier de sortie.22 297 22 Ajout d’actions à un réglage Vous pouvez ajuster vos réglages de manière plus précise à l’aide de la sous-fenêtre Actions de la fenêtre Inspecteur. Ce chapitre contient les sections suivantes :  Utilisation des actions de post-transcodage (p. 297)  Ajout d’actions (p. 299)  Déclenchement des droplets AppleScript (p. 301) Utilisation des actions de post-transcodage Pour chaque préréglage, Compressor peut envoyer un message électronique à un destinataire pour l’informer que le transcodage est terminé. Vous pouvez aussi ajouter un script AppleScript par préréglage. Cela vous offre quelques options de post-transcodage pour votre fichier multimédia de sortie, telles que la création d’un script AppleScript permettant d’ajouter des métadonnées à un fichier QuickTime, le transfert automatique du fichier transcodé à un serveur web de diffusion ou la création d’un dossier surveillé déclenchant automatiquement le processus de transcodage chaque fois que vous y faites glisser de nouveaux fichiers multimédias sources. Remarque : dans vos préférences Internet, vous devez configurer un serveur de messagerie sortant pour pouvoir bénéficier de la notification par message électronique. Cette option n’est pas disponible pour les services de courrier nécessitant une authentification SMTP.298 Chapitre 22 Ajout d’actions à un réglage À propos de la sous-fenêtre Actions Utilisez la sous-fenêtre Actions de l’Inspecteur pour configurer les options liées aux envois par message électronique de notifications de fin de transcodage ou aux options « AppleScript de post-transcodage ». La sous-fenêtre Actions contient les éléments suivants :  Notification par courrier électronique à : si vous souhaitez recevoir une notification dès qu’une tâche de transcodage particulière est terminée, sélectionnez cette case et saisissez une adresse électronique valide dans le champ de texte. (Vous ne pouvez spé- cifier qu’une seule adresse.) Cette option est utile si le transcodage d’un fichier multimédia source particulièrement volumineux requiert plusieurs heures. Au lieu de vérifier de façon répétée le déroulement du transcodage, attendez simplement de recevoir un message électronique vous en indiquant la fin. Remarque : pour activer cette fonctionnalité de courrier électronique, vous devez d’abord saisir une adresse électronique et un serveur de courrier sortant dans les Préférences de Compressor. Sélectionnez Compressor > Préférences.  Exécuter AppleScript sur la sortie : sélectionnez cette case pour activer un script choisi. Même si vous avez choisi un script, il ne sera exécuté que si vous avez sélectionné cette case.  Bouton Sélectionner : cliquez sur ce bouton pour sélectionner un script existant que vous souhaitez affecter au fichier de sortie. L’ajout d’un script constitue une méthode utile pour appliquer des actions de post-transcodage à votre tâche, telles qu’ajouter des métadonnées à des fichiers QuickTime ou ajouter des éléments QuickTime interactifs. Bouton Choisir Case à cocher d’envoi d’une notification par message électroniqueChapitre 22 Ajout d’actions à un réglage 299 Ajout d’actions Utilisez la sous-fenêtre Actions dans la fenêtre Inspecteur pour configurer les options de post-transcodage pour le fichier multimédia de sortie, telles que l’envoi d’un message électronique, l’ajout de métadonnées à des fichiers QuickTime ou le transfert du fichier transcodé vers un serveur Web de contenu multimédia ou vers DVD Studio Pro. Pour ajouter une notification par courrier électronique à votre réglage : 1 Ouvrez l’onglet Réglages. 2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier de données source dans la fenêtre Lot. 3 Cliquez sur l’onglet « Actions de l’Inspecteur ». 4 Cochez la case « Notification par courrier électronique à » et introduisez l’adresse électronique appropriée dans le champ contigu. Remarque : pour activer cette fonctionnalité de courrier électronique, vous devez d’abord saisir une adresse électronique et un serveur de courrier sortant dans les Préférences de Compressor. Sélectionnez Compressor > Préférences. Pour ajouter un script à votre réglage : 1 Ouvrez l’onglet Réglages. 2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier de données source dans la fenêtre Lot. 3 Cliquez sur l’onglet « Actions de l’Inspecteur ».300 Chapitre 22 Ajout d’actions à un réglage 4 Cliquez sur le bouton Choisir. La zone de dialogue Sélection de fichier apparaît. 5 Naviguez jusqu’au fichier AppleScript souhaité, puis cliquez sur Ouvrir. Le chemin d’accès du fichier AppleScript apparaît sous le bouton Choisir. Assurez-vous que la case est sélectionnée. Dans le cas contraire, le script ne sera pas appliqué au réglage. Consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Actions » à la page 298 pour obtenir plus d’informations.Chapitre 22 Ajout d’actions à un réglage 301 Déclenchement des droplets AppleScript Suivez la procédure ci-dessous pour vous assurer que votre script traitera correctement les fichiers multimédias de sortie Compressor. Pour créer une application droplet AppleScript en vue de traiter les fichiers créés par Compressor : 1 Dans Éditeur de scripts, choisissez Fichier > Enregistrer sous. 2 Dans la zone de dialogue Enregistrer : a Choisissez Application dans le menu local « Format du fichier ». b Désactivez les options Exécutable uniquement, Écran de démarrage et Rester en arrière-plan. c Cliquez sur Enregistrer. Le script est enregistré comme script applicatif. Étant donné que le script contient un gestionnaire « activé à l’ouverture », le script applicatif est enregistré comme application droplet, ce qui est indiqué par une flèche sur son icône. Pour déclencher automatiquement une droplet AppleScript après avoir comprimé des fichiers : 1 Dans Compressor, affectez un préréglage à un fichier Importé de la fenêtre Lot. 2 Dans la fenêtre Lot, sélectionnez le préréglage, puis choisissez Fenêtre > Afficher l’Inspecteur (ou appuyez sur Commande + Option + I). 3 Dans la fenêtre Inspecteur, cliquez sur l’onglet Actions. 4 Activez l’option « Exécuter AppleScript sur la sortie », puis choisissez l’application droplet AppleScript. Informations supplémentaires sur AppleScript Vous trouverez plus d’informations sur l’écriture de scripts destinés à être utilisés avec Compressor sur les sites web suivants :  Développeurs Apple : http://developer.apple.com/applescript/ (en anglais)  Clients généraux Apple : http://macscripter.net/ (en anglais)23 303 23 Utilisation de la fenêtre Preview La fenêtre Preview a deux rôles principaux : vous pouvez l’utiliser pour lire un fichier source dans son format d’origine ou afficher un aperçu du fichier avec les réglages qui lui ont été affectés. Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos de la fenêtre Preview (p. 304)  Prévisualisation d’un plan (p. 310)  Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview (p. 315)  Ajout de marqueurs à un plan (p. 317)  Raccourcis clavier de la fenêtre Preview (p. 323) Lorsque vous utilisez la fenêtre Preview pour comparer la version originale du plan à la version de sortie, vous pouvez effectuer et afficher les modifications en temps réel. Cette comparaison permet de vérifier les effets des réglages sur votre fichier avant d’engager du temps et des ressources dans le processus de transcodage. Il est conseillé de la faire pour vérifier la qualité d’un fichier multimédia de sortie. Version du plan mise à l’échelle, rognée et filtrée Version originale du plan304 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview Vous pouvez également utiliser la fenêtre Preview pour agrandir la taille de l’écran de prévisualisation, ajouter manuellement des images I (MPEG-1 et MPEG-2 uniquement), et désigner une portion d’un fichier de média pour transcodage à l’aide des marqueurs d’entrée et de sortie. À propos de la fenêtre Preview La fenêtre Preview permet de lire des éléments avant de les soumettre à l’étape de transcodage, et de comparer les versions d’un plan pour vous assurer que la qualité du fichier multimédia de sortie est acceptable. La fenêtre Preview contient les éléments suivants :  Sélection d’échelle Preview : permet d’adapter la taille de l’écran de prévisualisation. Les trois paramètres sont 100%, 75% et 50%, mais vous pouvez aussi déplacer la poignée de la fenêtre Preview pour définir la taille à votre guise.  Sélection source/réglage : utilisez ces boutons pour prévisualiser l’élément de lot sélectionné en utilisant les proportions et la taille de la source ou de la sortie. Le bouton Vue source fournit également une limite de rognage que vous pouvez utiliser pour définir un ou plusieurs bords à rogner. Le bouton « Vue de sortie » affiche la version rognée du fichier en tenant compte des réglages de proportions et de taille. Contrôles d’entrée et de sortie Sélection d’échelle Preview Sélection source/réglage Zone d’écran Preview Contrôles de sélection d’élément Contrôles de Timeline Menu local Marqueur Informations sur la source/sortie Contrôles de navigationChapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 305  Informations sur la source/sortie : la taille d’image et la fréquence d’images du plan sont illustrées dans l’angle inférieur gauche de la fenêtre Preview. La durée du plan (depuis le point d’entrée jusqu’au point de sortie) est affichée dans le coin inférieur droit. Lorsque le bouton Vue source est sélectionné, la taille d’image et la fréquence d’images représentent le plan source. Lorsque le bouton « Vue de sortie » est sélectionné, la taille d’image et la fréquence d’images représentent le réglage de cet élément du lot. Remarque : pour voir la durée totale d’un plan (sans les points d’entrée et de sortie), sélectionnez le fichier source dans la fenêtre Lot et ouvrez la fenêtre de l’Inspecteur (par les menus Fenêtre > Afficher l’Inspecteur). Zone de contrôle de sélection d’élément Vous pouvez utiliser la zone de sélection d’élément pour choisir dans la fenêtre Lot des éléments spécifiques à afficher dans la fenêtre Preview.  Boutons de sélection d’éléments : utilisez ces boutons pour avancer ou reculer dans la liste des fichiers multimédia sources et des plans associés à leurs réglages et disponibles pour la prévisualisation. Dès que vous cliquez dans la liste, l’élément sélectionné apparaît dans le menu local Élément.  Menu local Élément : choisissez, à l’aide de ce menu local, le fichier multimédia source que vous souhaitez prévisualiser avec ou sans les réglages qui lui sont associés. Contrôles d’entrée et de sortie Une fois que vous avez sélectionné l’élément, les contrôles d’entrée et de sortie peuvent être utilisés pour afficher et ajuster les informations de timecode des points d’entrée et de sortie.  Champs de timecode entrée et sortie : les emplacements exacts des points d’entrée et de sortie sont affichés dans ces champs dans le format de timecode standard : hh:mm:ss:ii. Vous pouvez les éditer manuellement en sélectionnant un champ, puis en saisissant de nouvelles valeurs. Si une nouvelle valeur est saisie, le point d’entrée ou de sortie approprié de la Timeline se déplace vers le point spécifié dans l’élément en cours. Boutons de sélection d’éléments Menu local Élément Règle le point d’entrée sur la position de lecture actuelle Règle le point de sortie sur la position de lecture actuelle Timecode du point d’entrée Timecode du point de sortie306 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview Remarque : si votre fichier multimédia source dispose d’une piste de timecode spécifique, le timecode de début et de fin du plan s’affiche dans ces deux champs. Dans tous les autres cas, le timecode commence par 00:00:00:00.  Boutons de point d’entrée et de sortie : faites glisser les boutons « Point d’entrée » (flèche pointant vers la droite) ou « Point de sortie » (flèche pointant vers la gauche) dans la Timeline afin de définir un nouveau point d’entrée ou de sortie. Vous pouvez également utiliser les boutons Définir entrée et Définir sortie (en regard des champs de timecode) afin de définir les points d’entrée et de sortie. Zone d’écran Preview La zone d’écran Preview affiche l’élément actuellement sélectionné. L’écran de prévisualisation contient aussi les éléments suivants :  Curseur de partage de l’écran : déplacez le curseur de partage d’écran situé en haut de l’écran de prévisualisation selon la distance souhaitée pour comparer le fichier multimédia source (à gauche) et le fichier multimédia de sortie (à droite). La division de l’écran est indiquée par ce curseur, mais également par une ligne verticale blanche qui coupe l’image en deux.  Limite de rognage : la limite de rognage n’est disponible que dans la vue Source. Utilisez les poignées pour déplacer les bordures et angles de rognage rouges dans la direction dans laquelle vous souhaitez rogner votre fichier de média de sortie. Quant à la poignée centrale, elle vous permet de déplacer l’image entière dans une direction quelconque tout en conservant ses dimensions. Les nouvelles valeurs (gauche, haut, droite et bas) s’affichent dynamiquement dans l’écran de prévisualisation à mesure que vous rognez le cadre. En outre, si la fenêtre Inspecteur est ouverte et que la cible du lot est sélectionnée, ces mêmes valeurs apparaissent aussi dans les champs de rognage de la sous-fenêtre Géométrie. Sélectionnez la vue Sortie pour afficher les résultats des paramètres de limite de rognage. Limite de rognage Dimensions de rognage (également visibles dans les champs Cadre de source de la sous-fenêtre Géométrie) Poignée de rognage pour l’angle inférieur droit Curseur de partage de l’écranChapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 307 Contrôles de Timeline Les contrôles de Timeline fournissent des informations sur le plan, notamment les marqueurs qu’il possède et les réglages actuels de point d’entrée et de sortie. Vous pouvez également utiliser la Timeline pour positionner la tête de lecture sur une image spécifique et pour définir les points d’entrée et de sortie.  Timecode de tête de lecture : affiche le timecode de la position de la tête de lecture dans la Timeline à l’aide du format de timecode standard hh:mm:ss:ii. Vous pouvez saisir une nouvelle valeur pour positionner avec précision la tête de lecture dans la Timeline. Remarque : si votre fichier multimédia source dispose d’une piste de timecode spécifique, le timecode du plan s’affiche dans ce champ. Dans tous les autres cas, le timecode commence par 00:00:00:00.  Points d’entrée et de sortie : utilisez ces points si vous souhaitez transcoder uniquement une section de votre fichier multimédia source au lieu de la totalité du fichier. Déplacez les points pour indiquer les points de début et de fin dans le fichier multimédia source que vous souhaitez transcoder. Les champs de timecode d’entrée et de sortie situés en bas de la fenêtre Preview sont mis à jour à mesure que vous faites glisser ces points. Vous pouvez également cliquer sur les boutons « Définir le point d’entrée » et « Définir le point de sortie » afin de définir les points à l’endroit où la tête de lecture est positionnée. Les points d’entrée et de sortie ne sont pas conservés à la fin du transcodage, vous devrez donc les réappliquer à votre plan si vous souhaitez resoumettre un lot depuis le tableau Historique. Les points d’entrée et de sortie sont assignés au fichier multimédia source et non au réglage. Ainsi, quels que soient les points d’entrée et de sortie que vous créez, le résultat est le même pour tous les autres réglages associés à ce fichier multimédia source dans le lot en cours.  Tête de lecture : elle vous donne une indication visuelle de l’emplacement de l’image affichée dans le plan. Vous pouvez déplacer la tête de lecture pour naviguer et atteindre rapidement un point donné du plan.  Marqueur : fournit une indication visuelle de l’emplacement où un marqueur a été placé dans le plan. La couleur du marqueur indique son type :  Bleu : marqueurs de compression (il s’agit des marqueurs de compression que l’on ajoute manuellement).  Violet : marqueurs de chapitre ou de podcast (il s’agit de marqueurs nommés destinés à servir à la navigation ou d’illustrations dans le fichier multimédia de sortie). Timecode de tête de lecture Tête de lecture Marqueur Point d’entrée Point de sortie308 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview  Vert : marqueurs de montage/de coupe (il s’agit de marqueurs de compression qui sont ajoutés automatiquement aux points de montage de la séquence Final Cut Pro). Consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 pour plus d’informations. Contrôles de navigation Ces contrôles positionnent la tête de lecture vers l’arrière ou l’avant là où se trouve exactement soit le prochain marqueur, soit le prochain marqueur point d’entrée ou de sortie, ce qui permet de naviguer facilement et rapidement entre les différents marqueurs. Vous pouvez aussi utiliser ces boutons pour placer rapidement la tête de lecture au début ou à la fin du plan.  Bouton Lecture/Pause : démarre ou arrête la lecture du plan. Si vous arrêtez la lecture, la tête de lecture reste à sa position actuelle. Pour revenir au début du plan, déplacez la tête de lecture vers l’arrière jusqu’au début du plan ou cliquez sur le contrôle de déplacement vers le marqueur précédent.  Bouton de déplacement vers le marqueur précédent ou suivant : déplace la tête de lecture soit vers le marqueur précédent ou suivant, soit vers le début ou la fin du plan si aucun autre marqueur n’est présent.  Boutons de retour et d’avance rapide : permet de lire votre plan dans les deux directions, à deux fois la vitesse normale. Maintenez un bouton enfoncé pour poursuivre le balayage dans la direction correspondante.  Bouton « Lecture en boucle » : cliquez sur ce bouton pour lire le média en boucle continue. Déplacement vers le marqueur précédent Lecture/pause Retour rapide Déplacement vers le marqueur suivant Avance rapide Bouton « Lecture en boucle »Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 309 Menu local Marqueur Utilisez le menu local Marqueur pour gérer les marqueurs du plan. Même si vous pouvez utiliser les marqueurs avec tous les réglages, ils n’affectent vraiment le fichier de sortie que lorsque le réglage utilise les formats MPEG-1, MPEG-2, MPEG-4 (configuré pour le podcasting), H.264 pour DVD Studio Pro, H.264 pour appareils Apple ou séquence QuickTime. Consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 pour plus d’informations.  Importer une liste des chapitres : cette option ouvre une zone de dialogue d’importation de fichiers qui vous permet d’importer un fichier contenant la liste des marqueurs temporels de chapitre du fichier multimédia source. Consultez la section « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320 pour plus d’informations.  Ajouter/supprimer le marqueur : la fonction du bouton varie selon la position de la tête de lecture (sur un marqueur ou non).  Lorsqu’elle n’est pas positionnée sur un marqueur, le bouton indique Ajouter un marqueur. Si vous cliquez sur Ajouter un marqueur, un nouveau marqueur est placé sur la Timeline, à la position actuelle de la tête de lecture.  Lorsqu’elle est positionnée sur un marqueur, le bouton indique Supprimer le marqueur. Si vous cliquez sur Supprimer le marqueur, le marqueur actuel est supprimé.  Modifier : disponible uniquement lorsque la tête de lecture est positionnée sur un marqueur. Cliquer sur Modifier ouvre une zone de dialogue permettant de configurer le marqueur. Cette zone de dialogue vous permet de définir le type de marqueur et de lui assigner une URL et une image. Consultez la section « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320 pour plus d’informations.  Afficher les marqueurs de chapitre/podcast : contrôle si les marqueurs de chapitre et de podcast (ceux qui possèdent un nom) sont affichés dans la Timeline. Une coche indique s’ils sont affichés.  Afficher les marqueurs de compression : permet de contrôler si les marqueurs de compression (ceux sans nom) sont affichés dans la Timeline. Une coche indique s’ils sont affichés.  Afficher marqueurs modifiés/coupés : contrôle si les marqueurs placés automatiquement à chaque point de montage par une autre application, telle que Final Cut Pro, sont affichés dans la Timeline. Une coche indique qu’ils sont affichés.310 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview Prévisualisation d’un plan Vous pouvez soit prévisualiser un fichier multimédia source d’origine seul, soit le prévisualiser avec les réglages qui lui ont été associés. Les fichiers multimédia sources apparaissent dans la liste sous leurs noms de fichiers. Tous les réglages appliqués au fichier multimédia source apparaissent immédiatement sous le nom du fichier, ce qui facilite leur identification. Le fait de visualiser le fichier multimédia source d’origine seul ou le fichier multimédia source avec les réglages qui lui ont été associés détermine les options affichées dans la fenêtre Preview. Important : il est impossible de prévisualiser les réglages effectués dans les sous-fenê- tres Encodeur ou Contrôles d’images. Seuls les réglages effectués dans les sous-fenê- tres Filtres et Géométrie peuvent être prévisualisés. Consultez la section « Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview » à la page 315 pour obtenir une autre méthode de prévisualisation des réglages effectués dans les sous-fenêtres Encodeur et Contrôles d’images. Pour prévisualiser un fichier multimédia source : 1 Ouvrez la fenêtre Preview. Remarque : vous pouvez ouvrir votre fichier multimédia source dans la fenêtre Preview en une seule étape, en double-cliquant sur ses tâches dans la fenêtre Lot. 2 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez un fichier multimédia source dans le menu local Élément (identifié par son nom de fichier).  Cliquez sur les boutons de sélection d’éléments jusqu’à ce que le fichier multimédia source apparaisse dans le menu local.  Sélectionnez le fichier multimédia source dans ses tâches au sein de la fenêtre Lot. Seul le bouton Vue source est valide (le bouton « Vue de sortie » est inactif), car vous avez sélectionné un fichier multimédia source normal, ce qui vous permet uniquement de visualiser le plan original, sans les lignes de rognage ou les lignes de division d’écran. Un réglage appliqué au fichier multimédia source « Nancy at table CU 5 ». La coche indique qu’elle est affichée dans la fenê- tre Preview. Le fichier multimédia source d’origine intitulé « Nancy at table CU 5 » Sélectionnez l’image des barres de couleurs par défaut.Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 311 3 Choisissez la taille de l’écran de prévisualisation dans le menu local de mise à l’échelle ou déplacez la poignée de la fenêtre Preview jusqu’à obtenir la taille souhaitée. Cela n’affecte pas la taille du cadre d’affichage du fichier de média de sortie proprement dit. Celle-ci ne peut être définie qu’à partir de la sous-fenêtre Géométrie de la fenêtre Inspecteur. 4 Cliquez sur le bouton Lecture pour prévisualiser le fichier multimédia source sélectionné. Les fichiers source contenant des marqueurs, tels que les fichiers de Final Cut Pro, les affichent dans la Timeline. Vous pouvez gérer les marqueurs si nécessaire. Consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 pour plus d’informations. Pour prévisualiser un plan associé à un réglage : 1 Ouvrez la fenêtre Preview. Remarque : vous pouvez ouvrir le plan dans la fenêtre Preview en une seule étape, en double-cliquant sur la cible (qui contient le réglage) d’une tâche dans la fenêtre Lot. 2 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez un réglage dans le menu local Élément (les noms de réglages situés en retrait, pas les noms de fichiers sources).  Cliquez sur les boutons de sélection d’élément jusqu’à ce que le plan et son réglage apparaisse dans le menu local.  Sélectionnez le réglage du plan dans ses tâches au sein de la fenêtre Lot. Les deux boutons Vue source et Vue réglage (sortie) sont actifs, ce qui vous permet de passer d’une vue à l’autre. Comme vous avez sélectionné un réglage, vous pouvez utiliser le curseur de division d’écran et les lignes de rognage de la fenêtre Preview. 3 Cliquez sur le bouton Vue de réglage dans l’angle supérieur droit de la fenêtre Preview. 4 Choisissez la taille de l’écran de prévisualisation dans le menu local de mise à l’échelle ou déplacez la poignée de la fenêtre Preview jusqu’à obtenir la taille souhaitée. Cela n’affecte pas la taille du cadre d’affichage du fichier de média de sortie proprement dit. Celle-ci ne peut être définie qu’à partir de la sous-fenêtre Géométrie de la fenêtre Inspecteur. Remarque : si vous adaptez la taille de l’image d’un réglage (dans la sous-fenêtre Géométrie) en cours de prévisualisation dans la fenêtre Preview, il se peut que la taille de l’image ne soit pas actualisée en conséquence. Si cela se produit, sélectionnez Échantillon de séquence ou une autre cible dans le menu local Élément, puis sélectionnez cette cible à nouveau afin qu’elle affiche la taille d’image adéquate.312 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 5 Faites glisser le curseur de partage de l’écran situé en haut de l’écran vers la gauche ou la droite pour déplacer plus ou moins la ligne de division de l’écran sur la portion transcodée du plan. 6 Utilisez les limites de rognage pour ajuster la taille du cadre d’affichage de votre fichier multimédia de sortie. 7 Vérifiez les résultats de votre rognage en cliquant sur les boutons Vue source et « Vue de réglage ». Remarque : paradoxalement, plus vous réduisez l’image d’un plan en la rognant, plus le facteur d’échelle de l’image de sortie sera grand, car la géométrie de cadrage est fonction des proportions de la taille de sortie, et pas des paramètres du fichier source. Tout se passe comme si vous agrandissiez l’image, avec comme conséquence des pixels plus grands et une dégradation générale de l’image. En conséquence, veillez à ne pas rogner une image agrandie pour lui redonner sa taille originale par rapport à la taille originale du cadre. Limites de rognage et poignées Curseur de partage de l’écran Ligne de division de l’écran Dimensions de rognage (également visibles dans les champs Cadre de source de la sous-fenêtre Géométrie) Boutons de visualisation de Menu local Élément la source et des réglages Boutons de visualisation de la source et des réglagesChapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 313 8 Sélectionnez le filtre que vous voulez ajuster et effectuez les modifications jugées nécessaires. Remarque : dans la liste Filtres, la case située à gauche du filtre que vous sélectionnez doit être cochée. Dans le cas contraire, le filtre ne sera pas appliqué au réglage. Sélection de réglage Filtres sélectionnés vus dans la fenêtre Preview314 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 9 Si vous souhaitez que la taille du cadre d’affichage de votre fichier de média de sortie soit différente de celle de votre fichier multimédia source, ouvrez la sous-fenêtre Géométrie dans la fenêtre Inspecteur, puis choisissez une valeur dans le menu local « Taille d’image » ou introduisez des valeurs de taille de sortie différentes dans les champs appropriés. Remarque : conformément aux spécifications MPEG-2, la taille des cadres d’affichage dans ce format est préétablie. Par conséquent, lorsque vous utilisez ce format, tous les éléments qui concernent la taille de sortie sont indisponibles. 10 Dans la fenêtre Preview, cliquez sur le bouton Lecture pour visualiser le plan. Consultez la section « À propos de la fenêtre Preview » à la page 304 pour plus de détails sur ces paramètres. Dimensions de rognage (également affichées dans la fenêtre Inspecteur quand les lignes de rognage sont déplacées)Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 315 Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview Alors que les options définies par Géométrie (tels que le rognage et le changement d’échelle) et Filtres s’affichent instantanément dans la fenêtre Preview, les réglages « Contrôles d’images » et Encodeur ne le sont pas. Pour prévisualiser ces derniers, lancez un transcodage de test sur une petite section de votre fichier multimédia source. Utilisez la fenêtre Preview pour définir les points d’entrée et de sortie, afin de transcoder uniquement une section de votre fichier multimédia au lieu du fichier entier. Lecture de fichiers Dolby Digital Professional (AC-3) dans la fenêtre Preview Vous pouvez utiliser la fenêtre Preview pour lire des fichiers Dolby Digital Professional (AC-3). Compressor comprend un décodeur Dolby Digital qui vous permet, lorsque vous ajoutez un fichier multimédia source AC-3 à un lot, de l’écouter à l’aide des hautparleurs de votre ordinateur. Il peut s’agir des haut-parleurs stéréo intégrés, qui lisent une version sous-mixée du fichier AC-3 s’il contient plus de deux canaux, ou de hautparleurs Surround externes connectés à une sortie USB ou FireWire. Important : pendant que Compressor décode le fichier audio Dolby Digital, vous ne pouvez pas utiliser la sortie optique de votre ordinateur pour écouter un aperçu du son Dolby Digital. Cette caractéristique est importante si vous utilisez l’encodeur Dolby Digital Professional, car vous ne pouvez pas prévisualiser les réglages de l’encodeur en temps réel dans la fenêtre Preview. Vous pouvez cependant ajouter les fichiers AC-3 encodés à un lot et les lire, afin de vérifier si les réglages de l’encodeur produisent de bons résultats. Consultez la section « Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview » à la page 315 pour plus d’informations sur la création d’un court plan test à cette fin.316 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview Pour désigner une section de votre fichier multimédia pour transcodage : 1 Ouvrez la fenêtre Preview. 2 Choisissez un plan dans le menu local ou cliquez sur les boutons de sélection de l’élé- ment jusqu’à ce que le plan apparaisse dans le menu local. 3 Procédez de l’une des façons suivantes :  Faites glisser le point d’entrée jusqu’à l’emplacement approprié.  Faites glisser la tête de lecture à l’endroit où vous souhaitez que le transcodage commence, puis cliquez sur le bouton « Définir le point d’entrée ». 4 Procédez de l’une des façons suivantes :  Faites glisser le point de sortie jusqu’à l’emplacement approprié.  Faites glisser la tête de lecture à l’endroit où vous souhaitez que le transcodage se termine, puis cliquez sur le bouton « Définir le point de sortie ». Le transcodage ne concerne que le segment du fichier multimédia compris entre les deux points que vous venez de définir. Le reste du plan n’est pas transcodé. Important : lorsque vous utilisez des marqueurs pour spécifier un segment du fichier multimédia source à transcoder, ils s’appliquent à toutes les cibles associées à la tâche du fichier. Vous pouvez ajouter plusieurs fois un fichier multimédia de sortie à un lot, afin de créer plusieurs tâches, et définir des points d’entrée et de sortie différents pour chaque tâche. Bouton « Définir le point d’entrée » Tête de lecture Point d’entrée Point de sortie Bouton « Définir le point de sortie »Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 317 Ajout de marqueurs à un plan Compressor peut importer et créer différents types de marqueurs. Compressor peut en outre importer des listes complètes de marqueurs de chapitre. Formats de fichiers de sortie compatibles avec les marqueurs Tous les formats de fichiers de sortie ne sont pas compatibles avec les marqueurs. Voici une liste des formats qui les reconnaissent.  MPEG-2  MPEG-4 configuré pour le podcasting (audio uniquement et si la case « Autoriser les informations de podcasting » est activée)  Séquences QuickTime  H.264 pour DVD Studio Pro  H.264 pour appareils Apple Vous pouvez définir et configurer des marqueurs pour d’autres formats de fichiers de sortie, mais ils ne seront pas intégrés au fichier de sortie encodé. Types de marqueurs Compressor peut importer et créer les types de marqueurs suivants :  Marqueurs de chapitre : les marqueurs de chapitre permettent d’accéder facilement aux points d’index d’un DVD, d’une séquence QuickTime ou d’un podcast. Compressor et DVD Studio Pro peuvent tous deux lire les marqueurs de chapitre exportés depuis Final Cut Pro. QuickTime Player peut interpréter n’importe quel texte contenant des horodatages comme piste de chapitre. Les marqueurs de chapitre peuvent également comporter des illustrations ou une URL qui apparaissent lors de la lecture d’un podcast. Ces marqueurs sont affichés en violet dans la Timeline de la fenêtre Preview.  Marqueurs de podcast : comme pour les marqueurs de chapitre, il est possible d’assigner des illustrations et une URL aux marqueurs de podcast. Les marqueurs de podcast ne peuvent toutefois pas être utilisés pour accéder à des images au sein du plan et ils n’apparaissent pas sous la forme de marqueurs de chapitre dans DVD Studio Pro ni QuickTime. Vous pouvez utiliser les marqueurs de podcast pour créer un diaporama (contenant des URL) que les utilisateurs peuvent regarder en lisant un podcast audio.  Marqueurs de compression : également appelés marqueurs de compression manuels, il s’agit des marqueurs que vous pouvez ajouter à une séquence Final Cut Pro (ou dans la fenêtre Preview de Compressor) pour indiquer à quel moment Compressor doit générer une image I MPEG au cours de la compression. Consultez la section « Compréhension des types de GOP et d’images » à la page 211 pour plus d’informations sur les images I.318 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview Ces marqueurs apparaissent en bleu dans la Timeline de la fenêtre Preview et sont du type créé lorsque vous ajoutez des marqueurs manuellement à l’aide de Compressor. Vous pouvez convertir des marqueurs de compression en marqueurs de chapitre en choisissant l’option Modifier du menu local Marqueurs.  Marqueurs de montage/de coupe : également appelés marqueurs de compression automatiques, ces marqueurs sont générés automatiquement par Final Cut Pro à chaque coupe ou point de transition d’une séquence. Au cours du transcodage, Compressor utilise les marqueurs de montage/de coupe pour générer des images I MPEG sur ces points, ce qui améliore la qualité de la compression. Ces marqueurs apparaissent en vert dans la Timeline de la fenêtre Preview. Remarque : DVD Studio Pro ignore les marqueurs de montage/de coupe, car ils risquent d’interférer avec l’alignement GOP des vidéo DVD multi-angles. Pour plus d’informations à ce sujet, consultez la documentation incluse avec DVD Studio Pro. Ajout et suppression manuelle de marqueurs La fenêtre Preview intègre une prise en charge complète des marqueurs, y compris la possibilité de gérer les marqueurs existants du fichier multimédia source, d’ajouter ou de supprimer manuellement des marqueurs et d’importer des listes de marqueurs de chapitre (décrit à la section « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320). Pour ajouter un marqueur de compression à votre plan : 1 Ouvrez la fenêtre Preview. 2 Sélectionnez les éléments « Afficher les marqueurs de chapitre/podcast » et « Afficher les marqueurs de compression » dans le menu local Marqueur. 3 Choisissez un plan dans le menu local Élément ou cliquez sur le bouton de sélection d’élément jusqu’à ce que le plan apparaisse dans le menu local. Remarque : en ce qui concerne les plans contenant des marqueurs, tels que ceux de Final Cut Pro, ces marqueurs apparaissent dans la Timeline. Vous pouvez modifier ces marqueurs de la même façon que si vous les aviez saisis manuellement.Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 319 4 Effectuez l’une des opérations suivantes pour déterminer l’emplacement du marqueur :  Faites glisser la tête de lecture à l’endroit où vous souhaitez ajouter un marqueur.  Saisissez une valeur de timecode dans le champ de timecode de la tête de lecture. 5 Pour ajouter un marqueur, effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur le bouton Marqueur et choisissez Ajouter un marqueur dans le menu local.  Appuyez sur M. Un marqueur bleu apparaît dans la Timeline. Il est possible de convertir les marqueurs de compression en marqueurs de chapitre à l’aide de l’option Modifier du menu local Marqueurs. Consultez la section « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320 pour plus d’informations. Pour supprimer un marqueur du plan : 1 Cliquez sur les contrôles « Aller au marqueur précédent » ou « Aller au marqueur suivant » pour déplacer la tête de lecture vers le marqueur que vous souhaitez supprimer. 2 Pour supprimer le marqueur, effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur le bouton Marqueur et choisissez Supprimer le marqueur dans le menu local.  Appuyez sur M. Le marqueur disparaît. Un marqueur bleu apparaît sous la tête de lecture après l’ajout du marqueur.320 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan Pour ajouter manuellement un marqueur de chapitre ou de podcast à un plan, vous devez d’abord ajouter un marqueur de compression (voir description à la section précédente), puis modifier le marqueur. Remarque : un podcast peut contenir des marqueurs de chapitre et des marqueurs de podcast. La seule différence est que la personne qui visualise le plan peut naviguer directement jusqu’à un marqueur de chapitre, mais ne peut pas naviguer jusqu’à un marqueur de podcast. Consultez la section « Types de marqueurs » à la page 317 pour plus d’informations. Pour ajouter manuellement un marqueur de podcast à un plan : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes pour déterminer l’emplacement du marqueur :  Faites glisser la tête de lecture à l’endroit où vous souhaitez ajouter un marqueur.  Saisissez une valeur de timecode dans le champ de timecode de la tête de lecture. 2 Pour ajouter un marqueur, effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur le bouton Marqueur et choisissez Ajouter un marqueur dans le menu local.  Appuyez sur M. Un marqueur de compression bleu apparaît dans la Timeline. 3 Ouvrez le menu local Marqueurs, puis choisissez l’option Modifier (ou appuyez sur Commande + E). Une zone de dialogue permettant de modifier le marqueur apparaît. 4 Choisissez Chapitre ou Podcast dans le menu local Type.Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 321 5 Nommez le chapitre en remplissant le champ correspondant. Concernant les marqueurs de chapitre, ce nom apparaît dans le fichier multimédia de sortie où il peut être visualisé à l’aide de QuickTime Player, dans DVD Studio Pro (qui permet également de le modifier) et dans divers appareils de lecture. Pour les marqueurs de podcast, ce nom n’est pas visible par la personne qui regarde le plan. 6 Vous pouvez également saisir une URL dans le champ URL. Cette URL s’applique uniquement aux podcasts. Le nom du marqueur apparaît au-dessus de l’illustration et l’utilisateur peut cliquer dessus pour ouvrir le site correspondant dans le navigateur web. 7 Vous pouvez également associer une image au marqueur en choisissant l’une des options suivantes dans le menu Image :  Aucun : aucune image n’est associée au marqueur.  Image dans la source : vous choisissez une image dans le fichier multimédia source. L’image par défaut est l’image qui se trouve 2 secondes plus loin que l’image correspondant au marqueur de chapitre.  Depuis le fichier : cette option ouvre une zone de dialogue de sélection de fichiers qui vous permet de sélectionner un fichier d’image fixe à associer au marqueur. Remarque : les images associées aux marqueurs de chapitre sont ignorées par DVD Studio Pro. 8 Clique sur OK pour fermer la zone de dialogue. Le marqueur devient violet dans la Timeline pour indiquer qu’il s’agit désormais d’un marqueur de chapitre ou de podcast. Vous pouvez utiliser les boutons Marqueur précé- dent et Marqueur suivant pour sélectionner d’autres marqueurs de la Timeline à modifier. Vous pouvez également importer une liste de marqueurs de chapitre. Ces listes sont soit au format QuickTime TeXML (format reposant sur XML pour l’élaboration de pistes textuelles temporelles compatibles avec 3GPP dans un fichier de séquence QuickTime), soit au format texte des fichiers de listes de chapitres pris en charge par DVD Studio Pro. Pour plus d’informations, consultez la section « Création de listes de marqueurs de chapitre en texte brut, » ci-après. Pour importer une liste de marqueurs de chapitre : 1 Ouvrez la fenêtre Preview. 2 Choisissez un plan dans le menu local Élément ou cliquez sur le bouton de sélection d’élément jusqu’à ce que le plan apparaisse dans le menu local. 3 Dans le menu local Marqueurs, choisissez « Importer la liste des chapitres ». Une zone de dialogue de sélection de fichiers s’ouvre et vous permet de trouver et de sélectionner le fichier de marqueurs de chapitre correspondant au fichier multimédia de sortie. 322 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 4 Sélectionnez le fichier de marqueurs de chapitre, puis cliquez sur Ouvrir. Les marqueurs sont importés et ajoutés à la Timeline de la fenêtre Preview. Remarque : alors que tous les marqueurs importés à l’aide de la liste des marqueurs de chapitre sont configurés comme marqueurs de chapitre, vous pouvez utiliser la zone de dialogue de modification des marqueurs pour les transformer en marqueurs de podcast ou de compression. De plus, vous pouvez y ajouter des URL et des illustrations si vous le souhaitez. Important : les valeurs de timecode de la liste doivent être basées sur le timecode du fichier multimédia source. Création de listes de marqueurs de chapitre en texte brut Vous pouvez créer une liste de points de timecode que Compressor peut importer afin de créer des marqueurs. Les valeurs de timecode doivent correspondre aux timecode du plan vidéo de la piste. La liste des valeurs de timecode doit se présenter sous la forme d’un fichier en format texte brut ; vous pouvez le créer à l’aide de TextEdit (à condition d’enregistrer le fichier en texte brut). Si vous créez la liste avec une application de traitement de texte plus évoluée, veillez à enregistrer le fichier comme fichier texte ASCII sans aucun formatage. Le fichier doit respecter les règles suivantes :  Chaque marqueur doit se trouver sur une nouvelle ligne qui commence avec une valeur de timecode au format « 00:00:00:00 ». Ces valeurs identifient les positions du marqueur.  À la suite de la valeur de timecode, vous pouvez insérer le nom du marqueur. Vous pouvez utiliser une virgule, un espace ou une tabulation pour séparer la valeur du timecode du nom du marqueur.  Toutes les lignes qui ne commencent pas par une valeur de timecode sont ignorées. Cela vous permet d’ajouter facilement des commentaires à la liste.  Il est inutile d’établir la liste des valeurs de timecode selon l’ordre chronologique.Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 323 Raccourcis clavier de la fenêtre Preview Commande clavier Fonction Démarre une animation arrière rapide. Démarre une animation avant rapide. Lecture arrière du plan image par image. Lecture avant du plan image par image. Démarre ou arrête la lecture d’un plan. Ajoute ou supprime un marqueur. Lorsque la tête de lecture est positionnée sur un marqueur, ouvre la zone de dialogue Modifier marqueur. Définit un point d’entrée pour le plan. Définit un point de sortie pour le plan. J L espace M E l O24 325 24 Création et changement de destinations Compressor permet de choisir l’emplacement d’enregistrement des fichiers transcodés. Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos de l’onglet Destinations (p. 326)  Utilisation de l’Inspecteur avec l’onglet Destinations (p. 327)  Création d’une destination (p. 328)  Triangles d’avertissement (p. 332)  Suppression et duplication d’une destination (p. 333)  Création de destinations à utiliser avec DVD Studio Pro (p. 335) Si vous ne sélectionnez aucune destination, le fichier de sortie est enregistré dans le dossier du fichier multimédia source. Cela correspond peut-être à vos besoins, mais s’il existe plusieurs serveurs de téléchargement distants ou que vous souhaitez simplement obtenir un type spécifique de fichier de sortie à un emplacement donné, vous devez définir cette destination. Si un volume est ouvert sur votre bureau, il est traité de la même façon que s’il s’agissait d’une destination locale et vous pouvez y enregistrer directement les fichiers multimé- dias de sortie, sans qu’il soit nécessaire pour vous de suivre la procédure supplémentaire requise dans le cas des destinations distantes, telles que l’indication du nom d’hôte et la saisie du nom d’utilisateur et du mot de passe. Lorsque vous utilisez l’option distante pour votre destination, vous pouvez enregistrer vos fichiers dans n’importe quel dossier du répertoire Utilisateur de cet ordinateur distant. Une fois que vous aurez créé toutes les destinations dont vous avez besoin, il ne sera plus nécessaire pour vous de rouvrir l’onglet Destinations puisque vous pouvez les sélectionner directement à partir de la fenêtre Lot. Remarque : assurez-vous que les fichiers de sortie disposent des accès et des droits appropriés pour les destinations distantes que vous spécifiez. 326 Chapitre 24 Création et changement de destinations À propos de l’onglet Destinations Utilisez l’onglet Destinations conjointement avec la fenêtre Inspecteur pour créer, modifier ou supprimer vos réglages de destination et ajouter des identificateurs de fichier au nom de vos fichiers multimédia de sortie. L’onglet Destinations contient les éléments suivants :  Liste Destinations : énumère les noms et les chemins d’accès des destinations. Il existe quatre destinations par défaut dans le dossier Apple : Source est le dossier dont provient le fichier multimédia source ; Bureau est le dossier « Bureau de l’utilisateur » ; « Dossier des séquences de l’utilisateur » est le dossier « Séquences de l’utilisateur » ; « Stockage de clusters » est l’emplacement de stockage de travail d’un cluster. Remarque : le stockage de clusters ne s’applique qu’aux installations de Compressor sur lesquelles le traitement distribué est activé. La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio.  Ajouter (+) : pour créer une destination locale ou distante, cliquez sur ce bouton, puis choisissez soit Local, soit À distance dans le menu local.  Si vous choisissez Local, une zone de dialogue vous permet de sélectionner un dossier de destination.  Si vous choisissez À distance, la zone de dialogue À distance apparaît. Saisissez les informations FTP concernant le nom de l’hôte, le chemin d’accès du fichier et le mot de passe afin d’accéder à l’emplacement distant. Vous pouvez aussi saisir un emplacement iDisk. Destinations par défaut Destinations personnalisées Bouton Ajouter Bouton Supprimer Bouton Dupliquer Menu local « Modèle de nom de fichier » Exemple de ligne de nom de fichier Identificateurs de nom de fichier par défautChapitre 24 Création et changement de destinations 327  Bouton Dupliquer : crée une copie de la destination sélectionnée et la place dans le dossier Personnalisé. Au lieu de créer une destination de zéro, utilisez cette fonction pour en créer une autre à partir d’une destination existante, que vous pouvez ensuite paramétrer selon vos besoins.  Supprimer (–) : supprime immédiatement la destination personnalisée sélectionnée de l’onglet Destinations. Aucune confirmation ne vous est demandée, soyez donc sûr de vouloir supprimer la destination avant de cliquer sur ce bouton. Remarque : vous ne pouvez pas supprimer les destinations du dossier Apple. Utilisation de l’Inspecteur avec l’onglet Destinations Lorsque vous double-cliquez ou sélectionnez une destination sous l’onglet Destinations, la fenêtre Inspecteur s’ouvre. Elle contient les éléments suivants :  Nom : utilisez ce champ pour modifier le nom du préréglage de destination.  Modèle : utilisez ce menu local pour ajouter des identificateurs de fichier à votre fichier multimédia de sortie. Ce champ peut être édité manuellement. Le fait de sélectionner l’un des identificateurs suivants ajoute cet identificateur à la suite du nom de votre fichier multimédia de sortie :  Date : indique, selon le format ci-après, la date à laquelle le fichier a été transcodé : AAAA-MM-JJ.  Nom du réglage : nom du réglage utilisé pour la tâche de transcodage.  Nom du média source : nom du fichier source sans son extension.  Extension du média source : extension du fichier source.328 Chapitre 24 Création et changement de destinations  Échantillon du modèle défini : affiche un échantillon de ce à quoi ressemblera le nom du fichier de sortie ainsi que les identificateurs de fichier que vous avez ajoutés. Vous ne pouvez pas éditer cette ligne, mais celle-ci est modifiée dynamiquement en fonction des identificateurs que vous ajoutez ou supprimez.  Chemin : affiche le chemin du dossier de destination. Création d’une destination Vous utilisez l’onglet Destinations avec la fenêtre Inspecteur pour créer et affecter une destination ainsi que pour ajouter des identificateurs de fichier à votre fichier de sortie. Si vous souhaitez sauvegarder vos fichiers multimédias de sortie à un emplacement distant, vous devez saisir des informations dans la zone de dialogue À distance pour que Compressor puisse accéder avec succès au serveur distant. Vous pouvez créer les destinations suivantes :  Local : tout répertoire sur votre ordinateur.  Volume ouvert : tout volume ouvert partagé sur votre ordinateur.  À distance : répertoire situé à l’emplacement par défaut d’un serveur FTP ou iDisk, si vous disposez des autorisations et des droits d’accès appropriés. Remarque : par défaut, la destination du fichier multimédia de sortie est le même dossier que celui dont proviennent les fichiers multimédias sources. Vous pouvez remplacer la destination par défaut par n’importe quel autre préréglage de destination. Choisissez Compressor > Préférences et utilisez le menu local « Destination par défaut » pour choisir parmi la liste des préréglages de destination.Chapitre 24 Création et changement de destinations 329 Pour créer une destination locale ou sur volume ouvert : 1 Ouvrez l’onglet Destinations. 2 Cliquez sur le bouton Ajouter (+) et choisissez Local dans le menu local. La zone de dialogue Sélection de la destination apparaît. 3 Naviguez jusqu’au dossier de destination choisi ou jusqu’au volume monté ouvert, puis cliquez sur Ouvrir. Une nouvelle destination appelée Sans titre Local-1 apparaît dans le dossier Destinations où est indiqué le chemin permettant d’accéder au dossier que vous venez d’affecter. 4 Dans l’onglet Destinations, double-cliquez sur la nouvelle destination. La fenêtre Inspecteur s’ouvre, affichant les informations importantes sur la nouvelle destination. 5 Effectuez l’une des opérations suivantes dans l’Inspecteur :  Modifiez le nom de la nouvelle destination dans le champ Nom.  Modifiez le chemin de la nouvelle destination en cliquant sur Choisir afin d’ouvrir la zone de dialogue de sélection de destination et en accédant à un nouveau dossier. 6 Ajoutez des identificateurs de fichier au nom de votre fichier de sortie à l’aide du menu local dans le champ Modèle. Vous pouvez également modifier manuellement ce champ en effectuant l’une des opérations suivantes :  Faites glisser les identificateurs de fichier afin de les réorganiser.  Cliquez de chaque côté des identificateurs de fichier afin de taper du texte supplémentaire. Dans le menu local, choisissez Local. Menu local « Modèle de nom de fichier »330 Chapitre 24 Création et changement de destinations  Utilisez la touche Suppr. de votre clavier afin de supprimer n’importe lequel des identificateurs de fichier. Le champ « Échantillon du modèle défini » de la fenêtre Inspecteur affiche un échantillon du nom du fichier de sortie ainsi que les identificateurs de fichier choisis. La combinaison d’identificateur de fichier par défaut est « Nom du média source-Nom du réglage ». Remarque : évitez de personnaliser vos modèles de nom de fichier en les commençant par un point (.). Le fichier résultant ne serait visible que via la ligne de commande et serait introuvable avec le Finder de Mac OS X. Consultez la section « À propos de l’onglet Destinations » à la page 326 pour plus de détails sur ces paramètres. Pour créer une destination distante : 1 Ouvrez l’onglet Destinations. 2 Cliquez sur le bouton Ajouter (+) et choisissez Distant dans le menu local. La zone de dialogue À distance apparaît. Elle contient les champs suivants :  Nom : utilisez ce champ pour modifier le nom du préréglage de destination.  Modèle : utilisez ce menu local pour ajouter des identificateurs de fichier à votre fichier multimédia de sortie. Ce champ peut être édité manuellement. Le fait de sélectionner l’un des identificateurs suivants ajoute cet identificateur à la suite du nom de votre fichier multimédia de sortie :  Date : indique, selon le format ci-après, la date à laquelle le fichier a été transcodé : AAAA-MM-JJ.  Nom du réglage : nom du réglage utilisé pour la tâche de transcodage.  Nom du média source : nom du fichier source sans son extension.  Extension du média source : extension du fichier source. Le nom de l’hôte est obligatoire. Le chemin d’accès du fichier est obligatoire.Chapitre 24 Création et changement de destinations 331  Échantillon du modèle défini : affiche un échantillon de ce à quoi ressemblera le nom du fichier de sortie ainsi que les identificateurs de fichier que vous avez ajoutés. Vous ne pouvez pas éditer cette ligne, mais celle-ci est modifiée dynamiquement en fonction des identificateurs que vous ajoutez ou supprimez.  Ftp ou iDisk : sélectionnez le type de destination distante que vous souhaitez créer.  Nom d’hôte : (requis) nom du serveur hôte. Compressor suppose que le système d’URL utilisé est du type ftp :, de sorte qu’il n’est pas nécessaire que vous saisissiez ce type ni aucun autre système d’URL.  Chemin d’accès : (obligatoire) spécifie le chemin interne de l’hôte sur lequel le fichier multimédia de sortie sera stocké. Par exemple : Volumes/Films/Media de sortie. Ne saisissez que le chemin d’accès du fichier multimédia de sortie ; il n’est pas nécessaire d’inclure son nom.  Utilisateur : (facultatif) ce champ n’est requis que si le serveur hôte est muni de restrictions d’accès qui exigent la saisie d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe. Si le serveur hôte est en accès libre, laissez ce champ vide.  Mot de passe : (facultatif) ce champ n’est requis que si le serveur hôte est muni de restrictions d’accès qui exigent la saisie d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe. Si le serveur hôte est en accès libre, laissez ce champ vide. 3 Le cas échéant, saisissez les informations dans les champs appropriés. 4 Cliquez ensuite sur OK. Une fois que vous avez créé au moins une destination autre que Source dans l’onglet Destinations, vous pouvez définir une nouvelle destination par défaut. Pour changer de destination par défaut : 1 Sélectionnez les préférences de Compressor. 2 Utilisez le menu local « Destination par défaut » pour choisir dans la liste des préréglages de destination existants. La destination que vous choisissez apparaît en tant que destination par défaut lorsque vous importez un nouveau fichier source dans la fenêtre Lot.332 Chapitre 24 Création et changement de destinations Triangles d’avertissement Lorsque la destination choisie pose problème, un triangle jaune d’avertissement apparaît. Vous devez d’abord résoudre ce problème si vous souhaitez effectuer un transcodage avec succès. Des triangles d’avertissement apparaissent dans l’onglet Destinations s’il n’est pas possible d’accéder à la destination ou si elle est protégée en écriture, et dans la fenêtre Lot si :  Un fichier identique se trouve déjà à cet emplacement.  Deux destinations portent le même nom.  Il est impossible d’atteindre la destination ou d’y écrire des données. Les avertissements apparaissent quel que soit le niveau d’apparition du problème (préréglage, tâche ou lot) et se propagent au niveau supérieur, de sorte que si le problème survient au niveau des préréglages, les triangles d’avertissement seront visibles depuis les préréglages et les tâches. Si vous placez le curseur sur le triangle d’avertissement, une bulle d’aide apparaît après quelques secondes en vous indiquant la nature du problème. Dès que ce problème est résolu, le triangle d’avertissement disparaît et vous pouvez poursuivre le transcodage. Cliquez sur le triangle d’avertissement dans la fenêtre Lot pour afficher une zone de dialogue contenant une explication.Chapitre 24 Création et changement de destinations 333 Suppression et duplication d’une destination Vous pouvez gérer les destinations en supprimant celles dont vous n’avez plus besoin et en en créant de nouvelles à partir des destinations existantes. Pour supprimer une destination : 1 Ouvrez l’onglet Destinations. 2 Dans l’onglet Destinations, sélectionnez la destination que vous souhaitez supprimer, puis cliquez sur le bouton Supprimer (-) ou appuyez sur Suppr. Important : aucune confirmation ne vous est demandée au cours de cette opération, donc assurez-vous de vouloir supprimer cette destination avant de cliquer sur ce bouton. Bouton Supprimer334 Chapitre 24 Création et changement de destinations Pour dupliquer une destination : 1 Ouvrez l’onglet Destinations. 2 Dans l’onglet Destinations, sélectionnez la destination que vous souhaitez copier, puis cliquez sur le bouton Dupliquer. Une nouvelle entrée apparaît dans l’onglet Destinations avec la mention Copie ajoutée à son nom. Cette destination est identique en tous points à l’originale. Le cas échéant, renommez la destination dupliquée. Bouton Dupliquer Destination dupliquéeChapitre 24 Création et changement de destinations 335 Création de destinations à utiliser avec DVD Studio Pro Lorsque vous procédez à l’encodage de fichiers vidéo et audio à utiliser dans DVD Studio Pro, vous pouvez faciliter l’importation et l’utilisation des fichiers dans DVD Studio Pro en créant une destination personnalisée. DVD Studio Pro est capable de localiser automatiquement et, éventuellement, d’importer ou d’utiliser un fichier audio lorsque vous importez ou utilisez un fichier vidéo doté du même nom racine. Ainsi, si vous affectez un fichier vidéo à l’arrière-plan d’un menu, DVD Studio Pro recherche un fichier audio portant le même nom et le définit automatiquement comme séquence audio du menu. Les destinations Compressor par défaut ajoutent le nom du réglage au nom du fichier. Étant donné que différents réglages sont nécessaires pour générer des fichiers de sortie vidéo et audio compatibles DVD, les noms de ces fichiers ne sont jamais les mêmes, y compris lorsqu’ils proviennent du même fichier source. Lors de la création de destinations personnalisées dans Compressor, vous pouvez choisir de ne pas inclure l’identificateur de fichier de nom de préréglage avec le nom de fichier de sortie. Pour supprimer le nom du réglage d’une destination : 1 Double-cliquez sur la destination. Le champ Modèle de la fenêtre Inspecteur répertorie les identificateurs de fichier affectés à la destination. 2 Si « Nom du réglage » est indiqué dans le champ Modèle, supprimez-le. Champ Modèle25 337 25 Utilisation de droplets Compressor vous permet d’enregistrer un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages dans une droplet. Une droplet est un préréglage autonome créé par Compressor se présentant sous la forme d’une application glisser-déposer et enregistré sous forme d’icône. Lorsque vous faites glisser des fichiers de données source sur l’icône d’une droplet, ils sont automatiquement soumis en vue de leur transcodage en tenant compte des réglages incorporés spécifiés. Le processus de transcodage est alors lancé, que Compressor soit ouvert ou fermé. Vous pouvez faire glisser un nombre quelconque de fichiers multimédia sur une droplet. Ensuite, pour l’ouvrir et consulter les réglages qu’elle contient, il suffit de doublecliquer dessus. Remarque : l’utilisation des droplets requiert l’installation préalable de Compressor sur tous les ordinateurs sur lesquels vous souhaitez les utiliser. Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos de la fenêtre Droplet (p. 338)  Création d’une droplet (p. 340)  Vérification des réglages de droplets et des options AppleScript (p. 341)  Utilisation d’une droplet pour transcoder des fichiers multimédia sources (p. 342)  Conseils à propos des droplet (p. 344)338 Chapitre 25 Utilisation de droplets À propos de la fenêtre Droplet Vous pouvez ouvrir n’importe quelle droplet pour la consulter en détail. Vous avez aussi la possibilité de modifier certains réglages, comme la destination et les identificateurs des fichiers multimédia de sortie. La fenêtre Droplet contient les éléments suivants :  Cluster : ce menu local permet de choisir un cluster d’ordinateurs sur votre réseau, auquel vous pouvez soumettre des lots pour le traitement distribué. (La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio.) Le menu ne comporte qu’une seule option (Cet ordinateur) sauf si toutes les conditions suivantes sont réunies :  Le traitement distribué est activé dans Compressor.  D’autres clusters sont disponibles sur le réseau.  Destination : ce champ affiche le chemin d’accès au dossier de destination du fichier multimédia de sortie. Vous pouvez modifier ce chemin en cliquant sur le bouton Choisir afin d’ouvrir la zone de dialogue de sélection de destination et en accédant à un nouveau dossier.  Modèle : utilisez ce menu local pour ajouter des identificateurs de fichier à votre fichier multimédia de sortie. Ce champ peut être édité manuellement. Le fait de sélectionner l’un des identificateurs suivants ajoute cet identificateur à la suite du nom de votre fichier multimédia de sortie :  Date : indique la date de transcodage selon le format AAAA-MM-JJ.  Nom du réglage : nom du réglage utilisé pour la tâche de transcodage.  Nom du média source : nom du fichier source sans son extension.  Extension du média source : extension du fichier source. Consultez la section « À propos de l’onglet Destinations » à la page 326 pour plus d’informations sur l’utilisation d’identificateurs de fichier. Champ Destination Tableau Fichiers source Menu local Réglage Case à cocher « Afficher au démarrage » Tableau Résumé Champ Modèle Bouton SoumettreChapitre 25 Utilisation de droplets 339  Fichiers source : contient toutes les tâches du lot sur le point d’être soumises au transcodage. Lorsque la case « Afficher au démarrage » est cochée, la fenêtre Droplet s’ouvre automatiquement après avoir fait glisser vos fichiers multimédia sources sur l’icône de la droplet et tous les fichiers multimédia sources apparaissent dans le tableau Fichiers source. Vous pouvez faire glisser un ou plusieurs fichiers multimédia sources dans ce tableau, et ceux-ci seront tous transcodés en même temps lors de l’envoi du lot, comme s’il s’agissait d’un envoi normal depuis la fenêtre Lot.  Réglage : ce menu local en lecture seule affiche la liste complète des réglages associés à chaque droplet. Vous pouvez attribuer à une droplet autant de réglages que vous le souhaitez en en créant une à partir d’un groupe de réglages (Pour plus d’informations, consultez la section « Création d’une droplet, » ci-après.) Quel que soit le réglage, vous pouvez voir ses détails complets en le sélectionnant dans le menu local, puis en consultant le tableau Résumé au bas de la fenêtre.  Résumé : ce tableau répertorie chaque composant du réglage sélectionné dans le menu local Réglage.  Afficher au démarrage : lorsque cette case est cochée, la fenêtre Droplet s’ouvre dès que vous faites glisser le fichier multimédia source sur l’icône de la droplet, avant la soumission du lot. Cela vous permet de vérifier les réglages contenus dans la droplet. Si la case n’est pas cochée, le lot est envoyé dès que vous le faites glisser sur l’icône de la droplet (à condition qu’il n’y ait aucune erreur), sans que la fenêtre ne s’ouvre.  Soumettre : cliquez sur ce bouton pour envoyer le lot. Cette action n’est nécessaire que si la case « Afficher au démarrage » n’est pas cochée, car sinon le lot est automatiquement envoyé. Menu local Réglage340 Chapitre 25 Utilisation de droplets Création d’une droplet La création d’une droplet est d’une grande simplicité, et une fois créée, il est possible d’envoyer rapidement et facilement des fichiers multimédia sources en transcodage. Pour créer une droplet : 1 Ouvrez l’onglet Réglages. 2 Sélectionnez le réglage ou le groupe de réglages que vous souhaitez enregistrer en tant que droplet, puis cliquez sur le bouton Enregistrer droplet. La zone de dialogue Enregistrer apparaît. Remarque : vous ne pouvez pas sélectionner plusieurs réglages dans l’onglet Réglages et les ajouter directement à une droplet. En revanche, vous pouvez placer les réglages que vous souhaitez utiliser dans un groupe de réglages, sélectionner ce groupe, puis cliquer sur Enregistrer. Dans ce cas, chaque fichier multimédia source est transcodé par chaque réglage de la droplet. Par exemple, si vous envoyez deux fichiers multimédia sources dans une droplet contenant trois réglages, Compressor crée six fichiers multimédia de sortie différents. Pour plus d’informations sur la création de groupes de réglages, consultez la section « Création de groupes de réglages » à la page 104. 3 Dans la zone de dialogue Enregistrer, nommez la droplet en remplissant le champ « Enregistrer sous », puis utilisez le menu local Où pour naviguer jusqu’à l’emplacement de la droplet et cliquez sur Enregistrer. Vous pouvez enregistrer votre droplet n’importe où sur votre ordinateur, mais il est conseillé de l’enregistrer sur le bureau, afin de pouvoir facilement y faire glisser des fichiers multimédia sources. Vous pouvez choisir un dossier de destination autre que Source par l’intermédiaire de la zone de dialogue Enregistrer, mais vous ne pouvez sélectionner que des destinations créées via l’onglet Destinations. Si aucune destination personnalisée n’a été créée, seules quatre destinations Apple par défaut apparaissent dans le menu local « Sélectionner une destination ». Consultez la section « Création d’une destination » à la page 328 pour plus d’informations sur les destinations. Bouton Enregistrer dropletChapitre 25 Utilisation de droplets 341 Pour choisir une destination alternative pour une droplet : 1 Choisissez une destination dans le menu local « Sélectionner une destination ». Remarque : la droplet affiche un triangle d’avertissement lorsque la destination choisie pose problème. Dans ce cas, changez de répertoire jusqu’à ce que l’avertissement disparaisse. Consultez la section « Triangles d’avertissement » à la page 332 pour plus d’informations. 2 Cliquez sur Enregistrer. La droplet que vous venez de créer apparaît sous forme d’icône à l’emplacement sélectionné. Elle est maintenant prête à être utilisée en transcodage. Vérification des réglages de droplets et des options AppleScript La case « Afficher au démarrage », située en bas de la fenêtre Droplet, détermine si une fenêtre Droplet s’ouvre ou non lorsque vous faites glisser un lot vers une icône de droplet. Si cette case est cochée, la fenêtre Droplet s’ouvre lorsque vous faites glisser un lot sur l’icône de la droplet et vous pouvez consulter les réglages de la droplet. Si cette case n’est pas cochée, double-cliquez sur l’icône de la droplet pour ouvrir sa fenêtre et consulter ses réglages. Consultez la section « À propos de la fenêtre Droplet » à la page 338 pour plus d’informations concernant les réglages de la droplet. Vous pouvez voir une liste des options dictionnaire AppleScript pouvant être utilisées avec une droplet en faisant glisser l’icône de la droplet sur l’éditeur de script situé dans /Applications/AppleScript. Case à cocher « Afficher au démarrage »342 Chapitre 25 Utilisation de droplets Utilisation d’une droplet pour transcoder des fichiers multimédia sources Une fois que vous avez créé une droplet, vous pouvez transcoder des fichiers multimé- dia sources en les faisant glisser sur l’icône de la droplet. Pour transcoder des fichiers multimédia sources à l’aide d’une droplet : 1 Faites glisser vos fichiers multimédia sources sur l’icône de la droplet. Rôle de la case « Afficher au démarrage » en bas de la fenêtre :  Si la case « Afficher au démarrage » n’est pas cochée : la droplet commence immédiatement le transcodage des fichiers multimédia sources.  Si la case « Afficher au démarrage » est cochée : la fenêtre Droplet s’ouvre et les fichiers multimédia sources sont affichés dans le tableau Fichiers source de la droplet. Passez à l’étape 2 pour envoyer votre lot. 2 Si la fenêtre Droplet s’ouvre, vous pouvez vérifier et modifier les réglages de la droplet, comme le dossier de destination et les identificateurs de fichier. Lorsque les réglages vous conviennent, cliquez sur le bouton Soumettre. Chaque fichier multimédia source est traité en fonction du réglage ou du groupe de réglages contenu dans cette droplet. Chapitre 25 Utilisation de droplets 343 3 Ouvrez Batch Monitor si vous souhaitez suivre l’état du traitement de vos fichiers multimédia sources. Pour plus d’informations, consultez le Manuel de l’utilisateur de Batch Monitor. Si une fenêtre Droplet est ouverte, vous pouvez faire glisser vos fichiers multimédia sources directement dans le tableau Fichiers source, puis les envoyer en transcodage. Pour transcoder des fichiers multimédia sources à l’aide d’une droplet ouverte : 1 Double-cliquez sur l’icône d’une droplet pour l’ouvrir. 2 À l’aide du Finder, localisez les fichiers multimédia sources, puis faites-les glisser dans le tableau Fichiers sources de la droplet. 3 Le cas échéant, modifiez les réglages de votre droplet, puis cliquez sur le bouton Soumettre. Chaque fichier multimédia source est traité en fonction du réglage ou du groupe de réglages contenu dans cette droplet. Par exemple, si vous envoyez deux fichiers multimédia sources vers une droplet contenant trois réglages, Compressor crée six fichiers multimédia de sortie différents. 4 Ouvrez Batch Monitor si vous souhaitez suivre l’état du traitement de vos fichiers multimédia sources.344 Chapitre 25 Utilisation de droplets Conseils à propos des droplet Voici quelques conseils supplémentaires sur l’utilisation des droplets pour le transcodage des fichiers multimédia sources. Droplets et services de traitement Compressor Si vous faites glisser des fichiers sur l’icône d’une droplet sans avoir ouvert l’application ou une droplet au préalable, il se peut que Compressor vous affiche un avertissement (« Cet ordinateur n’est pas disponible »), indiquant que les services de traitement Compressor ne se sont pas encore lancés à l’arrière-plan. Cliquez sur le bouton Soumettre en bas de la fenêtre Droplet. Les services de traitement Compressor démarrent alors pour transcoder les fichiers glissés. Droplets et grand nombre de fichiers multimédia sources Si vous soumettez un grand nombre de fichiers multimédia sources (par exemple 200 ou plus) à l’aide d’une droplet, un retard d’environ une minute peut se produire entre le message d’alerte « Préparation au traitement » et l’apparition de la zone de dialogue confirmant que la tâche est en cours de soumission. Vous pouvez éviter ce retard en réduisant le nombre de fichiers source que vous transmettez à la fois à l’aide d’une droplet. 345 A Annexe A Dépannage et assistance client Si vous rencontrez des problèmes lors de l’utilisation de Compressor, vous disposez de plusieurs ressources pour y remédier.  Notes commerciales : une page de notes commerciales, dans le menu Aide Compressor, fournit des informations de dernière minute qu’il n’a pas été possible de faire figurer dans le Manuel de l’utilisateur de Compressor. Consultez les notes commerciales dès l’installation ou la mise à jour de Compressor.  Page Web d’assistance de Compressor : Compressor possède sa propre page d’assistance technique consultable sur http://www.apple.com/fr/support/compressor et sa propre page de discussions sur http://discussions.info.apple.com/compressor (en anglais).  Base de données « AppleCare Knowledge Base » : AppleCare offre une base de données sur la résolution de problèmes courants, régulièrement mise à jour et enrichie pour tenir compte des nouveaux problèmes dès leur apparition. Cette base de données gratuite constitue une excellente ressource pour les utilisateurs de Compressor. Pour accéder à cette base d’informations techniques AppleCare, visitez la page d’assistance AppleCare à l’adresse suivante : http://www.apple.com/fr/support.  Assistance AppleCare : les utilisateurs de Final Cut Pro disposent de plusieurs types d’assistance. Pour plus d’informations, consultez le Guide d’assistance et de service pour logiciels professionnels Apple fourni avec la documentation de Compressor.346 Annexe A Dépannage et assistance client Contacter l’assistance AppleCare Une documentation sur les options d’assistance proposées par Apple est fournie avec Compressor. Selon vos besoins, plusieurs niveaux d’assistance sont disponibles. Quel que soit votre problème, il est toujours utile de disposer immédiatement des informations correspondantes disponibles. Plus vous avez d’informations à communiquer aux techniciens, plus vite ils seront en mesure de résoudre votre problème.  Le numéro d’enregistrement fourni avec Compressor. Ce numéro diffère du numéro de série logiciel utilisé pour activer votre copie de Compressor.  Version de Mac OS X installée. Vous trouverez cette information en choisissant l’option « À propos de ce Mac » dans le menu Pomme.  La version de Compressor installée, en tenant compte, le cas échéant, des mises à jour. Consultez le numéro de version en choisissant l’option Compressor > « À propos de Compressor ».  Le modèle d’ordinateur utilisé.  La quantité de mémoire RAM installée sur votre ordinateur et celle disponible pour Compressor. Vous pouvez connaître la quantité de mémoire RAM installée en choisissant « À propos de ce Mac » dans le menu Pomme du Finder.  Le matériel tiers connecté à l’ordinateur ou installé, ainsi que son fabricant. Il peut s’agir de disques durs, cartes graphiques, etc.  Modules de tierce partie ou autres logiciels installés avec Compressor. Création d’un profil de support Outre le fait qu’il propose un accès au Manuel de l’utilisateur de Compressor, le menu Aide comprend également un élément permettant de créer un profil d’assistance. Dans certains cas d’assistance technique, AppleCare demande des informations autant sur l’ordinateur que sur la configuration de l’application en question. Sélectionnez Aide > Créer un profil d’assistance pour créer un fichier contenant les informations nécessaires et pouvant être envoyé par courrier électronique à AppleCare. Vous devez normalement utiliser cette fonction, à moins qu’un représentant d’AppleCare ne vous indique le contraire. L’assistance AppleCare est accessible en ligne à l’adresse http://www.apple.com/fr/support/compressorAnnexe A Dépannage et assistance client 347 Astuces de dépannage Si vous rencontrez des problèmes lors de l’utilisation de Compressor, recherchez ici la réponse à vos questions. L’utilisation de la ligne de commande de Compressor requiert l’ouverture d’une session La ligne de commande permettant d’exécuter un réseau de traitement distribué Apple Qmaster, chaque nœud du service Compressor (c’est-à-dire chaque ordinateur fournissant des services Compressor de traitement distribué) doit avoir ouvert une session avec un nom d’utilisateur et un mot de passe Mac OS X pour pouvoir bénéficier de toutes les fonctionnalités qu’offre ce système. Mise à l’échelle (en couleurs 10 bits) de fichiers de données source Si vous utilisez Compressor pour transcoder des fichiers multimédias sources utilisant 10 bits par canal de couleur et que vous avez l’intention de mettre leur image à l’échelle (c’est-à-dire de la redimensionner), activez les contrôles d’images. Dans le cas contraire, le fichier de sortie transcodé n’utilise alors que des couleurs sur 8 bits plutôt que 10. Pour activer les contrôles d’images : 1 Ouvrez l’onglet Réglages. 2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier de données source dans la fenêtre Lot. 3 Cliquez sur l’onglet « Contrôles d’images » dans la fenêtre de l’Inspecteur. 4 Sélectionnez une des valeurs suivantes dans le menu local « Contrôles d’images » :  Automatique : Compressor analyse la tâche de transcodage (le fichier de données source et le réglage appliqué), puis il détermine automatiquement les attributs « Contrôles d’images » appropriés.  Personnalisé : cette option permet d’ajuster manuellement tous les attributs de la sous-fenêtre Contrôles d’images. 349 B Annexe B Utilisation de la ligne de commande Utilisation de la ligne de commande Si vous êtes habitué à effectuer votre travail à partir de shells Terminal et que vous avez besoin (ou préférez) exécuter Compressor à partir de la ligne de commande avec une utilisation minimale des interfaces d’application, cette annexe vous est destinée. L’annexe inclut les rubriques suivantes :  Commandes de shell pour la configuration des nœuds de service et des contrôleurs de cluster (p. 349)  Commandes de shell pour l’envoi de travaux Compressor (p. 350)  Commandes de shell pour le contrôle des lots (p. 353) Commandes de shell pour la configuration des nœuds de service et des contrôleurs de cluster Une alternative à l’utilisation de la sous-fenêtre Apple Qmaster des Préférences Système consiste à utiliser la commande qmasterprefs avec les options de ligne de commande destinées à activer et désactiver les services de contrôle des clusters et des nœuds de service. Dans les descriptions de ligne de commande ci-dessous, les crochets < > indiquent un argument obligatoire dans une commande et les crochets [ ] indiquent un argument facultatif. Remarque : la ligne de commande permettant d’exécuter un réseau de traitement distribué Apple Qmaster, chaque nœud du service Compressor (c’est-à-dire chaque ordinateur fournissant des services Compressor de traitement distribué) doit avoir ouvert une session avec un nom d’utilisateur et un mot de passe Mac OS X pour pouvoir bénéficier de toutes les fonctionnalités qu’offre ce système. Vue d’ensemble Vous trouverez ci-dessous un résumé de la commande permettant d’activer et de désactiver les services de contrôle des clusters sur un ordinateur. La commande qmasterprefs se trouve dans le dossier /usr/sbin. qmasterprefs -cluster [-timeout ] [-servername ] [-list] [-help] 350 Annexe B Utilisation de la ligne de commande Vous trouverez ci-dessous un résumé de la commande permettant d’activer et de désactiver le traitement des nœuds de service sur un ordinateur. qmasterprefs -service “Traitement Unix” [-instances ] [-timeout ] [-servername ] [-list] [-help] Options de commande Ce tableau fournit des informations sur l’activation et la désactivation de chacun des services de contrôle de cluster et de nœud de service. Commandes de shell pour l’envoi de travaux Compressor Vous pouvez exécuter l’application Compressor à partir de la ligne de commande en tapant Compressor , avec un certain nombre d’options de ligne de commande pour soumettre les tâches. Dans les descriptions de ligne de commande ci-dessous, les crochets < > indiquent un argument obligatoire dans une commande et les crochets [ ] indiquent un argument facultatif. Option de commande de préférence Description [-cluster] Active ou désactive les services de contrôle de cluster. [timeout min] [servername nom] [quickcluster on | off] [unmanagedservices on | off] [unmanagedmulticapturethreshold sec] [networkinterface allinterfaces | ] [-service Rendering] Active ou désactive les services de rendu UNIX. [timeout min] [instances n] [autorestart on | off] [unmanaged on | off] [-list] Répertorie les réglages qmasterprefs actuels. [-help] Affiche des informations sur les options prises en charge par qmasterprefs. [-restart] Redémarre les services Apple Qmaster. [-service name options] Définit les options des services.Annexe B Utilisation de la ligne de commande 351 Vue d’ensemble Voici une vue d’ensemble de la commande permettant d’envoyer un travail à un cluster. La commande Compressor se trouve dans le dossier /Applications/Compressor.app/ Contents/MacOS. Compressor [-clustername ][-clusterid ] [-batchfilepath ] [-batchname ] [-priority ] [-jobpath ] [-settingpath ] [-destinationpath ] [-info ] [-timeout ] [-help] [-show] Dans cet exemple, il est possible de répéter -jobpath, -settingpath et -destinationpath autant de fois que nécessaire, selon le nombre de tâches à « soumettre ». Remarque : les options ne sont pas toutes nécessaires. Vous pouvez, par exemple, indiquer le cluster soit par son nom (-clustername), oit par son identifiant (-clusterid). Vous n’avez pas besoin d’indiquer les deux. Dans le cas où les deux valeurs sont indiquées, seul -clusterid est utilisé. De plus, si vous indiquez une valeur -batchfilepath, les valeurs -jobpath, -settingpath, et -destinationpath ne sont alors pas nécessaires car le fichier de lot précédemment enregistré contient déjà les informations concernant la tâche, les réglages et la destination. Exemple de valeur -batchfilepath: Compressor -clustername "Cet ordinateur" -batchfilepath "/Volumes/Hermione/ SavedCompressorBatches/FreeChampagne.compressor" Une fois que la tâche a bien été envoyée, cette commande affiche l’identifiant (ID) du lot et celui de la tâche dans le shell. Vous pouvez également surveiller la progression du lot dans Batch Monitor.352 Annexe B Utilisation de la ligne de commande Options de commande Ce tableau contient des informations sur chacune des options de commande pour l’envoi de travaux. Option de commande d’envoi Description [-clustername ] Utilisez-la pour spécifier le nom du cluster auquel vous souhaitez envoyer le travail. Avec le nom du cluster, Compressor recherche le cluster sur le réseau afin de l’utiliser. [-batchname ] Utilisez-la pour spécifier un nom pour le lot, de façon à pouvoir le reconnaître facilement dans Batch Monitor. [-clusterid ] Vous pouvez aussi vous servir de -clusterid pour saisir l’ID et l e numéro du port du cluster au lieu d’utiliser -clustername. Lorsque vous saisissez l’ID de cluster et le port, moins de temps est nécessaire pour rechercher le cluster sur le réseau. Si vous avez utilisé -clustername et que le cluster nécessite un mot de passe, utilisez -clusterid pour spécifier le nom d’utilisateur et le mot de passe (vous devez également inclure l’adresse IP : numéro du port chaque fois que vous utilisez -clusterid). Astuce : utilisez la commande Compressor -show pour afficher l’adresse IP et le numéro de port d’un cluster. [-priority ] Spécifie le niveau de priorité d’un travail. [-jobpath ] Spécifie l’emplacement du fichier source. [-settingpath ] Spécifie l’emplacement des réglages pour le travail. [-destinationpath ] Spécifie l’URL du fichier de destination pour le travail. [-info ] Fournit des informations détaillées pour un lot ou un travail. [-timeout ] Utilisez cette commande pour spécifier le nombre de secondes avant que Compressor n’interrompe la recherche d’un cluster. La valeur par défaut est de 0, ce qui signifie qu’il n’y a pas de limite pour l’expiration, impliquant que Compressor parcourt le réseau jusqu’à ce qu’il ait trouvé le cluster. [-show] Affiche les informations relatives à l’identification du cluster spécifié avec -clustername ou -clusterid ou celles qui concernent tous les clusters si aucun d’entre eux n’est spécifié. [-help] Affiche les informations relatives aux paramètres obligatoires de la commande Compressor.Annexe B Utilisation de la ligne de commande 353 Exemple de code XML de commande Compressor Le code ci-dessous est un exemple de code XML pour l’envoi d’une commande Compressor. Remarquez qu’étant donné que ce code doit être saisi en tant que ligne de commande, chaque caractère non alphanumérique venant après -options doit être précédé d’une barre oblique inverse (\). ./Compressor -clusterid tcp://127.0.0.1:51737 -batchname myBatch -jobpath / Volumes/Source/ShortClips/NTSC24p.mov -settingpath /Utilisateurs/ stomper10/Bibliothèque/Application\ Support/Compressor/ PhotoJPEG.setting -destinationpath /Utilisateurs/nomdemachine/Séquence/ NomFichierdeDestination.mov. Cette commande comporte les éléments suivants :  L’adresse IP du cluster est tcp://127.0.0.1:51737.  Le nom du lot est myBatch.  Le chemin du travail est /Volumes/Source/ShortClips/NTSC24p.mov.  Le chemin d’accès des réglages est /Utilisateurs/stomper10/Bibliothèque/ Application/Support/Compressor/PhotoJPEG.setting.  Le chemin d’accès de destination est /Utilisateurs/nomdemachine/Séquence. Commandes de shell pour le contrôle des lots Vous pouvez utiliser la commande Batch Monitor, Batch\ Monitor, avec un certain nombre d’options de ligne de commande pour le contrôle des tâches. Dans les descriptions de ligne de commande ci-dessous, les crochets < > indiquent un argument obligatoire dans une commande et les crochets [ ] indiquent un argument facultatif. Vue d’ensemble Voici une vue d’ensemble de la commande pour le contrôle de lots. La commande Batch\ Monitor se trouve dans /Applications/Utilitaires/Batch Monitor.app/Contents/ MacOS. Batch\ Monitor [-clustername ] [-clusterid ] [-jobid -batchid ] [-timeout ] [-query ] [-help]354 Annexe B Utilisation de la ligne de commande Pour annuler un travail ou un lot : Batch\ Monitor [-clustername ] [-clusterid ] -kill -jobid -batchid Options de commande Ce tableau contient des informations sur chacune des options de commande pour le contrôle de lots. Option de commande de contrôle Description [-clustername ] Utilisez-la pour spécifier le nom du cluster auquel le travail a été envoyé. [-clusterid ] Vous pouvez aussi vous servir de -clusterid pour saisir l’ID et le numéro du port du cluster au lieu d’utiliser -clustername. Si vous avez utilisé -clustername et que le cluster nécessite un mot de passe, utilisez -clusterid pour spécifier le nom d’utilisateur et le mot de passe (vous devez également inclure l’adresse IP : numéro du port chaque fois que vous utilisez -clusterid). Astuce : utilisez Apple\ Qmaster -show ou Compressor - show pour afficher l’adresse IP et le numéro de port d’un cluster. [-jobid -batchid ] Utilisez-la pour spécifier le travail que vous souhaitez contrôler. Lorsque vous utilisez l’option -jobid, vous devez également spé- cifier -batchid sous la forme du nom qui a été attribué au lot lors de sa soumission. Les paramètres batchid et jobid sont affichés après l’envoi d’un lot. Si vous n’utilisez pas l’option -jobid, tous les travaux envoyés au cluster spécifié sont répertoriés. [-timeout ] Utilisez cette commande pour spécifier le nombre de secondes avant que Batch Monitor n’interrompe la recherche d’un cluster. La valeur par défaut est de 0, ce qui signifie qu’il n’y a pas de limite pour l’expiration, impliquant que Batch Monitor parcourt le réseau jusqu’à ce qu’il ait trouvé le cluster. [-query ] Utilisez cette option pour spécifier la fréquence, en secondes, selon laquelle l’état du travail doit être mis à jour. [-kill -jobid -batchid ] Annule le travail ou lot spécifié. [-help] Affiche des informations sur les options prises en charge par Batch\ Monitor. 355 Index Index A AAC 136 actions activation de la notification par message électronique 299 ajout d’AppleScripts 299–300 paramètres 31, 67 post-transcodage 299–300 affichage Échantillon du modèle défini 328 aide en ligne 16 profils d’assistance 16 AIFF (Audio Interchange File Format) choix de formats de sortie 34 description 133–137 encodeur 14 paramètres 134–137 réglages audio 244–245 réglages QuickTime 241 algorithmes d’optimisation 226, 229, 231, 233, 240 animation dans les séquences 208 annotations 89 AppleCare base de connaissances 345 profils d’assistance 16 Apple Qmaster alternatives 349 traitement distribué 64 AppleScripts activation 67 choix 67 exécution 298 options dictionnaire 341 ressources 301, 347 site Web 301, 347 Apple Store 18 Apple TV proportions 163 taille pour encodeur 164 vidéo H.264 pour 159 assistance client 345–347 atténuation de 3 dB 146 audio activation de pistes 239 audio PCM 168 canaux 141, 186 CD 246 codes d’identificateur de canaux 83, 152 débits maximum 170, 207 format Dolby Digital AC-3 12, 139, 148 liste des filtres 268–271 mixage spatial 154–156 MPEG-1/couche 2 212 PCM 168 qualité des périphériques 252 réglage Passthrough 239, 283 réglages MPEG-1 185 règles 142, 147 sans compression 136, 246, 251 son Surround 83–86, 149–154 stéréo. Voir audio stéréo taille d’échantillonnage 252 taux d’échantillonnage 252 8 bits 246, 252 16 bits 246, 252 Audio Interchange File Format. Voir AIFF audio stéréo canaux 228 débit de données 143 lecture stéréo 156 son Surround 140 sous-mixage 149 authentification SMTP 297 autorisations 328 avertissements, destinations 332 B balance des blancs 262 barre d’outils 52 configuration 52 éléments 54 vue d’ensemble 52–55 barre de menus 52 Batch Monitor état d’un lot 37 dans le flux de travaux 25356 Index options de ligne de commande 353 ouverture 70 ouverture automatique 39 présentation 70 bouton Ajouter 95 d’utilisation 184 de balayage 308 Définir le point d’entrée 316 Définir le point de sortie 316 de retour et d’avance rapide 308 Dupliquer 95, 99 Enregistrer droplet 95, 340 Grouper 94, 104 Lecture 308, 311 Lecture en boucle 308 Pause 308 Soumettre 339 Supprimer 95, 104 Vue de sortie 304 Vue source 304 C cache Letterbox 264 canal central 154 canaux affectation avec des codes d’identificateur 83, 152 Alpha 265 application de filtres 265 audio mono 228 bande passante complète 146 centre 154 de colorimétrie 265 Dolby Digital 141 LFE 146, 155 réglages MPEG-1 186 réglages QuickTime 245 sortie AIFF 135 sortie MPEG-4 228 Surround 146, 155 utilisation dans les programmes Dolby Digital 139, 154–156 case à cocher Afficher au démarrage 339, 341, 342 CBR (débits constants) 170, 207 CD audio 185, 252 CD-ROM contenu QuickTime 237 fréquences d’échantillonnage 252 sortie MPEG-1 181 CD vidéo. Voir VCD centres fantômes 154 champ de flou 263 de netteté 263 de rognage 290 Description 105 Destination 338 de timecode de tête de lecture 307 durée maximum de paquet 230 extension de fichier 63 intervalle entre les images-clés 227 modèle 210, 327, 338 taille maximum de paquet 229 chemins vers les destinations 328, 331 cibles ajout à une tâche 118 à propos de 117 copie 118 description 19, 31 suppression 118 clusters choix pour le traitement distribué 338 copie d’options 40 envoi de tâches 351 sélection d’emplacements de stockage 326 codage audio avancé (AAC) 225 code d’identificateur pour les canaux 83, 152 XML 353 codecs AAC (codage audio avancé) 136, 225 AIFF 136–137 audio 251–252 avec perte 251 choix 250 description 32 IMA 136 photo JPEG 242, 243 PNG 243 présentation 250–252 QDesign Music 136 QDesign Music 2 135, 245 QDMC 136 Qualcomm PureVoice 135, 136, 245 QuickTime 241, 247–252 sans perte 251 Sorenson Vidéo 3 242 codecs audio Voir aussi codecs AAC 225 AIFF 136–137 choix 135, 136, 246 MP3 177 codecs audio QuickTime 251–252 ajout aux préréglages 249–250 choix 136, 246, 251–252 paramètres 241 codecs vidéo Voir aussi codecs, noms des codecs spécifiques avec perte 251Index 357 considérations 250 sans perte 251 codecs vidéo QuickTime ajout aux préréglages 247–248 choix 250–251 paramètres 241 commande qmasterprefs 349 commandes Batch Monitor 353–354 de shell 349–354 de shell Terminal 349–354 compatibilité de la sortie MPEG-2 212 composante audio taux d’échantillonnage 147, 185 composants d’exportation au format QuickTime 256 de QuickTime 15 compression audio 145 audio sans compression 136, 246, 251 Compressor flux de travaux. Voir flux de travaux interface 43–75 introduction 9–15 mémoire allouée 346 modèles 45–47 préférences 39–41 premiers contacts avec 19–27 quitter après la soumission des lots 40 raccourcis 38 scénarios 11 site web 17 terminologie 32 vue d’ensemble des fonctionnalités 12–14 configuration contrôleurs de cluster 349–350 nœuds de service 349–350 Content Agent définition de préférences 40 description 40 contrôles de navigation 308 de Timeline 307 du filtre 260 contrôles de resynchronisation conversion de la vitesse vidéo 283 usages 283 contrôleurs de cluster activation/désactivation 349, 350 configuration de commandes de shell 349–350 conversions 196 de fréquences d’images vidéo 283 de la vitesse vidéo 283 copie d’éléments destinations 327, 334 réglages 95, 99 correction gamma 264 couleur d’arrière-plan 265 de marqueur 307 de pixel 266 espaces colorimétriques 259 filtres 262 incrustations de texte 267 réglages 243 curseur Débit maximum 168, 207, 221 Débit moyen 207, 220 de partage de l’écran 306 de réglage du débit 228, 229 manuel 265 qualité 244 D dates transcodages 327 débits 143, 244 constants 170, 207 maximum 168, 207, 221 moyens 207, 220–221 MPEG-1 185 MPEG-2 204–207 MPEG-4 227, 229 QuickTime 244 sortie au format H.264 pour DVD Studio Pro 167 variable. Voir VBR décodeur Dolby Digital 90, 315 lecture stéréo 155 défauts dans les fichiers de sortie 90, 251 dépannage ressources 345 déplacement de la tête de lecture 308 désentrelacement vidéo 258–259, 262 destinations 325–334 Voir aussi réglages affectation 22, 24, 36, 115–116 avertissements 332 changement des paramètres par défaut 41, 331 comparaison avec les réglages 93 création 33, 328–331 description 31 distantes 326, 328, 330, 331 droplets 340, 341 duplication 327, 334 DVD Studio Pro 193, 335 identificateurs de fichier 327 locales 326, 328, 329–330 par lots 29 sortie de la séquence d’images 175 suppression 327, 333358 Index suppression de noms 335 temporaires 116 types de 328 volume ouvert 329–330 distribution de réglages 106 dossier Bureau 326 de groupes 97, 105 fichiers transcodés 33 Séquences 326 downmix 144, 156 droplets 337–344 ajout d’identificateurs de fichier 338 création 38, 95, 340–341 description 38 destinations 340 enregistrement 95, 340 réglages 341, 342 réglages audio Surround 154 transcodage avec des 342–343 utilisation 38 duplication d’éléments destinations 327, 334 réglages 95, 99 DVD débits 185 DVD résolution HD 196 fréquences d’échantillonnage 185, 252 marqueurs de chapitre 215 minutes de vidéo 204 réglages MPEG-1 187, 189–193 sortie MPEG-1 181 vidéo SD 196 DVD-5 171 DVD HD prise en charge SD et HD 171 DVD Studio Pro configuration MPEG-1 189–193 destinations 193, 335 format MPEG-2 12 métadonnées 212, 224 options d’encodage Dolby 141 E échelle Letterbox 264 écrans de veille 37, 121 Éditeur de script 341 effets basse fréquence. Voir LFE enchaînement de tâches 119 encodage 1 passe 168, 205 à deux passes 63–64 de fichiers audio 148–149 multipasse 63–64, 168 VBR 1 passe optimal 205 VBR 2 passes optimal 205, 206 VBR 2 passes 206 VBR une passe 225 1 passe 205, 225 à 2 passes. Voir encodage à deux passes encodeur Dolby Digital 155 Dolby Digital Professional 34 MPEG-4 15 enregistrement d’éléments droplets 340 lots 125 en-têtes comprimés 240 envoi des réglages par courrier électronique 106 envoi de lots 37 options de ligne de commande 350 renvoi 123, 124–125 espaces de couleur 259 état des lots soumis 37 exportation d’éléments marqueurs de chapitre 216 média avec images I 69 modules Composants d’exportation au format QuickTime 254 projets Final Cut Pro 126 extensions .ac3 63, 140 .aiff 63 .compressor 125 .dv 63 .m1a 63, 186 .m1v 63 .m2t 63 .m2v 63, 198 .m4v 63 .mov 63, 238 s.mov 166 .mp4 63, 226 .mpeg 63 .mpg 63 Voir aussi les noms des extensions de fichier spécifiques dans le champ Extension de fichier 63 fichiers Dolby Digital 140 identificateurs de canal 84, 152 tableau Résumé 61 .setting 106 .tga 63 .tiff 63 F fenêtre Droplet 71, 338–339 Préférences 39–41Index 359 fenêtre Historique 44 état du transcodage 37 ouverture/fermeture 68 renvoi de lots 125 resoumettre des lots 124 vue d’ensemble 68, 123–124 fenêtre Inspecteur à propos des réglages automatiques 58 description 44 Destinations 327 présentation 57–67, 98–99 fenêtre Lot avertissements de destination 332 barre d’outils 52–55 droplets et 339 dans le flux de production 35, 44 importation de fichiers multimédia sources 79– 86 onglets 78 présentation 51–52, 78–79 fenêtre Preview 303–323 agrandissement de la taille de l’écran de prévisualisation 304 ajout d’images I à des fichiers MPEG-2 223 contrôles 304–309 description 33, 44 fichiers Dolby Digital 315 ouverture 69 présentation 69, 304–309 prévisualisation des plans 310–315 prévisualisation des réglages 33, 36, 44, 102–104 raccourcis clavier 75, 323 rôles 303 transcodage de sections de plans 315–316 fenêtres. Voir fenêtres de Compressor fenêtres de Compressor à propos des onglets 49–51 pourquoi elles sont parfois masquées 48 redimensionnement 48 utilisation 48–51 fichiers chemins 331 de sous-titres codés 88 média. Voir fichiers multimédia sources script AppleScript 300 source compressés 90 fichiers de données source fréquences d’images 196 haute définition 196 résolution 196 fichiers de séquence QuickTime encodeur 15 extension .mov extension 166 fichiers de séquence QuickTime 238 marqueurs de chapitre 240 séquences à lancement rapide 238, 240 fichiers de sortie Voir également les noms des formats spécifiques choix du format 31, 34 description 29, 31 destinations. Voir destinations formats, description 32 noms 117 qualité 303 réglages. Voir réglages transcodage 14 fichiers de sortie QuickTime création 237–238 fichiers web 238 flux de production de transcodage 246–250 réglages audio 135, 244–245 fichiers multimédia. Voir fichiers multimédia sources fichiers multimédia sources ajout à des lots 20–21, 79–83 attribution de destinations aux 22, 24, 36, 115– 116 attribution de réglages 22–23, 35, 110–113 confirmation de la fin du transcodage 37 dans la fenêtre Inspecteur 59 description 29, 30 diffusion en continu sur Internet 238 extensions des 61 fenêtre Droplet 339 fichiers audio 148 fichiers hautement compressés 90 importation 35, 77–83, 196 longueur 147 présentation 69, 310–315 processus de conversion 11 redimensionnement 66 transcodage. Voir transcodage transfert vers les clusters de traitement 41 films, description 30 filtres accentuer contour 266 ajout aux réglages 271–272 application 66, 313 CN 146 contraste de luminosité 261 de correction gamma 264 de filigrane 268 description 31 désentrelaçage 262 de suppression de bruit 265 égaliseur graphique Apple AU 269 étalonnage des hautes lumières 262 fondu entrant/sortant (audio) 270 fondu entrant/sortant (vidéo) 263 générateur de timecode 267 letterbox 264 limiteur de pics 269 ordre 257360 Index paramètres 65, 104, 261–271 passe-bas 146 passe-haut 146 plage dynamique 269 prévisualisation 104, 257, 313 réorganisation 66 rétablir BlackWhite 261 superposer texte 266 types de 261–271 utilisation 257–259, 260–272 Final Cut Pro marqueurs de chapitre 216 quitter Compressor après les lots 40 renvoi de projets 127 traitement distribué 127–130 transcodage de projets 126–127 flux de programme 197, 212 de transport 197, 212 élémentaires 186, 197, 212 multiplexés 186 système 186 flux de production fenêtres et flux de production Compressor 44 format Flux DV 158 format H.264 pour périphériques Apple 164, 171 MP3 180 MPEG-1 186–187 MPEG-2 216–224 podcasting avec MPEG-4 234–236 QuickTime 246–250 transcodage de base 29–38 flux de travaux rapides et faciles 20–26 forcer au format 66 format 080i 200 1080i 293 1920x1080 166 AVI 237, 254 Dolby Digital Professional 139 H.264 15 MPEG comme fichier source 90 rés HDV 200 VCPRO HD 293 vidéo anamorphosés 293 4p 204 720p 166, 200, 293 format AC-3 Voir aussi format Dolby Digital Professional débits de données 143 encodage 12, 63, 140 fréquences d’échantillonnage 147 longueur des flux 147 format Dolby Digital Professional 139–140, 154–156 à propos du 14 comme sources 90 conversion audio 148 description 12 prévisualisation 90, 147 prévisualiser 315 réglages de l’onglet Audio 141–144 réglages de l’onglet Bitstream 144 réglages de l’onglet Prétraitement 145–146 format DVD-Vidéo flux vidéo MPEG-2 196 GOP ouverts 214 format Flux DV à propos de 157 flux de production 158 réglages 157–158 format H.264 pour DVD Studio Pro sélection de formats de sortie 34 format H.264 pour périphériques Apple flux de production 164, 171 groupes GOVU 169 introduction 159 sélection de formats de sortie 34 sous-fenêtre Encodeur 160–164, 165–168 synchronisation des images 169 synchronisation partielle 169 utilisation de l’encodage multipasse 170 vidéo progressive 171 format MP3 flux de production 180 introduction 177 podcasts 178 sélection de formats de sortie 34 sous-fenêtre Encodeur 178 utilisations courantes du 177 format MPEG-1 ajout d’images I 318–319 choix de formats de sortie 34 configuration pour les DVD 189–193 configuration pour le web 188–189 description 15 exemples de réglages 187 exportation 12 comme fichiers source 90 flux de production de transcodage 186–187 flux élémentaires et système 186 fréquences et tailles d’images 182 introduction 181–182 plates-formes 181 spécifications d’encodeur 182 format MPEG-2 ajout d’images I 223, 318–319 analyse des sources 90 Blu-ray 199 choix de formats de sortie 34 description 15 DVD HD 196, 199Index 361 DVD SD 199 fichiers de sortie 195–215 comme fichiers source 90 flux de production de transcodage 216–224 générique 199 marqueurs 215 paramètres de création 211–224 prise en charge de la lecture en continu 195 projets DVD Studio Pro 12 réglages 217 réglages complémentaires 223–224 réglages de qualité 204–208, 217, 219–222 réglages GOP 209–215, 222–223 réglages vidéo 199–219 réglage Utilisation de flux 199 tailles d’image 314 types de flux 197 format MPEG-4 avantages 225 choix de formats de sortie 34 et podcasting 227 fichiers de sortie 225–236 comme fichiers source 90 flux de production de podcasts 234–236 processus de transcodage 230–236 réglages audio 228, 228–233 réglages d’enchaînement 229–230 réglages vidéo 227–228, 230, 232 format NTSC fréquence d’images 182, 202 proportions pixel 292 rognage 201 sortie MPEG-2 200 taille d’image SIF 182 taille GOP 210 format PAL proportions pixel 292 sortie MPEG-2 200 sortie MPEG SIF 182 taille GOP 210 formats. Voir formats spécifiques format 3G 237, 254 formats de fichier Voir aussi le nom des formats de fichier spécifiques description 32 extensions 63 format Séquence d’images encodeurs 15, 34 sorties 173–176 format Vidéo DVD DVD Studio Pro et le 141 fréquence d’images affichage 196 MPEG-1 182, 184 MPEG-2 202 MPEG-4 227 NTSC 202 QuickTime 242 réglages 277 resynchronisation d’images 65 séquences d’images 174 sortie au format H.264 pour DVD Studio Pro 167 synchronisation 168 fréquences d’échantillonnage audio DVD 142 audio QuickTime 136, 245 DAT 252 flux AC-3 147 présentation 252 réglages MPEG-1 185 réglages MPEG-4 228 son Surround 147 sortie AIFF 135 DV 252 G géométrie paramètres 31, 66, 290–295 gestion des basses 155 GOP (groupe d’images) ajout d’images I à des plans 223 fermé 210, 214–215 fichiers de sortie MPEG-2 222–223 ouvert 210, 214–215 paramètres 183, 209–211, 213–215 présentation 211–215 structure 209, 213 taille 200, 210, 213 GOP fermés 210, 214, 223 GOP ouverts 210, 214, 223 groupe d’images. Voir GOP groupes d’images H.264 169 description 32 GOVU 169 réglages 94, 104 I identificateurs de fichier 327, 338 illustration ajout au marqueur de chapitre 321 images bidirectionnelles 211 delta 243 fixes 30 mise à l’échelle 287, 291–293 numérotation 175 prédites 211 qualité des 244, 265 redimensionnement 65362 Index remplissage 289 resynchronisation 65 rognage 287, 290–291, 312 sortie de séquence 173 sortie TARGA 173 sortie TIFF 173 types 211–215 B 209, 211, 213 images clés description 211 de synchronisation partielle 169 H.264 168 MPEG-4 227 QuickTime 243 images I forcées 211, 215, 223 ajout à des plans 318–319 ajout aux fichiers MPEG-2 223 description 211, 215 forcées 215, 223 marqueurs 69 structures GOP 209, 213 suppression dans des plans 319 images P 209, 211, 213 importation d’éléments fichiers multimédia sources 35, 77–83 projets Final Cut Pro 126 indications 240 installation de modules QuickTime 254 Internet. Voir web intervalle entre les images clés (Fréquence de synchronisation des images) 168 intra image. Voir images I iPod format Composants d’exportation au format QuickTime 254 marqueurs de chapitre 163 marqueurs de podcast 163 proportions 163 tailles pour encodeurs 164 vidéo H.264 pour 159 iTunes marqueurs de chapitre 163 marqueurs de podcast 163 proportions 163 vidéo H.264 pour 159 L lecture commandes de lecture 308 en boucle 308 plates-formes 14 stéréo 156 vidéo en continu 195, 226, 229–230 LFE (effets basse fréquence) activation 142 canal 146, 155 interférence 155 limitations 155 ligne de commande 349–354 commandes de shell 349 contrôle de lots 353 envoi de tâches 350 limite de rognage 306 liste des filtres 260 des marqueurs de chapitre TeXML 321 lots 109–132 Voir aussi Batch Monitor affectation de destinations 36, 115–116 annulation 354 changement de fichier multimédia source 82 contrôle 353 contrôle à l’aide de commandes de shell 353–354 copie de tâches entre 118 création 35–37 description 19, 29, 31 destinations. Voir destinations destinations temporaires 116 enregistrement 125 envoi 25–26, 37, 120–121, 339 envoi à l’aide de commandes de shell 350–353 historique des. Voir fenêtre Historique importation de fichiers multimédia sources dans des 35, 79–83 noms 81 options de ligne de commande 350 ouverture de fichiers de lot 125 prévisualisation 304–309 quitter après la soumission 40 réglages. Voir réglages renvoi 123, 124–125, 127 sélections 97 tâches. Voir tâches tâches optionnelles 26–27 transcodage de différents éléments 131–132 visualisation de l’état 37 M marqueurs ajout de marqueurs de chapitre 320–322 ajouter à un plan de sortie 317 appellation 309 compression automatique 215 compression forcée 215 de montage/de coupe 308, 309, 318 formats qui les prennent en charge 317 images I 69 manipulation 309Index 363 marqueurs de chapitre 212, 215 MPEG-2 215 points d’entrée et de sortie 307 types 307, 317 marqueurs de chapitre 215, 224, 307, 309, 317 absence de prise en charge dans MPEG-1 183 affichage 309 ajout 320–322 ajout d’une image 321 ajout d’une URL 321 conservation 212, 224 création d’une liste au format Texte 322 définition 215 description 215 importer la liste des marqueurs 309, 321 indicateurs visuels 307 MPEG-1 183 URL 321 marqueurs de compression 212, 307, 309, 317, 318 automatique 215 forcée 215 marqueurs de podcast 317 définition 317 sortie H.264 163 mémoire allouée à Compressor 346 menu local algorithme 266 aspect des pixels 292 cluster 338 conversion de fréquence 277 débit 227 de sélection de la fréquence d’échantillonnage 228 désentrelacer 276 destination par défaut 41, 331 diffusion 240 élément 305 estimation d’animation 208, 222 filtre de redimensionnement 275 format vidéo 166, 200 GOP Structure 209, 222 itérations 265 marqueur 309 mode 205, 220 position 264 priorité de trame 203 profondeur 243 proportions 202 qualité 228 réglage par défaut 41 sortie 264 taille d’image 291 taille GOP 210, 222 type de compression 242 menu local Utilisation de flux 199 générique 212 métadonnées 212, 224 minutes de vidéo, DVD 204 mise à l’échelle des images 287, 291–293 mixage audio 144, 154–156 spatial 154–156 mode Estimation d’animation 208 modèles à propos des fichiers 47 configuration 45–47 enregistrer 46 gestion 46–47 lot 46 sélection 46 standard 45 modules 254 de tierce partie 346 mots de passe 331 MPEG-2 Blu-ray 199 MPEG-4 partie 10. Voir format H.264 musique 252 N niveaux de voix 252 nœuds de service activation/désactivation 350 configuration à l’aide de commandes de shell 349–350 noms d’utilisateur 331 des destinations 335 du réglage Cible sélectionnée 305 notification par courrier électronique activation 67, 299 description 297 préférence 39 numéros d’images 175 numérotation des images fixes 175 O onglet attributs A/N 59, 87 Audio 141–144, 185 Bitstream 144 Compléments 211–216, 223, 224 Format vidéo 199–204, 217 Géométrie 294 GOP 209–211, 217, 222 informations complémentaires 60, 88 Prétraitement 145–146 Qualité 204–208, 217 Vidéo 184 onglet Destinations 44, 56, 326–327, 333–334 à propos de 326–327 onglet Informations supplémentaires364 Index annotations 89 fichier de sous-titres codés 88 onglet Réglages 32, 44, 55, 94–98 à propos de 94–98 création de réglages 32 opacité du texte 267 option Atténuation du son de 3 dB 146 Augmentation de phase de 90° 146 Autoriser la segmentation des travaux 63 Correction des mouvements 276 Démarrage rapide 240 Désaccentuation numérique 146 DVD 185 Enchaînement à indications 240 Exécuter AppleScript sur la sortie 298 Exportation QuickTime 216 Filtre CN 146 Filtre linéaire 275 Filtre passe-bas 146 Format 135, 245 IBBP 209, 213 IBP 209 Image clé toutes les 243 Inclure l’audio PCM 168 IP 209 Lancer automatiquement Batch Monitor 39 Motion adaptive 276 Moyenne des lignes 276 Notification par courrier électronique à 298 Pixel le plus proche 275 Prédiction statistique 275 Volume ouvert 328 Web 185 ouverture de fichiers de lot 125 P paquets d’enchaînement 229 paramètres audio AIFF 134–137 fichiers MPEG-2 207 fichiers MPEG-4 228, 228–233 QuickTime 135, 244–245 paramètres vidéo fichiers MPEG-2 199–204, 218–219 fichiers MPEG-4 227–228, 230, 232 partage de préréglages 106 passthrough filtres audio 268 multipiste 239 réglage 239 performances, écrans de veille 37, 121 pistes activation de pistes audio ou vidéo 239 d’algorithme 226 d’indices 240 LFE 155 pixels carrés 292 plans ajout d’images I 223 ajout de marqueurs 318–319 exportation 11 lecture 307 prévisualisation 310–315 suppression d’images I 319 surexposés 264 transcodage à partir de différents fichiers multimédia 131–132 transcodage de sections de 315–316 plates-formes, lecture 14 podcasts 225 MPEG-4 227, 234–236 URL 321 utilisation du format Composants d’exportation au format QuickTime 254 utilisation du format MP3 178 vidéo au format H.264 164 points d’entrée et de sortie 306, 307–308, 315–316 polices 267 préréglages Voir destinations, droplets, réglages prévisualisation des éléments fichiers multimédia sources 310 plans 310–315 préréglages 257 réglages 33, 36, 44, 102–104 privilèges 325 d’accès 328 processus MPEG-4 230–236 processus pulldown 3:2 204 profils d’assistance 16 de support 346 ISMA 227 projets, Final Cut Pro 126 proportions options MPEG-2 219 périphériques Apple 163 pixels 292 réglages 202, 294–295 valeurs par défaut 202 pulldown 2:3:2:3 204 Q qualité fichiers MPEG-2 219–222 prévisualisation de la sortie 303 réglages QuickTime 244 segmentation des travaux 64Index 365 QuickTime encodeur 34 site web 17 quitter Compressor définition de préférences 40 R raccourcis Voir aussi raccourcis clavier flux de production 38 transcodage à l’aide de droplets 337–344 raccourcis clavier Voir aussi raccourcis contrôles généraux 74 fenêtre Preview 75, 323 RAM 346 redimensionnement d’images. Voir taille d’image réduction de bruit adaptative 265 reference frames 211 réglages actions de notification par courrier électronique 299 activer les effets de basse fréquence 142 affectation 22–23, 35, 110–113 affectation à plusieurs groupes 106 affectation à plusieurs tâches 36 affectation de destinations. Voir destinations ajout à l’onglet Réglages 95 anticrénelage 277 Apple 96 Audio Coding Mode 141 canal bande pass. compl. 146 codecs AIFF 136–137 codecs audio QuickTime 249–250 codecs de séquence d’images 175 codecs vidéo QuickTime 247–248 comparaison avec les destinations 93 composants d’exportation au format QuickTime 256 compression standard pour films 145 contenu original 144 création 32–33, 35, 100–102 débit de données 143 de domaine DNS 41 définition de réglages par défaut 41 description 29, 30 de sous-réseau 41 destinations. Voir destinations détails de technique Adaptive 277 distribution 106 Downmix du canal central, Downmix de Surround 144 droplets 36, 154 duplication 95, 99–100 emplacement 106 envoi par courrier électronique 106 estimation d’animation 208 filtres 271–272 fréquences d’images 277 général, onglet Prétraitement 146 géométrie 290–295 groupes 94, 104 identificateurs de fichier 327 informations de production audio 144 mode BitStream 143 mode Dolby Surround 144 modification 114 MPEG-1 191 MPEG-2 217 niveau de détails 277 niveau de mixage des pics 144 nombre dans les groupes 105 nom de fichier de sortie 117 noms 96, 102 normalisation des dialogues 143 organisation 97 partage 106 personnalisation 33 préexistants 35, 38 préréglage de compression 145 prévisualisation 33, 36, 44, 102–104 prévisualisation des plans et 311–315 proportions 294–295 protégé par Copyright 144 réglages de rognage 294–295 régler la durée sur 278 remplacement dans une tâche 113 reverse Telecine 276 scripts AppleScript 299–300 sous-fenêtre Résumé 61 stockage 106 suppression 95, 104 taille d’image 275, 294–295 Target System 141 type de pièce 144 utilisation 93–106 valeur Description 105 vidéo DVD 141 réglages Apple Voir aussi réglages réglages audio MP3 178 QuickTime 241 réglages automatiques 58 fichiers QuickTime non standard 91 réglages de stockage de travail emplacements 326 options de cluster 40 réglages vidéo QuickTime 241 remplissage366 Index à propos de 289 réglages 293 rendu, processus de transcodage 126 renvoi de lots 123, 124–125, 127 renvoi de projets Final Cut Pro 127 réseaux étendus 41 recherche de fichiers source 41 résolution 196 résolution des problèmes défauts dans les fichiers de sortie 90 suppression de réglages 104 triangles d’avertissement de destination 332 resynchronisation d’images 65 rognage d’éléments images 66, 294–295, 312 tailles d’images 201 S saturation 264 scintillement, suppression 262 scripts AppleScript actions 31 ajout aux réglages 297, 299–300 fichiers 300 segmentation des tâches options H.264 166 options MPEG-2 198 options MPEG-4 227 options QuickTime 239 sortie Composant d’exportation au format QuickTime 255 séquences d’images 173 de référence QuickTime 90 exportation 11 séquences QuickTime réglages audio 241 serveurs de courrier 297 hôtes 331 QuickTime Streaming Server 229, 233 SIF (Standard Interface Format) 181 sites web Apple 17, 18 AppleScripts 301, 347 Apple Store 18 assistance AppleCare 345, 346 assistance Compressor 17 Compressor 17, 345 Dolby Laboratories 156 FireWire 18 QuickTime 17 service et assistance Apple 17 son. Voir audio son Surround affectation de codes d’identificateur 83, 152 affectation manuelle de canaux 84, 149 audio stéréo 140 débits de données 143 description 139 lecture stéréo 156 mixage spatial 154–156 son Surround 5.1 83–86, 139, 140, 143, 149–154 soumission de lots 120–122 processus 25 sous-fenêtre Actions 67, 99, 100, 298–300 Apple Qmaster 349 Audio 228–229, 231, 233 Diffusion 229, 231, 233 Géométrie 66–67, 98, 100, 290–295 Résumé 61, 98 Vidéo 227, 230, 232 sous-fenêtre Contrôles d’image ajout automatique de réglages 279 ajout de réglages personnalisés 279 contrôles de resynchronisation 283 introduction 273 modification des réglages 99 présentation 65, 274 prévisualisation 274 télécinéma inverse 280 vue d’ensemble 278 sous-fenêtre Encodeur Voir aussi les noms des sous-fenêtres Encodeur spécifiques AIFF 134 composants d’exportation au format QuickTime 255 de séquence d’images 174–175 Dolby Digital Professional 140–146 modification des réglages 99 MPEG-1 183–186, 188 MPEG-2 198–215 MPEG-4 232 MPEG-4 Partie 2 226–230 présentation 62, 98 QuickTime 238–241 sous-fenêtre Filtres 65, 98, 100, 260–271 ajout aux réglages 271 sous-fenêtres Réglages à propos des 61–67 sous-fenêtre Actions 67 sous-fenêtre Contrôles d’images 65 sous-fenêtre Encodeur 62 sous-fenêtre Filtres 65 sous-fenêtre Géométrie 66 sous-fenêtre Résumé 61 Standard Interface Format (SIF) 181 Structures IBBP 200Index 367 suppression d’éléments destinations 327, 333 images I 319 marqueurs 309 noms de destinations 335 réglages 95, 104 suppression des bruits 265 synchronisation (resynchronisation) 65 partielle 169 T Tableau Résumé 339 tâches Voir aussi lots configuration 22 copie 118 description 19, 29, 31 destinations 115–116 enchaînement 119 importation de fichiers multimédia sources dans des 79–83 lots 35 options de ligne de commande 350 Tagged Image File Format. Voir TIFF taille d’échantillonnage, son 252 de l’écran de prévisualisation 304 taille des cadres MPEG-1 182 MPEG-2 314 taille des images mise à l’échelle et 287, 291–293 réglages 275 rognage et 201, 290–291 TARGA (Truevision Advanced Raster Graphics Adapter) description 173 encodeur 15, 34 fichiers de sortie 173–176 téléchargement de films 238, 240 préchargé en mémoire tampon (QuickTime) 238 télécinéma inverse à propos de 280 cadence 281 problèmes de 282 téléphones fréquences d’échantillonnage 252 qualité audio 246 terminologie 32 tête de lecture 307 texte, superposition 267 TIFF (Tagged Image File Format) description 173 encodeur 15, 34 fichiers de sortie 173–176 timecode contrôles d’entrée et de sortie 305 de départ 203 description 203 en temps réel 203 Non-Drop Frame 203 options MPEG-2 203, 219 tête de lecture 307 traitement distribué choix de clusters 338 Final Cut Pro 127–130 réglages de stockage de travail 40 segmentation des tâches 198, 227, 239 segmentation des travaux 63–64 séquences de référence QuickTime 90 sortie H.264 166 stockage de clusters 326 trames de cadre de source 66, 290 impaires 203, 262 inférieures 203, 262 paires 203, 262 prioritaire 203, 219 supérieures 203, 262 trames, sortie types 203 transcodage actions de post-transcodage 299–300 aperçu de réglages 33, 36 choix d’un format de sortie 34 composants typiques du 30–31 confirmation de la fin du 37 contrôles d’image 274–278 de lots. Voir lots description 32 destinations 33 différents plans à partir d’un seul fichier multimédia 131–132 droplets 337–344 économiseurs d’écran et 37, 121 fenêtres et flux de production Compressor 44 flux de production de base 29–38 formats de sortie 14 notifications par courrier électronique 297 options de post-transcodage 297–300 préparation de Compressor 32–33 projets Final Cut Pro 126–127 réglages 32–33 sections de fichiers multimédia 315–316 tâches facultatives 26–27 visualisation de l’état du 37 travaux segmentation 63–64368 Index V valeurs de luminance 261 VBR (débit variable) AAC et 225 options MPEG-2 205 segmentation des travaux 64 VBR (Variable Bit Rate - débit variable) deux passes 206–208 paramètres 228 une passe 205 VCD débits 185 sortie MPEG-1 181 Version Mac OS 346 vidéo activation de pistes 239 à définition standard Voir vidéo SD bruit 265 compression. Voir transcodage désentrelacement 258–259 entrelacement 195, 258–259 haute définition. Voir vidéo HD lecture en continu 195, 226 liste des filtres 261–268 minutes, sur DVD 204 non entrelacée 181 progressive 181, 195, 208 vidéo entrelacée création 195, 258–259 vidéo HD conversion 12, 196 disques DVD-5 171 options MPEG-2 196, 200, 205 redimensionnement d’image 65 source haute définition 196 vidéo progressive animation 208 MPEG-1 181 MPEG-2 195 vidéo SD conversion de vidéo HD 12, 196 dimension d’image 201 réglage des options MPEG-2 200 rognage de la sortie 291 volumes iDisk 326 normalisation 143 partagés 328 vue Sortie 103 Source 103 W WAN (réseaux étendus) 41 web diffusion en continu de fichiers multimédia 238 fréquences et tailles d’images 182 résolution 185 sortie MPEG-1 182, 187, 188–189 Z zéros de début 175 zone d’écran Preview 306 de surbalayage 290 sûres 290 zone de dialogue à distance 330 Enregistrer 340 QuickTime Réglage d’exportation d’indications 240 Réglages audio 135, 241, 244–250 Réglages audio QuickTime 134 Réglages de compression 242–244 Sélection de fichier 300 LiveType 2 Manuel de l’utilisateurK Apple Inc. Copyright © 2007 Apple Inc. Tous droits réservés. Vos droits quant à ce logiciel sont régis par le contrat de licence accompagnant le logiciel. Le propriétaire ou l’utilisateur autorisé d’une copie valide du logiciel Final Cut Studio peut reproduire cette publication dans le but d’apprendre à utiliser ce logiciel. Aucune partie de cette publication ne pourra être reproduite ou transmise à des fins commerciales telles que la vente de copies de cette publication ou la fourniture de services d’assistance rémunérés. Le logo Apple est une marque d’Apple Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. En l’absence du consentement écrit d’Apple, l’utilisation à des fins commerciales de ce logo via le clavier (Option + 1) pourra constituer un acte de contrefaçon et/ou de concurrence déloyale. Tous les efforts ont été fournis afin d’assurer la précision des informations contenues dans ce manuel. Apple n’est pas tenu responsable des erreurs d’impression ou d’écriture. Remarque : Apple publie fréquemment de nouvelles versions et des mises à jour de ses logiciels système, applications et sites Internet ; par conséquent, les images affichées dans ce manuel peuvent varier légèrement de celles que vous visualisez à l’écran. Apple Inc. 1 Infinite Loop Cupertino, CA 95014–2084 408-996-1010 www.apple.com Apple, le logo Apple, AppleWorks, Final Cut, Final Cut Pro, Final Cut Studio, FireWire, Keynote, LiveType, Mac, Macintosh et QuickTime sont des marques d’Apple Inc., déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Finder est une marque d’Apple Inc. AppleCare est une marque de service d’Apple Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. Helvetica est une marque déposée d’Heidelberger Druckmaschinen AG, disponible auprès de Linotype Library GmbH. Tous les autres noms de produits sont des marques de leurs propriétaires respectifs. Les produits commercialisés par des entreprises tierces ne sont mentionnés qu’à titre d’information, sans aucune intention de préconisation ni de recommandation. Apple décline toute responsabilité quant aux performances et à l’utilisation de ces produits. 3 1 Table des matières Préface 7 Introduction à LiveType 7 Comment fonctionne le titrage ? 8 Un nouveau monde de créativité 9 Procédure de création de titres 10 À propos de ce guide 10 Guide de l’utilisateur LiveType à l’écran 11 Sites Web Apple Chapitre 1 13 L’interface LiveType 14 Canevas 20 Inspecteur 25 Navigateur média 26 Timeline 29 Fichiers média LiveType Chapitre 2 31 Configuration d’un projet 31 Modèles 33 Démarrage d’un projet et définition des réglages par défaut 34 Réglage des attributs du projet Chapitre 3 41 Ajout d’un fond 41 Sélection d’une couleur de fond 42 Ajout d’une texture de fond 43 Importation d’un film ou d’une image fixe comme fond 45 Instructions de rendu du fond Chapitre 4 47 Manipulation de pistes 49 Positionnement de pistes dans le Canevas 50 Création d’angles et de courbes 52 Liaison d’extrémités 53 Ajout, copie et suppression de pistes 54 Manipulation de pistes dans la Timeline4 Table des matières Chapitre 5 59 Manipulation de texte 59 Insertion de texte 62 Réglage du chronométrage des LiveFonts 63 Formatage du texte 70 Amélioration du texte avec des styles 74 Création d’un remplissage 79 Modification de caractères individuels 80 Désactivation de polices dans Mac OS X Chapitre 6 81 Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés 82 Manipulation d’objets LiveType 83 Manipulation de textures LiveType 84 Importation de graphismes, d’images et de films 85 Transformation d’objets, de textures et d’éléments importés Chapitre 7 89 Manipulation d’effets et animation d’images clés 90 Effets prédéfinis 90 Application d’effets prédéfinis 92 Réglage du chronométrage d’un effet 95 Changer l’ordre des effets 95 Duplication des effets et des pistes 95 Modification d’un effet prédéfini 106 Création d’un effet en partant de zéro Chapitre 8 111 Aperçu et rendu total de votre film de titrage 111 Aperçu de votre travail 114 Optimisation des performances d’aperçu 115 Rendu, enregistrement et exportation de votre film de titrage Chapitre 9 121 Techniques avancées de conception 121 Imbrication de mots 12 3 Déformation d’ombres et d’éclats 12 5 Pistes courbes 12 7 Emploi créatif de caractères spéciaux 13 0 LiveFonts et couches 132 Création de défilements et de glissementsTable des matières 5 Annexe A 135 Solutions aux problèmes fréquents et assistance client 135 Foire aux questions 137 Page Apple destinée aux développeurs d’applications professionnelles 13 8 Contact de l’assistance AppleCare Annexe B 139 Création et modification d’EffectScripts 13 9 En-tête 13 9 Chronométrage par défaut 140 Images clés 144 Exemples d’EffectScripts Glossaire 147 Index 153 7 Préface Introduction à LiveType Bienvenue dans LiveType, une application de composition de titres avec effets spéciaux, particulièrement puissante, conviviale et polyvalente (qu’il s’agisse de créer des titres de films, des génériques, des publicités radiophoniques et télévisées ou des bannières Web). La création de titres vidéo dynamiques et percutants peut demander une bonne dose d’efforts : l’opération impliquant des réglages manuels et les images clés s’accumulant, au point de rebuter plus d’un animateur, même expérimenté. LiveType vous permet d’obtenir en un rien de temps des résultats stupéfiants dans le format désiré. Comment fonctionne le titrage ? En général, le titrage désigne l’ajout de texte à un film. L’évolution des graphismes numériques et des technologies vidéo a élargi la définition, laquelle porte désormais sur toute combinaison de texte et d’images ajoutée à un film. Le titrage correspond au processus de création d’un repère numérique ajouté aux images montées dans votre éditeur non linéaire ou programme de composition. LiveType représente le studio de création dans lequel vous générez des titres que vous importez ensuite dans Final Cut Pro. La technique du canal alpha sert de base au titrage. La plupart des programmes de composition et d’animation vous permettent de créer vos propres oeuvres à l’aide d’un canal alpha. Par ailleurs, les éditeurs non linéaires emploient le plus souvent des canaux alpha qu’il détectent dans une image ou un film afin de placer l’élément à l’endroit approprié dans la vidéo.8 Preface Introduction à LiveType Un canal alpha se compose de huit bits de pixels d’informations en niveaux de gris dans un fichier 32 bits. Les huit bits en niveaux de gris déterminent les parties de l’image à superposer à d’autres couches. Les pixels blancs rendent l’image superposée totalement opaque alors que les pixels noirs la rendent transparente ou invisible. Les niveaux de gris correspondent aux divers niveaux d’opacité. LiveType crée automatiquement un canal alpha pour votre projet au moment d’un rendu avec un fond transparent. Un nouveau monde de créativité LiveType a révolutionné la composition de titres. En premier lieu, une nouvelle approche de l’animation de texte a été développée grâce aux polices LiveFonts 32 bits, dans lesquelles chaque caractère constitue une séquence d’animation distincte. De plus, LiveType gère mieux les effets et les animations que d’autres applications de titrage. Animation de polices, d’objets et de textures LiveType inclut trois types d’éléments animés :  Les objets LiveType sont des graphismes animés.  Les textures LiveType sont des images animées servant à orner les fonds, le texte ou les objets.  Les LiveFonts correspondent à des jeux de caractères animés. Tous ces éléments sont en soi animés, avant même de leur appliquer des chemins d’animation et des effets spéciaux. LiveType est fourni avec des dizaines de LiveFonts et des centaines d’objets et de textures. En outre, vous pouvez créer vos propres polices animées à l’aide de l’utilitaire LiveType FontMaker, en créant des caractères via un objet graphique, à partir d’animations 3D, d’images créées dans Photoshop ou de plans vidéo, et leur appliquer des effets comme s’il s’agissait de mots. Gestion d’effets Dans LiveType, les effets sont gérés comme des entités distinctes (ou « packages ») intégrant des paramètres de mouvement, de transformation et de chronométrage applicables à un nombre illimité d’éléments du Canevas. À votre disposition se trouvent plus de 100 effets personnalisables fournis avec LiveType, parmi lesquels fondus, zooms, rotations et chemins d’animation. Vous pouvez également créer vos propres styles en modifiant les effets existants ou en créant intégralement de nouveaux effets. Préface Introduction à LiveType 9 Du point de vue de l’animation, LiveType est plus abordable que les autres applications de titrage, sachant qu’un seul marqueur d’image clé contient l’ensemble des paramè- tres d’un élément à un moment donné, ce qui évite l’accumulation d’images clés. Par ailleurs, de puissantes fonctions de chronométrage vous permettent de contrôler tous les aspects d’une animation. Outre les fonctions de base telles que boucle, vitesse et durée, LiveType vous permet de séquencer vos effets. Grâce au séquençage, vous pouvez animer individuellement des caractères d’une ligne de texte possédant leurs propres éléments de chronométrage ; vous n’êtes ainsi pas limité à des animations de blocs de texte solidaires. Que votre production soit le fruit de la combinaison d’éléments existants ou de la création pure, vous pouvez obtenir des compositions originales et percutantes sans déployer beaucoup d’efforts. Procédure de création de titres La production vidéo est généralement envisagée en termes de couches d’arrière vers l’avant, du tournage et du montage d’images à la génération d’effets, puis à l’application de titres et de son. La création de titres doit être plus ou moins abordée de la même façon. Le processus de conception étant libre, il n’existe pas d’instructions strictes. La procédure ci-après vous donne tout de même une idée de ce qu’implique généralement la réalisation d’un projet donné. Étape 1 : Configurez l’environnement de travail  Choisissez la résolution, la vitesse de défilement et d’autres Attributs du projet.  Configurez la grille, les guides et les règles du Canevas selon vos préférences de travail. Étape 2 : Appliquez un fond si nécessaire Étape 3 : Créez un par un les éléments (texte ou objets) dans le Canevas  Choisissez la position et la forme d’une piste pour l’élément.  Ajoutez un élément à cette piste.  Sélectionnez une police.  Adaptez les attributs et appliquez des styles à l’élément. Étape 4 : Animez les éléments  Fixez la durée du film.  Appliquez des effets et réglez le chronométrage.  Personnalisez l’animation en réglant les images clés.10 Preface Introduction à LiveType Étape 5 : Réalisez un aperçu et une mise au point du film Étape 6 : Rendez le film final pour une composition dans votre vidéo Étape 7 : Exportez le film dans un autre format, si nécessaire Vous pouvez gagner beaucoup de temps grâce aux modèles LiveType : il s’agit de fichiers de projet fournis avec le logiciel qui donnent des exemples de formats de titres. Il se peut que l’un d’eux ne requière que quelques changements pour répondre à vos besoins ou que certains de ses éléments puissent vous être utiles en les copiant dans votre projet. Pour en savoir plus sur les modèles, reportez-vous au chapitre 2, « Configuration d’un projet », à la page 31. À propos de ce guide LiveType étant un outil de création, la documentation ne peut pas aller plus loin que la présentation de ses possibilités. Ce guide offre une description détaillée de l’interface, des caractéristiques et des fonctions de LiveType tout en vous initiant aux ressources et modèles que le produit inclut pour en saisir la souplesse. Votre seule limite est votre créativité. Il ne vous reste qu’à vous plonger dans LiveType et à créer vos projets. Ce guide commence par présenter l’interface, puis comporte une série de chapitres expliquant les tâches à effectuer et diverses techniques avancées. Remarque : ce guide s’adresse aux personnes possédant des bases rudimentaires en matière de production vidéo. La terminologie employée sera déjà familière aux utilisateurs plus expérimentés. Les autres remarqueront que la plupart des termes sont abordés en contexte et que le glossaire en fin de guide peut s’avérer utile. Guide de l’utilisateur LiveType à l’écran Le guide de l’utilisateur LiveType à l’écran vous donne la possibilité d’accéder aux informations, directement à l’écran, pendant que vous travaillez dans LiveType. Pour visualiser ce guide, choisissez Aide > Guide de l’utilisateur LiveType. Le guide de l’utilisateur à l’écran offre une version du guide dotée d’hyperliens et assortie de nombreuses fonctions facilitant la recherche d’informations.  La page d’accueil offre un accès rapide à diverses fonctionnalités, dont les Informations de dernière minute, l’index et le site Web de LiveType.  Une liste complète de signets vous permet de choisir rapidement les éléments à afficher et de les consulter en un simple clic.Préface Introduction à LiveType 11 Outre ces outils de navigation, le guide de l’utilisateur à l’écran vous donne les moyens de rechercher rapidement des informations :  Toutes les références croisées dans le texte sont liées. Vous pouvez cliquer sur l’une d’elles pour passer immédiatement à son contenu. Utilisez ensuite le bouton « Page précédente » de la barre de navigation pour revenir à la page où vous avez cliqué sur la référence croisée.  La table des matières et l’index sont également dotés de liens. Si vous cliquez sur l’entrée d’une section, vous passez directement à cette dernière dans le guide de l’utilisateur.  Vous pouvez également utiliser la zone de dialogue Rechercher pour localiser une expression ou une phrase déterminée. L’Aide LiveType comporte également des informations sur les logiciels de tierce partie et les problèmes connus. Ces informations se trouvent dans la section Informations de dernière minute de l’Aide LiveType. Pour accéder aux informations de dernière minute : m Choisissez Aide > Infos de dernière minute. Remarque : vous devez être connecté à Internet pour télécharger le fichier des Infos de dernière minute. Par ailleurs, l’Aide LiveType contient un lien vers le fichier PDF consacré à la création de LiveFonts (Creating LiveFonts). Ce document détaille le processus de création de polices LiveFonts personnalisées, pour une utilisation dans LiveType. Pour accéder au fichier PDF de création de LiveFonts : m Choisissez Aide > Création de LiveFonts. Sites Web Apple Vous trouverez une série de forums de discussion et de ressources pédagogiques se rapportant à LiveType. Site Web LiveType Pour obtenir des informations générales et des mises à jour, ainsi que les informations de dernière minute sur LiveType consultez :  http://www.apple.com/fr/finalcutpro/livetype.html12 Preface Introduction à LiveType Site Web de service et d’assistance Apple Pour obtenir des mises à jour et des réponses aux questions les plus fréquemment posées sur tous les produits Apple, dont LiveType, consultez :  http://www.apple.com/fr/support Vous pouvez également accéder aux caractéristiques des produits, à la documentation de référence et à des articles techniques sur des produits Apple et de tierce partie. Pour des informations d’assistance sur LiveType, consultez :  http://www.apple.com/fr/support/livetype/index.html Autres site Web Apple Rendez-vous à la page d’accueil d’Apple pour obtenir les dernières informations sur les produits Apple.  http://www.apple.com/fr QuickTime est la technologie d’Apple devenue une norme dans la manipulation de vidéo, de son, d’animation, de graphismes, de texte, de musique et de réalité virtuelle à 360°. QuickTime offre un niveau élevé de performances, de compatibilité et de qualité en termes de vidéo numérique. Visitez le site Web QuickTime pour en savoir plus sur les types de supports gérés, découvrir l’interface et les caractéristiques de QuickTime.  http://www.apple.com/fr/quicktime FireWire est l’un des protocoles les plus rapides pour périphériques, notamment ceux multimédias tels que caméscopes et disques durs externes haut débit. Visitez ce site Web pour des informations sur la technologie FireWire et sur les produits FireWire disponibles auprès d’autres fabricants :  http://www.apple.com/fr/firewire Pour des informations sur les séminaires, les événements et les outils d’autres fournisseurs utilisés dans le domaine de l’édition sur Internet, de la création et de l’impression, de la musique et de l’audio, de la vidéotique, de l’image numérique et des arts médiatiques, consultez :  http://www.apple.com/fr/pro Pour rechercher des ressources, des anecdotes et des informations sur des projets développés par des utilisateurs évoluant dans le domaine de l’éducation à l’aide de logiciels Apple, dont LiveType, consultez :  http://www.apple.com/fr/education Visitez l’Apple Store pour acheter directement auprès d’Apple des logiciels, du matériel et des accessoires et pour y découvrir des promotions spéciales, notamment sur le matériel et les logiciels d’autres fabricants :  http://www.apple.com/f/store1 13 1 L’interface LiveType L’interface LiveType est composée de quatre fenêtres primaires : le Canevas, l’Inspecteur, le Navigateur média et la Timeline.  Canevas : l’emplacement où les projets prennent forme. Il vous sert à positionner du texte et des objets, à créer des chemins d’animation et à vérifier le résultat obtenu au fur et à mesure.  Inspecteur : une boîte à outils de réglages et de paramètres, incluant quasiment toutes les options de création et de personnalisation de titres.  Navigateur média : cette zone vous permet d’accéder à l’ensemble des polices, textures, objets et autres effets pour créer vos titres. Canevas Inspecteur Navigateur média Timeline14 Chapitre 1 L’interface LiveType  Timeline : c’est l’espace de gestion image par image de vos projets de titrage. Les images clés sont créées et positionnées dans la Timeline, ce qui vous permet d’organiser le mouvement des titres. Ces quatre fenêtres sont autonomes : elles peuvent être déplacées et redimensionnées selon vos préférences. Pour restaurer la disposition par défaut de LiveType : m Choisissez Fenêtre>Appliquer le modèle par défaut. Canevas Le Canevas est un environnement de création reflétant les dimensions de sortie que vous configurez dans la zone de dialogue Attributs du projet. (Reportez-vous à la section « Réglage des attributs du projet » à la page 34.) Le Canevas est conçu pour vous aider à organiser et à consulter facilement votre projet de titrage, qu’il se trouve au format HDTV, NTSC, PAL ou autre. À propos de l’interface Canevas Les différents éléments et commandes d’interface du Canevas sont présentés ci-dessous. Fond (transparent) Instructions d’action sécurisée Piste, affichant plusieurs lignes de texte sur une piste Menu local Zoom Instructions de titre sécurisé Commandes de lectureChapitre 1 L’interface LiveType 15 Fond À la première ouverture de LiveType, le modèle damier par défaut dans le Canevas représente un fond transparent, ce qui permet aux titres de canal alpha de recouvrir les données vidéo lors d’une composition dans un éditeur non linéaire tel que Final Cut Pro. Le fond peut être le résultat de n’importe quelle combinaison des éléments suivants :  transparent  couleur opaque  texture ou objet animés  image fixe  film Les fonds occupent souvent l’intégralité du Canevas. Toutefois, si vous choisissez la fonction de remplissage de l’onglet Attributs de l’Inspecteur, l’élément semble « traverser » un autre sous-jacent afin de dévoiler la couleur, l’image ou le film en fond. Reportezvous à la section « Création d’un remplissage » à la page 74 pour en savoir plus sur cette fonction. Pistes La ligne horizontale de couleur bleue qui se trouve dans le Canevas est une piste. Les pistes sont essentielles à toute composition avec LiveType. Chaque élément d’un projet est placé sur une piste. Les pistes déterminent :  la position du texte et des objets dans le Canevas ;  la superposition des éléments ;  dans certains cas, le chemin suivi pour déplacer des éléments. Les pistes possèdent deux extrémités et peuvent être dotées d’un nombre illimité de « points de contrôle », à savoir des noeuds créant des angles et des courbes sur la piste. Lorsque le Canevas comporte plusieurs pistes, seules les extrémités de la piste sélectionnée (active) sont visibles. Ce mode d’identification est fort utile lorsque vous appliquez des attributs à une piste. Guides d’action sécurisée et de titre sécurisé Les contours de couleur verte dans le Canevas délimitent les zones « action sécurisée » et « titre sécurisé ». La zone d’action sécurisée, démarquée par la ligne externe, repré- sente la portion de l’écran où l’image est encore visible, selon la courbe du tube cathodique. La zone de titre sécurisé, délimitée par la ligne interne, marque quant à elle la frontière au-delà de laquelle le texte ne se lit pas facilement. Pour activer ou désactiver les guides d’action sécurisée et de titre sécurisé : m Choisissez Présentation>Titre sécurisé.16 Chapitre 1 L’interface LiveType Menu local Zoom Canevas En bas du Canevas figure un menu local permettant de changer le grossissement du Canevas. Pour changer le zoom du Canevas, procédez de l’une des façons suivantes : m Ouvrez le menu local Zoom Canevas au bas de la fenêtre et choisissez l’une des options de grossissement. m Dans ce même menu, choisissez Adapter à la fenêtre, puis redimensionnez la fenêtre selon un nouveau grossissement. m Choisissez Présentation > Zoom avant ou Zoom arrière. m Lorsque le Canevas est actif, utilisez le raccourci clavier Commande + Z pour Ajuster à la fenêtre. m Lorsque le Canevas est actif, utilisez le raccourci clavier Commande suivie respectivement d’un + (plus) ou d’un - (moins) pour effectuer un zoom avant ou arrière. Contrôles de transport Les contrôles de transport vous permettent de générer un aperçu RAM de votre projet, afin de pouvoir visualiser votre titrage à l’intérieur même du Canevas. Lorsque vous cliquez sur le bouton Lecture, LiveType rend chaque image dans la mémoire RAM. Cette caractéristique est appelée aperçu RAM. Menu local Zoom Canevas Image précédente Lecture Image suivante BoucleChapitre 1 L’interface LiveType 17 Pour rendre l’aperçu RAM de votre projet dans le Canevas : 1 Cliquez sur le bouton Lecture (ou appuyez sur la barre d’espace lorsque le Canevas ou la Timeline sont actifs). L’aperçu rend chaque image avant de défiler en temps réel. 2 Arrêtez l’aperçu en cliquant n’importe où dans le Canevas. L’icône Lecture se transforme en Pause lorsque l’aperçu RAM est en cours. Le bouton Boucle permet de basculer d’une lecture unique à la répétition en boucle de l’aperçu. Reportez-vous au chapitre 8, « Aperçu et rendu total de votre film de titrage », à la page 111 pour en savoir plus sur l’affichage d’un aperçu de votre travail. Personnalisation du Canevas La plupart des réglages du Canevas peuvent être personnalisés dans le menu Présentation, ce qui permet de configurer les guides et le grossissement et de choisir les éléments apparaissant dans le Canevas. La grille, les règles et les guides sont utiles pour aligner et positionner avec exactitude les éléments dans le Canevas. Pour afficher les règles ou la grille : m Choisissez Présentation > Règles. m Choisissez Présentation > Quadrillage. Vous pouvez définir le nombre de pixels entre chaque ligne de la grille dans la zone de dialogue Attributs du projet. Grille Règle pour des guides verticaux Règle pour des guides horizontaux18 Chapitre 1 L’interface LiveType Pour personnaliser la grille : 1 Choisissez Édition > Attributs du projet. 2 Entrez une nouvelle valeur dans le champ Largeur de la grille au bas de la zone Réglages de la règle et de la grille. Pour ajouter un guide au Canevas : m Cliquez dans l’une des règles pour insérer un guide identifié par sa position horizontale ou verticale de pixels. Pour ajouter des réticules au Canevas : m Cliquez dans l’une des règles et placez le pointeur dans le Canevas. Pour supprimer des guides du Canevas, procédez de l’une des façons suivantes : m Glissez les marqueurs du guide au-delà de l’une des extrémités de la règle. m Choisissez Présentation > Effacer les guides pour effectuer une suppression globale. Vous pouvez isoler une piste et afficher tous les autres éléments comme des cadres de délimitation (contours illustrant grossièrement la taille, la position et l’orientation d’un élément). Cette option est utile pour « nettoyer » le Canevas lorsque vous travaillez sur une seule piste. Elle permet par ailleurs de gagner du temps lors du rendu de l’aperçu car un seul élément de votre composition est alors rendu. Marqueur du guide montrant la position des pixels Guide réticulesChapitre 1 L’interface LiveType 19 Pour isoler une piste dans le Canevas : m Sélectionnez la piste à isoler et choisissez Présentation > Sélectionné seulement. Revenez à la vue normale en choisissant à nouveau Présentation > Sélectionné seulement. L’option Image proxy seulement du menu Présentation (qui ne s’applique que lorsque vous utilisez des données LiveType installées) rend les LiveFonts, les textures et les objets sous forme d’images proxy dans le Canevas, ce qui fige leur animation. Dans le cas d’un élément animé dont le contenu varie énormément d’une image à l’autre (par exemple, les objets Particle, qui contiennent peu ou pas de pixels dans les images de début et de fin), il est plus facile d’utiliser l’image proxy car elle offre une forme plus représentative de l’objet, quelle que soit la position de la tête de lecture. Les cadres de délimitation montrent la taille et la position des éléments non sélectionnés. Choisissez Présentation > Sélectionné seulement pour afficher uniquement le contenu de la piste sélectionnée.20 Chapitre 1 L’interface LiveType Inspecteur l’Inspecteur est votre boîte à outils pour transformer des éléments (texte, objets ou images). Il existe un nombre illimité de combinaisons de paramètres et d’attributs pour créer des titres dynamiques et originaux. l’Inspecteur se compose d’une zone de saisie de texte et d’un aperçu filaire animé dans sa partie supérieure, ainsi que de cinq onglets de paramètres. Les réglages de l’Inspecteur s’appliquent toujours à la piste, au caractère ou à l’effet sélectionné dans le Canevas ou la Timeline. Zones de saisie de texte Deux zones de l’Inspecteur vous permettent d’ajouter du texte à une piste. L’une se trouve dans le coin supérieur gauche de la fenêtre. Du fait qu’elle est toujours visible, quel que soit l’onglet sélectionné, elle permet d’identifier la piste active et d’ajouter ou de modifier le texte sur une piste car vous pouvez le saisir directement. L’autre zone, plus grande, est située au bas de l’onglet Texte ; par sa taille, elle permet de saisir une quantité de texte plus importante. Les zones de saisie de texte vous permettent également de sélectionner des lettres ou des mots déterminés sur une piste. Lorsque vous mettez du texte en évidence dans ces zones, les caractères sont sélectionnés dans le Canevas. Cette opération est pratique si vous voulez modifier du texte masqué par d’autres éléments dans le Canevas. Zone de saisie de texte Aperçu filaire animé Onglets de l’Inspecteur Zone de saisie de texte (uniquement dans l’onglet Texte)Chapitre 1 L’interface LiveType 21 Aperçu filaire animé Dans le coin supérieur droit de l’Inspecteur, l’aperçu filaire animé lit en continu votre titre, de petits cadres de délimitation illustrant le mouvement de chaque caractère ou objet. Cette fonction permet de vérifier rapidement l’impact de vos changements sur l’animation sans devoir rendre chaque fois l’aperçu complet. Pour figer ou activer l’aperçu filaire animé : m Cliquez dans la zone d’aperçu. Onglets de l’Inspecteur l’Inspecteur comporte cinq onglets.  Onglet Texte : vous permet de saisir du texte et de modifier la taille, l’alignement et l’espacement du texte d’une piste active. Tête de lecture de l’aperçu De petits cadres de délimitation illustrent le mouvement des éléments du Canevas. Cliquez ici pour activer ou désactiver l’aperçu. Réglages de l’onglet Texte22 Chapitre 1 L’interface LiveType  Onglet Style : cet onglet offre les options de traitement Ombre, Éclat, Contour et Volume applicables au texte et aux objets. Elles servent souvent à ajouter de la profondeur et à mettre le texte ou l’objet en évidence, même si une large gamme d’effets graphiques sont également possibles.  Onglet Effets : cet onglet répertorie les effets appliqués à la piste active et permet d’afficher et de modifier des paramètres n’importe où dans votre titre. Les effets sont des combinaisons de mouvement et de transformation applicables aux pistes. La colonne Activé de l’onglet des Effets vous permet d’activer ou de désactiver un effet pour des caractères individuels sur la piste. Réglages onglet Style Onglet EffetsChapitre 1 L’interface LiveType 23  Onglet Chronométrage : les paramètres de chronométrage des pistes et des effets sont contrôlés dans cet onglet. La Timeline fournit un graphique image par image des pistes et des effets, ainsi que des images clés associées. Pour sa part, l’onglet Chronométrage permet de régler le chronométrage d’ensemble et de modifier les paramètres de votre animation. Certains réglages sont plus faciles à réaliser en déplaçant les éléments dans la Timeline qu’en saisissant des valeurs dans l’onglet Chronométrage. Toutefois, cet onglet vous offre l’accès à toute la gamme des variables et à des paramètres d’effets qui vous permettent de peaufiner votre animation. Onglet Chronométrage24 Chapitre 1 L’interface LiveType  Attributs : vous permet d’affecter une série d’ attributs (opacité, flou, échelle, décalage, rotation et couleur) aux éléments du Canevas. Les attributs s’appliquent à des pistes entières ou seulement à certains caractères d’une piste. L’onglet Attributs offre également des options pour créer un effet de remplissage, c’est-à-dire qu’un élément apparaît sous forme de fenêtre découpée révélant l’élément en dessous. Par exemple, une ligne de texte peut « prélever » un plan, qui « remplit » le texte. L’option Prélever dans Texture vous permet de remplir le contenu des pistes (même s’il s’agit de caractères individuels) avec une texture animée, sans devoir ajouter celle-ci au projet sous forme d’élément distinct. Les réglages de remplissage sont des variables permettant de créer des découpes et des remplissages avec texture. Les réglages de glyphe incluent des attributs tels que forme, couleur et position du texte et des objets. Onglet Attributs dans la sous-fenêtre Remplissage Onglet Attributs dans la sous-fenêtre GlypheChapitre 1 L’interface LiveType 25 Navigateur média La plupart des ressources installées disponibles pour vos projets de titrage se trouvent dans le Navigateur média (à l’exception des modèles, images et films LiveType importés d’autres sources). Différents onglets représentant différents éléments sont installés sur votre ordinateur : LiveFonts, polices système, textures, objets et effets. À l’aide du Navigateur média, vous pouvez faire défiler et visualiser des représentations de tous ces éléments avant de les appliquer à votre projet. L’aperçu du Navigateur média est le seul moyen de savoir comment les données de LiveType (LiveFonts, textures et objets) se déplacent et évoluent tant que vous n’avez pas installé le fichier de données sur votre ordinateur. Lorsque vous appliquez pour la première fois l’un de ces éléments dans le Canevas, une image représentative apparaît, et non la séquence animée entière. L’installation du fichier de données vous permet d’obtenir une représentation réelle de la LiveFont dans chaque image du film. Voir « Fichiers média LiveType » à la page 29 pour en savoir plus sur la gestion de fichiers LiveType. Aperçu du navigateur Onglets de données (média) et d’ effets26 Chapitre 1 L’interface LiveType Timeline La Timeline illustre l’organisation image par image de votre projet de titrage et fournit divers outils pour choisir le mouvement et le chronométrage des titres. La Timeline vous permet d’effectuer ce qui suit :  définir le chronométrage et la durée des pistes et des effets ;  gérer l’ordre des pistes, ou les couches ;  regrouper des pistes pour conserver leur position les unes par rapport aux autres ;  activer et désactiver des pistes et des effets ;  employer des images clés pour personnaliser votre animation ;  sélectionner des images à afficher ou à modifier ;  placer des marqueurs pour rendre uniquement une partie du film, soit dans le cadre d’aperçus, soit dans le cadre de la sortie finale. À propos de l’interface Timeline Les éléments et les contrôles de l’interface pour la Timeline sont présentés ci-dessous : Onglets de projets Les onglets dans le coin supérieur gauche de la Timeline indiquent quels projets sont ouverts et lequel est actif. Tête de lecture, timecode et règle d’image La tête de lecture et le timecode sur la règle d’image indiquent quelle image s’affiche dans le Canevas. Lors de la lecture d’un projet, la tête de lecture glisse le long de la règle. Vous pouvez la placer sur n’importe quelle image. Tête de lecture Curseur de zoom de la Timeline Onglet du projet Boutons de regroupement Image clé Barre de fond Timecode Boutons Activer/ Désactiver Piste Effet Règle de l’image Point de sortie du rendu de la sélectionChapitre 1 L’interface LiveType 27 Pour afficher une image donnée, procédez de l’une des façons suivantes : m Glissez la tête de lecture à l’image souhaitée. m Cliquez sur une image dans la règle d’image. Le Canevas indique toujours l’image qui se trouve sous la tête de lecture. Marqueurs de sélection de rendu Les marqueurs des points d’entrée et de sortie dans la règle de l’image vous permettent de délimiter la partie du film à rendre. Grâce à ces marqueurs, vous pouvez :  gagner du temps lors du rendu d’aperçus si vous n’avez pas besoin de visualiser le film dans son intégralité ;  choisir le nombre exact d’images à inclure dans le projet final. Pour changer la sélection de rendu, procédez de l’une des façons suivantes : m Glissez à l’endroit désiré les marqueurs des points d’entrée et de sortie dans la règle de l’image. m Placez la tête de lecture sur ce point et appuyez sur la touche I pour définir le point d’entrée de la sélection de rendu, ou sur la touche O pour définir son point de sortie. La Timeline doit être active pour que ces raccourcis fonctionnent. Lorsque vous limitez le nombre d’images à rendre, la zone d’information dans le coin supérieur gauche de la Timeline indique la nouvelle durée et le nouveau nombre d’images. Remarque : pour repérer rapidement le marqueur du point de sortie lorsqu’il se trouve audelà de la fin de la Timeline, placez le curseur de zoom de la Timeline à l’extrême droite. Pistes et effets Les pistes sont numérotées dans la colonne de gauche de la Timeline selon leur niveau de superposition (couche). La piste 1 correspond toujours à celle du dessus. Les effets apparaissent sous forme de barres distinctes en dessous de la piste à laquelle ils s’appliquent. Un effet peut s’appliquer à toute la durée de la piste ou seulement à un passage. Plusieurs effets peuvent être appliqués à une piste. Ils peuvent soit se suivre, soit se chevaucher. Barre de fond Tout élément tombant sous la barre de fond constitue un élément du fond. Vous pouvez déplacer verticalement la barre de fond entre les pistes de la Timeline. Pour en savoir plus, consultez « À propos de la barre de fond » à la page 43.28 Chapitre 1 L’interface LiveType Images clés Les images clés sont les éléments de base de l’animation numérique. Elles contiennent les paramètres que les éléments du Canevas illustrent à un point donné dans le temps. Au moment de rendre un film, LiveType intercale le mouvement des éléments entre les images clés pour donner une animation fluide. Lorsque la longueur d’un effet est augmentée, les images clés s’adaptent à ce changement et l’effet prend plus de temps pour s’exécuter. Reportez-vous au chapitre 7, « Manipulation d’effets et animation d’images clés », à la page 89 pour en savoir plus sur les images clés. Boutons de regroupement Les boutons de regroupement vous permettent de rassembler des pistes dans le Canevas (en verrouillant leur position les unes par rapport aux autres) et de déplacer le groupe comme un bloc solidaire. Boutons Activer/Désactiver Ces boutons permettent d’Activer/Désactiver les pistes et les effets. Lorsqu’une piste est désactivée, son contenu est supprimé du Canevas même si la ligne bleue demeure. Les pistes désactivées ne sont rendues ni dans les aperçus, ni dans le projet final. De la même façon, les effets peuvent être désactivés. Contrôles de zoom de la Timeline Les contrôles de zoom de la Timeline servent à ajuster le temps représenté dans la Timeline. Ceci est particulièrement utile lorsque vous travaillez sur le chronométrage d’une composition longue et complexe. Le curseur de zoom de la Timeline représente le principal contrôle de zoom. Lorsque vous faites glisser le curseur, celui-ci effectue un zoom avant et arrière autour de la tête de lecture. Vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier Commande associé au signe + ou Commande associé au signe – pour effectuer un zoom avant ou arrière sur la tête de lecture lorsque la Timeline est active. La commande Maj + Z est une autre commande utile, puisqu’elle positionne la Timeline de manière à afficher en une seule fois l’ensemble du projet. Raccourcis clavier L’interface LiveType présente de nombreuses options de menu et raccourcis pour une utilisation simple et efficace de l’application. Notez que la fonction de ces options dépend de la fenêtre LiveType active. Par exemple, lorsque le Canevas est actif, les touches fléchées déplacent progressivement la piste active. Toutefois, lorsque la Timeline est active, les touches fléchées vers la droite et vers la gauche font avancer ou reculer la tête de lecture d’une image.Chapitre 1 L’interface LiveType 29 Fichiers média LiveType LiveType comprend des centaines de fichiers média et effets, qui constituent les ressources mises à votre disposition à travers les navigateurs média et modèles. Les fichiers animés incluent les LiveFonts, les objets et les textures. Les effets et les modè- les prédéfinis, comme bien d’autres ressources LiveType, sont également fournis avec l’application. Ces fichiers sont regroupés sous le nom de fichiers média LiveType. LiveType utilise désormais un seul format de fichier pour des médias comme les LiveFonts, les textures et les objets, mais les médias utilisant le format précédent « pair format » est encore pris en charge. Recherche des fichiers média LiveType Lorsque vous installez LiveType, une hiérarchie de dossiers est créée à l’emplacement suivant : /Bibliothèque/Application Support/LiveType/. C’est à cet emplacement que LiveType recherche d’abord les fichiers média comme les LiveFonts, les objets, les textures, les effets, les images, les films et les modèles. Les fichiers média LiveType peuvent aussi être installés sur d’autres disques durs, notamment un serveur réseau. Vous pouvez affecter n’importe quel emplacement aux fichiers média via la zone de dialogue des Préférences. À propos de l’installation des fichiers média LiveType Le processus d’installation de LiveType vous permet d’installer les fichiers média LiveType à l’emplacement de votre choix. Pour en savoir plus sur l’installation de LiveType et sur les fichiers média LiveType, consultez le document Installation de votre logiciel, fourni avec les disques d’installation. Types de fichiers média Noms des fichiers média Contenu des fichiers média Effects LTFX Fichiers d’effets et extraits pour chaque effet LiveFonts LTLF Caractères de polices animés Objects .LTOB Animations pré-rendues avec un canal alpha Templates LTTM Projets LiveType Textures LTTX Fonds animés plein écran. Ces animations peuvent aussi être incorporées à n’importe quel caractère de police ou élément du Canevas LiveType.30 Chapitre 1 L’interface LiveType Gestion des fichiers média LiveType Chaque élément des onglets LiveFonts, Textures, Objets et Effets du Navigateur média possède un fichier média correspondant qui contient les composants permettant de travailler avec LiveType. Lorsque ces fichiers média sont installés dans le dossier /Bibliothèque/Application Support/LiveType, vous pouvez les déplacer vers un disque différent. Pour utiliser les fichiers média LiveType qui sont situés en dehors du dossier support de l’application : m Affectez l’emplacement des fichiers média depuis LiveType à l’aide de la zone de dialogue des Préférences. Choisissez LiveType > Préférences. Remarque : pour utiliser les fichiers média LiveType situés en dehors du dossier support de l’application, affectez leur emplacement depuis LiveType à l’aide de la zone de dialogue des Préférences. Si vous aviez déjà installé des médias pour une version précédente de LiveType, le Navigateur média indique « Oui » ou « Non » dans la colonne Installé pour ce média, indiquant ainsi si les fichiers média sont installés ou non. Cette convention s’applique uniquement aux formats précédents « file pair ». De nouveaux contenus sont repérés par des fichiers média qui apparaissent dans le Navigateur média avec un double tiret dans la colonne Installé, indiquant ainsi qu’ils sont installés. Les boutons Installer et Désinstaller dans l’angle inférieur gauche du Navigateur média ne s’appliquent pas aux contenus les plus récents, mais seulement aux fichiers média LiveType des versions précédentes de l’application. Création de catégories personnalisées pour les fichiers média LiveType Vous pouvez créer des catégories personnalisées pour les fichiers média LiveType en créant simplement un nouveau dossier à l’intérieur du dossier Média, comme par exemple LiveFont/Mon dossier/Ma police. LiveType reconnaît uniquement un niveau de dossier après la catégorie média d’origine. Vous pouvez déplacer des fichiers média « file pair » de versions précédentes de LiveType vers un autre disque, mais ceux-ci doivent conserver une arborescence identique à celle de leur emplacement précédent. Utilisation des fichiers importés Lorsque vous utilisez des graphismes ou des films provenant d’autres sources dans votre projet, LiveType doit se référer aux fichiers sources de ces éléments externes. Par conséquent, après avoir placé une image ou un film, il est préférable de ne pas déplacer ou renommer son fichier source. Le dossier Images dans l’arborescence de LiveType est l’emplacement idéal pour stocker des images associées à vos projets.2 31 2 Configuration d’un projet L’étape la plus importante au début d’un projet LiveType consiste à configurer les propriétés de ce dernier. Même s’il est tentant de commencer sans attendre à concevoir vos titres, vous devez d’abord choisir vos paramètres et enregistrer le projet sur le disque afin que vos titres soient générés à la taille et à la résolution de votre choix. Si vous créez directement un titre sans d’abord configurer le projet, vous vous exposez à des difficultés. Même si ces réglages sont à tout moment modifiables, une composition de titrage créée pour une diffusion standard par exemple ne remplira qu’une partie de l’écran si sa définition est augmentée. Vous devez d’abord ouvrir un nouveau projet. Pour ce faire, deux options sont possibles :  Commencer avec un modèle LiveType.  Commencer avec un projet LiveType existant. Modèles LiveType inclut des dizaines de modèles correspondant à des fichiers de projets LiveType organisés par catégorie. Vous pouvez utiliser ces modèles de diverses manières :  comme point de départ pour vos propres créations ;  comme référentiels d’éléments préconfigurés que vous pouvez coller dans vos projets ;  comme ressource pour stimuler l’imagination et découvrir les possibilités offertes par LiveType. Les modèles comportent divers types de projets préétablis, tous étant adaptables à vos besoins.32 Chapitre 2 Configuration d’un projet Pour ouvrir un modèle : 1 Choisissez Fichier > Ouvrir le modèle. 2 Explorez les catégories de modèles dans le navigateur modèles. 3 Dans le Navigateur média, choisissez NTSC, PAL, ou HD à partir du menu local Format. 4 Choisissez un modèle puis cliquez sur OK. Chaque fois que vous ouvrez un modèle, assurez-vous de définir immédiatement les attributs du projet. Reportez-vous à la section « Réglage des attributs du projet » à la page 34. Vous pouvez enregistrer vos projets sous forme de modèles afin de pouvoir y accéder via le navigateur de modèles. Pour enregistrer votre projet comme modèle : 1 Placez le fichier de projet (.ipr) dans un dossier à cet emplacement : /Bibliothèque/ Application Support/LiveType/Templates. 2 Générez un petit film QuickTime du projet (avec le même nom mais avec l’extension de film appropriée, comme .mov ou .mp4). Le modèle apparaît alors dans la fenêtre d’aperçu du navigateur modèles. Le navigateur modèlesChapitre 2 Configuration d’un projet 33 Démarrage d’un projet et définition des réglages par défaut À l’ouverture de LiveType, un projet par défaut sans titre s’affiche dans l’interface. Si vous voulez démarrer un nouveau projet lorsque LiveType est déjà ouvert, vous devez ouvrir un autre projet par défaut. Pour ouvrir un nouveau projet : m Choisissez Fichier > Nouveau. Un nouveau projet au Canevas vide apparaît et un onglet de projet « Sans nom » est ajouté à la Timeline. Remarque : au moins un projet LiveType doit être à tout moment ouvert ; ainsi, à la fermeture de l’unique projet ouvert, un autre par défaut s’ouvre automatiquement. Vous pouvez configurer l’interface LiveType et enregistrer vos réglages comme valeurs par défaut. Les réglages par défaut concernent, entre autres, les Propriétés du projet, les choix de polices et des données, les options du Canevas, les onglets visibles à l’écran. Ils permettent notamment d’enregistrer votre format préféré, ce qui vous évite de devoir reconfigurer les propriétés chaque fois que vous ouvrez un projet. Pour enregistrer vos réglages par défaut : 1 Configurez un projet LiveType avec les réglages et la configuration de votre choix. 2 Choisissez LiveType > Réglages > Mémoriser les réglages. Désormais, à chaque ouverture d’un nouveau projet ou de LiveType, ces réglages par défaut s’appliqueront. Les éléments du projet d’origine ne sont en revanche pas enregistrés comme contenu du projet par défaut. La configuration par défaut de votre choix peut très bien ne pas vous plaire ou compliquer vos tâches. Il est très facile d’effacer vos réglages et de revenir aux réglages LiveType d’origine. Pour supprimer vos réglages de projet : m Choisissez LiveType > Réglages > Effacer les réglages.34 Chapitre 2 Configuration d’un projet Réglage des attributs du projet Après l’ouverture d’un nouveau projet et son enregistrement sur le disque, vous devez déterminer le résultat escompté. Tous les réglages importants s’effectuent dans la zone de dialogue Propriétés du projet. Pour ouvrir la zone de dialogue Propriétés du projet : 1 Choisissez Édition > Propriétés du projet. 2 Effectuez les modifications souhaitées, puis cliquez sur OK. Pour des informations plus détaillées, consultez la section suivante, « Réglages dans la zone de dialogue Propriétés du projet ». La zone de dialogue Propriétés du projetChapitre 2 Configuration d’un projet 35 Réglages dans la zone de dialogue Propriétés du projet Différents menus locaux, réglages et couleurs peuvent être sélectionnés lorsque vous spécifiez les attributs de votre projet. Préréglages Ceux-ci déterminent la largeur, la hauteur, la vitesse et l’aspect des pixels selon le format sélectionné.  Préréglages : ce menu local répertorie les formats de sortie les plus fréquents. Après avoir sélectionné un préréglage différent, vous remarquerez comment sont modifiés les réglages. Vous pouvez également en vérifier l’impact sur la forme et la taille du Canevas. Si aucun préréglage ne correspond à votre projet, vous pouvez configurer manuellement les dimensions et la vitesse. « Personnalisé » apparaîtra alors automatiquement dans le champ Préréglages. Remarque : les options multimédia et de bannière Web figurent parmi les préré- glages, sachant que LiveType permet de créer des animations pour le Web et pour Keynote, qui importe directement les séquences QuickTime. Pour rappel, les bannières Web sont généralement créées au format GIF. Pour créer un GIF, vous devez utiliser un autre programme afin de convertir votre sortie LiveType.  Largeur : il s’agit de la largeur, en pixels et en centimètres.  Hauteur : il s’agit de la hauteur, en pixels et en centimètres.  Vitesse : il s’agit de la fréquences, en images par seconde. Les propriétés de préréglages définissent automatiquement la résolution du projet, la vitesse, etc., et ce pour les formats de sortie les plus fréquents.36 Chapitre 2 Configuration d’un projet  Priorité de trame : lorsque votre projet est prévu pour une sortie vidéo entrelacée, choisissez soit Supérieure (impaire) ou Inférieure (paire) pour l’animation la plus lisse. Une fois la bonne option choisie, LiveType effectue un rendu des trames, avec la trame du bas ou la trame du haut en premier. Choisissez Aucun pour des images non entrelacées. Les images numériques sont généralement trame en bas en premier, tandis que certaines cartes de capture vidéo peuvent avoir besoin d’un rendu avec l’option Supérieure (impaire). Dans tous les cas, utilisez l’option correspondant à vos réglages système vidéo. Pour en savoir plus à ce sujet, consultez « Sélection de l’ordre de rendu des trames » à la page 38.  Aspect des pixels : le rapport entre la largeur et la hauteur d’un pixel, c’est-à-dire sa proportion, varie d’un format à l’autre. La proportion des pixels dépend des propriétés prédéfinies, même si vous pouvez indiquer une valeur de votre choix.  Début : vous pouvez faire correspondre l’heure de début de votre projet avec un point précis de votre vidéo montée, ce qui facilite les superpositions au moment de la composition. Les unités de l’heure de début illustrent le format temporel saisi dans le champ de droite.  Format temporel : ce réglage détermine comment la position des données audio et vidéo est indiquée dans le temps. Plusieurs choix sont possibles : Images, SMPTE, et SMPTE Drop. Champ de description Le champ de description est pratique pour garder des notes sur le projet ainsi que la description de tout paramètre de sortie non standard que vous avez configuré et que vous réutiliserez. Réglages de qualité Les réglages de qualité peuvent faire énormément varier le temps consacré à un projet. Au fil de la conception de votre animation et de l’application d’effets, vous devez consulter à plusieurs reprises un aperçu de votre film. Chaque fois, votre système doit effectuer un rendu image par image. Options de format temporel Options de qualité pour le Canevas, rendus et aperçus de filmsChapitre 2 Configuration d’un projet 37 Ces réglages dans cette zone vous permettent de configurer la qualité de trois éléments distincts :  Canevas : un aperçu RAM dans le Canevas  Rendu : un rendu séquence complet  Aperçu : un aperçu standard accessible à partir du menu Fichier Le mode d’aperçu de votre film dépend de votre avancement dans la conception. Vous devrez parfois changer plusieurs fois ces réglages lors de la création de titres, notamment dans le cas de compositions complexes demandant un temps de rendu important. L’aperçu filaire, qui affiche les cadres de délimitation de chaque caractère, permet un temps de rendu très court. Lorsque vous vous attachez à l’animation des éléments du Canevas plutôt qu’à leurs attributs visuels, l’aperçu filaire s’avère fort efficace. Les réglages Fil de fer, Brouillon, Normale rendent votre projet avec des niveaux croissants de résolution. Réglages du fond Ces réglages vous permettent de sélectionner une couleur du Canevas et son niveau d’opacité.  Couleur : vous permet de choisir une couleur de fond dans le Canevas.  Opacité : ce réglage reflète l’opacité de la couleur sélectionnée ci-dessus. Un niveau d’opacité de 0 équivaut à l’absence de couleur et le Canevas affiche alors le modèle damier indiquant un fond transparent.  Rendre le fond : quand cette case est sélectionnée, toute couleur de fond, ainsi que les autres éléments du fond sont rendus dans les aperçus ou dans les films achevés. Important : la case Rendre le fond s’applique à tous les éléments se trouvant en dessous de la barre de fond dans la Timeline, ainsi qu’à la couleur du fond, absente de la Timeline. Si cette case n’est pas cochée, la couleur du fond et les autres éléments de fond ne sont pas rendus dans les aperçus et le projet final. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 3, « Ajout d’un fond », à la page 41 qui présente une explication complète sur la façon de travailler avec les fonds dans LiveType. Réglages des règles et de la grille Vous pouvez afficher ou masquer les règles et la grille du Canevas, ainsi que choisir l’espace séparant les lignes de la grille au bas de la zone de dialogue Propriétés du projet. Reportez-vous à la section « Personnalisation du Canevas » à la page 17 pour en savoir plus sur les règles et la grille. La fréquence des lignes, à savoir la largeur de la grille, est définie dans la zone de dialogue Propriétés du projet.38 Chapitre 2 Configuration d’un projet Sélection de l’ordre de rendu des trames Vous pouvez effectuer un test pour savoir quel est l’ordre le plus approprié à votre système. Lorsque vous créez un film, l’ordre de rendu (commençant par la trame la plus haute ou la plus basse) doit correspondre à la méthode employée par votre équipement pour éviter que les images soient déformées. Remarque : l’ordre des trames dans lesquelles vous enregistrez avec votre équipement vidéo est modifiable en changeant le matériel ou les logiciels de votre configuration de production. Par exemple, le changement de votre carte vidéo, du logiciel de contrô- le de périphérique ou du magnétoscope une fois l’ordre établi peut inverser ce dernier. Ainsi, chaque fois que vous modifiez votre configuration, vous devez effectuer ce test pour l’ordre de rendu des trames. Pour tester votre système, réalisez le rendu de deux projets LiveType, l’un avec la trame du dessus en premier, l’autre avec celle du bas. Important : il est conseillé de vous familiariser avec les fonctions de base de LiveType avant de suivre cette procédure. Pour tester l’ordre de rendu des trames : 1 Démarrez un nouveau projet LiveType. 2 Choisissez Édition > Propriétés du projet. 3 Dans la zone de dialogue des Propriétés du projet, effectuez les actions suivantes : a Choisissez un réglage NTSC ou PAL dans le menu local Préréglages. b Choisissez Inférieure (paire) dans le menu local Priorité de trame. Ne choisissez pas Supérieure (impaire). Dans ce cas, vous effectuez le rendu à partir de la trame du bas. 4 Dans l’Inspecteur, effectuez les actions suivantes : a Saisissez la lettre capitale « O » dans une police système sur la Piste 1. b Augmentez sa taille pour remplir l’ensemble du Canevas. c Choisissez la couleur rouge pour la lettre, puis le noir pour le fond. 5 Appliquez un effet de déplacement rapide à la piste (tel que Jumpy) dans la catégorie d’effet Caricature dans le Navigateur média. 6 Dans l’onglet Chronométrage, optez pour une vitesse de 100 %. 7 Choisissez Fichier > Rendre le film. 8 Nommez le fichier lower.mov dans le champ Enregistrer sous, puis cliquez sur Enregistrer. Le film est rendu à l’emplacement que vous avez choisi. 9 Prenez à présent le bleu comme couleur de la lettre O. Cochez alors Supérieure (impaire) dans la zone de dialogue Propriétés du projet.Chapitre 2 Configuration d’un projet 39 10 Enregistrez le fichier, en le nommant upper.mov. 11 Rendez le deuxième film. 12 Importez les fichiers rendus dans Final Cut Pro, puis effectuez la lecture des deux films sur un moniteur NTSC. L’un d’eux apparaît déformé, l’autre se lit correctement et ses bords sont nettement marqués. Chaque fois que vous rendez un film LiveType pour ce système, employez les réglages de celui non déformé à l’écran.3 41 3 Ajout d’un fond Dans LiveType, les fonds jouent généralement l’un de ces deux rôles : soit ils forment partie intégrante de la composition du titre, soit ils sont utilisés pour aider à positionner des éléments et à adapter le chronométrage du film de titrage. Même si tout peut servir de fond, il s’agit en général d’une couleur uniforme, d’une texture animée, d’une image fixe ou d’un film remplissant le Canevas. Même si les images de fond, les films et les textures ont tendance à remplir le Canevas et ne sont pas particulièrement modifiés, ils peuvent être dimensionnés, positionnés et transformés de différentes manières. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 6, « Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés », à la page 81. Sélection d’une couleur de fond Le fond le plus simple est une couleur couvrant toute la surface du Canevas et qu’il est impossible de modifier, à part son niveau d’opacité. Mieux vaut envisager la couleur de fond comme une propriété de projet, et non un élément déplaçable ou modifiable. Par défaut, l’opacité du fond est de 0 % et le Canevas affiche alors un fond transparent symbolisé par le modèle damier gris et blanc. Réglages de fond dans la zone de dialogue Propriétés du projet42 Chapitre 3 Ajout d’un fond Pour choisir une couleur de fond : 1 Choisissez Édition > Propriétés du projet. 2 Cliquez sur le bouton Couleur dans la zone de dialogue Propriétés du projet. 3 Dans la fenêtre Couleurs, choisissez une couleur, puis fermez la fenêtre. Remarque : assurez-vous de toujours fermer cette fenêtre après avoir sélectionné une couleur. 4 Glissez le curseur d’opacité ou entrez dans le champ une valeur supérieure à 0 %. Cliquez sur OK. La couleur de fond apparaît dans le Canevas. Ajout d’une texture de fond Les textures LiveType créent des fonds animés et dynamiques. Elles sont aussi souvent employées avec la fonction de remplissage, ce qui permet d’appliquer un remplissage avec texture à du texte ou un objet. Reportez-vous au chapitre 5, « Manipulation de texte », à la page 59 pour en savoir plus sur la création d’un remplissage. Pour créer un fond texturé : 1 Cliquez sur l’onglet Textures dans le Navigateur média. 2 Explorez les catégories de textures et sélectionnez une texture. 3 Cliquez sur le bouton Appliquer à la nouvelle piste. La texture remplit le Canevas et apparaît sous forme de piste de fond dans la Timeline. Texture sélectionnée Menu local Catégorie Texture de fond (colorée ou éclairée)Chapitre 3 Ajout d’un fond 43 Importation d’un film ou d’une image fixe comme fond Vous pouvez importer des images ou des films d’autres sources et les utiliser comme fonds pour votre projet de titre. Pour tous vos projets, utilisez l’un des éléments ci-après :  une image ou un plan vidéo comme fond temporaire afin de définir avec exactitude la position et la durée de l’action de vos titres ;  un film à incorporer dans vos titres ;  une image ou un graphisme statique. LiveType peut importer des éléments de fond dans divers formats :  AVI  BMP  DV  GIF  JPEG  MPEG-2 et MPEG-4  Photoshop  PICS  PICT  PLS À propos de la barre de fond La couleur de fond se distingue des éléments de fond. Ces derniers sont présents dans la Timeline et manipulables de diverses manières. Un projet peut comprendre plusieurs éléments (ou aucun). L’unique façon de distinguer un élément de fond, qu’il s’agisse d’un objet ou d’une texture LiveType, d’un film ou d’une image, consiste à vérifier s’il se trouve en dessous de la barre de fond dans le Canevas. Vous pouvez déplacer verticalement la barre de fond entre les pistes de la Timeline. Le comportement de tous les éléments se trouvant en dessous de la barre de fond dépend de l’option Rendre le fond de la zone de dialogue Propriétés du projet. Barre de fond Texture de fond44 Chapitre 3 Ajout d’un fond  PNG  fichier d’images QuickTime  film QuickTime  SGI  Targa  TIFF Pour importer un film de fond : 1 Choisissez Fichier > Placer un film en fond. 2 Recherchez et sélectionnez le fichier de séquence à placer et cliquez sur Ouvrir. Remarque : lorsque vous importez un film de fond, les dimensions et la vitesse s’adaptent automatiquement. Il est conseillé de vérifier les Propriétés du projet lorsque vous importez un nouveau film de fond. Pour importer une image de fond : 1 Choisissez Fichier > Placer. 2 Recherchez et sélectionnez le fichier à placer dans le Canevas, puis cliquez sur Ouvrir. 3 Dans la Timeline, procédez de l’une des façons suivantes :  Glissez la piste d’image en dessous de la barre de fond.  Glissez la barre de fond au-dessus de la piste d’image. Remarque : le placement d’une image ou d’un film à l’aide de l’option Fichier > Placer est sans incidence sur la résolution et la vitesse du projet. En effet, l’image ou le film respecte les attributs du projet. Film de fond placéChapitre 3 Ajout d’un fond 45 Importation d’un film de fond avec des marqueurs de chronométrage Final Cut Pro vous permet d’enregistrer des films comportant des marqueurs de chronométrage, ce qui s’avère utile pour déterminer avec exactitude le chronométrage de vos titres. Lorsque vous placez un film Final Cut Pro dans LiveType, les marqueurs apparaissent dans la règle de l’image de la Timeline. Les marqueurs ne sont pas déplaçables dans la Timeline. Cliquez toutefois dessus pour déplacer la tête de lecture à l’image marquée. Instructions de rendu du fond Vous êtes libre de rendre ou non le fond de votre projet. Les réglages du fond de la zone de dialogue Propriétés du projet (Couleur, Opacité et Rendre le fond) offrent plusieurs options modifiant l’environnement de travail et le résultat final. Si vous créez une animation indépendante, une bannière Web ou un composant multimédia, par exemple, il est préférable d’incorporer un fond complet comme élément de votre film. Si vous créez une superposition de titres, il est le plus souvent inutile de rendre le fond. Prenez ce qui suit en compte :  Pour inclure une image, un film ou une texture animée comme fond dans le film final, conservez une opacité de couleur de 0 % et cochez la case Rendre le fond.  Pour obtenir un fond d’une couleur unie opaque ou à moitié transparente, choisissez une couleur et un niveau d’opacité et cochez la case Rendre le fond.  Si vous ne voulez aucun élément de fond dans votre film final, désactivez la case Rendre le fond. Vous pouvez alors effectuer ce qui suit :  Importer un film ou une image comme fond pour référence de placement et de chronométrage seulement, sans devoir l’incorporer au titre créé.  Déterminer une couleur de Canevas autre que le modèle damier par défaut, selon vos préférences de travail. Marqueur importé en tant que partie d’un film Final Cut Pro4 47 4 Manipulation de pistes Pour toute création dans LiveType, vous devez maîtriser le concept de pistes. Tout élément d’une composition de titrage appartient à une piste, chacune d’elles pouvant contenir une ou plusieurs lignes de texte, une image, un film, un objet ou une texture animés. Les pistes sont des « conteneurs » illustrés par des lignes bleu foncé dans le Canevas et des barres correspondantes dans la Timeline. Une piste comporte toutes les informations sur son contenu :  position, forme et ligne standard  attributs tels que couleur, ombre, police et espacement  effets et chronométrage48 Chapitre 4 Manipulation de pistes Le présent chapitre explique comment les pistes sont déplacées et formées dans le Canevas, ainsi que leur mode de manipulation dans la Timeline. Les trois chapitres suivants exposent en détail l’application de texte, d’objets et d’effets à des pistes afin d’assembler votre composition. Piste videChapitre 4 Manipulation de pistes 49 Positionnement de pistes dans le Canevas À la première ouverture de LiveType, le Canevas par défaut contient une piste vide avec deux extrémités. La forme d’une piste détermine l’interligne par défaut sur lequel se trouve son contenu. Les pistes sont manipulables à tout moment, qu’elles contiennent ou non des éléments. Si vous créez une piste sur laquelle placer du texte ou si vous voulez que le texte s’adapte à une forme précise, il est préférable de modeler et de positionner la piste avant d’ajouter ce dernier. Pour positionner une piste : m Pour déplacer une piste dans le Canevas ou l’en sortir partiellement, glissez-la. Les pistes peuvent déborder des limites du Canevas, ce qui permet aux éléments d’entrer et de sortir de la zone de visualisation. Pour incliner ou redimensionner une piste : m Glissez l’une des extrémités de la piste. Remarque : maintenez la touche Maj enfoncée lorsque vous positionnez un élément dans le Canevas afin d’en forcer la position horizontale, diagonale ou verticale. Cette opération est valable pour les pistes, les extrémités, les objets et les caractères. Piste active débordant du Canevas Extrémité Limite du titre sécurisé Limite de l’action sécurisée Fond blanc du Canevas Menu local Zoom Canevas réglé sur 50 % Pistes50 Chapitre 4 Manipulation de pistes Création d’angles et de courbes Les pistes peuvent suivre n’importe quel chemin linéaire. Vous pouvez également relier les extrémités d’une piste afin que l’élément se déplace selon une boucle continue. Pour créer un angle sur une piste, vous devez la doter d’un point de contrôle. Le nombre de points de contrôle possibles sur une piste est illimité. Pour créer un angle sur une piste : 1 En maintenant la touche Contrôle enfoncée, cliquez sur la piste à l’endroit où vous souhaitez créer l’angle, puis choisissez Ajouter un point de contrôle dans le menu contextuel. 2 Glissez le nouveau point et les extrémités pour créer l’angle souhaité. Les points de contrôle servent également à créer des courbes. Si vous connaissez les courbes de Bézier, l’opération sera un jeu d’enfant. Dans le cas contraire, il est probable que vous deviez recommencer plusieurs fois.Chapitre 4 Manipulation de pistes 51 Pour créer une piste courbe : 1 Répétez les étapes 1 et 2 précédentes. 2 En maintenant la touche Contrôle enfoncée, cliquez sur le point de contrôle, puis choisissez Courbe intérieure dans le menu contextuel. 3 Glissez la poignée de Bézier de manière à obtenir la courbe souhaitée. 4 En maintenant la touche Contrôle enfoncée, cliquez sur le même point de contrôle, puis choisissez Courbe extérieure dans le menu contextuel. Une autre poignée apparaît et la courbe s’adoucit au point de contrôle. Une poignée de Bézier apparaît sous forme de point sur la piste, près du point de contrôle.52 Chapitre 4 Manipulation de pistes Remarque : vous pouvez également appliquer une courbe à une extrémité. Dans ce cas, seule l’une des deux options (Courbe intérieure ou Courbe extérieure) sera disponible car la piste part dans une seule direction à partir de ce point. Liaison d’extrémités Le paramètre Glisser, utile dans divers effets prédéfinis, permet au texte de se déplacer le long d’une piste. Si les extrémités sont liées, le texte se déplace alors selon une boucle continue. Reportez-vous au chapitre 7, « Manipulation d’effets et animation d’images clés », à la page 89 pour en savoir plus sur les effets et les chemins d’animation. Pour créer un chemin d’animation en forme de boucle continue, vous devez relier les extrémités de la piste. Il est inutile que les extrémités se chevauchent. En fait, elles peuvent être liées même si elles se trouvent de chaque côté du Canevas. La liaison d’extrémités permet au texte ou aux objets de passer immédiatement de la fin au début d’une piste (lecture en boucle) lorsqu’un effet utilisant le paramètre Glisser leur est appliqué. Pour relier les extrémités d’une piste : m En maintenant la touche Contrôle enfoncée, cliquez sur l’une des extrémités d’une piste, puis choisissez Relier les extrémités dans le menu contextuel. De la même façon, vous pouvez délier des extrémités.Chapitre 4 Manipulation de pistes 53 Ajout, copie et suppression de pistes L’ajout de pistes au Canevas peut s’effectuer de plusieurs façons. Pour ajouter une piste vide, procédez de l’une des façons suivantes : m Choisissez Piste > Nouvelle Piste de texte (ou appuyez sur les touches Commande + T). m Choisissez une police dans le Navigateur média puis sélectionnez Appliquer à la nouvelle piste. Il est parfois utile de créer une piste en double, identique à une piste déjà créée du point de vue de la position, de la forme, du contenu, du chronométrage et des effets. Pour créer un double de piste : 1 Sélectionnez la piste en question. 2 Choisissez Piste > Dupliquer la piste (ou appuyez sur les touches Commande + D). Le double se superposant exactement à la piste d’origine, sa création ne peut se vérifier que par l’ajout d’une nouvelle piste dans la Timeline. La superposition de pistes com-portant des éléments identiques mais des effets et paramètres différents permet de produire des animations très sophistiquées. Séparez le double de la piste d’origine pour que les deux soient visibles. Pour supprimer une piste : 1 Sélectionnez la piste en question. 2 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez Piste > Supprimer la piste.  Appuyez sur la touche Suppr. Vous pouvez également copier dans votre projet en cours une piste d’un autre projet, tel qu’un modèle LiveType ou un projet créé auparavant. Pour copier une piste d’un projet dans un autre : 1 Ouvrez les projets source et cible. Un onglet apparaît pour chacun d’eux dans la Timeline. 2 Dans le projet source, sélectionnez la piste à copier puis choisissez Édition > Copier. 3 Cliquez sur l’onglet du projet cible dans la Timeline puis choisissez Édition > Coller.54 Chapitre 4 Manipulation de pistes Manipulation de pistes dans la Timeline Lorsque vous ajoutez des pistes dans le Canevas, elles apparaissent sous forme de barres numérotées dans la Timeline. Si des effets sont appliqués aux pistes, ils apparaissent alors sous forme de barres non numérotées en dessous des pistes. Réglage du chronométrage d’une piste Lorsque vous ajoutez une piste au Canevas, elle commence par défaut à l’image désignée par la tête de lecture. La durée d’une piste varie en fonction de son contenu. Une piste comportant du texte dans une police système ou une image statique dure par défaut deux secondes. La durée d’une piste contenant quant à elle des données LiveType ou tout film importé est fonction de la durée de ce dernier. Pour modifier ces paramètres de base de chronométrage dans la fenêtre Timeline, il suffit d’allonger ou de déplacer les barres de pistes. Vous pouvez également choisir un retard et la durée dans l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur, à l’instar de nombreux autres paramètres. Piste 2 Piste 1 Piste 1 Piste 2Chapitre 4 Manipulation de pistes 55 Pour régler la durée d’une piste, procédez de l’une des façons suivantes : m Glissez l’un des bords de la barre vers la droite ou vers la gauche. Remarque : la modification de la durée des pistes contenant des films ou des données LiveType entraîne celle de la vitesse à laquelle le film est lu. Si vous réduisez la durée d’une piste LiveFont par exemple, celle-ci est lue plus rapidement. m Sélectionnez la piste et procédez de l’une des façons suivantes :  Pour un contenu statique, modifiez le paramètre Durée dans l’onglet Chronomé- trage de l’Inspecteur.  Dans le cas de films et de contenu animé, modifiez le paramètre Vitesse dans l’onglet Chronométrage. Si vous le souhaitez, vous pouvez faire apparaître le contenu de la piste après la première image. Pour retarder l’apparition d’une piste, procédez de l’une des façons suivantes : m Cliquez à l’intérieur de la barre et glissez-la vers la droite. m Sélectionnez la piste et déplacez le curseur Retard dans l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur. Vous pouvez également repositionner plusieurs pistes à la fois, ce qui permet d’en conserver la place relative au moment de changer leur temps de retard. Cette opération correspond à un glissement ripple. Pour déplacer deux pistes ou plus à la fois dans la Timeline : m Appuyez sur la touche Option et glissez la piste la plus à gauche (celle commençant en premier) du groupe à déplacer. Toutes les pistes à droite de celle sélectionnée (avec des heures de début ultérieures) et les effets qui leur sont associés se déplacent en bloc. Tête de lecture Glissez l’une des extrémités d’une piste pour en changer la durée ou la vitesse. Glissez une piste pour changer son heure de début.56 Chapitre 4 Manipulation de pistes Couches et ordre des pistes Sachant que des éléments du Canevas se chevauchent en permanence, il est important de gérer les couches de pistes. Lorsque vous créez une piste, elle devient toujours la couche supérieure. Le contenu ajouté à cette piste se trouvera devant tous les autres éléments du Canevas. Remarque : dans la Timeline, les pistes sont affichées de l’avant vers l’arrière, la piste 1 étant en première position. Pour changer la position avant/arrière de la piste, procédez de l’une des façons suivantes : m Cliquez à l’intérieur de la barre d’une piste dans la Timeline et déplacez-la verticalement vers une nouvelle position. m Sélectionnez la piste à déplacer, que ce soit dans le Canevas ou dans la Timeline, puis choisissez l’une des options du menu Disposition : Faire passer au premier plan, Faire passer à l’arrière-plan, Avancer d’un plan [une couche] et Reculer d’un plan. Les numéros de pistes changent pour refléter le nouvel ordre. Piste 1 (couche supérieure) Boutons Activer/ DésactiverChapitre 4 Manipulation de pistes 57 Désactivation des pistes Dans le fenêtre Timeline, vous pouvez désactiver des pistes et les effets qui leur sont appliqués. Cette opération est utile pour réduire l’encombrement du Canevas et le temps de rendu des aperçus si vous ne souhaitez visualiser que peu d’éléments. La désactivation d’éléments permet également de comparer diverses possibilités de conception. Pour désactiver une piste ou un effet : m Cliquez sur le bouton Activer/Désactiver juste à gauche d’une piste ou d’un effet dans la Timeline. La ligne bleue d’une piste désactivée demeure dans le Canevas mais son contenu n’y apparaît plus, n’est plus représenté dans l’aperçu filaire animé de l’Inspecteur et n’est pas rendu lors de la génération d’un aperçu ou du film final. Regroupement de pistes Il est souvent utile de regrouper deux pistes ou plus afin de conserver leurs positions les unes par rapport aux autres dans le Canevas. Les pistes regroupées peuvent être déplacées dans le Canevas mais restent solidaires. Dans le cas de piles de pistes, le regroupement est le seul moyen de déplacer l’ensemble en un bloc. Vous pouvez par exemple, vouloir créer un effet en deux couches, avec un mot disparaissant en fondu et révélant le même mot en dessous, doté d’une texture animée. Pour ce faire, vous devez créer une piste se superposant exactement à celle d’origine à l’aide de la commande Dupliquer la piste du menu Piste. Pour repositionner les pistes dans le Canevas, vous devez alors les regrouper. Pour regrouper deux pistes ou plus : 1 Assurez-vous que le Canevas comporte plusieurs pistes. 2 Sélectionnez-en une, dans le Canevas même ou dans la Timeline. Il s’agit désormais de la piste active, le bouton de regroupement à son extrémité gauche étant alors désactivé. 3 Cliquez sur le bouton de regroupement d’une autre piste. L’icône de liaison apparaît et indique que la piste est associée à celle active (sélectionnée à l’étape 2). Piste active Bouton de regroupement58 Chapitre 4 Manipulation de pistes 4 Dans le Canevas, déplacez l’une des pistes regroupées. Vous remarquez qu’elles se déplacent ensemble. 5 Dans la Timeline, cliquez sur le bouton de regroupement d’une troisième piste. Trois pistes sont à présent regroupées. Pour dissocier des pistes : m Sélectionnez l’une des pistes associées, puis cliquez sur son bouton de regroupement. L’icône de liaison disparaît et les pistes peuvent alors se déplacer individuellement. Remarque : même si les pistes regroupées conservent leur position relative, il est possible d’en modifier et d’en déplacer le contenu. Si vous glissez une piste faisant partie d’un groupe, les autres pistes du groupe la suivent. En revanche, si vous glissez un glyphe se trouvant sur l’une des pistes du groupe, son déplacement est autonome. Le paramètre Offset change, alors que la piste reste la même.5 59 5 Manipulation de texte Les titres peuvent intégrer une série d’effets visuels, leur fonction première restant toutefois l’affichage de texte. Le présent chapitre explique comment insérer et formater du texte, y compris comment manipuler individuellement les caractères d’une piste. L’ajout de mouvement au texte (au-delà de l’animation propre aux LiveFonts) est traité au chapitre 7, « Manipulation d’effets et animation d’images clés », à la page 89. Insertion de texte Comme tout élément du Canevas, le texte doit se trouver sur une piste. Trois méthodes d’ajout de texte dans une police donnée sont possibles :  Créez une piste, sélectionnez une police et ajoutez du texte à la piste.  Créez une piste, ajoutez-lui du texte et appliquez ensuite une police.  Commencez par choisir une police, cliquez sur le bouton Appliquer à la nouvelle piste dans le Navigateur média et saisissez du texte. Les étapes ci-après illustrent la première approche. Pour ajouter du texte au Canevas : 1 Créez une nouvelle piste en choisissant Piste > Nouvelle piste de texte (ou appuyez sur les touches Commande + T). Remarque : une piste correspondante dans la Timeline apparaît. 2 Choisissez une police : a Cliquez sur l’onglet LiveFonts ou Polices dans le Navigateur média. 60 Chapitre 5 Manipulation de texte LiveType est livré avec un grand choix de polices LiveFonts. Cliquez sur le menu local Catégorie pour accéder aux différents ensembles de polices LiveFonts, notamment les LiveFonts d’autres fabricants et les polices personnalisées que vous pouvez créer. b Sélectionnez une police système ou une LiveFont. c Cliquez sur le bouton Appliquer. 3 Saisissez du texte dans la piste active en procédant de l’une des façons suivantes :  Saisissez du texte dans l’une des zones de saisie de l’Inspecteur.  Coupez et collez du texte d’une autre application dans une zone de saisie (le formatage depuis d’autres applications n’est pas conservé dans LiveType). Remarque : si vous ajoutez du texte à une piste avant de choisir une police, il apparaît dans le Canevas avec une police, une taille, une couleur et un espacement par défaut. Pour changer la police d’une piste de texte : 1 Sélectionnez la piste de texte en question. 2 Choisissez une police dans l’onglet LiveFonts ou Polices du Navigateur média. 3 Procédez de l’une des façons suivantes :  Cliquez sur le bouton Appliquer.  Double-cliquez sur le nom de la police. Remarque : l’option Appliquer ne gère pas les différents types de contenu. Aussi ne pouvez-vous pas appliquer une texture ou un objet à une piste comportant déjà du texte. De la même façon, vous ne pouvez pas appliquer une police à une piste contenant une texture, un objet, une image ou un film. Onglet LiveFonts Onglet Polices Options d’application de policesChapitre 5 Manipulation de texte 61 Plusieurs lignes de texte peuvent cohabiter sur une même piste. Vous pouvez ainsi créer un élément textuel assez long et défini par un ensemble de paramètres. Dans le cas d’un générique par exemple, il est possible de copier le texte dans un autre programme, d’effectuer un copier/coller dans la zone de saisie, puis de lui appliquer la police et les attributs avec un effet de défilement. Pour appliquer une autre police système à une piste : 1 Créez une piste de texte comportant un ou deux mots dans une police système. 2 Sélectionnez un ou plusieurs caractères sur la piste en les mettant en évidence dans la zone de saisie ou en les sélectionnant dans le Canevas. 3 Choisissez une police système, autre que celle déjà employée, dans l’onglet Polices du Navigateur média. 4 Cliquez sur le bouton Appliquer au bas de l’onglet Polices. LiveFonts et polices système Les deux types de polices disponibles dans LiveType sont fort différents. Les LiveFonts sont plus dynamiques car elles sont dotées d’animations complètes. Les polices système en revanche ressemblent davantage à des ardoises blanches adaptables pour obtenir diverses apparences. Les deux types de polices peuvent être transformés grâce aux paramètres décrits dans ce chapitre, mais certains de ces paramètres n’ont pas un grand intérêt visuel s’ils sont appliqués à des LiveFonts. Remarque : le bouton Utiliser les réglages par défaut dans l’onglet Texte de l’Inspecteur restaure la plupart des attributs originaux des LiveFonts, des objets et des textures, dont le chronométrage, la couleur, etc. Cette option s’avère notamment utile pour revenir à l’état d’origine de ces éléments LiveType lorsque vous essayez diverses combinaisons de formatage. Les LiveFonts et les polices système présentent également d’autres divergences dans LiveType :  Vous pouvez appliquer deux polices système ou plus à la même piste, mais une seule LiveFont.  Les LiveFonts sont des films numériques et possèdent en cela des options de chronométrage que vous pouvez contrôler dans l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur. Reportez-vous à la section « Réglage du chronométrage des LiveFonts » à la page 62.  Les polices système sont toujours basées sur des vecteurs, alors que les LiveFonts peuvent être basées sur des trames ou sur des vecteurs. Il est donc possible d’employer des LiveFonts d’une taille telle (plus de 500 points) que les bords ne sont plus lisses.  L’impact des LiveFonts sur les temps d’aperçus et de rendus est plus important.62 Chapitre 5 Manipulation de texte Jeu de caractères LiveFont Les LiveFonts incluses dans LiveType se composent de LiveType127 caractères pour l’anglais, le français, l’allemand et l’espagnol : Pour accéder à des caractères qui ne sont pas représentés sur votre clavier, utilisez le Visualiseur de clavier, que vous pouvez sélectionner dans la fenêtre Menu saisie, après avoir accédé à la fenêtre International des préférences Système. Réglage du chronométrage des LiveFonts Lorsque vous créez une piste de police système, sa durée par défaut est toujours de deux secondes. Pour leur part, les LiveFonts sont de durées variables, comme le montre la colonne du milieu dans l’onglet LiveFonts du Navigateur média. Comme il s’agit de films, les LiveFonts sont fonction de plusieurs paramètres de chronométrage disponibles dans l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur. Aa Bb Cc Dd Ee Ff Gg Hh Ii Jj Kk Ll Mm Nn Oo Pp Qq Rr Ss Tt Uu Vv Ww Xx Yy Zz ! # $ % & ( ) , . < > @ + = : ; _ - ? “ ‘/ * 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Áá Àà Ââ Ää Çç Èè Éé Êê Ëë Îî Íí Ïï Ññ Ôô Öö Óó ß Üü Úú Ùù Ûû € Réglages dans l’onglet ChronométrageChapitre 5 Manipulation de texte 63 Réglages pour les LiveFonts dans l’onglet Chronométrage  Aléatoire et Séquence : vous permet d’appliquer le film LiveFont à chaque caractère de la piste dans un ordre différent, avec un délai variable entre chaque lettre.  Vitesse : vous permet de lire le film LiveFont plus ou moins rapidement. Lorsque vous changez la vitesse, la durée de la piste augmente ou diminue dans la Timeline. De la même façon, si vous modifiez la durée de la piste dans la Timeline, le paramètre de vitesse change dans l’onglet Chronométrage.  Retard : vous permet de fixer l’heure de début de la piste.  Boucle : détermine le nombre de fois que le film LiveFont est lu. Le réglage par défaut est 1, c’est-à-dire qu’il n’y a qu’une seule lecture. La valeur 2 indique que le film est lu deux fois. La durée de la piste est multipliée par deux, avec dans la plupart des cas une valeur de boucle de 2. Remarque : plusieurs LiveFonts, dont Burn Barrel, Cool et Gutter, profitent d’une « animation segmentée » marquant les segments de début, de milieu et de fin du film. Lorsque vous modifiez le paramètre Boucle pour ces polices, seul le segment du milieu de l’animation passe en boucle.  Durée : ne s’applique pas aux pistes LiveFont.  Suspendre premier et Suspendre dernier : vous permet de faire apparaître la première image de la LiveFont pour une durée donnée avant que la lecture du film ne commence. L’option Suspendre dernier agit de la même façon, pour la dernière image cette fois. Formatage du texte Une fois la police sélectionnée, vous disposez de multiples options de formatage disponibles via l’Inspecteur pour modifier l’apparence du texte. Lorsque vous changez les paramètres de formatage, le contenu de la piste active change de façon dynamique dans le Canevas, ce qui facilite vos tâches. Ces options peuvent s’appliquer à toute la piste ou à un ou plusieurs caractères s’y trouvant. Pour formater un élément dans le Canevas, vous devez d’abord sélectionner la piste où il se trouve.64 Chapitre 5 Manipulation de texte Pour sélectionner une piste entière, procédez de l’une des façons suivantes : m Cliquez sur la ligne bleue dans le Canevas. m Cliquez sur la piste correspondante dans la Timeline. Remarque : si vous cliquez directement sur du texte, un cadre de délimitation se dessine autour du caractère sur lequel vous avez cliqué et vos modifications n’affectent que ce dernier. Reportez-vous à la section « Modification de caractères individuels » à la page 79. Une fois la piste à formater sélectionnée, cliquez sur les onglets Texte, Style et Attributs de l’Inspecteur pour indiquer les options d’alignement, de taille, de crénage, d’interligne et de couleur. Alignement, taille, crénage et interligne Dans l’onglet Texte de l’Inspecteur, vous pouvez changer la taille, le crénage et l’interligne de la piste de texte, ainsi que son alignement horizontal et vertical. Les valeurs de taille s’expriment en points, celles de crénage et d’interligne en pourcentage de l’espacement par défaut de la police. Options de formatage dans l’onglet Texte de l’InspecteurChapitre 5 Manipulation de texte 65  Alignement : les options d’alignement permettent la lecture horizontale ou verticale du texte sur la piste. Les boutons d’alignement à gauche, au centre et à droite s’appliquent aux deux orientations. La position de la piste n’est pas affectée par les réglages d’alignement. Les options d’alignement sont également importantes pour placer le texte correctement lorsque la piste est utilisée avec un effet sollicitant le paramètre Glisser. Par exemple, si vous souhaitez glisser du texte de gauche à droite, créez une piste commençant du côté gauche du Canevas. Le texte doit être aligné à gauche pour qu’il débute à l’extrémité gauche de la piste, en dehors du Canevas. Appliquez alors l’effet Glisser à droite de la catégorie chemin d’animation.  Dimensions : la taille du texte se change en glissant le curseur, en cliquant dans la piste du curseur ou en entrant une valeur dans la case à droite du curseur. Remarque : les LiveFonts étant des images à trame faites de pixels, leurs bords perdent en précision dans de très grandes tailles (en général au-delà de 500 points). Les polices système sont quant à elles vectorielles et conservent donc la même qualité dans n’importe quelle taille.  Crénage : le réglage de crénage permet de modifier l’espacement des caractères. La valeur d’espacement normal est de 100 %. Un réglage de 110 % ajoute un petit espace supplémentaire entre les lettres. Lorsque le crénage est de 0 %, tous les caractères sont superposés.  Interligne : il s’agit de l’espace entre la base d’une ligne de texte et la suivante. Ce réglage ne s’applique qu’aux pistes comportant plusieurs lignes de texte, et non à l’écart séparant des pistes. La valeur par défaut est de 100 %. Un interligne de 0 % superpose toutes les lignes de texte d’une piste.66 Chapitre 5 Manipulation de texte Couleur Les options de couleur se trouvent dans la fenêtre Glyphe de l’onglet Attributs de l’Inspecteur. La partie inférieure de l’onglet contient les contrôles de couleur.  Couleur : le paramètre Couleur remplace les pixels de l’élément sélectionné par la couleur indiquée dans la zone Couleur tout en conservant les mêmes valeurs de luminosité. Un réglage de 100 % remplace complètement les couleurs existantes, alors que celui de 20 % combine une partie de la nouvelle couleur avec celle d’origine. Cliquez sur la zone Couleur pour en choisir une autre. Remarque : une fois une couleur sélectionnée, fermez la fenêtre Couleurs. Vous devez la rouvrir pour faire d’autres choix.  Teinte, Saturation et Luminosité (HSL) : ces trois curseurs sont interdépendants pour déterminer la couleur de l’élément sélectionné. La teinte définit, en degrés, le changement de valeur de couleur sur un spectre de 360°. La saturation définit, en pourcentage, l’intensité de la couleur. La luminosité définit, en pourcentage également, l’intensité selon un axe noir et blanc. La couleur par défaut d’une police système est le noir, ce qui rend inutiles les curseurs Teinte, Saturation et Luminosité. Les paramètres HSL et Couleur servent à modifier des éléments basés sur des trames, tels que des LiveFonts, alors que des couleurs doivent généralement être attribuées aux polices système et autres éléments basés sur des vecteurs via la fonction Couleur.  menu local Alpha : si vous avez un plan ou un graphisme importé dans une composition LiveType, vous pouvez choisir un type de canal alpha à partir de ce menu. Choisissez entre Prémultiplier blanc, Prémultiplier noir ou Droit. Réglages de couleurs dans la fenêtre Glyphe de l’onglet AttributsChapitre 5 Manipulation de texte 67 Pour modifier la couleur d’une police système : 1 Sélectionnez une piste contenant une police système noire. 2 Dans la fenêtre Glyphe de l’onglet Attributs, cliquez à l’intérieur de la zone Couleur puis choisissez dans la fenêtre Couleurs une couleur (de préférence primaire et vive). 3 Optez pour un réglage de 100 %. Le contenu de la piste prend cette couleur. En général, les LiveFonts sont conçues avec des couleurs primaires, ce qui permet d’utiliser les curseurs Teinte, Saturation et Luminosité, en plus du paramètre Couleur. Transformation du texte Au-delà du formatage standard du texte, LiveType permet d’appliquer de nombreux autres traitements afin d’étirer, de rendre flou, de fondre, de repositionner et de faire pivoter du texte. Toutes ces fonctions se trouvent dans la fenêtre Glyphe de l’onglet Attributs. Paramètres Glyphe dans l’onglet Attributs de l’Inspecteur68 Chapitre 5 Manipulation de texte  Opacité : elle détermine dans quelle mesure le contenu sous-jacent est visible. Une opacité de 0 rend le texte totalement transparent et, le plus souvent, un réglage de 100 le rend opaque. Lorsque l’attribut de flou est désactivé (valeur 0), un caractère opaque à 50 % possède des bords nets et est légèrement transparent. Remarque : LiveType permet de choisir des valeurs d’opacité supérieures à 100 %. Elles peuvent s’avérer utiles avec des paramètres d’éclats (onglet Style) ou des LiveFonts et des éléments flous ou un peu transparents. Par exemple, la LiveFont Charge laisse voir en partie le fond malgré une opacité de 100 %. À 150 % (valeur à entrer dans le champ Opacité), la police laisse à peine entrevoir le fond.  Flou : l’attribut de flou ressemble à celui d’opacité, sauf qu’il fond et étend les bords externes comme si le texte était flou. Le flou peut s’appliquer, dans la même mesure ou non, aux axes X et Y. Un réglage de 0 signifie que le flou est désactivé. La valeur maximum est de 25.  Échelle : l’échelle étire ou compacte le texte sur les axes X et Y, la valeur 100 correspondant à la taille du texte d’origine. Les paramètres d’échelle s’appliquent de façon indépendante à chaque caractère autour de son point pivot, et non à la piste en tant que bloc. Remarque : contrairement au paramètre Échelle, le paramètre Taille de l’onglet Texte agit sur le texte à partir de l’interligne et prend en compte le crénage. Un glyphe dont la taille est déterminée avec le paramètre Dimensions conserve sa ligne d’origine et s’aligne aux caractères adjacents. Un glyphe dont la taille est déterminée avec le paramètre Échelle s’étend autour de son point pivot sans modifier la position des autres glyphes de la piste.Chapitre 5 Manipulation de texte 69  Offset : ce réglage replace le texte à sa position d’origine sur la piste. Un décalage de 0 ne suppose aucun changement de position sur cet axe.  Rotation : grâce au disque de rotation, vous pouvez placer un élément dans la gamme de 360° et configurer le nombre de tours dans le contexte d’un effet. Par exemple, vous pouvez créer une première image clé à 45°, puis une autre à quatre tours, plus 180°. Lorsque vous lisez le film, l’élément tourne quatre fois dans le sens des aiguilles d’une montre, plus 135° entre ces deux images clés. Les valeurs positives illustrent un mouvement dans le sens des aiguilles d’une montre, les valeurs négatives un déplacement en sens inverse. La manipulation d’images clés est présentée en détail au chapitre 7, « Manipulation d’effets et animation d’images clés ». Exemple de texte avec une opacité de 35 % dans l’onglet Attributs Exemple de texte illustrant les options de flou et d’échelle dans l’onglet Attributs Exemple de texte avec l’ombre par défaut Couleur de fond unie70 Chapitre 5 Manipulation de texte Amélioration du texte avec des styles L’onglet Style de l’Inspecteur fournit quatre options permettant d’enjoliver votre texte. Les styles vous permettent d’ajouter de la profondeur à un texte (ou un objet) et de le mettre en évidence. Pour ce faire, il est le plus souvent question de changer l’espace autour de chaque caractère. Les boutons Ombre, Éclat, Contour et Volume de l’onglet Style indiquent les réglages disponibles pour ce traitement. Ombre et éclat Les styles Ombre et Éclat sont en fait deux variantes d’un même style et utilisent des paramètres similaires pour des résultats assez différents.  Caractère : ce réglage vous permet de rendre l’élément d’origine invisible en isolant le traitement de style dans le Canevas. Cette opération peut s’avérer utile pour réduire l’encombrement lors de la composition de votre traitement. Vous pouvez également conserver l’élément d’origine invisible dans le produit fini.  Activer : cette case à cocher permet d’activer ou de désactiver un style sans incidence sur les réglages choisis. Là encore, cette option est utile pour éliminer l’encombrement ou pour comparer des styles et combinaisons de styles divers.  Couche : ce menu local vous permet de placer l’ombre ou l’éclat devant ou derrière l’élément d’origine. Le réglage Seulement au premier plan cantonne l’effet d’ombre ou d’éclat aux contours de l’élément d’origine, sans extension au-delà des bords des lettres ou de l’objet. Paramètres d’ombre dans l’onglet Style de l’Inspecteur Tout réinitialiser Réinitialise les réglages de déformationChapitre 5 Manipulation de texte 71  Opacité : ce réglage définit l’intensité de l’ombre ou de l’éclat. Un réglage de 0 rend l’ombre ou l’éclat totalement transparent (invisible), celui de 100 complètement opaque (le fond ne se distingue pas). Si le flou est désactivé (valeur 0), une ombre opaque à 50 % possède des bords nets correspondant à l’élément d’origine et tout ce qui se trouve derrière elle se distingue à travers.  Flou : ce paramètre s’apparente à celui d’opacité, sauf qu’il fond et étend les bords externes comme si l’éclat ou l’ombre étaient flous. Un réglage de 0 signifie que le flou est désactivé. La valeur maximum est de 25. Le flou s’applique aux axes X et Y de façon indépendante. Un flou dans la direction Y donne une impression de déplacement vertical même si l’image est statique.  Échelle : l’échelle étire ou compacte l’éclat ou l’ombre sur les axes X et Y, la valeur 100 correspondant à la taille de l’élément d’origine. Les paramètres d’échelle sont appliqués de façon indépendante à chaque caractère d’une piste, et non à l’ombre ou à l’éclat en tant que bloc.  Décalage : ce réglage repositionne l’ombre ou l’éclat par rapport à l’élément d’origine. Un décalage de 0 ne suppose aucun changement de position sur cet axe.  Couleur : cette zone permet de sélectionner la couleur de l’ombre ou de l’éclat.  Déformation : cette zone permet d’étirer ou de reformer l’ombre ou l’éclat en glissant les quatre angles, ou en insérant les coordonnées X et Y pour chacun d’eux. L’une des possibilités de cette fonction consiste à étirer les ombres pour simuler différentes situations d’éclairage. Exemple de texte avec des options d’éclat dans l’onglet Style Exemple de texte avec un contour et une ombre décalée agrandie Exemple de texte avec le style Volume Couleur de fond unie72 Chapitre 5 Manipulation de texte Contour Ce style ajoute un contour au contenu d’une piste. Reportez-vous à la section antérieure pour connaître la définition des paramètres Opacité, Flou, Couleur et Déformation. Cliquez sur le bouton Contour en haut de l’onglet pour modifier les réglages de contour.  Épaisseur : cette valeur, qui détermine l’épaisseur du contour, est exprimée en pixels.  Afficher contour seulement : cette option élimine l’élément d’origine et crée un effet de contour qui rend le fond visible. Remarque : cette option est employée avec le paramètre de caractère Visible. Sinon, le contour et le caractère sont invisibles. Paramètres de contour dans l’onglet Style de l’InspecteurChapitre 5 Manipulation de texte 73  Extrusion du contour : lorsque le texte a été vidé (voir ci-dessous), cochez cette case pour étendre le contour autour de l’extrusion. Volume Les réglages de volume concernent la direction, la longueur et la couleur. Le réglage de direction indique dans quel sens orienter le volume et celui de longueur, jusqu’à quel point. Exemple de texte avec les options Afficher contour seulement et Extrusion du contour dans l’onglet Style Exemple de texte avec les options d’échelle X et Y dans l’onglet Attributs et doté d’un contour Exemple de texte avec l’option de caractère invisible et les styles Ombre et Éclat dans l’onglet Style Couleur de fond unie74 Chapitre 5 Manipulation de texte  Durée totale: cette valeur est exprimée en pixels.  Direction : cette valeur est exprimée en degrés, de 0 à 360.  Couleur : cette case permet de sélectionner la couleur du volume. Création d’un remplissage Cette fonction de LiveType vous permet de révéler un élément du fond à travers un élément du premier plan en « découpant » les couches intermédiaires. Lorsque vous créez un remplissage, chaque pixel de l’élément au premier plan est remplacé par un pixel correspondant de celui du fond. En d’autres termes, un remplissage s’apparente à une fenêtre dans une autre couche. LiveType vous offre trois options de création de remplissage se trouvant dans la fenêtre Remplissage de l’onglet Attributs de l’Inspecteur. La première, intitulée Prélever dans Fond, permet soit de remplir l’élément au premier plan avec un élément du fond, soit de créer une fenêtre vide pouvant rester transparente lorsque vous rendez le film de titrage. Pour créer un remplissage avec deux éléments : 1 Créez l’élément de fond en plaçant une texture, une image, un film ou un objet comme couche inférieure dans la Timeline. Reportez-vous au chapitre 3, « Ajout d’un fond », à la page 41 et au chapitre 6, « Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés », à la page 81 pour en savoir plus sur l’insertion de ce type d’éléments dans le Canevas. 2 Assurez-vous que le fond se trouve en dessous de la barre de fond dans la Timeline et qu’aucun élément ne figure sous cette barre. Barre de fond Texture de fondChapitre 5 Manipulation de texte 75 3 Créez une texture ou tout autre élément rendant le fond plus sombre. 4 Créez un élément au premier plan, à savoir du texte ou un objet que le fond doit « remplir ». 5 Sélectionnez la piste au premier plan et cliquez sur le bouton Remplissage dans l’onglet Attributs de l’Inspecteur. 6 Choisissez Fond dans le sous menu Prélever dans. L’image de fond semble remplir l’élément au premier plan. Pour créer une fenêtre dans un fond transparent : 1 Créez une texture ou toute combinaison d’éléments remplissant le Canevas. Reportez-vous au chapitre 3, « Ajout d’un fond », à la page 41 et au chapitre 6, « Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés », à la page 81 pour en savoir plus sur l’insertion de textures et d’autres éléments dans le Canevas. 2 Créez un élément au premier plan, à savoir du texte ou un objet ayant la forme de la fenêtre. 3 Si des éléments se trouvent en dessous de la barre de fond dans la Timeline, glissez cette barre tout en bas (en dessous des éléments). 4 Sélectionnez la piste au premier plan et cliquez sur l’onglet Attributs de l’Inspecteur, puis sur le bouton Remplissage. 5 Choisissez Fond dans le sous menu Prélever dans. 76 Chapitre 5 Manipulation de texte Le Canevas transparent (ou couleur de fond si le choix est effectué dans la zone de dialogue Propriétés du projet) semble remplir l’élément au premier plan. Les deux autres options de remplissage, Prélever dans Film ou image et Prélever dans Texture, sont différentes car le fond n’apparaît pas comme élément visible dans la Timeline. Par ailleurs, il est inutile que le remplissage « transperce » la couche. À la place, le contenu de la piste est simplement rempli avec l’image spécifiée. Ces deux possibilités de remplissage font appel à des options d’échelle, de vitesse et de séquence disponibles dans la fenêtre Remplissage. L’échelle modifie la taille de l’image de fond, la vitesse définit la vitesse du film ou de la texture de fond et la séquence permet de décaler le chronométrage du fond pour chaque lettre se trouvant sur la piste au premier plan. Remarque : lorsque vous remplissez un mot avec un film ou une image, LiveType calcule la portion de l’image sous-jacente à chaque lettre pour donner l’effet d’une véritable fenêtre dans une couche plus petite. Lorsque vous déplacez les lettres sur la piste, leur contenu reste le même. Cette caractéristique peut donner un résultat intéressant si vous appliquez un mouvement au texte, notamment si le remplissage se fait avec un film. Texture à l’échelle réduite sur l’axe Y Fond du Canevas transparent Piste de texte remplie avec le fond transparentChapitre 5 Manipulation de texte 77 Pour remplir le contenu d’une piste avec une image ou un film : 1 Sélectionnez la piste contenant le texte ou l’objet à remplir avec une image ou un film. 2 Cliquez sur l’onglet Attributs de l’Inspecteur. 3 Sélectionnez Film ou Image dans le menu local Prélever dans de la fenêtre Remplissage. 4 Recherchez le fichier dans la zone de dialogue Choisir séquence ou image, puis cliquez sur Ouvrir. Le contenu de la piste est rempli par le film ou l’image de fond. Remarque : pour dévoiler une partie donnée de l’image ou du film dans votre élément au premier plan, cette option n’est pas forcément appropriée car il est impossible de modifier la position de l’image et de l’élément en question. Dans ce cas, vous devez utiliser l’option Prélever dans Fond présentée auparavant, ce qui vous permet de positionner les deux composants indépendamment. Piste de texte remplie par un film78 Chapitre 5 Manipulation de texte Pour remplir le contenu d’une piste avec une texture : 1 Sélectionnez une piste contenant le texte ou l’objet à remplir avec une texture. 2 Choisissez une texture dans le Navigateur média, puis cliquez sur Appliquer au remplissage. La texture par défaut remplit le contenu de la piste active. Remarque : un grand choix de remplissages est disponible dans l’onglet Objets du Navigateur média dans le menu local Catégorie. Les zones bleues d’un remplissage LiveType définissent la zone où s’effectuera la lecture de la texture. Le texte ou les glyphe de la palette de caractères peuvent aussi être utilisés en tant que remplissages. Remarque : les caractères individuels d’une même piste peuvent être remplis avec différentes textures, séquences ou images. Reportez-vous à « Modification de caractères individuels », à la section suivante. Vous pouvez obtenir un résultat intéressant en associant la fonction de remplissage et le style Contour.Chapitre 5 Manipulation de texte 79 Pour remplir le contour d’un élément invisible : 1 Créez ou sélectionnez une piste de texte. 2 Dans l’onglet Style de l’Inspecteur, cliquez sur le bouton Visible. 3 Dans ce cas, vérifiez que la case Activer n’est pas cochée pour les styles Ombre, Éclat et Volume. 4 Cliquez sur le bouton Contour dans l’onglet Style et cochez la case Activer. 5 Cochez la case Afficher contour seulement et augmentez l’épaisseur du contour pour qu’il soit assez épais. 6 Choisissez une texture pour remplir le contour, puis cliquez sur Appliquer au remplissage. Le contour est alors rempli avec la texture. Modification de caractères individuels Vous pouvez également affecter des attributs à des caractères d’une piste. Tous les attributs abordés dans ce chapitre s’appliquent à un ou plusieurs caractères d’une même piste. Il s’agit d’une option importante de LiveType, car elle permet de repositionner des caractères isolés (ou glyphes) sans modifier leur relation avec la piste. Par exemple, ce type de modification permet de faire flotter un mot d’une phrase au-dessus de la piste, de l’étendre et de lui attribuer un éclat, avant de le faire revenir à la piste. Cette animation ne demande que très peu temps. De la même façon, plusieurs caractères peuvent présenter des transformations similaires, l’un après l’autre. Poignée de rotation Poignée de redimensionnement Tous les caractères appartiennent à une même piste. Cadre de délimitation du glyphe80 Chapitre 5 Manipulation de texte Pour modifier un ou plusieurs caractères d’une piste, procédez comme suit : 1 Sélectionnez ou créez une piste contenant du texte. 2 Sélectionnez une ou plusieurs lettres en procédant de l’une des façons suivantes :  Sélectionnez l’une des lettres dans le Canevas et, pour modifier plusieurs caractères à la fois, maintenez la touche Maj enfoncée lorsque vous cliquez sur d’autres lettres adjacentes. Un cadre de délimitation se dessine autour de la ou des lettres sélectionnées, avec une poignée à chaque coin supérieur.  Mettez en évidence une ou plusieurs lettres dans l’une des zones de saisie de l’Inspecteur. Des cadres de délimitation apparaissent autour des lettres sélectionnées dans le Canevas.  Maintenez le bouton gauche de la souris enfoncée et glissez celle-ci pour faire apparaître un cadre de sélection autour d’une ou plusieurs lettres dans le Canevas. Toute lettre en contact avec ce cadre est sélectionnée et possède un cadre de délimitation. 3 Cliquez à l’intérieur du cadre de délimitation et glissez la lettre n’importe où dans le Canevas. 4 Glissez la poignée du coin supérieur gauche pour faire pivoter la lettre. 5 Glissez la poignée du coin supérieur droit pour changer la taille de la lettre. Remarque : vous pouvez restaurer la taille et la position d’origine en choisissant Disposition > Réinitialiser la position. 6 Changez les attributs de la lettre dans l’onglet Attributs ou Style de l’Inspecteur. 7 Cliquez dans le Canevas, en dehors de la piste. Le cadre de délimitation autour du caractère disparaît, mais la piste demeure sélectionnée. 8 Replacez la piste dans le Canevas et modifiez-en les attributs. Remarque : ces modifications portent sur toute la piste, y compris la lettre que vous venez de changer. Désactivation de polices dans Mac OS X Dans la version 10.3 de Mac OS X, vous pouvez utiliser l’application Font Book pour désactiver les polices. Toutefois, LiveType nécessitant certaines polices (Geneva et Helvetica), celles-ci ne devraient pas être désactivées. Si vous les désactivez, il se peut que LiveType ait un comportement imprévisible. 6 81 6 Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés Les mots sont souvent les éléments clé des compositions de titrage, mais toutes sortes de composants supplémentaires viennent les encadrer, les améliorer et les compléter. Dans le présent guide, trois catégories d’éléments sont relevées :  Objets inclus dans LiveType  Textures incluses dans LiveType  Les images statiques et les films provenant d’autres sources Tous ces éléments se modifient et se déplacent de la même façon dans le Canevas. Contrairement au texte, ils ne se trouvent pas sur une piste linéaire, sauf si vous ajoutez plusieurs objets identiques à une piste (voir la section « Création de chaînes ou de piles d’éléments » à la page 86). Si vous les sélectionnez, un cadre de délimitation apparaît comme lorsque vous sélectionnez un caractère sur une piste de texte. Les deux angles supérieurs des cadres de délimitation sont dotés de poignées de rotation et de dimensionnement. 82 Chapitre 6 Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés Manipulation d’objets LiveType Dans LiveType, les objets sont des éléments graphiques possédant un canal alpha et conçus pour encadrer du texte ou le mettre en valeur. La plupart sont animés et, comme les LiveFonts, il est possible de les redimensionner, de les faire pivoter, de leur appliquer de la couleur et de les étirer. Par ailleurs, vous pouvez leur ajouter une ombre, un éclat ou un volume. Vous pouvez également appliquer des effets aux objets. Les objets placés dans le Canevas sont symbolisés par des pistes dans la Timeline, comme tous les autres éléments de titrage. Pour ajouter un objet LiveType au Canevas : 1 Cliquez sur l’onglet Objets dans le Navigateur média. 2 Explorez les catégories d’objets visibles dans le menu local Catégorie, puis sélectionnez un objet dans la colonne Nom de l’onglet Objets. 3 Cliquez sur le bouton Appliquer à la nouvelle piste. L’objet apparaît dans le Canevas ; une piste correspondante apparaît dans la Timeline. Objets LiveType disponibles dans le Navigateur médiaChapitre 6 Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés 83 Manipulation de textures LiveType Les textures de LiveType sont des motifs colorés animés pouvant être utilisés en tant que fond partiel ou plein écran, ou en tant que remplissage animé lorsqu’ils sont couplés à la fonction remplissage, décrite dans le chapitre 5, « Manipulation de texte », à la page 59. Les textures sont facilement adaptables et peuvent être transformées de la même manière que peuvent l’être les objets, particulièrement si la taille de la texture est réduite pour couvrir uniquement une partie du Canevas. Pour ajouter une texture au Canevas : 1 Cliquez sur l’onglet Textures du Navigateur média. 2 Explorez les catégories de textures affichées dans le menu local Catégorie et sélectionnez une texture dans la colonne Nom de l’onglet Textures. 3 Cliquez sur le bouton Appliquer à la nouvelle piste au bas de l’onglet Textures. La texture remplit le Canevas et une piste apparaît dans la Timeline, juste au-dessus de la barre de fond. Textures disponibles dans le Navigateur média84 Chapitre 6 Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés Importation de graphismes, d’images et de films Des éléments graphiques de formats variés peuvent être intégrés à un projet LiveType. Par ailleurs, des images, photos et illustrations scannées ainsi que des séquences et des animations peuvent être employées dans votre composition de titrage. À l’instar des objets et des textures, ces éléments graphiques peuvent être modifiés et placés à votre guise. LiveType peut importer des éléments dans des formats très variés. Pour importer un graphisme, une image ou un film : 1 Choisissez Fichier > Placer. 2 Recherchez le fichier, sélectionnez-le et cliquez sur Ouvrir. L’élément apparaît dans le Canevas et une piste correspondante apparaît dans la Timeline. Formats d’importation LiveType AVI JPEG PICT séquence QuickTime BMP MPEG-2 et MPEG-4 PLS SGI DV Photoshop PNG Targa GIF PICS fichier d’image QuickTime TIFF Film importé, redimensionné, avec rotation Texture LiveType redimensionnée, avec rotationChapitre 6 Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés 85 Transformation d’objets, de textures et d’éléments importés Les éléments importés peuvent être placés, modifiés et animés aussi facilement que du texte. Vous pouvez par exemple faire rebondir une photo dans le Canevas, lui appliquer un fondu entrant ou sortant, la faire grossir ou rapetisser, ou encore la doter d’une teinte pourpre. Redimensionnement et positionnement d’objets, de textures et d’éléments importés Lorsque vous placez un film ou une texture dans le Canevas, sa position est par défaut verrouillée. Ces types d’éléments sont souvent utilisés comme fonds remplissant l’écran et ne requérant pas de changement de taille ni de position. Si vous souhaitez les modifier, il est facile de les déverrouiller. Pour déverrouiller la position d’une texture ou d’un film importé : 1 Sélectionnez la piste à déverrouiller (il est parfois plus facile de réaliser l’opération dans la Timeline). 2 Choisissez Disposition > Verrouiller la position. La marque en regard de Verrouiller la position disparaît et les poignées du cadre de délimitation autour de l’élément sont désormais actives. Lorsque vous sélectionnez un élément non textuel dans le Canevas, un cadre de délimitation apparaît autour, identique à celui d’un caractère individuel sur une piste de texte. Si vous sélectionnez un élément plein écran, il est plus facile d’en voir le cadre de délimitation en effectuant un zoom arrière dans le Canevas. Pour redimensionner, faire pivoter et repositionner un élément non textuel dans le Canevas : m Glissez le cadre de délimitation ou ses poignées (dans les coins supérieurs gauche et droit). Les éléments non textuels peuvent également être transformés avec les attributs disponibles pour les caractères : ombre, couleur, flou, etc.86 Chapitre 6 Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés Création de chaînes ou de piles d’éléments D’une certaine façon, LiveType aborde les textures, les objets et les éléments importés comme des types de glyphes ou des caractères. Plus précisément, les éléments individuels sont traités comme des polices dont le jeu de caractères se compose d’un glyphe unique. Vous pouvez ainsi effectuer une opération inhabituelle dans LiveType :créer des chaînes, ou plusieurs copies, de ces éléments, ce qui équivaut en fait à une piste de texte. Tout ce que vous pouvez faire avec une lettre est également valable avec des objets, des textures et des éléments importés. Remarque : les objets ne peuvent toutefois pas être formatés sous forme de lignes multiples sur une piste. Pour créer une chaîne d’éléments sur une piste : 1 Ajoutez un objet, une texture ou un élément importé au Canevas. 2 Donnez à l’objet une taille suffisamment petite pour le copier en plusieurs exemplaires dans le Canevas : a Cliquez sur l’onglet Attributs de l’Inspecteur puis sur le bouton Glyphe. b Assurez-vous que l’icône de verrou en regard des curseurs Échelle est fermé pour que la mise à l’échelle soit proportionnelle. S’il n’est pas fermé, cliquez sur l’icône pour le verrouiller. c Déplacez les curseurs Échelle ou entrez une valeur dans l’un des champs Échelle. Un graphisme importé et copié sur une pisteChapitre 6 Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés 87 3 Cliquez dans la zone de saisie située dans le coin supérieur gauche de l’Inspecteur. Vous remarquez que la fenêtre comporte une seule puce symbolisant l’objet sous forme de glyphe. 4 Lorsque le curseur clignote dans la zone de saisie, appuyez sur la barre d’espace ou sur toute autre touche. Une autre puce apparaît dans la zone de saisie et deux objets identiques se trouvent sur une piste linéaire dans le Canevas. Ajoutez autant d’objets que désiré. 5 Modifiez l’alignement dans l’onglet Texte de l’Inspecteur, ainsi que tous les autres attributs applicables à une chaîne de lettres, y compris le formatage d’éléments individuels sur la piste. Modification des attributs et des styles De la même façon que des éléments non textuels peuvent être traités comme des glyphes, il est possible de leur affecter les mêmes styles et attributs disponibles pour du texte. Le chapitre 5, « Manipulation de texte », à la page 59 décrit toutes les transformations disponibles dans l’Inspecteur. Vous pouvez procéder comme suit dans le cas d’une image numérique ou d’un film :  Réduisez la taille de l’image, placez-la dans le Canevas et faites-la pivoter de 20° à l’aide des commandes Échelle, Décalage et Rotation de la fenêtre Glyphe de l’onglet Attributs (dans l’Inspecteur).  Ajoutez une ombre, un contour ou un volume à l’image grâce aux fonctions Style.  Changez la couleur de l’image à l’aide des commandes Couleur de la fenêtre Glyphe de l’onglet Attributs (dans l’Inspecteur).  Appliquez un effet prédéfini à l’image ou animez-la en concevant un effet personnalisé. Le chapitre 7, « Manipulation d’effets et animation d’images clés », à la page 89 explique comment procéder. D’autres éléments importés (logos, dessins, graphismes) sont encore plus facilement adaptables. Ils peuvent se prêter à un remplissage, un éclat, un flou, voire un contour où l’élément d’origine est rendu invisible. Les possibilités sont illimitées. Remplacement de données dans une piste À tout moment, vous pouvez facilement remplacer un film ou une image sur une piste de la Timeline. Pour remplacer un film ou une image par un nouveau contenu : 1 Cliquez sur la piste, tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez > Relier les données dans le menu contextuel. 2 Allez vers le nouveau fichier dans la zone de dialogue Ouvrir, puis cliquez sur Ouvrir. Le média existant est remplacé par la nouvelle séquence ou la nouvelle image.7 89 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés Grâce aux effets, les éléments du Canevas se déplacent et se transforment. Ils s’apparentent à des « paquets » d’animation contenant les paramètres qui déterminent l’animation et le chronométrage, ainsi que les attributs des éléments de chaque image. Les idées fondamentales relatives aux effets sont les suivantes :  Toutes les animations et transformations intégrées au titrage sont contrôlées par des effets, qu’ils soient de votre propre création ou déjà préconfigurés dans LiveType.  Les effets sont appliqués à des pistes. Ils apparaissent dans la Timeline sous forme de barres sous la piste à laquelle ils correspondent.  Plusieurs effets sont applicables à une même piste, y compris de façon simultanée.  Vous pouvez modifier un effet après son application à une piste et enregistrer un effet modifié afin qu’il soit disponible pour d’autres pistes et projets.  Lorsque les paramètres d’une piste et d’un effet sont incompatibles, ceux de l’effet l’emportent. Par exemple, si un effet désactive le style Éclat, les réglages d’éclat de la piste sont sans incidence.  Lorsque les paramètres d’une piste et d’un effet sont complémentaires, ils se combinent. Par exemple, si vous appliquez à une piste d’une opacité de 50 % un effet possédant la même valeur, l’opacité dans le Canevas sera de 25 %, soit la moitié de celle de la piste.  Vous pouvez modifier ou créer un effet en dehors de l’interface LiveType. Les instructions d’écriture de code EffectScript se trouvent à l’annexe B, « Création et modification d’EffectScripts », à la page 139.  Les effets peuvent être appliqués à des caractères individuels sur une piste et gérés à partir de l’onglet Effets dans l’Inspecteur.90 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés Effets prédéfinis Le tableau ci-dessous donne la liste des 41 effets prédéfinis disponibles dans LiveType. Ces effets sont situés dans l’onglet Effets du Navigateur média. Application d’effets prédéfinis Les effets prédéfinis dans LiveType rendent vos titres plus percutants et peuvent servir à déterminer le ton de votre composition. Explorez les effets disponibles dans le Navigateur média pour vous faire une meilleure idée des résultats possibles. Pour appliquer un effet prédéfini à une piste : 1 Créez une piste contenant du texte ou tout autre type d’élément. Veillez à ce que la piste soit active. 2 Cliquez sur l’onglet Effets dans le Navigateur média. Le menu local Catégorie présente les catégories d’effets installés correspondant aux sous-dossiers situés dans /Bibliothèque/Application Support/LiveType/Effects. Effets LiveType Caricature  Renversant  Compression à rebonds  Rebond  Rebondissant  Élastique  Essorage rapide Fondus  Cluster  Premier plan  Amoncellement Fantaisie  Envolée  Dispersion  Dilatation  Idées  Invention  Au revoir  Axe vertical Éclats  Éclat bleu  Combustible  Exhalation  Dédoublé  Impression  Éclair entrant  Éclair sortant  Forme  Paix  Lever de soleil  Défilé  Spectral  Zappeur Grunge  Parasites Mécanique  Assemblage  Scie circulaire  Extinction de téléviseur Chemin d’animation  Départ  Fuite  Séparation  Chute aléatoire  Glissade en suspension  Canal d’air Ombré  Arrêt au stand Zooms  BelvédèreChapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 91 3 Choisissez un effet dans la colonne Nom de l’onglet Effets. L’aperçu du navigateur illustre l’effet, la colonne Durée affiche sa longueur par défaut et le champ Description répertorie des notes sur le meilleur moyen d’appliquer l’effet. 4 Procédez de l’une des façons suivantes :  Sélectionnez le nom de l’effet et cliquez sur Appliquer.  Double-cliquez sur l’effet.  Faites glisser l’effet dans l’onglet Effets de l’Inspecteur. Lorsque vous appliquez un effet, une barre portant le nom de l’effet apparaît sous la piste active de la Timeline. Si l’effet suppose une animation, vous voyez immédiatement le mouvement dans l’aperçu filaire animé de l’Inspecteur. Selon la position de la tête de lecture dans la Timeline, les changements observables dans le Canevas sont variables. Déplacez la tête de lecture pour voir l’évolution des éléments à différents points ou cliquez sur le bouton Lecture dans le Canevas pour observer un rendu RAM. L’effet apparaît également dans l’onglet Effets de l’Inspecteur. L’onglet Effets présente une liste des effets appliqués à une piste. L’ordre est sans incidence sur la séquence ou le chronométrage d’un effet. L’onglet Effets du Navigateur média92 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés Pour désactiver un effet : m Cliquez sur le bouton Activer/Désactiver dans la Timeline, en regard de l’effet. Pour désactiver un effet pour un ou plusieurs glyphes d’une même piste : 1 Sélectionnez la piste. 2 Sélectionnez le ou les caractères auxquels il ne faut pas appliquer l’effet en les mettant en évidence dans la zone de saisie ou en les sélectionnant dans le Canevas. Sachant qu’il est impossible de sélectionner en même temps des caractères non adjacents, vous devrez éventuellement répéter ces étapes. 3 Dans l’onglet Effets de l’Inspecteur, décochez la case en regard de l’effet à désactiver pour les caractères sélectionnés. Réglage du chronométrage d’un effet Tous les paramètres de chronométrage applicables aux pistes contenant des données LiveType sont également valables pour les effets. Les éléments du Canevas reflètent l’image en cours, indiquée par la position de la tête de lecture. L’onglet Effets de l’Inspecteur montre les effets appliqués à la piste active. Des effets prédéfinis sont appliqués à partir de l’onglet Effets du Navigateur média. Tête de lecture Effects PisteChapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 93 Tout comme les pistes, vous pouvez glisser un effet dans la Timeline pour changer son point de départ et sa durée. Les réglages de l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur conditionnent l’application d’un effet à chaque lettre d’une piste, sa vitesse d’exécution et le nombre de fois où il est répété. L’onglet Chronométrage présente une série d’options permettant de choisir le mouvement des éléments du Canevas. Les réglages de cet onglet concernent l’effet sélectionné dans la Timeline. Pour modifier les paramètres de chronométrage d’un effet : 1 Dans la Timeline, sélectionnez un effet appliqué à une piste. 2 Cliquez sur l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur. Les paramètres de chronométrage pour l’effet sélectionné sont présentés. L’onglet Chronométrage présente les options suivantes :  Aléatoire : avec cette option, un effet traite chaque caractère d’une piste de façon distincte, contrairement aux paramètres s’appliquant à une piste dans son intégralité. Ainsi, l’effet transforme chaque caractère dans un ordre aléatoire et les sépare par un nombre donné d’images ou de secondes. Le champ Graine permet de sélectionner jusqu’à 255 autres ordres aléatoires si celui choisi ne vous plaît pas. L’onglet Chronométrage de l’Inspecteur94 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés  Séquence : avec cette option, un effet commence par transformer un caractère, puis passe au suivant, et ainsi de suite. La valeur 0 indique que l’effet est lu simultané- ment pour tous les caractères. Avec une valeur de 25, la transformation du premier caractère commence, et lorsque l’effet est à 25 % de la transformation, il passe au caractère suivant, et ainsi de suite. Le menu local Début sous le curseur Séquence détermine le sens de lecture de la séquence.  Vitesse : vous pouvez modifier la vitesse d’un effet en saisissant un pourcentage de celle par défaut. Plus un effet est rapide, plus sa durée est courte. Le menu local Début sous le curseur Vitesse permet de lire l’effet à l’envers.  Retard : ce réglage définit l’heure de début et de fin de l’effet par rapport au début ou à l’extrémité de la piste. Il offre une alternative au placement d’un effet directement dans la Timeline.  Boucle : ce réglage détermine le nombre de fois que l’effet est répété. Une valeur de 2 double la durée de l’effet. La case Jusqu’à la fin lit l’effet en boucle continue sur la durée de la piste.  Durée : ce réglage gère la durée d’une piste contenant un texte dans une police système ou tout autre élément statique. La durée des effets et des pistes contenant des éléments dynamiques (plan vidéo, LiveFont) se change à l’aide du curseur Vitesse.  Suspendre premier : cette option permet aux paramètres de la première image d’un effet d’être conservés pour la période de temps précédant le début de l’effet. Par exemple, si vous voulez appliquer un fondu sortant à une piste après deux secondes, choisissez de suspendre pendant deux secondes (la piste est alors invisible, c’est-à-dire d’une opacité nulle) avant que l’effet Fade In ne commence.  Suspendre dernier : le fonctionnement est identique à l’option précédente, sauf qu’elle agit à la fin d’un effet afin d’étendre les paramètres de l’image finale pendant un temps donné. Pour modifier le chronométrage d’un effet dans la Timeline, procédez de l’une des façons suivantes :  Glissez l’effet au milieu de la barre (mais pas sur une image clé) afin de le positionner sans en changer la vitesse. La valeur Retard est alors modifiée, comme le montre l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur. Remarque : vous pouvez positionner un effet afin de l’étendre au-delà des limites d’une piste, auquel cas ses paramètres externes ne sont pas utilisés.  Glissez l’un des bords de l’effet pour en modifier la vitesse. Un effet plus court s’exécute plus rapidement. Le redimensionnement à partir du bord gauche d’un effet, dont la valeur Lecture temporisée est Depuis le début, modifie la vitesse et le délai de l’effet en question. Il en va de même à partir du bord droit d’un effet dont la valeur est Depuis la fin.Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 95 Repositionnement de groupes d’effets à l’intérieur d’une piste pour régler le chronométrage Si vous avez des effets multiples sur une seule piste, vous pouvez les déplacer à l’unisson pour régler leur chronométrage. Pour repositionner des groupes d’effets au sein d’une piste : m Dans une piste ayant des effets multiples, maintenez la touche Option enfoncée tout en faisant glisser un seul effet. Les effets se déplacent à l’unisson vers le haut ou vers le bas de la Timeline. Tous les effets sur la piste conservent leurs positions relatives mais apparaissent simplement plus tôt ou plus tard. Changer l’ordre des effets Dans une piste comprenant plusieurs effets, vous pouvez modifier l’ordre (la position) d’un effet en le faisant glisser verticalement. Si l’effet contient des informations de chronométrage, il est possible d’ajuster sa position dans la nouvelle piste. Pour modifier l’ordre d’un effet : m Faites glisser l’effet vers le haut ou vers le bas sur la piste. L’ordre des effets est désormais modifié. Duplication des effets et des pistes Vous pourrez facilement dupliquer les effets et les pistes, voire dupliquer un effet d’une piste à l’autre. Pour dupliquer un effet ou une piste : Dans la Timeline, faites glisser l’effet ou la piste à son nouvel emplacement ou nouvelle piste en maintenant la touche Option enfoncée. Le fait de maintenir la touche Option enfoncée pendant que vous glissez un effet permet d’en faire une copie sur une nouvelle piste d’effets. Modification d’un effet prédéfini Outre la modification des paramètres de chronométrage d’un effet, vous pouvez changer le principe de l’effet, à savoir comment il transforme la piste concernée. La modification d’un effet employé dans votre projet n’affecte pas l’effet prédéfini d’origine. Une fois l’effet appliqué, vous pouvez le modifier, ces changements étant enregistrés dans le projet.96 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés Images clés et marqueurs de séquence L’animation sur ordinateur se fonde sur le concept d’images clés. Les créateurs d’animations fixent les paramètres de l’élément graphique (position, couleur, taille, forme, etc.) à des intervalles réguliers, le logiciel interpolant ces paramètres pour chaque image intermédiaire. Dans la Timeline, les images clés sont symbolisées par des marqueurs en forme de losange dans les effets. Lorsque vous sélectionnez une image clé, la tête de lecture s’y déplace et le Canevas affiche l’état des éléments du projet à ce point précis. Pour afficher les paramètres définis par une image clé : 1 Sélectionnez l’image clé dans la Timeline. 2 Cliquez sur l’onglet Effets dans l’Inspecteur. Les paramètres définis par cette image clé apparaissent dans la fenêtre Paramètres actifs. L’effet Clockwise, par exemple, possède un seul paramètre actif pour ses images clés. Quels que soient les attributs d’une piste ou d’autres effets pouvant l’affecter, l’effet Clockwise ne s’attache qu’à faire pivoter les lettres sur une piste. Le paramètre de chronométrage de séquence applique la rotation à chaque caractère de la piste, l’un après l’autre et de gauche à droite. Les marqueurs de séquence, les lignes verticales se trouvant dans la zone de couleur violet clair d’une barre d’effet, signalent quand l’effet commence à agir sur chaque glyphe. Le nombre de marqueurs de séquence, qui inclue la première image de l’effet et l’image clé de début (demi-losanges), est toujours égal au nombre de glyphes sur la piste. Remarque : tous les effets ne suivant pas une lecture séquentielle ou aléatoire, certains ne possèdent pas de marqueurs de séquence. Marqueur de séquence Image cléChapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 97 Modification des paramètres d’image clé Pour changer l’action d’un effet, vous devez en modifier les images clés. L’onglet Effets vous permet de changer les paramètres d’un effet en saisissant des valeurs numériques. Il est toutefois plus facile d’apporter des modifications de façon visuelle, via l’interface LiveType. Pour modifier une image clé en changeant des paramètres dans l’Inspecteur : 1 Sélectionnez une image clé dans la Timeline. La tête de lecture passe sur l’image clé et le Canevas montre l’apparence de la composition à cette image. Remarque : si vous modifiez un paramètre d’effet lorsque la tête de lecture ne se trouve pas sur une image clé, une nouvelle image clé est ajoutée à la position de la tête de lecture. 2 Modifiez les attributs de la piste. Les indicateurs LED dans l’Inspecteur montrent les attributs modifiables dans le contexte d’un effet, tous se trouvant dans les onglets Texte, Style et Attributs de cette fenêtre. 3 Cliquez sur le bouton Lecture dans le Canevas pour observer les résultats de votre modification. Indicateurs LED apparaissant lorsqu’un effet est sélectionné.98 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés Pour modifier une image clé en changeant les paramètres dans le Canevas : 1 Sélectionnez une image clé dans la Timeline. 2 Cliquez sur une lettre ou un objet pour afficher son cadre de délimitation. 3 Manipulez le glyphe sélectionné pour en changer la position, la rotation ou l’échelle. Lorsque vous glissez le glyphe, le mot entier se déplace et un chemin d’animation se dessine en pointillés. Chaque point correspond au point pivot de la lettre sélectionnée pour chaque image du film. Si vous sélectionnez une autre lettre, un chemin d’animation légèrement différent apparaît, illustrant la position centrale de la lettre dans chaque image. 4 Cliquez sur le bouton Lecture dans le Canevas pour observer les résultats de votre modification. Indicateurs LED dans l’Inspecteur Lorsque vous sélectionnez un effet ou une image clé, les onglets Texte, Style et Attributs de l’Inspecteur présentent des petits voyants ronds (LED) à gauche de tous les attributs modifiables dans un effet. Les LED jouent trois rôles :  Ils indiquent les paramètres de l’onglet actifs dans l’effet sélectionné, ce qui vous permet de voir immédiatement les valeurs pertinentes.  Ils permettent d’activer un nouveau paramètre pour un effet.  Ils servent à appliquer un attribut de façon identique à toutes les images clés dans l’effet. Vous pouvez ainsi réaliser des changements globaux sans devoir sélectionner et modifier individuellement chaque image clé. Pour appliquer un attribut de façon identique à toutes les images clés d’un effet : 1 Sélectionnez l’effet. 2 Changez un attribut dans l’onglet Texte, Style ou Attributs. 3 Maintenez la touche Option enfoncée et cliquez sur l’indicateur LED en regard de l’attribut que vous venez de modifier.Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 99 Paramètres actifs La zone Paramètres actifs de l’onglet Effets de l’Inspecteur est fort utile pour identifier les paramètres actifs dans un effet et les valeurs à chaque point donné dans le temps (position de la tête de lecture). Les paramètres actifs s’affichent avec les valeurs associées à l’image en cours. Leurs variables sont exposées dans l’annexe B, « Création et modification d’EffectScripts », à la page 139. Pour changer la valeur d’un paramètre dans l’onglet Effets : 1 Sélectionnez une image clé. 2 Double-cliquez sur un paramètre dans la pile Paramètres actifs. 3 Entrez une valeur dans la zone de dialogue puis cliquez sur OK. Remarque : si vous changez un paramètre lorsque la tête de lecture ne se trouve pas sur une image clé, une nouvelle image clé est ajoutée à l’effet à la position de la tête de lecture. Le menu local Paramètre répertorie tous les paramètres d’image clé. Pour ajouter un paramètre à la pile Paramètres actifs d’un effet : 1 Sélectionnez l’effet. 2 Procédez de l’une des façons suivantes :  Cliquez sur l’indicateur LED en regard du paramètre dans l’onglet Texte, Style ou Attributs de l’Inspecteur. Le LED sélectionné s’allume.  Dans l’onglet Effets de l’Inspecteur, faites un choix parmi les options du menu local Paramètre et cliquez sur le bouton +. Le paramètre apparaît dans la pile Paramètres actifs.  Changez le paramètre d’une image clé dans l’onglet Texte, Style ou Attributs de l’Inspecteur.  Ajoutez Décalage, Rotation ou Échelle à la pile en modifiant un glyphe de la piste active grâce aux poignées du cadre de délimitation ou en déplaçant le glyphe par glissement.100 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés Exemple : modification d’un effet L’exemple ci-après démontre la facilité de changer un effet et d’obtenir un aspect totalement différent. L’idée ici est d’ajouter une animation à l’effet Fade In. 1 Configurez un nouveau projet comme suit : a Choisissez Fichier > Nouveau. b Entrez « Aventure » dans l’une des zones de saisie de l’Inspecteur pour ajouter le mot à la piste. c Pour faire simple, appliquez une police système à la piste. d Définissez le point de sortie de la sélection de rendu en plaçant la tête de lecture à une seconde, puis en appuyant sur la touche O. 2 Appliquez l’effet de fondu entrant Fade In à la piste, qui se trouve dans la catégorie Fades de l’onglet Effets du Navigateur média. Vous remarquez les changements suivants :  L’effet apparaît immédiatement dans l’aperçu filaire animé de l’Inspecteur.  Si la tête de lecture se trouve sur la première image, le texte disparaît dans le Canevas lorsque vous appliquez l’effet. Ceci est dû au fait que l’effet Fade In commence avec une opacité de 0. Pour cet exemple, commencez par une piste de texte dans une police système.Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 101 3 Si la tête de lecture ne se trouve pas sur la première image, placez-la à cet endroit. 4 Dans la zone de saisie de l’Inspecteur, mettez en évidence la lettre A du mot « Aventure ». Même si le texte est invisible dans le Canevas, un cadre de délimitation apparaît pour vous permettre d’ajuster le glyphe. Vous remarquez également que la première image clé de l’effet se trouve à présent à la première image, les marqueurs de séquence étant derrière elle pour représenter les autres lettres du mot. 5 Modifiez le glyphe dans le Canevas comme suit et observez les résultats au fur et à mesure dans l’aperçu filaire animé : a Glissez la poignée de dimensionnement du coin supérieur gauche du cadre de délimitation pour agrandir le glyphe jusqu’à un tiers environ du Canevas. b À l’aide de la poignée de rotation du coin supérieur droit du cadre de délimitation, inclinez le glyphe de 45° dans le sens des aiguilles d’une montre. Vérifiez que la tête de lecture se trouve sur la première image. Placez le point de sortie de la sélection de rendu à une seconde. Marqueurs de séquence représentant la fin de l’effet pour chaque autre lettre du mot. Durée de l’effet Fade In sur le glyphe « A »102 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés c Glissez le glyphe afin que son point pivot se trouve dans le coin inférieur gauche du Canevas, ce qui permet d’étendre une partie du glyphe en dehors du Canevas. La pile (dans l’onglet Effets de l’Inspecteur) est automatiquement modifiée. Les paramètres Échelle, Rotation et Décalage s’appliquent désormais à cet effet, en plus du paramètre Opacité d’origine. 6 Cliquez sur le bouton Lecture dans le Canevas ou appuyez sur la barre d’espace pour lire un aperçu RAM. Redimensionnez, faites pivoter et repositionnez le cadre de délimitation du glyphe « A ».Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 103 Déplacement, suppression, ajout et copie d’images clés Plus vous manipulez des effets, plus vous souhaitez en créer et en modifier afin de répondre à vos goûts. Par exemple, vous pouvez changer la place des images clés dans un effet afin que celui-ci soit lu autrement. Vous pouvez également ajouter ou supprimer une image clé entière. Pour déplacer une image clé dans la Timeline : m Glissez son marqueur à gauche ou à droite dans la barre d’effet. Pour supprimer une image clé : 1 Sélectionnez l’image clé à supprimer. 2 Choisissez Piste > Supprimer l’image clé. Remarque : si vous sélectionnez une image clé et appuyez sur la touche Suppr, l’effet est totalement supprimé. Pour ajouter une image clé à un effet : 1 Sélectionnez l’effet auquel vous voulez ajouter une image clé. 2 Glissez la tête de lecture sur l’image où vous voulez insérer une image clé ou cliquez à la position de cette image dans la règle. 3 Procédez de l’une des façons suivantes :  Une fois la tête de lecture positionnée et l’effet sélectionné, choisissez Piste > Ajouter une image clé (ou appuyez sur les touches Commande + K).  Changez les paramètres souhaités dans l’onglet Texte, Style ou Attributs de l’Inspecteur ou modifiez un glyphe de la piste active à l’aide des poignées du cadre de délimitation ou en le déplaçant par glissement. Un marqueur d’image clé apparaît dans la barre d’effet. Pour copier une image clé : 1 Sélectionnez l’image clé à copier et choisissez Édition > Copier. 2 Placez la tête de lecture sur l’image où vous voulez insérer l’image clé, puis choisissez Édition > Coller. Vous pouvez copier et coller des images clés à partir d’autres effets, voire d’autres projets.104 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés Copier-coller des images clés, effets et pistes d’un projet à l’autre Vous pourrez copier et coller aisément des images clés, effets et pistes d’un projet à l’autre. Pour copier-coller une image clé d’un projet à l’autre : 1 Ouvrez le projet dans lequel se trouve l’image clé que vous voulez copier. 2 Dans la Timeline, procédez de l’une des façons suivantes :  Sélectionnez une image clé, puis allez dans le menu Édition > Copier image clé (ou appuyez sur Commande + C).  Cliquez sur l’image clé tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Copier piste, Copier effet ou Copier l’image clé dans le menu de raccourcis. 3 Ouvrez le deuxième projet et positionnez la tête de lecture dans la Timeline, à l’endroit où vous voulez voir apparaître l’image clé. 4 Procédez de l’une des façons suivantes :  Sélectionnez le menu Édition > Coller (ou appuyez sur Commande + V).  Cliquez sur la piste tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Coller dans le menu de raccourcis. L’image clé est alors copiée dans le deuxième projet. Pour copier-coller des effets ou pistes d’un projet à l’autre : 1 Ouvrez le projet dans lequel se trouve l’effet ou la piste à copier. 2 Dans la Timeline, procédez de l’une des façons suivantes :  Sélectionnez un effet ou une piste, puis choisissez Édition > Copier (ou appuyez sur Commande + C).  Cliquez sur l’effet ou la piste tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Copier piste ou Copier effet dans le menu de raccourcis. 3 Ouvrez le deuxième projet, cliquez dans la Timeline et procédez comme suit :  Sélectionnez le menu Édition > Coller (ou appuyez sur Commande + V).  Cliquez sur la piste tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Coller dans le menu de raccourcis. L’effet ou la piste est alors copié(e) dans le deuxième projet.Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 105 Changement du nom et enregistrement des effets modifiés Lorsque vous changez un effet dans un projet LiveType, il ne possède plus les mêmes attributs que celui prédéfini dans le Navigateur média. Il se peut que vous ayez employé plusieurs versions du même effet prédéfini dans un projet. Le suivi de ces modifications peut être réalisé de deux façons : en renommant les effets dans votre projet afin de les distinguer de ceux prédéfinis d’origine ou en les enregistrant comme nouveaux effets disponibles à tout moment. Pour renommer un effet dans un projet : 1 Sélectionnez l’effet ou la piste à laquelle il est appliqué. 2 Cliquez sur l’onglet Effets de l’Inspecteur. 3 Sélectionnez l’effet dont vous souhaitez modifier le nom et attribuez-lui un nouveau nom. Le nouveau nom apparaît dans la Timeline. Pour enregistrer un effet modifié : 1 Sélectionnez l’effet. 2 Choisissez Piste > Enregistrer l’effet. 3 Dans la zone de dialogue Enregistrer l’effet, nommez l’effet et sélectionnez la catégorie dans laquelle l’enregistrer, ou créez une nouvelle catégorie. L’effet apparaît dans l’onglet Effets du Navigateur média. Remarque : pour que le Navigateur média affiche un aperçu de l’effet enregistré, vous devez créer un plan d’aperçu de 160 x 120 pixels et le nommer comme l’effet avec l’extension appropriée. Les plans d’aperçus peuvent se trouver dans n’importe quel format QuickTime. Si vous prévoyez toutefois d’en créer un grand nombre, le format MPEG-4 est conseillé car il occupe nettement moins d’espace disque. Enregistrez les plans d’aperçus dans le dossier Effets (/Bibliothèque/Application Support/LiveType), où les effets enregistrés sont stockés.106 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés Création d’un effet en partant de zéro Il est parfois plus facile de créer l’effet en partant de zéro au lieu de tenter d’en modifier un existant. La procédure est la suivante : 1 Décidez à quel élément appliquer l’animation et comment le déplacer et le transformer. 2 Créez une piste contenant l’élément à animer, placé de préférence à la première image. 3 Configurez le chronométrage de la piste, à savoir son image de début et sa durée. 4 Ajoutez un effet vierge à la piste. 5 Ajoutez des images clés à l’effet et modifiez les paramètres de chacune d’elles. 6 Enregistrez l’effet si besoin est, pour l’utiliser plus tard avec d’autres pistes ou dans d’autres projets. Pour ajouter un effet vierge à une piste : 1 Sélectionnez la piste à laquelle ajouter l’effet. 2 Choisissez Piste > Ajouter un nouvel effet (ou appuyez sur les touches Commande + E). Un nouvel effet apparaît dans la Timeline, sous la piste active. 3 Nommez-le, si vous le souhaitez, en double-cliquant sur le nom Nouvel effet dans l’onglet Effets de l’Inspecteur. Exemple : création d’un effet L’exemple ci-après illustre comment créer un effet. Dans ce cas, une partie du texte d’une piste rebondit dans le Canevas. Cet exemple met en évidence comment les chemins d’animation sont générés dans un effet. 1 Démarrez un nouveau projet par défaut et ajoutez quelques mots à une piste vide, dans la police de votre choix. L’idée est que l’un de ces mots se déplace dans l’écran, indépendamment des autres.Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 107 2 Placez la piste où vous voulez dans le Canevas. Cette opération est sans incidence sur le mouvement du mot animé. 3 Définissez la durée de la piste en glissant son extrémité droite dans la Timeline. Deux ou trois secondes suffisent amplement. 4 Créez un effet vierge vous permettant d’appliquer un mouvement au texte. Attribuez à l’effet la même durée que celle de la piste dans la Timeline. 5 Avant même de générer l’effet, appliquez-le à un seul mot de la piste. L’idée est de désactiver l’effet, comme décrit à la section « Effets prédéfinis » à la page 90 plus tôt dans ce chapitre, pour les mots devant rester statiques. 6 Ajoutez la première des trois ou quatre images clés réparties équitablement dans l’effet. a Cliquez dans la règle pour positionner la tête de lecture. b Une fois la tête de lecture positionnée et l’effet sélectionné, choisissez Piste > Ajouter une image clé (ou appuyez sur les touches Commande + K).108 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 7 L’étape suivante consiste à placer le mot au point de son premier « rebond ». Vous ajoutez alors des paramètres de décalage x et y à l’effet. a Une fois l’image clé sélectionnée, choisissez l’une des lettres à déplacer. Un cadre de délimitation apparaît autour. b Glissez la lettre à un autre endroit dans le Canevas. Le mot entier, ou toutes les lettres auxquelles l’effet s’applique dans ce cas de figure, se déplace avec la lettre sélection-née. Vous remarquez que le chemin d’animation se dessine. c Si vous le souhaitez, modifiez la taille, la couleur ou tout autre attribut du texte pour cette image clé. 8 Créez une autre image clé et glissez le texte à un autre endroit. Le chemin d’animation prend alors la forme d’un triangle. Créez quelques « rebonds » supplémentaires pour le mot. Les chemins d’animation peuvent également être courbes. La procédure de création de pistes courbes est similaire, comme décrit au chapitre 4, « Manipulation de pistes », à la page 47. Point d’image clé Chemin d’animation du glyphe « u »Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 109 9 Ajoutez des courbes au chemin d’animation en procédant comme suit : a Une fois l’effet sélectionné dans la Timeline, cliquez sur une image clé ou déplacez la tête de lecture sur cette dernière. b Sélectionnez un glyphe dans le mot amené à « rebondir ». c Maintenez la touche Contrôle enfoncée et glissez le point pivot du glyphe, qui se trouve sur le point d’image clé dans le chemin d’animation. d Des poignées de Bézier se dessinent à partir du point et permettent de modifier la courbe. 10 Dans le Canevas, cliquez sur Lecture ou appuyez sur la barre d’espace pour observer les résultats de l’opération. Maintenez la touche Option enfoncée et glissez un point d’image clé pour tirer les poignées de Bézier, ce qui crée un chemin d’animation fait de courbes.110 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés Création d’effets pour les glyphes individuels Une fonctionnalité unique et puissante de LiveType repose sur sa capacité à affecter instantanément un effet à des groupes individuels ou sélectionnés de glyphes, de caractères, sur une piste. Cette méthode peut être utilisée aussi bien avec les nouveaux effets qu’avec les effets préréglés. Pour attribuer un effet aux caractères individuels : m Sélectionnez le caractère ou les caractères au(x)quel(s) vous voulez appliquer l’effet, puis effectuez l’une des actions suivantes :  Choisissez un effet prédéfini dans l’onglet Effets du Navigateur média, puis cliquez sur Appliquer.  Créez votre propre effet en choisissant Piste > Nouvel effet, puis appliquez les effets à partir du menu paramètres dans l’onglet Effets de l’Inspecteur. L’effet choisi est automatiquement désactivé pour tous les autres caractères non sélectionnés. Si la piste est sélectionnée mais qu’en revanche aucun caractère ne l’est, l’effet s’appliquera à tout le groupe de caractères de la piste. Vous pouvez réaffecter tous les caractères à un seul effet à tout moment. Recherche des effets et médias via la Timeline Grâce au menu de raccourcis de la Timeline, vous trouverez rapidement les effets, séquences et images. Pour rechercher des effets et médias via la Timeline : m Dans la Timeline, cliquez sur une piste tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis procédez comme suit :  Pour rechercher des effets, choisissez Réveler dans le Navigateur média dans le menu contextuel.  Pour rechercher des séquences ou des images, choisissez Réveler dans le Finder dans le menu contextuel. L’effet est sélectionné dans l’onglet adéquat du Navigateur média ou une fenêtre du Finder s’affiche avec la séquence ou l’image sélectionnée.8 111 8 Aperçu et rendu total de votre film de titrage Au fil de l’élaboration de votre projet, vous pouvez observer le résultat des modifications réalisées avant de créer une sortie finale. LiveType propose plusieurs modes et possibilités pour gérer le temps requis par les aperçus de rendu. Aperçu de votre travail Pour afficher une image de votre film de titrage, rien de plus simple : il suffit de placer la tête de lecture dans la Timeline sur un marqueur et d’observer les éléments du Canevas. Mais il est également nécessaire de pouvoir visualiser l’action de votre film. LiveType offre pour cela plusieurs approches. Aperçu filaire animé La fenêtre d’aperçu filaire animé, dans le coin supérieur droit de l’Inspecteur, lit en continu votre animation, de petits cadres de délimitation indiquant le mouvement de chaque caractère ou objet. Cette fonction vous donne à tout moment une indication de l’animation et du chronométrage de votre projet. Pour figer ou activer l’aperçu filaire animé : m Cliquez dans la fenêtre d’aperçu filaire animé de l’Inspecteur. Aperçu filaire animé dans l’Inspecteur112 Chapitre 8 Aperçu et rendu total de votre film de titrage Aperçu RAM dans le Canevas Les contrôles de transport au bas du Canevas vous permettent de lire un aperçu de votre film de titrage directement dans votre environnement de travail. Un aperçu RAM affiche tous les éléments visibles et activés dans le Canevas, ainsi que les guides, les règles, etc. de cette fenêtre. Le film d’aperçu donne une meilleure idée de la sortie finale que l’aperçu RAM. Pour exécuter un aperçu RAM, procédez de l’une des façons suivantes : m Cliquez sur le bouton Lecture dans les contrôles de transport au bas du Canevas. m Appuyez sur la barre Espace. Les images sont d’abord rendues et chargées une par une en mémoire. Ensuite, l’aperçu est lu en temps réel. Le bouton Pause est affiché pendant ce processus. Le bouton Boucle, commande la plus à droite, permet de choisir entre la lecture uni-que ou en boucle continue de l’aperçu RAM. Lorsque ce bouton est activé (de couleur bleue), l’aperçu RAM défile en boucle tant que vous ne cliquez pas dans l’interface LiveType. Pour arrêter la lecture en boucle d’un aperçu RAM : m Cliquez n’importe où dans l’interface LiveType. Pour suspendre un aperçu RAM : m Cliquez sur le bouton Pause à tout moment au cours d’un aperçu RAM. Le bouton Lecture apparaît et l’aperçu RAM s’arrête. L’aperçu RAM reprend lorsque vous cliquez à nouveau sur le bouton Lecture. Commandes de lectureChapitre 8 Aperçu et rendu total de votre film de titrage 113 Film d’aperçu Un film d’aperçu correspond à un rendu restreint de votre film de titrage. Pour rendre un film d’aperçu : 1 Choisissez Fichier > Aperçu du rendu, puis Fil de fer ou Normal. Le réglage Normal rend votre aperçu au niveau défini dans la zone de dialogue Propriétés du projet. LiveType recherche les fichiers .afd dans le dossier /Bibliothèque/ Application Support/LiveType/LiveType Data si vous utilisez des données LiveType dans votre composition. Si les fichiers de données ne sont pas encore installés, la zone de dialogue AFD manquant s’ouvre et vous permet d’installer les fichiers complets ou d’utiliser les images proxy (des fichiers .afp correspondants) dans l’aperçu. 2 Procédez de l’une des façons suivantes :  Sélectionnez Installer les données LiveType manquantes. Vous pouvez ainsi installer les fichiers .afd à un emplacement autre que le dossier LiveType Data, et y accéder pour le rendu des aperçus et des projets finaux. Reportez-vous à la section « Gestion des fichiers média LiveType » à la page 30 pour obtenir plus d’instructions.  Sélectionnez « Utiliser les affiches pour les pistes comportant des données manquantes ». L’aperçu apparaît dans une fenêtre distincte. Pour enregistrer un film d’aperçu, choisissez Fichier > Enregistrer sous. Sinon, LiveType supprime le film d’aperçu à la fermeture de la fenêtre.114 Chapitre 8 Aperçu et rendu total de votre film de titrage Optimisation des performances d’aperçu LiveType fonctionne avec des éléments pixelisés d’informations, contrairement aux données vectorielles. Ce format rend possible la série d’effets disponible dans LiveType ; toutefois, les fichiers sont volumineux et le temps de rendu d’un aperçu peut être long. Le temps de rendu est fonction de la complexité de chaque couche ajoutée à un projet : nombre d’éléments, taille, quantité d’effets appliqués à chacun d’eux et durée du film (nombre d’images à rendre). Réglages de qualité pour les aperçus et les projets finaux LiveType permet quatre niveaux de qualité de rendu, définis dans la zone de dialogue Propriétés du projet, afin de gérer le temps passé à la création d’aperçus. Une qualité inférieure demandera évidemment un temps de rendu moindre. Un aperçu de qualité filaire représente chaque élément par un cadre de délimitation vide, comme dans l’aperçu filaire animé de l’Inspecteur. Les réglages Brouillon, Normale et Haute se distinguent uniquement par la résolution de l’aperçu qu’ils offrent. Un canevas de qualité brouillon apparaît légèrement granuleux à un zoom de 100 %. Un film d’aperçu de qualité brouillon apparaît de petite taille à l’écran. Lors de la génération de votre projet, vous serez éventuellement amené à modifier à plusieurs reprises les réglages de qualité en fonction de vos préférences. Pour modifier les réglages de qualité afin d’afficher le Canevas, de générer des films d’aperçu et de rendre un film final : 1 Choisissez Édition > Propriétés du projet. 2 Dans la zone Qualité de la zone de dialogue, choisissez le niveau de qualité pour chacun des trois modes.Chapitre 8 Aperçu et rendu total de votre film de titrage 115 Stratégies d’amélioration des temps de rendu Outre les réglages de qualité, LiveType fournit diverses stratégies pour réduire les temps de rendu d’images et d’aperçus :  Les marqueurs de la sélection de rendu dans la règle d’images de la Timeline restreignent le nombre d’images rendues dans les films d’aperçu et la sortie finale.  L’option Sélectionné seulement du menu Présentation affiche uniquement le contenu de la piste active dans le Canevas, dans les films d’aperçu et dans la sortie finale. Elle s’avère utile si vous privilégiez le mouvement d’un seul élément.  Les boutons Activer et Désactiver de la Timeline permettent de désactiver temporairement des effets et de supprimer des pistes du Canevas. Vous gagnez ainsi en simplicité lorsque vous n’avez besoin que d’un aperçu partiel.  La taille de fichier des éléments importés a une incidence sur les performances système. Par exemple, au lieu d’importer un film volumineux comme fond pour créer des images clés de titres, importez une image ou un plan de courte durée. Si un élément importé doit être intégré à votre sortie finale, créez le fichier d’origine à la résolution requise ou proche de celle-ci, au lieu de prendre une image de grande taille et de la réduire dans LiveType.  La quantité de mémoire RAM sur votre système peut être déterminante. Pour gagner du temps, envisagez d’augmenter la RAM disponible. Rendu, enregistrement et exportation de votre film de titrage Le rendu, la sauvegarde et l’exportation de votre projet LiveType, une fois terminé, peuvent s’effectuer de différentes manières. De votre décision de travailler sur votre projet avec Final Cut Pro ou avec une autre application, dépendra largement le choix de la méthode la plus adaptée.  Si vous travaillez avec Final Cut Pro, importez le projet LiveType directement dans Final Cut Pro pour le rendu final.  Si vous travaillez avec une autre application, effectuez le rendu dans LiveType en premier, puis importez le film rendu dans l’application.116 Chapitre 8 Aperçu et rendu total de votre film de titrage Importation d’un projet LiveType dans Final Cut Pro pour le rendu Généralement, un fichier de projet LiveType enregistré est importé dans Final Cut Pro pour le rendu. Cela permet de gagner du temps, puisque, contrairement aux autres applications, vous n’avez pas besoin de rendre le fichier dans LiveType avant de l’importer. Pour importer un projet LiveType dans Final Cut Pro pour le rendu : 1 Choisissez Fichier > Importer > Fichiers (ou appuyez sur les touches Commande + I), sélectionnez le fichier de projet LiveType, puis cliquez sur Choisir. Le film LiveType est importé dans Final Cut Pro, apparaissant en tant que plan. 2 Éditez le plan dans une séquence Final Cut Pro. 3 Effectuez le rendu du film comme vous le feriez pour n’importe quel plan. Apporter des modifications à un film LiveType à partir de Final Cut Pro Si vous avez importé un film LiveType dans Final Cut Pro et si vous avez besoin d’y apporter des modifications, vous pouvez le faire dans LiveType et obtenir la version mise à jour dans Final Cut Pro. Pour effectuer des modifications dans un film LiveType déjà importé dans Final Cut Pro : 1 Sélectionnez le plan LiveType dans la Timeline Final Cut Pro. 2 Cliquez sur la piste, tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez > Ouvrir dans l’éditeur dans le menu contextuel. LiveType s’ouvre avec le film prêt à être modifié. 3 Dans LiveType, effectuez les modifications désirées, puis choisissez Fichier > Enregistrer. La modification est prise en compte immédiatement dans Final Cut Pro. Remarque : vous devrez rendre à nouveau tous les changements effectués à l’intérieur de Final Cut Pro.Chapitre 8 Aperçu et rendu total de votre film de titrage 117 Rendu d’un film LiveType pour l’exportation Lorsque vous travaillez avec une autre application, il est nécessaire d’effectuer le rendu de votre film dans LiveType avant de l’importer. Pour rendre votre projet à une résolution maximale pour l’exportation : 1 Choisissez Fichier > Rendre le film. 2 Choisissez un nom de fichier et un emplacement dans la zone de dialogue Enregistrer, puis cliquez sur Enregistrer. 3 Comme pour les films d’aperçu, LiveType requiert l’installation de tous les fichiers de données LiveType manquants. Procédez de l’une des façons suivantes :  Sélectionnez « Installer les données LiveType manquantes ». Vous pouvez ainsi installer les fichiers média LiveType à un emplacement autre que le dossier LiveType Data, et y accéder pour le rendu des aperçus et des projets finaux. Reportez-vous à la section « Gestion des fichiers média LiveType » à la page 30 pour obtenir plus d’instructions.  Sélectionnez « Utiliser les affiches pour les pistes comportant des données manquantes ». Remarque : par défaut, une séquence QuickTime avec un canal alpha est créée dans le codec Animation. Si vous préférez un autre codec, utilisez plutôt les options Depuis le fichier > Exporter le film.118 Chapitre 8 Aperçu et rendu total de votre film de titrage Lorsque LiveType a terminé le rendu de votre projet, celui-ci apparaît dans une nouvelle fenêtre. Formats d’exportation de LiveType LiveType produit des séquences QuickTime avec le codec Animation 32 bits pour insérer correctement des images clés dans votre vidéo. Si votre éditeur non linéaire ou votre programme de composition importe des séquences QuickTime 4 ou ultérieur, l’importation de celles-ci doit pouvoir se faire directement. Vous pouvez également exporter une variété de formats d’animation et d’images fixes. Pour rappel toutefois, si vous souhaitez conserver le canal Alpha, vous devez utiliser un format compatible avec celui 32 bits, tel que Photoshop, Targa, TIFF ou AVI. Votre film rendu apparaît dans une fenêtre distincte. (Dans cet exemple, le film de fond a été rendu avec les titres.) Codecs QuickTime Codecs QuickTime (suite) Formats de séquence d’images Autres formats Animation Motion JPEGA BMP AVI BMP Motion JPEGB JPEG DV Stream Cinepak Aucun (pas de compression) JPEG 2000 Image FLC Component Video PhotoJPEG MacPaint Heuris MPEG DV/DVCPRO-NTSC Planar RGB Photoshop MPEG-2 DVCPRO-PAL PNG PICT MPEG-4 Graphics Sorenson Video PNG H.261 Sorenson Video 3 QuickTime image H.263 TGA SGI image Intel Indeo Video r3.2 TIFF TGA Intel Raw Video TIFFChapitre 8 Aperçu et rendu total de votre film de titrage 119 Pour exporter une séquence LiveType rendue dans un nouveau format : 1 Ouvrez votre film afin qu’il s’affiche dans la fenêtre de visualisation. Si vous venez d’effectuer le rendu de votre projet, la séquence QuickTime sera déjà ouverte. Si vous avez rendu et enregistré le film auparavant, ouvrez-le en choisissant Fichier > Ouvrir. 2 Choisissez Fichier > Exporter le film. La zone de dialogue vous demande d’entrer un nouveau nom et un emplacement pour le fichier et vous propose une série de formats d’exportation. 3 Dans le menu local Exporter, choisissez la catégorie de sortie à générer. 4 Dans le menu local Mode, choisissez le format de fichier ou protocole requis. 5 Cliquez sur le bouton Options pour accéder à d’autres réglages du format sélectionné.9 121 9 Techniques avancées de conception Une conception de titres réussie repose sur la combinaison créative des fonctions et des données de LiveType. Le présent chapitre apporte quelques « recettes » intéressantes. Les exemples ci-après supposent la maîtrise des fonctions de base de LiveType. Chaque étape n’étant pas exposée en détail, vous devrez éventuellement vous reporter aux chapitres antérieurs pour effectuer certaines tâches. Imbrication de mots L’option Prélever dans Fond peut servir à créer des compositions de titre fort intéressantes. Contrairement aux options Prélever dans Texture et Prélever dans Film ou image, elle insère une « fenêtre » dans n’importe quel fond, même composé de plusieurs éléments. Par exemple, vous pouvez imbriquer des mots dans d’autres. Dans le cas présent, le texte au premier plan dessine une fenêtre dans le texte de fond, qui défile de droite à gauche derrière lui. Procédez comme suit : 1 Créez le texte au premier plan pour déterminer la forme du remplissage. a Ajoutez une piste de texte dans une police système épaisse, Helvetica Bold par exemple. b Tapez un mot dans la piste et choisissez une taille de façon à ce qu’il occupe toute la largeur du Canevas.122 Chapitre 9 Techniques avancées de conception 2 Créez une couche intermédiaire pour rendre le fond plus sombre. a Choisissez une texture dans le Navigateur média, puis cliquez sur Appliquer à la nouvelle piste. b Vérifiez que la texture se trouve sous le texte mais au-dessus de la barre de fond dans la Timeline. 3 Créez un fond dynamique visible à travers la fenêtre créée par le mot au premier plan. a Ajoutez une piste de texte au Canevas et entrez du texte dans une taille inférieure à celle du mot créé à l’étape 1. b Placez la piste sur le texte au premier plan et formatez le texte de fond comme vous voulez. c Appliquez un effet de défilement ou de glissement à la piste pour que le texte se déplace de droite à gauche. d Glissez la piste sous la barre de fond dans la Timeline. e Dans la Timeline, désactivez temporairement la texture et la piste de texte au premier plan. f Définissez une couleur de fond dans la zone de dialogue Propriétés du projet ou placez un fond différent derrière le texte de fond. Texte au premier plan pour déterminer la forme de la « fenêtre » dans le fond Texture pour assombrir les éléments de fondChapitre 9 Techniques avancées de conception 123 g Activez la texture et la piste de texte de fond dans la Timeline. 4 Sélectionnez le texte au premier plan et choisissez Fond dans le menu local Prélever dans de la fenêtre Remplissage (onglet Attributs de l’Inspecteur). Déformation d’ombres et d’éclats La fonction Déformation dans l’onglet Style de l’Inspecteur peut servir à créer une incroyable variété de formes pour vos titres. Cette section explique comment l’effet Needle Drop s’inspire du paramètre Déformation, associé à plusieurs autres, pour donner un résultat unique. 1 Ouvrez un nouveau projet et saisissez du texte dans une police système sur la piste. 2 Dans la fenêtre Glyphe de l’onglet Attributs (Inspecteur), dotez le texte d’une couleur vive, puis fermez la fenêtre Couleurs. 3 Dans la zone de dialogue Propriétés du projet, prenez le noir comme couleur de fond avec une opacité de 100 %. Éléments de fond Éléments au premier plan Le texte rempli dévoile un mot animé dans le fond.124 Chapitre 9 Techniques avancées de conception 4 Appliquez l’effet Needle Drop à la piste, lequel se trouve dans la catégorie Éclats de l’onglet Effets du Navigateur média. 5 Prenez une seconde comme durée de piste et d’effet et définissez à 1 seconde le point de sortie de la sélection de rendu, puis cliquez sur le bouton Lecture pour rendre un aperçu RAM. 6 Avec la tête de lecture sur l’effet dans la Timeline, cliquez sur l’onglet Effets de l’Inspecteur pour afficher les paramètres actifs. Les principaux paramètres employés pour créer l’effet Needle Drop sont les suivants :  Réglages de glyphe : à l’image clé de début, les glyphes sur la piste sont petits, transparents et flous. À l’image clé de fin, les caractères sont normaux. L’image clé intermédiaire agrandit simplement les lettres.  Réglages d’éclat : à l’image clé de début, l’éclat est invisible avec une opacité de 0 et marque un décalage vertical de –200 pixels. À l’image clé intermédiaire, l’opacité est de 500 %, avec quelques paramètres d’échelle et de flou, mais sans décalage. À l’image clé de fin, l’éclat est de nouveau invisible, avec un décalage vertical de 200 pixels.  Réglages d’ombre : l’ombre crée les « aiguilles ». L’ombre est de couleur blanche et l’échelle est de 10 % sur l’axe X, ce qui rend les ombres très fines. Les réglages de déformation accentuent les pointes des aiguilles. Le flou est de 2 %, ce qui est indispensable pour cet effet. À l’image clé de fin, l’ombre passe à une opacité nulle.  Réglages de chronométrage : le paramètre Aléatoire de l’onglet Chronométrage sert à appliquer cet effet à chaque glyphe dans un ordre aléatoire. Effet Needle Drop appliqué au texte sur un fond de Canevas noirChapitre 9 Techniques avancées de conception 125 Une piste, un effet, trois images clés : cet effet est assez simple à reproduire. Du fait qu’une image clé intègre tous les paramètres à un point donné, la Timeline LiveType reste incroyablement dégagée malgré le nombre de paramètres sollicités. Pour obtenir un autre exemple d’utilisation des paramètres de déformation, observez l’effet Screech dans la catégorie Caricature de l’onglet Effets (Navigateur média). Cet effet s’obtient en rendant les glyphes invisibles et en se servant du canal d’éclat pour afficher les lettres, qui sont déformées à l’aide du paramètre de déformation. Pistes courbes L’effet Glisser appliqué à une piste courbe peut créer un effet en 3D. L’exemple qui suit explique comment associer ces caractéristiques en quelques étapes pour animer du texte en spirale. 1 Ouvrez un nouveau projet et entrez du texte sur la piste. 2 Justifiez le texte à gauche. 3 Déplacez la piste vers le haut du Canevas. 4 Ajoutez un point de contrôle au centre de la piste en maintenant la touche Contrôle enfoncée et en cliquant sur la ligne de la piste dans le Canevas. Appuyez à nouveau sur la touche Contrôle en cliquant sur le point de contrôle, et choisissez Courbe extérieure. L’idée est de conserver la moitié gauche de la piste plus ou moins au même endroit et de créer un chemin courbe descendant et tournant dans le sens des aiguilles d’une montre autour de ce point. Seuls quelques points de contrôle supplémentaires sont requis pour cela. Reportez-vous au chapitre 4, « Manipulation de pistes », à la page 47 pour en savoir plus sur la création de pistes courbes.126 Chapitre 9 Techniques avancées de conception 5 Ajoutez un nouvel effet à la piste. 6 Sélectionnez l’image clé de fin de cet effet. 7 Dans l’onglet Effets de l’Inspecteur, ajoutez le paramètre Glisser à la pile Paramètres actifs. Double-cliquez sur ce paramètre et entrez la valeur 100, à savoir le pourcentage de la longueur de la piste. Lorsque vous attribuez une valeur de glissement à l’image clé de fin, celle de début possède par défaut la valeur 0. 8 Toujours pour l’image clé de fin, entrez 0 pour le paramètre Taille. 9 Dans l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur, entrez 10 comme valeur de séquence et choisissez À partir de la droite dans le menu local Début. Ajoutez des paramètres à l’aide du menu local et du bouton +. Changez les valeurs de paramètres en double-cliquant sur un paramètre actif.Chapitre 9 Techniques avancées de conception 127 10 Modifiez la valeur Glisser de l’image clé de fin en fonction de la longueur de la piste et du texte s’y déplaçant. Emploi créatif de caractères spéciaux Les symboles et autres caractères spéciaux peuvent être d’une grande utilité dans des titres. Sachant qu’ils se basent sur des vecteurs, leur taille de fichier est très petite et ils ne possèdent pas de limite de taille dans le Canevas. Par ailleurs, il est facile d’y accéder. Le présent exemple illustre comment créer un quadrillage remplissant le Canevas, changeant de couleur de façon aléatoire et disparaissant en fondu pour dévoiler un message ou une image. 1 Ouvrez un nouveau projet LiveType puis cliquez dans l’une des zones de saisie. 2 Ouvrez la palette de caractères.  Si la palette de caractères est déjà activée dans vos Préférences Système Mac OS X, son icône apparaît à droite du menu LiveType. Le texte défile selon une spirale.128 Chapitre 9 Techniques avancées de conception  Pour activer la palette de caractères, ouvrez les Préférences Système, cliquez sur International puis sur le bouton Menu Saisie et cochez Palette de caractères.  Dans LiveType, vous avez également la possibilité de cliquer, tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, à l’intérieur de l’une des zones de saisie de l’Inspecteur. Choisissez alors Police > Afficher les polices dans le menu local. La zone de dialogue apparaît. Choisissez Caractères dans le menu local Compléments, situé dans l’angle inférieur gauche de la zone de dialogue Police. 3 Choisissez un caractère carré plein puis cliquez sur Insérer afin de l’ajouter à la zone de saisie. Insérez trois lignes de quatre cases sur la même piste de texte. Activez la palette de caractères dans vos Préférences Système.Chapitre 9 Techniques avancées de conception 129 4 Réglez les paramètres Taille, Crénage et Interligne dans l’onglet Texte de l’Inspecteur de manière à créer un panneau de carrés distribués uniformément. 5 Dans l’onglet Style, désactivez l’ombre et ajoutez un contour blanc suffisamment épais pour que ceux des carrés se touchent et contrastent davantage avec le Canevas. 6 Ajoutez un effet et fixez la durée de la piste et de l’effet à une seconde dans la Timeline. 7 Sélectionnez l’image clé de début de l’effet et choisissez une couleur de glyphe dans l’onglet Attributs de l’Inspecteur. Changez la couleur de l’image clé de fin. Placez ensuite la tête de lecture à plusieurs points réguliers en changeant chaque fois la couleur. Si vous modifiez un paramètre d’effet lorsque la tête de lecture ne se trouve pas sur une image clé, une nouvelle image clé est automatiquement ajoutée à l’effet à la position de la tête de lecture. Cette étape montre comment l’insertion d’images clés peut faire gagner du temps. Première image clé image clé de fin130 Chapitre 9 Techniques avancées de conception 8 Pour le glyphe, prenez une opacité de 0 % à l’image clé de fin, afin que les cases disparaissent par fondu. 9 Dans l’onglet Chronométrage, entrez 15 pour le réglage Aléatoire. 10 Ajoutez derrière le panneau du texte ou tout autre élément qui apparaîtra au fur et à mesure que les cases disparaîtront en fondu. LiveFonts et couches Plusieurs LiveFonts fournies avec LiveType sont conçues pour fonctionner avec d’autres polices. L’une d’elles, nommée Nitro, donne l’impression que le texte subit une explosion. Cette procédure explique comment utiliser correctement ces polices. Remarque : pour suivre cet exemple, vous devez installer le fichier de données Nitro. Reportez-vous à la section « Gestion des fichiers média LiveType » à la page 30 pour en savoir plus sur l’installation de données LiveType. 1 Créez une piste de texte et appliquez une police système avec un format classique de votre choix. 2 Choisissez Piste > Dupliquer la piste pour créer une copie directement placée sur la piste d’origine. 3 Dans la Timeline, verrouillez ces deux pistes à l’aide des boutons de regroupement.Chapitre 9 Techniques avancées de conception 131 4 Sélectionnez la piste 1 et appliquez la LiveFont Nitro. 5 Dans l’onglet Style de l’Inspecteur, désactivez l’ombre pour la piste 1. 6 Dans l’onglet Chronométrage, définissez la séquence à 5 % et réduisez la durée de la piste, en glissant son extrémité dans la Timeline ou en modifiant le paramètre Vitesse. 7 Appliquez l’effet FadeOut à la piste 2 sachant que les lettres doivent disparaître après explosion. L’astuce est que les lettres doivent disparaître par fondu dès qu’elles ont explosé. Sachant que l’explosion se produit en séquence, vous devez aligner le chronométrage des marqueurs de séquence pour les deux pistes. 8 Prenez les marqueurs de séquence dans la Timeline comme référence et ajustez la vitesse de l’effet FadeOut de manière à aligner ceux de la piste 1 et l’effet de la piste 2. Alignez les marqueurs de séquence de la LiveFont Nitro et de l’effet FadeOut. La combinaison de la couche supérieure de texte dans la LiveFont Nitro et du texte sous-jacent disparaissant en fondu fait exploser les lettres de gauche à droite.132 Chapitre 9 Techniques avancées de conception Création de défilements et de glissements Les effets de défilement et de glissements permettent de créer des génériques ou de déplacer des chaînes de texte dans l’écran, à l’instar d’un défilement de texte. Ces deux types d’effets sollicitent le paramètre Décalage du Canevas afin de créer un chemin d’animation vertical ou horizontal, suffisamment long pour déplacer du texte d’une extrémité à l’autre du Canevas. La valeur de décalage, qui équivaut à la taille du chemin d’animation, est fonction de la longueur de l’élément à faire défiler ou glisser. Il est donc préférable de saisir et formater le texte avant d’appliquer l’effet. Ainsi, vous n’aurez pas à repositionner à plusieurs reprises le point de départ de l’élément. Remarque : en termes de conception, les défilements et les glissements s’accordent mieux avec des polices système que des LiveFonts. Si votre choix porte toutefois sur une LiveFont, il vous faudra régler les paramètres de chronométrage de la police, dont la vitesse et les options Suspendre premier et Suspendre dernier de l’onglet Chronométrage (Inspecteur). Vous pourrez ainsi coordonner l’animation de la LiveFont et le mouvement de défilement ou de glissement. Pour créer un défilement de texte : 1 Entrez plusieurs lignes de texte sur une nouvelle piste, en vous servant de la touche Retour pour insérer des sauts de ligne. 2 Formatez le texte en prenant soin de bien régler tout paramètre concernant la hauteur totale des lignes (police, taille, interligne, etc.). 3 Appliquez un effet de défilement de la catégorie Défilements et glissements dans l’onglet Effets du Navigateur média. 4 Réglez la vitesse de défilement, désormais visible dans l’aperçu animé en fil de fer, en glissant le bord droit de la barre d’effet dans la Timeline ou en modifiant le réglage Vitesse dans l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur. 5 Dans la Timeline, glissez le bord droit de la piste pour lui donner la même durée que l’effet.Chapitre 9 Techniques avancées de conception 133 6 Déplacez le texte jusqu’à sa position de départ. a Vérifiez que la tête de lecture se trouve sur la première image dans la Timeline. b Dans le Canevas, réglez le zoom sur 25 % afin de voir au-delà des limites de cette fenêtre. c Dans le Canevas toujours, glissez la piste pour déterminer le point de départ du texte déroulant. (Tout texte au-delà du bord du Canevas est symbolisé par des rectangles bleus de délimitation.) Maintenez la touche Maj enfoncée lors du glissement pour forcer la position horizontale de la piste. Si vous employez l’effet Défilement vers le haut par exemple, vous pouvez fixer le point de départ de la première ligne de texte juste en dessous du bord inférieur du Canevas. Pour créer un glissement de texte : 1 Entrez quelques mots ou une ligne de texte sur une nouvelle piste. 2 Formatez le texte en prenant soin de bien régler tout paramètre concernant sa longueur totale (police, taille, crénage, etc.). 3 Choisissez un effet de glissement de la catégorie Défilements et glissements dans l’onglet Effets du Navigateur média. 4 Réglez la vitesse de glissement, désormais visible dans l’aperçu animé en fil de fer, en glissant le bord droit de la barre d’effet dans la Timeline ou en modifiant le réglage Vitesse dans l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur. 5 Dans la Timeline, glissez le bord droit de la piste pour lui donner la même durée que l’effet. 6 Si la tête de lecture sur trouve sur la première image, glissez la piste dans le Canevas afin de déterminer sa position de départ. 135 A Annexe A Solutions aux problèmes fréquents et assistance client Si vous rencontrez des problèmes dans LiveType, voici plusieurs ressources pour trouver une solution.  La présente annexe : elle offre des informations sur certains problèmes fréquents rencontrés par les utilisateurs.  Informations de dernière minute : il s’agit d’une page disponible via le menu Aide LiveType et apportant des informations de dernière minute apparues après la publication de ce manuel. Pensez à consulter cette page dès que vous installez LiveType.  AppleCare Knowledge Base : l’assistance AppleCare fournit une base de données de problèmes courants, mise à jour et alimentée régulièrement. Il s’agit d’une ressource gratuite d’une grande utilité pour les utilisateurs de LiveType. Pour accéder à AppleCare Knowledge Base, rendez-vous à la page d’assistance AppleCare à l’adresse http://www.apple.com/fr/support.  Assistance AppleCare : il existe une variété d’options d’assistance à la disposition des utilisateurs de LiveType. Pour en savoir plus, reportez-vous au Guide de service et d’assistance des logiciels professionnels Apple fourni avec votre documentation Final Cut Pro. Foire aux questions Certaines polices tremblent dans le film d’aperçu.  Sachant que LiveType utilise un petit échantillonnage pour les aperçus de basse qualité, des données de pixels donnant un mouvement plus fluide peuvent manquer dans certaines images. Pour de meilleurs résultats, augmentez les réglages de qualité dans la zone de dialogue Propriétés du projet. Mes images apparaissent pixelisées.  Si vous rendez un aperçu, le film s’affiche dans une résolution faible et apparaît légè- rement pixelisé. Par ailleurs, si vous attribuez à des éléments une taille supérieure à celle d’origine, une pixelisation peut aussi se produire.136 Annexe A Solutions aux problèmes fréquents et assistance client LiveType ne s’ouvre plus.  L’enregistrement de certains réglages par défaut peut empêcher l’ouverture de LiveType. Essayez d’effacer votre fichier de réglages par défaut : / Bibliothèque/Preferences/LiveType Pro Defaults.dat. Votre configuration est restaurée aux réglages LiveType d’origine. L’opération revient à choisir LiveType > Réglages > Effacer les réglages dans l’application. L’animation n’est pas fluide sur mon moniteur NTSC.  Utilisez l’option de trame pour une animation plus fluide. Lorsque j’ouvre des titres dans mon éditeur non linéaire ou mon programme de composition, les caractères apparaissent serrés ou leur aspect est incorrect.  Choisissez des propriétés de projet dans LiveType en fonction de la taille et de l’aspect des pixels quel’éditeurutilise. Certains éditeurs non linéaires requièrent une taille exacte d’image même si le titre ne sollicite pas l’image entière. Les pixels carrés correspondent à la valeur 1, les pixels NTSC à la valeur 0,9. Une image clé est « bloquée » au début ou à la fin d’un effet et je ne peux pas la sélectionner, la déplacer ou la supprimer.  Augmentez le zoom de la Timeline afin de voir s’il est possible de sélectionner et de glisser l’image clé à un autre endroit dans l’effet. Sachant que les images clés de début et de fin ne peuvent être supprimées, vous pouvez glisser une image clé interne à l’extrémité de fin de l’effet afin d’en éviter la suppression, quel que soit le zoom appliqué à la Timeline. Pour sélectionner une image clé recouverte, procédez de la manière suivante : 1 Sélectionnez l’image clé de début ou de fin recouvrant l’autre image clé. 2 Choisissez Présentation > Aller à > Image clé suivante (ou Image clé précédente) afin de sélectionner l’image clé « perdue ». 3 Choisissez Édition > Couper. 4 Déplacez la tête de lecture et choisissez Édition > Coller. Lorsque j’applique un effet avec une modification d’éclat ou d’ombre, je ne vois pas de changement dans l’aperçu filaire animé de l’Inspecteur.  Les cases filaires dans l’aperçu montrent la forme de base de chaque glyphe et ne sont pas affectées par les réglages Style. D’autres options d’aperçu, telles que l’aperçu RAM ou le film d’aperçu, offrent des ombres et des éclats.Annexe A Solutions aux problèmes fréquents et assistance client 137 Lorsque je change certains attributs d’une piste, ils ne semblent pas s’appliquer.  Certains paramètres d’effets priment sur ceux de pistes, et il se peut que le paramètre que vous tentez de modifier soit celui qui est « remplacé ». Désactivez les effets associés à cette piste pour voir si les attributs redeviennent actifs. Dans ce cas, la solution passe par la modification des paramètres de l’effet. Je ne parviens pas à sélectionner un élément ou un caractère.  Vérifiez que l’option Verrouiller la position n’est pas sélectionnée dans le menu Disposition. Lorsque vous ajoutez une texture ou un film de fond, cet élément est par défaut verrouillé.  Par ailleurs, vous pouvez cliquer sur un élément utilisant le Canevas dans son intégralité. Essayez de faire un zoom arrière pour voir au-delà du bord du Canevas et révéler son cadre de délimitation.  Prenez également en compte l’ordre des couches lorsque vous sélectionnez un élément dans le Canevas. Si un élément vous gêne pour en choisir un autre, servezvous de la Timeline pour sélectionner la piste en dessous et mettez en évidence les glyphes dans l’une des zones de saisie de l’Inspecteur. Je sélectionne sans le vouloir comme image de fond la texture, l’image ou le film créés sur une piste.  Choisissez Disposition > Verrouiller la position pour empêcher qu’un élément ne soit sélectionné. Lorsque beaucoup d’éléments se trouvent dans le Canevas, l’ensemble est plus lent.  Reportez-vous au chapitre 8, « Aperçu et rendu total de votre film de titrage », à la page 111 pour découvrir comment optimiser les performances d’aperçu. Page Apple destinée aux développeurs d’applications professionnelles Le site Web Apple Developer Connection comporte une page Applications Apple sur laquelle les développeurs créant des contenus ou des extensions pour des applications professionnelles trouveront tout ce dont ils ont besoin. Sur cette page, les développeurs ont accès aux informations de dernière minute et aux ressources techniques, notamment de la documentation pour développeurs, des articles spéciaux et des paquets de développement logiciel (SDK). Les développeurs peuvent également s’inscrire à la nouvelle liste de diffusion pour développeurs d’applications pro. L’URL est la suivante http://developer.apple.com/appleapplications.138 Annexe A Solutions aux problèmes fréquents et assistance client Contact de l’assistance AppleCare LiveType inclut une documentation relative aux options d’assistance de la part d’Apple. Plusieurs niveaux d’assistance existent en fonction de vos besoins. Remarque : dans certains cas d’assistance technique, AppleCare demande des informations autant sur l’ordinateur que sur la configuration de l’application en question. Sélectionnez Aide > Créer un profil d’assistance pour créer un fichier contenant les informations nécessaires et pouvant être envoyé par courrier électronique à AppleCare. Vous n’aurez normalement pas à utiliser cette fonctionnalité sauf sur demande d’un représentant d’AppleCare. Quel que soit le problème rencontré, il est conseillé d’avoir les informations ci-après à disposition. Plus vous pouvez communiquer rapidement ces informations, plus vite l’assistance technique peut traiter votre demande.  Le numéro d’identification d’assistance que vous avez reçu avec Final Cut Pro. Il est différent du numéro de série du logiciel utilisé pour activer votre copie de LiveType.  La version de Mac OS X que vous avez installée. Cette information s’obtient en choisissant À propos de ce Mac dans le menu Pomme.  La version de LiveType installée, dont les mises à jour éventuelles. Ce numéro de version s’obtient en choisissant LiveType > À propos de LiveType.  Le modèle d’ordinateur utilisé.  La quantité de RAM installée sur votre ordinateur et celle disponible pour LiveType. Pour connaître la quantité de RAM installée, choisissez À propos de ce Mac dans le menu Pomme.  Les équipements de tierce partie connectés à ou installés sur l’ordinateur et leurs fabricants respectifs. Pensez aux disques durs, cartes vidéo, etc.  Tout module de tierce partie ou logiciel installé avec LiveType. L’assistance AppleCare peut être contactée en ligne à l’adresse http://www.apple.com/fr/support/livetype/index.html. 139 B Annexe B Création et modification d’EffectScripts Dans LiveType, les effets sont basés sur le langage EffectScript. Un effet correspond à un fichier texte et représente une séquence QuickTime apparaissant dans le Navigateur média de l’interface LiveType. Chaque ligne d’un EffectScript comporte une commande, suivie d’un groupe d’arguments de commande. Tabulations et espaces sont ignorés. Dans toute commande, deux tirets (--) peuvent être suivis d’un commentaire. Les commentaires sont ignorés par l’interpréteur d’EffectScripts. En-tête Les commandes d’en-tête ci-après doivent figurer au début de chaque EffectScript. EffectScript 1.0 • Prenez 1.0. comme numéro de version de spécification EffectScript. Name « nom de l’effet » • Nomme l’effet. Les guillemets peuvent correspondre à tout délimiteur hormis l’espace (”, ’, /, etc.). Desc « description » • Décrit l’effet. Il peut s’agir d’une longue chaîne, le texte passant à la ligne à l’écran. Chronométrage par défaut Après l’en-tête, un EffectScript doit posséder des réglages de chronométrage par défaut. DefOffset a b c • a est une valeur numérique. • b correspond à %, Secondes ou Images. • c équivaut à Début ou Fin. DefReverse a • a équivaut à 0 pour Avancer, 1 pour Inverser.140 Annexe B Création et modification d’EffectScripts DefSequence a b c • a équivaut à 0 pour Off, 1 pour On. • b est une valeur numérique de % et peut être à virgule flottante. • c correspond à L pour la gauche d’abord, à R pour la droite d’abord. DefRandStart a b c • a équivaut à 0 pour Off, 1 pour On. • b est une valeur numérique et peut être à virgule flottante. • c correspond à %, Secondes ou Images. DefLoop a • a est une valeur numérique, doit être un entier (prenez un chiffre élevé tel que 9999 pour appliquer une boucle continue). DefSpeed a • a est une valeur numérique de % et peut être à virgule flottante. Images clés Après l’en-tête, un EffectScript détermine un nombre d’images clés. Une image clé débute avec une commande Time : Time t • t est la durée de l’image clé en secondes. Chaque commande Time est suivie de commandes de paramètres. Voici l’exemple d’une image clé : Time 0,0 Scale 50 Track -50 Cette image clé signifie qu’au temps zéro secondes, chaque glyphe est mis à l’échelle de 50 % et son crénage diminue de 50 %. La première image clé doit se trouver au temps 0,0 et être suivie d’au moins une autre image clé. Toutes les images clés doivent être répertoriées dans l’ordre. Dans un effet donné, toutes les images clés doivent posséder le même jeu de commandes de paramètres. Les commandes de paramètres ci-après sont valides dans une image clé : Accelerate n • n est un pourcentage d’accélération. Il a une incidence sur le mode d’interpolation de toutes les autres valeurs de paramètres entre cette image clé et la suivante. 0 signale l’absence d’accélération, 100 % une accélération et -100 % un ralentissement.Annexe B Création et modification d’EffectScripts 141 Blur x [y] • x est le rayon de flou en pixels. Si y est précisé, les quantités de flou horizontal et vertical sont différentes. CanvasOffset x y • x et y sont les décalages horizontaux et verticaux, exprimés en pourcentage des dimensions du Canevas. Il s’agit du paramètre utilisé pour les défilements. Color r g b [n] • r, g et b sont des valeurs de couleur dans [0..255]. • n est facultatif et correspond à un pourcentage d’opacité. DoExtrude x • x a la valeur 0 en cas d’absence d’extrusion, 1 s’il y a un volume. DoGlow n • n a la valeur 0 pour Non, 1 pour Oui. DoShadow n • n a la valeur 0 pour Non, 1 pour Oui. ExtrudeDirection n • n correspond à un angle en degrés, 0 désignant le haut, 90 la droite, etc. ExtrudeLength n • n est la longueur d’extrusion exprimée en pixels. ExtrudeColor r g b • r, g et b sont les valeurs de couleur d’extrusion dans [0..255]. ExtrudeOutline n • n a la valeur 0 pour l’absence de contour, 1 si un contour est appliqué à l’extrusion. GlowBlur n • n est le rayon de flou d’éclat en pixels. GlowColor r g b • r, g et b sont les valeurs de couleur d’éclat dans [0..255]. GlowLayer n • n a la valeur 0 pour Derrière tout, 1 pour À l’arrière-plan, 2 pour Devant et 3 Devant avec remplissage du glyphe. GlowOffset x y • x et y sont les décalages d’éclat en pixels.142 Annexe B Création et modification d’EffectScripts GlowOpacity n • n est le pourcentage d’opacité de l’éclat. GlowScale x y • x et y sont des pourcentages d’échelle d’éclat. GlowWarp x1 y1 x2 y2 x3 y3 x4 y4 • les paires x, y correspondent aux quatre points de déformation. HideChar n • n a la valeur 0 pour afficher le glyphe avec des effets de luminosité (Contour, Ombre, Éclat, Volume) ou 1 pour le masquer. HSL h s l • h correspond au réglage d’angle de teinte en degrés, la valeur 0 indiquant qu’aucun changement n’a lieu. • s est le réglage de saturation en pourcentage, la valeur 0 indiquant qu’aucun changement n’a lieu. • l est le réglage de luminosité en pourcentage, la valeur 0 indiquant qu’aucun changement n’a lieu. Leading n • n est un pourcentage modifiant la position de la ligne suivante dans la piste (par exemple, prenez 0 pour placer la ligne suivante sur celle-ci, 100 pour ne pas y toucher ou 200 pour en faire un double). Matte n • n a la valeur 0 pour Off, 1 pour On. Offset x y • x et y sont des décalages horizontaux et verticaux en pixels. Opacity n • n est le pourcentage d’opacité. Il est multiplié par l’opacité du glyphe. Outline n • n est la largeur de pixel pour le contour. Rotate n • n est l’angle de rotation exprimé en degrés, dans le sens des aiguilles d’une montre. Scale x y • x et y sont des multiplicateurs de pourcentage d’échelle, en horizontal et en vertical. La mise à l’échelle est effectuée au niveau du point pivot du glyphe. SetOutlineColor r g b • r, g et b sont de valeurs de couleur du contour dans [0..255].Annexe B Création et modification d’EffectScripts 143 SetOutlineBlur n • n est un nombre en pixels. SetOutlineOnly n • n a la valeur 0 pour Non, 1 pour Oui. SetOutlineWarp x1 y1 x2 y2 x3 y3 x4 y4 • les paires x, y correspondent aux quatre points de déformation. ShadBlur n • n est le rayon de flou d’ombre en pixels. ShadColor r g b • r, g et b sont de valeurs de couleur de l’ombre dans [0..255]. ShadLayer n • n a la valeur 0 pour Derrière tout, 1 pour À l’arrière-plan, 2 pour Devant et 3 Devant avec remplissage du glyphe. ShadOffset x y • x et y sont des décalages d’ombre en pixels. ShadOpacity n • n est le pourcentage d’opacité de l’ombre. ShadScale x y • x et y sont des pourcentages d’échelle d’ombre. ShadWarp x1 y1 x2 y2 x3 y3 x4 y4 • les paires x, y correspondent aux quatre points de déformation. Size n • n est un modificateur en pourcentage pour la taille du glyphe. Il a une incidence sur la taille du glyphe, ainsi que sur l’interligne et le crénage dépendant de cette taille. Les glyphes sont dimensionnés par rapport au centre du glyphe sur la ligne. Slide n • n est la quantité de glissement d’un élément sur une piste, exprimée en pourcentage de la longueur de cette piste. Tracking n • n est un pourcentage modifiant la position du glyphe suivant (par exemple, prenez 0 pour placer le glyphe suivant sur celui-ci, 100 pour ne pas y toucher ou 200 pour en faire un double).144 Annexe B Création et modification d’EffectScripts Exemples d’EffectScripts Pour afficher un EffectScript, il suffit d’ouvrir l’un des fichiers d’effets se trouvant dans le dossier Bibliothèque/Application Support/LiveType/Effects de votre disque dur. Voici quelques EffectScripts simples : Zoom avant EffectScript 1.0 -------------------------------------------------------------------- -- exemple "Zoom avant" Name "Zoom avant" Desc "Faire un zoom avant de zéro à normal de chaque glyphe de façon linéaire, en partant de son point pivot. Augmenter en parallèle le crénage de zéro à normal". DefOffset 0 % Début DefSequence 0 0 L DefRandStart 0 0 % DefLoop 1 DefSpeed 100 Time 0,0 Tracking -100 -- crénage de -100%, c’est-à-dire nul. Scale 0 0 -- échelle de 0% Time 2,0 Tracking 0 -- crénage de 0%, c’est-à-dire normal. Scale 100 100 -- échelle de 100%. -------------------------------------------------------------------- Zoom arrière EffectScript 1.0 -------------------------------------------------------------------- -- exemple "Zoom arrière" Name "Zoom arrière" Desc "Faire un zoom arrière de normal à zéro de chaque glyphe de façon linéaire, en partant de son point pivot. Diminuer en parallèle le crénage de normal à zéro". DefOffset 0 % Fin DefSequence 0 0 L DefRandStart 0 0 % DefLoop 1 DefSpeed 105 Time 0,0 Tracking 0 Scale 100 100 Time 2,0 Tracking -100 Scale 0 0 --------------------------------------------------------------------Annexe B Création et modification d’EffectScripts 145 Rotation avec teinte EffectScript 1.0 -------------------------------------------------------------------- -- exemple "Rotation avec teinte" Name "Rotation avec teinte" Desc "Rotation de chaque glyphe autour de son point pivot à une vitesse de 1 retournement/sec. Pour vous amuser, jouez simultanément avec la couleur". DefOffset 0 % Début DefSequence 0 0 L DefRandStart 1 100 % -- la valeur loopCount est élevée pour que la boucle soit active pendant toute la durée. DefLoop 9999 DefSpeed 100 Time 0 Color 255 0 0 -- Tint Red (R=255, G=0, B=0) Rotate 0 Time 1 Color 0 255 0 -- Tint Green (R=0, G=255, B=0) Rotate 120 Time 2 Color 0 0 255 -- Tint Blur (R=0, G=0, B=255) Rotate 240 Time 3 Color 255 0 0 -- Tint Red (R=255, G=0, B=0) Rotate 0 -------------------------------------------------------------------- 147 Glossaire Glossaire 16:9 Proportion d’écran large pour la vidéo. Le rapport entre la largeur et la hauteur de la zone visible de l’image vidéo, également nommé proportion de l’image, est de 16:9, ou 1,78. AVI Acronyme d’Audio-Video Interleaved, le format standard de Microsoft pour la vidéo numérique. aspect des pixels Rapport entre la hauteur et la largeur des pixels composants l’image. Les pixels NTSC sont carrés (ratio 1:1), contrairement aux pixels D-1. canal alpha Un canal d’images supplémentaire utilisé pour enregistrer des informations de composition. Les canaux alpha sont souvent de 8 bits, certaines applications prenant toutefois en charge des canaux de 16 bits. Seuls certains formats, tels que PICT et le code Animation QuickTime, prennent en charge des canaux alpha. canaux Peut désigner des canaux de couleurs ou alpha. Les informations de couleurs et de transparence relatives aux plans vidéo et graphiques sont divisées en canaux individuels. Canevas L’une des quatre fenêtres principales de l’interface LiveType, où vous placez du texte et des objets, créez les chemins d’animation et observez le résultat obtenu au fil de votre composition. chutier Dans Final Cut Pro, fenêtre contenant vos plans, transitions, effets et générateurs. Le chutier permet d’organiser tous ces éléments, de les trier, d’y ajouter des commentaires, de les renommer, etc. CMYK Acronyme de Cyan Magenta Yellow Black. Espace de couleur généralement utilisé pour des images imprimées avec des imprimantes jet d’encre à 4 couleurs ou offset. codec Abréviation de compresseur/décompresseur. Composant logiciel servant à convertir la vidéo ou l’audio d’une forme décompressée à une forme compressée, dans laquelle le stockage a lieu. Sorenson Video et Cinepak sont des codecs vidéo QuickTime courants. Également désigné par le terme compresseur.148 Glossaire composition Processus de combinaison de deux images vidéo ou électroniques ou plus dans une seule image. Ce terme peut également faire référence à la création de divers effets vidéo. compression Processus réduisant la taille de fichiers audio, vidéo ou graphiques en supprimant les données redondantes ou de moindre importance. Voir aussi codec. décompression Processus de création d’une image pouvant être lue à partir d’un fichier audio, vidéo ou graphique compressé. données LiveType Terme collectif désignant les LiveFonts, textures et objets dans LiveType, tous étant conçus à l’aide du format .afd 32 bits pour les polices animées. durée Temps durant lequel une piste ou un effet existe dans la Timeline. DVD Un disque DVD s’apparente à un CD-ROM ou un disque audio, sauf qu’il emploie des méthodes de stockage de densité supérieure afin d’offrir plus de possibilités. écran large Le format écran large permet de tourner et de projeter un film sur un écran de cinéma. Contrairement au ratio 4:3, les images d’origine ne sont pas coupées. Avec l’avènement de la vidéo haute définition, la vidéo 16:9 écran large est devenue très populaire. effet Dans LiveType, ensemble de paramètres d’attributs et de chronométrage animant un élément. élément Dans LiveType, tout ce que vous placez sur une piste :un caractère, un bloc de texte sur une seule piste, un objet, un film, une texture ou une image. filaire Le mode d’aperçu basique de LiveType, représentant les caractères et les objets sous forme de cadres de délimitation. L’intérêt des aperçus filaires est leur temps de rendu très court pour montrer l’animation d’éléments. FireWire Marque déposée d’Apple pour le standard IEEE 1394. FireWire est une interface rapide et versatile servant à connecter des caméras DV à des ordinateurs. FireWire s’adapte parfaitement à des applications déplaçant de grandes quantités de données. Il peut par ailleurs permettre de connecter des disques durs, des scanners et d’autres types de périphériques. format NTSC Le sigle NTSC correspond à National Television Standards Committee, une organisation fixant les standards de diffusion aux États-Unis. Le terme « vidéo NTSC » se rapporte au standard vidéo établi par ce comité. Il se caractérise par une gamme de couleurs restreinte, un entrelaçage, sa taille de 720 x 480 pixels environ et une vitesse de 29,97 ips. format PAL Acronyme de format Phase Alternating Line. Format vidéo entrelacé de 25 ips (625 lignes par image) largement utilisé en Europe.Glossaire 149 glyphe Caractère isolé sur une piste. Un glyphe correspond souvent à une lettre ou un symbole, sachant qu’un objet, une texture ou un élément importé peuvent également être désignés comme glyphes dans LiveType. image La vidéo se compose d’un nombre d’images fixes donnant l’impression d’une animation lorsqu’elles sont lues. La vidéo NTSC lit 29,97 images par seconde, la vidéo PAL 25. Chaque image vidéo diffusée se compose de deux trames, ce qui diffère du mode de gestion des images au format film. Une image film est une photographie et ne possède pas deux trames distinctes. image clé Marqueur spécial soulignant un changement de valeur pour l’un des paramètres d’un effet appliqué. Lorsque deux images clés sont définies dans LiveType, l’application les utilise pour donner une transition fluide. importation Processus d’insertion de divers types de fichiers dans un projet LiveType. Les fichiers importés sont généralement créés ou capturés dans une autre application. Inspecteur L’une des quatre fenêtres principales de l’interface LiveType, servant à insérer du texte et à appliquer des attributs, des styles et des paramètres d’effets à des éléments de titrage. LiveFont Les LiveFonts sont des jeux de caractères 32 bits. La plupart des LiveFonts sont des animations informatisées. Elles peuvent toutefois se composer de données vidéo ou de photos. marqueurs Dans Final Cut Pro, les marqueurs désignent les points de montage signalant le début et la fin d’un plan ou des points de référence indiquant des passages intéressants dans les plans et séquences. Navigateur média L’une des quatre fenêtres principales de l’interface LiveType, servant à sélectionner des polices, des objets, des textures et des effets. numérique Qualificatif de données stockées ou transmises sous forme de séquences de 1 et de 0. Le plus souvent, il s’agit de données binaires représentées à l’aide de signaux électroniques ou électromagnétiques. Les séquences QuickTime sont par exemple numériques. objet Dans LiveType, les objets sont des éléments de 32 bits. À l’instar des LiveFonts, il peut s’agir d’animations informatisées, de vidéo ou de photographies, ainsi que d’autres éléments tels que des sous-titres. PICT Format de fichier d’image fixe développé par Apple. Les fichiers PICT peuvent contenir des images vectorielles et bitmap, ainsi que du texte et un canal alpha. PICT est un format très répandu sur les ordinateurs Mac OS.150 Glossaire piste Dans LiveType, une piste contient un élément et ses attributs. Dans le Canevas, une piste apparaît sous forme de ligne bleu foncé, généralement à la base du texte, de l’objet ou de l’image qu’elle contient. Une piste peut être modifiée pour former un chemin d’animation que suivra son contenu. Dans la Timeline, une piste est symbolisée par une barre numérotée, les effets appliqués se trouvant souvent en dessous. pixel Point dans une vidéo ou une image fixe. Généralement, la résolution basse d’un moniteur est de 640 pixels de largeur par 480 pixels de hauteur. Les vidéos numériques sont souvent de 320 x 240 pixels. poignées de Bézier Poignées bidirectionnelles contrôlant ou modifiant la courbe d’un segment de ligne entre la poignée et le point suivant, de l’un des deux côtés. Plus une poignée est éloignée de son point de vertex, plus elle courbe le segment de ligne concerné. Pour déplacer des poignées de direction, glissez-les. police Jeu complet de caractères. Voir aussi LiveFont. postproduction Processus de montage de film ou de vidéo après obtention des données sources. proportion Rapport entre la largeur et la hauteur d’une image vidéo sur votre écran. La proportion la plus courante est le ratio 4:3 des écrans de téléviseurs. QuickTime La technologie multimédia multi-plateforme d’Apple. Largement utilisée pour les CD-ROM, la vidéo diffusée sur le Web, le montage, etc. RAID Acronyme de Redundant Array of Independent Disks. Méthode dotant les éditeurs non linéaires de plusieurs méga-octets de stockage de données à haute performance en regroupant des disques durs meilleur marché, plus petits et plus lents. RAM Acronyme de random-access memory. Capacité de mémoire de votre ordinateur, exprimée en octets et déterminant la quantité de données pouvant être à tout moment traitée et stockée temporairement. rendu Dans LiveType, processus de combinaison d’éléments de projets à des effets appliqués, image par image. Une fois rendue, la séquence de titrage peut être lue en temps réel. RGB RGB Abréviation de Red Green Blue. Espace de couleur généralement utilisé sur les ordinateurs. Chaque couleur est décrite selon l’intensité de ses composants rouges, verts et bleus. Cet espace de couleur convertit directement les phosphores rouges, verts et bleus utilisés par les moniteurs. L’espace couleur RGB possède une immense gamme pouvant ainsi offrir une large palette. SECAM Acronyme de Sequential Couleur Avec Memoire. Standard télévisuel français de lecture. Similaire à PAL, avec une vitesse de lecture de 25 ips.Glossaire 151 séquençage Traitement d’effet dans lequel chaque glyphe d’une piste est transformé de façon individuelle. Un effet séquencé commence par transformer un caractère avant de passer au suivant, et ainsi de suite. texture Dans LiveType, les textures sont des animations plein écran servant de fonds, de remplissages ou de bordures. TIFF Acronyme de Tagged Image File Format. Format de fichier graphique pixelisé largement utilisé, développé par Aldus et Microsoft et gérant le monochrome, les tonalités de gris et les couleurs 8 bits et 24 bits. timecode Méthode associant chaque image de film ou vidéo dans un plan avec une unité de temps séquentielle. Le format est heures:minutes:secondes:images. Timeline L’une des quatre fenêtres principales de l’interface LiveType, affichant le chronométrage des éléments de projets et les effets qui leur sont appliqués. trame La moitié d’une image vidéo entrelacée se compose de lignes paires, l’autre de lignes impaires. Les trames vidéo s’alternent chaque 1/60e de seconde dans une vidéo NTSC pour faire défiler 30 images par seconde. Il existe deux trames pour chaque image, une supérieure, une inférieure. vidéo numérique Fait référence à la capture, la manipulation et le stockage de vidéo, à l’aide du format numérique, comme peut le faire QuickTime. Par exemple, un caméscope numérique est une caméra vidéo capturant et stockant des images sur un support numérique tel que DV. La vidéo peut ainsi être facilement importée. X Désigne la coordonnée X dans la géométrie cartésienne. Cette coordonnée correspond à l’emplacement horizontal. Y Désigne la coordonnée Y dans la géométrie cartésienne. Cette coordonnée correspond à l’emplacement vertical dans des effets d’animation. zone de titre sécurisé Partie de l’image vidéo qui apparaîtra toujours sur les téléviseurs. La zone de titre sécurisé occupe 80 % de l’écran. 153 Index Index A aide, en ligne 10–11 alignement de pistes de texte 65 angles, piste 50 animation animation segmentée LiveFont 63 images clés et 96 importation de fichiers 84 types d'éléments animés 8 animation segmentée LiveFont 63 aperçu d'éléments aperçu filaire animé 20 aperçu RAM 17, 37, 112 aperçus figés 111 aperçus filaires 21, 37, 111, 136, 148 aperçus suspendus 112 effets 105 effets prédéfinis 91 films de titrage 111–113 aperçu filaire animé 20, 21, 111, 136, 148 aperçu RAM 17, 37, 112 aperçus filaires 21, 37, 111, 136, 148 AppleCare Knowledge Base 135 Apple Store 12 application FontBook 80 assistance AppleCare 135, 138 attributs affectation 24 éléments importés 87 films 87 images numériques 87 objets 87 pistes 137 autres applications 117 B bannières, Web 35 bannières Web 35 barre de fond 27, 43 boucle d'éléments effets 94 bouton Boucle 112 boutons Activer/Désactiver 28 C canaux 147 canaux alpha 8, 66, 82, 147 Canevas 14–19 ajout d'objets au 82 ajout de texte au 59–60 ajout de textures au 83 Aperçu RAM dans le 112 commandes de lecture 16 contrôles de zoom 16 couleur 37 description 13, 14, 147 fond. Voir fonds grilles 18 guides 18 illustration 13, 14 isolement de pistes 19 personnalisation 17–19 positionnement de pistes 49 réglage d'images clés dans le 98 règles 17 utilisation de pistes dans 15, 150 caractères affectation d'effets à des 110 chemins d'animation 98 effets caractères spéciaux 127–130 éléments comme des 86 ensembles de caractères 62 espacement 65 modification de caractères individuels 79–80 problèmes lors de la sélection de 137 réglages de style 70 serrés 136 supprimer les effets sur des 92 verrouillés 137 catégories effets prédéfinis 90 Navigateur média 30 champ de description 36 champs champ de description 36154 Index chemins d'animation ajout aux effets 106 défilement ou glissement de texte 132 description 98 non fluides 136 chutiers 147 codec Animation 117, 118 codec BMP 118 codec Cinepak 118 codec Component vidéo 118 codec DV 118 codec DVCPRO-NTSC 118 codec DVCPRO-PAL 118 codec Graphismes 118 codec Intel Raw 118 codec PhotoJPEG 118 codec Planar RGB 118 codec PNG 118 codecs description 147 exportation de films et 117 QuickTime 118, 147 codecs H.261 et 263 118 codecs Motion JPEGA et JPEGB 118 codecs Sorenson Vidéo et Vidéo 3 118 codec TGA 118 codec TIFF 118 codec Vidéo 118 commande Réveler dans le Finder 110 commande Réveler dans le Navigateur média 110 composition 148 compresseurs. Voir codecs compression 148 contours extrudés 73 contrôles de transport 16 contrôles de zoom dans le Canevas 16 curseur de zoom de la timeline 28 EffectScripts pour les 144 coordonnée x 151 coordonnée y 151 copie d'éléments effets 95, 104 images clés 103 pistes 53, 104 couches affectation aux traitements de 70 piste 56 techniques avancées 130–131 trous dans les. Voir fonction de remplissage couleur attributs 24 Canevas 37 CMYK 147 éclat ou ombre 71 fond 37, 41, 43 images importées 87 réglages d'extrusion 74 RGB 150 texte 66–67 curseur de zoom de la timeline 28 curseur Retard 55 D décalage d'éléments paramètre de décalage du Canevas 132 décompression 148 défilement de texte 132 déformation d'éléments 71, 123–125 dépannage 135–138 défilement ou glissement de texte 132 désactiver des polices 80 LiveFonts dans des grandes tailles de texte 65 positions des images de remplissage et de fond 77 problèmes fréquents 135–137 rendu des trames déformé 38 ressources de 135 déplacer des éléments groupes d'effets 95 pistes regroupées 57 direction des extrusions 74 disques DVD 148 dissociation de pistes 58 données numériques 149 dossier Effects 29, 144 dossier Images 30 dossier LiveFonts 29 dossier Objects 29 dossiers 29–30 dossier Templates 29 dossier Textures 29 duplication d'éléments chaînes d'éléments 86 effets 95, 104 images clés 103 pistes 104 durée description 148 effets 91, 94 pistes 55 E édition de films LiveType dans Final Cut Pro 116 EffectScript Rotation avec teinte 145 EffectScripts 139–145 EffectScript Zoom arrière 144 EffectScript Zoom avant 144 effet Fade In 100–102 effet Glisser 125 effet imbrication de mots 121Index 155 effet Needle Drop 123–125 effets ajout d'images clés à des 103 aperçu 91, 105 application à des pistes 90–91 attribution d'un nouveau nom 105 utilisation de caractères ou glyphes individuels 110 considérations 89 copie d'images clés dans les 103 création personnalisée 106–109 désactivation 28, 57, 92, 115 description 22, 89, 139, 148 duplication 95 durée des 148 enregistrement 105 exemples d' 100–102 fichiers d'effets 29 groupes d' 95 liste des 90 dans LiveType 8 modification 95–102 ordre des 95 prédéfinis. Voir effets prédéfinis recherche 110 réglages du chronométrage 23, 92–94 séquencés 151 stockage 29, 144 dans la timeline 27 effet Screech 125 effets prédéfinis Voir aussi effets aperçu 91 application à des pistes 90–91 pour des caractères ou glyphes individuels 110 désactivation 92 liste des 90 modification 95–105 ordre des 95 réglages du chronométrage 92–94 effets séquencés 63, 94, 151 éléments Voir aussi objets création de chaînes d' 86–87 description 148 importés. Voir éléments importés problèmes lors de la sélection d' 137 redimensionnement 85 repositionnement 85 rotation 69, 85 types d' 8 verrouillés 137 éléments cachés 79 éléments d'échelle attributs pour 24 effets éclat ou ombre 71 éléments non textuels 85, 87 éléments textuels 68 éléments de décalage attributs pour 24 éclat ou ombre 71 éléments non textuels 87 texte 69 éléments de regroupement pistes 28, 57–58 éléments de remplissage. Voir fonction de remplissage éléments de rotation attributs pour 24 éléments non textuels 87 éléments importés Voir aussi éléments considérations de taille 115 création de chaînes de 86–87 performances système et 115 redimensionnement 85 transformation 85–87 éléments invisibles 79 éléments passant en boucle effets LiveFonts 63 éléments verrouillés caractères 137 éléments 137 films 85 pistes 28 textures 85 ensembles de caractères 62 en-têtes dans EffectScripts 139 épaisseur du texte du contour 72 espace de couleur 147, 150 espace de couleur CMYK 147 espace de couleur RGB 150 espacement dans le texte 65 explosion des polices 131 exportation d'éléments 116, 117, 118–119 extension .afd 113 extension .afp 113 extension .ipr 32 extension .ltfx 29 extension .ltlf 29 extension .ltob 29 extension .lttm 29 extension .lttx 29 extrémités liaison 52 pistes 15 F FAQ (Foire aux questions) 135–137 fenêtre Glyphe 66–69 fenêtre Paramètres actifs 96156 Index fichiers données 30 fichiers d'effets 139 fichiers de projets 32 importés 30 inclus dans LiveType 29 profils d'assistance 138 fichiers de données 30 fichiers média description 148 importation de 30 inclus dans LiveType 29 versions antérieures des 30 fichiers PICT 149 fichiers source 30 figer les aperçus 111 films Voir aussi film de titrage aperçu. Voir films d'aperçu attributs 87 déverrouillage de la position de 85 fond. 43–45 importation 43–45, 84 lecture en boucle dans les 112 qualité de sortie 114 remplissage du contenu d'une piste avec des 77 rendu 117–119 styles 87 films d'aperçu description 113 enregistrement 113 qualité des 114 rendu 113 films de fond 43–45 films de titrage Voir aussi films aperçu 111–113 rendu 117–119 Final Cut Pro édition de films LiveType dans 116 importation de films LiveType 116 rendu de projets LiveType dans 116 FireWire 148 flou attributs 24 éléments non textuels 87 éléments textuels 71 réglages 68 foire aux questions (FAQ) 135–137 fonction de remplissage 24, 74–79, 87, 121–123 fonds 41–45 ajout 41–45 à texture 42 couleur 37, 41, 43 importation d'images pour les 44 présentation 15 réglages 37 rendu 37, 45 révéler dans les remplissages 74 rôle des 41 transparents 75–76 fonds transparents 75–76 formatage du texte 63–74 format AVI 43, 84, 118, 147 format BMP 43, 84, 118 format d'image QuickTime 44, 84, 118 format de film QuickTime 44, 84, 117 format DV 43, 84 format écran large 148 format FLC 118 format Flux DV 118 format GIF 35, 43, 84 format Heuris MPEG 118 format image JPEG 2000 118 format Intel Indeo Vidéo r3.2 118 format JPEG 43, 84, 118 format MacPaint 118 format MPEG-2 43, 84, 118 format MPEG-4 43, 84, 105, 118 format NTSC 148 format PAL 148 format Photoshop 43, 84, 118 format PICS 43, 84 format PICT 43, 84, 118, 149 format PLS 43, 84 format PNG 44, 84, 118 formats Voir aussi formats spécifiques exportation 118–119 importation 43, 84 format SECAM 150 formats « file pair » 30 format SGI 44, 84, 118 format Targa 44, 84 format temporel SMPTE 36 format TGA 118 format TIFF 44, 84, 151 fréquences 35 G glissement de texte 133 glissements ripple 55 glyphe couleur 66–67 glyphes 136, 149 affectation d'effets à des 110 chemins d'animation 98 effets caractères spéciaux 127–130 éléments comme des 86 modification de glyphes individuels 79–80 options de transformation 67–69Index 157 supprimer les effets sur des 92 graphismes. Voir images grille affichage 17, 37 masquage 37 personnalisation 18 réglages 18, 37 grossissement de la vue. Voir contrôles de zoom groupe d'éléments effets 95 guides, Canevas 18 guides réticules 18 H haute qualité 114 HSL (Teinte, Saturation et Luminosité) 66 I IEEE 1394 (FireWire) 148 images Voir aussi images clés affichage dans la timeline 27 description 149 fixes 44 fond 44 images affiches 113 images proxy 19, 113 importation 44, 84 numériques 87 pixelisées 135 recherche 110 réglages temporels 36 remplissage du contenu d'une piste avec des 77 stockage 30 images affiches 113 images clés 96–98 affichage des paramètres 96 ajout à des effets 103 « bloquées » 136 cachées 136 copie d' 103 déplacement 103 description 28, 149 EffectScripts 140–143 modification de toutes les images clés 98 présentation 96 réglage de paramètres 97–98 rotation et 69 suppression 103 images clés cachées 136 images clés invisibles 136 images fixes 44 images numériques 87 Voir aussi images images pixelisées 135 images proxy 19, 113 importation d'éléments dans d'autres applications 117 description 149 fichiers de données 30 films 43–45, 84 films de fond 43–45 projets LiveType dans Final Cut Pro 116 formats pour l' 43, 84 images 44, 84 images de fond 44 images fixes 44 Inspecteur 20–24 aperçu filaire animé 21 description 13, 20, 149 illustration 13, 20 LED dans l' 98 onglets dans l' 21–24 options de formatage 64 zones de saisie de texte 20, 60 instructions d'action sécurisée 15 instructions de titre sécurisé 15 interligne, texte 65 L largeur d'images GIF 35 LED, Inspecteur 98 liaison d'extrémités 52 lignes standard de texte 69 listes de diffusion pour les développeurs d'applications Pro 137 LiveFont Nitro 131 LiveFonts description 8, 149 ensembles de caractères 62 et polices système 61 réglage du chronométrage 62–63 techniques avancées 130–131 LiveType 114 aide en ligne 10–11 fichiers d'effets 29 fichiers média 29, 148 impossible d'ouvrir 136 introduction à 7–12 restauration de la disposition par défaut 14 site Web 11 longueur des extrusions 74 M Mac OS, version de 138 marqueurs chronométrage 45 description 149 point d'entrée 27 point de sortie 27158 Index sélection de rendu 27, 115 séquence 96–98 marqueurs de chronométrage 45 marqueurs de la sélection de rendu 27, 115 marqueurs de séquence 96–98 marqueurs des points d'entrée et de sortie 27 matériel à noter pour communication à l'assistance technique 138 rendu des trames et 38 mémoire 115, 138, 150 menu local Alpha 66 menu local Paramètre 99 modèles 31–32 description 10 enregistrement de projets sous forme de 32 ouverture 32 stockage 29 moniteurs NTSC 136 N Navigateur média catégories dans 30 description 13, 25, 149 fichiers média dans 30 navigateur modèles 32 noms d'effets modifiés 105 O objets Voir aussi éléments ajout au Canevas 82 animés 8 attributs 87 création de chaînes d' 86–87 description 8, 149 manipulation d' 82 redimensionnement 85 stockage 29 styles 87 traitements 22 transformation 85–87 objets Particles 19 onglet Attributs 24, 66 onglet Chronométrage 23, 62–63, 93–94 onglet Effets 22, 89 onglet Objets 82 onglets de projets, timeline 26 onglet Style 22, 70–74 onglet Texte 21, 64 onglet Textures 83 opacité attributs 24 éclat ou ombre 71 fonds 41 remplissages. Voir fonction de remplissage rendu des fonds et 45 texte transparent 68 option aléatoire pour effets 93 pour effets LiveFonts 63 option extrusion du contour 73 option Priorité de trame 36 options de crénage pour le texte 65 options Suspendre premier et Suspendre dernier 63, 94 ordre des effets 95 P palette de caractères 127 paramètre Couleur 66 paramètre de décalage du Canevas 132 paramètre Échelle 68 paramètre Glisser 52 paramètres d'images clés 96 indicateurs LED 98 paramètres actifs 99 paramètres actifs 99 paramètre Taille 68 performances d’aperçu 114–115, 137 pistes 47–58 activation/désactivation 28 ajout 53 application d'effets prédéfinis à des 90–91 attributs 97, 137 chronométrage 23, 54–55 couches 56 courbes 51–52, 125–127 création de chaînes d'éléments sur des 86–87 déplacement 49, 55 désactivation 28, 57, 115 description 15, 47, 150 dissociation 58 duplication 53 duplication des effets sur des 95 durée 55, 148 extrémités 15 forme des 49 groupes d'effets dans 95 illustration 49 inclinaison 49 isolement dans le Canevas 19 liaison d'extrémités 52 manipulation dans la timeline 150, 54–58 manipulation du Canevas 15, 150 numérotation 27 points de contrôle 50–52 redimensionnement 49 regroupement 28, 57–58Index 159 remplacement d'éléments sur les 87 remplissage avec des films 77 remplissage avec des images 77 remplissage avec une texture 78 rendu d'aperçus 115 réorganisation 56 retarder l'apparition 55 saisie de texte sur 60 sélection 64 suppression 53 texte. Voir pistes de texte verrouillage de la position 28 vides 53 pistes courbes 51–52, 125–127 pistes de texte alignement 65 changement de polices 60 courbes 125–127 modification de caractères dans des 79–80 texte dans les 59 pixels 36, 136, 150 pixels carrés 136 pixels NTSC 136 plans vidéo, importation 43 poignées d'échelle 81 poignées de Bézier 51, 150 poignées de rotation 81 poignées pour les objets 81 points de contrôle 15, 50–52 polices Voir aussi texte animées 8 changement pour des pistes de texte 60 choix 59–60 couleur 66–67 désactiver 80 description 150 polices nécessaires 80 problèmes avec les 135 système 61, 62, 67 polices système changement de la couleur de 67 pour le défilement ou le glissement de texte 132 description 61 durée des 62 contre LiveFonts 61 position des effets 95 préréglages, projet 35 procédures, création de titres 9 processus de postproduction 150 processus de titrage 7, 8 profils pour l'assistance 138 projets chronométrage Voir réglages du chronométrage configuration 31–37 démarrage 33 enregistrement de modèles sous forme de 32 fonds. Voir fonds préréglages pour les 35 propriétés 31, 34–37 réglages de qualité 36 réglages par défaut 33 rendu 117–119 rendu dans Final Cut Pro 116 projets LiveType. Voir projets proportion 136, 147, 150 proportion 16:9 147 proportion de l'image 147 proportion des pixels 36, 147 propriétés, projet 31, 34–37, 114 Q qualité brouillon 114 qualité normale 114 QuickTime codecs 118, 147 description 150 effets et 105 plans d'aperçu et 105 R raccourcis clavier 28 RAM 115, 150 recherche d'éléments via la timeline 110 réglage Afficher contour seulement 72 réglage Rendre le fond 37 réglages de la hauteur pour GIF 35 réglages de qualité 36 réglages du chronométrage contrôle 23 EffectScripts 139–140 effets 92–94 format temporel 36 heure de début 36 LiveFonts 62–63 dans l'onglet Chronométrage 62–63 réglage temporel SMPTE Drop 36 règle de l'image 26 règles affichage 17, 37 masquage 37 réglages 37 remplacement d'éléments sur les pistes 87 rendu 117–119 amélioration de la vitesse de 115 changement de la sélection 27 critères temporels 114 description 150 films d'aperçu 113 dans Final Cut Pro 116 fonds 37, 45160 Index ordre de rendu des trames 36, 38–39 qualité du 114 réglages de 114 réglages de la qualité 37 réordonner les effets 95 ressources de dépannage 135 sites Web Apple 12 restaurer les positions des caractères 80 retard d'éléments effets 94 effets LiveFonts 63 retarder des éléments contenu de la piste 55 rotation d'éléments EffectScript pour 145 éléments non textuels 85 texte 69, 80 S sauvegarde des effets modifiés 105 scripts (EffectScripts) 139–145 séquences recherche via la timeline 110 sites Web AppleCare 135, 138 Apple Developer Connection 137 Apple Store 12 Applications Apple 137 FireWire 12 LiveType 11 service et assistance Apple 12 sites Web Apple 12, 135, 137 site Web Apple Developer Connection 137 site Web Applications Apple 137 stockage RAID 150 style Contour 22, 72–73, 87 style Éclat 22, 70–71, 87, 123–125, 136 style Ombre 22, 70–71, 87, 123–125, 136 styles éléments importés 87 films 87 images numériques 87 objets 87 texte 70–74, 123–125 style Volume 22, 73–74, 87 suppression d'éléments images clés 103 pistes 53 suppression de guides 18 Suspension d'aperçus 112 symboles 127–130 T taille de fichier 115, 127 terminologie 147–151 test du rendu des trames 38 tête de lecture 26 texte 59–80 alignement 65 caractères spéciaux 127–130 couleur 66–67 crénage 65 défilements et glissements 132–133 déformation 71, 123–125 effet contour 72–73 effet éclat 70–71, 123–125 effet extrusion 73–74 effet imbrication de mots 121–123 effet ombre 70–71, 123–125 effet remplissage 24, 74–79, 121–123 formatage 63–74 insertion 59–61 interligne 65 lignes standard 69 modification de caractères 79–80 polices. Voir polices rotation 69, 80 saisie et modification 21, 59–60 styles 70–74, 123–125 taille du 65, 68 traitements 22 transformation 67–69 textures ajout au Canevas 83 animées 8 création de chaînes de 86–87 description 8, 151 déverrouillage de la position de 85 fonds 42 manipulation de 83 redimensionnement 85 remplissage du contenu d'une piste avec des 78 stockage 29 transformation 85–87 timecode 26, 151 Timeline 26–28 affichage d'images dans la 27 barre de fond 43 déplacement d'images clés dans la 103 description 14, 26, 151 effets dans la 27 illustration 13, 26 manipulation de pistes dans la 27, 54–58, 150 onglets de projets 26 recherche d'éléments avec la 110 tête de lecture 26 timecode 26 titrage de films procédure de création 9 touches d'accès rapide 28Index 161 trames description 151 ordre de rendu 36, 38–39 transformation d'éléments éléments importés 85–87 texte 67–69 transparence fond 41 rendu et 45 texte 68 trous dans les couches. Voir fonction de remplissage U utilitaire FontMaker 8 utilité de la touche Maj. Voir Visualiseur de clavier V valeurs de luminosité 66 valeurs de saturation 66 valeurs de teinte 66 vidéo entrelacée 36 NTSC 149 numérique 151 PAL 149 vidéo entrelacée 36 vidéo NTSC 148, 149 vidéo numérique 151 vidéo PAL 149 visualiseur de clavier 62 vitesse ajuster au contenu de la piste 55 des effets 94 films LiveFont 63 Z zone de dialogue AFD manquante 113 zone de dialogue des Préférences 30 zone de dialogue Police 128 zone de dialogue Propriétés du projet 34–37, 114 zone de titre sécurisé 15, 151 zones de saisie de texte 20, 60 Pour afficher le manuel, cliquez sur une rubrique dans le volet latéral. Pour afficher le manuel Instruments et effets Logic Studio, cliquez sur le lien ci-dessous. m Instruments et effets Logic Studio WaveBurner Manuel de l’utilisateur? Apple Inc. © 2007 Apple Inc. Tous droits réservés. En vertu des lois sur les droits d’auteur, ce manuel ne peut être copié, en partie ou intégralement, sans l’autorisation écrite d’Apple. Vos droits sur le logiciel sont régis par l’accord de licence qui l’accompagne. Le logo Apple est une marque d’Apple Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. L’utilisation du logo Apple sur un clavier (Option + 1) à des fins commerciales sans l’autorisation préalable écrite d’Apple peut constituer une contrefaçon de la marque et une concurrence déloyale en violation des lois fédérales et nationales. Tous les efforts nécessaires ont été mis en œuvre pour que les informations contenues dans ce manuel soient les plus exactes possibles. Apple n’est pas responsable des erreurs d’écriture et d’impression. Remarque : comme Apple met régulièrement sur le marché de nouvelles versions et des mises à jour de son logiciel système, de ses applications et de ses sites Internet, les images qui illustrent le présent ouvrage peuvent diffé- rer légèrement de ce que vous voyez à l’écran. Apple Inc. 1 Infinite Loop Cupertino, CA 95014-2084 408-996-1010 www.apple.com Apple, Logic, Mac, Macintosh et Mac OS sont des marques d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Finder et SuperDrive sont des marques d’Apple Inc. Les autres noms de sociétés ou de produits mentionnés ici sont des marques de leurs détenteurs respectifs. La mention de produits tiers n’est effectuée qu’à des fins informatives et ne constitue en aucun cas une approbation ni une recommandation. Apple n’assume aucune responsabilité vis-à-vis des performances ou de l’utilisation de ces produits. 3 1 Table des matières Préface 7 Introduction à WaveBurner 8 Création d’un CD avec WaveBurner 9 Présentation Chapitre 1 11 Interface WaveBurner 12 Barre d’outils 13 Vue d’ensemble 13 Zone Vue onde 15 Liste des séquences 16 Liste des pistes 17 Fenêtre de module 18 Fenêtre Données de la séquence 21 Fenêtre Données de la piste 22 Fenêtre Données du point d’index 23 VU-mètre 23 Personnalisation de la barre d’outils Chapitre 2 25 Premiers contacts avec WaveBurner 25 Éléments d’un projet 26 Création, ouverture et enregistrement de projets 26 Ajout de fichiers audio à un projet 27 Gestion des noms dans WaveBurner 27 Audition de projets et contrôle de la lecture 29 Navigation dans la zone Vue onde Chapitre 3 31 Utilisation des séquences 31 Sélection de séquences 32 Copie de séquences 32 Réorganisation des séquences 32 Déplacement de séquences 33 Application de Trims aux séquences 33 Scission de séquences 34 Ajustement des niveaux 34 Recherche de la présence d’écrêtage dans une séquence4 Table des matières 35 Normalisation des séquences 37 Ajout et ajustement de fondus 39 Bounce d’une séquence 40 Changement de nom des séquences 40 Suppression de séquences Chapitre 4 41 Utilisation des pistes 41 Liste des pistes 43 Fenêtre Données des pistes du CD 44 Bounce d’une piste Chapitre 5 45 Utilisation de marqueurs 45 Types de marqueurs 46 Insertion et suppression de marqueurs 47 Déplacement de marqueurs Chapitre 6 51 Utilisation des effets 51 Modules d’effet inclus dans WaveBurner 52 Utilisation de modules d’effet Audio Units 53 Ajout et suppression de modules 54 Dérivation de modules 54 Ajustement des paramètres des modules 55 Modification de l’ordre des modules 55 Utilisation du VU-mètre Chapitre 7 57 Gravure d’un projet sur CD 57 Préparation à la gravure d’un CD 57 Graveurs de CD pris en charge 57 Définition des options du disque 59 Aperçu des transitions 60 Gravure du CD Chapitre 8 61 Définition des préférences dans WaveBurner 61 Préférences générales 62 Préférences du gestionnaire audio 62 Préférences pour l’aperçu 63 Préférences pour la gravure 63 Préférences pour les bounces 64 Préférences SDII 65 Préférences pour les informationsTable des matières 5 Annexe 67 Raccourcis clavier de WaveBurner 67 Commandes de fichiers 67 Commandes d’édition 67 Exploitation des disques 68 Commandes de séquences 68 Commandes d’affichage 68 Exploitation des transports 69 Commandes de la zone d’affichage Onde 69 Commandes de fenêtres 69 Commandes d’aide 7 Préface 1 Introduction à WaveBurner WaveBurner est une application qui vous permet d’assembler, de mastériser et de graver des CD audio à l’aide du lecteur SuperDrive ou du graveur de CD pris en charge par Mac OS X. Les CD audio créés à l’aide de WaveBurner peuvent être lus sur n’importe quel lecteur de CD audio et servir de prémasters pour la production de masse. WaveBurner prend en charge toutes les options de la norme Livre rouge pour le stockage des données de CD audio. Vous pouvez ajouter au maximum jusqu’à 99 pistes et 99 sousindex par piste allouable selon la norme Livre rouge, inclure des codes ISRC pour chaque piste, définir des indicateurs d’anti-copie et de préaccentuation pour chaque piste, ainsi qu’ajouter des codes UPC/EAN pour le CD. WaveBurner prend également en charge la norme de texte du CD, ce qui vous permet d’ajouter des informations lisibles sur n’importe quel lecteur CD compatible avec le texte du CD. Vous créez un CD en ajoutant des fichiers audio à un projet WaveBurner. Ces fichiers audio apparaissent sous forme de séquences dans la fenêtre du projet, dans laquelle vous pouvez les modifier et les organiser graphiquement ou numériquement. Vous pouvez ajouter des effets aux séquences individuelles ou au projet global en utilisant les effets inclus ou les modules Audio Unit installés sur votre ordinateur. Vous pouvez modifier les pauses entre les pistes et ajouter des fondus entrants, sortants et enchaî- nés. Une fois votre projet terminé, vous pouvez le graver sur un CD.8 Préface Introduction à WaveBurner Création d’un CD avec WaveBurner WaveBurner facilite la création de CD audio de qualité professionnelle, de façon très simple. La rubrique suivante détaille le flux de travaux impliqué dans un projet WaveBurner typique. Étape 1 : Ajoutez des fichiers audio Vous commencez par créer un projet et par y ajouter des fichiers audio. Lorsque vous ajoutez un fichier audio, celui-ci est importé sous forme de séquence que vous pouvez trier et modifier dans la zone Vue onde et la liste Séquence. Une piste est créée pour chaque nouvelle région. Vous pouvez la modifier dans la zone Vue onde et dans la liste Piste. Étape 2 : Modifiez les séquences et les pistes Vous pouvez modifier les séquences et les pistes de différentes façons : graphiquement dans la zone Vue onde ou numériquement dans les listes Séquence et Piste. Vous pouvez copier, réorganiser, diviser et normaliser les séquences, ainsi que régler leur gain ou leur appliquer un Trim. Vous pouvez également combiner plusieurs séquences en une seule piste ou créer plusieurs pistes avec une seule séquence. À mesure que vous travaillez, vous pouvez lire tout ou partie du projet afin d’écouter immédiatement le résultat de vos changements. Étape 3 : Ajustez les fondus enchaînés Lorsque vous ajoutez une séquence, WaveBurner crée une piste et ajoute des marqueurs de piste pour définir la pause entre les pistes. Vous pouvez créer des fondus enchaînés entre les séquences superposées et ajuster les fondus enchaînés dans la zone Vue onde. Vous pouvez aussi insérer des marqueurs d’index pour créer des points d’index sur une piste. Étape 4 : Ajoutez des effets Vous pouvez ajouter des effets aux séquences individuelles et au mixage du projet global afin d’amplifier et de mettre en forme le son. Un ensemble d’effets de mastérisation de qualité professionnelle est livré avec WaveBurner, y compris l’égalisation (EQ), la compression, la limitation et la réduction du bruit, ainsi que des outils d’analyse qui vous aideront à optimiser le mixage global. Vous pouvez ajuster les paramètres des effets, ainsi qu’enregistrer et réutiliser les réglages, y compris les chaînes d’effets et leurs réglages. Vous pouvez également utiliser des modules d’effet Audio Unit d’Apple ou de fabricants tiers. Étape 5 : Gravez le projet sur CD Vous gravez votre projet à l’aide d’un matériel de gravure de CD pris en charge qui est connecté à (ou installé sur) votre Macintosh. Avant de graver le projet sur un CD, vous pouvez utiliser le mode Test de gravure pour déterminer la vitesse maximale à laquelle votre système peut écrire les données de façon fiable sur un CD-R.Préface Introduction à WaveBurner 9 Présentation Vous pouvez graver rapidement un CD en utilisant des fichiers audio et des réglages par défaut pour les pauses et les fondus enchaînés. Pour graver rapidement un CD : 1 Ouvrez WaveBurner. 2 Choisissez Fichier > Nouveau pour créer un projet. 3 Faites glisser les fichiers audio souhaités vers la liste Séquence ou la zone Vue onde dans l’ordre dans lequel vous souhaitez les voir apparaître sur le CD. 4 Cliquez sur le bouton Graver. La zone de dialogue Graver s’affiche dans la partie supérieure de la fenêtre. Le nom du graveur de CD s’affiche dans la zone de dialogue Graver. Si le plateau du graveur de CD ne contient aucun disque vierge, la zone de dialogue Graver vous invite à en insérer un. 5 Insérez un CD-R vierge, si vous ne l’avez pas déjà fait. 6 Dans la zone de dialogue Graver, cliquez sur le bouton Graver. WaveBurner lance immédiatement la gravure (l’écriture) de votre projet sur le CD vierge. La zone de dialogue Graver affiche la progression du processus de gravure. Lorsque le processus d’écriture est terminé, le CD est éjecté du graveur et prêt à être lu.1 11 1 Interface WaveBurner La création de projets s’effectue dans la fenêtre principale de WaveBurner. Vous pouvez ajouter des séquences à votre projet et les organiser, modifier graphiquement séquences, pauses et fondus enchaînés, lire le projet pour visionner un aperçu de vos modifications et ajouter des modules d’effets dans la fenêtre WaveBurner. L’interface WaveBurner se compose des principales zones suivantes :  Barre d’outils personnalisable avec compteur (si visible) : vous pouvez personnaliser la barre d’outils en y ajoutant un compteur et des boutons pour les commandes les plus fréquemment utilisées. Reportez-vous à la rubrique « Personnalisation de la barre d’outils » à la page 23 pour de plus amples informations.  Vue d’ensemble : affiche le plan de montage de tout le projet, y compris l’ensemble des séquences. Barre d’outils personnalisable Vue d’ensemble Zone Vue onde Liste des séquences Liste des pistes Listes Modules de séquences et Modules de mixage Champ Durée, piste et index12 Chapitre 1 Interface WaveBurner  Zone Vue onde : affiche les séquences par ordre de durée. Vous pouvez modifier graphiquement séquences, marqueurs de piste, pauses et fondus enchaînés dans la zone Vue onde.  Champ Durée, piste et index : affiche le numéro de la piste en cours, son numéro d’index et l’emplacement de la ligne de position.  Liste des séquences : répertorie les séquences par ordre chronologique. La liste des séquences vous permet d’ajouter des séquences et de les organiser.  Liste des pistes : répertorie les pistes dans l’ordre dans lequel elles apparaîtront sur le CD et affiche les informations relatives à chaque piste.  Listes Modules de séquences et Modules de mixage : permet d’ajouter des modules d’effets et de régler les paramètres de ces modules. Remarque : vous pouvez librement ajuster la taille relative de chaque rubrique de l’interface WaveBurner en cliquant sur les lignes parallèles aux extrémités des différents panneaux et en les faisant glisser. Les bordures verticales peuvent être déplacées horizontalement, les bordures horizontales verticalement. Barre d’outils La barre d’outils de WaveBurner est personnalisable (reportez-vous à la rubrique « Personnalisation de la barre d’outils » à la page 23). Elle contient un certain nombre d’outils par défaut, parmi lesquels les boutons Importer, Contrôler l’écrêtage du disque, Normaliser séq., Graver, Bounce projet, Notes de mastérisation, Texte du CD et Données de la séquence. Elle peut également disposer d’un compteur. Compteur Le champ Piste du Compteur affiche le numéro de la piste et, à droite, le marqueur d’index. L’emplacement actuel de la ligne de position est indiqué en minutes et secondes dans le champ Durée. Le compteur se met à jour en temps réel à mesure qu’un projet est lu. Il est conçu pour émuler l’affichage d’un lecteur CD. Un affichage plus précis est disponible dans la règle temporelle. Remarque : les informations affichées dans le compteur sont également visibles dans les champs Durée, Piste et Index, en dessous de la zone Vue onde, ce qui vous permet de ne pas afficher le compteur si vous le souhaitez.Chapitre 1 Interface WaveBurner 13 Vue d’ensemble La Vue d’ensemble affiche la durée intégrale du projet. Un rectangle rouge dans la vue d’ensemble indique la partie du projet actuellement visible dans la zone Vue onde. Vous pouvez accéder à une autre partie du projet tout en effectuant un zoom avant ou arrière sur la zone Vue onde, en faisant glisser le rectangle horizontalement (pour le déplacer) ou verticalement (pour zoomer dessus). Zone Vue onde La zone Vue onde constitue l’espace de travail principal pour vos projets. Elle permet de visualiser et de modifier graphiquement les séquences et les marqueurs. Les séquences sont classées en alternance, entre la première et la dernière ligne de la zone Vue onde. Fonctionnellement parlant, ces deux lignes sont identiques ; il n’en existe que deux afin de simplifier l’édition des séquences qui se chevauchent. Chaque séquence est affichée sous la forme d’un rectangle vert, contenant une forme d’onde. Chaque séquence est également associée à une ligne de niveau de volume, que vous pouvez ajuster. Les marqueurs de début de piste sont identifiés par des balises violettes, les marqueurs d’index par des balises marron. Commande Zoom sur la forme d’onde verticale Règle temporelle Barre de marqueur Ligne de position Boutons du mode d’édition Boutons de marqueurs Commandes de navigation Champs Durée, Piste et Index Barre de marqueur Commande Zoom horizontal Règle temporelle Ligne de position14 Chapitre 1 Interface WaveBurner La zone Vue onde est constituée des éléments suivants :  Barres de marqueurs : ces barres, situées en haut et en bas de la zone Vue onde, permettent d’ajouter et de trier les marqueurs.  Règles temporelles : ces règles affichent les unités temporelles, ce qui vous permet de placer précisément des séquences et des transitions à des emplacements bien spécifiques. Si vous cliquez sur le bouton fléché à droite de la commande Zoom, un menu s’affiche, à partir duquel vous pouvez modifier le format des règles temporelles. Vous pouvez également accéder à ce menu en cliquant sur les règles avec le bouton droit de la souris ou en maintenant la touche Contrôle enfoncée. Si vous activez l’option Durée de la piste du CD dans le menu, les règles temporelles affichent la durée de la piste (et non celle du disque entier).  Ligne de position : affiche la position actuelle dans le temps (si le projet est en cours de lecture) ou le point de départ de la lecture (si le projet est arrêté).  Boutons de navigation : ces boutons permettent de contrôler la lecture, de l’arrêter, d’utiliser les fonctions d’avance et de rembobinage et de contrôler l’emplacement de la ligne de position.  Boutons du mode d’édition : cliquez sur un de ces boutons pour choisir l’un des modes de pointeur d’édition, afin d’effectuer diverses tâches d’édition des séquences dans la zone Vue onde. Appuyez sur Commande pour passer d’un mode de pointeur d’édition à l’autre.  Boutons de marqueurs : cliquez sur un de ces boutons pour sélectionner l’un des types de marqueurs, pour ensuite l’ajouter à la barre de marqueurs. Appuyez sur Commande pour passer d’un mode de pointeur d’édition à l’autre.  Champs Durée, Piste et Index : ces champs indiquent l’emplacement actuel de la ligne de position, la piste en cours et le point d’index actif (si le projet contient des marqueurs d’index). Ces informations sont les mêmes que celles affichées dans le Compteur, ce qui vous permet de masquer ce dernier si vous le souhaitez. Si vous cliquez sur l’icône repré- sentant une horloge (en regard du champ Durée), cela ouvre un menu à partir duquel vous pouvez opter pour l’un des formats de durée suivants : Temps écoulé de la piste, Temps restant de la piste, Temps écoulé du disque, Temps restant du disque.  Commande Zoom sur la forme d’onde verticale : cliquez sur cette commande pour définir le niveau de zoom appliqué sur l’écran de la forme d’onde verticale.  Commande Zoom horizontal : cliquez sur cette commande pour faire glisser le curseur et effectuer un zoom avant ou arrière.  Barre de défilement : faites glisser cette barre pour changer la zone visible du projet. Cliquez sur les boutons Défilement du zoom aux extrémités de la barre de défilement pour effectuer un zoom avant ou arrière sur l’écran afin de l’adapter à la taille de la fenêtre.Chapitre 1 Interface WaveBurner 15 Liste des séquences La liste des séquences vous permet d’ajouter des séquences à vos projets et de les organiser. Les séquences sont classées par ordre chronologique (en fonction de leur durée), de haut en bas. Lorsque vous sélectionnez une séquence dans la liste, elle est également sélectionnée dans la zone Vue onde. Si vous cliquez sur l’icône de fichier audio dans la première colonne tout en maintenant le bouton de la souris enfoncé, vous pouvez réorganiser les séquences en les faisant glisser vers le haut ou vers le bas. Si vous faites glisser un nom de séquence en maintenant la touche Option enfoncée, vous obtenez une copie de la séquence. La liste des séquences affiche les informations suivantes concernant chaque séquence et ses points de marqueur :  Numéro  Heure de début  Titre  Durée  Commentaire Le menu fléché disponible en haut à droite de la liste de séquences vous permet de modifier le format de durée. Vous pouvez également déterminer si la durée des marqueurs doit être affichée sous forme de valeurs absolues (temps écoulé depuis le début du CD) ou de valeurs relatives (temps écoulé depuis le début de la piste). Vous pouvez librement changer la disposition des colonnes en cliquant sur le champ du nom d’une colonne, en maintenant le bouton de la souris enfoncé et en faisant glisser le champ vers la gauche ou vers la droite. Pour redimensionner la largeur des colonnes, cliquez sur les lignes verticales qui séparent les champs des noms de colonne et faites-les glisser. Si vous cliquez sur la ligne verticale entre la liste des séquences et la liste des pistes et que vous la faites glisser, cela vous permet de régler la largeur de la liste des séquences en affichant ou en masquant certaines colonnes. 16 Chapitre 1 Interface WaveBurner Liste des pistes La liste des pistes présente l’ordre des pistes tel qu’il apparaît sur le CD et affiche des informations concernant chaque piste. La liste des pistes contient les informations suivantes concernant chaque piste et ses points de marqueur :  Numéro  Heure de début  Titre  Durée  État de protection de la copie (SCMS)  État de préaccentuation (PE)  Code ISRC  Heure de début de la pause  Commentaires Le menu fléché disponible en haut à droite de la liste de pistes vous permet de modifier le format de durée. Vous pouvez également déterminer si la durée des marqueurs doit être affichée sous forme de valeurs absolues (temps écoulé depuis le début du CD) ou de valeurs relatives (temps écoulé depuis le début de la piste). Vous pouvez librement changer la disposition des colonnes en cliquant sur le champ du nom d’une colonne, en maintenant le bouton de la souris enfoncé et en faisant glisser le champ vers la gauche ou vers la droite. Pour redimensionner la largeur des colonnes, cliquez sur les lignes verticales qui séparent les champs des noms de colonne et faites-les glisser. Si vous cliquez sur la ligne verticale entre la liste des séquences et la liste des pistes et que vous la faites glisser, cela vous permet de régler la largeur de la liste des pistes en affichant ou en masquant certaines colonnes. Chapitre 1 Interface WaveBurner 17 Listes Modules de séquences et Modules de mixage Vous pouvez ajouter et organiser les différents modules dans les deux listes Modules. La liste Modules de séquences contient les modules associés à la séquence actuellement sélectionnée. wwLa liste Modules de mixage contient les modules utilisés pour l’ensemble du projet. Cliquez sur l’onglet correspondant pour sélectionner l’une des deux listes. Le menu Ajouter un module vous permet de charger un module. Cliquez sur le menu et accédez au nom du module souhaité. Cliquez sur le nom pour ajouter le module à la liste, en dessous des modules existants, le cas échéant. Le menu Chaîne de modules vous permet de charger et de configurer des chaînes de modules. Fenêtre de module Chaque module d’effet possède sa propre fenêtre, par le biais de laquelle vous pouvez ajuster les paramètres du module en question. Les contrôles disponibles sont notamment des curseurs, des boutons et des champs de valeurs, chacun étant libellé de façon à indiquer le paramètre contrôlé. Pour obtenir des informations sur les modules d’effet fournis avec WaveBurner, reportez-vous au Guide des effets et des instruments Logic Studio . Pour ouvrir la fenêtre d’un module : m Double-cliquez sur le nom du module dans la liste Modules de séquences ou Modules de mixage.18 Chapitre 1 Interface WaveBurner Fenêtre Données de la séquence La fenêtre Données de la séquence vous permet d’afficher et de modifier les informations relatives à la séquence actuellement sélectionnée et au fichier audio source associé. Pour afficher la fenêtre Données de la séquence, effectuez l’une des opérations suivantes :  Sélectionnez une séquence, puis cliquez sur Séquence > Données de la séquence (ou appuyez sur Commande + R).  Double-cliquez sur la séquence souhaitée. Les boutons Précédent et Suivant vous permettent de passer à la séquence précédente ou suivante de la liste. Cela permet d’accélérer le processus d’édition d’un paramètre donné au sein de plusieurs séquences. Les boutons Annuler et OK permettent d’annuler ou d’exécuter les modifications apportées dans la fenêtre Données de la séquence. Remarque : le bouton Annuler ne fonctionne que pour la séquence actuellement sélectionnée : si vous avez modifié une séquence, utilisé le bouton Précédent ou Suivant pour passer à une autre séquence, puis cliqué sur Annuler, seules les modifications apportées à la séquence actuellement affichée seront annulées. Onglet Général L’onglet Général de la fenêtre Données de la séquence contient les informations suivantes :  Nom de la séquence : double-cliquez et saisissez un nouveau nom pour modifier cette valeur.  Durée  Écart avec séquence précédente : durée du blanc entre le début de la séquence sélectionnée et la fin de la séquence précédente. Une valeur négative fait référence à des séquences qui se chevauchent, c’est-à-dire qu’une séquence donnée commence avant la fin de la séquence précédente. Chapitre 1 Interface WaveBurner 19  Début du Trim et Fin du Trim : ces deux valeurs indiquent les points au niveau desquels la séquence commence (après le début du fichier audio) et finit (avant la fin du fichier audio). Dès lors que la séquence couvre l’intégralité du fichier audio, les paramètres Début du Trim et Fin du Trim ont une valeur égale à 0.  Gain à gauche et Gain à droite : ces champs indiquent les paramètres de gain pour les canaux audio de gauche et de droite. Pour les ajuster, cliquez sur les flèches de chaque côté de la valeur numérique en maintenant le bouton de la souris enfoncé ou doublecliquez directement sur la valeur et saisissez-en une nouvelle.  Position et niveau du pic de la séquence : indique la position (par rapport au début de la séquence, pas du fichier audio) et le niveau du pic audio le plus élevé de la séquence. Les éventuels changements de volume effectués dans WaveBurner (à l’aide de l’enveloppe de volume de la séquence, par exemple) ne sont pas pris en compte. Onglet Fichier audio L’onglet Fichier audio de la fenêtre Données de la séquence affiche les informations suivantes concernant le fichier audio source de la séquence.  Format du fichier audio, notamment la profondeur et la disposition des bits, la fréquence d’échantillonnage et le type de fichier.  Durée et taille du fichier.  Dates de création et de modification.  Position et niveau du pic.  Emplacement du fichier audio sur le disque. Utilisez le bouton « Afficher dans le Finder » pour afficher le fichier dans le Finder.20 Chapitre 1 Interface WaveBurner Onglet Fondus L’onglet Fondus de la fenêtre Données de la séquence vous permet de consulter et d’éditer les informations de fondu suivantes pour les options Fondu entrant (en haut) et Fondu sortant (en bas) de la séquence.  Menu Fondu entrant et Fondu sortant : cliquez sur ce menu pour choisir un type de fondu. Les options sont Pas de fondu, Disponible, Courbe en S et Concave/Convexe. Cliquez sur le bouton Définir courbe linéaire pour réinitialiser les courbes de fondu en une courbe linéaire (ligne droite).  Durée du fondu : cliquez sur cette option pour indiquer la durée souhaitée pour le fondu.  Forme : si un type de courbe de fondu autre que Disponible est sélectionné, le paramètre Forme vous permet de modifier les points de la courbe de fondu. Des valeurs de forme peu élevées produisent une courbe peu profonde (la valeur zéro équivaut à une ligne droite).  Coordonnées x/y des points de la courbe : indique les positions des points sur l’enveloppe de la courbe de fondu, telles qu’elles sont visibles dans la zone Vue onde. Si le type de courbe est défini sur Disponible, vous pouvez modifier les coordonnées des points de la courbe manuellement dans les champs de valeurs. Onglet Commentaires L’onglet Commentaires de la fenêtre Données de la séquence vous permet d’ajouter des remarques et des informations concernant une séquence.Chapitre 1 Interface WaveBurner 21 Fenêtre Données de la piste La fenêtre Données de la piste vous permet de consulter et de modifier les informations relatives à la piste sélectionnée (dans la liste des pistes). Pour afficher la fenêtre Données des pistes du CD, effectuez l’une des opérations suivantes : m Sélectionnez une piste dans la liste de pistes, puis cliquez sur Disque > Données des pistes du CD (ou appuyez sur Commande + T). m Cliquez sur le marqueur de début de la piste, puis sélectionnez Disque > Données de la piste (ou appuyez sur Commande + T). m Double-cliquez sur le marqueur de début de la piste. Les boutons Précédent et Suivant vous permettent de passer à la piste précédente ou suivante de la liste. Cela permet d’accélérer le processus d’édition d’un paramètre donné au sein de plusieurs pistes. Les boutons Annuler et OK permettent d’annuler ou d’exécuter les modifications apportées dans la fenêtre Données de la piste. Onglet Général L’onglet Général de la fenêtre Données de la piste vous permet de consulter ou de modifier les informations suivantes :  Numéro de piste  Titre  Durée de la pause : temps écoulé avant que la piste ne commence.  Heure de début : heure de début de la piste telle qu’elle apparaîtra sur le CD.  Durée de la piste  Code ISRC  SCMS (Serial Copy Management System)  Pré-accentuation22 Chapitre 1 Interface WaveBurner Onglet Texte du CD L’onglet Texte du CD de la fenêtre Données de la piste vous permet de consulter ou de modifier les informations suivantes :  Numéro de piste  Titre  Interprète  Parolier  Compositeur  Arrangeur  Message Remarque : le texte du CD peut être écrit sur votre disque uniquement si votre graveur de CD prend en charge l’option Texte du CD et si l’option Écrire les données du texte du CD est cochée dans WaveBurner > Préférences > Graver. Seuls les lecteurs de CD compatibles avec l’option Texte du CD affichent le texte en question. Onglet Commentaires L’onglet Commentaires de la fenêtre Données de la piste vous permet d’ajouter des remarques et des informations concernant une piste, à des fins de gestion. Ces commentaires n’apparaîtront pas sur le CD. Fenêtre Données du point d’index La fenêtre Données du point d’index permet de consulter ou de modifier les informations relatives au point d’index actuellement sélectionné. Pour afficher la fenêtre Données du point d’index : m Sélectionnez le marqueur d’index souhaité, puis cliquez sur Disque > Données du point d’index (ou appuyez sur Commande + I). m Double-cliquez sur le marqueur d’index souhaité. Les boutons Précédent et Suivant vous permettent de passer aux points d’index précé- dents ou suivants. Chapitre 1 Interface WaveBurner 23 Les boutons Annuler et OK permettent d’annuler ou d’exécuter les modifications apportées dans la fenêtre Données du point d’index. L’onglet Général de la fenêtre Données du point d’index contient les informations suivantes :  Nom du point d’index  Numéro de piste  Numéro du point d’index  Position (du point d’index) par rapport à la piste  Position (du point d’index) par rapport au disque L’onglet Commentaires vous permet de saisir des remarques concernant le point d’index sélectionné. VU-mètre La fenêtre VU-mètre affiche le niveau de volume des canaux de gauche et de droite de votre projet, et ce en temps réel, au fur et à mesure de la lecture du projet. Pour afficher la fenêtre VU-mètre : m Cliquez sur Fenêtre > Ouvrir le VU-mètre (ou appuyez sur Commande + L). Personnalisation de la barre d’outils Vous pouvez personnaliser la barre d’outils de WaveBurner en y ajoutant des boutons pour les commandes que vous utilisez le plus. Pour personnaliser la barre d’outils de WaveBurner : 1 Cliquez sur la barre d’outils tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée (ou cliquez avec le bouton droit si vous possédez une souris à deux boutons), puis sélectionnez Personnaliser la barre d’outils dans le menu contextuel. 2 Faites glisser les boutons souhaités de la boîte de dialogue Personnaliser la barre d’outils vers une zone vide de la barre d’outils. Si vous faites glisser un bouton entre deux boutons existants, les boutons sont écartés afin de faire de la place au nouveau bouton. 3 Lorsque vous avez fini, cliquez sur Terminé.24 Chapitre 1 Interface WaveBurner Remarque : vous pouvez également faire glisser l’intégralité du « jeu par défaut » situé au bas de la boîte de dialogue Personnaliser la barre d’outils si les personnalisations apportées ne vous conviennent pas. Pour supprimer un élément de la barre d’outils : m Cliquez sur l’icône souhaitée tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée (ou cliquez avec le bouton droit si vous possédez une souris à deux boutons), puis sélectionnez Supprimer l’élément dans le menu. Le menu contextuel et le menu Afficher de la boîte de dialogue vous permettent de visualiser les éléments de la barre d’outils sous la forme Icône et texte, Icône seulement ou Texte seulement.2 25 2 Premiers contacts avec WaveBurner Vous assemblez des CD dans un projet WaveBurner. Un projet contient des séquences audio et des pistes de CD qui sont créées lorsque vous ajoutez des fichiers audio. L’ensemble des modifications apportées aux séquences et aux pistes, des modules d’effet et des marqueurs de piste et d’index est contenu dans le projet. Un projet peut également inclure des informations sur le texte du CD, le disque et la mastérisation. Les projets n’incluent les fichiers audio originaux, uniquement les références aux emplacements des fichiers sur le disque dur de votre ordinateur. Cela permet de limiter la taille du fichier du projet. Les fichiers audio originaux ne sont pas modifiés lorsque vous apportez des modifications dans WaveBurner. Remarque : si vous effectuez un bounce de votre projet, WaveBurner calcule le projet complet hors ligne et de le restituer sous la forme d’un fichier audio continu. Le fichier bounce est en fait un paquet Mac OS X qui contient un fichier audio continu, les données du document et les informations de mastérisation. Éléments d’un projet Les éléments principaux d’un projet WaveBurner sont les fichiers audio, les séquences et les pistes.  Fichiers audio : les fichiers audio constituent le matériel source des séquences de vos projets.  Séquences : lorsque vous ajoutez un fichier audio à un projet, une séquence est créée. Celle-ci peut inclure la totalité d’un fichier audio source ou une rubrique continue. Lorsque vous modifiez une séquence dans la zone Vue onde ou la liste Séquence, les modifications affectent uniquement la séquence et non le fichier audio source.  Pistes : les pistes sont les sélections individuelles d’un CD, qu’une personne choisit à l’aide du numéro de piste ou des boutons précédent/suivant du lecteur CD. Elles peuvent inclure plusieurs séquences et une séquence peut comporter plusieurs pistes.26 Chapitre 2 Premiers contacts avec WaveBurner Création, ouverture et enregistrement de projets La première étape pour élaborer un CD dans WaveBurner consiste à créer un projet. Pour créer un nouveau projet : m Choisissez Fichier > Nouveau (ou appuyez sur les touches Commande + N). Un nouveau projet vide et sans nom apparaît. Vous pouvez lui donner un nom lorsque vous l’enregistrez pour la première fois. ? Astuce : faites glisser les fichiers audio vers l’icône WaveBurner dans le Finder ou le Dock pour créer un projet. Les fichiers audio sont automatiquement ajoutés au nouveau projet. Pour ouvrir un projet existant : 1 Choisissez Fichier > Ouvrir (ou appuyez sur les touches Commande + O). 2 Recherchez et sélectionnez le projet dans la zone de dialogue Ouvrir, puis cliquez sur Ouvrir. Remarque : vous pouvez ouvrir d’anciens documents WB 2 (Mac OS 9) dans WaveBurner 1.5. Lorsque vous ouvrez ce type de document, son format est converti au format WaveBurner 1.5. Lorsque vous enregistrez ce document pour la première fois, une zone de dialogue du sélecteur de fichiers s’ouvre pour que l’ancien document ne soit pas automatiquement écrasé. Une fois enregistré au format WB 1.5, un document ne peut plus être ouvert dans les versions antérieures à 1.1. Pour enregistrer un projet : m Choisissez Fichier > Enregistrer (ou appuyez sur les touches Commande + S). Remarque : vous pouvez définir des préférences pour différents aspects de WaveBurner dans la fenêtre Préférences. Certaines préférences s’appliquent au projet en cours, d’autres aux nouveaux projets. Avant de commencer à travailler sur vos projets, vous avez la possibilité de spécifier des préférences. Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique « Définition des préférences dans WaveBurner » à la page 61. Ajout de fichiers audio à un projet WaveBurner prend en charge les formats de fichiers audio suivants :  AIFF  WAV  SDII  AAC  MP3 Les fichiers audio peuvent être de type mono, stéréo séparée ou stéréo entrelacée et utiliser n’importe quelle combinaison parmi les fréquences d’échantillonnage et les profondeurs de bits suivantes :  Toutes les fréquences d’échantillonnage comprises entre 11 kHz et 192 kHz  Profondeurs de bits de 8, 16 et 24Chapitre 2 Premiers contacts avec WaveBurner 27 Pour ajouter un ou plusieurs fichiers audio à un projet, procédez de l’une des façons suivantes : m Faites glisser les fichiers audio du Finder vers la liste Séquence ou la zone Vue onde. m Faites glisser les fichiers audio vers l’icône WaveBurner dans le Finder ou le Dock. Les fichiers sont insérés à la fin du projet. m Choisissez Fichier > Importer fichier audio (ou appuyez sur les touches Commande + F), sélectionnez les fichiers audio que vous souhaitez utiliser, puis cliquez sur Ajouter. m Cliquez sur le bouton Importer dans le coin supérieur gauche de la liste Séquence, puis choisissez le fichier audio dans le sélecteur de fichiers. Gestion des noms dans WaveBurner Il existe quatre types de nom dans WaveBurner : le nom du fichier, le nom de la séquence, le nom de la piste et le nom du titre de la piste du texte du CD. Vous pouvez constater une connexion entre le titre de la piste affiché dans la liste Piste et le panneau de titre des pistes du texte du CD dans la fenêtre Infos de piste. Il s’agit d’entités séparées, car vous pouvez choisir de disposer d’une autre entrée pour le texte du CD, affiché sur les lecteurs CD appropriés. Par exemple, vous pouvez choisir d’établir une distinction entre une version enregistrée en public (concert) et une version studio pour une piste particulière. Audition de projets et contrôle de la lecture Lorsque vous travaillez sur un projet, vous souhaitez pouvoir écouter les séquences, les pistes, les pauses et les fondus enchaînés. Vous pouvez contrôler la lecture d’un projet avec les boutons Transport ou en déplaçant la ligne de position. Utilisation des boutons Transport Vous pouvez contrôler la lecture du projet et définir l’emplacement de la ligne de position à l’aide des boutons Transport situés dans la partie inférieure de la zone Vue onde, au centre. Les boutons Transport sont les suivants, de gauche à droite :  Aller au marqueur de début de piste précédent : déplace la ligne de position vers le marqueur de début de piste précédent. Si le projet est en cours de lecture, celle-ci continue à partir de ce point. Maintenez la touche Option enfoncée tout en cliquant sur ce bouton pour déplacer la ligne de position vers le marqueur d’index précédent. 28 Chapitre 2 Premiers contacts avec WaveBurner  Aller au marqueur de début de piste suivant : définit la ligne de position vers le marqueur de début de piste suivant. Si le projet est en cours de lecture, celle-ci continue à partir de ce point. Maintenez la touche Option enfoncée tout en cliquant sur ce bouton pour déplacer la ligne de position vers le marqueur d’index suivant.  Capture : active ou désactive le mode Capture. Lorsque le mode Capture est activé, la partie visible de la zone Vue onde défile, garantissant ainsi que la ligne de position reste toujours visible.  Lecture/Pause : démarre la lecture à partir de l’emplacement de la ligne de position.  Arrêt : interrompt la lecture.  Précédent : retourne au début du projet (au moment où l’audio est diffusé). Cliquez sur le bouton à utiliser et maintenez-le enfoncé.  Avance : va à la fin du projet (au moment où l’audio est diffusé). Cliquez sur le bouton à utiliser et maintenez-le enfoncé. Pour lancer la lecture, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur le bouton Lecture dans Transport (ou appuyez sur la barre d’espace). m Double-cliquez sur l’une des règles de temps pour lancer la lecture à partir de ce point. Pour arrêter la lecture, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur le bouton Arrêt dans Transport (ou appuyez sur la barre d’espace). Si vous appuyez une seconde fois sur le bouton Arrêt (ou sur la barre d’espace), la ligne de position se déplace au début du projet. m Double-cliquez sur l’une des règles de temps pour arrêter la lecture et déplacer la ligne de position vers l’emplacement cliqué. Déplacement de la ligne de position Vous pouvez directement déplacer la ligne de position vers n’importe quel emplacement. Pour déplacer la ligne de position, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez une fois sur le point vers lequel vous souhaitez déplacer la ligne de position sur l’une des règles de temps. m Faites glisser la ligne de position vers le point voulu. En sélectionnant une séquence, une piste ou un marqueur dans la liste Piste ou Séquence, vous définissez la position de lecture au début de cette séquence, de cette piste ou de ce marqueur. Lecture en boucle Vous pouvez réaliser des boucles (cycles) avec une section de votre projet, pour qu’elle soit lue de façon répétée. Cette opération peut s’avérer utile lorsque vous modifiez une partie du montage du projet et que vous souhaitez entendre les résultats de vos changements en temps réel. Vous pouvez lancer une lecture en boucle en définissant une zone de lecture en boucle dans l’une ou l’autre des règles de temps.Chapitre 2 Premiers contacts avec WaveBurner 29 Pour définir une zone de lecture en boucle : m Dans l’une des règles de temps, effectuez le glissement depuis la position de départ souhaitée de la boucle vers le point d’arrêt de votre choix. En cliquant sur les poignées de la zone de lecture en boucle et en les faisant glisser, vous pouvez redimensionner une zone de lecture en boucle existante. Pour supprimer la zone de lecture en boucle : m Cliquez à n’importe quel endroit situé hors de la zone de lecture en boucle actuelle dans la règle de temps. Notez que cette opération déplace la ligne de position vers le point cliqué. Navigation dans la zone Vue onde La navigation dans la zone Vue onde s’effectue à l’aide des commandes de zoom et de la barre de défilement. Vous pouvez également vous déplacer vers différentes parties de la zone Vue onde en utilisant le rectangle de la vue d’ensemble. Vous pouvez effectuer un zoom avant afin de réaliser des modifications précises ou effectuer un zoom arrière pour afficher une plus grande partie de votre projet. Le curseur de commande de zoom utilise une échelle graduée. Un déplacement du curseur vers la gauche ou un clic sur la partie gauche de l’échelle entraînent un zoom avant, permettant d’obtenir une vue agrandie d’une section de la Vue onde. Un déplacement du curseur vers la droite ou un clic sur la partie droite de l’échelle entraînent un zoom arrière, permettant d’obtenir une vue plus large. Vous pouvez également effectuer un zoom avant ou arrière à l’aide des commandes de menu, en cliquant sur les boutons Défilement du zoom et en les faisant glisser, ou en effectuant un glissement vertical dans le rectangle de vue d’ensemble. Pour effectuer un zoom avant, effectuez l’une des opérations suivantes : m Faites glisser le curseur du zoom vers la gauche. m Cliquez sur la partie gauche de la commande de zoom. m Choisissez Vue > Zoom avant (ou appuyez sur la touche Flèche vers le bas). m Cliquez et faites glisser vers le bas dans le rectangle rouge de la vue d’ensemble. m Réduisez la barre de défilement en cliquant sur les boutons Défilement du zoom et en les faisant glisser vers l’une des extrémités de la barre de défilement. Un clic sur les boutons Défilement du zoom en appuyant sur la touche Maj et en les faisant glisser vous permet d’effectuer un zoom avant sur un côté (d’une forme d’onde). m Faites défiler la molette de la souris vers le bas. Vous pouvez également choisir Vue > Zoom avant maximum (ou appuyer sur les touches Option + Flèche vers le bas) pour définir l’affichage au niveau de zoom le plus élevé.30 Chapitre 2 Premiers contacts avec WaveBurner Pour effectuer un zoom arrière, effectuez l’une des opérations suivantes : m Faites glisser le curseur du zoom vers la droite. m Cliquez sur la partie droite de la commande de zoom. m Choisissez Vue > Zoom arrière (ou appuyez sur la touche Flèche vers le haut). m Cliquez et faites glisser vers le haut dans le rectangle rouge de la vue d’ensemble. m Agrandissez la barre de défilement en cliquant sur les boutons Défilement du zoom et en les faisant glisser vers l’une des extrémités de la barre de défilement. Un clic sur les boutons Défilement du zoom en appuyant sur la touche Maj et en les faisant glisser vous permet d’effectuer un zoom arrière sur un côté (d’une forme d’onde). m Faites défiler la molette de la souris vers le haut. Vous pouvez aussi choisir Vue > Zoom arrière maximum (ou appuyer sur les touches Option + Flèche vers le haut) pour afficher au maximum votre projet dans la zone Vue onde. Remarque : l’activation de l’option WaveBurner > Préférences > Général > Zoom vers la ligne de position garantit que la ligne de position reste centrée dans la zone Vue onde au moment du zoom. Vous pouvez naviguer vers différentes parties de votre projet en faisant glisser la barre de défilement horizontale ou le rectangle rouge de la vue d’ensemble, vers la gauche ou vers la droite. Vous pouvez également utiliser plusieurs raccourcis clavier de transport. Consultez la rubrique « Exploitation des transports » à la page 68.3 31 3 Utilisation des séquences Les séquences constituent les éléments de base de vos projets WaveBurner. Elles peuvent inclure la totalité d’un fichier audio source ou une section continue. Les changements que vous apportez à une séquence ne modifient pas le fichier audio source. Vous pouvez donc toujours revenir à l’état d’origine du fichier. Lorsque vous ajoutez un fichier audio à un projet, une séquence est créée. Cette nouvelle séquence apparaît dans la zone Vue onde et dans la liste Séquence. Les séquences sont affichées par ordre chronologique dans la zone Vue onde, de gauche à droite. Elles sont affichées en alternance dans la moitié supérieure ou inférieure de la zone Vue onde, ce qui permet de voir plus facilement les zones superposées entre deux séquences. Elles sont affichées par ordre chronologique, de haut en bas, dans la liste Séquence. Une fois qu’une séquence est ajoutée au projet, un marqueur de début de piste lui est automatiquement attribué. Ce dernier contient le numéro de la piste affiché par le lecteur CD lors de la lecture. Ce marqueur de début de piste est reflété par une piste nouvellement créée qui utilise la nouvelle séquence et apparaît dans la liste Piste. Vous pouvez modifier les séquences de différentes façons. Vous pouvez copier, réorganiser et séparer les séquences, leur appliquer un Trim, ajuster leurs niveaux de volume, les normaliser, ainsi qu’y ajouter des fondus entrants, sortants et enchaînés. Sélection de séquences Vous devez sélectionner une séquence avant de la modifier. Pour sélectionner une séquence : m Cliquez sur le nom de la séquence dans la liste Séquence ou cliquez sur la forme d’onde dans la zone Vue onde. Remarque : vous pouvez sélectionner plusieurs séquences en utilisant la touche Commande ou en cliquant et en appuyant sur la touche Maj (séquences consécutives) dans les séquences souhaitées. Vous pouvez également utiliser la sélection par étirement pour les séquences consécutives. Les séquences sélectionnées apparaissent dans une couleur plus sombre dans la zone Vue onde. 32 Chapitre 3 Utilisation des séquences Copie de séquences Vous pouvez copier une séquence dans la liste Séquence. Pour copier une séquence : m Maintenez la touche Option enfoncée et faites glisser l’icône de la séquence vers le haut ou vers le bas dans la première colonne de la liste Séquence. Lors de cette opération, une ligne horizontale noire indique l’emplacement où la copie de la séquence sera placée. Réorganisation des séquences Les séquences sont affichées par ordre d’apparition dans le projet, à savoir de haut en bas dans la liste Séquence et de gauche à droite dans la zone Vue onde. Vous pouvez réorganiser les séquences dans la liste Séquence. Pour réorganiser la position des séquences : m Faites glisser l’icône de la séquence vers le haut ou vers le bas (dans la colonne de gauche de la liste Séquence). Déplacement de séquences Vous pouvez déplacer une séquence, ainsi que ses marqueurs, vers une nouvelle position d’heure en la faisant glisser vers la zone Vue onde. Pour déplacer une séquence vers une nouvelle position d’heure : m Faites glisser la séquence à gauche ou à droite dans la zone Vue onde. Lors du glissement, toutes les séquences suivantes sont également déplacées. Si vous souhaitez isoler la séquence sélectionnée, maintenez la touche Option enfoncée avant de sélectionner la séquence et de la faire glisser. Toutes les séquences suivantes conservent leurs positions. Les blancs au début et à la fin de la séquence déplacée sont modifiés en conséquence. Lorsque vous faites glisser une séquence vers la droite, la durée de la pause (intervalle entre le marqueur de début de piste et le point de départ de la pause) augmente. Lorsque vous faites glisser une séquence vers la gauche de façon à superposer la séquence précédente, la durée de la pause est définie à zéro ; en outre, des fondus sont automatiquement ajoutés à la séquence déplacée (fondu entrant) et à la séquence précédente (fondu sortant), réalisant ainsi un fondu enchaîné de la zone superposée. Vous pouvez ajuster les fondus enchaînés. Pour plus d’informations sur l’ajustement des fondus enchaînés, reportez-vous à la rubrique « Ajout et ajustement de fondus » à la page 37.Chapitre 3 Utilisation des séquences 33 Remarque : le comportement du marqueur de début de piste illustré plus haut n’est valable que lorsque vous n’avez pas modifié celui-ci manuellement (reportez-vous à la section « Positionnement automatique des marqueurs de début de piste », à la page 49.) Application de Trims aux séquences Vous appliquez un Trim à une séquence (la raccourcir) en ajustant son point de départ ou son point de fin, voire les deux. Pour appliquer un Trim à un point de départ ou de fin : 1 Déplacez le pointeur sur le bord gauche ou droit de la séquence. Le pointeur se transforme en pointeur de redimensionnement. 2 Faites glisser le bord de la séquence. Vous pouvez faire glisser le point de départ vers la droite ou le point de fin vers la gauche. Remarque : lors du glissement, un Trim est appliqué à la séquence et toutes les séquences suivantes sont déplacées, afin de conserver leurs positions relatives. Le fait d’appuyer sur la touche Option pendant l’opération de glissement vous permet d’appliquer un Trim à une séquence, sans déplacer les séquences adjacentes. Important : notez que la position absolue du matériel audio change lorsque vous appliquez un Trim au point de départ de la séquence. Le fait de modifier le point de fin d’une séquence n’a pas d’incidence sur sa position absolue. Seule la position absolue du point de fin est modifiée. Scission de séquences Vous pouvez scinder une séquence en deux séquences distinctes. Cette opération est utile si vous souhaitez supprimer une portion de séquence ou déplacer une partie de la séquence vers un autre emplacement dans le projet. Pour scinder une séquence : 1 Cliquez sur le bouton Scission (ciseaux). ? Astuce : vous pouvez également appuyer sur la touche Contrôle pour désactiver temporairement le mode d’édition. 34 Chapitre 3 Utilisation des séquences 2 Dans la zone Vue onde, cliquez sur la position de scission souhaitée dans la séquence. La séquence est scindée en deux et la partie de séquence qui suit le point de scission apparaît dans la moitié opposée (supérieure ou inférieure) de la zone Vue onde. Par défaut, un marqueur de piste est créé au début de la nouvelle séquence. Vous pouvez appuyer sur Option lors du découpage d’une séquence afin d’empêcher l’insertion du marqueur de piste. Ajustement des niveaux Une ligne horizontale, appelée enveloppe de niveau est placée sur la partie supérieure de chaque séquence dans la zone Vue onde. La ligne indique le niveau de volume de la séquence. Vous pouvez ajuster le niveau de volume de la séquence en la déplaçant vers le haut ou vers le bas. Pour ajuster le niveau d’une séquence : 1 Déplacez le pointeur sur l’enveloppe de niveau horizontale que vous voulez ajuster. Le pointeur se transforme en ligne verticale, avec des flèches pointant vers le haut et vers le bas. 2 Faites glisser l’enveloppe vers le haut ou vers le bas, jusqu’à une nouvelle valeur. Remarque : le fait d’appuyer sur la touche Option pendant le glissement vous permet de manipuler indépendamment le niveau pour chaque côté stéréo. Recherche de la présence d’écrêtage dans une séquence Vous pouvez vérifier la présence d’écrêtage dans les séquences. Pour vérifier la présence d’écrêtage dans les séquences : 1 Sélectionnez les séquences dans la zone Vue onde ou dans la liste Séquence. 2 Choisissez Séquence > Rechercher l’écrêtage dans la séquence.Chapitre 3 Utilisation des séquences 35 Après avoir terminé le processus, un historique détaillé affiche les résultats de l’analyse de l’écrêtage. Normalisation des séquences En règle générale, vous souhaitez que le niveau de volume des séquences audio soit aussi élevé que possible, sans provoquer d’écrêtage. L’opération qui consiste à faire passer une séquence au niveau maximum sans provoquer d’écrêtage est appelée normalisation. Lorsqu’une séquence est normalisée, elle est amplifiée pour que le pic du signal atteigne (mais ne dépasse pas) le niveau numérique défini (maximum : 0 dB, mais voir ci-dessous). Toutes les autres portions de la séquence sont amplifiées de la même façon, afin que la plage dynamique originale de l’enregistrement soit maintenue. Cela permet de faire en sorte que la séquence soit jouée au niveau maximum sans provoquer d’écrêtage. ? Astuce : ne choisissez pas la valeur 0 dB dans la zone de dialogue Normaliser, car cela est susceptible d’engendrer un phénomène d’écrêtage si vous souhaitez augmenter le gain de l’ensemble du signal par la suite, avec un EQ par exemple. Un autre problème est que de nombreux lecteurs CD écrêtent les signaux qui atteignent 0 dB. Il est recommandé de conserver au minimum 3 à 6 dB de « marge » pour d’autres tâches de traitement audio, telles que le mixage, et pour le traitement des effets. Pour normaliser les séquences : 1 Sélectionnez les séquences dans la liste Séquence ou dans la zone Vue onde. 2 Choisissez Séquence > Normaliser la séquence. 36 Chapitre 3 Utilisation des séquences 3 Dans la fenêtre Normaliser, définissez le niveau cible sur une valeur inférieure au niveau de pic maximal (0 dB) si vous le souhaitez. 4 Si plusieurs séquences sont sélectionnées, vous pouvez procéder d’une des deux manières suivantes :  maintenir les volumes relatifs des séquences en désactivant la case à cocher « Normaliser chaque séquence de manière individuelle » ;  les normaliser de manière individuelle (en activant l’option « Chaque piste de manière individuelle »). Bien que cette dernière option engendre des niveaux de volume plus élevés, elle peut aussi provoquer un changement dans les volumes relatifs entre les séquences.Chapitre 3 Utilisation des séquences 37 Ajout et ajustement de fondus Les fondus entrants et sortants sont fréquemment utilisés au début et à la fin des morceaux en production musicale. Les albums enregistrés commercialement utilisent souvent ces types de modifications pour créer une impression de continuité lors du passage d’une piste à l’autre. Pour ajouter un fondu : 1 Déplacez le pointeur sur la poignée de fondu située sur l’enveloppe de volume, sur le côté gauche de la séquence. Le pointeur se transforme en flèche gauche-droite. 2 Faites glisser le point de l’enveloppe vers la droite pour définir la durée du fondu. Lors du glissement, l’enveloppe se transforme pour afficher la durée du fondu. Pour ajouter un fondu sortant : 1 Déplacez le pointeur sur la poignée de fondu sortant située sur l’enveloppe de volume, sur le côté droit de la séquence. Le pointeur se transforme en flèche gauche-droite. 2 Faites glisser le point de l’enveloppe vers la gauche pour définir la durée du fondu sortant. Lors du glissement, l’enveloppe se transforme pour afficher la durée du fondu. Lorsque vous faites glisser une séquence (dans la zone Vue onde) vers une position qui se superpose à une séquence adjacente, les parties superposées des séquences réalisent aussitôt un fondu enchaîné. Un fondu sortant est automatiquement ajouté à la première séquence, et un fondu entrant est ajouté à la séquence qui suit. Remarque : cette fonction de fondu automatique s’applique uniquement si vous n’avez pas déjà créé un fondu manuellement. 38 Chapitre 3 Utilisation des séquences Pour réactiver le paramètre automatique d’un fondu modifié manuellement : 1 Déplacez la poignée de durée du fondu vers la position qui coïncide avec le début (ou la fin) de l’autre séquence superposée. 2 Lorsque le curseur se transforme en icône représentant une chaîne, libérez la poignée de durée du fondu. La fonction automatique de fondu sera rétablie. Si vous déplacez la séquence vers une position dans laquelle elle ne se superpose pas à une autre séquence, puis déplacez la poignée de durée de fondu correspondante vers la position zéro, la fonction de fondu automatique est réactivée. Remarque : maintenez la touche Option enfoncée pour empêcher la réactivation du paramètre de fondu automatique au niveau de la position de la chaîne. Vous pouvez ajuster les fondus entrants et sortants en faisant glisser les poignées de fondu de l’enveloppe de la séquence. Par défaut, la courbe de fondu est linéaire, ce qui signifie que le niveau augmente de façon régulière (linéaire) pendant la durée du fondu. Vous pouvez ajuster la courbe de fondu pour augmenter le niveau plus rapidement ou plus lentement à mesure que le fondu progresse. Remarque : vous pouvez également modifier numériquement vos fondus dans l’onglet Fondu de la fenêtre « Données de la séquence ». Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique relative à la fenêtre « Données sur la séquence » à la page 18.Chapitre 3 Utilisation des séquences 39 Bounce d’une séquence Lorsque vous effectuez un bounce d’une séquence dans WaveBurner, son audio, y compris les modifications que vous avez apportées (changements, fondus et Trims), et les effets de tous les modules de la séquence sont restitués sous la forme d’un nouveau fichier audio. Remarque : les modules des séquences sont inclus lorsque vous effectuez un bounce d’une séquence, mais pas les modules de mixage. En effectuant un bounce d’une séquence, vous économisez de la puissance au niveau du traitement. L’ordinateur lit simplement le fichier audio sur lequel un bounce a été effectué et n’a pas besoin de traiter les modifications ou les modules en temps réel. Pour effectuer un bounce d’une séquence : 1 Sélectionnez la séquence dans la liste Séquence ou dans la zone Vue onde. 2 Choisissez Séquence > Effectuer un bounce de la séquence. 3 Dans la zone de dialogue Bounce, accédez à l’emplacement cible destiné à l’enregistrement du fichier sur lequel un bounce a été effectué et définissez les options de fichiers souhaitées : Vous pouvez choisir le format de fichier (AIFF, SDII, WAV), la profondeur de bits, le type de stéréo (entrelacée, séparée, canal gauche, canal droit) et le mode de tramage aléatoire, s’il est appliqué. 4 Cliquez sur Enregistrer. Selon les options définies dans WaveBurner > Préférences > Bounce, la séquence originale peut être automatiquement remplacée par le fichier audio sur lequel un bounce a été effectué. Remarque : vous pouvez également effectuer un bounce du projet complet en choisissant Fichier > Effectuer un bounce du projet. Cette opération permet de calculer le projet complet hors ligne et de le restituer sous la forme d’un seul fichier audio. Le fichier bounce est en fait un paquet Mac OS X qui contient un fichier audio continu, les données du document et les informations de mastérisation.40 Chapitre 3 Utilisation des séquences Changement de nom des séquences Lors de leur création, les séquences se voient par défaut attribuer le nom du fichier audio source. Vous pouvez renommer les séquences dans la liste Séquence. Pour renommer une séquence : m Double-cliquez sur le nom de la séquence dans la liste Séquence, puis saisissez un nouveau nom. Suppression de séquences Vous pouvez supprimer une séquence du projet si vous décidez de ne plus l’inclure. Pour supprimer une séquence : m Sélectionnez la séquence, puis choisissez Édition > Supprimer (ou appuyez sur la touche Suppr/Arrière).4 41 4 Utilisation des pistes Les pistes correspondent aux sélections individuelles d’un CD, que l’auditeur choisit à partir des numéros de piste ou des boutons Avance et Retour d’un lecteur de CD. Par défaut, une piste est créée pour chaque séquence d’un projet. Il est également possible de combiner plusieurs séquences en une piste ou de créer plusieurs pistes à partir d’une même séquence. Une piste est identifiée par un marqueur de début de piste et un point de début de pause correspondant, automatiquement inséré lorsque vous ajoutez une séquence. Vous pouvez placer ce marqueur ailleurs que sur sa position par défaut et insérer des marqueurs supplémentaires. Pour plus d’informations sur l’insertion et le déplacement de marqueurs, reportez-vous à la rubrique « Utilisation de marqueurs » à la page 45. Liste des pistes Les pistes sont affichées par ordre chronologique dans la liste des pistes, de haut en bas. Si vous réorganisez les séquences présentes dans la liste de séquences, la liste des pistes est mise à jour pour refléter le nouveau classement. La liste des pistes affiche des informations concernant chaque piste, notamment son nom, sa durée, son heure de début et le temps de pause entre deux pistes. Il est possible de modifier les informations d’une piste depuis cette liste. Vous pouvez en effet insérer des commentaires, ajouter des codes ISRC et définir des filtres de préaccentuation pour une piste. Ajout de commentaires Les commentaires vous permettent d’enregistrer des remarques et des informations concernant une piste, à des fins de gestion. Ces commentaires sont spécifiques à WaveBurner et n’apparaîtront pas sur le CD. Pour ajouter des commentaires à une piste : m Cliquez sur le champ Commentaires de la piste en question, puis saisissez le texte de votre choix.42 Chapitre 4 Utilisation des pistes Ajout de codes ISRC Le code ISRC (International Standard Recording Code) est un code d’enregistrement unique pour les enregistrements sonores et audiovisuels. La norme ISRC a été établie en 1986 par l’organisme de normalisation ISO (International Standards Organization), dans le document ISO numéro 3901. L’IFPI (International Federation of the Phonographic Industry) a été désignée en 1989 comme agence d’enregistrement internationale. Cet organisme recommande à ses membres d’inclure le code ISRC dans le sous-code, afin que tous les enregistrements numériques possèdent une « empreinte digitale ». En 1992, toutes les sociétés membres ont reçu leur code de « détenteur principal ». Le code ISRC est stocké de façon permanente dans le sous-code d’un enregistrement. Lorsque ce dernier est modifié, un nouveau code ISRC doit être utilisé. Un code ISRC ne peut être attribué qu’une fois. Le détenteur principal peut intégrer des codes ISRC dans un système de codage existant, à condition que cela ne requière pas plus de cinq chiffres (code de désignation). Un code ISRC complet contient 12 caractères, par exemple : DE-K22-05-256-12  Code pays (conforme à la norme ISO 3166, ici, l’Allemagne)  Code du détenteur principal (maison de disques, ici, Polydor)  Année du code d’enregistrement (2 chiffres)  Code de désignation (5 chiffres) Le code ISRC est utilisé par les stations de radio pour archiver les enregistrements. Les sociétés d’auteurs telles que la GEMA ou la MCPS/PRS utilisent également ce code pour générer automatiquement des historiques de transmission, simplifiant ainsi la comptabilité liée aux droits de licence. Pour les enregistrements commerciaux, le code ISRC correspond simplement au code fourni par le label du disque. Si ce dernier n’a pas reçu de code de détenteur principal, il convient de prendre contact avec l’IFPI. Pour ajouter un code ISRC : m Cliquez sur le champ ISRC d’une piste, puis saisissez le code ISRC. Remarque : vous pouvez uniquement taper des chiffres. Le champ ISRC n’accepte ni les espaces, ni les traits d’union.Chapitre 4 Utilisation des pistes 43 Fenêtre Données des pistes du CD La fenêtre Données des pistes du CD est l’élément le plus pratique pour consulter et modifier les informations relatives aux pistes, notamment la protection des copies et les filtres de préaccentuation. Pour afficher la fenêtre Données des pistes du CD, effectuez l’une des opérations suivantes : m Sélectionnez une piste dans la liste de pistes, puis cliquez sur Disque > Données des pistes du CD (ou appuyez sur Commande + T). m Cliquez sur le marqueur de début de la piste, puis sélectionnez Disque > Données de la piste (ou appuyez sur Commande + T). m Double-cliquez sur le marqueur de début de la piste. Réglage du bit d’interdiction de copie Pour toute piste, vous pouvez définir un bit d’interdiction de copie. Lorsque le bit d’interdiction de copie d’une piste est défini, la piste en question ne peut pas être copiée plus d’une fois au format numérique par des appareils d’enregistrement qui prennent en charge un système SCMS (Serial Copy Management System). Ces appareils génèrent automatiquement un bit d’interdiction de copie pour empêcher la réalisation de copies de deuxième génération (de la piste). En général, les enregistreurs DAT grand public (et un certain nombre d’enregistreurs professionnels) sont dotés d’un système SCMS. Étant donné le nombre d’appareils d’enregistrement n’incluant pas ce type de protection de la copie, le fait de définir le bit d’interdiction ne garantit pas qu’il sera impossible d’effectuer plusieurs copies d’une piste. WaveBurner fournit l’option de réglage du bit d’interdiction de copie afin d’être conforme à la norme Livre rouge. Pour définir l’option Bit d’interdiction de copie, effectuez l’une des opérations suivantes : m Dans la liste de pistes, sélectionnez Disponible, Original protégé ou Copie protégée dans le menu local SCMS. m Dans l’onglet Général de la fenêtre « Données de la piste du CD », sélectionnez Disponible, Original protégé ou Copie protégée dans le menu local SCMS.44 Chapitre 4 Utilisation des pistes Réglage de la préaccentuation des pistes La préaccentuation a fait son apparition dès les origines de la reproduction sonore numérique, lorsque les convertisseurs A/N 14 bits sans suréchantillonnage étaient fréquemment utilisés. Les hautes fréquences des enregistrements numériques étaient augmentées ou « accentuées » lors de la conversion (comme avec le processus d’égaliseur RIAA pour les disques vinyles), puis atténuées (désaccentuation) après la conversion A/N. Cette approche avait tendance à masquer les imprécisions du processus de conversion. De nos jours, les nouvelles technologies d’enregistrement numérique recommandent de laisser l’option de préaccentuation désactivée, car les convertisseurs modernes sont capables de fournir des conversions linéaires produisant beaucoup moins d’erreurs que les filtres de désaccentuation. Remarque : WaveBurner prend en charge la préaccentuation uniquement pour que les anciens enregistrements numériques (qui avaient été traités avec un algorithme de préaccentuation) puissent être identifiés comme tels. Le filtre Préaccentuation de WaveBurner est exclusivement destiné au lecteur de CD et le mode de traitement des données audio n’est absolument pas modifié lorsque vous gravez un CD. Pour activer la préaccentuation, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cochez la case Préaccentuation dans la liste des pistes. m Cochez la case Préaccentuation dans l’onglet Général de la fenêtre « Données de la piste du CD ». Bounce d’une piste Vous pouvez effectuer le bounce d’une piste. Comme avec une séquence, le bounce d’une piste présente deux avantages : il vous permet d’une part d’enregistrer une version traitée de la piste (notamment ses modules), et d’autre part de faire des économies d’énergie. Pour effectuer le bounce d’une piste : 1 Dans la liste des pistes, sélectionnez la piste souhaitée. 2 Cliquez sur Disque > Bounce d’une piste du CD. 3 Choisissez un dossier d’enregistrement et attribuez un nom à la piste dans la zone de dialogue Enregistrer, puis cliquez sur OK.5 45 5 Utilisation de marqueurs Les marqueurs font partie intégrante de la norme de format CD audio Livre rouge. Vous pouvez utiliser des marqueurs pour indiquer un point temporel spécifique sur le CD. Types de marqueurs WaveBurner utilise les types de marqueur suivants :  Marqueurs de début de piste : indiquent le début d’une piste ; ils apparaissent sous forme de numéros de piste sur l’affichage du lecteur CD et sont utilisés pour la navigation à l’aide des boutons Précédent, Suivant ou de numéro de piste d’un lecteur CD. Les marqueurs de début de piste comportent un marqueur de début de piste effectif (témoin violet pointant vers la droite) et le point de départ de la pause (témoin violet pointant vers la gauche). Le point de départ de la pause indique la pause avant le point de départ de la piste.  Marqueurs d’index : indiquent la position des points d’index ; il s’agit de sous-marqueurs supplémentaires dans une piste. Tous les lecteurs CD ne reconnaissent pas et ne signalent pas les points d’index.46 Chapitre 5 Utilisation de marqueurs Insertion et suppression de marqueurs Lorsque vous ajoutez un fichier audio à un projet, un marqueur de début de piste est inséré au début de la séquence. Ce marqueur est associé à un point de départ de pause inséré à la fin de la séquence précédente (y compris la première séquence du projet).La durée de pause par défaut (le temps écoulé entre le point de départ de la pause et les marqueurs de début de piste) dépendent à l’origine du paramètre Durée de la pause par défaut, défini dans l’onglet Préférences générales. Pour plus d’informations sur le réglage de la durée de la pause par défaut, reportez-vous à la rubrique « Préférences générales » à la page 61. Vous pouvez utiliser le placement par défaut des marqueurs ou les déplacer pour ajuster la durée de la pause. Remarque : la fonction Disque > Définir la durée de la pause vous permet de modifier les pauses existantes de pistes sélectionnées dans la liste des pistes. Si vous cochez la case Ignorer les pistes sans vide, les bordures de titre sans pause ne seront pas modifiées. Si cette case est désactivée, la nouvelle durée de la pause est appliquée à toutes les bordures de titre. Si vous cochez la case Décaler les séquences, les séquences seront déplacées du fait du changement de la durée de la pause. Vous pouvez insérer des marqueurs de début de piste manuellement. Les marqueurs de début de piste insérés sont toujours accompagnés par un point de départ de pause correspondant. Pour insérer un marqueur de début de piste : 1 Cliquez sur le bouton « Marqueur de début de piste » (bouton de marqueur violet à gauche des boutons Transport). 2 Cliquez sur la barre de marqueur (au-dessus ou en dessous de la séquence) au niveau de la position à laquelle vous voulez insérer le marqueur de début de piste. Un marqueur de début de piste et le point de départ de pause correspondant sont insérés au niveau de la position cliquée. Pour modifier la durée de la pause qui précède le point de départ de la piste, déplacez la portion gauche du marqueur (point de départ de la pause) vers la gauche. Les marqueurs d’index indiquent les sous-marqueurs, qui sont des positions d’heure spécifiques sur une piste. Notez que tous les lecteurs CD ne peuvent pas reconnaître les points d’index. Bouton « Marqueur de début de piste »Chapitre 5 Utilisation de marqueurs 47 Pour insérer un marqueur d’index : 1 Cliquez sur le bouton Marqueur d’index (bouton de marqueur orange à gauche des boutons Transport). 2 Cliquez sur la barre de marqueur (au-dessus ou en dessous de la séquence) au niveau de la position à laquelle vous voulez insérer le marqueur d’index. Les marqueurs sont toujours « associés » à une séquence. Cela permet de s’assurer qu’ils conservent leurs positions relatives. En d’autres termes, si la position d’une séquence de CD est déplacée ultérieurement, les marqueurs associés à celle-ci sont également déplacés ; les marqueurs associés à la séquence précédente conservent leur position absolue sur le CD. Si vous insérez un marqueur à un emplacement dans lequel deux séquences se superposent, vous pouvez déterminer celle à laquelle vous souhaitez associer le marqueur en le plaçant dans la barre de marqueur appropriée (au-dessus/en dessous) dans la zone Vue onde. Pour basculer entre deux pointeurs de marqueur : m Tout en pointant sur la barre de marqueur, appuyez sur la touche Commande pour alterner entre les pointeurs de marqueur de piste et de marqueur d’index. Pour supprimer un marqueur : m Cliquez sur le marqueur de piste ou d’index pour le sélectionner, puis appuyez sur la touche Suppr. Pour sélectionner plusieurs marqueurs, vous pouvez : m Appuyez sur la touche Maj et cliquer sur les marqueurs dans la liste Piste. m Cliquez sur l’arrière-plan de la ligne de marqueur et sélectionnez un groupe de marqueurs par étirement. Déplacement de marqueurs Vous pouvez déplacer les marqueurs d’index et de début de piste dans la zone Vue onde. Le marqueur de début de piste et le point de départ de pause peuvent être déplacés ensemble ou séparément. Bouton Marqueur d’index48 Chapitre 5 Utilisation de marqueurs Déplacement simultané du marqueur de début de piste et du point de départ de la pause Vous pouvez déplacer simultanément le marqueur de début de piste et le point de départ de la pause pour modifier l’heure de début de la piste, tout en conservant la durée de la pause. Pour déplacer le marqueur de début de piste et le point de départ de la pause : 1 Placez le pointeur entre le point de départ de la pause et le marqueur de début de piste. Le pointeur se transforme en flèche gauche-droite. 2 Faites glisser les marqueurs sur la position souhaitée. Déplacement séparé du marqueur de début de piste et du point de départ de la pause Vous pouvez déplacer séparément le marqueur de début de piste et le point de départ de la pause, ce qui a pour effet de modifier la durée de la pause. Pour déplacer séparément un marqueur de début de piste et un point de départ de pause : 1 Placez le pointeur directement sur le marqueur de piste que vous voulez déplacer. Le pointeur se transforme en symbole de marqueur de piste divisé. 2 Faites glisser la portion de marqueur (de piste ou de pause) vers la position souhaitée. Remarque : tant qu’aucune pause n’est définie (en d’autres termes, lorsque le marqueur de piste est encore entier), le déplacement de la portion droite du marqueur entraîne le déplacement des deux marqueurs. Dans ce cas, déplacez la portion gauche vers la gauche : cela a pour effet de diviser le marqueur de piste et de créer une pause. Une fois le marqueur de piste divisé, chaque portion peut être déplacée séparément.Chapitre 5 Utilisation de marqueurs 49 Positionnement automatique des marqueurs de début de piste Les marqueurs de début de piste sont repositionnés automatiquement lorsque les séquences sont déplacées : dans les séquences superposées, ceux-ci sont situés au centre de la séquence superposée. Dans les séquences superposées, un début de pause est situé à la fin de la première séquence et un début de piste est situé au début de la seconde séquence. Si vous modifiez manuellement les positions des marqueurs, la fonction automatique est désactivée. Si vous avez modifié un marqueur de début de piste manuellement et que vous souhaitez le déplacer vers la position automatique, libérez-le dès qu’une icône de « chaîne » apparaît à la place du curseur de la souris. Si vous souhaitez déplacer un marqueur de début de piste près de la position de la « chaîne », mais que vous ne voulez pas que le positionnement soit automatique, maintenez la touche Option enfoncée.6 51 6 Utilisation des effets Vous pouvez ajouter des effets aux séquences individuelles ou à l’ensemble du mixage d’un projet. Les effets vous permettent de modifier et de modeler le son des séquences ou des projets de plusieurs façons différentes. Vous ajoutez des effets au projet à l’aide de modules. WaveBurner inclut un ensemble complet de modules d’effet de qualité professionnelle pouvant servir à mastériser un CD. Vous pouvez aussi ajouter des modules d’effet de format Audio Unit, y compris ceux développés par des fournisseurs tiers. Vous pouvez librement ajuster les paramètres des modules d’effet pour obtenir le son exact recherché. Modules d’effet inclus dans WaveBurner WaveBurner inclut une suite complète d’effets à utiliser dans vos projets. Les effets livrés avec WaveBurner sont les suivants :  Modélisation d’ampli : Bass Amp, Guitar Amp Pro  Effets retard : Delay Designer, Sample Delay, Stereo Delay, Tape Delay  Effets de distorsion : Bitcrusher, Clip Distortion, Distortion, Distortion II, Overdrive, Phase Distortion  Dynamique : Adaptive Limiter, Compressor, DeEsser, Enveloper, Expander, Limiter, Multipressor, Noise Gate, Silver Compressor, Silver Gate  Égalisation : Channel EQ, DJ EQ, Fat EQ, High Cut, High Pass Filter, High Shelving, Linear Phase EQ, Low Cut, Low Pass Filter, Low Shelving, Match EQ, Parametric EQ, Silver EQ  Filtre : AutoFilter, EVOC 20 Filterbank, Fuzz-Wah, Spectral Gate  Imagerie : Direction Mixer, Stereo Spread  Mesure : BPM Counter, Correlation Meter, Level Meter, Multimeter, and Tuner  Modulation : Chorus, Ensemble, Flanger, Microphaser, Modulation Delay, Phaser, RingShifter, Rotor Cabinet, Scanner Vibrato, Spreader, Tremolo  Tonalité : Pitch Correction, Pitch Shifter II, Vocal Transformer52 Chapitre 6 Utilisation des effets  Réverbération : AVerb, Enverb, GoldVerb, PlatinumVerb, SilverVerb, Space Designer  Effets spécialisés : Denoiser, Exciter, Speech Enhancer, SubBass  Utilitaire : Gain Reportez-vous au Guide des effets et des instruments de Logic Studio pour obtenir une description complète de chaque effet. Utilisation de modules d’effet Audio Units Outre les modules d’effet inclus, vous pouvez ajouter des modules au format Audio Units. Les modules Audio Units sont disponibles auprès d’Apple et d’autres fabricants. Lorsque vous ajoutez des modules de fabricants tiers à votre ordinateur, prenez soin de lire la documentation, y compris les fichiers Ouvrez-moi et ceux d’installation accompagnant le module. Les modules Audio Unit d’Apple apparaissent dans le sous-menu Apple du menu local Ajouter un module. Les modules Audio Unit de fabricants tiers apparaissent dans les sousmenus dans lesquels figure le nom du fabricant dans le menu local Ajouter un module. Vous ajoutez des modules Audio Unit de la même manière que les effets inclus, en choisissant le module dans le sous-menu approprié du menu Ajouter un module. Vous ajustez les paramètres des modules Audio Unit, vous affichez les fenêtres de module et supprimez des modules de la même manière que vous le feriez avec les modules inclus. Utilisation de l’Audio Units Manager WaveBurner utilise l’outil de validation AU d’Apple pour garantir que seuls les modules totalement compatibles avec la spécification Audio Unit sont utilisés. Cela permet de limiter les problèmes provoqués par les modules Audio Unit de fabricants tiers lors de l’exécution de WaveBurner. Le processus de validation s’effectue automatiquement lorsque :  WaveBurner est lancé pour la première fois,  WaveBurner est mis à jour,  vous installez de nouveaux modules Audio Unit ou mettez à jour ceux existant déjà, vous pouvez voir les résultats de l’analyse dans l’Audio Units Manager. Pour ouvrir l’Audio Units Manager : m Choisissez WaveBurner > Audio Units Manager. Les résultats du test s’affichent dans la colonne Compatibility (compatibilité). Les modules Audio Unit qui ont échoué peuvent être activés, mais sachez qu’ils peuvent poser problème. L’utilisation de modules non validés risque de fausser les résultats des tests d’autres modules analysés ou de provoquer des arrêts inopinés de WaveBurner, voire des pertes de données (fichiers de morceau détruits).Chapitre 6 Utilisation des effets 53 Nous vous conseillons donc vivement de vous rendre sur le site web du fabricant pour y télécharger les mises à jour des modules Audio Unit qui n’ont pas pu être validés. L’Audio Units Manager permet également de désactiver les modules Audio Units que vous ne souhaitez pas utiliser dans WaveBurner même s’ils sont validés. Pour désactiver un module, il suffit de désélectionner la case à cocher correspondante dans la colonne Use (utiliser). Pour enregistrer votre sélection de modules Audio Unit, cliquez sur OK. Cliquez sur le bouton « Tout réinitialiser et réanalyser » pour effectuer un autre test de validation après avoir installé les modules/mises à jour ou déplacé les composants dans le Finder, WaveBurner ou l’Audio Units Manager étant ouverts. Remarque : si vous appuyez sur les touches Contrôle + Maj au lancement de WaveBurner, le mode sans échec AU Safe Mode est alors utilisé : seuls les modules admis par le test de validation seront disponibles ; les modules activés manuellement dont le test de validation a échoué ne seront pas disponibles. Ajout et suppression de modules Vous ajoutez des modules aux séquences sélectionnées dans la liste Modules de séquence ; vous ajoutez des modules au projet entier dans la liste Modules de mixage. Pour ajouter un module à une séquence : 1 Cliquez sur l’onglet Modules de séquence pour afficher la liste Modules de séquence. 2 Dans la liste Séquence, cliquez sur la séquence cible à laquelle vous souhaitez ajouter le module. 3 Choisissez la catégorie de module que vous souhaitez ajouter depuis le menu local Ajouter un module, puis sélectionnez le module dans le sous-menu. Ce module apparaît dans la liste Modules de séquence, en dessous de tout autre module déjà ajouté à la séquence. Pour ajouter un module au projet global : 1 Cliquez sur l’onglet Modules de mixage pour afficher la liste Modules de mixage. 2 Choisissez la catégorie de module que vous souhaitez ajouter depuis le menu local Ajouter un module, puis sélectionnez le module dans le sous-menu. Ce module apparaît dans la liste Modules de mixage, en dessous de tout autre module déjà ajouté au projet. Vous pouvez supprimer un module de la liste si vous ne souhaitez plus l’utiliser.54 Chapitre 6 Utilisation des effets Pour supprimer un module : m Sélectionnez le module dans la liste Modules de séquence ou Modules de mixage, puis appuyez sur la touche Suppr/Arrière. Remarque : vous pouvez copier les modules en appuyant sur la touche Option, en cliquant sur le nom du module souhaité et en le faisant glisser en bas de la liste de modules. Dérivation de modules Vous pouvez dériver un module afin d’écouter la séquence ou le projet sans ce module, sans perdre les modifications apportées aux paramètres du module. Pour dériver un module : m Cliquez sur la case située à droite de la ligne souhaitée dans la liste de modules. Cliquez à nouveau sur la case pour entendre le module. Ajustement des paramètres des modules Chaque module contient un ensemble de paramètres contrôlant la façon dont il met en forme le son. Vous pouvez afficher et ajuster les paramètres d’un module dans sa fenêtre ou dans la liste de modules. Pour accéder aux paramètres d’un module dans la liste de modules : m Cliquez sur le triangle situé à gauche du nom du module dans la liste de modules. Cette opération permet d’afficher les réglages de tous les paramètres du module. Les valeurs des paramètres individuels peuvent être modifiées en cliquant sur la valeur affichée dans la colonne Réglages et en la faisant glisser. Remarque : vous pouvez charger des réglages de module existants en cliquant sur le nom affiché dans la première colonne Réglages d’un module. Cette opération ouvre un menu local qui vous permet de charger et d’enregistrer les réglages du module. Pour accéder aux paramètres d’un module à partir de sa fenêtre : m Double-cliquez sur le nom du module dans la liste de modules. La fenêtre du module s’ouvre. Vous pouvez ajuster les paramètres du module en déplaçant les curseurs ou les potentiomètres, en saisissant des valeurs dans les champs ou en cliquant sur les boutons. Le menu à flèche situé à droite de la fenêtre de la liste de modules vous permet d’ouvrir et de fermer rapidement toutes les fenêtres de modules. Remarque : tout changement apporté aux valeurs des paramètres d’un module dans sa fenêtre ou dans la liste de paramètres (affichés dans la colonne Réglages) est reflété dans l’autre.Chapitre 6 Utilisation des effets 55 Modification de l’ordre des modules La modification de l’ordre des modules peut radicalement modifier le son de la séquence ou du mixage en cours de traitement. L’alimentation d’une séquence via une chaîne de type réverbération ? chorus ? retard offre des résultats d’une tonalité très différente au fait d’alimenter la même séquence avec une chaîne de type retard ? chorus ? réverbé- ration, même si des paramètres identiques sont utilisés pour chacun des trois effets. Cette différence de tonalité est due au fait que des fréquences particulières de votre séquence sont amplifiées/désamplifiées par chaque effet, puis intensifiées ou supprimées par les processus suivants. Pour modifier l’ordre des modules dans les listes de modules : m Cliquez sur le nom du module, puis faites-le glisser vers la position souhaitée, vers le haut ou vers le bas. Utilisation des chaînes de modules Vous pouvez enregistrer les chaînes de modules que vous avez définies dans les listes de modules. Vous pouvez également charger les chaînes de modules enregistrées pré- cédemment. Sélectionnez simplement la fonction appropriée dans le menu Chaîne de modules à côté du menu Ajouter un module. Utilisation du VU-mètre Vous pouvez surveiller les niveaux de sortie audio de vos projets à l’aide du VU-mètre. Pendant la lecture d’un projet, les niveaux de chaque canal stéréo changent constamment. Le VU-mètre affiche ces modifications sous la forme de barres bleues qui apparaissent de gauche à droite, celle située le plus à droite correspondant au niveau le plus élevé pour ce canal. Les pics momentanés sont affichés sous la forme de barres jaunes fines dans chaque canal. Les barres du VU-mètre deviennent rouges si elles dépassent la valeur 0 dB, faisant ainsi office d’indicateurs d’extraits. Vous pouvez vérifier la présence d’écrêtage dans votre projet. Pour vérifier la présence d’écrêtage dans votre projet : m Choisissez Disque > Rechercher l’écrêtage sur le disque.7 57 7 Gravure d’un projet sur CD Une fois votre projet terminé, vous pouvez le graver sur un CD. Le CD audio qui en résulte respecte la norme Livre rouge et peut être lu sur n’importe quel lecteur CD audio. Préparation à la gravure d’un CD Avant de graver votre projet sur un CD, vous devez effectuer plusieurs opérations :  Vérifiez que le graveur de CD est connecté, activé et opérationnel.  Vérifiez que WaveBurner reconnaît le graveur de CD.  Définissez les options de disque du projet.  Réalisez un aperçu des transitions entre les pistes. Graveurs de CD pris en charge WaveBurner fonctionne avec tous les graveurs de CD reconnus par Mac OS X, y compris les lecteurs SuperDrive et les graveurs de CD de fabricants tiers. Définition des options du disque Vous pouvez définir de nombreuses options de disque pour un projet, notamment les suivantes :  Ajout d’un code UPC/EAN  Définition des décalages pour les points de départ, les points de fin et les index  Définition de la durée de la pause par défaut  Ajout d’une période de silence à la fin du CD  Ajout d’informations relatives au texte du CD, y compris le titre, l’interprète, l’auteur, le compositeur et l’arrangeur, et d’un message de texte58 Chapitre 7 Gravure d’un projet sur CD Ajout d’un code UPC/EAN Les CD destinés à la vente incluent généralement un code universel des produits (UPC, Universal Product Code) et une numérotation européenne des articles (EAN, European Article Number). Ces données contiennent des informations sur la maison de disques qui produit le CD, ainsi que d’autres informations éventuelles. Pour ajouter un code UPC/EAN : 1 Choisissez Disque > Options du disque, puis cliquez sur l’onglet Général si nécessaire. 2 Saisissez le code dans le champ Code UPC/EAN. 3 Lorsque vous avez terminé, cliquez sur OK. Définition des réglages Vous pouvez modifier globalement la position des marqueurs de point de départ, de point de fin et d’index en définissant un décalage. L’unité de valeur d’unité pour les décalages est une image CDDA (1/75e de seconde). Lorsque vous définissez un décalage, les marqueurs sont immédiatement déplacés avant que le projet ne soit gravé sur CD, puis replacés à leurs positions d’origine une fois le CD gravé. Les décalages ont pour but de compenser la désynchronisation de certains lecteurs CD, notamment les modèles anciens. La fenêtre Options du disque inclut des champs de décalage pour le premier point de départ, les autres points de départ, les points de fin et les points d’index, ce qui vous permet de décaler tout ou partie de ces marqueurs. Le premier point de départ est spécial, car la norme Livre rouge stipule qu’il doit y avoir une pause de deux à trois secondes avant le début de la première piste. En saisissant une valeur supérieure à 0 (zéro) dans le champ Premier point de départ, vous insérez un temps de silence de valeur correspondante avant la première piste. Toutes les pistes suivantes sont décalées du temps requis afin de maintenir ce temps de silence. La durée globale du CD s’accroît en fonction du nombre d’images CDDA requises pour conserver la période de silence initiale. Pour définir des décalages : 1 Choisissez Disque > Options du disque, puis cliquez sur l’onglet Général si nécessaire. 2 Saisissez les décalages que vous souhaitez définir dans les champs « Premier point de départ », « Autres points de départ », Points d’arrêt et Index. (En images CDDA). 3 Lorsque vous avez terminé, cliquez sur OK.Chapitre 7 Gravure d’un projet sur CD 59 Enregistrement des notes de mastérisation Vous pouvez ajouter des remarques d’informations de mastérisation relatives à votre projet dans WaveBurner au cas où vous en auriez besoin par la suite. Vous pouvez enregistrer des informations sur la session, le client, les modules et le tramage aléatoire utilisé, ainsi que sur chaque piste.  Les informations de session incluent l’identifiant de la session, la date et l’heure, la maison de disques, le studio, l’ingénieur, le média source, la profondeur de bits et la fréquence d’échantillonnage.  Les informations sur les clients incluent le titre du disque, le client, l’artiste, le producteur et le copyright.  Les commentaires vous permettent d’ajouter des notes et des informations sur une session. Pour ajouter des informations de mastérisation à un projet : 1 Choisissez Disque > Notes de mastérisation pour afficher la fenêtre correspondante. 2 Cliquez sur l’onglet Session ou Client, selon le cas. 3 Saisissez les informations souhaitées dans le champ approprié. 4 Cliquez sur Appliquer. Aperçu des transitions Avant de graver un CD, il est recommandé de vérifier l’aperçu des transitions pour vous assurer que le résultat correspond à vos attentes. Pour vérifier l’aperçu de toutes les transitions de piste : 1 Ouvrez l’onglet Aperçu de la fenêtre Préférences et définissez le nombre de secondes qui doivent s’écouler au début (Pre-roll) et à la fin (Post-roll) d’un titre. 2 Sélectionnez Disque > Aperçu du disque. La fin et le début de chaque piste du CD seront lus. Remarque : la fonction Disque > Aperçu de la piste vous permet de vérifier l’aperçu du début et de la fin d’une piste choisie dans la liste des pistes.60 Chapitre 7 Gravure d’un projet sur CD Gravure du CD Après avoir terminé les étapes détaillées dans la rubrique « Préparation à la gravure d’un CD » à la page 57, vous êtes prêt à graver le projet sur un CD. Pour graver un projet sur un CD, procédez comme suit : 1 Choisissez Graver > Graver le disque. La zone de dialogue Graver apparaît, avec le nom du graveur de CD répertorié. Si vous n’avez pas déjà inséré un CD-R vierge sur le plateau du graveur, la zone de dialogue Graver vous invite à le faire. 2 Insérez un CD-R vierge sur le plateau du graveur, si tel n’est pas déjà le cas. Remarque : le CD-R doit être vierge. WaveBurner ne prend pas en charge la gravure sur un CD-R contenant déjà d’autres sessions CDDA, car la norme Livre rouge ne serait alors pas respectée. 3 Dans la zone de dialogue Graver, cliquez sur Graver. La zone de dialogue Graver affiche la progression du processus de gravure. Lorsque le processus de gravure est terminé, le CD est éjecté.8 61 8 Définition des préférences dans WaveBurner Vous pouvez définir des préférences pour différents aspects de WaveBurner dans la fenêtre Préférences. Certaines préférences s’appliquent au projet en cours, d’autres aux nouveaux projets. Avant de commencer à travailler sur vos projets, vous avez la possibilité de spécifier plusieurs préférences. Pour ouvrir la fenêtre Préférences : m Choisissez WaveBurner > Préférences (ou appuyez sur les touches Commande + virgule). Préférences générales  Au démarrage : définit le comportement par défaut lorsque vous ouvrez WaveBurner. Vous avez le choix entre les options « Créer un nouveau document » (pour créer un projet vierge), Ouvrir le document (pour afficher une zone de dialogue Ouvrir), « Ouvrir le dernier document » (pour ouvrir le dernier document sur lequel vous travailliez à la dernière fermeture de WaveBurner) ou Ne rien faire.  Durée de la pause par défaut : définit la durée de la pause par défaut qui est insérée lorsque vous ajoutez une séquence. La modification de la durée de la pause par défaut n’a pas d’incidence sur les documents déjà ouverts. Elle s’applique uniquement aux documents ouverts après la définition d’une nouvelle valeur.62 Chapitre 8 Définition des préférences dans WaveBurner  Zoom vers la ligne de position : lorsqu’elle est activée, la ligne de position reste centrée dans la zone Vue onde lors du zoom.  Définir le format temporel de forme générale : lorsque cette option est activée, le fait de changer le format temporel dans la liste Séquence, la liste Piste ou la zone Vue onde entraîne le changement du format dans toutes les autres vues. Préférences du gestionnaire audio  Gestionnaire : choisissez le périphérique audio (de sortie) dans le menu local.  Sortie : choisissez les canaux en sortie, ou canaux, dans le menu local. Le nombre de canaux disponibles dépend du périphérique sélectionné dans le menu local Gestionnaire. Préférences pour l’aperçu Si la fonction d’aperçu est activée (Disque > Aperçu du disque ou Aperçu de la piste), WaveBurner lit un court segment audio autour de chaque marqueur de piste, de façon consécutive.  Pre-roll : la durée de lecture (en secondes) qui précède un marqueur de pause de piste (lecture des x dernières secondes de la piste précédente).  Post-roll : la durée de lecture (en secondes) qui suit un marqueur de début de piste (lecture des x premières secondes de la piste suivante).Chapitre 8 Définition des préférences dans WaveBurner 63 Préférences pour la gravure  Écrire les données du texte du CD : activez cette option pour inclure le texte du CD sur le CD.  Écrire les points d’index : activez cette option pour inclure les informations relatives aux points d’index sur le CD.  Écrire le code UPC/EAN : activez cette option pour inclure le code UPC/EAN sur le CD.  Écrire les codes ISRC : activez cette option pour inclure les codes ISRC sur le CD.  Écrire la préaccentuation : activez cette option pour inclure les indicateurs de préaccentuation sur le CD.  Écrire les données SCMS : activez cette option pour inclure les données SCMS sur le CD. Remarque : le texte du CD peut uniquement être écrit sur votre disque si votre graveur prend en charge le texte de CD. Seuls les lecteurs de CD compatibles avec l’option Texte du CD affichent le texte en question. Préférences pour les bounces  Dithering : ce menu local vous permet de choisir le type de tramage aléatoire à appliquer lorsque vous effectuez un bounce du projet ou que vous le gravez. Les choix sont les suivants : « POW-r #1 (tramage aléatoire) », « POW-r #2 (mise en forme du son) », « POW-r #3 (mise en forme du son) » et « Pas de tramage aléatoire ». Pour plus d’informations sur l’utilisation du tramage aléatoire et les différences entre les différents types de tramage aléatoire, reportez-vous au Manuel de l’utilisateur de Logic Pro 8.64 Chapitre 8 Définition des préférences dans WaveBurner  Remplacer la séquence par le bounce : lorsque cette option est activée, le nouveau fichier audio créé en choisissant Séquence > Effectuer un bounce de la séquence remplace la séquence d’origine (cette opération est impossible si le fichier d’origine est au format stéréo et le fichier sur lequel un bounce est effectué est au format mono, car des informations seraient perdues lorsque le fichier stéréo a été remplacé par le fichier mono).  La détection de l’écrêtage arrête le bounce : lorsqu’elle est activée, le processus de bounce est arrêté si un phénomène d’écrêtage est détecté dans la séquence ou le projet sur lesquels un bounce est effectué. Préférences SDII WaveBurner peut importer des fichiers et des séquences au format SDII (Sound Designer II). Les préférences SDII détermine la façon dont WaveBurner gère l’importation.  Ajouter les séquences SDII en tant que séquences WaveBurner : si cette option est désactivée, un fichier SDII est importé sous forme de séquence WaveBurner unique. Activez cette option pour ajouter plusieurs séquences SDII dans WaveBurner. Si le fichier SDII ne contient aucune définition de séquence, une zone de dialogue vous invite à ajouter le fichier entier en tant que séquence unique.  Adopter la durée des pauses des séquences SDII : activez cette option pour utiliser les durées de la pause des séquences SDII (du fichier d’origine) pour votre CD.  Importer les marqueurs SDII en tant que : vous pouvez décider d’utiliser des marqueurs SDII soit comme marqueurs d’index ou comme marqueurs de début de piste.  Afficher la zone de dialogue d’importation SDII : si vous activez cette option, la zone de dialogue Importation SDII apparaît chaque fois que vous importez une séquence SDII, ce qui vous permet de changer les préférences d’importation SDII. Si la préférence Afficher la zone de dialogue Importer SDII est désactivée, la zone de dialogue d’importation n’apparaît pas. Les fichiers sont importés comme spécifié par les préférences. L’activation de l’option Ne plus afficher dans la zone de dialogue Importation SDII désactive la préférence d’importation SDII.Chapitre 8 Définition des préférences dans WaveBurner 65 Préférences pour les informations Cet onglet de préférence vous permet de définir le type d’informations de piste de CD à inclure dans les informations de mastérisation. Vous pouvez activer ou désactiver l’heure de début, le nom de la piste, la durée de la piste, l’arrêt de la piste, la pause de la piste, l’anticopie, la préaccentuation, le code ISRC, les commentaires de la piste et les points d’index. 67 Annexe Raccourcis clavier de WaveBurner Commandes de fichiers Commandes d’édition Exploitation des disques Fonction Raccourci clavier Nouveau Commande + N Ouvrir Commande + O Fermer Commande + W Enregistrer Commande + S Enregistrer sous Commande + Maj + S Importer le fichier audio Commande + F Graver le disque Commande + B Fonction Raccourci clavier Annuler Commande + Z Rétablir Commande + Maj + Z Couper Commande + X Copier Commande + C Coller Commande + V Tout sélectionner Commande + A Fonction Raccourci clavier Aperçu du disque Commande + D Aperçu de la piste Commande + K Données des pistes du CD Commande + T Données du point d’index Commande + I Éjecter le disque Commande + E68 Annexe Raccourcis clavier de WaveBurner Commandes de séquences Commandes d’affichage Exploitation des transports Fonction Raccourci clavier Données de la séquence Commande + R Fonction Raccourci clavier Zoom avant Flèche vers le bas Zoom arrière Flèche vers le haut Zoom arrière maximum Option + Flèche vers le bas Zoom avant maximum Option + Flèche vers le haut Fonction Raccourci clavier Démarrer ou arrêter la lecture Barre d’espace, Retour Retourner au début du disque Retour Aller au début de la piste suivante Flèche droite Aller au début de la piste précédente Flèche gauche Aller au marqueur d’index suivant Option + Flèche droite Aller au marqueur d’index précédent Option + Flèche gauche Aller à la séquence suivante Option + Maj + Flèche droite Aller à la séquence précédente Option + Maj + Flèche gaucheAnnexe Raccourcis clavier de WaveBurner 69 Commandes de la zone d’affichage Onde Commandes de fenêtres Commandes d’aide Fonction Raccourci clavier Basculer entre les outils Ciseaux et Pointeur Commande, lorsque le pointeur de la souris est sur la séquence Basculer entre les pointeurs de marqueur de piste et de marqueur d’index Commande, lorsque le pointeur de la souris est sur la barre du marqueur Insérer un marqueur de début de piste à la ligne de position T Insérer un marqueur d’index à la ligne de position I Aller au marqueur suivant Option + Flèche droite Aller au marqueur précédent Option + Flèche gauche Déplacer le début de la piste sans déplacer le marqueur de début de pause quand le marqueur de piste est fermé Commande + Faire glisser le marqueur de début de piste vers la droite Appliquer un Trim à la fin de la séquence sans incidence sur les séquences suivantes Option + Faire glisser la fin de la séquence Appliquer un Trim au début de la séquence sans incidence sur les séquences suivantes Option + Faire glisser le début de la séquence Fonction Raccourci clavier Placer dans le Dock Commande + M Ouvrir le VU-mètre Commande + L Fonction Raccourci clavier Aide WaveBurner Commande + ? (point d’interrogation) Utilitaire de réponse d’impulsion Manuel de l’utilisateur? Apple Inc. © 2007 Apple Inc. Tous droits réservés. Conformément aux lois relatives au droit d’auteur, toute copie, complète ou partielle, du présent manuel est interdite sans le consentement écrit d’Apple. Vos droits concernant le logiciel sont régis par le contrat de licence accompagnant ce dernier. Le logo Apple est une marque d’Apple Inc. déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. L’utilisation de ce logo via le clavier (Option + 1) à des fins commerciales sans le consentement écrit préalable d’Apple pourra constituer un acte de contrefaçon et de concurrence déloyale puni par les lois américaines en vigueur. Tous les efforts nécessaires ont été mis en œuvre pour que les informations contenues dans ce manuel soient les plus exactes possibles. Apple n’est pas responsable des erreurs d’écriture et d’impression. Remarque : comme Apple met régulièrement sur le marché de nouvelles versions et des mises à jour de son logiciel système, de ses applications et de ses sites Internet, les images qui illustrent le présent ouvrage peuvent différer légèrement de ce que vous voyez à l’écran. Apple Inc. 1 Infinite Loop Cupertino, CA 95014-2084 408-996-1010 www.apple.com Logic, Mac et Mac OS sont des marques d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Les autres noms de sociétés ou de produits mentionnés ici sont des marques de leurs détenteurs respectifs. La mention de produits tiers n’est effectuée qu’à des fins informatives et ne constitue en aucun cas une approbation ni une recommandation. Apple n’assume aucune responsabilité vis-à-vis des performances ou de l’utilisation de ces produits. 3 Utilisation de l’Utilitaire de réponse d’impulsion L’Utilitaire de réponse d’impulsion est une application de déconvolution et d’enregistrement audio multipiste. Il vous permet de créer vos propres réponses d’impulsion mono, stéréo et Surround pour Space Designer, l’effet de réverbération à convolution de Logic Studio. Tous les paramètres et toutes les fonctions dont vous avez besoin pour créer des réponses d’impulsion sont réunis dans un même écran. L’interface de l’Utilitaire de réponse d’impulsion est divisée en quatre zones :  Zone Hardware I/O Assignment : comprend des menus locaux permettant de sélectionner l’entrée et la sortie audio.  Section du Monitor and Sweep Generator : offre des paramètres de monitoring et de génération de balayage sinusoïdal, ainsi que des boutons permettant de déconvoluer vos pistes audio en une réponse d’impulsion et d’écouter cette dernière.  Section Inputs/Track : répertorie toutes les pistes audio utilisées pour vos enregistrements de réponse d’impulsion.  Zone Editing : affiche les informations audio de la piste audio sélectionnée.4 La déconvolution est le processus utilisé pour créer des réponses d’impulsion à partir de balayages sinusoïdaux audio à large bande (enregistrés). La rubrique ci-dessous traite de la déconvolution et de son rôle dans le processus de création des réponses d’impulsion. Les rubriques suivantes présentent le matériel nécessaire à l’enregistrement des réponses d’impulsion et expliquent comment utiliser l’Utilitaire de réponse d’impulsion pour créer vos propres fichiers de réponse d’impulsion Space Designer (.sdir). La déconvolution et l’Utilitaire de réponse d’impulsion Space Designer combine, ou convolue, la réponse d’impulsion d’un espace acoustique avec un signal audio. Cela a pour effet de placer votre audio « dans » l’espace acoustique, représenté par cette réponse d’impulsion. Une réponse d’impulsion peut être vue comme la somme des échos (réflexions) produits dans un espace physique donné après le pic initial d’un signal. Le fichier de réponse d’impulsion est en fait un enregistrement audio réalisé dans un espace contenant ces échos. Enregistrement d’une réponse d’impulsion Deux méthodes pratiques peuvent être utilisées pour enregistrer une réponse d’impulsion. Utilisation d’un enregistrement d’élément transitoire La première méthode consiste à enregistrer une impulsion dans un espace à l’aide, par exemple, d’un pistolet de starter. Le coup de feu constitue l’impulsion, et le fichier audio que vous enregistrez capture à la fois cette impulsion et la réponse de la pièce. L’avantage de cette méthode est que le fichier audio enregistré peut être utilisé dans Space Designer sans être traité auparavant. Vous pouvez utiliser l’Utilitaire de réponse d’impulsion pour enregistrer les impulsions de votre pistolet de starter, puis les combiner dans un fichier de réponse d’impulsion Space Designer (.sdir) (et un fichier de réglage Space Designer). L’inconvénient de cette méthode est qu’il est extrêmement difficile de réaliser un enregistrement parfait de coup de feu sans distorsion. Cela s’explique par la très forte intensité sonore de l’élément transitoire initial du coup de feu. L’autre problème est que les coups de feu d’un pistolet de starter contiennent très peu d’informations de basse ou haute fré- quence, ce qui limite la plage de fréquences utilisable de la réverbération convoluée. 5 Utilisation d’un balayage sinusoïdal à large bande La seconde méthode (recommandée) permettant de créer des réponses d’impulsion consiste à lire un balayage sinusoïdal audio à large bande dans un espace et à enregistrer ce balayage (ainsi que la réponse de l’espace) à des niveaux d’enregistrement optimaux. Un balayage sinusoïdal couvrant la totalité de la plage de fréquences audible est utilisé, ce qui permet d’obtenir une réponse d’impulsion bien souvent de meilleure qualité avec une plage de fréquences étendue. Le fichier audio du balayage sinusoïdal enregistré ne peut pas être utilisé directement comme réponse d’impulsion. Il contient en effet tous les échos et toutes les réflexions, c’est-à-dire la réponse, de l’espace, et ce sur toute la longueur du balayage sinusoïdal, ce qui est très différent de l’approche avec le pistolet de starter, où la réponse est contenue au début du fichier dans une impulsion. Lorsque vous utilisez un balayage sinusoïdal, l’Utilitaire de réponse d’impulsion utilise un processus appelé déconvolution pour réaliser un alignement temporel et de niveau de toutes les réflexions enregistrées, qui sont présentes sur la totalité du balayage sinusoïdal enregistré, au tout début du fichier. Cela produit une réponse d’impulsion que Space Designer peut utiliser pour combiner, ou convoluer, avec votre signal audio. L’Utilitaire de réponse d’impulsion peut ensuite générer un fichier de réglage .sdir à partir de cette réponse d’impulsion. Configuration de votre système d’enregistrement de réponse d’impulsion Avant de pouvoir utiliser l’Utilitaire de réponse d’impulsion pour créer une réponse d’impulsion, vous devez configurer votre matériel d’enregistrement pour qu’il puisse lire et enregistrer le balayage sinusoïdal généré par l’Utilitaire de réponse d’impulsion. Dans l’idéal, vous devez disposer des éléments suivants :  Un haut-parleur pour chaque emplacement (de haut-parleur) requis par le format choisi, si vous prévoyez de générer des balayages d’onde sinusoïdale. Exemples : si vous enregistrez une vraie réponse d’impulsion stéréo, il vous faut deux haut-parleurs. Si vous enregistrez une réponse d’impulsion Surround à six canaux, il vous en faut six, etc. Si vous ne générerez pas de balayages d’onde sinusoïdale, vous n’avez pas besoin de haut-parleurs pour les lire (le son est généré par le pistolet de starter). Remarque : dans la plupart des cas, vous pouvez vous contenter d’enregistrer une seule position de haut-parleur (mais toutes les positions de micro requises par le format de réponse d’impulsion choisi) et de créer une réponse d’impulsion discrète mono/omni. Cela permet d’obtenir une réponse d’impulsion nécessitant moins de puissance de l’unité centrale dans le format requis. Voir « Enregistrement d’une réponse d’impulsion à 5 canaux Mono vers Omni » à la page 33.6  Un ou plusieurs micros pour enregistrer l’audio résultant produit par chaque hautparleur (ou par le coup de feu) combiné avec ses échos/réflexions. Le nombre de micros dont vous avez besoin dépend du format de réponse d’impulsion choisi. Exemples : si vous enregistrez une réponse d’impulsion Surround à six canaux, il y a six positions de micro, vous devez donc dans l’idéal disposer de six micros. Si vous enregistrez une réponse d’impulsion encodée au format B à six canaux, pour laquelle une seule position de micro et quatre pistes sont nécessaires, il vous en faut moins, etc. Voir « Encodage Surround au format B » à la page 29 pour en savoir plus.  Une interface audio dotée de suffisamment de sorties pour envoyer un balayage sinusoï- dal audio à large bande à chaque haut-parleur (en cas d’utilisation de balayages sinusoï- daux) et de suffisamment d’entrées pour enregistrer l’audio résultant de chaque position. Remarque : vous pouvez également avoir besoin de préamplificateurs de micro supplé- mentaires si vos micros ne sont pas en mesure de capturer un signal suffisamment fort ou si votre interface audio ne dispose pas d’assez d’entrées avec préamplificateur de micro. Il est possible de créer des réponses d’impulsion multipiste discrètes, même si vous n’avez pas suffisamment de haut-parleurs ou de micros. Dans la mesure où vous n’enregistrerez qu’un seul balayage sinusoïdal à la fois, vous pouvez installer les haut-parleurs dont vous disposez, les enregistrer dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion, puis les placer sur de nouvelles positions et répéter la procédure. Imaginez par exemple que vous n’ayez qu’une seule paire de haut-parleurs stéréo, mais que vous souhaitiez créer une réponse d’impulsion quadriphonique, ce qui nécessite l’enregistrement de quatre pistes dans quatre positions de haut-parleur différentes. Vous pourriez dans ce cas installer votre paire de moniteurs, enregistrer leur sortie, puis les déplacer pour enregistrer l’autre paire de pistes dans les deux autres positions de haut-parleur. Exemple de haut-parleurs et de micros configurés pour la capture d’une réponse d’impulsion Ordinateur Interface audio Système de micros Surround C L R Ls Rs7 Cette méthode de création de réponses d’impulsion prend évidemment plus de temps, et le fait de ne pas pouvoir installer tous vos haut-parleurs en même temps rend leur positionnement optimal l’un par rapport à l’autre difficile. Avec du temps et une planification minutieuse, vous pouvez toutefois obtenir les mêmes résultats. ? Astuce : vous pouvez également créer des réponses d’impulsion à plusieurs canaux dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion en utilisant le format « Mono to Omni Discrete ». Ce format ne nécessite l’enregistrement que d’un seul haut-parleur par autant de micros « canal » que nécessaire (pour le format choisi). La réponse d’impulsion obtenue nécessite moins de puissance de l’unité centrale. Voir « Enregistrement d’une réponse d’impulsion à 5 canaux Mono vers Omni » à la page 33. Si vous avez suffisamment de moniteurs mais pas assez de micros, vous pouvez installer les haut-parleurs requis et vous contenter de déplacer les micros disponibles de l’un à l’autre. Cette méthode rend le positionnement optimal des micros l’un par rapport à l’autre difficile, mais vous conservez tout de même l’avantage du positionnement idéal des haut-parleurs (et il faut bien avouer qu’il est beaucoup plus facile de déplacer des micros que des haut-parleurs !). Si votre interface audio n’offre pas suffisamment d’entrées et de sorties pour le nombre de haut-parleurs et de micros que vous utilisez pour créer votre réponse d’impulsion, vous pouvez tout de même installer tous les micros et haut-parleurs. Lors de l’enregistrement des différentes pistes dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion, vous devrez déconnecter/reconnecter les haut-parleurs et les micros à tour de rôle. Vous trouverez une présentation plus détaillée des haut-parleurs et des micros convenant à la création des réponses d’impulsion, ainsi que des suggestions concernant leur positionnement, dans la rubrique « Recommandations relatives aux micros et hautparleurs » à la page 23. Création de réponses d’impulsion dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion Les étapes nécessaires à la création d’une réponse d’impulsion dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion sont les suivantes : Étape 1 : création d’un projet de réponse d’impulsion Configurez votre projet Utilitaire de réponse d’impulsion pour le nombre de pistes nécessaire au format de réponse d’impulsion choisi. Étape 2 : définition des paramètres de l’Utilitaire de réponse d’impulsion Définissez les paramètres d’entrée et de sortie matérielles, du moniteur et du balayage pour l’enregistrement de vos pistes audio.8 Étape 3 : enregistrement Utilisez l’Utilitaire de réponse d’impulsion pour enregistrer les pistes audio nécessaires à votre réponse d’impulsion. Étape 4 : déconvolution de vos enregistrements audio Si vous avez enregistré des balayages sinusoïdaux, cliquez sur Déconvoluer une fois toutes les pistes audio enregistrées. L’Utilitaire de réponse d’impulsion génère alors une réponse d’impulsion à partir de vos pistes. Étape 5 : édition et écoute Coupez les parties de silence, appliquez des fondus, etc., pour optimiser votre réponse d’impulsion. Étape 6 : création d’un réglage Space Designer Cliquez sur « Create Space Designer » une fois toutes les étapes ci-dessus terminées. Cela ajoute la réponse d’impulsion créée à votre liste de réglages Space Designer disponibles. Les sous-rubriques suivantes décrivent chaque étape en détail. Création de votre projet Lorsque vous ouvrez l’Utilitaire de réponse d’impulsion pour la première fois, la zone de dialogue « New Impulse Response Project » s’affiche. Il s’agit de la première étape de la création d’un projet de réponse d’impulsion. Vous pouvez également créer un projet en choisissant File > New Project (ou en appuyant sur Commande + N). L’Utilitaire de réponse d’impulsion propose divers formats allant des formats conventionnels stéréo, véritable stéréo (où chaque canal est traité individuellement) et quadriphoniques, aux formats Surround à cinq, six ou sept canaux. Ces derniers peuvent être de deux types : multipiste standard ou avec encodage au format B. Voir « Encodage Surround au format B » à la page 29 pour en savoir plus. Vous pouvez également créer des réponses d’impulsion à plusieurs canaux dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion en utilisant le format « Mono to Omni Discrete ». Ce format ne nécessite l’enregistrement que d’un seul haut-parleur par autant de micros « canal » que nécessaire (pour le format choisi). La réponse d’impulsion obtenue nécessite moins de puissance de l’unité centrale. Voir « Enregistrement d’une réponse d’impulsion à 5 canaux Mono vers Omni » à la page 33.9 Pour créer un projet de réponse d’impulsion : 1 Choisissez le format de réponse d’impulsion souhaité dans le menu Configuration. Dans la fenêtre située sous le menu Configuration, la zone de dialogue affiche le nombre de positions de haut-parleur et de micro requis par le format sélectionné. 2 Cliquez sur OK. La zone de dialogue « New Impulse Response Project » se ferme et le nombre de pistes requis (déterminé par le format choisi) s’affiche dans la section Inputs/Tracks. Définition des paramètres de l’Utilitaire de réponse d’impulsion Après avoir créé un projet de réponse d’impulsion, vous devez assigner le périphérique d’entrée et de sortie audio et définir les réglages du moniteur et du générateur de balayage. Assignation du matériel d’entrée et de sortie Vous devez configurer le périphérique d’entrée et de sortie audio dans la zone « Hardware I/O Assignment » avant de pouvoir utiliser l’Utilitaire de réponse d’impulsion. La sélection de l’entrée audio détermine le périphérique audio utilisé pour enregistrer les pistes audio. La sélection de la sortie audio détermine le périphérique audio utilisé pour contrôler le signal enregistré et lire le balayage sinusoïdal généré. Pour sélectionner un périphérique d’entrée audio : m Dans le menu Audio Input, choisissez le pilote d’interface audio souhaité. Pour sélectionner un périphérique de sortie audio : m Dans le menu Audio Output, choisissez le pilote d’interface audio souhaité. Modification de la fréquence d’échantillonnage La zone « Hardware I/O Assignments » affiche également la fréquence d’échantillonnage actuelle. Vous ne pouvez pas modifier la fréquence d’échantillonnage de votre projet de réponse d’impulsion dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion. Si vous souhaitez enregistrer vos pistes audio à une autre fréquence d’échantillonnage, vous devez la modifier dans l’utilitaire Configuration audio et MIDI ou dans le logiciel de votre interface audio (le cas échéant). En cas de doutes, reportez-vous à la documentation de votre interface audio.10 Configuration des commandes du moniteur Après avoir enregistré des pistes de balayage sinusoïdal dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion, vous pouvez les contrôler via la sortie stéréo de votre choix. Les commandes du moniteur déterminent le canal et le niveau de ce dernier. Vous pouvez également désactiver le son de la section du moniteur. Pour sélectionner les canaux de sortie du moniteur stéréo : m Choisissez la paire de sorties stéréo souhaitée dans le menu Monitor Channel. Pour ajuster le niveau de sortie du signal contrôlé : 1 Cliquez dans le champ Monitor Level. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Faites glisser le pointeur vers la gauche (ou le bas) pour réduire le volume ou vers la droite (ou le haut) pour l’augmenter.  Saisissez une valeur numérique pour le niveau du moniteur (toute valeur supérieure à 0 dB règle le niveau du moniteur sur 0 dB). Important : pour éviter l’effet de Larsen pendant l’enregistrement, veillez à désactiver le son de la sortie du moniteur. Pour désactiver le son de la sortie du moniteur : m Cochez la case Monitor Mute. Configuration du générateur de balayage Le générateur de balayage produit une onde sinusoïdale balayant progressivement la plage de fréquences de 20 Hz à 20 kHz. Les paramètres du générateur de balayage définissent la sortie matérielle, le volume, la longueur, le temps de réverbération et le pre-roll du balayage sinusoïdal.11 Pour définir le canal de sortie matérielle du balayage sinusoïdal : m Choisissez le canal de sortie souhaité dans le menu Sweep Channel. Pour définir le niveau de sortie du balayage sinusoïdal : 1 Cliquez dans le champ Sweep Level. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Faites glisser le pointeur vers la gauche (ou le bas) pour réduire le volume ou vers la droite (ou le haut) pour l’augmenter.  Saisissez une valeur numérique pour le niveau du balayage (toute valeur supérieure à 0 dB règle le niveau du balayage sur 0 dB). Longueur du balayage Trois options de longueur sont disponibles pour le balayage sinusoïdal :  10 s : balayage sinusoïdal de dix secondes.  50 s : balayage sinusoïdal de cinquante secondes.  Désactivé : aucun balayage sinusoïdal. Choisissez ce réglage si vous enregistrez une impulsion de pistolet de starter. Dans l’idéal, l’onde sinusoïdale doit être courte. Cela permet d’éviter les artefacts dus au déplacement d’air, au bruit de la pièce et aux autres bruits ambiants dans votre enregistrement. Un balayage sinusoïdal de 10 secondes est donc un choix judicieux. Malheureusement, les balayages courts peuvent ne pas produire un rapport signal/bruit suffisamment élevé dans certaines situations d’enregistrement. Si vous estimez que les résultats obtenus à partir d’un enregistrement de 10 secondes ne sont pas satisfaisants, essayez avec une durée de 50 secondes. Pour définir la longueur du balayage sinusoïdal : m Choisissez la longueur de balayage souhaitée dans le menu Sweep Length. Reverb Time Le paramètre Reverb Time détermine la durée d’enregistrement maximale de chaque piste. Pour capturer avec précision les propriétés acoustiques d’un espace, vous devez définir un temps suffisamment long pour capturer la phase de rétablissement de toutes les réverbérations et de tous les échos. Si vous utilisez le générateur de balayage, le temps de réverbération commence lorsque le balayage sinusoïdal se termine. Si vous avez réglé le paramètre Sweep Length sur Désactivé (en vue d’enregistrer la réponse d’impulsion d’un coup de pistolet de starter), le paramètre Reverb Time détermine la longueur totale de l’enregistrement.12 Pour définir le temps de réverbération : 1 Cliquez dans l’affichage Reverb Time. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Faites glisser le pointeur vers la gauche (ou le bas) pour réduire le temps ou vers la droite (ou le haut) pour l’augmenter.  Saisissez une valeur numérique pour le temps de réverbération. Preroll Le but est de s’assurer qu’aucun bruit d’opérateur, tels que les bruits de frappe ou encore ceux dus au réajustement des micros, n’est enregistré. Pour ce faire, vous pouvez définir un preroll. L’enregistrement ne débutera pas immédiatement, ce qui vous laissera le temps de terminer la frappe, de corriger la position des micros au dernier moment si nécessaire, etc. La durée du preroll est identique à celle définie pour le paramètre Reverb Time. Pour activer/désactiver le preroll : m Cochez la case Preroll. Générateur de signal de test L’Utilitaire de réponse d’impulsion inclut un générateur de signal d’onde sinusoïdale tenue (c’est-à-dire, sans balayage) intégré permettant d’étalonner vos sorties matérielles. Plusieurs fréquences sont disponibles : 100 Hz, 1 kHz, 5 kHz et 10 kHz. Utilisez ce signal de test pour vérifier que le canal de sortie matérielle est correctement connecté et que vos haut-parleurs peuvent reproduire la fréquence d’onde sinusoïdale sélectionnée. Pour définir la fréquence du signal de test : m Choisissez la fréquence souhaitée dans le menu Test Tone. Pour activer/désactiver le signal de test : m Cliquez sur la case On. Lorsque la case est cochée, vous entendez immédiatement le signal de test via le canal de balayage sélectionné. Remarque : le niveau du signal de test est déterminé par le paramètre Sweep Level.13 Enregistrement audio dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion Après avoir sélectionné vos assignations matérielles et configuré le moniteur ainsi que le générateur de balayage sinusoïdal, vous pouvez commencer à enregistrer vos pistes audio. L’enregistrement dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion se fait en trois étapes : 1 Sélectionnez une piste audio dans la section Inputs/Tracks. 2 Configurez la piste audio pour l’enregistrement. 3 Répétez cette étape pour chaque piste requise par le format choisi. 4 Cliquez sur le bouton Sweep/Record pour lancer l’enregistrement. Si vous utilisez le générateur de balayage, vous entendrez le balayage d’onde sinusoïdale sur toute sa plage de fréquences. L’Utilitaire de réponse d’impulsion enregistre le résultat sur la ou les pistes audio sélectionnées. Si vous avez désactivé le générateur de balayage, cliquez sur Enregistrement et tirez un coup de pistolet de starter. L’Utilitaire de réponse d’impulsion enregistre la réponse d’impulsion résultante sur la piste audio sélectionnée. Pour sélectionner une piste audio, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez dans la bande de piste souhaitée. m Utilisez les touches Flèche vers le haut et Flèche vers le bas pour parcourir la liste des pistes. Configuration des pistes audio pour l’enregistrement La section Inputs/Tracks affiche automatiquement le nombre de pistes requis pour l’enregistrement de la réponse d’impulsion en fonction de vos sélections dans la zone de dialogue « New Impulse Response Project ». Chaque bande de piste de la section Inputs/Tracks présente un certain nombre de paramètres. Certains d’entre eux sont automatiquement configurés par l’Utilitaire de réponse d’impulsion, les autres doivent être définis par l’utilisateur avant l’enregistrement. Paramètres des pistes  Menu Speaker Position : permet de choisir l’étiquette de position du haut-parleur pour la piste sélectionnée. L’Utilitaire de réponse d’impulsion et Space Designer utilisent tous deux ces étiquettes pour identifier et traiter les fichiers audio composant une réponse d’impulsion stéréo ou Surround multicanal. L’Utilitaire de réponse d’impulsion définit automatiquement l’étiquette de position du haut-parleur pour chaque piste, mais vous pouvez en sélectionner une autre (parmi celles disponibles dans le format de réponse d’impulsion actuel) si vous le souhaitez.14  Menu Mic Position : permet de choisir l’étiquette de position du micro pour la piste sélectionnée. L’Utilitaire de réponse d’impulsion et Space Designer utilisent tous deux ces étiquettes pour identifier, et traiter, les fichiers audio composant une réponse d’impulsion stéréo ou Surround multicanal. L’Utilitaire de réponse d’impulsion définit automatiquement l’étiquette de position du micro pour chaque piste, mais vous pouvez en sélectionner une autre (parmi celles disponibles dans le format de réponse d’impulsion actuel) si vous le souhaitez.  Menu Input : permet de définir l’entrée physique de chaque piste. Veillez à sélectionner la bonne entrée avant l’enregistrement.  Bouton S[olo] : cliquez dessus pour activer ou désactiver le mode Solo pour la piste sélectionnée. Lorsque le bouton Solo est activé (jaune), le signal d’entrée est acheminé vers la section du moniteur et le niveau d’entrée est affiché dans le VUmètre (voir « VU Meter » ci-dessous). Vous ne pouvez mettre qu’une seule piste à la fois en mode Solo.  Bouton R[ecord-Enable] : met la piste sélectionnée en mode « Prêt pour l’enregistrement ». Le bouton E devient rouge lorsqu’il est activé. Le fait de cliquer sur ce bouton active également le bouton Solo pour la piste sélectionnée, ce qui vous permet de contrôler le signal d’entrée avant l’enregistrement. Vous pouvez activer plusieurs pistes à la fois pour un enregistrement multicanal. Lorsque vous cliquez sur le bouton Sweep/Record, un enregistrement est réalisé sur toutes les pistes activées pour l’enregistrement.  Bouton L[ock] : verrouille les paramètres Sweep Length et Reverb Time pour garantir que tous les enregistrements suivants utilisent les mêmes valeurs.  Peak : affiche la valeur du niveau de crête en dB. Si le niveau vient à dépasser 0 dB, la valeur de crête est conservée jusqu’à ce qu’elle soit effacée. Le fait de cliquer sur l’en-tête de la colonne Crête réinitialise la mesure Crête de toutes les pistes.  Level : affiche le VU Meter de chaque piste. Ce VU Meter affichent toujours le niveau actuel des entrées physiques. Mode de verrouillage et générateur de balayage Lorsqu’une piste est verrouillée, les paramètres du générateur de balayage le sont également. Cela permet de garantir que tous les enregistrements suivants utilisent les mêmes réglages de balayage. Chaque piste doit en effet utiliser un balayage sinusoïdal identique pour pouvoir produire une réponse d’impulsion multicanal avec une phase cohérente et une sonorité précise.15 VU Meter L’Utilitaire de réponse d’impulsion offre un VU Meter mesurant soit le niveau du signal au niveau de l’entrée de la piste (mise en mode Solo), soit la sortie du générateur de balayage. Pendant la lecture de l’audio enregistré, le VU Meter affiche le niveau de la piste sélectionnée. Un message d’état affiché sous le VU Meter indique son mode de fonctionnement actuel. L’échelle du VU Meter va de 0 à 100 %, où 100 % représente 0 dB. Enregistrement Après avoir configuré et activé les pistes souhaitées pour l’enregistrement, cliquez sur le bouton Sweep/Record. Si vous utilisez le générateur de balayage, le bouton indique « Sweep ». Si vous n’utilisez pas le générateur de balayage (paramètre Longueur du balayage réglé sur Off), le bouton indique « Record ».  Le fait de cliquer sur Sweep lance automatiquement l’enregistrement et génère le balayage sinusoïdal (en utilisant les paramètres du générateur de balayage choisis). Le VU Meter affiche automatiquement la sortie du générateur de balayage.  Le fait de cliquer sur Record lance automatiquement l’enregistrement. Tirez un coup de pistolet de starter et l’Utilitaire de réponse d’impulsion enregistrera la réponse d’impulsion. L’enregistrement se poursuit jusqu’à ce que la durée définie pour le balayage sinusoïdal (si le générateur de balayage est utilisé) et le paramètre Reverb Time soit écoulée. Il s’arrête automatiquement. Vous pouvez également l’arrêter manuellement en cliquant sur le bouton Sweep/Record. Remarque : le bouton Sweep/Record est désactivé si aucune piste n’est activée pour l’enregistrement. Enregistrement automatique des projets L’Utilitaire de réponse d’impulsion enregistre l’audio dans la mémoire RAM plutôt que sur le disque dur. Cela signifie que l’audio enregistré n’est pas sauvegardé tant que vous n’avez pas enregistré votre projet. Pour plus de commodité, l’Utilitaire de réponse d’impulsion enregistre automatiquement votre projet sur disque après chaque enregistrement audio. 16 Si vous n’avez pas encore enregistré votre projet, la zone de dialogue Enregistrer s’ouvre pour vous permettre de lui attribuer un nom et de choisir un emplacement sur votre disque dur. Si vous l’avez déjà enregistré auparavant, l’enregistrement se fait automatiquement. Voir « Enregistrement et ouverture des projets » à la page 22 pour en savoir plus. Déconvolution de votre réponse d’impulsion Si vous utilisez le générateur de balayage, vous devez déconvoluer vos enregistrements audio pour pouvoir les utiliser comme réponse d’impulsion. Pour déconvoluer vos pistes audio, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur le bouton Deconvolve. m Choisissez Edit > Deconvolve (ou appuyez sur Maj + Commande + D). Après la déconvolution, vos pistes audio ne forment plus qu’une seule et même réponse d’impulsion que vous pouvez écouter, éditer et convertir en fichier de réglage .sdir. Remarque : bien qu’il soit possible de déconvoluer chaque piste audio après son enregistrement, cela ne présente aucun intérêt. Il est beaucoup plus efficace d’attendre que toutes les pistes soient enregistrées avant de les déconvoluer. Édition et écoute de votre réponse d’impulsion Après avoir enregistré (ou déconvolué vos pistes audio en) une réponse d’impulsion, vous pouvez utiliser la zone Editing pour la « retoucher ». Vous pouvez également utiliser la fenêtre Audition IR pour écouter le résultat obtenu lorsqu’elle est appliquée à un fichier audio test. Édition de votre réponse d’impulsion Une fois vos pistes audio enregistrées, il se peut que vous constatiez trop de silence au début ou à la fin, qu’elles ne s’atténuent pas suffisamment tôt, etc. Pour corriger ces problèmes mineurs, l’Utilitaire de réponse d’impulsion vous permet de couper, de tronquer et d’appliquer un fondu à vos fichiers audio dans la zone Editing.17 Pour afficher un fichier audio dans la zone Editing : m Sélectionnez le fichier audio. Il apparaît alors automatiquement dans la zone Editing. Vous pouvez choisir l’un des trois modes d’affichage disponibles dans la zone Editing :  Waveform : affiche l’audio enregistré sous la forme d’une forme d’onde standard. L’axe horizontal affiche le temps écoulé. L’axe vertical affiche le niveau sonore sous forme de pourcentage.  Energy : affiche la répartition de l’énergie acoustique dans le temps. L’axe horizontal affiche le temps écoulé. L’axe vertical affiche les niveaux sonores en dB.  Spectrogram : affiche la répartition des fréquences dans le temps. L’axe horizontal affiche le temps écoulé. L’axe vertical affiche les fréquences, qui sont colorées en fonction de la plage de décibels. La légende des couleurs dans le coin supérieur droit de la zone Editing indique le système de couleurs utilisé. Ces modes d’affichage vous permettent d’analyser efficacement vos formes d’onde et d’identifier facilement les parties à couper ou à tronquer, ou celles nécessitant un fondu. Le mode Spectrogramme, qui affiche simultanément la fréquence, le niveau et le temps, est particulièrement bien adapté à une analyse très détaillée de votre audio.18 Boutons de transport La zone Editing contient deux boutons de transport :  Play : lance ou arrête la lecture de la piste audio sélectionnée. Vous pouvez également utiliser la barre d’espace à cette fin.  Cycle : active/désactive le mode Cycle. Lorsque ce mode est activé (bouton assombri), la piste sélectionnée est lue en boucle. Fonctions d’édition L’Utilitaire de réponse d’impulsion offre trois fonctions d’édition utilisables à l’aide des deux boutons d’édition situés en haut à gauche de la fenêtre Editing : Cut, Crop, et Fade. Toutes les fonctions d’édition sont utilisables de la même manière : 1 Cliquez et faites glisser le pointeur sur une portion de l’audio dans la zone Editing. 2 Cliquez sur le bouton de la fonction d’édition de votre choix.  Crop : si vous effectuez une sélection n’incluant ni le début ni la fin de l’audio, le bouton d’édition de gauche active la fonction Crop. Le fait de cliquer sur ce bouton supprime l’audio se trouvant à droite et à gauche de votre sélection, sans affecter l’audio sélectionné. Vous pouvez également choisir Editing > Crop (ou appuyer sur Commande + X) à cette fin.  Cut : si vous effectuez une sélection incluant le début ou la fin de l’audio, le bouton d’édition de gauche active la fonction Cut. Le fait de cliquer sur ce bouton supprime la sélection sans affecter l’audio non sélectionné. Vous pouvez également choisir Editing > Cut (ou appuyer sur Commande + X) à cette fin.  Fade : si vous effectuez une sélection incluant le début ou la fin de l’audio, vous pouvez sélectionner la fonction Fade. Le fait de cliquer sur ce bouton crée un fondu progressif sur toute la longueur de la zone sélectionnée. Vous pouvez également choisir Editing > Fade (ou appuyer sur Commande + F). Remarque : pour préserver la cohérence de phase entre toutes les pistes de votre réponse d’impulsion, les opérations d’édition sont appliquées de la même manière à toutes les pistes. Pour que votre réponse d’impulsion ne comporte aucune piste éditée de manière diffé- rente, vous ne pouvez plus enregistrer d’autres pistes après une session d’édition.19 Écoute de votre réponse d’impulsion Pour vous faire une idée du son de votre réponse d’impulsion lorsqu’elle sera utilisée dans Space Designer, vous devez pouvoir l’écouter en contexte. L’Utilitaire de réponse d’impulsion inclut à cette fin une fenêtre Écoute dans laquelle vous pouvez convoluer la réponse d’impulsion chargée avec des fichiers audio test. La fenêtre Audition est divisée en trois sections : la zone Impulse Response, la zone Monitor et la zone Audio Test File. L’Utilitaire de réponse d’impulsion permet de charger/d’utiliser jusqu’à cinq fichiers audio comme sources lors de l’écoute de votre réponse d’impulsion. La fenêtre Audition comprend également quatre fichiers sources de test intégrés. Pour ouvrir la fenêtre Audition : m Cliquez sur le bouton Audition IR. La fenêtre Audition s’ouvre. Toutes les fonctions d’édition sont désactivées lorsque cette fenêtre est ouverte. La fenêtre Audition comporte les paramètres suivants :  Case Enable : permet d’activer ou de désactiver les différents enregistrements de réponse d’impulsion. Utilisez ces cases pour sélectionner le ou les fichiers à écouter.  Étiquette Input ID : identifie le fichier de réponse d’impulsion à l’aide de ses positions de haut-parleur > micro.  Menu Output Channel : permet de sélectionner le canal de sortie physique utilisé pour la lecture de la réponse d’impulsion sélectionnée.  Champ Mix : détermine le rapport signal source test sec/signal d’effet.20  Champ Monitor Level : permet de définir le niveau d’écoute global.  Boutons Test Audio File : permet de lire l’un des quatre fichiers audio sources de test intégrés.  Boutons Ouvrir : cliquez dessus pour charger un fichier audio à utiliser comme source de test. Vous pouvez utiliser n’importe quel fichier audio non compressé.  Boutons Play : cliquez dessus pour lire le fichier audio sélectionné combiné avec le ou les fichiers de réponse d’impulsion activés. Réponses d’impulsion en format B L’apparence de la fenêtre Audition change légèrement lorsque vous utilisez une réponse d’impulsion en format B. La fenêtre Audition du format B supprime le paramè- tre Output Channel de la zone Piste et comprend une zone Loudspeaker : La zone Loudspeaker comprend les paramètres suivants :  Number of Loudspeakers : permet de définir le nombre de haut-parleurs utilisés par l’Utilitaire de réponse d’impulsion pour décoder la réponse d’impulsion. Cliquez sur les flèches pour augmenter ou diminuer le nombre de haut-parleurs, ou double-cliquez sur le nombre affiché et saisissez une nouvelle valeur.  Loudspeaker Angle : permet de configurer l’angle de chaque haut-parleur. Le décodage du format B prend ce paramètre en compte pour recréer l’espace enregistré.  Output Channel : permet de définir le canal de sortie physique du haut-parleur sélectionné.21 Création d’un réglage Space Designer Lorsque vous êtes satisfait de votre réponse d’impulsion, vous pouvez générer un fichier .sdir, ainsi qu’un réglage de module. Une fois cette opération réalisée, vous pourrez utiliser votre nouvelle réponse d’impulsion dans Space Designer. Pour créer un réglage Space Designer, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur le bouton Create Space Designer Setting. m Choisissez File > Create Space Designer Setting. L’Utilitaire de réponse d’impulsion génère un fichier .sdir de votre réponse d’impulsion et l’enregistre dans le répertoire suivant : ~/Bibliothèque/Application Support/Logic/Impulse Responses. Il génère également un fichier de réglage de module pour votre réponse d’impulsion et l’enregistre dans le répertoire suivant : ~/Bibliothèque/Application Support/Logic/ Plug-In Settings/Space Designer. La prochaine fois que vous ouvrirez Logic, votre nouvelle réponse d’impulsion sera disponible dans la Bibliothèque, ainsi que dans l’interface de Space Designer.22 Enregistrement et ouverture des projets Comme indiqué précédemment, l’Utilitaire de réponse d’impulsion enregistre automatiquement votre projet dès que vous effectuez un enregistrement audio. Vous pouvez toutefois l’enregistrer manuellement à tout moment. Vous pouvez également ouvrir un projet pré- cédemment enregistré ou revenir à la dernière version enregistrée du projet ouvert. Pour enregistrer votre projet en utilisant son nom et son emplacement actuels : m Choisissez File > Save Project (ou appuyez sur Commande + S) pour enregistrer votre projet de réponse d’impulsion sous son nom actuel dans son emplacement actuel. Pour enregistrer votre projet en utilisant un nouveau nom ou un nouvel emplacement : m Choisissez File > Save As (ou appuyez sur Commande + Maj + S). Le fichier de projet de réponse d’impulsion est un paquet Mac OS X contenant tous les fichiers associés au projet. Ouverture des projets Si vous souhaitez poursuivre votre travail sur un projet précédemment enregistré, vous devez d’abord l’ouvrir. Pour ouvrir un projet, effectuez l’une des opérations suivantes : m Choisissez File > Open Project (ou appuyez sur Commande + O), puis recherchez votre fichier de projet. m Choisissez File > Open Recent pour ouvrir un menu hiérarchique des fichiers de projet récemment ouverts. Retour à la version enregistrée Si vous n’êtes pas satisfait des modifications ou des enregistrements effectués dans le projet en cours et que vous avez déjà enregistré ce dernier, vous pouvez utiliser la commande File > Revert to Saved. Cela permet de revenir à la dernière version enregistrée du projet. Remarque : lorsque vous utilisez la commande Revert to Saved, vous perdez toutes les modifications non enregistrées.23 Recommandations relatives aux micros et haut-parleurs La réponse d’impulsion d’un espace n’est jamais uniquement la réponse d’impulsion de cet espace. La réponse d’impulsion enregistrée est toujours la réponse de l’ensemble du système, c’est-à-dire de chaque élément de l’équipement que vous utilisez pour réaliser vos enregistrements. Cela inclut, dans l’ordre du trajet du signal : le convertisseur numé- rique-analogique, l’amplificateur et les haut-parleurs (ou les haut-parleurs amplifiés), les caractéristiques de la pièce, le ou les micros et, enfin, le préamplificateur du micro et le convertisseur analogique-numérique. Par conséquent, avant de quitter votre studio pour aller enregistrer la réponse d’impulsion d’un espace, vous devez penser à l’équipement que vous allez emporter. De nos jours, même les convertisseurs bon marché offrent une qualité acceptable, votre attention devra donc se porter sur la sélection des haut-parleurs et des micros. Recommandations pour la sélection des micros et des haut-parleurs Il n’existe aucune règle quant à la marque de micro ou de haut-parleur qui permettra d’obtenir la meilleure réponse d’impulsion. Un bon point de départ consiste à utiliser des haut-parleurs et des micros ayant une réponse linéaire (ce qui signifie qu’ils produisent un signal égal à toutes les fréquences). Vous trouverez des micros et des haut-parleurs offrant des réponses relativement linéaires à pratiquement tous les prix. Les micros à lampe, géné- ralement appréciés pour la « couleur » qu’ils ajoutent au signal, ne constituent pas nécessairement la meilleure option pour l’enregistrement de réponses d’impulsion. Les micros utilisés comme micros d’ambiance sont généralement de bons candidats. 24 Recommandations pour le positionnement des haut-parleurs et des micros L’endroit où vous placez vos haut-parleurs et vos micros dans l’espace d’enregistrement a un impact important sur les échos et les réflexions particuliers capturés par votre réponse d’impulsion. Il va sans dire que la créativité est la clé du succès et que tout repose sur l’expérimentation. Il existe toutefois quelques recommandations et principes généraux qui pourront vous aider à prendre un bon départ. Recommandation générale pour le positionnement dans les environnements présentant des sols durs faits de matériaux tels que le béton : il se peut qu’un son strident soit enregistré au début de votre réponse d’impulsion. Ce son est en fait le balayage sinusoïdal généré transmis par le sol et capté par le micro. Le son se propage en effet beaucoup plus vite dans les sols et le béton que dans l’air, ce qui produit une réponse pré-impulsionnelle avant celle que vous souhaitez enregistrer. Pour éviter ce problème potentiel, vous pouvez utiliser des pieds de batterie de « studio » et des suspensions de micro spéciaux dotées de puissants absorbeurs acoustiques intégrés. Si vous ne pouvez pas emmener de pieds de batterie ou si vous n’avez pas les moyens d’acheter des supports de micro onéreux, essayez de placer un tapis épais sous les haut-parleurs et le ou les pieds de micro. Vous trouverez ci-dessous certaines approches spécifiques que vous pouvez essayer lors de la création de réponses d’impulsion. Gardez à l’esprit qu’il ne s’agit que de suggestions. Il n’existe aucune règle quant à la distance à laquelle les haut-parleurs doivent être éloignés de la batterie de micros, aux angles optimaux, à la distance idéale entre les haut-parleurs et les micros, etc. Vous pouvez essayer différentes techniques et différents positionnements pour trouver la configuration idéale. La création de réponses d’impulsion est un art ! Approche de l’auditeur virtuel Il s’agit sans doute de la technique la plus courante pour positionner les haut-parleurs et les micros en vue de créer des réponses d’impulsion. L’objectif est de capturer l’effet des échos et des réflexions produits par tout l’espace, tels qu’ils sont entendus à la position d’écoute. Dans cette approche, les haut-parleurs sont installés sur les côtés de la pièce et le micro est placé à la position d’écoute. 25 La réponse d’impulsion résultante (lorsque vous l’utilisez plus tard dans Space Designer pour ajouter de la réverbération à votre signal) doit donner l’impression que votre audio provient des différentes positions de haut-parleur dans l’« espace ». Il n’est pas nécessaire d’avoir plusieurs micros pour cette méthode ; un seul micro peut être dirigé tour à tour vers chacun des haut-parleurs et plusieurs enregistrements audio peuvent être réalisés depuis le même emplacement. L’image ci-dessous illustre l’approche de l’auditeur virtuel pour positionner cinq haut-parleurs (pour une réponse d’impulsion Surround à cinq canaux), avec un micro placé au centre de l’espace. Cette méthode permet de donner l’impression que le signal audio est complètement immergé dans l’espace simulé. C L R Ls Système Rs de micros Surround26 Approche de l’auralisation L’auralisation est une autre méthode courante pour le positionnement des haut-parleurs et des micros dans un espace. Cette technique consiste à essayer de capturer les réflexions depuis la position de l’interprète. Installez un ou plusieurs haut-parleurs à la position de l’interprète (ou d’une autre source audio) et placez un micro à la position d’écoute. La réponse d’impulsion résultante (lorsque vous l’utilisez dans Space Designer) doit donner l’impression que votre audio provient de l’endroit précis où les haut-parleurs sont positionnés. Vous pouvez utiliser la technique de l’auralisation pour créer, par exemple, une réponse d’impulsion stéréo d’une scène particulière. Lorsque vous utilisez cette réponse d’impulsion dans Space Designer, votre audio doit donner l’impression qu’il provient de cette scène. L’image ci-dessous illustre l’utilisation de la technique de l’auralisation pour positionner vos haut-parleurs et vos micros en vue de créer une réponse d’impulsion stéréo véritable. Pour capturer une réponse d’impulsion Surround donnant l’impression d’être « dans le public » d’un espace, installez deux haut-parleurs à la position de l’interprète comme illustré ci-dessus, mais placez un ensemble Surround de micros autour de la pièce. Cela permet de créer l’impression (et l’effet) réaliste d’être « dans le public », comme si l’interprétation avait lieu face à vous. Vous pouvez ainsi créer un effet Surround à partir d’un enregistrement stéréo en direct. Scène Public L R27 Approche de la chambre d’échos virtuelle Une bonne alternative à l’approche de l’auralisation consiste à placer vos haut-parleurs et vos micros de façon à créer un espace virtuel ressemblant à une chambre d’échos réelle. Pour créer ce genre de réponse d’impulsion, orientez les haut-parleurs vers deux coins de la pièce et les micros vers les coins opposés. C’est ainsi que seraient positionnés les micros dans une chambre d’échos réelle. Cela élimine tout chemin direct entre le hautparleur et le micro et permet de capturer davantage de réflexions. L’image ci-dessous illustre la façon dont vous pouvez positionner deux haut-parleurs et deux micros pour créer une réponse d’impulsion stéréo à l’aide de cette approche de chambre d’échos virtuelle. Vous pouvez ainsi mixer la réverbération avec le signal sec sans problèmes d’annulation de phase causés par les premières réflexions ou les signaux directs. Cette approche fonctionne particulièrement bien si vous souhaitez conserver un signal pratiquement sec, non altéré ni coloré par la réverbération, tout en ajoutant une pointe de réverbération haute fidélité à votre audio. Vous pouvez également utiliser cette méthode pour créer des réverbérations Surround ou à plusieurs canaux. Le principal concept à garder à l’esprit est que les haut-parleurs doivent être orientés vers le mur afin d’éliminer tout chemin direct entre ces derniers et les micros. L’illustration ci-dessous présente une disposition possible pour une chambre de réverbération à cinq canaux. Les haut-parleurs, positionnés en cercle, sont dirigés vers les murs, et l’ensemble de micros est placé au centre du cercle. L R Système de micros Surround C L R Ls Rs28 Enregistrement de réponses d’impulsion de haut-parleurs de guitare et de périphériques matériels Vous n’êtes pas limité à la création de réponses d’impulsion de pièces et d’espaces. Vous pouvez créer une réponse d’impulsion de tout appareil permettant de lire un balayage sinusoïdal à large bande (et d’enregistrer le résultat). Voici deux exemples : les enceintes acoustiques de guitare et les périphériques de traitement matériels tels que les égaliseurs à lampes et les unités de réverbération. Le son d’une guitare électrique émis par un amplificateur de guitare est très influencé par la réponse en fréquence et la couleur de l’enceinte acoustique. Si vous créez une réponse d’impulsion d’une enceinte acoustique de guitare et que vous combinez ensuite un signal d’amplificateur de guitare direct avec cette réponse d’impulsion dans Space Designer (avec l’effet réglé à 100 %), le signal direct sonnera comme s’il était émis par l’enceinte. Vous devez toujours disposer d’un micro et d’une interface audio pour créer une réponse d’impulsion d’une enceinte acoustique de guitare, mais vous n’avez pas besoin d’un haut-parleur de monitoring supplémentaire pour le balayage sinusoïdal à large bande dans la mesure où celui-ci est lu via le haut-parleur/l’amplificateur de guitare lui-même. Si votre amplificateur de guitare est doté d’un retour d’effets, vous pouvez l’utiliser pour créer la réponse d’impulsion. S’il en est dépourvu, vous pouvez utiliser un boîtier de « ré-amplification » (qui augmente l’impédance de la sortie de ligne de votre interface audio au niveau requis par l’entrée de votre amplificateur de guitare) ou un amplificateur de niveau de ligne en lieu et place de votre amplificateur de guitare (pour amplifier le balayage sinusoïdal via l’enceinte acoustique de guitare). Vous pouvez tester plusieurs positionnements de micro tout comme vous le feriez pour la prise de son d’un espace physique, mais sachez que le positionnement le plus courant est la « prise de son de proximité », qui consiste à placer votre micro très près du hautparleur (jusqu’à 2,5 cm). L’illustration ci-dessous montre comment vous pouvez installer votre enceinte acoustique de guitare pour créer votre réponse d’impulsion. Ampli de guitare avec micro Interface audio Ordinateur29 Imaginons que vous souhaitiez créer une réponse d’impulsion de votre préamplificateur de micro à lampe favori pour pouvoir appliquer sa couleur unique à votre audio. Vous pourriez ainsi combiner un signal avec cette réponse d’impulsion dans Space Designer (avec l’effet réglé à 100 %) en vue d’ajouter la couleur de votre préamplificateur de micro à ce signal. Ce scénario ne nécessite ni haut-parleurs ni micros. Il suffit de brancher la sortie de votre interface audio sur l’entrée de votre périphérique matériel et de lire le balayage sinusoïdal via ce dernier. Branchez ensuite la sortie de votre périphérique matériel sur l’entrée de votre interface audio pour enregistrer le signal dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion. Vous pouvez utiliser cette méthode pour créer des réponses d’impulsion d’unités de réverbération, d’unités multi-effets ou encore d’égaliseurs matériels. Vous devez être prudent lors de la création de réponses d’impulsion de périphériques d’effets matériels incluant des effets de modulation. Les modulations telles que les rotophaseurs, les chorus, etc. interfèrent avec le balayage sinusoïdal lui-même, ce qui rend la déconvolution difficile, voire impossible. Cela vaut également pour certaines unités de réverbération telles que les périphériques de réverbération matériels Lexicon classiques, dans lesquels les queues de réverbération sont modulées. Dans ces cas, il est préférable d’envoyer une impulsion enregistrée (telle qu’un pic ou un coup de feu) au périphérique d’effets matériel plutôt qu’un balayage sinusoïdal. Encodage Surround au format B Le format B est une technique spéciale d’encodage d’informations spatiales. Il représente l’espace à l’aide de quatre flux audio : un pour capturer la pression acoustique (W) et trois pour capturer les coordonnées X (avant vers arrière), Y (gauche à droite) et Z (haut vers bas) de la pièce. L’illustration ci-dessous montre comment ces quatre flux audio interagissent entre eux pour créer une image spatiale en trois dimensions. Hauteur Z Avant X Droite Y Z Y Gauche X Arrière W30 Space Designer peut décoder et convoluer ces quatre flux audio en réverbérations dans tous les formats Surround pris en charge. Space Designer offre une bibliothèque complète de réponses d’impulsion au format B utilisant les quatre flux (W, X, Y et Z). Dans la mesure où les réponses d’impulsion n’utilisent pas les informations de l’axe Z, l’Utilitaire de réponse d’impulsion n’enregistre et n’encode que les informations des signaux W, X et Y, ce qui permet d’économiser de l’espace disque et les ressources de l’unité centrale. L’Utilitaire de réponse d’impulsion permet d’encoder tous les formats de réponse d’impulsion Surround pris en charge au format B. Avantages de l’encodage Surround au format B L’un des avantages du format B est qu’il permet de capturer une image Surround avec moins de fichiers audio. En temps normal, vous devez enregistrer chaque position de haut-parleur depuis chaque position de micro pour enregistrer correctement toutes les informations Surround. Avec le format B, ces quatre (ou trois, dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion) flux audio sont tout ce dont vous avez besoin pour capturer l’audio de chaque haut-parleur. Imaginons par exemple que vous utilisiez une installation à cinq canaux et que vous souhaitiez créer une réponse d’impulsion à cinq canaux à l’aide de l’Utilitaire de réponse d’impulsion. Avec les méthodes classiques, vous devriez enregistrer les cinq haut-parleurs depuis les cinq positions de micro, ce qui générerait 25 fichiers audio. Si vous choisissez de créer un projet de réponse d’impulsion à cinq canaux au format B, vous n’aurez à enregistrer que 15 fichiers audio, soit trois enregistrements audio (W, X et Y) pour chacune des cinq positions de haut-parleur. Comme vous pouvez le constater, les réponses d’impulsion Surround encodées au format B nécessitent beaucoup moins de fichiers audio, ce qui signifie moins d’espace disque, et également moins de mémoire RAM et de cycles d’unité centrale lors du décodage dans Space Designer. Un autre avantage de l’encodage au format B est la cohérence de phase lors de l’utilisation simultanée de plusieurs micros. Lorsque vous utilisez plusieurs micros, les différences de temps nécessaire au son pour atteindre chacun d’eux peuvent produire des annulations de phase et des déphasages, ce qui peut affecter la qualité de votre réponse d’impulsion. Dans la mesure où le point de référence est toujours le même avec l’encodage au format B, il n’y a pas de problèmes de phase, même lorsque vous utilisez plusieurs micros pour enregistrer votre réponse d’impulsion.31 Micros recommandés pour l’enregistrement au format B Les meilleurs micros pour l’enregistrement au format B sont probablement les micros Surround de marque SoundField. Ces micros contiennent toutes les capsules dont vous avez besoin pour réaliser un enregistrement de référence complet au format B en une seule prise et incluent les composants matériels nécessaires à l’envoi des flux d’axe distincts aux différentes pistes de l’Utilitaire de réponse d’impulsion. Il suffit de faire pivoter le micro une fois en direction de chaque position de haut-parleur et le matériel du micro et de traitement s’occupe du reste. Pour les personnes ne pouvant pas investir dans des micros SoundField, l’Utilitaire de réponse d’impulsion offre d’autres options de micro pour l’enregistrement au format B. La capture du signal W (pression acoustique) nécessite un micro omnidirectionnel. La capture des signaux d’axe X et Y nécessite un micro bidirectionnel (pour capturer le signal à l’avant et à l’arrière du micro). Ainsi, vous pouvez enregistrer chaque position de hautparleur en une seule prise à l’aide de deux micros bidirectionnels, l’un étant dirigé directement vers la source du haut-parleur (X) et l’autre placé perpendiculairement (Y), et d’un micro omnidirectionnel pour la pression acoustique (W). Veillez à positionner les micros de façon à ce que leurs capsules soient aussi proches que possible l’une de l’autre, l’idéal étant d’avoir un point de référence unique compact pour chaque position de haut-parleur. Vous devrez faire pivoter chaque micro bidirectionnel vers chaque position de haut-parleur. Il n’est pas nécessaire de déplacer le micro omnidirectionnel car sa capsule capte le son à 360 degrés. Même si votre budget est trop limité pour acquérir trois micros différents, vous pouvez toujours créer des réponses d’impulsion au format B en enregistrant chaque flux audio séparément dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion. Il vous suffit pour cela de disposer d’un micro permettant de basculer entre une courbe omnidirectionnelle et une courbe bidirectionnelle. De nombreux micros performants (à tous les prix) offrent cette possibilité. Vous devrez souvent basculer d’une courbe de directivité à une autre et faire pivoter les micros, mais cela est faisable. Guide d’initiation Cette rubrique vous guide tout au long du processus de création d’une réponse d’impulsion, de la création du projet à la génération du réglage Space Designer final. Pour ce guide d’initiation, imaginons que vous ayez l’autorisation d’enregistrer dans une salle de concert locale ayant une acoustique particulièrement bonne. Dans la mesure où cette opportunité ne se présentera probablement plus jamais, vous avez décidé d’enregistrer une réponse d’impulsion Surround à cinq canaux distincts.32 Création d’une réponse d’impulsion Surround à cinq canaux Suivez les étapes présentées ci-dessous pour créer une réponse d’impulsion Surround à cinq canaux distincts. Étape 1 : préparation : installation des micros et des haut-parleurs La première étape consiste à installer vos haut-parleurs et vos micros. Imaginons que vous ayez décidé d’utiliser l’approche de l’auditeur virtuel, qui nécessite cinq haut-parleurs et au moins un micro placé au centre que vous pouvez orienter tour à tour vers chacun des hautparleurs. Vous devriez idéalement disposer de cinq moniteurs amplifiés identiques. Cela vous fera gagner du temps lors de l’enregistrement et vous permettra de voir tous les hautparleurs à la fois, de vous assurer qu’ils sont tous à la même distance des coins et des murs, etc. Une fois tous les haut-parleurs positionnés, vous devez installer votre micro au centre de la salle. Vérifiez que tous les composants sont correctement connectés à votre interface audio. Étape 2 : création d’un projet L’étape suivante consiste à ouvrir l’Utilitaire de réponse d’impulsion et à créer un projet de réponse d’impulsion à cinq canaux. La zone de dialogueNew Impulse Response Project vous informe que ce format nécessite cinq positions de haut-parleur et de micro. Lorsque vous fermez la zone de dialogue, vingt-cinq pistes audio s’affichent dans la section Inputs/ Tracks, une pour chaque position de haut-parleur depuis chaque position de micro. Étape 3 : configuration des paramètres de l’Utilitaire de réponse d’impulsion Orientez votre micro vers le haut-parleur à enregistrer (celui situé devant à gauche, par exemple). Configurez la section Monitor, le générateur de balayage et l’entrée pour la piste sélectionnée. Étape 4 : enregistrement Activez la piste sélectionnée pour l’enregistrement, puis cliquez sur le bouton Sweep. L’Utilitaire de réponse d’impulsion vous invite à saisir un nom pour le nouveau projet et à l’enregistrer une fois le premier enregistrement terminé. Faites pivoter le micro vers la deuxième position Surround, activez la piste pour l’enregistrement, puis cliquez sur le bouton Sweep. Une fois l’enregistrement terminé, le projet est automatiquement enregistré en arrière-plan. Si vous le souhaitez, vous pouvez lire la piste dans la zone Editing pour contrôler l’enregistrement. Répétez cette procédure vingt-trois fois de plus jusqu’à ce que vous ayez enregistré les vingt-cinq pistes audio nécessaires à la capture de toutes les combinaisons de positions de micro et de haut-parleur possibles. Étape 5 : déconvolution Cliquez sur le bouton Deconvolve après avoir enregistré (et contrôlé) les fichiers audio pour chaque position. À ce stade, vous devriez enregistrer manuellement le projet.33 Étape 6 : édition et écoute Si vous constatez la présence de silence superflu au début ou à la fin de votre réponse d’impulsion, utilisez la zone Editing pour le supprimer. Utilisez la fenêtre Audition pour écouter des données de test combinées avec votre réponse d’impulsion pour vous assurer que le résultat est bien celui escompté. Si le résultat n’est pas satisfaisant, continuez d’éditer votre réponse d’impulsion. Si vous n’êtes toujours pas satisfait du résultat, recommencez à partir de l’étape deux ou trois. Étape 7 : création d’un réglage Space Designer Lorsque vous êtes entièrement satisfait de votre réponse d’impulsion, vous pouvez cliquer sur Create Space Designer Setting. L’Utilitaire de réponse d’impulsion génère alors les fichiers .sdir et de réglages Space Designer. Votre nouvelle réponse d’impulsion sera disponible à la prochaine ouverture de Space Designer. Ce processus de base est toujours le même, quel que soit le format de réponse d’impulsion ou l’approche de positionnement des micros et des haut-parleurs que vous choisissez. Il n’y a rien d’autre à faire ! Enregistrement d’une réponse d’impulsion à 5 canaux Mono vers Omni La procédure ci-dessus décrit l’enregistrement d’une véritable réponse d’impulsion Surround. Bien souvent, vous pouvez vous contenter d’enregistrer une seule position de haut-parleur pour créer une réponse d’impulsion mono/omni discrète. Les réponses d’impulsion mono/omni discrètes sont non seulement plus faciles et plus rapides à enregistrer, mais elles nécessitent également moins de puissance de l’unité centrale. Pour créer une réponse d’impulsion à 5 canaux Mono vers Omni : 1 Choisissez le modèle de canaux Mono/Omni to 5 dans la zone de dialogue New Projects. Vous verrez que les projets de réponse d’impulsion mono/omni discrète ne nécessitent qu’un seul haut-parleur. 2 Orientez votre haut-parleur vers le plafond ou vers un mur situé derrière. 3 Orientez votre micro vers la première position Surround : devant à gauche, par exemple. 4 Enregistrez le balayage. 5 Répétez cette procédure pour toutes les autres positions de micro. Final Cut Server Manuel de l’utilisateurK Apple Inc. Copyright © 2008 Apple, Inc. Tous droits réservés. Vos droits sur ce logiciel sont régis par la licence d’utilisation qui l’accompagne. Le propriétaire ou l’utilisateur autorisé d’une copie valide du logiciel Final Cut Server peut reproduire cet exemplaire pour en apprendre le fonctionnement. En revanche, il est interdit de reproduire ou de transmettre cette publication, même partiellement, à des fins commerciales telles que la vente de copies ou la prestation de services d’assistance payants. Le logo Apple est une marque d’Apple Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. En l’absence du consentement écrit d’Apple, l’utilisation à des fins commerciales de ce logo via le clavier (Option-1) pourra constituer un acte de contrefaçon et/ou de concurrence déloyale. Tous les efforts nécessaires ont été mis en œuvre pour que les informations contenues dans ce manuel soient les plus exactes possibles. Apple n’est pas responsable des erreurs survenues lors de l’impression ou de la copie. Remarque : étant donné qu’Apple publie fréquemment des nouvelles versions et des mises à jour du logiciel système, des applications et des sites Internet, certaines images de ce manuel peuvent légèrement différer de celles qui s’affichent à l’écran. Apple Inc. 1 Infinite Loop Cupertino, CA 95014–2084 408-996-1010 www.apple.com Apple, le logo Apple, DVD Studio Pro, Final Cut, Final Cut Pro, Final Cut Studio, FireWire, iDVD, Keynote, Mac, Macintosh, Mac OS, Pages, QuickTime, Soundtrack et Xsan sont des marques d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Finder et Leopard sont des marques d’Apple Inc. AppleCare est une marque de service d’Apple Inc. déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. Java et toutes les marques et logos basés sur Java sont des marques ou des marques déposées de Sun Microsystems, Inc. aux États-Unis et dans d’autres pays. Les autres noms de produits et de sociétés mentionnés dans ce document sont des marques appartenant à leurs détenteurs respectifs. Toute mention de produits de tierce partie n’est qu’à titre informatif et ne constitue ni une approbation, ni une recommandation. Apple se dégage de toute responsabilité en ce qui concerne les performances ou l’usage de ces produits. Ducati et le logo Ducati sont des marques déposées de Ducati Motor Holding SpA. Utilisées avec l’autorisation. Photos de production du film “Koffee House Mayhem” utilisées avec l’aimable autorisation de Jean-Paul Bonjour. “Koffee House Mayhem” © 2004 Jean-Paul Bonjour. Tous droits réservés. http://www.jbonjour.com Photos de production du film « Les Poupets » utilisées avec l’aimable autorisation de Jean-Paul Bonjour. « Les Poupets » © 2006 Jean-Paul Bonjour. Tous droits réservés. http://www.jbonjour.com 3 1 Table des matières Préface 7 Bienvenue dans Final Cut Server 7 À propos de Final Cut Server 9 Ressources à propos de Final Cut Server 11 Contact de l’assistance AppleCare Chapitre 1 13 À propos de Final Cut Server 14 Flux de travaux du client Final Cut Server 15 Installation du client Final Cut Server 15 Fenêtre principale de Final Cut Server 19 Affichages des sous-fenêtres Assets et Productions 21 Options de recherche et recherches enregistrées 23 Fenêtre Asset Info 24 Fenêtre Final Cut Pro Project Info 24 Fenêtre Final Cut Studio Project Info 25 Fenêtre Production Info 26 Fenêtre Annotations 27 Fenêtre Downloads & Uploads 27 Fenêtre Search All Jobs 28 Fenêtre Search Devices 29 Fenêtre Preferences 30 Utilisation des menus contextuels dans Final Cut Server 30 Utilisation des raccourcis clavier dans Final Cut Server Chapitre 2 31 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 31 À propos de la création de ressources Final Cut Server 32 Types de fichiers pouvant être téléchargés vers Final Cut Server 32 À propos des métadonnées et des ensembles de métadonnées 33 Stratégies de téléchargement de fichiers de données et de projets 34 Téléchargement de fichiers de données 39 Téléchargement de projets Final Cut Pro 43 Téléchargement de projets Final Cut Studio4 Table des matières Chapitre 3 53 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 53 Vue d’ensemble du catalogue de ressources Final Cut Server 59 Organisation des ressources à l’aide de productions 64 Utilisation de métadonnées pour organiser et rechercher des ressources 66 Recherche dans Final Cut Server 74 Affichage des résultats d’une recherche 75 Suivi de l’état d’une ressource ou d’une production à l’aide de métadonnées 77 Ajout et modification des métadonnées de ressources 78 Recherche de périphériques et de tâches Chapitre 4 83 Utilisation de Final Cut Server 84 Actions du client Final Cut Server 85 À propos de la fenêtre Asset Info 89 Affichage d’une ressource 91 Ajout de versions pour une ressource média ou de projet 94 Verrouillage et déverrouillage d’une ressource 99 Écriture d’annotations sur une ressource vidéo 103 Duplication d’une ressource 104 Utilisation de la fonction Edit-in-place 104 Monitoring des tâches 107 Définition des préférences du client Final Cut Server Chapitre 5 109 Utilisation des ressources média 109 À propos de la mise en cache 111 Extraction, modification et réintégration d’une ressource média 113 Préparation de ressources média en vue d’une utilisation sur un ordinateur non connecté au réseau Final Cut Server 117 Exportation de ressources média Chapitre 6 119 Utilisation des projets Final Cut Pro 12 0 À propos des projets Final Cut Pro 121 Utilisation conjointe de Final Cut Pro et de Final Cut Server 12 3 Déplacement de projets Final Cut Pro entre Final Cut Server et Final Cut Pro 12 4 Extraction d’un projet Final Cut Pro 12 6 Modification d’un projet extrait dans Final Cut Pro 12 7 Réintégration d’un projet Final Cut Pro 12 9 Création de copies de travail pour les ressources de projet Final Cut Pro 13 0 Utilisation de projets Final Cut Pro en-dehors du réseau Final Cut Server 133 Exportation d’un projet Final Cut ProTable des matières 5 Chapitre 7 135 Utilisation de projets Final Cut Studio 135 À propos de la modification de ressources de projet Final Cut Studio 13 6 Extraction, modification et réintégration de ressources regroupées 13 8 Extraction, modification et réintégration de projets Final Cut Studio et de leurs fichiers de données 143 Exportation d’une ressource de projet et de ses données Chapitre 8 147 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server 147 Utilisation de métadonnées Status pour le suivi des ressources et productions 152 À propos de la fonction Review and Approve 153 Utilisation de la fonction Review and Approve Chapitre 9 159 Exportation, archivage et suppression des ressources et des projets terminés 159 Sortie d’un projet final 162 Archivage et restauration de ressources média 164 Suppression de ressources Final Cut Server Glossaire 167 Index 171 7 Préface Bienvenue dans Final Cut Server Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  À propos de Final Cut Server (p. 7)  Ressources à propos de Final Cut Server (p. 9)  Contact de l’assistance AppleCare (p. 11) Final Cut Server est un logiciel puissant de gestion de ressources média et d’automatisation de flux de travaux. Final Cut Server peut gérer vos ressources et affiner les processus du flux de travaux de votre organisation, vous libérant ainsi des tâches répétitives de gestion de données et de projets. Il peut être personnalisé par votre administrateur Final Cut Server pour automatiser des opérations courantes. Que vous dirigiez un petit studio de production ou que vous apparteniez à un groupe de travail plus étendu, Final Cut Server peut rationaliser le flux de travaux de votre organisation. À propos de Final Cut Server Final Cut Server fonctionne de façon similaire à d’autres réseaux d’ordinateurs client-serveur. Un ordinateur client envoie une demande aux ordinateurs serveur. Sur réception de la demande, l’ordinateur serveur effectue une tâche pour traiter la demande, puis il renvoie les résultats (ou un message indiquant que la tâche est terminée) à l’ordinateur client. Les tâches possibles permettent de télécharger, copier, transcoder et cataloguer les fichiers de données, ainsi que de les suivre de différentes façons. Les données peuvent être stockées sur les disques internes et externes de l’ordinateur serveur, ainsi que sur de nombreux périphériques de réseau pris en charge. Les installations plus étendues peuvent utiliser un réseau de stockage SAN (storage area network) Apple Xsan pour le stockage de ressources et de productions. Le client Final Cut Server se trouve au centre de ce manuel de l’utilisateur. Le client Final Cut Server est un logiciel communiquant avec le serveur Final Cut Server. Le client vous permet, avec de nombreux autres utilisateurs, d’accéder aux ressources partagées réparties sur le système de votre organisation. Dans votre client Final Cut Server, vous pouvez consulter rapidement le catalogue de ressources de votre organisation et transférer des fichiers de données entre votre ordinateur local et les périphériques sur lesquels les ressources sont stockées. Vous pouvez exécuter le client Final Cut Server sous les systèmes d’exploitation Mac OS X 10.4 et Windows XP ou Windows Vista. 8 Préface Bienvenue dans Final Cut Server Le client Final Cut Server fournit de nombreuses fonctionnalités pour vous aider à gérer vos données. Ces fonctionnalités utilisent toutes des ressources Final Cut Server. Lorsque vous téléchargez un fichier de données ou de projet vers Final Cut Server, une ressource est créée pour lui. Cette ressource contient des métadonnées, le fichier d’origine (appelé fichier de représentation principale) et des copies proxy du fichier de représentation principale utilisées dans Final Cut Server. Final Cut Server peut vous aider à effectuer les opérations suivantes :  Retrouver les ressources dont vous avez besoin. Alors que le nombre de ressources augmente dans votre catalogue Final Cut Server, il devient de plus en plus important de créer et de gérer des recherches. Final Cut Server propose de multiples façons de rechercher et d’organiser des ressources dans le catalogue Final Cut Server de votre organisation.  Accéder immédiatement aux données. Final Cut Server permet un accès immédiat aux données à partir du logiciel client Final Cut Server. Vous pouvez facilement obtenir des informations et afficher une ressource média à partir du logiciel client. Si vous souhaitez modifier la ressource média, vous pouvez extraire une copie gérée par Final Cut Server vers votre ordinateur local, la modifier, puis la réintégrer dans Final Cut Server. Comme Final Cut Server gère le fichier extrait, les nouvelles modifications sont suivies par Final Cut Server.  Suivre l’état des données. Final Cut Server propose des champs de métadonnées et des recherches enregistrées pour vous aider à suivre la progression des ressources dans le flux de travaux de votre organisation. Votre administrateur Final Cut Server peut personnaliser davantage les champs de métadonnées afin d’améliorer l’efficacité du suivi des ressources pour votre organisation.  Effectuer de puissantes conversions de données. Final Cut Server utilise Compressor, une puissante application de transcodage intégrée à Final Cut Studio, pour convertir les données d’un format vidéo à un autre lors du téléchargement, de l’exportation et de la copie de fichiers de données.  Travailler en étant déconnecté du réseau Final Cut Server. Vous pouvez extraire des fichiers de projets et de données gérés par Final Cut Server, puis les modifier sans être connecté au réseau Final Cut Server. Lorsque vous vous connectez ultérieurement au réseau Final Cut Server, vous pouvez réintégrer les fichiers modifiés dans Final Cut Server. Lorsque vous réintégrez les fichiers, les ressources qui suivent les fichiers sont mises à jour avec les nouveaux fichiers. Ce manuel de l’utilisateur décrit ce que le client Final Cut Server apporte à ses utilisateurs. Pour en savoir plus sur l’administration et la personnalisation de Final Cut Server, lisez le Guide de configuration et d’administration de Final Cut Server, un document écrit pour les administrateurs système de Final Cut Server.Préface Bienvenue dans Final Cut Server 9 Ressources à propos de Final Cut Server Vous pouvez consulter diverses ressources pour en savoir plus sur le système Final Cut Server. Documentation imprimée Final Cut Server Ce guide fait partie de deux documents imprimés inclus avec Final Cut Server.  Manuel de l’utilisateur de Final Cut Server : ce manuel de l’utilisateur décrit comment employer le client Final Cut Server pour l’utilisation quotidienne du système, comme le parcours de ressources, la gestion des tâches et la gestion des productions.  Guide de configuration et d’administration de Final Cut Server : ce guide décrit comment installer, configurer et administrer la plupart des composants du système Final Cut Server. Il ne décrit pas l’utilisation quotidienne du système, comme le parcours de ressources et la gestion des tâches, des productions et des ordres qui est présentée dans le Manuel de l’utilisateur de Final Cut Server. Manuel à l’écran Final Cut Server Une version à l’écran du Manuel de l’utilisateur de Final Cut Server est mise à disposition de tous les utilisateurs à partir du menu Aide du client. Le contenu des versions à l’écran de cette documentation est identique à celui de la version imprimée. Toutefois, la version à l’écran est améliorée par des liens hypertexte complets et par de nombreuses fonctionnalités qui facilitent et accélèrent la recherche d’informations :  La page d’accès fournit un accès rapide à diverses fonctionnalités, notamment l’index et d’autres documents et sites web utiles.  Une liste de signets complète vous permet de choisir rapidement ce que vous souhaitez consulter et d’y accéder dès que vous cliquez sur le lien. Outre ces outils de navigation, le document à l’écran vous propose d’autres moyens de retrouver des informations rapidement :  Toutes les références contenues dans le texte sont reliées. Vous pouvez cliquer sur toute référence et passer directement à l’emplacement référencé. Vous pouvez ensuite utiliser le bouton Preview Back pour revenir à l’emplacement où vous vous trouviez avant de cliquer sur la référence.  La table des matières et l’index sont également reliés. Si vous cliquez sur une entrée dans l’une de ces rubriques, vous passez directement à cette rubrique dans le document.  Vous pouvez rechercher des mots ou des expressions spécifiques dans le texte.10 Préface Bienvenue dans Final Cut Server Sites web Apple Vous pouvez consulter des sites web Apple variés pour obtenir des informations supplémentaires. Site web Final Cut Server Visitez ce site pour obtenir des informations et des mises à jour générales, ainsi que les nouvelles les plus récentes sur Final Cut Server. Pour accéder au site web Final Cut Server, rendez-vous à l’adresse :  http://www.apple.com/fr/finalcutserver Le web comporte également divers forums de discussion et des ressources à but pédagogique relatifs à Final Cut Server. Site web de service et d’assistance d’Apple Rendez-vous sur ce site pour obtenir des mises à jour logicielles et des réponses aux questions les plus fréquentes pour tous les produits Apple, y compris Final Cut Server. Vous y trouverez également des spécifications de produits, de la documentation de référence et des articles techniques sur les produits Apple et de tiers. Pour accéder à la page web de service et d’assistance Apple, rendez-vous à l’adresse :  http://www.apple.com/fr/support Pour accéder à la page d’assistance Final Cut Server rendez-vous à l’adresse :  http://www.apple.com/fr/support/finalcutserver Pour accéder aux pages de discussion Apple, rendez-vous à l’adresse :  http://discussions.info.apple.comPréface Bienvenue dans Final Cut Server 11 Contact de l’assistance AppleCare Des informations sur les options d’assistance proposées par Apple sont fournies avec Final Cut Server. Plusieurs niveaux d’assistance sont disponibles. Quel que soit votre problème, nous vous conseillons de conserver près de vous les informations suivantes lorsque vous contactez Apple pour de l’assistance. Plus vous disposez d’informations à fournir aux agents d’assistance Apple, plus le problème sera résolu rapidement.  Numéro d’identifiant d’assistance Final Cut Server présent au recto de la feuille du numéro de série fournie avec Final Cut Server. Remarque : le numéro d’identifiant d’assistance à 11 chiffres est différent du numéro de série du produit utilisé pour installer Final Cut Server.  Version de Leopard ou de Leopard Server que vous avez installée. Pour obtenir cette version, choisissez le menu Pomme > À propos de ce Mac.  Version de Final Cut Server que vous avez installée et au sujet de laquelle vous souhaitez poser une question. Pour obtenir la version de Final Cut Server sur votre ordinateur, choisissez Final Cut Server > À propos de Final Cut Server.  Modèle d’ordinateur utilisé.  Quantité de RAM installée sur votre ordinateur. Pour déterminer cette quantité, choisissez le menu Pomme > À propos de ce Mac.  Autres matériels tiers installés sur votre ordinateur ou reliés à celui-ci et nom de leur fabricant. N’oubliez pas les disques durs, les cartes graphiques, etc. Pour accéder à la page d’assistance de Final Cut Server, rendez-vous à l’adresse :  http://www.apple.com/fr/support/finalcutserver Un élément est également présent dans le menu Aide de chaque client Final Cut Server vous permettant d’accéder directement au site web d’AppleCare. Pour accéder au site web d’AppleCare depuis un client Final Cut Server : m Choisissez Aide > Assistance Final Cut Server.1 13 1 À propos de Final Cut Server Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Flux de travaux du client Final Cut Server (p. 14)  Installation du client Final Cut Server (p. 15)  Fenêtre principale de Final Cut Server (p. 15)  Affichages des sous-fenêtres Assets et Productions (p. 19)  Options de recherche et recherches enregistrées (p. 21)  Fenêtre Asset Info (p. 23)  Fenêtre Final Cut Pro Project Info (p. 24)  Fenêtre Final Cut Studio Project Info (p. 24)  Fenêtre Production Info (p. 25)  Fenêtre Annotations (p. 26)  Fenêtre Downloads & Uploads (p. 27)  Fenêtre Search All Jobs (p. 27)  Fenêtre Search Devices (p. 28)  Fenêtre Preferences (p. 29)  Utilisation des menus contextuels dans Final Cut Server (p. 30)  Utilisation des raccourcis clavier dans Final Cut Server (p. 30) Ce chapitre propose une présentation générale du client Final Cut Server, en fournissant notamment des informations sur le flux de travaux Final Cut Server, la procédure d’installation du client Final Cut Server et une description de l’interface utilisateur Final Cut Server. Ce chapitre vous servira de guide lors de votre apprentissage du fonctionnement de Final Cut Server. Vous trouverez également dans les chapitres suivants plus d’informations sur les fonctions abordées dans le présent chapitre. 14 Chapitre 1 À propos de Final Cut Server Flux de travaux du client Final Cut Server Final Cut Server facilite, pour les utilisateurs, la recherche, l’accès et le suivi des fichiers de données et de projet, ainsi que le transcodage des données et l’extraction et la réintégration des ressources pour modification. Tandis que la plupart des organisations effectuent les tâches à leur manière, un flux de travaux Final Cut Server type se compose de quatre étapes. Étape 1 : Organisation des données existantes et téléchargement des nouvelles données Le projet sur lequel vous travaillez utilise peut-être des données déjà téléchargées dans Final Cut Server ou requiert l’utilisation de nouvelles données. Ces données peuvent être téléchargées via une analyse automatisée, mise en place par votre administrateur, ou manuellement, par n’importe quel membre de votre organisation. Étape 2 : Modification des données et du projet Cette étape de modification effectuée au sein de votre organisation peut inclure la création et la modification d’un projet Final Cut Pro, la création et la révision d’une illustration, d’incrustations graphiques ou d’effets de mouvement ou d’autres flux de travaux utilisés par votre organisation pour créer des projets de révision client. La partie finale de cette étape implique le regroupement de tous les éléments finis en une copie de révision du projet. Étape 3 : Révision et validation du projet Cette étape peut exiger que vos collègues ou clients ouvrent une session Final Cut Server et visualisent le projet ou envoient des copies du projet pour révision. Si votre administrateur Final Cut Server a configuré votre système pour qu’il envoie automatiquement des courriers électroniques de révision et de validation, cette opération a lieu lors de la présente étape. Étape 4 : Sortie et archivage des données et du projet finaux Cette étape inclut la création de copies de sauvegarde des ressources et l’archivage des ressources finales dans Final Cut Server. Final Cut Server peut être personnalisé afin de répondre aux besoins spécifiques des flux de travaux de votre organisation. Pour en savoir plus, contactez votre administrateur Final Cut Server.Chapitre 1 À propos de Final Cut Server 15 Installation du client Final Cut Server Votre administrateur Final Cut Server vous fournit une URL à partie de laquelle vous pouvez télécharger une copie du client Final Cut Server sur votre ordinateur. Votre administrateur vous fournit également un nom d’utilisateur et un mot de passe pour le client Final Cut Server. Après avoir téléchargé le client Final Cut Server, une fenêtre d’ouverture de session s’affiche. Vous pouvez alors vous connecter à Final Cut Server à l’aide du nom d’utilisateur et du mot de passe fournis par votre administrateur Final Cut Server. Pour vous déconnecter de Final Cut Server, sélectionnez Log Out dans le menu local Server ou cliquez sur le bouton Close dans la fenêtre principale de Final Cut Server. Lorsque le client Final Cut Server est installé sur votre ordinateur, vous pouvez l’ouvrir en double-cliquant sur l’icône d’application qui s’affiche à l’emplacement d’installation. Fenêtre principale de Final Cut Server Une fois la session Final Cut Server ouverte, vous voyez s’afficher la sous-fenêtre Assets de la fenêtre principale de Final Cut Server. Cette sous-fenêtre peut être vide ou contenir les données analysées par votre administrateur Final Cut Server ou téléchargées par d’autres utilisateurs Final Cut Server.16 Chapitre 1 À propos de Final Cut Server Remarque : les captures d’écran présentées dans ce manuel concernent un système Final Cut Server type, configuré avec les réglages par défaut. Il est possible que votre administrateur Final Cut Server ait configuré des trames de métadonnées et des types de données différents, et donc que votre système ne soit pas identique à celui présenté dans ces pages. Les sous-fenêtres Assets et Productions correspondent aux deux vues disponibles pour la fenêtre principale de Final Cut Server. Une ressource est un élément utilisé par Final Cut Server pour effectuer le suivi de chaque fichier téléchargé sur le serveur ou analysé. La sous-fenêtre Assets affiche toutes les ressources gérées par Final Cut Server. Les productions sont des éléments utilisés pour regrouper les ressources. La sous-fenêtre Productions affiche toutes les productions créées par vous-même ou par d’autres utilisateurs de votre système Final Cut Server. Pour basculer entre les sous-fenêtres Assets et Productions, cliquez sur Assets ou sur Productions en haut à gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. Menu local Help. Cliquez sur ce bouton pour afficher ou masquer la sous-fenêtre Information. Cliquez sur ce bouton pour ouvrir la fenêtre Downloads & Uploads. Menu local Server. Menu local Window. Les sous-fenêtres Assets et Productions possè- dent toutes deux une barre d’outils.Chapitre 1 À propos de Final Cut Server 17 Sous-fenêtre Assets Lorsque vous cliquez sur Assets, toutes les ressources existantes de Final Cut Server s’affichent dans le volet principal de la fenêtre. Vous pouvez parcourir les ressources en cliquant sur les commandes de page, en haut à droite de la sous-fenêtre Assets. La barre d’outils comprend les boutons Lock, Check Out et « New Production from Selection ». Ces boutons deviennent actifs lorsque vous sélectionnez une ressource. Pour en savoir plus sur les ressources média, consultez le chapitre 5, « Utilisation des ressources média », à la page 109. Pour en savoir plus sur les ressources de projet Final Cut Pro, consultez le chapitre 6, « Utilisation des projets Final Cut Pro », à la page 119. Pour en savoir plus sur les ressources de projet Final Cut Studio, consultez le chapitre 7, « Utilisation de projets Final Cut Studio », à la page 135. Cliquez sur Assets pour afficher la sous-fenêtre Assets. Emplacement d’affichage des ressources. Bouton Lock. La sous-fenêtre Information affiche des informations sur les tâches en cours. Bouton Check Out. Bouton New Production from Selection. Parcourez les différentes pages de ressources à l’aide de ces commandes.18 Chapitre 1 À propos de Final Cut Server Sous-fenêtre Productions Le contenu de la sous-fenêtre Productions varie en fonction de la sous-fenêtre Assets. Sa barre d’outils contient un bouton New Production. Pour en savoir plus sur les productions, consultez « Organisation des ressources à l’aide de productions » à la page 59. Cliquez sur Productions pour afficher la sousfenêtre Productions. Emplacement d’affichage des productions. La barre d’outils Production contient un bouton New Production.Chapitre 1 À propos de Final Cut Server 19 Affichages des sous-fenêtres Assets et Productions Les sous-fenêtres Assets et Productions peuvent s’afficher aussi bien sous forme de listes que de vignettes. Vous pouvez changer le mode d’affichage en cliquant sur le bouton List view ou le bouton Thumbnail View. Thumbnail View Ce mode affiche une image miniature (vignette) pour chaque ressource. Il peut s’agir d’une image provenant d’un fichier vidéo téléchargé, d’un fichier image ou graphique téléchargé ou d’une icône représentant le type de ressource ou l’application dans laquelle la ressource a été créée. La présentation par vignettes est utile lorsque vous souhaitez parcourir les ressources ou les productions dans un format compact, sans autres informations. Bouton List View. Bouton Thumbnail View. L’affichage Thumbnail View est sélectionné. Cette ressource vidéo est représentée par une vignette. Cette ressource de projet Final Cut Pro est représentée par une icône Final Cut Pro.20 Chapitre 1 À propos de Final Cut Server List View La présentation par liste affiche le titre de la ressource et les autres métadonnées sous forme de colonnes. Cet affichage est utile lorsque vous souhaitez afficher les informations relatives à la ressource ou à la production ou les trier sur la base d’un champ spécifique. Final Cut Server marque les ressources et les productions à l’aide d’icônes qui permettent de les identifier. Dans la vue des vignettes, les icônes s’affichent sur l’icône de la ressource ou de la production, juste au-dessus de l’icône ou de la vignette. Dans la présentation par liste, les icônes s’affichent à gauche de la colonne Title et dans la colonne State. Voici quelques icônes pouvant être associées aux ressources et aux productions : List View sélectionnée Icône Description Ressource de projet Final Cut Pro Ressource média (vidéo) Ressource média (graphisme ou image) Ressource média (audio) Ressource (générique) ou ressource regroupée Ressource extraite, par vousChapitre 1 À propos de Final Cut Server 21 Pour en savoir plus sur ces icônes, consultez le chapitre relatif au type de ressource ou à l’état décrit par l’icône. Options de recherche et recherches enregistrées Une zone de recherche est disponible en haut des sous-fenêtres Assets et Productions. Vous pouvez vous en servir pour rechercher une ressource/une production spécifique ou pour limiter le nombre de ressources ou de productions affichées. Ressource extraite, par un autre utilisateur Ressource verrouillée, par vous Ressource verrouillée, par un autre utilisateur Ressource archivée (jaune) ; indique que vous pouvez restaurer cette ressource à partir de son archive Ressource archivée (blanc) ; indique que vous n’êtes pas autorisé à restaurer cette ressource à partir de son archive Élément de projet Final Cut Pro non relié Représentation principale manquante, pour cette ressource, sur ce périphérique Cache Final Cut Server obsolète Icône Description Fermez le triangle d’affichage pour afficher uniquement les réglages de recherche simple.22 Chapitre 1 À propos de Final Cut Server Les options de recherche avancée s’affichent lorsque vous cliquez sur le triangle d’affichage. Les sous-fenêtres Assets et Productions disposent d’options de recherche avancée différentes. Si vous utilisez une même recherche régulièrement, vous pouvez l’enregistrer afin de ne pas avoir à la configurer à chaque fois. Final Cut Pro propose plusieurs recherches enregistrées par défaut, appelées Smart Searches, qui figurent dans la colonne à gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. Pour en savoir plus sur la recherche, consultez le chapitre 3, « Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server », à la page 53. Ouvrez le triangle d’affichage pour afficher les réglages de recherche avancée. Les Smart Searches de production et de ressource sont enregistrées ici.Chapitre 1 À propos de Final Cut Server 23 Fenêtre Asset Info Cette fenêtre contient de nombreuses informations sur la ressource sélectionnée. Lorsque vous double-cliquez sur une ressource figurant dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production (ou lorsque vous cliquez sur la ressource en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Get Info dans le menu contextuel de la ressource), la fenêtre d’information de cette ressource s’affiche. Le volet gauche de la fenêtre d’information contient la vignette de la ressource et ses métadonnées générales. Le volet droit est divisé en plusieurs sections, qui contiennent chacune un type d’information spécifique. Vous pouvez afficher les informations de chaque sousfenêtre en cliquant sur le bouton correspondant.  Sous-fenêtre Metadata : cette sous-fenêtre contient les métadonnées du fichier de représentation principale (fichier initialement téléchargé dans Final Cut Server) et les métadonnées de la ressource.  Sous-fenêtre Resources : cette sous-fenêtre contient des informations sur les fichiers proxy et de représentation principale générés pour la ressource. Elle indique également où la ressource est actuellement utilisée.  Sous-fenêtre Versions : cette sous-fenêtre contient des informations sur les différentes versions, ou copies de travail, enregistrées pour une ressource.  Sous-fenêtre Locks : cette sous-fenêtre indique les verrous appliqués à la ressource.  Sous-fenêtre Review & Approve : cette sous-fenêtre indique l’état de la ressource et sert à la fonction de notification par courrier. Pour en savoir plus sur les sous-fenêtres Metadata, Resources, Versions et Locks, consultez « À propos de la fenêtre Asset Info » à la page 85. Pour en savoir plus sur la sous-fenêtre Review & Approve, consultez « À propos de la fonction Review and Approve » à la page 152. Vignette et métadonnées générales de la ressource. Cliquez sur le bouton Metadata pour afficher la sous-fenêtre Metadata. Sous-fenêtre Metadata.24 Chapitre 1 À propos de Final Cut Server Fenêtre Final Cut Pro Project Info Vous pouvez afficher la fenêtre d’information d’un projet Final Cut Pro en double-cliquant sur la ressource de projet Final Cut Pro (ou en cliquant sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis en sélectionnant Get Info dans le menu contextuel). Lorsque vous téléchargez un projet Final Cut Pro dans Final Cut Server, une ressource est créée pour le fichier de projet. Outre les sous-fenêtres présentes dans la fenêtre d’information d’une ressource, la fenêtre d’information d’une ressource de projet Final Cut Pro contient également la sous-fenêtre Elements. Celle-ci contient les ressources média utilisées dans le fichier de projet Final Cut Pro. Pour en savoir plus sur les ressources de projet Final Cut Pro, consultez le chapitre 6, « Utilisation des projets Final Cut Pro », à la page 119. Fenêtre Final Cut Studio Project Info Vous pouvez afficher la fenêtre d’information d’une ressource de projet Motion, Soundtrack Pro ou DVD Studio Pro en double-cliquant sur la ressource de projet Final Cut Pro (ou en cliquant sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis en sélectionnant Get Info dans le menu contextuel). Lorsque vous téléchargez les fichiers d’un projet Final Cut Studio dans Final Cut Server, la ressource créée pour le projet Final Cut Studio représente uniquement le fichier de projet. Contrairement aux ressources de projet Final Cut Pro, la ressource de projet Final Cut Studio ne contient pas une liste des données associées au projet. La sous-fenêtre Elements indique les données utilisées dans le cadre du projet Final Cut Pro. Cliquez sur Elements pour afficher la sous-fenêtre Elements.Chapitre 1 À propos de Final Cut Server 25 La fenêtre d’information d’une ressource de projet Final Cut Studio contient les sous-fenêtres Metadata, Resources, Versions, Locks et Review & Approve. Vous pouvez afficher les informations de chaque sous-fenêtre en cliquant sur le bouton correspondant. Pour en savoir plus sur les ressources de projet Final Cut Studio, consultez le chapitre 7, « Utilisation de projets Final Cut Studio », à la page 135. Fenêtre Production Info Dans Final Cut Server, vous pouvez utiliser des productions pour regrouper des ressources connexes. Si vous ouvrez la sous-fenêtre Productions en cliquant en haut à gauche de la fenêtre principale Final Cut Server, puis si vous double-cliquez sur l’une des productions (ou si vous cliquez sur la production tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Get Info dans le menu contextuel), la fenêtre d’information de cette production s’affiche. La sous-fenêtre Assets affiche toutes les ressources contenues dans la production ; la sous-fenêtre Metadata contient les métadonnées de la production. Pour en savoir plus sur les productions, consultez « Organisation des ressources à l’aide de productions » à la page 59. Vous pouvez cliquer sur l’un de ces boutons, au choix, pour afficher plus d’informations sur la production. Chacune de ces ressources fait partie de la production.26 Chapitre 1 À propos de Final Cut Server Fenêtre Annotations Vous pouvez créer des commentaires pour une ressource vidéo à l’aide de la fenêtre Annotations. Ces commentaires étant conservés avec la ressource vidéo dans Final Cut Server, les annotations sont utiles lors des révisions en interne ou des communications avec d’autres utilisateurs Final Cut Server. Pour afficher la fenêtre Annotations, ouvrez la fenêtre d’information de la ressource vidéo souhaitée, puis cliquez sur le bouton Annotations. Cliquez sur le bouton Annotations, dans la sous-fenêtre d’information d’une ressource vidéo, pour afficher la fenêtre Annotations. Vous pouvez afficher un aperçu du plan ici. Vous pouvez ajouter du texte dans le champ Annotation. Les annotations ajoutées à une ressource vidéo s’affichent ici.Chapitre 1 À propos de Final Cut Server 27 Fenêtre Downloads & Uploads Cette fenêtre vous aide à surveiller l’état des fichiers téléchargés à partir de ou vers Final Cut Server. Vous pouvez ouvrir la fenêtre Downloads & Uploads en cliquant sur le bouton Downloads and Uploads dans la fenêtre principale de Final Cut Server (ou en sélectionnant Downloads & Uploads dans le menu local Fenêtres). Pour en savoir plus sur la fenêtre Downloads & Uploads, consultez « Fenêtre Downloads & Uploads » à la page 105. Fenêtre Search All Jobs La fenêtre Search All Jobs s’ouvre à partir du menu local Server (situé en haut à gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server). Elle contient une liste des tâches récentes lancées par tous les utilisateurs Final Cut Server. Pour en savoir plus sur la fenêtre Search All Jobs, consultez « Searching Devices » à la page 80. La fenêtre Search All Jobs contient une liste des tâches les plus récentes lancées par tous les utilisateurs Final Cut Server.28 Chapitre 1 À propos de Final Cut Server Fenêtre Search Devices La fenêtre Search Devices s’ouvre à partir du menu local Server de la fenêtre principale de Final Cut Server. Elle vous permet de rechercher directement un périphérique, d’afficher toutes les ressources (fichiers téléchargés dans Final Cut Server), ainsi que les autres fichiers, qui n’ont pas été téléchargés dans Final Cut Server et sont stockés sur le périphérique. Pour en savoir plus sur la fenêtre Search Devices, consultez « Recherche de périphériques » à la page 78. Avertissement : utilisez la fenêtre Search Devices avec précaution. Les périphériques peuvent contenir des fichiers figurant ou non dans le catalogue Final Cut Server. La manipulation de ces fichiers via la fenêtre Search Devices pourrait entraîner la duplication de ressources dans votre système serveur Final Cut Server ou la suppression de toutes les copies d’un fichier sur le périphérique. Chapitre 1 À propos de Final Cut Server 29 Fenêtre Preferences Votre administrateur Final Cut Server est chargé de la configuration de la plupart des préfé- rences d’utilisation de votre client Final Cut Server. Toutefois, il existe quelques réglages que vous pouvez définir vous-même pour votre client Final Cut Server. Ceux-ci incluent les pré- férences d’affichage des recherches, l’emplacement et la taille du cache Final Cut Server et l’emplacement d’enregistrement des copies d’alias pour les fichiers de données préparés. Vous pouvez ouvrir la fenêtre Preferences en sélectionnant Preferences dans le menu local Server. Pour en savoir plus sur les préférences de votre client Final Cut Server, consultez « Définition des préférences du client Final Cut Server » à la page 107.30 Chapitre 1 À propos de Final Cut Server Utilisation des menus contextuels dans Final Cut Server Vous pouvez effectuer de nombreuses opérations dans Final Cut Server en utilisant les éléments des menus contextuels. Pour afficher un menu contextuel, cliquez sur une ressource, un projet Final Cut Pro ou une autre section Final Cut Server, tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée. Les utilisateurs Mac se servant d’une souris standard (plusieurs boutons) peuvent également cliquer avec le bouton droit sur l’élément pour afficher son menu contextuel. Remarque : si vous utilisez Windows, pensez que le clic droit de la souris dans un système Windows est l’équivalent du Contrôle + Clic sous Mac. Pour afficher un menu contextuel sous Windows, cliquez avec le bouton droit de la souris sur l’élément souhaité. Utilisation des raccourcis clavier dans Final Cut Server La plupart des raccourcis clavier standard Mac OS X sont disponibles dans Final Cut Server. D’autres raccourcis clavier, spécifiques à l’application, sont également disponibles dans la fenêtre Annotations de Final Cut Server. Menu contextuel d’une ressource2 31 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  À propos de la création de ressources Final Cut Server (p. 31)  Types de fichiers pouvant être téléchargés vers Final Cut Server (p. 32)  À propos des métadonnées et des ensembles de métadonnées (p. 32)  Stratégies de téléchargement de fichiers de données et de projets (p. 33)  Téléchargement de fichiers de données (p. 34)  Téléchargement de projets Final Cut Pro (p. 39)  Téléchargement de projets Final Cut Studio (p. 43) Avant de pouvoir gérer et suivre vos fichiers dans Final Cut Server, vous devez d’abord les télécharger. Ce chapitre décrit comment télécharger trois types de fichiers différents vers Final Cut Server : les fichiers de données, les fichiers de projet Final Cut Pro, ainsi que les projets Final Cut Studio et leurs fichiers de données reliées. À propos de la création de ressources Final Cut Server La première étape dans la création d’un catalogue de ressources Final Cut Server consiste à télécharger des données vers Final Cut Server. Vous pouvez télécharger manuellement des fichiers de données, des projets Final Cut Pro et d’autres fichiers de projet Final Cut Studio vers Final Cut Server. En outre, votre administrateur Final Cut Server peut configurer des processus automatisés pour permettre le téléchargement automatique des fichiers. Même si votre administrateur Final Cut Server a créé des flux de travaux de téléchargement automatisé, vous serez souvent amené à télécharger manuellement des fichiers vers Final Cut Server. Lorsqu’un fichier est téléchargé vers Final Cut Server, une ressource est créée. Celle-ci est utilisée par Final Cut Server pour suivre le fichier de données ou de projet que vous avez téléchargé. La ressource contient le fichier d’origine et les métadonnées de ce fichier. Selon le type de fichier téléchargé, la ressource peut également contenir plusieurs fichiers proxy, notamment un proxy de plan (pour les fichiers vidéo), un proxy de vignette et un proxy d’affiche (pour tous les fichiers de données). Vous trouverez plus d’informations sur les fichiers proxy plus loin dans ce chapitre.32 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server Les ressources média, les ressources de projet Final Cut Pro et les ressources de projet Final Cut Studio (Motion, Soundtrack Pro et DVD Studio Pro) étant gérées différemment dans Final Cut Server, l’utilisation de chaque type de ressource est expliquée tout au long de ce manuel. Types de fichiers pouvant être téléchargés vers Final Cut Server Final Cut Server peut gérer plusieurs types de fichiers, notamment : À propos des métadonnées et des ensembles de métadonnées Les métadonnées constituent une partie importante des ressources et productions incluses dans le catalogue Final Cut Server. Étant donné que vous recherchez des métadonnées de ressources et de productions, il est important d’ajouter autant de métadonnées que possible lorsque vous téléchargez le fichier d’origine. Lorsque vous téléchargez un fichier de données ou de projet, toutes les métadonnées prises en charge contenues dans le fichier sont téléchargées avec celui-ci et appliquées comme métadonnées du fichier dans Final Cut Server. La fenêtre Upload vous invite également à fournir un ensemble de métadonnées. Un ensemble de métadonnées est une collection de groupes et de champs de métadonnées. L’ensemble de métadonnées que vous choisissez pour la ressource détermine les métadonnées pouvant être ajoutées à la ressource. Remarque : les métadonnées courantes, notamment XMP et QuickTime, sont prises en charge par Final Cut Server. Si vous avez des questions spécifiques aux métadonnées prises en charge par Final Cut Server, contactez votre administrateur Final Cut Server. Catégorie de données Types de fichiers pris en charge Vidéo Projets Final Cut Pro (.fcp) et autres formats de fichiers vidéo disponibles pour la sortie à partir de Final Cut Pro et de Compressor, notamment .mov et .mpeg Vous pouvez également télécharger les séquences de référence QuickTime. Audio Fichiers Soundtrack Pro (.stap et.stmp) et autres fichiers audio, notamment .aif, .ac3, fichiers audio sans compression, .mp3, .mp4, .m4a et .wav Graphismes Motion Projets Motion (.motn) DVD Fichiers de projet DVD Studio Pro (.dspproj), projets iDVD (.dvdproj) Images fixes et graphismes Fichiers Photoshop (.psd) et autres fichiers graphiques et images, notamment .tif, .jpeg, .png, .bmp et .gif Fichiers texte Fichiers pages (.pages), fichiers Keynote (.key) et autres fichiers de document, notamment .doc, .txt et .pdf Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 33 Final Cut Server est fourni avec des ensembles de métadonnées par défaut pour décrire vos ressources. Si les ensembles de métadonnées par défaut ne répondent pas aux besoins du flux de travaux de votre organisation, votre administrateur Final Cut Server peut ajouter des champs de métadonnées à des ensembles existants ou créer des ensembles de métadonnées entièrement nouveaux. Important : si votre administrateur Final Cut Server a modifié les ensembles de métadonnées par défaut ou s’il en a créé de nouveaux, les ensembles de métadonnées listés dans votre copie de Final Cut Server n’auront pas la même apparence que la liste présentée ici. Lorsque vous utilisez Final Cut Server, vous pouvez vous servir des métadonnées contenues dans une ressource pour rechercher, trier et identifier des ressources et productions dans Final Cut Server, ainsi que pour suivre les informations au sein de votre groupe de travail. Après le téléchargement d’un fichier, vous et d’autres personnes pouvez à tout moment ajouter et modifier manuellement les métadonnées décrivant la ressource. Pour en savoir plus sur l’utilisation des métadonnées dans Final Cut Server, consultez « Utilisation de métadonnées pour organiser et rechercher des ressources » à la page 64. Stratégies de téléchargement de fichiers de données et de projets Votre administrateur Final Cut Server peut avoir configuré des analyses qui téléchargent automatiquement les fichiers vers Final Cut Server. Pour télécharger manuellement des fichiers de données et de projet, vous avez le choix entre deux méthodes :  Vous pouvez faire glisser les fichiers de votre système ou d’un périphérique connecté vers Final Cut Server. Choisissez cette méthode lorsque vous souhaitez ajouter seulement quelques données à votre catalogue de ressources.  Vous pouvez ouvrir la fenêtre Upload à partir du menu local Server dans la fenêtre principale de Final Cut Server, naviguer jusqu’à un dossier de fichiers de données, puis sélectionner les fichiers à télécharger. Choisissez cette méthode si vous téléchargez plusieurs fichiers de données. Important : il est recommandé d’inclure les extensions de fichiers sur tous les fichiers téléchargés vers Final Cut Server.34 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server Dans la fenêtre Upload qui s’affiche, vous avez le choix entre plusieurs options. Vous pouvez sélectionner un ensemble de métadonnées pour la nouvelle ressource. Ajoutez également plusieurs types de métadonnées au fichier lors du téléchargement. Il est aussi possible de choisir de convertir le fichier téléchargé vers un autre codec (à l’aide des réglages de transcodage pour les fichiers vidéo et audio à partir de Compressor) pendant le téléchargement et de regrouper la ressource dans une production. Lorsque vous téléchargez un fichier, le nom du fichier est saisi, par défaut, dans le champ Title de la fenêtre Upload. Vous pouvez choisir de saisir un nouveau nom dans le champ Title. Toutefois, il est important de comprendre que le champ Title est exclusivement utilisé dans Final Cut Server. Le titre de la ressource n’apparaît pas dans les métadonnées de la ressource si vous exportez une copie de cette ressource. Important : si vous exportez des fichiers de projet ou de données volumineux, désactivez la fonction de suspension d’activité de votre ordinateur. Si l’ordinateur sur lequel le client Final Cut Server est exécuté passe en mode de suspension d’activité pendant un téléchargement, celui-ci est annulé. Téléchargement de fichiers de données Lorsque vous téléchargez un fichier de données ou de projet vers Final Cut Server, la ressource créée contient le fichier de données d’origine, que Final Cut Server appelle représentation principale. Au moment du téléchargement, Final Cut Server crée des fichiers proxy pour certains types de ressources média. Les fichiers Proxy sont des copies de la représentation principale utilisées pour certaines opérations dans Final Cut Server. À propos du téléchargement de séquences de référence QuickTime Une séquence de référence QuickTime peut contenir une liste de références à des séquences dont les débits des données sont différents, ce qui permet à une application de choisir la séquence ayant la meilleure apparence et pouvant être correctement lue lors de son téléchargement sur Internet, en fonction de la vitesse de connexion de l’utilisateur. Lorsque vous téléchargez une séquence de référence QuickTime, une zone de dialogue apparaît pour vous informer que la séquence dispose d’un ou de plusieurs fichiers d’alias externes et vous demander si vous souhaitez aplatir le fichier avant de le télécharger. L’aplatissement du fichier permet de créer un nouveau fichier contenant toutes les données qui se trouvaient précédemment dans le ou les fichiers d’alias externes. Il est recommandé de choisir d’aplatir toute séquence de référence QuickTime que vous téléchargez vers Final Cut Server.Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 35 Si le fichier téléchargé est un fichier graphique ou un fichier vidéo, Final Cut Server crée deux fichiers de graphismes proxy : un fichier d’affiche et un fichier de vignette. Ces deux fichiers sont utilisés pour représenter les données de la ressource au sein de Final Cut Server. Si le fichier téléchargé est une ressource vidéo, Final Cut Server crée également un fichier proxy de plan. Le fichier proxy de plan est créé grâce au transcodage du fichier de repré- sentation principale en un codec de plus faible résolution. Le proxy de plan est utilisé pour l’affichage du fichier dans Final Cut Server. Voici un exemple. Lorsque vous téléchargez un plan vidéo HD sans compression vers Final Cut Server, une ressource Final Cut Server est créée. Cette ressource contient le fichier d’origine (la représentation principale). Le fichier d’origine est également transcodé afin de permettre la création du fichier proxy de plan. Des images JPEG sont créées pour être utilisées comme fichiers proxy de vignette et d’affiche pour la ressource. Fichier multimédia Ressource multimédia Proxy de plan Vignette Métadonnées Affiche Représentation principale Mise à jour du clip vidéo sur Final Cut Server36 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server Une fois le téléchargement terminé, vous pouvez afficher une liste des fichiers proxy créés pour la ressource dans la sous-fenêtre Resources de la fenêtre d’information de la ressource. Vous pouvez télécharger un ou plusieurs fichiers de données vers Final Cut Server. Lorsque vous téléchargez plusieurs fichiers de données, n’oubliez pas que tous les réglages que vous définissez dans la fenêtre Multiple Upload, notamment les métadonnées, s’appliquent à tous les fichiers téléchargés. Par exemple, si vous spécifiez un format de transcodage, tous les fichiers téléchargés sont transcodés. Important : il est recommandé d’inclure les extensions de fichiers sur tous les fichiers téléchargés vers Final Cut Server Pour télécharger un ou plusieurs fichiers de données : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Faites glisser le ou les fichiers de données à télécharger à partir du Finder, du bureau ou d’un volume connecté vers la colonne située sur la gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server, la sous-fenêtre Assets ou une production.  Choisissez Upload File dans le menu local Server, sélectionnez le ou les fichiers de données dans l’explorateur de fichiers qui apparaît, puis cliquez sur Télécharger. Vous pouvez voir les fichiers proxy créés pour la ressource dans la sous-fenêtre Resources de la fenê- tre d’information de la ressource. Menu local ServerChapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 37 Selon le nombre de fichiers que vous avez téléchargés, la fenêtre Upload ou la fenêtre Multiple Upload apparaît. Les fenêtres Upload et Multiple Upload sont très similaires. Dans la fenêtre Upload, vous pouvez saisir un nom de fichier pour la ressource (celui-ci est saisi automatiquement). Dans la fenêtre Multiple Upload, le champ Filename est masqué et le nom du fichier est automatiquement attribué à chaque ressource téléchargée. Remarque : une fois le téléchargement effectué, vous pouvez à tout moment modifier le titre d’une ressource dans la sous-fenêtre Metadata de la fenêtre d’information de la ressource. 2 Certaines des informations et métadonnées contenues dans la fenêtre Upload ou dans la fenêtre Upload Multiple sont automatiquement saisies. Vous pouvez modifier l’ensemble de métadonnées dans le menu local Metadata Set et ajouter des métadonnées aux nouvelles ressources. La fenêtre Upload comprend un champ Filename modifiable. Choisissez un ensemble de métadonnées diffé- rent dans le menu local. Vous pouvez saisir des métadonnées dans n’importe quel champ modifiable. Après avoir choisi un ensemble de métadonnées, divers groupes de métadonnées apparaissent.38 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server Important : si vous téléchargez un fichier auquel vous avez précédemment ajouté des métadonnées à l’aide des champs d’annotation par défaut QuickTime, vous devez choisir l’ensemble de métadonnées Média pour la ressource. Ainsi, les métadonnées attribuées au fichier dans QuickTime apparaissent dans Final Cut Server, dans le groupe de métadonnées QuickTime de l’ensemble de métadonnées Média. Si vous appliquez n’importe quel autre ensemble de métadonnées à la ressource, les métadonnées QuickTime n’apparaissent pas dans la ressource Final Cut Server. N’oubliez pas que toutes les métadonnées que vous appliquez à un téléchargement multiple seront associées à chacune des ressources créées. 3 Si nécessaire, choisissez un nouveau périphérique de destination dans le menu local Destination. Vous spécifiez ainsi le périphérique sur lequel le fichier sera stocké. Si vous avez des questions sur le périphérique à utiliser, contactez votre administrateur Final Cut Server. Remarque : Media et Library sont les principaux périphériques de Final Cut Server. Demandez à votre administrateur Final Cut Server quels autres périphériques configurés sont adaptés au stockage de fichiers de données. 4 Si vous souhaitez regrouper la ou les ressources média dans une production, cliquez sur Choose à droite du champ Associate with Production et spécifiez une production. Pour en savoir plus sur les productions, consultez « Organisation des ressources à l’aide de productions » à la page 59. 5 Si vous souhaitez convertir le ou les fichiers de données d’origine vers un codec différent, cliquez sur le bouton Choose, puis sélectionnez un nouveau réglage de transcodage dans la fenêtre qui apparaît. 6 Cliquez sur Begin Upload pour créer des ressources à partir du ou des fichiers de données. Menu local Destination. Pour transcoder les fichiers de données, cliquez sur Choose et sélectionnez un codec. Lorsque vous êtes prêt à télécharger les fichiers, cliquez sur Begin Upload. Pour regrouper les ressources dans une production, cliquez sur Choose et sélectionnez une production.Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 39 Le téléchargement commence. La progression du téléchargement s’affiche au-dessus de la sous-fenêtre Information dans le coin inférieur gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. 7 Pour surveiller la progression du téléchargement des fichiers, cliquez sur le bouton Downloads and Uploads afin d’afficher la fenêtre Downloads & Uploads. 8 Une fois le fichier téléchargé, cliquez sur la Smart Search « Assets created by me » pour afficher la ou les nouvelles ressources que vous venez de télécharger. Téléchargement de projets Final Cut Pro Les ressources de projet Final Cut Pro ont une structure différente de celle des ressources média. Lorsque vous téléchargez un projet Final Cut Pro vers Final Cut Server, le fichier de projet Final Cut Pro est la représentation principale de la ressource. Final Cut Server détecte les fichiers vidéo et d’autres fichiers de données reliées au projet Final Cut Pro et il télécharge chacun des fichiers de données en tant que ressource média unique. Final Cut Server liste ensuite chacun des fichiers de données reliées au projet en tant qu’élément de projet Final Cut Pro. Remarque : si votre administrateur Final Cut Server a activé la création d’un fichier Edit Proxy, un Edit Proxy sera également créé pour chaque fichier vidéo relié au projet Final Cut Pro. Cet Edit Proxy est utilisé pour extraire des projets Final Cut Pro afin de les modifier. Pour en savoir plus sur la fonction Edit Proxy, contactez votre administrateur Final Cut Server. L’indicateur Jobs in Progress indique le nombre de tâches en cours d’exécution. Cliquez sur ce bouton pour ouvrir la fenêtre Downloads & Uploads. Cliquez sur « Assets created by me » pour afficher la ressource créée.40 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server L’illustration ci-dessous montre un projet Final Cut Pro au moment du téléchargement. Vous remarquerez que la liste des éléments se trouve à l’intérieur de la ressource mais que les ressources média référencées par la liste des éléments sont indépendantes. Vous pouvez voir chacune des ressources média en double-cliquant sur l’élément dans la sous-fenêtre Elements. La fenêtre d’information de la ressource média s’ouvre alors. Après le téléchargement d’un projet Final Cut Pro, vous pouvez obtenir des informations sur les fichiers de données reliées au projet dans la sous-fenêtre Elements de la fenêtre d’information de la ressource du projet Final Cut Pro. Projet Final Cut Pro Ressource du projet Mise à jour du projet Final Cut Pro sur Final Cut Server Liste d’éléments multimédia liés .mov .jpeg .aif .mov .jpeg .aif Clip Proxy Les données reliées apparaissent dans la sous-fenêtre Elements de la fenêtre d’information de la ressource.Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 41 Vous pouvez également regarder dans la sous-fenêtre Resources de la fenêtre d’information d’une ressource média pour voir si elle est reliée à un projet Final Cut Pro. Important : il est recommandé d’inclure les extensions de fichiers sur tous les fichiers téléchargés vers Final Cut Server Pour télécharger un fichier de projet Final Cut Pro : 1 Effectuez l’une des opérations ci-dessous :  Faites glisser le fichier de projet Final Cut Pro vers la colonne située sur la gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server, vers la sous-fenêtre Assets ou vers une production dans la sous-fenêtre Productions.  Choisissez Upload File dans le menu local Server (le menu local dans la fenêtre principale de Final Cut Server qui apparaît lorsque vous cliquez sur le bouton Server), sélectionnez le fichier de projet Final Cut Pro dans l’explorateur de fichiers qui s’affiche, puis cliquez sur Télécharger. Un exemple de cette ressource média est utilisé dans le projet Final Cut Pro intitulé « 3133_Motorbikes ». La production « Motorbikes1 » inclut ce fichier de données.42 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server La fenêtre « Upload Final Cut Pro Project » apparaît. 2 Certaines des informations contenues dans la fenêtre « Link Final Cut Pro Upload » sont saisies automatiquement. Vous pouvez modifier l’ensemble de métadonnées et ajouter n’importe quelle métadonnée pour le nouveau projet Final Cut Pro et les données reliées. Important : toutes les métadonnées que vous saisissez pour la ressource de projet seront appliquées à la ressource du nouveau projet et à chaque ressource créée pour les fichiers de données reliées. 3 Si nécessaire, choisissez un nouveau périphérique de destination dans le menu local Destination. Vous spécifiez ainsi le périphérique sur lequel le fichier sera stocké. Si vous avez des questions sur le périphérique à utiliser, contactez votre administrateur Final Cut Server. Remarque : Media et Library sont les principaux périphériques de Final Cut Server. Demandez à votre administrateur Final Cut Server quels autres périphériques configurés sont adaptés au stockage de fichiers de données.Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 43 4 Si vous souhaitez regrouper la ressource de projet Final Cut Pro dans une production, cliquez sur Choose à droite du champ Associate with Production et spécifiez une production. Pour en savoir plus sur les productions, notamment sur la création d’une nouvelle production, consultez « Organisation des ressources à l’aide de productions » à la page 59. 5 Cliquez sur Upload. Le téléchargement commence. La progression du téléchargement s’affiche au-dessus de la sous-fenêtre Information dans le coin inférieur gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. 6 Pour surveiller la progression du téléchargement des fichiers, cliquez sur le bouton Downloads and Uploads afin d’afficher la fenêtre Downloads & Uploads. 7 Une fois le fichier téléchargé, cliquez sur la Smart Search « Assets created by me » pour afficher la ou les nouvelles ressources que vous venez de télécharger. Téléchargement de projets Final Cut Studio Les ressources de projet Final Cut Pro sont uniques dans le sens où la relation entre un projet Final Cut Pro et ses fichiers de données reliées est gérée par Final Cut Server. Les fichiers de projet Final Cut Studio peuvent également être téléchargés en tant que ressources et suivis par Final Cut Server, mais les références entre le fichier de projet et les fichiers de données ne sont pas automatiquement gérées par Final Cut Server. Il est recommandé de télécharger un dossier contenant le fichier de projet Final Cut Studio et tous les fichiers de données reliées au projet vers Final Cut Server. Important : iI est possible de télécharger uniquement un fichier de projet Motion, Soundtrack Pro ou DVD Studio Pro vers Final Cut Server. Lorsque vous téléchargez uniquement le fichier de projet, une ressource est créée pour le fichier de projet seulement. Contrairement à un fichier de projet Final Cut Pro, le fichier de projet Final Cut Studio n’inclut pas de liste d’éléments. Plutôt que de télécharger un fichier de projet unique, il est recommandé de télécharger un dossier contenant le fichier de projet Motion, Soundtrack Pro ou DVD Studio Pro et tous les fichiers de données reliées au fichier de projet vers Final Cut Server. Lorsque vous téléchargez un dossier contenant le fichier de projet Motion, Soundtrack Pro ou DVD Studio Pro et tous les fichiers de données reliées au fichier de projet, une zone de dialogue apparaît pour vous demander si vous souhaitez télécharger le dossier et les fichiers qu’il contient en tant que ressource regroupée ou en tant que ressources individuelles. 44 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server Si vous sélectionnez Create Bundle Asset, le fichier de projet et chacun des fichiers de données sont téléchargés en tant que ressource regroupée. Le téléchargement du dossier en tant que ressource regroupée garantit que lorsque vous extrayez ou exportez la ressource regroupée, tous les fichiers de données intégrés au projet sont toujours là. La ressource regroupée peut être extraite, modifiée et réintégrée. Elle peut également être exportée. Toutefois, lorsque vous téléchargez un dossier de fichiers en tant que ressource regroupée, les fichiers qu’elle contient ne sont pas disponibles en tant que ressources séparées dans Final Cut Server. Si vous sélectionnez Create Individual Assets, le fichier de projet et chacun de ses fichiers de données reliées sont téléchargés vers Final Cut Server en tant que ressources uniques. Final Cut Server ne gérant pas les références entre le projet et les fichiers de données, il est conseillé de regrouper la ressource de projet et les ressources média dans leur propre production et d’ajouter des métadonnées uniques à la ressource de projet et aux ressources média. Vous pouvez effectuer ces deux opérations dans la fenêtre Upload qui s’affiche après avoir sélectionné Create Individual Assets. Même si le téléchargement d’un dossier de fichiers en tant que ressources individuelles nécessite une certaine planification, cette opération est utile. En effet, chacun des fichiers du dossier est téléchargé en tant que ressource individuelle et vous pouvez y accéder à partir de Final Cut Server. Important : il est recommandé d’inclure les extensions de fichiers sur tous les fichiers téléchargés vers Final Cut Server Téléchargement d’un projet Final Cut Studio et de ses fichiers de données en tant que ressource regroupée Le téléchargement d’un projet Final Cut Studio et de ses fichiers de données en tant que ressource regroupée entraîne la création d’une ressource unique dans Final Cut Server. Cette ressource regroupée est simple d’utilisation : une fois la ressource regroupée extraite ou exportée, le dossier devient visible et vous pouvez ouvrir le fichier de projet qu’il contient dans l’application Final Cut Studio appropriée. Si les données étaient reliées au fichier de projet lorsque le dossier a été téléchargé vers Final Cut Server, toutes les données du fichier sont connectées et il est prêt à être utilisé lorsqu’il s’ouvre.Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 45 L’illustration ci-dessous montre un projet Final Cut Studio téléchargé en tant que ressource regroupée. Celle-ci apparaît dans Final Cut Studio en tant que ressource générique unique, sans indication sur son fichier de projet ou ses fichiers de données reliées. Si vous téléchargez un projet Final Cut Studio et ses fichiers de données en tant que ressource regroupée, les données et fichiers de projet ne peuvent pas être affichés à partir de Final Cut Server. Pour accéder aux ressources média, vous devez extraire la ressource regroupée et accéder aux fichiers de données à partir du dossier. Important : si un projet Final Cut Studio et ses fichiers de données sont téléchargés en tant que ressource regroupée vers un périphérique que votre administrateur Final Cut Server a automatisé pour rechercher de nouvelles ressources, les fichiers de la ressource regroupée sont analysés et de nouvelles ressources sont créées pour chaque fichier de la ressource regroupée. Si vous téléchargez un projet Final Cut Studio et ses fichiers de ressources en tant que ressource regroupée et remarquez ensuite que de nouvelles ressources ont été créées pour les fichiers de la ressource, contactez votre administrateur Final Cut Server. Lot de ressources Dossier Projet Motofloue.motn Route_3232.mov Musique_3225.aif Motard_322.jpg Arbre_5344.jpg Motos.aif Mise à jour du dossier sur Final Cut Server46 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server Pour télécharger un fichier de projet Final Cut Studio et ses fichiers de données en tant que ressource regroupée : 1 Dans l’application Final Cut Studio, enregistrez le projet et choisissez de rassembler les données. Dans Motion et Soundtrack Pro, vous pouvez, pour ce faire, sélectionner File > Save sous et choisir de rassembler les données dans la fenêtre Save as. Dans DVD Studio Pro, vous devez placer manuellement le projet et les fichiers de données dans un dossier. Remarque : pour obtenir des informations spécifiques sur l’utilisation de ces applications, consultez le manuel de l’utilisateur de l’application. Important : lorsque vous téléchargez un fichier de projet DVD Studio Pro et ses fichiers de données reliées, il est inutile de télécharger les fichiers .par. Lorsque vous extrayez et ouvrez le projet dans DVD Studio Pro, les fichiers .par sont automatiquement recréés. Le fichier de projet et ses fichiers de données sont enregistrés dans un dossier à l’emplacement que vous avez indiqué. 2 Dans Final Cut Server, créez une nouvelle production pour le projet et ses ressources en procédant comme suit : a Ouvrez la sous-fenêtre Productions en cliquant sur Productions dans la colonne située sur la gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. b Cliquez sur le bouton New Production dans la barre d’outils. c Choisissez un ensemble de métadonnées pour la nouvelle production dans le menu local Metadata Set. d Selon le type de production que vous choisissez, un certain nombre de champs de métadonnées de production apparaissent. Saisissez dans ces champs un titre et d’autres métadonnées uniques pour le projet. Les champs portant un astérisque (*) sont obligatoires. e Cliquez sur Save changes pour enregistrer la nouvelle production. 3 Faites glisser le dossier contenant le fichier de projet et ses données reliées du Finder vers la nouvelle production, dans la sous-fenêtre Productions de Final Cut Server. Projet Motion Fichiers de données d’un projet MotionChapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 47 4 Une zone de dialogue apparaît, vous demandant si vous souhaitez télécharger le dossier en tant que ressource regroupée ou en tant que ressource individuelle. Cliquez sur Create Bundle Asset. La fenêtre Link Upload apparaît. Notez que le champ Associate with Production affiche la production dans laquelle vous avez fait glisser le dossier. 5 Choisissez un ensemble de métadonnées pour la ressource dans le menu local Metadata Set et ajoutez des métadonnées à un ou plusieurs champs, en les définissant comme ressource regroupée. 6 Si nécessaire, choisissez un nouveau périphérique de destination dans le menu local Destination. Vous spécifiez ainsi le périphérique sur lequel le fichier sera stocké. Si vous avez des questions sur le périphérique à utiliser, contactez votre administrateur Final Cut Server. Remarque : Media et Library sont les principaux périphériques de Final Cut Server. Demandez à votre administrateur Final Cut Server quels autres périphériques configurés sont adaptés au stockage de fichiers de données. 7 Cliquez sur le bouton Upload pour créer la ressource. Le fichier est téléchargé et la ressource regroupée créée. Ajoutez des métadonnées pour définir le type de projet téléchargé. Le nom de la production dans laquelle vous avez fait glisser le dossier apparaît ici.48 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 8 Une fois la ressource regroupée créée, sélectionnez la sous-fenêtre Productions, puis la production que vous avez créée et cliquez sur le bouton Search pour afficher la nouvelle ressource dans Final Cut Server. Si vous avez besoin d’identifier la ressource regroupée ultérieurement, vous pouvez ouvrir la fenêtre d’information de la ressource et afficher les métadonnées que vous avez ajoutées lors du téléchargement. Téléchargement d’un projet Final Cut Studio et de ses fichiers de données en tant que ressources individuelles Le téléchargement d’un projet Motion, Soundtrack Pro ou DVD Studio Pro et de ses fichiers de données en tant que ressources individuelles entraîne la création d’une ressource pour chaque fichier du dossier. Si le téléchargement du fichier de projet est similaire à celui du fichier de projet Final Cut Pro, une différence significative existe toutefois : contrairement à une ressource de projet Final Cut Pro, les fichiers de données du projet ne sont pas réfé- rencés vers le fichier de projet. Pour que le projet et ses données restent ensemble, vous pouvez ajouter aux ressources des métadonnées uniques, par exemple le nom du projet ou d’autres étiquettes utiles. Pour stocker ensemble et de manière pratique votre projet et les ressources média, vous pouvez télécharger les fichiers vers une nouvelle production ou vers une production existante. La ressource regroupée dispose d’une icône de document générique. Utilisez les métadonnées que vous avez ajoutées lors du téléchargement pour identifier la ressource regroupée.Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 49 L’illustration ci-dessous montre un projet Final Cut Studio et ses données téléchargées en tant que ressources individuelles dans une production Final Cut Server. Important : il est recommandé de télécharger un fichier de projet Final Cut Studio et ses fichiers de données dans une production commune. Il est également recommandé d’ajouter des métadonnées uniques à la ressource de projet et à chacune de ses ressources média. Ces métadonnées doivent être utilisées uniquement sur la ressource de projet, les ressources média et la production. L’ajout de métadonnées uniques et la création d’une production vous offrent deux méthodes de connexion de la ressource de projet et de ses ressources média. Pour télécharger un fichier de projet Final Cut Studio ou autre et ses fichiers de données en tant que ressources individuelles : 1 Dans l’application Final Cut Studio, enregistrez le projet et choisissez de rassembler les données. Dans Motion et Soundtrack Pro, vous pouvez, pour ce faire, sélectionner Fichier > Enregistrer sous et choisir de rassembler les données dans la fenêtre Enregistrer sous. Dans DVD Studio Pro, vous devez placer manuellement le projet et les fichiers de données dans un dossier. Remarque : pour obtenir des informations spécifiques sur l’utilisation de ces applications, consultez le manuel de l’utilisateur de l’application. Important : lorsque vous téléchargez un fichier de projet DVD Studio Pro et ses fichiers de données reliées, il est inutile de télécharger les fichiers .par. Lorsque vous extrayez et ouvrez le projet dans DVD Studio Pro, les fichiers .par sont automatiquement recréés. Le fichier de projet et ses données sont enregistrés dans un dossier à l’emplacement que vous avez indiqué. Mise à jour du projet Final Cut Studio sur Final Cut Server Remarque : chacun des éléments de la production est une ressource. Production Final Cut Server Folder Project .mov .jpeg .aif Proxy de plan Motofloue.motn Route_3232.mov Musique_3225.aif Motard_322.jpg Arbre_5344.jpg Motos.aif50 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 2 Dans Final Cut Server, créez une nouvelle production pour le projet et ses ressources en procédant comme suit : a Ouvrez la sous-fenêtre Productions en cliquant sur Productions dans la colonne située sur la gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. b Cliquez sur le bouton New Production dans la barre d’outils. c Choisissez un ensemble de métadonnées pour la nouvelle production dans le menu local Metadata Set. d Selon le type de production que vous choisissez, un certain nombre de champs de métadonnées de production apparaissent. Saisissez dans ces champs un titre et d’autres métadonnées uniques pour le projet. Les champs portant un astérisque (*) sont obligatoires. e Cliquez sur Save Changes pour enregistrer la nouvelle production. 3 Faites glisser le dossier contenant le fichier de projet et ses données reliées du Finder vers la nouvelle production, dans la sous-fenêtre Productions de Final Cut Server. 4 Une zone de dialogue apparaît, vous demandant si vous souhaitez télécharger le dossier en tant que ressource regroupée ou en tant que ressource individuelle. Cliquez sur Create Individual Assets. 5 Une zone de dialogue apparaît pour vous informer que Final Cut Server ne peut pas gérer les références pouvant exister dans le fichier de projet que vous téléchargez. Cliquez sur Continue. La fenêtre Multiple Link Upload apparaît. Notez que le champ Associate with Production affiche la production dans laquelle vous avez fait glisser le dossier. 6 Choisissez un ensemble de métadonnées pour les ressources dans le menu local Metadata Set. Ajoutez aux fichiers téléchargés des métadonnées uniques. L’ajout de métadonnées reliées au projet vous aide à suivre les ressources reliées à la ressource de projet. Ajoutez des métadonnées pour différencier les fichiers téléchargés. Le nom de la production dans laquelle vous avez fait glisser le dossier apparaît ici.Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 51 7 Si nécessaire, choisissez un nouveau périphérique de destination dans le menu local Destination. Vous spécifiez ainsi le périphérique sur lequel le fichier sera stocké. Si vous avez des questions sur le périphérique à utiliser, contactez votre administrateur Final Cut Server. Remarque : Media et Library sont les principaux périphériques de Final Cut Server. Demandez à votre administrateur Final Cut Server quels autres périphériques configurés sont adaptés au stockage de fichiers de données. 8 Cliquez sur le bouton Begin Upload afin de créer des ressources pour le fichier de projet et ses fichiers de données reliées. Les fichiers sont téléchargés. La progression du téléchargement s’affiche au-dessus de la sous-fenêtre Information dans le coin inférieur gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. Pour surveiller la progression du téléchargement des fichiers, cliquez sur le bouton Downloads and Uploads pour afficher la fenêtre Downloads & Uploads. 9 Une fois les fichiers téléchargés, sélectionnez la sous-fenêtre Productions, cliquez sur le bouton Search, puis double-cliquez sur la production afin d’afficher les nouvelles ressources. Le fichier de projet Final Cut Studio et chacun de ses fichiers de données ont été téléchargés comme des ressources. Les ressources apparaissent également dans la sous-fenêtre Assets de la fenêtre principale de Final Cut Server. Chacune des ressources individuelles apparaît dans la production.3 53 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Ce chapitre couvre les éléments suivants :  Vue d’ensemble du catalogue de ressources Final Cut Server (p. 53)  Organisation des ressources à l’aide de productions (p. 59)  Utilisation de métadonnées pour organiser et rechercher des ressources (p. 64)  Recherche dans Final Cut Server (p. 66)  Affichage des résultats d’une recherche (p. 74)  Suivi de l’état d’une ressource ou d’une production à l’aide de métadonnées (p. 75)  Ajout et modification des métadonnées de ressources (p. 77)  Recherche de périphériques et de tâches (p. 78) Lorsque vous téléchargez des ressources, elles sont ajoutées à votre catalogue Final Cut Server, qui consiste en une collection de ressources téléchargées par vous et par d’autres utilisateurs de Final Cut Server. Alors que le nombre de ressources augmente dans votre catalogue, il devient de plus en plus important de créer et de gérer les recherches. Ce chapitre présente différentes utilisations de Final Cut Server pour organiser vos ressources et les rechercher. Vue d’ensemble du catalogue de ressources Final Cut Server Avant de pouvoir organiser ou rechercher des ressources dans le catalogue Final Cut Server, vous devez comprendre comment afficher les sous-fenêtres Assets et Productions. La sous-fenêtre Assets affiche toutes les ressources téléchargées vers Final Cut Server. Vous pouvez afficher toutes les ressources de votre système Final Cut Server en cliquant sur Search dans la fenêtre principale de Final Cut Server.54 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server De même, la sous-fenêtre Productions affiche toutes les productions créées dans votre système Final Cut Server. Les productions sont utilisées pour organiser les ressources ; par exemple, si vous téléchargez un fichier de projet Soundtrack Pro et tous les fichiers audio utilisés dans ce projet, vous pouvez créer une production pour conserver cette ressource de projet et ses ressources média. Les productions sont également utilisées pour grouper des projets associés, comme les projets en cours d’un client particulier. Vous pouvez afficher toutes les productions présentes dans votre catalogue Final Cut Server en cliquant sur Productions dans la colonne située à gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. Vous pouvez réduire le nombre de ressources ou de productions qui apparaissent pour chaque recherche. La recherche la plus simple que vous pouvez effectuer consiste à saisir un terme à rechercher dans le champ de recherche, puis à cliquer sur le bouton Search. Vous pouvez également effectuer une recherche avancée, qui vous permet de rechercher un terme dans un champ de métadonnées particulier. Pour en savoir plus sur la recherche, consultez « Recherche dans Final Cut Server » à la page 66. Si vous souhaitez conserver une recherche, vous pouvez l’enregistrer. Les recherches enregistrées sont appelées des Smart Searches. Elles sont stockées dans la colonne située à gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. Pour en savoir plus sur les Smart Searches, consultez « Création d’une Smart Search » à la page 72. Votre administrateur Final Cut Server peut personnaliser les champs de métadonnées de recherche avancée dans votre système Final Cut Server. Pour en savoir plus, contactez votre administrateur Final Cut Server. Cliquez sur Assets ou sur Productions pour choisir le type d’éléments à afficher. Le fait de cliquer sur une Smart Search choisit également le type d’éléments à afficher.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 55 Icônes de ressources Les ressources peuvent être marquées par des icônes qui les identifient. Ces icônes peuvent indiquer qu’une ressource est extraite, verrouillée et archivée ; elles identifient également le type de la ressource (par exemple fichier audio et fichier vidéo) et si les données d’une ressource de projet sont non reliées. Ces icônes sont utiles pour en savoir plus sur la ressource sans avoir à ouvrir sa fenêtre d’information. Pour obtenir la liste complète des icônes qui peuvent marquer une ressource, consultez le tableau des icônes de ressources dans « Affichages des sous-fenêtres Assets et Productions » à la page 19. Types de ressources Les ressources peuvent être réparties parmi trois catégories principales : les ressources média, les ressources de projet Final Cut Pro et les ressources de projet Final Cut Studio ou d’autres projets. Les ressources média sont créées lorsque des fichiers audio, vidéo, graphiques ou d’autres données sont téléchargés vers Final Cut Server. Les ressources de projet Final Cut Pro sont créées lorsque des projets Final Cut Pro sont téléchargés vers Final Cut Server. La fenêtre d’information des ressources de projet Final Cut Pro contient une sous-fenêtre Elements qui répertorie les ressources média utilisées par le fichier de projets Final Cut Pro. Les ressources de projet Final Cut Studio sont créées lorsque les fichiers de projet Motion, Soundtrack Pro et DVD Studio Pro sont téléchargés vers Final Cut Server. Contrairement aux ressources de projet Final Cut Pro, ces fichiers de projet exigent que vous organisiez manuellement les ressources média reliées du projet. (Notez qu’un projet Final Cut Studio et ses données peuvent être téléchargés sous forme de ressource regroupée ou de ressources individuelles.) Pour en savoir plus sur les ressources que vous pouvez télécharger vers Final Cut Server, consultez le chapitre 2, « Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server », à la page 31.56 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server De nombreuses ressources affichent sur leur vignette une icône (vidéo, audio ou graphique, par exemple) ou un symbole d’application (fichiers de projet Final Cut Studio, par exemple). Ressource de projet Motion Ressource image Ressource vidéo Ressource audio Ressource Final Cut ProChapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 57 Vous pouvez également obtenir des informations sur une ressource au moyen de son type mime. Le type mime décrit le type d’informations contenues dans le fichier de représentation principale ou l’application dans laquelle le fichier de représentation principale a été créé. Vous pouvez rechercher un type mime donné ; si vous utilisez souvent cette recherche, vous pouvez l’enregistrer sous forme de Smart Search. Pour en savoir plus, consultez « Recherche dans Final Cut Server » à la page 66. Le type mime de cette ressource image est affiché ici. Le type mime de cette ressource de projet Final Cut Pro est affiché ici.58 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server À propos de la fenêtre Asset Info Chaque ressource du catalogue Final Cut Server comporte une fenêtre fournissant des informations détaillées sur la ressource. Les informations affichées dans une fenêtre d’information de ressource sont déterminées par le type de la ressource. Chaque fenêtre d’information de ressource contient des sousfenêtres d’information sur la ressource. Vous pouvez également effectuer de nombreuses commandes à partir du menu local Action de la fenêtre d’information de ressource. Pour ouvrir la fenêtre d’information d’une ressource, procédez de l’une des manières suivantes : m Double-cliquez sur la ressource dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production. m Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Get Info dans le menu contextuel. Menu local Action Cliquez sur ces boutons pour afficher plus d’informations sur la ressource. Fenêtre d’information de ressource vidéoChapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 59 Outre les informations affichées dans les fenêtres d’information des autres ressources, une fenêtre d’information de ressource de projet Final Cut Pro affiche tous les éléments utilisés dans le projet Final Cut Pro. Organisation des ressources à l’aide de productions Les productions sont utilisées pour grouper des ressources et des projets Final Cut Pro associés. Vous pouvez créer des productions pour conserver toute combinaison de ressources et de projets ayant une signification dans votre flux de travaux. Remarque : une ressource peut être associée à une ou plusieurs productions. Fenêtre d’information de ressource de projet Final Cut Pro La sous-fenêtre Elements affiche toutes les données reliées du projet. Cliquez sur un bouton pour afficher plus d’informations sur la production. Chacune de ces ressources est contenue dans la production.60 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Pour créer une production : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Dans la sous-fenêtre Productions, cliquez sur le bouton New Production dans la barre d’outils. Une nouvelle production, vide, est créée.  Dans la sous-fenêtre Assets, sélectionnez une ou plusieurs ressources, puis cliquez sur le bouton « New Production from Selection » dans la barre d’outils. Une nouvelle production est créée, contenant les ressources sélectionnées. La fenêtre Production apparaît. 2 Dans le menu local Metadata Set, choisissez un ensemble de métadonnées pour la production. Cliquez sur le bouton New Production pour créer une nouvelle production. Le bouton New Production from Selection est disponible une fois que vous avez sélectionné une ou plusieurs ressources. Choisissez un ensemble de métadonnées.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 61 3 Selon les métadonnées choisies, plusieurs champs de métadonnées apparaissent. Saisissez dans ces champs des informations sur la production, notamment un titre et un état de priorité. Remarque : les champs marqués d’un astérisque (*) doivent être remplis. 4 Cliquez sur Save Changes. La fenêtre Production se ferme. Une fois que vous avez créé une production, celle-ci apparaît dans la sous-fenêtre Productions. Pour afficher la production que vous venez de créer : 1 Cliquez sur la Smart Search « Productions created by me » pour afficher la production que vous venez de créer. Un ensemble de métadonnées peut contenir plusieurs groupes de métadonnées. Nouvelle production Cliquez sur la Smart Search « Productions created by me » pour afficher la nouvelle production.62 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 2 Double-cliquez sur la production pour en afficher les détails. Vous pouvez ajouter une ressource à la production, depuis Final Cut Server ou lorsque vous téléchargez de nouveaux fichiers vers Final Cut Server. Pour ajouter une ressource à une fenêtre de production existante : m Faites glisser la ressource depuis la sous-fenêtre Assets vers la fenêtre de production ouverte. Pour ajouter une ressource média ou de projet à une production existante lors du téléchargement, procédez de l’une des manières suivantes : m Faites glisser la ressource média ou de projet directement du Finder vers une production. m Choisissez Upload File dans le menu local Server (le menu local dans la fenêtre principale de Final Cut Server qui apparaît lorsque vous cliquez sur le bouton Server), puis spécifiez une production à associer aux ressources dans la fenêtre Upload ou Multiple Upload. Lorsque le téléchargement est terminé, les ressources apparaissent dans la production que vous avez spécifiée. Veillez à cliquer sur le bouton Search, après avoir ajouté la ressource à la production, afin de réactualiser la sous-fenêtre Productions. Vous pouvez y faire glisser des ressources pour les ajouter à la nouvelle production. Cliquez sur Metadata pour afficher les métadonnées de la production.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 63 Une fois que vous avez ajouté une ressource à une production, Final Cut Server effectue le suivi de la ressource en tant que ressource reliée. Vous pouvez afficher les productions auxquelles une ressource est reliée en ouvrant la fenêtre d’information de la ressource et en cliquant sur Resources. La liste de productions auxquelles la ressource est reliée s’affiche en bas à droite de la fenêtre d’information de la ressource. Pour retirer une ressource d’une production : 1 Ouvrez la fenêtre d’information sur la production. 2 Sélectionnez la ressource que vous souhaitez retirer de la production. 3 Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Remove from Production dans le menu contextuel. La ressource est retirée de la production. Cette ressource est reliée à deux productions. Cliquez sur Resources dans la fenê- tre d’information de la ressource. Choisissez Remove from Production dans le menu contextuel.64 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Pour supprimer une production : m Dans la sous-fenêtre Productions, cliquez, tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, sur la production que vous souhaitez supprimer, puis choisissez Delete dans le menu contextuel. La production est supprimée. Remarque : seule la production est supprimée. Si la production contenait des ressources, aucune ressource n’est supprimée dans la sous-fenêtre Assets. Veillez à cliquer sur le bouton Search après avoir supprimé la production afin de réactualiser la sous-fenêtre Productions. Utilisation de métadonnées pour organiser et rechercher des ressources Vous pouvez utiliser toutes les métadonnées de fichier reconnues par Final Cut Server pour organiser et rechercher des ressources. Vous pouvez également ajouter des métadonnées à propos de la ressource dans l’ensemble de métadonnées de cette dernière. Par exemple, vous pouvez créer un mot-clé, puis créer une recherche enregistrée dans Final Cut Server pour les ressources qui contiennent ce mot-clé. À propos des métadonnées de fichiers et de ressources Lorsque vous importez une ressource, elle comporte diverses métadonnées. Les métadonnées spécifiques apportées par un fichier dans Final Cut Server dépendent du type du fichier où se trouve la ressource et de l’application ou des applications avec lesquelles la ressource a été créée et modifiée. Certains types de ressources comportent des métadonnées standard, comme les métadonnées XMP ou EXIF. Après le téléchargement, les métadonnées peuvent être ajoutées à une ressource existante. Par exemple, des mots-clés peuvent être ajoutés pour identifier le projet ou la production dont la ressource fait partie. Toutes les métadonnées d’une ressource, pour le fichier et pour la ressource, sont affichées dans une fenêtre d’information de ressource. Cela comprend les métadonnées importées avec le fichier lors du téléchargement et les métadonnées ajoutées dans Final Cut Server. Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 65 Pour afficher les métadonnées d’une ressource : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Double-cliquez sur la ressource.  Cliquez sur la ressource, tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Get Info dans le menu contextuel. 2 Cliquez sur le bouton Metadata. À propos des ensembles de métadonnées Final Cut Server comporte plusieurs ensembles de métadonnées. Les ensembles de métadonnées trient les nombreux champs de métadonnées contenus dans une ressource, y compris les métadonnées de projet et d’état de la ressource. Vous pouvez utiliser les diverses métadonnées d’un ensemble de métadonnées pour rechercher des ressources dans Final Cut Server, les trier et les identifier. Chaque ensemble de métadonnées dans Final Cut Server contient des champs de métadonnées spécifiques. Lors du téléchargement, les métadonnées de fichiers lisibles par Final Cut Server sont copiées et entrées dans tout champ de métadonnées correspondant dans l’ensemble de métadonnées que vous avez choisi pour la ressource. Il est important de comprendre que les ensembles de métadonnées ne contiennent pas toutes les métadonnées qu’un fichier de données peut comporter. Les métadonnées affichées dans la ressource sont influencées par deux facteurs : l’ensemble de métadonnées choisi pour la ressource, lors du téléchargement, et la méthode utilisée pour ajouter les métadonnées au fichier. Une ressource peut donc contenir des métadonnées qui ne sont pas affichées dans l’ensemble de métadonnées ou dans Final Cut Server. Si vous avez besoin d’ajouter à Final Cut Server des métadonnées qui ne sont pas actuellement importées par le téléchargement d’un fichier, contactez votre administrateur Final Cut Server. Une combinaison de métadonnées de fichiers et de ressources est affichée ici. Métadonnées de fichiers (utilisez la barre de défilement pour en voir davantage). Métadonnées de ressources. Dans la fenêtre d’information de la ressource, cliquez sur Metadata. Cette ressource comporte trois groupes de métadonnées.66 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Remarque : si vous avez ajouté des métadonnées à un fichier QuickTime au moyen des zones d’annotation QuickTime par défaut, ces métadonnées apparaissent dans le groupe de métadonnées QuickTime de l’ensemble de métadonnées Média. Vous devez attribuer l’ensemble de métadonnées de la ressource à Media pour afficher les informations d’annotation QuickTime ; si vous appliquez tout autre ensemble de métadonnées, les métadonnées QuickTime ne sont pas visibles dans la ressource Final Cut Server. Recherche dans Final Cut Server Vous pouvez effectuer des recherches dans les sous-fenêtres Assets et Productions de Final Cut Server. Vous pouvez également rechercher les périphériques disponibles et les tâches effectuées par Final Cut Server. Après avoir configuré une recherche, vous pouvez l’enregistrer et y accéder en un clic de souris. Remarque : une fois que vous avez saisi un terme de recherche, le champ de recherche conserve le dernier terme saisi. Il vous est donc facile de répéter la recherche que vous venez de saisir. Recherche simple Pour effectuer une recherche simple dans les sous-fenêtres Assets ou Productions de Final Cut Server, choisissez un type de recherche et saisissez un terme. Final Cut Server recherche ce terme dans chaque champ de métadonnées de chaque ressource ou production. La recherche n’est pas sensible au caractère. Dans le champ Simple Search, vous pouvez choisir deux types de recherche simple :  Choisissez Contains pour rechercher le terme que vous avez saisi dans un seul champ de métadonnée. Par exemple, si vous entrez le terme se, Final Cut Server recherche tous les termes comportant les caractères se, comme serein, dispose et dense, dans un seul champ de métadonnées.  Choisissez Matches Word pour rechercher un mot particulier dans chaque champ de métadonnées disponible. Les recherches Matches Word sont basées sur la recherche de radical, une procédure qui identifie la racine du mot, modifiée par les exigences grammaticales de l’anglais. Par exemple, la racine de work, works, worked, et working est work. Si vous saisissez le terme de recherche working, Final Cut Server tronque le terme à work, puis renvoie toutes les ressources contenant un terme de racine work dans les champs de métadonnées de la ressource. Remarque : lors d’une recherche de radical, les mots courants comme the, a, and et but sont ignorés. Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 67 Vous pouvez rendre des recherches simples plus précises à l’aide d’un délimiteur de recherche. Pour effectuer une recherche simple : 1 Dans la sous-fenêtre Assets ou Production, choisissez un type de recherche (Contains ou Matches Word) dans le menu local Search. 2 Saisissez un ou plusieurs termes dans le champ de recherche. Par exemple, si vous souhaitez rechercher un type mime donné, saisissez le type mime complet dans le champ de recherche. 3 Cliquez sur le bouton Search. Délimiteur de recherche Exemple Renvoie Termes de recherche multiples ouragan vent eau Ressources comportant les termes ouragan, vent et eau Termes de recherche entre guillemets « Ouragan Alma » Ressources contenant l’expression de recherche complète Ouragan Alma Terme de recherche négatif (-) « Ouragan -Alma » Ressources contenant le terme Ouragan (et sans le terme Alma) Cliquez ensuite sur Search. Choisissez un type de recherche dans le menu local. Saisissez un terme de recherche.68 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Chaque ressource contenant dans ses métadonnées le terme que vous avez saisi est renvoyée. Les résultats de la recherche sont affichés ici. Utilisez les boutons View, les menus locaux Sort et les boutons de navigation de page pour mieux trier les résultats de la recherche.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 69 Recherche avancée Lorsque vous cliquez pour ouvrir le triangle d’affichage de la recherche, les champs de recherche avancée s’affichent. Ces champs vous permettent de rechercher dans des champs de métadonnées spécifiques le ou les termes que vous saisissez. Les sous-fenêtres Assets et Productions comportent des champs de recherche avancée différents. Le menu local situé en regard de chaque champ de métadonnées fournit un filtre de recherche approprié. Un filtre de recherche trie les résultats de la recherche selon le critère du filtre. Champs de recherche avancée de la sous-fenêtre Assets. Champs de recherche avancée de la sous-fenêtre Productions.70 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Pour effectuer une recherche avancée : 1 Dans la sous-fenêtre Assets ou Productions, cliquez sur le triangle d’affichage pour afficher les termes de recherche avancée. 2 Saisissez un ou plusieurs termes ou valeurs de recherche dans le ou les champs de métadonnées dans lesquels vous souhaitez rechercher. 3 Cliquez sur le bouton Search. Les résultats de votre recherche sont affichés dans la partie principale de la fenêtre. Ouvrez le triangle d’affichage pour afficher les réglages de recherche avancée.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 71 Critères de filtre de texte Les critères de filtre de texte sont utilisés pour rechercher dans les champs de métadonnées Title, Filename, Location, Stored On, etc. Vous pouvez utiliser les filtres suivants pour rechercher dans ces champs de métadonnées : Critère de filtre de date Les critères de filtre de date sont utilisés pour rechercher dans les champs de métadonnées Creation Date, File Creation Date, Deadline et d’autres champs de métadonnées relatifs aux dates. Notez que le filtrage de date est relatif à l’heure à laquelle vous l’avez utilisé ; si vous créez une Smart Search en utilisant un filtre de date, la date de création de la Smart Search est retenue. Vous pouvez utiliser les filtres suivants pour rechercher dans ces champs de métadonnées : Filtre Définition All Renvoie tous les termes. Equals Renvoie uniquement le texte saisi. Not Equals Renvoie les ressources qui ne contiennent pas le texte saisi. Contains Renvoie toutes les ressources qui contiennent le texte saisi. Begins with Renvoie les ressources qui commencent par le texte saisi. Ends with Renvoie les ressources qui se terminent par le texte saisi. Matches Word Renvoie le mot entier. Any Of Renvoie au moins l’un des mots saisis dans le champ. Filtre Définition All Renvoie tous les nombres. Last 2 hours Renvoie toutes les ressources téléchargées ou modifiées dans les deux heures suivant la dernière recherche. Last 24 hours Renvoie toutes les ressources téléchargées ou modifiées dans les 24 heures suivant la dernière recherche. Last 7 days Renvoie toutes les ressources téléchargées ou modifiées dans les sept jours suivant la dernière recherche. Last 31 days Renvoie toutes les ressources téléchargées ou modifiées dans les 31 jours suivant la dernière recherche. Before Renvoie toutes les ressources modifiées avant la date saisie. After Renvoie toutes les ressources modifiées après la date saisie.72 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Création d’une Smart Search Si vous souhaitez enregistrer une recherche simple ou avancée que vous avez configurée, vous pouvez créer une Smart Search. Les Smart Searches sont utiles car vous pouvez les réutiliser. Remarque : une Smart Search est enregistrée uniquement pour l’utilisateur qui l’a créée. Elle n’est pas enregistrée pour les clients d’autres utilisateurs ou de l’administrateur Final Cut Server. Pour créer une Smart Search : 1 Après avoir configuré une recherche, cliquez sur le bouton « Save as Smart Search » dans l’angle inférieur droit de la fenêtre principale de Final Cut Server. La Smart Search apparaît dans la liste des Smart Searches dans la colonne située à gauche de la fenêtre. Elle s’intitule « Untitled » et elle est sélectionnée. 2 Saisissez le nom de la Smart Search, puis appuyez sur Retour. Une fois que vous avez cliqué sur « Save as Smart Search », une nouvelle Smart Search apparaît. La nouvelle Smart Search est ajoutée à la liste des Smart Searches par ordre alphabétique.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 73 Le nom de la recherche est enregistré dans Final Cut Server. Pour rechercher dans la sous-fenêtre Assets ou Productions à l’aide d’une Smart Search : m Cliquez sur une Smart Search dans la liste de la colonne située à gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. Les résultats de la recherche apparaissent dans la partie principale de la fenêtre. Une fois que vous avez créé une Smart Search, vous ne pouvez plus la modifier. Vous pouvez cependant supprimer une Smart Search à tout instant. Pour supprimer une Smart Search : m Cliquez sur la Smart Search tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Delete dans le menu contextuel. La Smart Search est supprimée. Smart Searches de ressources Smart Searches de productions74 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Affichage des résultats d’une recherche Dans les sous-fenêtres Assets et Productions, vous pouvez afficher les résultats de votre recherche sous forme de vignettes ou de listes et modifier l’ordre d’affichage des éléments au moyen des boutons et des contrôles de la barre d’outils. Pour modifier l’affichage de votre sous-fenêtre Assets ou Productions (filtré ou non) : m Cliquez sur le bouton Thumbnail View ou le bouton List View. Pour modifier l’ordre d’affichage des éléments dans la sous-fenêtre Assets ou Productions : m Choisissez une option de tri dans le menu local Sort selon. Pour parcourir les pages des résultats de la recherche : m Utilisez les boutons de navigation de page pour passer à la page précédente ou suivante ou pour choisir d’afficher une autre page. Remarque : par défaut, 25 éléments sont affichés par page. Vous pouvez modifier ce nombre dans la fenêtre Preferences. Choisissez l’affichage Thumbnail View ou List View. Choisissez une option de tri dans ce menu local. Choisissez un ordre de tri (ascendant ou descendant). Parcourez les pages des résultats de la recherche. Choisissez une page spécifique de résultats de recherche.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 75 Suivi de l’état d’une ressource ou d’une production à l’aide de métadonnées Final Cut Server comporte plusieurs Smart Searches et ensembles de métadonnées par défaut, que vous pouvez utiliser pour déterminer l’état d’une ressource. L’ensemble de métadonnées Status, par exemple, a été conçu pour vous aider à suivre l’état des ressources et des productions dans Final Cut Server. Les ressources et les productions disposent d’un ensemble de champs de métadonnées Status légèrement différent. Pour en savoir plus sur le suivi de l’état des ressources et des productions, consultez « Utilisation de métadonnées Status pour le suivi des ressources et productions » à la page 147. Important : votre administrateur Final Cut Server peut avoir modifié les métadonnées Status ou d’autres métadonnées disponibles pour les ressources ou les productions, afin de répondre aux besoins du flux de travaux de votre organisation. Si vous avez des questions sur les métadonnées disponibles pour une ressource, contactez votre administrateur Final Cut Server. À mesure de la progression de votre travail, vous pouvez rechercher des ressources se trouvant dans une phase particulière de votre flux de travaux, en recherchant leurs métadonnées d’état ou d’autres métadonnées. Final Cut Server comporte plusieurs Smart Searches préconfigurées qui vous permettent de rechercher facilement les ressources modifiées récemment ou celles marquées Ready for Review dans le champ de métadonnées Status. Cliquez sur cette Smart Search pour afficher toutes les ressources dont l’état est défini sur Ready for Review.76 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Vous pouvez configurer votre propre recherche au moyen des options de recherche avancées. Par exemple, vous pouvez rechercher toutes les ressources dont le champ de métadonnées Status est défini sur In progress. Après avoir défini une recherche, vous pouvez l’enregistrer sous forme de Smart Search. La zone des ressources est mise en surbrillance pour indiquer que la configuration de recherche ne correspond pas à une Smart Search. Définissez le champ Status sur In progress pour rechercher ces ressources. Cliquez sur ce bouton pour enregistrer le réglage actuel de la recherche sous forme de Smart Search.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 77 Ajout et modification des métadonnées de ressources À mesure de la progression d’une ressource dans le flux de travaux de votre organisation, vous souhaitez peut-être ajouter ou modifier les métadonnées associées à cette ressource. Par exemple, lorsqu’une ressource a été modifiée et qu’elle est prête à être révisée par un client, vous pouvez définir son champ de métadonnées Status sur Ready for Review. Pour ajouter des métadonnées associées à une ressource ou pour les modifier : 1 Double-cliquez sur la ressource dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production. 2 Dans la fenêtre d’information de la ressource, cliquez sur Metadata. 3 Choisissez un groupe de métadonnées à afficher. 4 Saisissez de nouveaux détails dans l’un des champs de métadonnées ou faites vos choix dans le menu local. 5 Lorsque vous avez terminé de modifier les métadonnées, cliquez sur Save Changes. Les modifications que vous avez apportées sont enregistrées. Veillez à cliquer sur le bouton Search après avoir mis à jour les métadonnées de ressources afin de réactualiser la sous-fenêtre Assets. Cliquez sur Metadata pour afficher les métadonnées de la ressource ou de la production. Cliquez sur un groupe de métadonnées à afficher. Lorsque vous avez apporté les modifications nécessaires, cliquez sur Enregistrer les modifications.78 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Recherche de périphériques et de tâches Deux fonctions de recherche avancée, Search Devices et Search All Jobs, sont disponibles dans le client Final Cut Server. Selon vos autorisations, ces recherches peuvent être disponibles ou non pour vous. Si vous avez des questions sur l’opportunité d’utiliser ces recherches, contactez votre administrateur Final Cut Server. Recherche de périphériques Si votre administrateur Final Cut Server vous y a autorisé, vous pouvez rechercher un fichier sur tout périphérique connecté à Final Cut Server. Cela vous permet d’examiner le contenu d’un périphérique, y compris les éléments qui n’ont pas été ajoutés au catalogue Final Cut Server. Les périphériques auxquels vous avez accès, en tant qu’utilisateur client, sont déterminés par votre administrateur Final Cut Server. Envisagez de consulter votre administrateur Final Cut Server avant de rechercher ou d’utiliser un fichier présent sur un périphérique. Pour rechercher dans un périphérique : 1 Choisissez Search Devices dans le menu local Server. Avertissement : utilisez la fenêtre Search Devices avec précaution. Lorsque vous recherchez dans un périphérique, vous recherchez des fichiers et non des ressources Final Cut Server. Les périphériques peuvent contenir des fichiers ajoutés ou non au catalogue Final Cut Server. À partir de la fenêtre Search Devices, vous pouvez ajouter un fichier de données à votre catalogue Final Cut Server et copier, supprimer et télécharger le fichier vers votre système local ; ces actions peuvent produire de multiples copies d’une ressource dans votre système serveur Final Cut Server ou supprimer toutes les copies d’un fichier sur un périphérique. Cliquez sur le bouton Server. Choisissez Search Devices dans le menu local.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 79 2 Dans la fenêtre Search Devices qui s’affiche, choisissez le périphérique où effectuer la recherche dans le menu local Device. 3 Cliquez sur le bouton Search pour rechercher à partir de la racine du périphérique. Vous pouvez également cliquer sur le bouton Choose pour ouvrir une zone de dialogue vous permettant de préciser un dossier dans lequel effectuer la recherche. 4 Si vous souhaitez restreindre la recherche, saisissez un terme dans le champ de recherche ou cliquez sur le triangle d’affichage de la recherche pour afficher des options de recherche avancée. Important : veillez à entrer des mots entiers dans le champ de recherche. Contrairement au champ de recherche de la fenêtre principale de Final Cut Server, le champ de recherche de Search Devices ne renvoie pas de mots entiers si vous recherchez une partie de mot. Par exemple si vous souhaitez rechercher toutes les ressources contenant le mot image, vous devez rechercher le mot entier. Si vous recherchez uniquement ima, seules les ressources comportant les caractères ima sont trouvées et le mot image n’est pas trouvé. 5 Cliquez sur le bouton Search. Une fois que vous avez sélectionné un ou plusieurs éléments, vous pouvez choisir d’effectuer les actions suivantes en cliquant, tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, sur le nom du fichier dans la liste des résultats de la recherche, puis en choisissant l’une de ces options dans le menu contextuel :  Catalog asset : ajoute le fichier au catalogue Final Cut Server.  Get Info : affiche une fenêtre d’information qui résume les informations et les métadonnées du fichier.  View : affiche le fichier dans l’application appropriée (souvent l’emplacement où le fichier a été créé).  Export : exporte le fichier.  Duplicate : duplique le fichier.  Delete : supprime le fichier du périphérique.80 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Searching Devices Final Cut Server utilise des tâches pour effectuer des actions telles que le téléchargement et le transcodage de fichiers. À l’aide de la fenêtre Search All Jobs, vous pouvez rechercher une tâche donnée s’exécutant ou ayant été exécutée sous Final Cut Server. À propos des tâches Final Cut Server utilise des tâches pour certaines opérations. Le nombre de tâches qui s’exécutent dépend du type d’action effectué. Voici quelques exemples de tâches :  La copie d’un fichier d’un emplacement à un autre exécute une tâche.  La création d’une nouvelle ressource exécute des tâches pour effectuer la copie initiale, puis pour créer la ressource.  L’analyse d’une ressource utilise plusieurs tâches pour créer les fichiers de proxy de la ressource. Chaque tâche crée plusieurs entrées d’historique pour chaque étape de l’opération. Si vous souhaitez contrôler les tâches Final Cut Server en cours d’exécution, vous pouvez ouvrir la fenêtre Jobs. Vous pouvez y rechercher une tâche spécifique, puis afficher ses détails. Pour rechercher une ou plusieurs tâches spécifiques : 1 Choisissez Search All Jobs dans le menu local Server (le menu local de la fenêtre principale de Final Cut Server qui apparaît lorsque vous cliquez sur le bouton Server). Choisissez Search All Jobs dans le menu local. Cliquez sur le bouton Server.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 81 La fenêtre Search All Jobs apparaît. 2 Saisissez vos critères de recherche de l’une des manières suivantes :  Saisissez un mot ou une valeur dans le champ de recherche.  Cliquez sur le triangle d’affichage de la recherche pour afficher les options de recherche avancée. Choisissez un délimiteur dans le menu local, puis saisissez une valeur dans un ou plusieurs champs de recherche. 3 Lorsque vous avez saisi vos critères de recherche de tâches, cliquez sur le bouton Search. Les tâches qui correspondent à vos critères de recherche apparaissent dans la partie principale de la fenêtre. N’oubliez pas que les résultats de vos recherches peuvent couvrir plusieurs pages ; vous pouvez naviguer dans les résultats au moyen des commandes de page situés à droite de la fenêtre. 4 83 4 Utilisation de Final Cut Server Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Actions du client Final Cut Server (p. 84)  À propos de la fenêtre Asset Info (p. 85)  Affichage d’une ressource (p. 89)  Ajout de versions pour une ressource média ou de projet (p. 91)  Verrouillage et déverrouillage d’une ressource (p. 94)  Écriture d’annotations sur une ressource vidéo (p. 99)  Duplication d’une ressource (p. 103)  Utilisation de la fonction Edit-in-place (p. 104)  Monitoring des tâches (p. 104)  Définition des préférences du client Final Cut Server (p. 107) Ce chapitre explique comment utiliser tous les types de ressources dans le client Final Cut Server. Il explique comment interpréter les informations contenues dans la fenêtre d’information d’une ressource média ou d’un projet. Il inclut également des descriptions de toutes les actions disponibles dans Final Cut Server.84 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server Actions du client Final Cut Server Cette rubrique offre une vue d’ensemble des actions que vous pouvez effectuer à partir de la barre d’outils, des menus contextuels et d’autres emplacements dans le client Final Cut Server. Ce tableau décrit les différentes actions que vous pouvez effectuer dans Final Cut Server : Action Description Get Info Fournit des informations et des métadonnées pour la ressource sélectionnée. Pour en savoir plus, consultez « À propos de la fenêtre Asset Info » à la page 85. View Affiche la ressource dans un visualiseur multimédia approprié ; l’application d’affichage pourrait être QuickTime Player, Preview ou une autre application média. Pour en savoir plus sur l’affichage d’une ressource, consultez « Affichage d’une ressource » à la page 89. Add to Cache Ajoute une copie de la ressource sur le cache de l’ordinateur local. C’est la première étape de plusieurs opérations dans Final Cut Server. Pour en savoir plus, consultez « À propos de la mise en cache » à la page 109. Check In/Check Out/Cancel Check Out Extraire la ressource vous permet de modifier la représentation principale suivie par la ressource et empêche cette dernière d’être modifiée par tous les autres utilisateurs. Pour en savoir plus sur l’extraction d’une ressource média, consultez « Extraction, modification et réintégration d’une ressource média » à la page 111. Pour en savoir plus sur l’extraction d’un projet Final Cut Pro, consultez « Extraction d’un projet Final Cut Pro » à la page 124. Pour en savoir plus sur l’extraction d’une ressource de projet Final Cut Studio ou sur l’extraction d’une ressource regroupée, consultez le chapitre 7, « Utilisation de projets Final Cut Studio », à la page 135. Prepare for Disconnected Use Crée des copies d’alias des ressources média. Vous pouvez utiliser cette action pour créer des copies de ressources vidéo, puis utiliser ces ressources pour créer un nouveau projet Final Cut Pro tandis que vous êtes déconnecté du réseau Final Cut Server. Pour toute information complémentaire sur l’utilisation d’un projet Final Cut Pro existant lorsque vous n’êtes pas connecté au réseau Final Cut Server, consultez « Utilisation de projets Final Cut Pro endehors du réseau Final Cut Server » à la page 130. Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 85 À propos de la fenêtre Asset Info Lorsque vous double-cliquez sur une ressource dans la sous-fenêtre Assets ou depuis le contenu une production, la fenêtre d’information de la ressource apparaît. Final Cut Server utilise les informations contenues dans la fenêtre d’information pour suivre et gérer la ressource. Lock/Unlock Empêche les autres utilisateurs de modifier le fichier contenu dans la ressource. Pour en savoir plus sur le verrouillage, consultez « Verrouillage et déverrouillage d’une ressource » à la page 94. Archive to/Restore L’archivage d’une ressource crée une copie de la ressource pouvant être restaurée. Pour en savoir plus sur l’archivage, consultez « Archivage et restauration de ressources média » à la page 162. New Production from Selection Crée une nouvelle production pour la ou les ressources sélectionnées. Pour en savoir plus, consultez « Organisation des ressources à l’aide de productions » à la page 59. Duplicate Crée une copie d’une ressource. Pour en savoir plus, consultez « Duplication d’une ressource » à la page 103. Export Crée une copie de la ressource sur le système de fichiers local ou sur un volume externe. Pour en savoir plus, consultez « Sortie d’un projet final » à la page 159. Delete Supprime la ressource, son fichier de représentation principale et tous ses fichiers proxy du catalogue Final Cut Server. Pour en savoir plus, consultez « Suppression de ressources Final Cut Server » à la page 164. Action Description Les icônes affichées dans la sous-fenêtre Assets apparaissent également dans la fenêtre d’information de la ressource individuelle. Cliquer sur n’importe lequel de ces boutons affiche des informations spé- cifiques sur la ressource.86 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server À propos des fenêtres Media Asset Les fenêtres d’information de la ressource média contiennent des sous-fenêtres destinées aux informations relatives aux métadonnées, aux ressources, aux versions, aux verrous, ainsi qu’à la fonction Review and Approve.  Sous-fenêtre Metadata : cette sous-fenêtre affiche les métadonnées pour la ressource et son fichier de représentation principale. Vous pouvez mettre à jour n’importe quel champ de cette sous-fenêtre en saisissant du texte ou une valeur, puis en cliquant sur le bouton Save Changes.  Sous-fenêtre Resources : cette sous-fenêtre affiche les informations sur les fichiers de représentation principale et les fichiers proxy créés pour la ressource. Elle affiche également d’autres emplacements où la ressource est utilisée et d’autres ressources auxquelles celle-ci est reliée. Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 87  Sous-fenêtre Versions : cette sous-fenêtre affiche différentes versions créées pour la ressource. Pour en savoir plus sur la création de versions, consultez « Ajout de versions pour une ressource média ou de projet » à la page 91.  Sous-fenêtre Locks : cette sous-fenêtre affiche les informations sur tout verrou sur la ressource. Pour en savoir plus sur les verrous, consultez « Verrouillage et déverrouillage d’une ressource » à la page 94.88 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server  Sous-fenêtre Review and Approve : si votre administrateur Final Cut Server a configuré la fonction Review and Approve, la sous-fenêtre Review & Approve est utilisée pour l’envoi de courriers de notification de révision. Votre administrateur Final Cut Server doit configurer cette fonction pour qu’elle fonctionne correctement. Pour en savoir plus sur la fonction Review and Approve, consultez « À propos de la fonction Review and Approve » à la page 152. La fenêtre d’information d’une ressource média contient également un bouton Refresh, que vous pouvez utiliser pour mettre à jour la fenêtre d’information de la ressource, ainsi qu’un menu local Action, qui contient les actions les plus courantes. La fenêtre d’information d’une ressource vidéo contient également un bouton Annotations, qui ouvre la fenê- tre Annotations. Les ressources vidéo disposent d’un bouton Annotations. Menu local Action Bouton RefreshChapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 89 À propos des fenêtres d’information du projet Final Cut Pro Une fenêtre d’information pour les projets Final Cut Pro diffère légèrement des fenêtres pour les autres types de ressources. Son menu local Action ne dispose pas de tous les éléments du menu local Action pour les autres types de ressources car certaines actions ne peuvent pas être effectuées sur une ressource Final Cut Pro. Elle contient également une sous-fenêtre supplémentaire, la sous-fenêtre Elements. Les éléments du projet Final Cut Pro sont des représentations des plans utilisés dans le projet Final Cut Pro. Final Cut Server crée les éléments à partir des ressources média créées lorsque le projet Final Cut Pro est téléchargé du Final Cut Server. Pour en savoir plus sur les éléments, consultez « Téléchargement de projets Final Cut Pro » à la page 39. Affichage d’une ressource Vous pouvez afficher plusieurs ressources vidéo, audio et image. Pour les ressources vidéo et image, vous pouvez choisir d’afficher les données d’origine du fichier ou l’un des nombreux fichiers proxy. Une fois que vous avez choisi un type de fichiers à afficher, il s’ouvre dans QuickTime Player ou dans une autre application appropriée (il peut s’agir de l’application dans laquelle le fichier a été créé). Remarque : n’oubliez pas que Final Cut Server ne peut pas prévisualiser les ressources regroupées, Final Cut Pro ou d’autres fichiers du projet. La sous-fenêtre Elements affiche les éléments qui font partie du projet Final Cut Pro. Fenêtre d’information de la ressource du projet Final Cut Pro.90 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server Pour afficher une ressource, procédez de l’une des manières suivantes : m Cliquez sur l’icône média dans la vignette de la ressource. m Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez View et un format d’affichage dans le menu contextuel. La ressource sélectionnée apparaît dans une application d’affichage appropriée. Le plan vidéo illustré dans cet exemple apparaît dans QuickTime Player. Lorsque vous affichez une image, l’image en taille réelle apparaît. Toutes les informations et les métadonnées d’un fichier de données et de sa ressource sont affichées dans la fenêtre d’information de la ressource. Cliquez sur l’icône d’une ressource pour l’afficher.Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 91 Ajout de versions pour une ressource média ou de projet Final Cut Server peut suivre une ressource lorsque vous la modifiez, fournissant une version pour chaque modification apportée à la représentation principale de chaque fichier. Si votre administrateur Final Cut Server a activé le contrôle de versions de ressource au cours du processus d’installation, il est possible que votre système soit déjà en train de créer des versions pour les ressources à mesure que vous les extrayez, puis les réintégrez. Vous pouvez voir si le contrôle de versions est activé pour une ressource en affichant la sous-fenêtre Versions dans la fenêtre d’information de la ressource. Lorsque la fonction de contrôle de versions est activée, vous pouvez afficher les versions d’une ressource dans la fenêtre d’information d’une ressource. Lorsque vous réintégrez une version mise à jour de la ressource, la version précédente apparaît dans la liste des versions. Final Cut Server numérote les versions dans leur ordre de création ; par conséquent, la version présentant le numéro le plus élevé est la version la plus récente de la ressource. Remarque : la version actuelle de la ressource n’apparaît pas dans la liste. Seule la version antérieure apparaît. Important : lorsque la fonction de contrôle de versions est activée pour une ressource, Final Cut Server crée une copie de chaque version qui est réintégrée. Avant d’activer Final Cut Server pour le suivi des versions d’une ressource, vérifiez que vous disposez de l’espace disque suffisant. Si vous avez des questions sur l’activation de la fonction de contrôle de versions pour une ressource particulière, contactez votre administrateur Final Cut Server. La case de la version est cochée, ce qui indique que le contrôle de versions est activé pour cette ressource. Trois versions existent pour cette ressource.92 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server Pour vérifier que le contrôle de versions est activé pour une ressource : 1 Double-cliquez sur la ressource. 2 Cliquez sur le bouton Versions. 3 Si la case « Store and track versions of this asset » n’est pas cochée, faites-le. Pour extraire et modifier la ressource : 1 Sélectionnez la ressource, puis procédez de l’une des manières suivantes :  Cliquez sur le bouton Check Out de la barre d’outils.  Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check Out dans le menu contextuel. 2 Dans la fenêtre Check Out qui apparaît, saisissez un emplacement d’extraction, puis cliquez sur Check Out. 3 Modifiez la ressource. 4 Une fois la modification terminée, enregistrez la ressource. Pour réintégrer la ressource modifiée en tant que nouvelle version : 1 Sélectionnez la ressource, puis procédez de l’une des manières suivantes :  Cliquez sur le bouton Check In de la barre d’outils.  Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check In dans le menu contextuel. 2 Si vous le souhaitez, vous pouvez ajouter un commentaire dans le champ Version Comment de la fenêtre Check In qui apparaît. Cochez la case Versions pour pouvoir créer des versions pour cette ressource. Cliquez sur Versions pour activer les versions pour cette ressource. Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 93 3 Cliquez sur le bouton Check In. Lorsque vous réintégrez une version mise à jour de la ressource, la version précédente apparaît dans la liste des versions. Important : vous ne verrez pas le commentaire que vous venez d’ajouter à la version réintégrée étant donné qu’il s’agit de la version actuelle et que la sous-fenêtre Versions affiche uniquement les versions antérieures. Lorsque vous cliquez sur une version tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée dans la sous-fenêtre Versions, le menu contextuel qui apparaît inclut :  Get Info : sélectionnez cette option pour afficher les informations relatives à la version.  View : sélectionnez cette option pour afficher la version dans un visualiseur approprié.  New Asset from Version : cliquez sur cette option pour créer une nouvelle ressource à partir de la version ou pour copier la version sélectionnée d’une ressource sur un autre périphérique.  Revert to this Version : cliquez sur cette option pour supprimer les ressources créées après la version sélectionnée. Lorsque vous revenez à une version précédente, la version actuelle est remplacée par la version sélectionnée. Votre administrateur Final Cut Server a configuré la fonction de contrôle de versions pour répondre aux besoins de votre organisation. Pour obtenir plus d’informations sur d’autres manières de configurer le contrôle de versions, contactez votre administrateur Final Cut Server. Cliquez sur une version tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée pour ouvrir un menu contextuel.94 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server Verrouillage et déverrouillage d’une ressource Dans Final Cut Server, les verrous servent à protéger le fichier de représentation principale, les fichiers proxy et les métadonnées dans la ressource. Il existe plusieurs types de verrous. Le verrou User est le plus évident car c’est le seul verrou que vous appliquez manuellement. Le verrou User est appliqué à une ressource depuis la barre d’outils ou depuis le menu contextuel de la ressource. Vous pouvez savoir qu’une ressource est verrouillée lorsque vous voyez l’icône locked by me ou locked by other sur la vignette d’une ressource. Les verrous d’extraction et de référence ne sont pas appliqués manuellement. Ils sont appliqués lorsque vous extrayez une ressource du projet Final Cut Pro. Les rubriques suivantes décrivent les types de verrous que vous rencontrez dans Final Cut Server. L’icône de verrou jaune indique que vous avez verrouillé la ressource. Sélectionnez une ressource, puis cliquez sur le bouton Lock pour verrouiller ou déverrouiller une ressource. Une icône de verrou blanc indique qu’une autre personne a verrouillé une ressource.Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 95 Verrou User Vous-même ou un autre utilisateur pouvez mettre un verrou User sur une ressource en cliquant sur le bouton Lock de la barre d’outils ou en choisissant Lock dans le menu contextuel de la ressource. Lorsqu’un verrou User est appliqué à une ressource, une icône de verrou (« locked by me » ou « locked by other ») apparaît sur la vignette de la ressource. En outre, le verrou qui était appliqué est noté en tant que verrou User dans la sous-fenêtre Locks de la fenêtre d’information de la ressource. Lorsque vous verrouillez la ressource, la représentation principale du fichier ne peut pas être modifiée, extraite, supprimée ou archivée par un autre utilisateur. Important : un verrou User ne vous empêche pas, vous ou un autre utilisateur, de modifier les métadonnées et les fichiers proxy de la ressource. Remarque : lorsque vous verrouillez une ressource, vous êtes la seule personne à pouvoir l’extraire correctement. Si une ressource est à la fois verrouillée manuellement et extraite, elle est verrouillée avec un verrou d’extraction et un verrou User. Si une autre personne que celle qui a verrouillé la ressource tente de l’extraire, l’extraction échoue. Verrou Checkout Un verrou d’extraction est appliqué lorsqu’une ressource est extraite par vous ou par un autre utilisateur. Lorsqu’une ressource est extraite, aucune partie de la ressource, notamment la représentation principale du fichier, les fichiers proxy ou les métadonnées, ne peut être modifiée ; de plus, la ressource ne peut pas être modifiée, extraite, supprimée ou archivée. La sous-fenêtre Locks affiche les détails du verrou. Le type de verrou montre qu’il s’agit d’un verrou d’extraction.96 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server Pour en savoir plus sur l’extraction d’une ressource média, consultez « Extraction, modification et réintégration d’une ressource média » à la page 111. Pour en savoir plus sur l’extraction d’un projet Final Cut Pro, consultez « Extraction d’un projet Final Cut Pro » à la page 124. Consultez également Verrou de référence, ci-après. Pour en savoir plus sur l’extraction d’une ressource du projet Final Cut Studio, consultez le chapitre 7, « Utilisation de projets Final Cut Studio », à la page 135. Verrou de référence Lorsqu’une ressource du projet Final Cut Pro est extraite, la ressource du projet est verrouillée à l’aide d’un verrou Checkout. Outre le verrou Checkout, chacune des ressources média reliées au projet est verrouillée à l’aide d’un verrou de référence. Les verrous de réfé- rence ne sont pas indiqués sur la vignette de la ressource média ; vous pouvez uniquement trouver une preuve de verrou de référence dans la sous-fenêtre Locks de la fenêtre d’information de la ressource. Important : un verrou de référence n’empêche pas la modification des métadonnées du projet Final Cut Pro ou d’une ressource média par vous-même ou par un autre utilisateur ; il n’empêche pas non plus l’utilisation d’une ressource média dans un autre projet Final Cut Pro. Verrouillage et déverrouillage de ressources à l’aide d’un verrou User Cette rubrique explique comment verrouiller et déverrouiller une ressource à l’aide du verrou User. Seule la personne qui a verrouillé la ressource et votre administrateur Final Cut Server peuvent déverrouiller une ressource verrouillée. Si vous devez accéder à une ressource verrouillée, parlez-en à la personne qui l’a verrouillée ou à votre administrateur Final Cut Server. Le type de verrou montre qu’il s’agit d’un verrou de référence. Notez que rien n’indique que cette ressource est verrouillée.Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 97 Pour appliquer un verrou User à une ressource, procédez de l’une des manières suivantes : m Sélectionnez la ressource dans la sous-fenêtre Assets, puis cliquez sur le bouton Lock de la barre d’outils. m Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Lock dans le menu contextuel. Une fois la ressource verrouillée, une icône de verrou apparaît sur la ressource, indiquant qu’elle est verrouillée. Dans d’autres clients Final Cut Server, l’icône de verrou est différente, indiquant qu’un autre utilisateur a verrouillé la ressource. Si vous préférez, vous pouvez cliquer sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisir Lock dans le menu contextuel. Sélectionnez la ressource, puis cliquez sur le bouton Lock. Le verrou jaune indique que vous avez verrouillé la ressource. Le verrou blanc indique qu’un autre utilisateur a verrouillé la ressource.98 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server Pour déverrouiller une ressource que vous avez verrouillée, procédez de l’une des manières suivantes : m Sélectionnez la ressource dans la sous-fenêtre Assets, puis cliquez sur le bouton Unlock de la barre d’outils. m Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Unlock dans le menu contextuel. L’icône disparaît et la ressource est déverrouillée. Si une ressource est verrouillée par un autre utilisateur, vous pouvez ouvrir la fenêtre d’information de cette ressource et afficher la sous-fenêtre Locks pour savoir quel utilisateur l’a verrouillée. Sélectionnez la ressource, puis cliquez sur le bouton Unlock. Si vous préférez, vous pouvez cliquer sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisir Unlock dans le menu contextuel. Le champ Locked By affiche qui a verrouillé la ressource. Cette icône indique que cette ressource est verrouillée par une autre personne.Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 99 Écriture d’annotations sur une ressource vidéo Vous pouvez ajouter des annotations à une ressource vidéo. Dans la fenêtre Annotations, vous pouvez afficher un plan vidéo, puis ajouter du texte à différents endroits du plan vidéo. Les annotations restant avec la ressource du plan dans Final Cut Server, elles sont utiles pour prendre des notes pour vous-même ou pour d’autres personnes de votre groupe de travail. Vous pouvez facilement afficher ces annotations dans Final Cut Server. Elles restent avec la ressource jusqu’à ce que vous les effaciez manuellement. Pour annoter une ressource vidéo : 1 Localisez la ressource vidéo que vous souhaitez annoter dans la sous-fenêtre Assets, dans une production ou dans la sous-fenêtre Elements de la ressource du projet Final Cut Pro. 2 Double-cliquez sur la ressource du plan pour afficher la fenêtre d’information de la ressource. 3 Cliquez sur le bouton Annotate dans la fenêtre d’information de la ressource. Fenêtre du visualiseur. Ajoutez des annotations ici. Annotations saisies. Cliquez sur le bouton Annotate de la fenêtre d’information d’une ressource vidéo.100 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server La fenêtre Annotations apparaît. Vous devez marquer un point d’entrée ou un point de sortie pour chaque annotation. 4 Positionnez la tête de lecture au niveau du point d’entrée, en la faisant glisser ou en utilisant les commandes de navigation. Cliquez ensuite sur le bouton Mark In ou appuyez sur I sur votre clavier. Vous pouvez définir un point de sortie en suivant la même procédure. Important : les commandes du clavier ne sont pas disponibles lorsque le champ Annotation est actif. Cela vous permet de saisir des annotations dans le champ. Cliquez sur ce bouton pour ouvrir la fenêtre d’information de la ressource. Faites glisser ce curseur pour localiser des images de vidéos. Cliquez sur les boutons Mark In et Mark Out (ou appuyez sur la touche I ou O de votre clavier) pour marquer des points d’entrée et de sortie. Utilisez ces commandes pour lire et parcourir la vidéo.Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 101 5 Saisissez un commentaire dans le champ Annotation, sous la fenêtre du visualiseur. 6 Pour ajouter l’annotation à la liste des annotations à droite, cliquez sur le bouton Add Annotation. L’annotation est ajoutée à la liste. Pour remplacer le texte d’une annotation existante : 1 Cliquez sur le bouton In Point ou le bouton Out Point dans la liste des annotations. 2 Dans le champ de texte Annotation, saisissez le nouveau texte pour l’annotation. 3 Cliquez sur Add Annotation. 4 Une zone de dialogue apparaît, vous demandant si vous souhaitez remplacer l’annotation. Cliquez sur Yes. L’annotation est remplacée. Cliquez sur le bouton Add Annotation pour enregistrer l’annotation. Annotation. Points d’entrée et de sortie associés à l’annotation. L’annotation que vous venez d’ajouter apparaît dans cette liste. Bouton In Point. Bouton Out Point.102 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server Pour supprimer une ou plusieurs annotations sélectionnées de la liste des annotations : 1 Sélectionnez une ou plusieurs annotations que vous souhaitez supprimer. 2 Cliquez sur l’annotation tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Delete Selected dans le menu contextuel. La ou les annotations sélectionnées sont supprimées. Pour supprimer toutes les annotations sur une ressource : 1 Sélectionnez toute annotation que vous souhaitez supprimer. 2 Cliquez sur l’annotation tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Delete All dans le menu contextuel. 3 Une zone de dialogue apparaît, vous demandant de confirmer que vous souhaitez supprimer les annotations. Cliquez sur Yes. Toutes les annotations sont supprimées. Vous pouvez également cliquer sur le bouton Delete pour supprimer une seule annotation. Cliquez sur une annotation tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée pour ouvrir ce menu contextuel.Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 103 Duplication d’une ressource Choisir de dupliquer une ressource crée une copie de la ressource dans Final Cut Server. Si vous souhaitez créer deux itérations distinctes d’une ressource média ou de projet, vous pouvez facilement le faire en dupliquant la ressource. Pour dupliquer une ressource : 1 Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Duplicate dans le menu contextuel. La fenêtre Duplicate apparaît. 2 Sélectionnez un périphérique de destination dans le menu local Destination. Si vous souhaitez placer le fichier dupliqué au sein de la structure de fichiers du périphérique, cliquez sur le bouton Choose et naviguez jusqu’à l’emplacement approprié de l’explorateur de fichiers. Le chemin d’accès au fichier de destination apparaît dans le champ Destination. 3 Si vous souhaitez associer la nouvelle ressource à une production, cliquez sur le bouton Choose à la droite de Production, sélectionnez une production, puis cliquez sur Open. La production sélectionnée apparaît dans le champ Associate with Production. 4 Si vous souhaitez transcoder la ressource, modifier l’ensemble de métadonnées ou ajouter des métadonnées à la ressource, cliquez sur le triangle d’affichage Advanced Options et procédez aux modifications nécessaires. 5 Cliquez sur le bouton Duplicate pour dupliquer le fichier et créer une nouvelle ressource.104 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server Utilisation de la fonction Edit-in-place Votre administrateur Final Cut Server peut configurer la fonction Edit-in-place et créer des copies des ressources pour la modification directe sur un serveur Xsan ou sur d’autres emplacements de stockage partagés. Lorsque la fonction Edit-in-place est configurée, vous n’avez plus besoin de télécharger, de mettre en cache ou d’extraire la ressource ; à la place, vous pouvez faire glisser votre ressource directement depuis le catalogue de ressources vers une application pour la modification. Important : la fonction Edit-in-place doit être configurée par votre administrateur Final Cut Server. Contactez votre administrateur pour savoir si la fonction Edit-in-place est configurée avant d’essayer de l’utiliser. Monitoring des tâches Les fichiers sont constamment en cours de téléchargement par Final Cut Server. L’indicateur de progression des tâches, la fenêtre Downloads & Uploads et la fenêtre Search All Jobs affichent des informations sur la progression des fichiers en cours de téléchargement à partir de ou vers Final Cut Server. Indicateur Jobs in Progress L’indicateur Jobs in Progress apparaît dans le coin inférieur gauche de la fenêtre principale Final Cut Server lorsque les fichiers sont téléchargés. Il ressemble à un engrenage en rotation et indique qu’un certain nombre de tâches sont en cours. Indicateur Jobs in Progress. Cliquez sur ce bouton pour afficher la fenêtre Downloads & Uploads.Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 105 Fenêtre Downloads & Uploads Pour en savoir plus sur les fichiers en cours de téléchargement, vous pouvez ouvrir la fenê- tre Downloads & Uploads, qui affiche les fichiers spécifiques en cours de téléchargement, ainsi que les informations relatives à leur état propre. Remarque : la fenêtre Downloads & Uploads n’affiche pas de détails sur les fichiers qui sont transcodés pour la création de fichiers proxy. Vous pouvez voir les détails relatifs au transcodage de ces fichiers dans la fenêtre Search All Jobs. Pour ouvrir la fenêtre Downloads & Uploads : m Cliquez sur le bouton Downloads et Uploads dans le coin inférieur gauche de la fenêtre principale Final Cut Server. Remarque : en cas d’échec d’un téléchargement, une icône d’erreur apparaît dans la fenêtre Downloads & Uploads. Vous devez effacer les tâches répertoriées dans cette fenêtre pour faire disparaître cette icône. Pour effacer les tâches répertoriées dans la fenêtre Downloads & Uploads : m Cliquez dans le coin inférieur gauche de la fenêtre Downloads & Uploads. Fenêtre Search All Jobs Vous pouvez obtenir des informations détaillées sur chacun des fichiers en cours de téléchargement dans la fenêtre Search All Jobs. À la différence de la fenêtre Downloads & Uploads, la fenêtre Search All Jobs contient un historique détaillé des tâches exécutées par Final Cut Server. Les tâches sont affichées pour la copie d’un fichier d’un emplacement vers un autre, le téléchargement de fichiers, la création de fichiers proxy de la nouvelle ressource, etc. Chaque tâche crée également plusieurs entrées d’historique pour chaque étape de l’opération. Pour limiter les tâches affichées dans la fenêtre Jobs, vous pouvez effectuer une recherche dans la fenêtre Jobs. Ouvrez le triangle d’affichage pour afficher les fichiers faisant partie d’une tâche.106 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server Pour rechercher une ou plusieurs tâches spécifiques : 1 Choisissez Search All Jobs dans le menu local Server. La fenêtre Search All Jobs apparaît. 2 Saisissez vos critères de recherche en procédant de l’une des manières suivantes :  Saisissez un mot ou une valeur dans le champ de recherche et limitez la recherche aux fichiers contenant le terme de recherche dans leur titre à l’aide de l’option Contains (more results) ou aux fichiers correspondant exactement au terme de recherche à l’aide de l’option Matches Word (faster).  Cliquez sur le triangle d’affichage de recherche pour afficher les options de recherche avancée. Choisissez un limiteur dans le menu local et saisissez une valeur dans un ou plusieurs champs de recherche. 3 Lorsque vous avez saisi les critères de recherche des tâches, cliquez sur le bouton Search. Les tâches correspondant à vos critères de recherche sont répertoriées dans la fenêtre Search All Jobs. N’oubliez pas que vos résultats de recherche peuvent s’étendre sur plusieurs pages ; vous pouvez parcourir les résultats de recherche à l’aide des commandes de page, tout à droite. Choisissez Search All Jobs dans le menu local. Cliquez sur le bouton Server. Cliquez sur ce bouton pour voir les options de recherche avancée. Saisissez un terme de recherche.Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 107 Définition des préférences du client Final Cut Server Votre administrateur Final Cut Server est responsable de la configuration de la plupart des préférences qui vous affectent lors de l’utilisation de votre client Final Cut Server. Toutefois, vous avez la possibilité de modifier quelques réglages dans votre copie de client uniquement. Pour configurer les réglages des préférences utilisateur, procédez de l’une des manières suivantes : m Choisissez Final Cut Server > Preferences. m Choisissez Preferences dans le menu local Server (le menu local de la fenêtre principale Final Cut Server qui apparaît lorsque vous cliquez sur le bouton Server). Pour apporter des modifications dans la fenêtre Preferences : m Saisissez un nombre ou un chemin d’accès au fichier (en cliquant sur le bouton Choose, puis en spécifiant un chemin d’accès au fichier) dans le champ que vous souhaitez modifier, puis cliquez sur le bouton Apply Changes. À propos des préférences de recherche Les préférences de recherche contrôlent le nombre de résultats trouvés par Final Cut Server et le nombre d’éléments affichés par page. Cela peut être utile si vous avez un écran large ou petit. Les préférences de recherche incluent :  Maximum # of Search Results : saisissez une valeur représentant le nombre maximal d’éléments qui apparaissent après une recherche.  Items Per Page : les résultats de recherche sont divisés en pages pour que l’affichage soit plus efficace. Vous pouvez entrer une valeur qui définit le nombre d’éléments apparaissant sur chaque page.  Remember the last search : cochez cette case pour que Final Cut Server mémorise et exécute, lors de la prochaine connexion, la dernière recherche que vous avez effectuée. Vous pouvez modifier l’affichage des résultats de recherche dans votre client. Vous pouvez définir l’emplacement et la taille de votre mémoire cache. 108 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server À propos des préférences du cache Le cache est l’emplacement où sont téléchargées vos copies locales des fichiers de données. Il n’est pas recommandé que les utilisateurs affichent ou déplacent des fichiers qui se trouvent dans le cache. Exportez plutôt des copies de fichiers que vous souhaitez utiliser vers votre bureau ou vers un autre emplacement pratique. Toutefois, vous pouvez décider de l’emplacement de votre cache. Dans la fenêtre Preferences, vous pouvez modifier l’emplacement et la taille du cache. Vous pouvez également l’effacer rapidement dans la fenêtre Preferences. Les préférences de cache incluent :  Emplacement du cache : cliquez sur le bouton Choose pour choisir un emplacement à utiliser pour le stockage de vos caches. Les emplacements par défaut sont /utilisateur/ Bibliothèque/Caches/ lorsque vous exécutez le client sur un ordinateur Macintosh et le répertoire /username/AppData/ sur un ordinateur Windows. Important : la modification de l’emplacement du cache se traduit par le fait que tous les caches actuels deviennent indisponibles. Si vous modifiez l’emplacement du cache, vous devez ajouter manuellement les ressources dont vous avez besoin sur le nouvel emplacement du cache.  Maximum Cache Size : saisissez une valeur pour définir une taille de cache maximale.  Clear Cache : cliquez sur le bouton Clear Cache pour supprimer les fichiers dans l’emplacement du cache.  Saved aliases for prepared media files : cliquez sur le bouton Choose pour choisir un emplacement à utiliser pour le stockage des alias sur les fichiers cache. Cet emplacement est utilisé lorsque vous choisissez l’option Prepare for Disconnected Use pour les ressources. Remarque : si votre cache local dépasse la limite définie dans la fenêtre Preferences, un message d’erreur apparaît, vous conseillant de supprimer le cache, d’annuler l’action ou de la poursuivre. Il est recommandé de choisir de supprimer votre cache. À propos du champ Saved Aliases for Prepared Media Files Préparer des ressources média pour une utilisation déconnectée vous permet de créer des copies d’alias d’un fichier de données qui est stocké dans votre cache Final Cut Server sur un ordinateur portable. Vous pouvez utiliser les fichiers d’alias pour créer un nouveau projet Final Cut Pro lorsque vous êtes déconnecté du réseau Final Cut Server. Vous pouvez définir l’emplacement où Final Cut Server enregistre les copies d’alias des fichiers de données préparés dans la fenêtre Preferences. Pour en savoir plus sur la préparation de ressources média pour une utilisation déconnectée, consultez « Préparation de ressources média en vue d’une utilisation sur un ordinateur non connecté au réseau Final Cut Server » à la page 113.5 109 5 Utilisation des ressources média Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  À propos de la mise en cache (p. 109)  Extraction, modification et réintégration d’une ressource média (p. 111)  Préparation de ressources média en vue d’une utilisation sur un ordinateur non connecté au réseau Final Cut Server (p. 113)  Exportation de ressources média (p. 117) Ce chapitre explique comment modifier les ressources média, notamment les plans vidéo et les graphismes, dans des applications autres que Final Cut Server. Vous pouvez modifier la copie gérée d’une ressource média en extrayant cette ressource, puis en modifiant le fichier extrait et en le réintégrant lorsque vous avez terminé les modifications. Un flux de travaux séparé est fourni pour préparer les fichiers de données qui seront utilisés dans le nouveau projet Final Cut Pro que vous créez lorsque vous n’êtes pas connecté au réseau Final Cut Server. Vous pouvez également copier ou exporter la copie non gérée d’une ressource média à partir de Final Cut Server. À propos de la mise en cache Mettre en cache une ressource signifie la télécharger dans le cache Final Cut Server de votre ordinateur local. Lorsque vous avez mis en cache une ressource média, vous pouvez l’extraire et travailler sur cette copie gérée dans une autre application, en faire glisser une copie à partir de Final Cut Server ou en exporter une copie et créer une copie non gérée. Vous pouvez déterminer qu’une ressource est en cache par la couleur de sa vignette, qui devient gris clair. Remarque : si votre système Final Cut Server est connecté à un périphérique de réseau de stockage (SAN) Xsan Apple et que la fonction edit-in-place est activée, vos ressources sont toujours mises en cache et prêtes à être utilisées. Pour en savoir plus, contactez votre administrateur Final Cut Server.110 Chapitre 5 Utilisation des ressources média Final Cut Server affiche une invite lorsque vous devez mettre en cache une ressource ; pour effectuer cette opération, il vous suffit donc souvent de cliquer sur le bouton Add to Cache qui s’affiche dans la zone de dialogue d’invite. Cependant, vous pouvez également ajouter manuellement une ressource à votre cache Final Cut Server. Pour ajouter une ressource à votre cache : m Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Add to Cache dans le menu contextuel. Lorsqu’une ressource est mise en cache, son arrière-plan change de couleur et devient gris clair. Dans certaines situations, un fichier stocké dans votre cache Final Cut Server peut arriver à expiration. Dans un tel cas, une icône apparaît sur la ressource, indiquant que le fichier mis en cache pour cette ressource a expiré. 4_2, dont l’arrière plan est d’un gris plus clair, est mise en cache. Cette icône indique que le fichier mis en cache pour cette ressource a expiré.Chapitre 5 Utilisation des ressources média 111 Pour corriger un fichier expiré : m Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Remove from Cache dans le menu contextuel. Cette icône disparaît, indiquant que le fichier expiré a été retiré de votre cache Final Cut Server. Vous pouvez modifier plusieurs réglages pour votre cache Final Cut Server dans les préfé- rences Final Cut Server. Pour en savoir plus, consultez « À propos des préférences du cache » à la page 108. Important : Final Cut Server gère les fichiers situés dans le cache de votre ordinateur local. Dans la plupart des cas, vous n’avez pas besoin de travailler manuellement dans le cache de votre ordinateur. Si vous souhaitez modifier votre cache, contactez votre administrateur Final Cut Server. Extraction, modification et réintégration d’une ressource média Une ressource média est très simple à utiliser, car elle ne représente qu’un simple fichier de données. Pour modifier une ressource média, vous pouvez l’extraire, la modifier, puis la réintégrer dans Final Cut Server. Une ressource média peut également être exportée, modifiée, puis téléchargée dans Final Cut Server en tant que nouvelle ressource ; cependant, lorsque vous exportez une ressource média, celle-ci n’est plus gérée par Final Cut Server. Si vous appliquez des modifications au fichier de données et souhaitez que Final Cut Server en assure de nouveau la gestion, vous devez créer une nouvelle ressource pour le fichier, en le réinté- grant dans Final Cut Server. Bien qu’une ressource média représente un simple fichier de données, elle est rarement utilisée seule. Les ressources média peuvent être référencées en tant qu’éléments d’une ressource de projet Final Cut Pro ou référencées dans d’autres ressources de projet Final Cut Studio. Lorsque vous modifiez une ressource, il peut vous arriver de modifier par inadvertance la manière dont la ressource apparaît dans différentes ressources de projet. Il est donc préférable de toujours consulter la sous-fenêtre Resources d’une ressource média, afin de vérifier les projets auxquels cette ressource est associée. Si vous savez que vos modifications affecteront tous les projets auxquels la ressource est associée, appliquez ces modifications sans vous poser de questions. Si vous ne reconnaissez pas les ressources associées indiquées dans la sous-fenêtre Resources, envisagez plutôt d’exporter la ressource, puis de la télécharger en tant que nouvelle ressource média et de remplacer manuellement cette ressource dans les projets concernés. Cette opération est peut être un peu plus longue, mais elle vous évitera, à vous et à vos collègues, des heures de travail par la suite pour réparer les dégâts causés. N’oubliez pas que, lorsqu’une ressource média est extraite, cette ressource ne peut pas être modifiée, extraite, supprimée ou archivée par un autre utilisateur. 112 Chapitre 5 Utilisation des ressources média Pour extraire une ressource média, la modifier et réintégrer le fichier de données dans Final Cut Server : 1 Recherchez la ressource média que vous souhaitez extraire. 2 Procédez de l’une des manières suivantes :  Sélectionnez la ressource, puis cliquez sur le bouton Check Out dans la barre d’outils.  Cliquez sur la ressource média tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check Out dans le menu contextuel. 3 Dans la fenêtre Check Out qui s’affiche, sélectionnez l’emplacement d’enregistrement du fichier de données extrait. 4 Cliquez sur le bouton Check Out. 5 Pour ouvrir le fichier dans son application d’origine, procédez de l’une des manières suivantes :  Faites glisser le fichier de Final Cut Server vers l’icône de l’application, sur votre Dock.  Faites glisser le fichier de son emplacement d’extraction jusqu’à l’icône de l’application d’origine, sur votre Dock.  Ouvrez le fichier dans son application d’origine, en sélectionnant File > Open. 6 Modifiez le fichier. 7 Enregistrez le nouveau fichier à l’emplacement d’extraction. Important : si vous enregistrez le fichier ailleurs qu’à son emplacement d’extraction initial, Final Cut Server ne pourra pas en assurer la gestion. Cliquez sur le bouton Check Out.Chapitre 5 Utilisation des ressources média 113 8 Dans Final Cut Server, réintégrez le fichier en procédant de l’une des manières suivantes :  Sélectionnez la ressource extraite, puis cliquez sur le bouton Check In dans la barre d’outils.  Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check In dans le menu contextuel. Si la fonction de contrôle de version est désactivée, la ressource est réintégrée. 9 Si cette fonction est activée, une fenêtre Check In s’affiche. Le cas échéant, saisissez un commentaire pour la version et cliquez sur Check In. Pour en savoir plus sur le contrôle de version, consultez « Ajout de versions pour une ressource média ou de projet » à la page 91. La ressource média mise à jour est réintégrée dans Final Cut Server et l’icône d’extraction disparaît de la vignette de la ressource. Préparation de ressources média en vue d’une utilisation sur un ordinateur non connecté au réseau Final Cut Server Vous aurez parfois besoin de sélectionner des ressources média pouvant être utilisées dans un nouveau projet Final Cut Pro créé alors que vous n’êtes pas connecté au réseau Final Cut Server. Préparer des ressources média pour une utilisation hors connexion vous permet de créer des copies d’alias d’un fichier de données stocké dans le cache Final Cut Server de votre ordinateur local. Ensuite, lorsque vous n’êtes plus connecté au réseau Final Cut Server, vous pouvez ajouter ces fichiers de données à un nouveau projet Final Cut Pro. Lorsque vous vous reconnectez au réseau Final Cut Server, il vous suffit de télécharger le nouveau projet Final Cut Pro dans Final Cut Server. Ceci crée une nouvelle ressource pour le projet Final Cut Pro, mais, comme les ressources média existent déjà dans Final Cut Server, les données ne sont pas téléchargées. Important : vous pouvez préparer les fichiers pour une utilisation hors connexion uniquement si votre ordinateur portable dispose d’un cache Final Cut Server local. Vous ne pouvez pas préparer les fichiers pour une utilisation hors connexion et les placer sur un disque externe.114 Chapitre 5 Utilisation des ressources média Pour préparer des ressources média à une utilisation hors connexion : 1 Sélectionnez Preferences dans le menu local Server (menu local de la fenêtre principale de Final Cut Server, qui apparaît lorsque vous cliquez sur le bouton Server). 2 Dans la fenêtre Preferences de Final Cut Server, vérifiez l’emplacement prévu pour les fichiers d’alias. Si vous souhaitez changer d’emplacement, cliquez sur Choose et saisissez le nouvel emplacement sur votre ordinateur local ; terminez en cliquant sur Apply Changes pour enregistrer le nouvel emplacement. 3 Dans la sous-fenêtre Assets, sélectionnez les ressources média que vous souhaitez préparer pour une utilisation hors connexion.  Pour sélectionner une série d’éléments, cliquez sur un élément, maintenez la touche Maj enfoncée, puis cliquez sur le dernier élément de la série.  Pour sélectionner plusieurs éléments individuels, maintenez la touche Commande enfoncée et cliquez sur les éléments souhaités, même s’ils ne sont pas l’un à côté de l’autre. 4 Cliquez sur l’une des ressources sélectionnées tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Prepare for Disconnected Use dans le menu contextuel. Cliquez sur le bouton Choose. Les copies d’alias des fichiers de données sont placées à l’endroit spécifié dans ce champ. Sélectionnez « Prepare for Disconnected Use ».Chapitre 5 Utilisation des ressources média 115 Les fichiers sont copiés dans le cache Final Cut Server et les copies d’alias des fichiers sont placées à l’endroit spécifié dans le champ « Saved aliases for prepared media files » de la fenêtre Preferences. Pour créer un projet Final Cut Pro à l’aide des fichiers préparés pour une utilisation hors connexion : 1 Créez un nouveau projet dans Final Cut Pro. 2 Faites glisser les fichiers d’alias vers le nouveau projet. Important : vérifiez le chemin d’accès aux fichiers de données pour l’emplacement « Prepared for Disconnected Use ». Ne déplacez pas les alias et ne changez pas le nom des fichiers. Vous pouvez également ajouter des fichiers de données non gérés par Final Cut Server au nouveau projet Final Cut Pro. Lorsque vous téléchargez le nouveau projet Final Cut Pro dans Final Cut Server, ces nouveaux fichiers sont téléchargés en tant que nouvelles ressources média. 3 Modifiez le projet. 4 Lorsque vous avez terminé, enregistrez le projet. La dernière étape de cette procédure consiste à télécharger le nouveau projet Final Cut Pro dans Final Cut Server. Lorsque vous téléchargez le projet, les ressources média que vous avez préparées pour une utilisation hors connexion sont mises à jour, si nécessaire, dans Final Cut Server ; le nouveau projet Final Cut Pro est téléchargé en tant que nouvelle ressource et les éventuels nouveaux fichiers de données sont téléchargés dans Final Cut Server en tant que nouvelles ressources média.116 Chapitre 5 Utilisation des ressources média Pour télécharger le nouveau projet Final Cut Pro dans Final Cut Server : 1 Procédez de l’une des manières suivantes :  Faites glisser le fichier de projet Final Cut Pro depuis Finder jusqu’à la colonne de gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server, la sous-fenêtre Assets ou une production.  Sélectionnez Upload File dans le menu local Server (menu local de la fenêtre principale de Final Cut Server, qui s’affiche lorsque vous cliquez sur le bouton Server), sélectionnez le fichier de projet Final Cut Pro dans l’explorateur de fichiers, puis cliquez sur Upload. La fenêtre Upload de Final Cut Pro s’affiche. 2 Certaines informations contenues dans la fenêtre Upload de Final Cut Pro sont saisies automatiquement. Si nécessaire, vous pouvez modifier l’ensemble de métadonnées ou ajouter des métadonnées pour le nouveau projet Final Cut Pro et les données associées. Cliquez ici pour parcourir les catégories de métadonnées situées à gauche et afficher toutes les trames de métadonnées disponibles. 3 Si vous souhaitez intégrer la ressource de projet Final Cut Pro à une production, cliquez sur Choose, à droite du champ Associate with Production, et spécifiez la production souhaitée. Pour en savoir plus sur les productions, consultez « Organisation des ressources à l’aide de productions » à la page 59. 4 Cliquez sur Upload. Le fichier est téléchargé et une nouvelle ressource est créée. La progression du télé- chargement s’affiche au-dessus de la sous-fenêtre Information, en bas à gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. 5 Si vous souhaitez surveiller la progression du téléchargement des fichiers, cliquez sur le bouton Downloads and Uploads pour afficher la fenêtre Downloads & Uploads. Lorsque le fichier est téléchargé, sélectionnez la sous-fenêtre Assets et cliquez sur le bouton Search pour afficher la nouvelle ressource ou les ressources créées à partir du fichier de projet Final Cut Pro, ainsi que tous les nouveaux fichiers de données.Chapitre 5 Utilisation des ressources média 117 Exportation de ressources média La fonction d’exportation est utile lorsque vous souhaitez créer une copie des fichiers de données, à des fins de modification, ou créer une copie de sauvegarde. Vous pouvez exporter une copie de ressources média, même si la ressource a été verrouillée ou extraite par un autre utilisateur. Important : lorsque vous avez exporté une ressource média, le fichier exporté n’est plus géré par Final Cut Server. Si vous souhaitez créer une copie gérée de la ressource, pouvant être réintégrée et suivie par Final Cut Server, vous devez extraire la ressource. Pour exporter une ou plusieurs ressources média : 1 Sélectionnez une ou plusieurs ressources, cliquez sur une ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Export dans le menu contextuel. La fenêtre Export ou Multiple Export s’affiche. 2 Dans cette fenêtre, choisissez l’emplacement d’enregistrement des fichiers de données, en cliquant sur le bouton Choose et en recherchant l’emplacement souhaité dans l’explorateur de fichiers. 3 Si vous le souhaitez, sélectionnez un réglage de transcodage. 4 Si vous exportez un fichier unique, vous pouvez également en changer le nom. 5 Cliquez sur le bouton Start. Le fichier de données est exporté à l’emplacement que vous avez spécifié dans la fenêtre Export. 6 119 6 Utilisation des projets Final Cut Pro Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  À propos des projets Final Cut Pro (p. 120)  Utilisation conjointe de Final Cut Pro et de Final Cut Server (p. 121)  Déplacement de projets Final Cut Pro entre Final Cut Server et Final Cut Pro (p. 123)  Extraction d’un projet Final Cut Pro (p. 124)  Modification d’un projet extrait dans Final Cut Pro (p. 126)  Réintégration d’un projet Final Cut Pro (p. 127)  Création de copies de travail pour les ressources de projet Final Cut Pro (p. 129)  Utilisation de projets Final Cut Pro en-dehors du réseau Final Cut Server (p. 130)  Exportation d’un projet Final Cut Pro (p. 133) Ce chapitre explique comment utiliser des projets Final Cut Pro. Vous pouvez notamment modifier des projets Final Cut Pro en extrayant la ressource du projet, en modifiant le fichier extrait dans Final Cut Pro et en réintégrant le fichier modifié dans Final Cut Server. Un flux de travaux distinct est fourni pour la modification d’une copie de projet Final Cut Pro gérée par Final Cut Server, lorsque vous n’êtes pas connecté au réseau Final Cut Server. Vous pouvez également exporter une copie de projet Final Cut Pro à partir de Final Cut Server.120 Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro À propos des projets Final Cut Pro Lorsque vous téléchargez un projet Final Cut Pro dans Final Cut Server, le projet Final Cut Pro est téléchargé sous forme de ressource et chaque fichier de données relié à la ressource de projet Final Cut Pro est également téléchargé sous forme de ressource média indépendante, appelée élément de ce projet. Final Cut Server utilise les éléments pour assurer le suivi des ressources média reliées. Les éléments sont répertoriés dans la sous-fenêtre Elements de la ressource de projet. Une ressource de projet Final Cut Pro est toujours reliée à une ou plusieurs séquences Final Cut Pro, ainsi qu’aux données utilisées dans le cadre du projet. La relation d’élé- ment permet à plusieurs ressources de projet Final Cut Pro de référencer les mêmes ressources média. Pour afficher la ressource d’un élément : m Cliquez sur l’élément tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Show Master Asset dans le menu contextuel. La ressource référencée par l’élément s’ouvre. Afficher la ressource d’un élément peut être utile pour assurer le suivi des ressources source de cet élément. Chaque élément réfé- rence une ressource individuelle. Cliquez sur un élément en maintenant la touche Contrôle enfoncée pour ouvrir la fenêtre d’information de la ressource média. Cliquez sur Elements dans la fenêtre d’information d’une ressource de projet Final Cut Pro.Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 121 Utilisation conjointe de Final Cut Pro et de Final Cut Server Il existe plusieurs manières de travailler sur un projet Final Cut Pro :  Vous pouvez extraire le projet Final Cut Pro. L’extraction d’un projet Final Cut Pro est la méthode la plus efficace, car les projets et ressources média extraits sont gérés par Final Cut Server. Une fois que vous avez modifié le projet, vous pouvez le réinté- grer, mettant ainsi le projet à jour dans Final Cut Server. Vous avez également la possibilité d’activer la fonction de contrôle de versions, qui enregistre automatiquement les versions réintégrées du projet.  Vous pouvez exporter le projet Final Cut Pro. Cette opération est intéressante si vous avez besoin d’utiliser ou de partager une copie non gérée de votre projet Final Cut Pro. Cependant, il est important de noter que les projets Final Cut Pro exportés ne sont pas gérés par Final Cut Server. Si vous choisissez de mettre à jour un projet Final Cut Pro préalablement exporté à partir de Final Cut Server, vous devrez télécharger la version mise à jour en tant que nouvelle ressource Final Cut Server finale. Que vous téléchargiez un nouveau projet Final Cut Pro dans Final Cut Server ou que vous réintégriez une ressource de projet Final Cut Pro existante dans Final Cut Server, il est important de bien comprendre ce qui suit :  Final Cut Server ne prend pas en charge les hiérarchies de dossier dans le chutier Final Cut Pro. Les éléments que vous avez organisés dans le chutier Final Cut Pro apparaîtront donc sous une structure linéaire dans Final Cut Server.  Final Cut Server ne reconnaît pas les marqueurs définis dans Final Cut Pro. Les marqueurs et les commentaires de marqueur créés dans Final Cut Pro ne peuvent pas être affichés dans Final Cut Server. Cependant, lorsque vous extrayez ou exportez un projet Final Cut Pro à partir de Final Cut Server, les marqueurs et leur texte apparaissent de nouveau dans Final Cut Pro.  N’oubliez pas d’enregistrer les fichiers du projet extrait. Enregistrez les fichiers régulièrement et uniquement à l’emplacement d’extraction Final Cut Server. Ne déplacez pas ces fichiers de leur emplacement d’extraction.  N’oubliez pas que les projets exportés à partir de Final Cut Server ne sont plus gérés par Final Cut Server. Vous ne pouvez donc pas mettre à jour une ressource de projet Final Cut Pro existante dans Final Cut Server, à moins que vous ayez extrait, modifié et réintégré cette ressource. Si vous avez modifié un projet Final Cut Pro exporté ou dupliqué, celui-ci n’est plus géré par Final Cut Server. 122 Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro Résolution de problèmes de données offline Après avoir téléchargé ou réintégré un projet Final Cut Pro, vous vous apercevrez peut-être qu’un ou plusieurs fichiers de données du projet ne sont plus en ligne. Vous le saurez car une icône Offline apparaît sur la ressource. Final Cut Server ne peut pas modifier les liens de données d’un projet Final Cut Pro. Lorsque Final Cut Server gère un projet Final Cut Pro, les données peuvent passer offline car la ressource du projet a été mal téléchargée ou parce que les fichiers de données sont passés offline lors de la modification du projet dans Final Cut Pro et que le téléchargement s’est fait avec les données offline. Si les données du projet ont fait l’objet d’un lien incorrect lors du téléchargement ou de la réintégration et si elles sont passées offline lors du téléchargement dans Final Cut Server, vous devez extraire le projet, recréer le lien pour les données, puis réintégrer le projet dans Final Cut Server. Si les données du projet ne sont pas reliées dans Final Cut Pro, tentez de créer un nouveau lien dans Final Cut Pro. Cette icône indique qu’un ou plusieurs fichiers de données du projet sont offline.Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 123 Déplacement de projets Final Cut Pro entre Final Cut Server et Final Cut Pro Après avoir téléchargé un projet Final Cut Pro, il est facile de réviser et de mettre à jour le projet original. Il vous suffit pour cela d’extraire le projet, de le modifier dans Final Cut Pro, de l’enregistrer, puis de le réintégrer. Lors de la réintégration, la ressource de projet Final Cut Server est mise à jour dans Final Cut Server. Important : votre administrateur Final Cut Server peut créer une copie de la ressource afin de la modifier directement sur un serveur Xsan ; ceci évite les opérations de télé- chargement, de cache et d’extraction de la ressource. En effet vous pouvez, à la place, faire glisser votre ressource directement de la sous-fenêtre Assets vers une application, pour modification. Pour ce faire, votre administrateur Final Cut Server doit configurer la fonction edit-in-place Demandez à votre administrateur Final Cut Server si cette fonction a été configurée pour votre système Final Cut Server. Vous pouvez enregistrer une version des ressources de projet précédentes en activant la fonction de contrôle de versions. Lorsque cette fonction est activée, vous pouvez enregistrer une copie chaque fois qu’une nouvelle version de la ressource est réintégrée. Pour en savoir plus sur le contrôle de versions, consultez la rubrique « Ajout de versions pour une ressource média ou de projet » à la page 91. N’oubliez pas que l’extraction du projet Final Cut Pro est la seule méthode existante pour assurer la maintenance de la ressource de projet. Si vous exportez une copie de la ressource Final Cut Pro ou si vous faites simplement glisser la ressource jusqu’à votre bureau, vous ne faites que créer une copie non gérée du projet Final Cut Pro, dont Final Cut Server n’assurera pas le suivi. Si vous apportez des modifications à un projet Final Cut Pro non géré, vous devrez le télécharger dans Final Cut Server en tant que nouvelle ressource.124 Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro Extraction d’un projet Final Cut Pro L’opération d’extraction d’un projet Final Cut Pro crée une copie non gérée du projet, à l’emplacement que vous avez spécifié. Lorsque vous extrayez un projet Final Cut Pro, la représentation principale de la ressource de projet est verrouillée et ne peut pas être modifiée par d’autres utilisateurs. En outre, chaque ressource média utilisée dans le projet est également verrouillée pour référence et ne peut pas être modifiée par un autre utilisateur. Si la fonction Edit Proxy a été activée par votre administrateur Final Cut Server, vous avez la possibilité d’extraire les données d’origine ou le proxy de modification qui a été créé. L’utilisation des données d’origine permet d’obtenir la représentation principale de la ressource vidéo ; l’utilisation d’un proxy de modification permet d’obtenir le fichier de proxy de la ressource vidéo. Important : la fonction Edit Proxy peut être activée par votre administrateur Final Cut Server. Si cette fonction est désactivée, vous ne pourrez qu’extraire les données d’origine. Vous avez également la possibilité de créer une copie des données reliées d’un projet au moment de l’extraction. Toutes les données reliées étant copiées dans le cache de Final Cut Server, sur l’ordinateur, au moment de l’extraction, le seul moment où il est nécessaire d’inclure les données reliées est lors de l’extraction d’un projet sur un disque externe. Pour en savoir plus, consultez « Utilisation de projets Final Cut Pro endehors du réseau Final Cut Server » à la page 130.Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 125 Pour extraire un projet Final Cut Pro : 1 Dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production, procédez de l’une des manières suivantes :  Sélectionnez le projet Final Cut Pro que vous souhaitez extraire, puis cliquez sur le bouton Check Out de la barre d’outils.  Tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, cliquez sur le projet Final Cut Pro que vous souhaitez extraire, puis sélectionnez Check Out dans le menu contextuel. La fenêtre Check Out Final Cut Pro s’affiche. 2 Dans la fenêtre Check Out du projet Final Cut Pro, sélectionnez un emplacement d’enregistrement pour le projet Final Cut Pro extrait, en cliquant sur le bouton Choose et en recherchant l’emplacement souhaité dans le navigateur de fichiers. Remarque : pour effectuer un suivi efficace des projets extraits, vous pouvez créer un dossier « Projets Final Cut Server extraits », ou un dossier similaire, sur le bureau ou à l’emplacement de votre choix. Sélectionnez la ressource Final Cut Pro et cliquez sur le bouton Check Out. Vous pouvez également sélectionner la ressource, puis choisir Check Out dans le menu contextuel. p Cliquez sur Choose pour spécifier un emplacement d’extracCliquez sur Check Out.126 Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 3 Si la fonction Edit Proxy n’est pas activée, les données d’origine seront utilisées par défaut. Si cette fonction est activée, sélectionnez Original Media ou Edit Proxy, dans le menu local Use. Ceci permet de définir le type de données utilisé lors de la modification de votre projet. Remarque : cochez la case Keep Media with Project uniquement si vous prévoyez de modifier le projet lorsque votre ordinateur ne sera pas connecté au réseau Final Cut Server. Pour en savoir plus, consultez « Utilisation de projets Final Cut Pro en-dehors du réseau Final Cut Server » à la page 130. 4 Cliquez sur le bouton Check Out. La ressource de projet Final Cut Pro est marquée de l’icône d’extraction, dans Final Cut Server. Une copie du projet est téléchargée à l’emplacement d’extraction préalablement spécifié. Toutes les données reliées au projet extrait sont ajoutées au cache Final Cut Server. Lorsque le projet est ouvert dans Final Cut Pro, les données en cache localement sont utilisées pour effectuer une reconnexion automatique au projet extrait. Vous pouvez suivre la progression de l’opération d’extraction via l’indicateur Jobs in Progress. Pour obtenir davantage d’informations, ouvrez la fenêtre Downloads & Uploads. Modification d’un projet extrait dans Final Cut Pro Une fois que vous avez extrait un projet Final Cut Pro, vous pouvez le modifier dans Final Cut Pro. Lorsque vous ouvrez un fichier appartenant à un projet que vous venez d’extraire dans Final Cut Pro, ce fichier de projet s’ouvre normalement en présentant tous ses liens de données intacts. Pour ouvrir un projet extrait dans Final Cut Pro : m Faites glisser le projet entre son emplacement d’extraction et l’icône Final Cut Pro du Dock. Le projet s’ouvre dans Final Cut Pro. Vous pouvez à présent le modifier comme vous le souhaitez. Remarque : normalement, vous n’avez pas à relier manuellement les fichiers de données du projet. Si cette opération est nécessaire, cela signifie certainement que le projet a été téléchargé dans Final Cut Server avec des données non reliées.Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 127 Pour enregistrer un projet Final Cut Pro extrait : m Enregistrez le projet à l’emplacement spécifié lors de l’extraction. Important : l’enregistrement doit se faire exactement au même endroit que l’extraction. Si vous n’enregistrez pas votre projet Final Cut Pro avant de le réintégrer, toutes vos modifications seront perdues. À propos de l’utilisation du Gestionnaire de données avec un projet extrait Divers problèmes de gestion des données peuvent surgir si vous utilisez le Gestionnaire de données Final Cut Pro pour organiser un projet géré par Final Cut Server. Vous pouvez vous servir du Gestionnaire de données pour organiser les données d’un projet, mais avant de le télécharger dans Final Cut Server. Il n’est pas recommandé d’utiliser le Gestionnaire de données lorsque le projet est géré par Final Cut Server. Réintégration d’un projet Final Cut Pro Lorsque vous réintégrez un projet Final Cut Pro dans Final Cut Server, le nouveau projet remplace l’ancien projet extrait. Toutes les données reliées (y compris les données inutilisées stockées dans un chutier ou un dossier) sont mises à jour et les éventuelles nouvelles données ajoutées sont téléchargées dans Final Cut Server. Si vous utilisez la fonction de contrôle de versions avec un projet Final Cut Pro, l’ancien projet extrait est enregistré en tant que copie de travail de la ressource de projet. Si vous n’utilisez pas cette fonction, l´ancienne ressource de projet est écrasée. La réintégration d’un projet supprime à la fois le verrou d’extraction appliqué à la ressource de projet Final Cut Pro et les verrous de référence appliqués aux ressources média.128 Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro Pour réintégrer un projet dans Final Cut Server : 1 Dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production, procédez de l’une des manières suivantes :  Sélectionnez la ressource souhaitée, puis cliquez sur le bouton Check In dans la barre d’outils.  Cliquez sur le projet tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check In dans le menu contextuel. Lorsque vous réintégrez le projet, une fenêtre Check In s’affiche. 2 Si la fonction de contrôle de versions est activée, vous pouvez saisir des commentaires dans le champ Version Comments. 3 Si vous avez ajouté de nouveaux fichiers de données au projet Final Cut Pro, vous pouvez choisir un ensemble de métadonnées pour la nouvelle ressource média et ajouter ces métadonnées à n’importe quelle trame disponible. 4 Lorsque vous êtes prêt à réintégrer le projet, cliquez sur le bouton Check In. Sélectionnez la ressource Final Cut Pro et cliquez sur le bouton Check In. Vous pouvez également sélectionner la ressource, puis choisir Check In dans le menu contextuel. Si la fonction de contrôle de versions est activée, le champ Version Comments apparaît. Saisissez les métadonnées appropriées. Cliquez sur Check In.Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 129 Final Cut Server télécharge le nouveau projet modifié, ainsi que toutes les nouvelles données reliées au projet. Si la fonction de contrôle de versions est activée pour la ressource de projet, l’ancien projet est enregistré en tant que copie de travail ; si la fonction n’est pas activée, l’ancien projet est écrasé. Création de copies de travail pour les ressources de projet Final Cut Pro Final Cut Server peut assurer le suivi des fichiers de projet Final Cut Pro à mesure que vous les modifiez, en créant une copie de travail pour chaque nouvelle version modifiée du projet réintégrée dans Final Cut Server. Si votre administrateur Final Cut Server a activé la fonction de contrôle de versions pour la ressource, durant l’installation, le système crée peut-être déjà de nouvelles copies de travail pour chaque ressource modifiée. Important : lorsque la fonction de contrôle de versions est activée pour une ressource, Final Cut Server crée une copie de chaque version réintégrée. Avant d’activer le suivi des versions d’une ressource dans Final Cut Server, vérifiez que la capacité de votre disque est suffisante. Si vous avez des questions sur la pertinence de l’activation de la fonction de contrôle de versions, pour une ressource spécifique, contactez votre administrateur Final Cut Server. Pour créer une version d’une ressource de projet Final Cut Pro : 1 Vérifiez que la fonction de contrôle de versions est activée pour la ressource de projet Final Cut Pro concernée, en observant la procédure suivante : a Double-cliquez sur la ressource de projet pour afficher la fenêtre d’information correspondante. b Cliquez sur le bouton Versions. c Si la case « Store and track versions of this asset » n’est pas sélectionnée, cochez-la. 2 Extrayez le projet Final Cut Pro en procédant de l’une des manières suivantes :  Cliquez sur le bouton Check Out dans la barre d’outils.  Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check Out dans le menu contextuel. 3 Dans la fenêtre Check Out qui s’affiche, spécifiez un emplacement d’extraction et cliquez sur Check Out.130 Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 4 Modifiez le projet Final Cut Pro à votre convenance. 5 Lorsque vous avez terminé, enregistrez le projet. 6 Réintégrez le projet Final Cut Pro en procédant de l’une des manières suivantes :  Cliquez sur le bouton Check In dans la barre d’outils.  Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check Out dans le menu contextuel. 7 Ajoutez un commentaire dans la fenêtre qui s’affiche. 8 Cliquez sur le bouton Check In. Lorsque vous réintégrez une version de ressource modifiée, la version précédente apparaît dans la sous-fenêtre Versions de la fenêtre d’information de la ressource. Utilisation de projets Final Cut Pro en-dehors du réseau Final Cut Server Vous pouvez facilement utiliser des projets extraits lorsque votre ordinateur est déconnecté du réseau Final Cut Server. Lorsque vous extrayez un projet, vous pouvez choisir l’emplacement d’extraction pour ce projet. Vous pouvez également spécifier si vous souhaitez ou non inclure une copie des ressources média reliées, dans cet emplacement d’extraction. Saisissez ici vos commentaires sur cette version. Cochez cette case pour inclure une copie des fichiers de données reliés dans l’emplacement d’extraction.Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 131 La manière dont vous utilisez ces options dépend du périphérique sur lequel vous effectuez l’extraction. Vous pouvez extraire un projet sur un système connecté à Final Cut Server, par exemple un ordinateur portable, ou sur un disque externe. Si vous effectuez l’extraction sur un ordinateur connecté au réseau Final Cut Server (par exemple un ordinateur portable que vous utilisez aussi bien chez vous qu’au bureau), vous n’avez pas besoin d’inclure les données reliées lors de l’extraction. En effet, ces fichiers de données sont stockés dans le cache Final Cut Server, sur l’ordinateur. Le projet Final Cut Pro extrait fera référence aux fichiers de données stockés sur votre ordinateur local, ce même ordinateur que vous emportez à votre domicile pour effectuer des modifications. Une fois le projet extrait, vous pouvez donc emmener votre ordinateur avec vous et modifier le projet extrait alors que vous n’êtes pas connecté au réseau Final Cut Server. Lorsque vous retournez au bureau le jour suivant, il vous suffit d’ouvrir une session Final Cut Server et de réintégrer le projet modifié. Si vous extrayez le projet sur un disque externe, vous devez inclure les données reliées lors de l’extraction. Pour ce faire, cochez la case Keep Media with Project dans la fenêtre Check Out. Le cache Final Cut Server est stocké sur votre ordinateur local, donc un projet extrait sur un disque externe ne pourra pas accéder aux fichiers de données utilisés avec le projet Final Cut Pro. Pour pouvoir accéder à ces fichiers, vous devez les inclure dans l’opération d’extraction. Pour extraire un projet Final Cut Pro sur un ordinateur portable, à des fins de modification, sans être connecté au réseau Final Cut Server : 1 Ouvrez une session Final Cut Server avec l’ordinateur sur lequel vous souhaitez extraire le projet. 2 Dans Final Cut Server, recherchez la ressource de projet Final Cut Pro que vous souhaitez extraire. 3 Procédez de l’une des manières suivantes :  Sélectionnez le projet Final Cut Pro souhaité, puis cliquez sur le bouton Check Out dans la barre d’outils.  Cliquez sur ce projet Final Cut Pro tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check Out dans le menu contextuel. 4 Dans la fenêtre Check Out de Final Cut Pro, choisissez l’emplacement d’extraction et enregistrez le projet Final Cut Pro extrait en cliquant sur le bouton Choose, puis en recherchant l’emplacement souhaité dans le navigateur de fichiers. Remarque : pour effectuer un suivi efficace des projets extraits, vous pouvez créer un dossier « Projets Final Cut Server extraits », ou un dossier similaire, sur le bureau ou à l’emplacement de votre choix. 132 Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 5 Cliquez sur le bouton Check Out. La ressource de projet Final Cut Pro est marquée de l’icône d’extraction, dans Final Cut Server. Le projet et ses fichiers de données sont téléchargés à l’emplacement de cache Final Cut Server et un alias de la copie mise en cache du projet Final Cut Pro est créé à l’emplacement que vous avez spécifié dans la fenêtre Check Out Final Cut Pro Project. Vous pouvez suivre la progression de l’extraction via l’indicateur Jobs in Progress. Le symbole d’engrenage en rotation indique que Final Cut Server télécharge actuellement les fichiers extraits ; le chiffre affiché indique le nombre de fichiers téléchargés. Pour en savoir plus, ouvrez la fenêtre Downloads & Uploads, qui indique précisément les fichiers téléchargés et contient des informations sur l’état de chacun d’eux. Pour extraire un projet Final Cut Pro sur un disque externe qui sera branché sur un ordinateur non connecté au réseau Final Cut Server : 1 Localisez le projet Final Cut Pro que vous souhaitez extraire. 2 Procédez de l’une des manières suivantes :  Sélectionnez le projet Final Cut Pro souhaité, puis cliquez sur le bouton Check Out dans la barre d’outils.  Cliquez sur ce projet Final Cut Pro tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check Out dans le menu contextuel. 3 Dans la fenêtre Check Out de Final Cut Pro, recherchez le disque externe que vous utiliserez pour le transfert du projet Final Cut Pro en cliquant sur le bouton Choose, puis en recherchant l’emplacement correspondant dans le navigateur de fichiers. Remarque : pour effectuer un suivi plus efficace des projets extraits, vous pouvez créer un dossier « Projets Final Cut Server extraits » ou similaire. 4 Si la fonction Edit Proxy n’est pas activée, les données d’origine seront utilisées par défaut. Si cette fonction est activée, sélectionnez Original Media ou Edit Proxy, dans le menu local Use. Ceci permet de définir le type de données utilisé lors de la modification de votre projet. 5 Cochez la case Keep Media with Project. Important : si vous ne cochez pas cette case lors de l’extraction d’un projet sur un disque externe, vous ne pourrez plus accéder aux fichiers de données par la suite. Vérifiez que la case Keep Media with Project est cochée.Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 133 6 Cliquez sur Check Out. La ressource de projet Final Cut Pro est marquée de l’icône d’extraction, dans Final Cut Server. Le projet et ses fichiers de données sont extraits sur le disque externe, à l’emplacement que vous avez spécifié dans la fenêtre Check Out. Exportation d’un projet Final Cut Pro Vous pouvez exporter une copie de projet Final Cut Pro à des fins de modification, même si ce projet a été verrouillé ou extrait par un autre utilisateur. Lorsque vous effectuez une exportation sans transcodage, vous obtenez une simple copie du projet et de ses données, prête à être modifiée. Important : les fichiers de projet exportés ne peuvent pas être réintégrés ou référencés de quelque autre manière que ce soit dans la ressource de projet Final Cut Pro originale. Si vous souhaitez effectuer le suivi d’un projet Final Cut Pro exporté dans Final Cut Server, vous devez d’abord le télécharger en tant que nouvelle ressource. Pour exporter une copie de projet Final Cut Pro : 1 Cliquez sur la ressource de projet Final Cut Pro tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Export dans le menu contextuel. 2 Dans la fenêtre Export de Final Cut Pro, sélectionnez l’emplacement souhaité pour l’enregistrement du fichier de projet Final Cut Pro exporté et ses données. Pour ce faire, cliquez sur le bouton Choose et recherchez l’emplacement souhaité dans le navigateur de fichiers. Remarque : pour effectuer un suivi efficace des projets exportés, vous pouvez créer un dossier « Projets Final Cut Server exportés », ou similaire, sur le bureau ou à l’emplacement de votre choix. 3 Si vous souhaitez créer une copie locale des données du projet, sélectionnez Original Media ou Edit Proxy dans le menu local Use.134 Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 4 Cochez la case Keep Media with Project. Vous obtenez ainsi une copie locale des fichiers de données. 5 Cliquez sur le bouton Export. Une copie du fichier de projet et de ses fichiers de données est exportée à l’emplacement que vous avez spécifié dans la fenêtre Export de Final Cut Pro. Important : n’oubliez pas que vous ne pouvez pas réintégrer un fichier de projet Final Cut Pro exporté dans Final Cut Server. Si vous souhaitez effectuer le suivi de cette copie exportée dans Final Cut Server, vous devez tout d’abord télécharger le fichier de projet en tant que nouvelle ressource. Cochez la case Keep Media with Project.7 135 7 Utilisation de projets Final Cut Studio Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  À propos de la modification de ressources de projet Final Cut Studio (p. 135)  Extraction, modification et réintégration de ressources regroupées (p. 136)  Extraction, modification et réintégration de projets Final Cut Studio et de leurs fichiers de données (p. 138)  Exportation d’une ressource de projet et de ses données (p. 143) Ce chapitre est similaire au chapitre 6, « Utilisation des projets Final Cut Pro », car il explique comment exécuter les opérations présentées dans le Chapitre 6 pour les projets Motion, Soundtrack Pro et DVD Studio Pro et leurs fichiers de données reliées qui sont gérés par Final Cut Server. Toutefois, l’utilisation de ressources média et de projet Final Cut Studio nécessite des stratégies autres que l’utilisation de ressources de projet Final Cut Pro. Assurez-vous de lire les deux chapitres afin de vous familiariser avec les différentes utilisations des ressources de projet Final Cut Pro et Final Cut Studio et leurs fichiers de données reliées. À propos de la modification de ressources de projet Final Cut Studio Final Cut Server peut gérer les ressources des projets Soundtrack Pro, Motion et DVD Studio Pro et leurs fichiers de données reliées. À la différence des ressources de projet Final Cut Pro, les ressources de projet Final Cut Studio ne contiennent pas d’éléments qui représentent les fichiers de données reliées du projet. Par conséquent, les fichiers de données qui sont référencés par une ressource de projet Final Cut Studio doivent être explicitement suivis par les utilisateurs Final Cut Server. Final Cut Server offre deux méthodes de gestion des projets Final Cut Studio et de leurs fichiers de données reliées.136 Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio Lorsque vous téléchargez un dossier contenant le fichier de projet et les fichiers de données, Final Cut Server affiche une zone de dialogue vous demandant si vous souhaitez télécharger le dossier en tant que ressource regroupée ou en tant que ressources individuelles. Ce chapitre explique comment extraire et exporter des projets Final Cut Studio qui ont été téléchargés à l’aide de l’une de ces options. La manière d’extraire un projet Final Cut Studio dépend de la manière dont vous l’avez téléchargé. Si vous avez téléchargé le projet et ses fichiers de données reliées en tant que ressource regroupée, vous pouvez extraire la ressource regroupée de la même manière que vous extrairiez une ressource média. Si vous avez téléchargé le fichier de projet et ses fichiers de données reliées en tant que ressources individuelles, vous devez extraire séparément la ressource de projet et chacune des ressources média. Extraction, modification et réintégration de ressources regroupées Lorsque vous extrayez une ressource regroupée, le fichier de projet et ses fichiers de données reliées sont tous contenus dans le dossier qui apparaît à l’emplacement d’extraction. Vous pouvez extraire la ressource regroupée vers n’importe quel emplacement et avoir accès au projet et aux fichiers de données que vous soyez connecté ou non à Final Cut Server. N’oubliez pas que lorsque vous extrayez une ressource, elle est verrouillée à l’aide d’un verrou d’extraction et que la représentation principale de la ressource ne peut pas être modifiée ; toutefois, les métadonnées de la ressource peuvent être modifiées par n’importe quel utilisateur. Pour extraire une ressource regroupée, modifiez-la et réintégrez-la : 1 Effectuez l’une des opérations ci-dessous :  Sélectionnez la ressource Final Cut Studio que vous souhaitez extraire dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production, puis cliquez sur le bouton Check Out de la barre d’outils.  Cliquez sur la ressource média tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check Out dans le menu contextuel.Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio 137 2 Dans la fenêtre Check Out qui apparaît, choisissez un emplacement pour enregistrer la ressource regroupée extraite en navigant jusqu’à l’emplacement souhaité. 3 Cliquez sur le bouton Check Out. Le dossier de fichiers contenu dans la ressource regroupée apparaît dans l’emplacement spécifié. 4 Pour ouvrir le fichier de projet dans son application d’origine, procédez de l’une des manières suivantes :  Faites glisser le fichier de projet de l’emplacement d’extraction vers l’icône de l’application d’origine dans votre Dock.  Ouvrez l’application d’origine, choisissez Fichier > Ouvrir, puis naviguez jusqu’au fichier de projet. 5 Modifiez le fichier. 6 Enregistrez le nouveau fichier dans l’emplacement d’extraction. Important : l’enregistrement dans tout emplacement autre que l’emplacement d’origine empêche Final Cut Server de gérer le fichier. 7 Dans Final Cut Server, réintégrez le dossier en sélectionnant la ressource regroupée extraite dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production et procédez de l’une des manières suivantes :  Sélectionnez la ressource regroupée extraite, puis cliquez sur le bouton Check In.  Cliquez sur la ressource regroupée extraite tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check In dans le menu contextuel. Naviguez jusqu’à l’emplacement où vous souhaitez enregistrer la ressource regroupée extraite.138 Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio 8 Si le contrôle de versions n’est pas activé pour la ressource regroupée, elle est réintégrée. Si le contrôle de versions est activé pour la ressource regroupée, une fenêtre Check In apparaît. Si nécessaire, saisissez un commentaire de version, puis cliquez sur Check In. Pour en savoir plus sur le contrôle de versions, consultez « Ajout de versions pour une ressource média ou de projet » à la page 91. Le dossier mis à jour est réintégré dans Final Cut Server. Extraction, modification et réintégration de projets Final Cut Studio et de leurs fichiers de données Si vous avez téléchargé un projet et ses fichiers de données reliées en tant que ressources individuelles, vous devez extraire séparément la ressource de projet et chacune des ressources média. Si la ressource de projet Final Cut Studio et ses fichiers de données reliées ont été placés dans une production Final Cut Server et ont reçu des métadonnées uniques lors du téléchargement, la recherche et le téléchargement du projet Final Cut Studio et de ses données sont aisés. Vous pouvez ouvrir la production ou rechercher le mot-clé du projet pour trouver le projet et ses ressources média. Vous pouvez ensuite extraire le projet et chacune de ses ressources média. Si le téléchargement du projet Final Cut Server n’a pas été explicitement organisé avec une production ou un mot-clé, vous devrez peut-être le télécharger, l’ouvrir dans son application d’origine, puis rechercher manuellement les données requises pour ce projet. Vous pouvez ensuite télécharger chaque donnée et modifier le projet. Lorsque vous réintégrez le projet, vous pouvez l’organiser dans une production et appliquer un mot-clé de projet. N’oubliez pas que lorsque vous extrayez une ressource, elle est verrouillée à l’aide d’un verrou d’extraction et que la représentation principale de la ressource ne peut pas être modifiée ; toutefois, les métadonnées de la ressource peuvent être modifiées par n’importe quel utilisateur.Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio 139 Extraction d’une ressource de projet Final Cut Studio et de ses fichiers de données reliées Avant de pouvoir ouvrir correctement un projet, vous devez extraire ou exporter des copies des ressources média du projet. L’extraction d’une ressource est le seul moyen pour créer une copie gérée de la ressource que vous pouvez réintégrer dans Final Cut Server. Extrayez la ressource de projet à l’aide des étapes ci-dessous, puis extrayez chacune des ressources média. Après avoir extrait tous les fichiers de données, vous pouvez ouvrir le fichier de projet, reconnecter les fichiers de données et commencer la modification. Pour extraire une ressource média ou une ressource de projet Final Cut Studio : 1 Effectuez l’une des opérations ci-dessous :  Sélectionnez la ressource de projet dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production, puis cliquez sur le bouton Check Out de la barre d’outils.  Cliquez sur la ressource de projet tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check Out dans le menu contextuel. 2 Dans la fenêtre Check Out, choisissez un emplacement pour y enregistrer le projet extrait en navigant jusqu’à l’emplacement souhaité. Remarque : pour faciliter la reconnexion des données du projet, enregistrez le fichier de projet et tous ses fichiers de données reliées dans le même emplacement. Vous pouvez créer un dossier « Projets Final Cut Server extraits » ou similaire sur le bureau ou dans un autre emplacement pratique. 3 Cliquez sur le bouton Check Out. Le projet est extrait vers l’emplacement que vous avez spécifié. Après avoir extrait toutes les ressources média, vous pouvez ouvrir le fichier de projet, reconnecter les fichiers de données et commencer la modification. Si vous ne pensez pas modifier les fichiers de données, vous pouvez les exporter. Comme il est possible d’exporter plusieurs fichiers, c’est le choix le plus rapide. Pour obtenir des instructions relatives à l’exportation de fichiers de données, consultez « Exportation d’une ressource de projet et de ses données » à la page 143.140 Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio Modification d’un fichier de projet dans son application d’origine Après l’extraction de la ressource de projet et l’extraction ou l’exportation des ressources média du projet, vous pouvez ouvrir le fichier de projet dans son application d’origine. Pour ouvrir un fichier de projet dans son application d’origine, procédez de l’une des manières suivantes : m Faites glisser le projet de l’emplacement dans lequel vous l’avez extrait vers l’icône de l’application appropriée dans votre Dock. m Ouvrez l’application d’origine, choisissez Fichier > Ouvrir, puis naviguez jusqu’au fichier de projet. Une fois le projet ouvert dans son application d’origine, vous pouvez le modifier. Assurezvous d’enregistrer régulièrement vos modifications. Il est possible que vous deviez relier votre fichier de projet à ses fichiers de données. Si vous obtenez un message de donnée offline ou à relier, vous saurez que le projet doit être relié. Pour en savoir plus sur la manière de relier des fichiers de projet, consultez la documentation fournie avec l’application. Reconnexion d’un projet Motion à ses fichiers de données Lorsque vous ouvrez un fichier de projet pour la première fois avec des données qui ne sont pas disponibles, une zone de dialogue apparaît, répertoriant tous les fichiers de données impossibles à trouver. Vous pouvez afficher une zone de dialogue pour naviguer directement jusqu’aux fichiers sans avoir à effectuer de recherche. Pour reconnecter des fichiers de données Motion : 1 Dans la zone de dialogue répertoriant tous les fichiers de données impossibles à trouver, cliquez sur Relier. 2 Dans la zone de dialogue qui apparaît, naviguez jusqu’à l’emplacement de chaque fichier, puis cliquez sur Open. La donnée est reconnectée. Pour en savoir plus sur la reconnexion de projets Motion, consultez la documentation fournie avec l’application. Reconnexion d’un projet Soundtrack Pro à ses fichiers de données Lorsque vous ouvrez un projet multipiste Soundtrack Pro, l’application vérifie si les fichiers de données utilisés par le projet se trouvent dans le même emplacement que lors de la dernière ouverture du projet. Si les fichiers de données ne se trouvent pas dans l’emplacement prévu, Soundtrack Pro affiche une zone de dialogue Can’t Find File offrant trois choix :  Tout ignorer : ouvre le projet sans reconnecter aucun fichier manquant.  Ignorer le fichier : ouvre le projet sans reconnecter le fichier manquant.  Rechercher l’emplacement : présente une zone de dialogue qui vous permet de localiser le fichier manquant et de le reconnecter au projet.Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio 141 Pour reconnecter les fichiers de données Soundtrack Pro à l’aide de l’option Localiser : 1 Dans la zone de dialogue Can’t Find File, cliquez sur Rechercher l’emplacement. 2 La fenêtre qui apparaît affiche le nom de fichier qui doit être reconnecté en tant que titre de la fenêtre. Dans l’explorateur de fichiers qui s’affiche dans la fenêtre, naviguez jusqu’à l’emplacement du fichier. 3 Lorsque vous avez identifié l’emplacement du fichier, cliquez sur Open. Le fichier est reconnecté. Si vous choisissez d’ouvrir le projet dans Soundtrack Pro sans reconnecter ses fichiers, vous pouvez reconnecter des fichiers audio individuels à partir de l’onglet Timeline ou Chutier et reconnecter un fichier vidéo dans la piste vidéo de la Timeline. Pour reconnecter un fichier audio ou vidéo dans Soundtrack Pro : 1 Cliquez sur le plan tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée dans la Timeline ou la piste vidéo, puis choisissez Reconnecter [nom de fichier] dans le menu contextuel. 2 Dans la zone de dialogue qui apparaît, localisez le fichier que vous souhaitez reconnecter. 3 Cliquez sur Open pour reconnecter le fichier. Pour en savoir plus sur la reconnexion de projets Soundtrack Pro, consultez le Manuel de l’utilisateur de Soundtrack Pro. Reconnexion d’un projet DVD Studio Pro à ses fichiers de données Si le fichier de projet et tous ses fichiers de données se trouvent dans le même dossier, les projets DVD Studio Pro n’ont pas besoin d’être reconnectés. Toutefois, si vous ouvrez un projet et que DVD Studio Pro ne peut pas localiser une ressource dans son emplacement d’origine, une fenêtre Fichiers manquants apparaît. Pour localiser une ressource manquante lors de l’ouverture d’un projet DVD Studio Pro : 1 Sélectionnez la ressource dans la fenêtre Fichiers manquants. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur Localiser et utilisez la fenêtre qui apparaît pour rechercher la ressource.  Si la ressource est un fichier QuickTime et que sa version encodée au format MPEG-2 ou AIFF est disponible, vous pouvez cliquer sur « Remplacer par le fichier encodé ». Pour en savoir plus sur la reconnexion de projets DVD Studio Pro, consultez le Manuel de l’utilisateur de DVD Studio Pro. 142 Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio Réintégration du projet et de ses fichiers de données reliées dans Final Cut Server Une fois le fichier de projet modifié, vous devez le réintégrer, avec ses fichiers de données reliées, dans Final Cut Server. Chaque ressource doit être réintégrée séparément. Remarque : si vous avez ajouté toute nouvelle ressource à un projet, vous devez la télécharger séparément. Pour en savoir plus, consultez « Téléchargement de projets Final Cut Studio » à la page 43. Pour réintégrer une ressource de projet : 1 Dans l’application d’origine du projet, enregistrez le projet dans l’emplacement d’extraction. 2 Dans l’application Final Cut Studio, enregistrez le projet et choisissez de collecter les données. Dans Motion et Soundtrack Pro, vous pouvez le faire en choisissant Fichier > Enregistrer sous, puis en choisissant de collecter les données dans la fenêtre Enregistrer sous. Dans DVD Studio Pro, vous devez placer manuellement le projet et les fichiers de données dans un dossier. Remarque : pour obtenir des informations spécifiques concernant l’utilisation de ces applications, consultez la documentation fournie avec l’application. Important : lors du téléchargement d’un fichier de projet DVD Studio Pro et de ses fichiers de données reliées, il est inutile de télécharger les fichiers .par. Lorsque vous extrayez et que vous ouvrez le projet dans DVD Studio Pro, les fichiers .par sont automatiquement recréés. 3 Dans Final Cut Server, réintégrez le fichier de projet en procédant de l’une des manières suivantes :  Sélectionnez la ressource de projet extraite dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production, puis cliquez sur le bouton Check In de la barre d’outils.  Cliquez sur le projet tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check In dans le menu contextuel. 4 Si le contrôle de versions n’est pas activé pour la ressource, elle est réintégrée. Si le contrôle de versions est activé pour la ressource, une fenêtre Check In apparaît. Si nécessaire, saisissez un commentaire de version, puis cliquez sur Check In. Pour en savoir plus sur le contrôle de versions, consultez « Ajout de versions pour une ressource média ou de projet » à la page 91. Le fichier de projet Final Cut Studio est réintégré dans Final Cut Server.Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio 143 Pour réintégrer une ressource média : 1 Dans Final Cut Server, réintégrez le fichier en procédant de l’une des manières suivantes :  Sélectionnez la ressource média extraite dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production, puis cliquez sur le bouton Check In de la barre d’outils.  Cliquez sur la ressource média extraite tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check In dans le menu contextuel. 2 Si le contrôle de versions n’est pas activé pour la ressource, elle est réintégrée. Si le contrôle de versions est activé pour la ressource, une fenêtre Check In apparaît. Si nécessaire, saisissez un commentaire de version, puis cliquez sur Check In. Pour en savoir plus sur le contrôle de versions, consultez « Ajout de versions pour une ressource média ou de projet » à la page 91. La ressource média mise à jour est réintégrée dans Final Cut Server. Exportation d’une ressource de projet et de ses données Vous pouvez toujours exporter une copie d’une ressource de projet Final Cut Studio et de ses fichiers de données téléchargés en tant que ressource regroupée ou une ressource de projet et ses ressources média téléchargées en tant que ressources individuelles, même si les ressources média ou de projet sont verrouillées ou extraites par un autre utilisateur. Toutefois, il est important de noter que les fichiers de données ou de projet exportés ne peuvent pas être réintégrés ni référencés d’une manière ou d’une autre vers les ressources média ou de projet d’origine. Si vous avez téléchargé le projet d’origine et ses fichiers de données en tant que ressource regroupée, vous pouvez exporter la ressource regroupée en une étape. Si vous avez télé- chargé le projet d’origine et ses fichiers de données en tant que ressources individuelles, vous devez exporter la ressource de projet, puis exporter toutes les ressources média. L’exportation de ressources média prend moins de temps que leur extraction, car vous pouvez exporter plusieurs ressources depuis Final Cut Server.144 Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio Pour exporter une copie d’une ressource regroupée : 1 Cliquez sur la ressource regroupée tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Export dans le menu contextuel. La fenêtre Save apparaît. 2 Dans la fenêtre Save, choisissez une destination pour y enregistrer la ressource regroupée exportée, en cliquant sur le bouton Choose et en identifiant un emplacement dans l’explorateur de fichiers. 3 Ne choisissez pas de réglage de transcodage pour la ressource regroupée. 4 Cliquez sur le bouton Export. Une copie du dossier contenu dans la ressource regroupée est exportée vers l’emplacement spécifié dans la fenêtre Export. Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio 145 Pour exporter une ressource de projet Final Cut Studio et des ressources média reliées téléchargées en tant que ressources individuelles : 1 Sélectionnez la ressource de projet et les ressources média. Si les ressources média et de projet ont été créées selon la méthode recommandée, les ressources doivent être regroupées dans une production Final Cut Server et avoir des métadonnées uniques aux ressources média et de projet. Pour en savoir plus sur la méthode recommandée pour le téléchargement d’un projet Final Cut Studio et de ses fichiers de données en tant que ressources individuelles, consultez « Téléchargement de projets Final Cut Studio » à la page 43. Remarque : en activant la présentation par liste dans la sous-fenêtre Productions, vous pouvez plus facilement cliquer sur une liste de ressources en appuyant sur la touche Maj. 2 Cliquez sur l’une des ressources sélectionnées en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Export dans le menu contextuel. La fenêtre Multiple Export apparaît. 3 Dans la fenêtre Multiple Export, choisissez une destination pour y enregistrer les ressources média en cliquant sur le bouton Choose et en identifiant un emplacement dans l’explorateur de fichiers. Remarque : pour éviter de perdre le suivi des projets exportés, vous pouvez créer un dossier pour le projet et ses données sur le bureau ou dans un autre emplacement pratique. 4 Ne choisissez pas de réglage de transcodage. 5 Cliquez sur le bouton Start. Chacune des ressources sélectionnées est exportée vers l’emplacement que vous avez spécifié dans la fenêtre Multiple Export. 8 147 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Utilisation de métadonnées Status pour le suivi des ressources et productions (p. 147)  À propos de la fonction Review and Approve (p. 152)  Utilisation de la fonction Review and Approve (p. 153) Ce chapitre explique comment utiliser le champ de métadonnées Status pour faciliter le suivi des ressources de votre flux de travaux Final Cut Server. Si votre organisation met diligemment à jour le champ de métadonnées Status sur chacune de ses ressources et productions, vous pouvez aisément rechercher chaque ressource et production se trouvant dans les différentes étapes du flux de travaux. Ce chapitre traite également de l’utilisation de courriers électroniques pour prévenir lorsqu’un champ de métadonnées Status est défini sur Ready For Review. Utilisation de métadonnées Status pour le suivi des ressources et productions Le champ de métadonnées Status est conçu pour indiquer l’endroit où se trouve une ressource dans le flux de travaux Final Cut Server. L’état de la ressource de ce projet Final Cut Pro est défini sur In Progress.148 Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server Au fur et à mesure de la progression de votre travail, vous pouvez effectuer des recherches pour localiser des ressources se trouvant dans une phase donnée du flux de travaux. Final Cut Server est fourni avec plusieurs Smart Searches préconfigurées, qui vous permettent de rechercher facilement les ressources récemment modifiées ou celles dont le champ de métadonnées Status est défini sur Ready for Review. Cliquez sur cette Smart Search pour afficher toutes les ressources dont l’état est défini sur Ready for Review. Smart Search modifie le réglage Status dans la recherche avancée. Cliquez sur cette Smart Search pour afficher toutes les ressources que vous avez extraites. Smart Search modifie le réglage Checked Out By dans la recherche avancée.Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server 149 Vous pouvez configurer votre propre recherche à l’aide des options de recherche avancée. Par exemple, vous pouvez rechercher des ressources dont le champ de métadonnées Status est défini sur In Progress. Après avoir configuré une recherche, vous pouvez l’enregistrer en tant que Smart Search. Cela vous permet d’accéder à la recherche en cliquant simplement dessus dans la liste des Smart Searches. Cliquez sur ce bouton pour enregistrer le réglage de recherche actuel en tant que Smart Search. Pour ce faire, définissez le champ Status sur In Progress. Si vous cliquez sur le bouton Save as Smart Search, vous ajoutez une nouvelle Smart Search, à laquelle vous pouvez ensuite attribuer un nom.150 Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server Application de métadonnées Status à une ressource ou une production Lorsque vous téléchargez le fichier ou après la création de la ressource ou de la production, vous pouvez appliquer des métadonnées d’état ou d’autres métadonnées. Important : lorsque vous appliquez des métadonnées à une ressource ou une production, elles ne sont pas appliquées à d’autres ressources associées. Par exemple, si vous modifiez l’état d’un projet Final Cut Pro, l’état de chacune des ressources média reliées ne change pas. Pour modifier les métadonnées Status d’une ressource ou d’une production : 1 Dans la sous-fenêtre Assets ou Productions, double-cliquez sur la ressource ou la production pour afficher sa fenêtre d’information. 2 Cliquez sur Metadata pour afficher la sous-fenêtre Metadata . 3 Cliquez sur Asset pour afficher le groupe de métadonnées Asset. En fonction de l’ensemble de métadonnées qui s’applique à la ressource ou à la production, plusieurs groupes de métadonnées s’affichent. Cliquez sur Metadata pour afficher les ensembles de métadonnées de la ressource et leurs champs. Cliquez sur Asset pour afficher le groupe de métadonnées Asset.Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server 151 4 Choisissez le réglage Status approprié dans le menu local Status. 5 Cliquez sur le bouton Save Changes. Les métadonnées sont modifiées. Recherche de ressources ou de productions à l’aide de métadonnées Status Après avoir défini l’état d’une ressource ou d’une production, vous pouvez rechercher des métadonnées d’état pour trouver toutes les ressources ou productions contenant un réglage de métadonnées Status donné. Pour rechercher des ressources ou productions par état : 1 Dans la sous-fenêtre Assets ou Productions, cliquez sur le triangle d’affichage de recherche pour afficher les options de recherche avancée. 2 Choisissez un réglage de métadonnées Status à rechercher dans le menu local Status. 3 Cliquez sur le bouton Search. Les résultats de la recherche s’affichent dans la partie principale de la fenêtre. Choisissez un réglage d’état dans le menu local Status. Cliquez sur Save Changes. Cliquez sur le triangle d’affichage pour afficher les réglages de recherche avancée. Une fois les réglages de recherche configurés, cliquez sur le bouton Search. Choisissez un réglage Status à rechercher.152 Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server Utilisation de Smart Searches pour localiser des éléments Ready for Review Final Cut Server est fourni avec une Smart Search configurée pour rechercher des ressources et productions dont le champ de métadonnées Status est défini sur Ready for Review. Pour rechercher des ressources ou productions dont le champ de métadonnées Status est défini sur Ready for Review : m Cliquez sur Assets ready for review ou sur Productions ready for review dans la liste des Smart Searches. À propos de la fonction Review and Approve La fonction Review and Approve est utilisée conjointement avec le champ de métadonnées Status. Lorsqu’une ressource est prête à être révisée, vous pouvez aisément définir le champ de métadonnées Status de la ressource sur Ready for Review, ajouter des commentaires de forme et envoyer un courrier de notification aux réviseurs requis à partir du client Final Cut Server. À l’aide des informations contenues dans le courrier électronique, les réviseurs peuvent rechercher, afficher, annoter et approuver des ressources sans avoir à télécharger des fichiers volumineux. Smart Searches pour la sous-fenêtre Assets. Smart Searches pour la sous-fenêtre Productions. Choix de métadonnées Status pour une ressource.Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server 153 Important : votre administrateur Final Cut Server doit configurer cette fonction avant que celle-ci puisse être utilisée comme décrit dans cette rubrique. Utilisation de la fonction Review and Approve Lorsque que votre administrateur Final Cut Server a installé Final Cut Server, il a configuré la fonction Review and Approve pour répondre aux besoins de votre organisation. Les options que l’administrateur a pu configurer consistent, entre autres, à écrire le texte du courrier électronique et à faire en sorte que les commentaires de l’éditeur (saisis dans la sous-fenêtre Review & Approve) et d’autres métadonnées apparaissent dans le corps du courrier de notification. L’administrateur choisit également l’une des trois méthodes permettant de spécifier qui est défini comme réviseur requis et qui reçoit par conséquent les courriers électroniques Review and Approve. Les courriers électroniques peuvent être adressés à une liste de destinataires définie par l’administrateur, à des adresses saisies manuellement par l’utilisateur dans le champ Required reviewers ou à ces deux catégories. Remarque : ces exemples vous présentent des méthodes de saisie manuelle des adresses électroniques. Selon la façon dont votre système Final Cut Server a été configuré, votre administrateur peut créer un menu local à utiliser pour attribuer des adresses électroniques. Pour en savoir plus, contactez votre administrateur Final Cut Server. Important : il est difficile, pour un utilisateur client Final Cut Server, de déterminer si la fonction Review and Approve a été configurée et si oui, de distinguer laquelle de ces trois approches est utilisée par votre système Final Cut Server. Votre administrateur Final Cut Server doit être votre premier interlocuteur pour toute question sur l’utilisation de la fonction Review and Approve dans votre système Final Cut Server. Cliquez sur Review & Approve pour saisir des commentaires et des adresses électroniques. Selon la manière dont votre administrateur a configuré la fonction Review and Approve, vous pouvez saisir des commentaires et des adresses électroniques ici. Vous pouvez définir l’état dans la sous-fenêtre Metadata ou Review & Approve.154 Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server Envoi de courriers électroniques pour la révision aux réviseurs définis par l’administrateur Dans cette configuration, l’administrateur Final Cut Server saisit manuellement l’adresse électronique de chaque réviseur requis lors de la configuration. Ainsi, l’utilisateur de Final Cut Server ne voit pas la liste des réviseurs requis et ne peut pas saisir manuellement les adresses électroniques dans le champ Required reviewers de la sous-fenêtre Review & Approve. Lorsque les adresses électroniques ont été saisies manuellement par l’administrateur, les notifications par courrier sont automatiquement envoyées dès que le champ de métadonnées Status est défini sur Ready for Review (et dès que la ressource est modifiée lorsqu’elle est définie sur Ready for Review). Cette configuration est plus adaptée si vous savez que le même ensemble de réviseurs doit recevoir des notifications par courrier Review and Approve pour toutes les ressources. Par ailleurs, avec cette configuration, vous n’avez pas besoin de saisir les adresses électroniques des réviseurs requis. Si vous le faites, ces adresses sont ignorées. Pour envoyer des notifications par courrier Review and Approve à un ensemble de réviseurs définis : 1 Localisez la ressource ou le projet à envoyer à la révision dans la sous-fenêtre Assets ou Productions, puis double-cliquez sur la ressource ou le projet pour afficher sa fenêtre d’information. 2 Dans la fenêtre d’information de la ressource ou du projet, ouvrez la sous-fenêtre Review & Approve. Ouvrez la sous-fenêtre Review & Approve.Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server 155 3 Si vous souhaitez ajouter des notes au courrier électronique, vous pouvez les saisir dans le champ Editor’s comments. 4 Lorsque vous êtes prêt à envoyer la notification par courrier aux réviseurs requis, définissez le champ de métadonnées Status sur Ready for Review. Remarque : ce champ est disponible à la fois dans la sous-fenêtre Metadata et dans la sous-fenêtre Review & Approve. 5 Cliquez sur le bouton Save Changes en bas de la sous-fenêtre Review & Approve. Cela envoie le courrier de notification. Remarque : votre administrateur Final Cut Server contrôle qui peut recevoir des courriers électroniques au sein du système Final Cut Server. Pour ajouter des adresses électroniques à Final Cut Server, contactez votre administrateur. Saisie manuelle des adresses électroniques des réviseurs Dans cette configuration, l’utilisateur de Final Cut Server doit saisir manuellement l’adresse électronique complète de chaque réviseur requis. Une fois les adresses électroniques saisies, l’enregistrement des modifications entraîne l’envoi du courrier électronique Review & Approve. Le courrier électronique est envoyé uniquement lorsque les modifications sont enregistrées. Cette configuration permet à l’utilisateur de choisir les destinataires du courrier électronique et la fréquence d’envoi des courriers électroniques de révision. Elle est toutefois moins automatisée, ce qui accroît le travail de l’utilisateur. Saisissez des commentaires dans le champ Editor’s comments. Lorsque vous êtes prêt à envoyer la notification par courrier, cliquez sur Save Changes.156 Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server Pour définir manuellement les destinataires des notifications par courrier Review and Approve : 1 Localisez la ressource ou le projet à envoyer à la révision et double-cliquez dessus pour afficher sa fenêtre d’information. 2 Dans la fenêtre d’information de la ressource ou du projet, ouvrez la sous-fenêtre Review & Approve. 3 Si vous souhaitez ajouter des notes au courrier électronique, vous pouvez les saisir dans le champ Editor’s comments. 4 Saisissez l’adresse électronique complète de chacun des réviseurs requis pour cette ressource dans le champ Required reviewers. 5 Lorsque vous êtes prêt à envoyer les notifications par courrier aux réviseurs requis, définissez l’état du champ de métadonnées sur Ready for Review. Remarque : ce champ est disponible à la fois dans la sous-fenêtre Metadata et dans la sous-fenêtre Review & Approve. 6 Cliquez sur le bouton Save Changes en bas à droite de la sous-fenêtre Review & Approve. Le courrier de notification est envoyé à chacune des adresses saisies dans le champ Required reviewers. Saisissez l’adresse électronique complète de chacun des réviseurs. Lorsque vous êtes prêt à envoyer la notification par courrier, cliquez sur Save Changes.Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server 157 Utilisation de réviseurs définis par l’administrateur et de réviseurs dont l’adresse électronique est saisie manuellement Une approche hybride permet à la fois à l’administrateur Final Cut Server de saisir une liste statique de réviseurs requis et à l’utilisateur de saisir manuellement des adresses électroniques supplémentaires dans le champ Required reviewers. L’administrateur et l’utilisateur peuvent ainsi tous deux définir les destinataires des courriers de notification. Pour définir manuellement les destinataires des notifications par courrier Review and Approve : 1 Localisez la ressource ou le projet à envoyer à la révision et double-cliquez dessus pour afficher sa fenêtre d’information. 2 Dans la fenêtre d’information de la ressource ou du projet, ouvrez la sous-fenêtre Review & Approve. 3 Si vous souhaitez ajouter des notes au courrier électronique, saisissez-les dans le champ Editor’s comments. 4 Saisissez une adresse électronique complète pour chacun des réviseurs requis. Les adresses que vous saisissez sont ajoutées à la liste des réviseurs configurée par votre administrateur Final Cut Server. Important : n’oubliez pas que votre administrateur Final Cut Server a également défini une liste de réviseurs qui recevront chaque courrier électronique envoyé à partir de la sous-fenêtre Review & Approve. Veillez à ne pas envoyer de courriers électroniques en double aux réviseurs en ajoutant manuellement leur adresse dans la sous-fenêtre Review & Approve. Saisissez une adresse électronique complète pour chacun des réviseurs requis. Lorsque vous êtes prêt à envoyer la notification par courrier, cliquez sur Save Changes.158 Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server 5 Lorsque vous êtes prêt à envoyer les notifications par courrier aux réviseurs requis, définissez l’état du champ de métadonnées sur Ready for Review. Remarque : ce champ est disponible à la fois dans la sous-fenêtre Metadata et dans la sous-fenêtre Review & Approve. 6 Cliquez sur le bouton Save Changes en bas à droite de la sous-fenêtre Review & Approve. Le courrier de notification est envoyé à chacune des adresses saisie dans le champ Required reviewers et à chacun des réviseurs requis saisis par défaut par votre administrateur Final Cut Server.9 159 9 Exportation, archivage et suppression des ressources et des projets terminés Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Sortie d’un projet final (p. 159)  Archivage et restauration de ressources média (p. 162)  Suppression de ressources Final Cut Server (p. 164) Ce chapitre décrit les étapes finales de l’utilisation d’une ressource : sortie d’une copie finale et création de copies de sauvegarde pour la ressource. Il explique également comment supprimer des ressources et des productions dans Final Cut Server. Sortie d’un projet final Vous pouvez utiliser la commande Export afin de créer une sortie des ressources média et de projet. Vous pouvez exporter les ressources sur un disque externe ou tout autre périphérique de sauvegarde ou les exporter sur votre système local, puis déplacer les fichiers souhaités à l’aide de Finder. Si vous exportez une ressource média, vous avez la possibilité de transcoder cette ressource durant l’exportation. Toutefois, le transcodage des ressources de projet et des ressources regroupées Final Cut Studio n’est pas recommandé. La méthode d’exportation de votre ressource média ou de projet finale dépend du type de ressource. Ce chapitre présente les étapes d’exportation d’un projet Final Cut Pro ou d’une ressource de projet Final Cut Studio ou autre, ainsi que des ressources média, d’un fichier de données et de la ressource regroupée associés. Important : lorsque vous exportez une ressource à partir de Final Cut Server, Final Cut Server n’en assure plus le suivi.160 Chapitre 9 Exportation, archivage et suppression des ressources et des projets terminés Exportation d’une ressource média L’exportation d’une ressource média individuelle est très simple. Pour exporter une ressource média individuelle : 1 Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Export dans le menu contextuel. La fenêtre Export s’affiche. 2 Dans cette fenêtre, choisissez l’endroit où vous souhaitez enregistrer la ressource média, en cliquant sur le bouton Choose et en recherchant l’emplacement souhaité dans le navigateur de fichiers. 3 Si nécessaire, sélectionnez un réglage de transcodage. 4 Cliquez sur le bouton Export. La ressource média est exportée à l’emplacement spécifié dans la fenêtre Export. Cliquez sur Export. Cliquez sur le bouton Choose pour changer l’emplacement d’exportation. Si nécessaire, sélectionnez un réglage de transcodage.Chapitre 9 Exportation, archivage et suppression des ressources et des projets terminés 161 Exportation d’un projet Final Cut Pro et des ressources média associées Vous pouvez exporter une ressource de projet Final Cut Pro et toutes ses ressources média lors d’une même opération. Pour exporter une copie d’un projet Final Cut Pro et les ressources média associées : 1 Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Export dans le menu contextuel. La fenêtre Export s’ouvre dans Final Cut Pro. 2 Dans cette fenêtre Final Cut Pro, sélectionnez l’emplacement souhaité pour l’enregistrement du fichier de projet Final Cut Pro exporté et ses ressources média. Pour ce faire, cliquez sur le bouton Choose et recherchez l’emplacement souhaité dans le navigateur de fichiers. 3 Si la fonction Edit Proxy n’est pas activée, les données d’origine seront utilisées par défaut. Si cette fonction est activée, sélectionnez Original Media ou Edit Proxy, dans le menu local Use. Ceci permet de définir le type de données exportées. 4 Cochez la case Keep Media with Project pour inclure les fichiers de données dans l’exportation. Important : si vous ne sélectionnez pas cette option, seule la ressource de projet Final Cut Pro sera exportée. 5 Cliquez sur le bouton Export. Une copie du projet est exportée à l’emplacement que vous avez spécifié dans la fenêtre Export de Final Cut Pro. Remarque : une fois l’exportation terminée, le suivi du projet et des fichiers de données n’est plus assuré par Final Cut Server. Exportation d’une ressource regroupée Final Cut Studio Lorsque vous avez téléchargé le fichier de projet Final Cut Studio et ses fichiers de données, vous avez choisi de télécharger une ressource regroupée (fichier de projet et fichiers de données) ou le fichier de projet et chacun de ses fichiers de données sous forme de ressources indépendantes. Si vous avez téléchargé une ressource regroupée, vous pouvez à nouveau l’exporter en une seule opération très simple. Pour exporter une ressource regroupée : 1 Cliquez sur la ressource regroupée tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Export dans le menu contextuel. La fenêtre Export s’affiche. 2 Dans cette fenêtre, choisissez l’endroit où vous souhaitez enregistrer la ressource regroupée, en cliquant sur le bouton Choose et en recherchant l’emplacement souhaité dans le navigateur de fichiers.162 Chapitre 9 Exportation, archivage et suppression des ressources et des projets terminés 3 Cliquez sur le bouton Export. Le dossier contenu dans la ressource regroupée est exporté à l’emplacement que vous avez spécifié dans la fenêtre Export. Exportation d’un projet Final Cut Studio et de ressources média individuelles Si vous avez téléchargé une ressource de projet Final Cut Studio et ses ressources média en tant que ressources individuelles, vous devez exporter la ressource de projet, puis toutes les ressources média séparément. Pour exporter une copie d’une ressource de projet Final Cut Studio et les ressources média associées : 1 Sélectionnez la ressource de projet Final Cut Studio et toutes les ressources média associées. Remarque : pour sélectionner plus facilement une liste de ressources média (Maj + Clic), passez en vue Liste dans la sous-fenêtre Productions. 2 Cliquez sur l’une des ressources sélectionnées en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Export dans le menu contextuel. La fenêtre Multiple Export s’affiche. 3 Dans cette fenêtre, choisissez l’endroit où vous souhaitez enregistrer les fichiers de données, en cliquant sur le bouton Choose et en recherchant l’emplacement souhaité dans le navigateur de fichiers. Remarque : pour effectuer un suivi efficace des projets exportés, vous pouvez créer un dossier spécifique au projet et à ses ressources média, sur le bureau ou à l’emplacement de votre choix. 4 Ne sélectionnez aucun réglage de transcodage. 5 Cliquez sur le bouton Start. Tous les fichiers de données sélectionnés sont exportés à l’emplacement que vous avez spécifié dans la fenêtre Multiple Export. Archivage et restauration de ressources média Vous pouvez déplacer la représentation principale d’une ressource média sur le périphérique d’archivage installé par votre administrateur Final Cut Server. Étant donné que seule la représentation principale est déplacée, la ressource figure toujours dans le catalogue Final Cut Server ; vous pouvez ainsi toujours la localiser et effectuer des recherches dans ses métadonnées. Cette procédure permet de conserver en lieu sûr le fichier de la repré- sentation principale, qui ne peut alors être ni téléchargé, ni modifié.Chapitre 9 Exportation, archivage et suppression des ressources et des projets terminés 163 Si vous essayez d’archiver une ressource média alors que celle-ci est en cours d’utilisation par une ressource de projet, une zone de dialogue s’affiche, vous demandant si vous souhaitez poursuivre l’opération d’archivage. Si vous choisissez de continuer, la ressource média ne sera plus disponible pour le projet. Si vous avez des questions concernant l’archivage, contactez votre administrateur Final Cut Server. Pour archiver une ressource : m Cliquez sur la ressource média tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Archive to et choisissez un périphérique d’archivage dans le menu contextuel. La ressource média est archivée et l’icône d’archive apparaît sur sa vignette.164 Chapitre 9 Exportation, archivage et suppression des ressources et des projets terminés Pour restaurer une ressource média et retirer du périphérique d’archivage la représentation principale de cette ressource : m Cliquez sur la ressource archivée tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Restore dans le menu contextuel. L’icône d’archive disparaît, indiquant que la représentation principale de la ressource a été retirée du périphérique d’archivage. La ressource média est de nouveau disponible et peut être utilisée. Suppression de ressources Final Cut Server Lorsque vous supprimez une ressource dans Final Cut Server, vous supprimez le fichier de représentation principale de cette ressource, les fichiers proxy créés pour cette ressource et toutes les métadonnées qui lui sont associées. Une ressource peut parfois être associée à plusieurs projets ou ressources Final Cut Pro ; toute opération de suppression doit donc faire l’objet de précautions. Ne supprimez des ressources Final Cut Server que si vous êtes certain qu’elles ne servent plus à personne. Vous pouvez afficher les ressources média ou de projet auxquelles une ressource donnée est associée dans la sous-fenêtre Resources de la fenêtre d’information de cette ressource. La procédure ci-dessous indique comment supprimer une ressource média, une ressource regroupée ou une ressource de projet Final Cut Pro. Les autres ressources utilisant cette ressource sont répertoriées dans la liste Instances.Chapitre 9 Exportation, archivage et suppression des ressources et des projets terminés 165 Pour supprimer une ressource média ou regroupée du catalogue Final Cut Server : 1 Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Delete dans le menu contextuel. 2 Dans la zone de dialogue qui s’affiche, cliquez sur Delete. La ressource est supprimée du catalogue Final Cut Server. Pour supprimer une ressource de projet Final Cut Pro du catalogue Final Cut Server : 1 Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Delete dans le menu contextuel. Une zone de dialogue vous indiquant les ressources et les fichiers qui seront supprimés s’affiche. 2 Lisez attentivement ce message et confirmez que vous souhaitez bien supprimer tous les fichiers et ressources associés à la ressource de projet Final Cut Pro. 3 Lorsque vous êtes prêt, cliquez sur Delete. La ressource Final Cut Pro et toutes ses ressources associées sont supprimées du catalogue Final Cut Server. 167 Glossaire Glossaire affiche Une affiche est un fichier proxy JPEG généré à partir du fichier de représentation principale d’une ressource média, lors du téléchargement. Consultez proxy. archive Lorsque vous avez terminé un projet ou une production, vous pouvez utiliser la fonction d’archive pour déplacer les ressources, de leur périphérique de stockage actuel vers un périphérique d’archivage, par exemple un disque FireWire, un disque de plus grande capacité, mais plus lent, ou un autre volume où l’espace disque ne manque pas. Les ressources figureront toujours dans le catalogue Final Cut Server, dans un état inactif. Elles peuvent être restaurées à tout moment en cas de besoin. automatisation Final Cut Server prend en charge une grande variété de fonctions d’automatisation, ce qui permet de configurer Final Cut Server pour effectuer de nombreuses tâches automatiquement. cache Si vous souhaitez utiliser une ressource du catalogue Final Cut Server sur un ordinateur client, celui-ci doit disposer d’une copie locale de la ressource. Final Cut Server possède une zone de cache sur l’ordinateur client, dont il se sert pour stocker les copies locales des ressources. Vous pouvez choisir l’emplacement et la taille de ce cache dans la fenêtre Preferences du client. catalogue Le catalogue est un ensemble de ressources gérées par Final Cut Server. client L’interaction entre l’utilisateur et le catalogue Final Cut Server se fait à l’aide d’un client Final Cut Server. Les clients Final Cut Server sont des applications Java pouvant être exécutées sur les ordinateurs fonctionnant sous le système d’exploitation Mac OS X, Windows XP ou Windows Vista. données préparées Dans Final Cut Server, vous pouvez préparer des fichiers de données que vous utiliserez ultérieurement dans un nouveau projet Final Cut Pro. Lorsque vous sélectionnez un ou plusieurs fichiers de données, puis choisissez « Prepare for Disconnected Use », des copies d’alias des fichiers placés dans le cache sont créées à l’emplacement spécifié. Par la suite, lorsque votre ordinateur se retrouve déconnecté de Final Cut Server, vous pouvez utiliser les fichiers de données préparés pour créer un nouveau projet Final Cut Pro.168 Glossaire Edit Proxy Lors du téléchargement, un fichier Edit Proxy peut être créé pour les fichiers vidéo téléchargés sur Final Cut Server dans le cadre d’un projet Final Cut Pro. Les fichiers Edit Proxy sont utilisés lors de l’extraction d’un projet Final Cut Pro. Notez que les fichiers Edit Proxy ne sont pas créés automatiquement ; l’administrateur Final Cut Server doit d’abord activer la fonction Edit Proxy pour pouvoir générer ce type de fichier. Consultez proxy. edit-in-place Généralement, lorsque vous souhaitez utiliser une ressource du catalogue Final Cut Server sur un ordinateur client, celui-ci doit disposer d’une copie locale de la ressource. Il existe toutefois une exception, lorsque le périphérique qui contient la ressource est configuré comme périphérique « edit-in-place » et qu’il est monté en tant que volume sur l’ordinateur client. L’exemple le plus courant de cette situation est le système Xsan, qui prend en charge une bande passante de données suffisamment élevée pour pouvoir transférer les données vidéo en temps réel. Consultez Xsan. élément Les ressources de projet Final Cut Pro contiennent une liste de ressources média qui sont reliées, ou associées, au fichier de projet Final Cut Pro. Les éléments de projet Final Cut Pro peuvent inclure les fichiers de données et les séquences Final Cut Pro. ensemble de métadonnées Final Cut Server organise les métadonnées en ensembles. Ces ensembles contiennent des groupes de métadonnées, qui eux-mêmes contiennent des trames de métadonnées. fichier d’alias Un fichier d’alias est un petit fichier qui représente un autre fichier. Dans Final Cut Server, vous pouvez préparer des fichiers de données que vous utiliserez ultérieurement dans un nouveau projet Final Cut Pro. Lorsque vous sélectionnez un ou plusieurs fichiers de données et choisissez « Prepare for Disconnected Use », des copies d’alias des fichiers placés dans le cache sont créées à l’emplacement spécifié. fichier géré Lorsque vous extrayez une ressource, Final Cut Server crée une copie gérée du fichier. Ce fichier géré peut être modifié, puis réintégré pour mettre à jour la ressource d’origine. Consultez fichier non géré. fichier non géré Lorsque vous copiez ou exportez un fichier, Final Cut Server crée une copie non gérée de ce fichier. Ce fichier non géré peut être modifié, puis réintégré pour mettre à jour la ressource d’origine. Si vous souhaitez effectuer le suivi d’un fichier non géré dans Final Cut Server, vous devez d’abord le télécharger et créer une nouvelle ressource. Consultez fichier géré. métadonnées Les métadonnées sont des informations relatives à un fichier. Dans Final Cut Server, les métadonnées servent à décrire le fichier de représentation principale de la ressource, ainsi que la ressource elle-même. périphérique Les périphériques sont des emplacements de stockage. Il peut s’agir de dossiers sur un volume local de serveur, de volumes en réseau ou encore de dossiers de volume Xsan.Glossaire 169 production Pour faciliter l’organisation des ressources dans votre catalogue Final Cut Server, vous pouvez créer des productions. Chaque production peut contenir une ou plusieurs ressources. En outre, une ressource peut appartenir à plusieurs productions. Par exemple, vous pouvez créer une production contenant tous les fichiers d’un client et une autre contenant uniquement les fichiers de ce client utilisés dans le cadre d’un épisode ou d’une publicité spécifique. projet Dans la création d’un projet, plusieurs applications Final Cut Studio utilisent des fichiers de projet, qui eux-mêmes utilisent un ou plusieurs fichiers de données associés. Final Cut Server assure le suivi des fichiers de projet à l’aide de ressources de projet. proxy Les images et les fichiers vidéo peuvent être très volumineux, ce qui rend leur manipulation difficile. Final Cut Server crée automatiquement des fichiers proxy lors du processus d’analyse, lorsque vous ajoutez des ressources à son catalogue. Ces fichiers proxy peuvent être utilisés à la place des véritables fichiers, dans les opérations de modification et de révision. Consultez proxy de plan, Edit Proxy, affiche, vignette. Proxy de plan Lors du téléchargement, Final Cut Server crée automatiquement un fichier de proxy de plan basse résolution pour les ressources vidéo. Le proxy de plan est utilisé à la place du véritable fichier vidéo, lors de la visualisation de la ressource dans Final Cut Server. Consultez proxy. réglages de transcodage Final Cut Server utilise les réglages de transcodage pour convertir une ressource média, en passant de son codec actuel à un autre. La plupart du temps, vous utilisez les réglages de transcodage pour convertir une ressource en une autre, plus petite et plus facile à lire. Les réglages de transcodage pour les ressources vidéo et audio proviennent de Compressor (installé sur le serveur). Les réglages de transcodage pour les images sont internes à Final Cut Server. représentation principale Fichier de données original téléchargé dans Final Cut Server. ressource Final Cut Server crée une ressource pour chaque fichier de données ou de projet téléchargé. Une ressource contient le fichier de représentation principale (fichier téléchargé) et, parfois, un ou plusieurs fichiers de proxy. ressource regroupée Dans Final Cut Server, vous pouvez télécharger un dossier de fichiers sous forme de ressource regroupée. Cette ressource regroupée contient tous les fichiers du dossier, ainsi que les fichiers auxquels il est impossible d’accéder depuis Final Cut Server. Les ressources regroupées servent au suivi des ressources de projet Soundtrack Pro, Motion et DVD Studio Pro, ainsi que des fichiers de données associés. tâches Terme désignant toute action exécutée par Final Cut Server sur une ressource. Ces actions incluent le téléchargement, la copie et le transcodage d’une ressource.170 Glossaire transcodage L’opération de transcodage permet de convertir une ressource média en passant d’un codec à un autre. Final Cut Server utilise les codecs vidéo et audio fournis par Compressor. Consultez réglages de transcodage. version Final Cut Server peut être configuré de manière à conserver les versions précédentes d’une sélection de ressources, ce qui rend possible la restauration d’une version anté- rieure, si nécessaire. Si vous extrayez une ressource à partir du catalogue Final Cut Server, puis la modifiez et la réintégrez, Final Cut Server copie tout d’abord la version actuelle sur le périphérique où elle se situe, puis copie la nouvelle version à l’endroit où la version actuelle se trouvait. vignette Dans la fenêtre principale de Final Cut Server, vous pouvez afficher les ressources ou les productions dans une vue Liste ou Vignette. Dans la vue Vignette, chaque ressource est représentée par une image miniature. Cette image provient du fichier proxy de vignette de la ressource (fichier proxy JPEG généré à partir du fichier de représentation principale de la ressource média, lors du téléchargement). Consultez proxy. Xsan Un réseau de stockage (SAN) Xsan Apple est un périphérique qui offre un accès rapide aux fichiers de données. Les périphériques Xsan prennent en charge la fonction edit-in-place lorsque vous vous connectez via un réseau Fibre Channel. Consultez edit-in-place. 171 Index Index A affichage des ressources 89 affiche 35 aide, utilisation à l’écran 9 annotations ajout 99 à propos 99–102 fenêtre 26 remplacement du texte 101 suppression 102 archivage des ressources 162 Assets, sous-fenêtre configuration de l’affichage 19 icônes 20 introduction 17 assistance AppleCare 11 automatisations 167 C cache 108 ajout d’une ressource 110 à propos 109–111 expiré 111 client. Consultez client Final Cut Server client Final Cut Server installation 15 tableau des actions 84 clients, à propos 7 courrier électronique, Review and Approve, fonction 152–158 D déconnexion de Final Cut Server projets Final Cut Pro 130–133 ressources média 113–116 déverrouillage des ressources 94–98 dossiers téléchargement du contenu en tant que ressources 44 téléchargement en tant que ressources regroupées 44 Downloads & Uploads, fenêtre introduction 27 duplication d’une ressource 103 E edit-in-place 104, 168 mise en cache 109 projets Final Cut Pro et 123 elements sous-fenêtre Elements 40 éléments à propos 40 ensembles de métadonnées présentation 32 exportation groupe Final Cut Studio 161 projet et ressources Final Cut Pro 133, 161 projet et ressources Final Cut Studio 162 projets Final Cut Studio 143–145 ressources finales et projets 159 ressources média 117, 160 extraction et réintégration 111–113 projets Final Cut Pro 124–129 ressources 111–113 F fenêtre d’information production 25 projet Final Cut Pro 24 projet Final Cut Studio 24 ressource 23 fenêtre d’information de la ressource Action, menu local 58 détails 85–88 fenêtre d’information 88 ouverture 58 sous-fenêtre Assets 86 sous-fenêtre Locks 87 sous-fenêtre Metadata 86, 87, 88 sous-fenêtre Review & Approve 88 sous-fenêtre Versions 87 fenêtre d’information du projet Final Cut Pro à propos 89 sous-fenêtre Elements 40172 Index fenêtre Downloads & Uploads effacement 105 ouverture 105 utilisation 105 fenêtre Link Upload 47 fenêtre Multiple Link Upload 50 fenêtre Multiple Upload 37 fenêtre Preferences ouverture 107 préférences de cache 108 préférences de recherche 107 utilisation 107–108 fenêtre Search All Jobs utilisation 80–81, 105 fenêtre Search Devices à propos de son contenu 78 astuces de recherche 79 utilisation 78–79 fenêtre Upload 37 fichier géré 168 fichier non géré 168 fichier proxy de plan 35 fichiers d’alias 114, 168 fichiers de données préparés 167 fichiers du proxy de modification extraction de projets Final Cut Pro 124 fichiers Edit Proxy à propos 168 extraction d’un projet Final Cut Pro 39 fichiers proxy 34, 169 affiche 35 Edit Proxy 39 proxy de plan 35 vignette 35 Final Cut Pro Check In, fenêtre 128 Check Out, fenêtre 125 utilisation avec Final Cut Server 121–122 Final Cut Pro, projets exportation 133, 161 Final Cut Server aide 9 documentation imprimée 9 edit-in-place 104 flux de travaux 14 installation du client 15 interface utilisateur 15–30 manuels de l’utilisateur à l’écran 9 ordinateur dont l’activité est suspendue 34 préférences 107–108 présentation 7–8 sites web 10 utilisation avec Final Cut Pro 121–122 vue d’ensemble des opérations 8 vue d’ensemble du catalogue 53–59 G Gestionnaire de données 127 groupes projets Final Cut Studio, exportation 161 I interface utilisateur fenêtre Annotations, introduction 26 fenêtre Downloads & Uploads, introduction 27 fenêtre Preferences, introduction 29 fenêtre principale 15 fenêtres d’information 23–25 fenêtre Search All Jobs, introduction 27 fenêtre Search Devices, introduction 28 icônes de ressource 20 introduction 15–30 introduction aux menus contextuels 30 K Keep Media with Project, case à cocher 131 M Menu local Action 58 menus contextuels introduction 30 versions 93 métadonnées affichage 65 à propos 65 fichier et ressource 64 métadonnées d’état 75, 147–149 métadonnées d’état, application 150 modification sur des ressources 77 présentation 32 utilisation 64–66 P périphériques edit-in-place 104 Library 38 Media 38 Preferences, fenêtre emplacement du fichier d’alias, réglage 114 introduction 29 présentation par liste 20 productions affichage 61 ajout de ressources 62 ajout de ressources durant un téléchargement 62 création 60 métadonnées d’état 75 métadonnées d’état, application 150 métadonnées d’état, utilisation pour la recherche 151 organisation des ressources 59–64Index 173 retrait de ressources 63 suppression 64 téléchargement de projets Final Cut Studio vers 49 Productions, sous-fenêtre configuration de l’affichage 19 icônes 20 introduction 18 projets DVD Studio Pro à propos des fichiers .par 46 reconnexion de fichiers de données 141 téléchargement d’un dossier avec des ressources 43 projets Final Cut Pro à propos 120 conservation des données du projet 126, 131 création à partir de ressources préparées pour une utilisation hors connexion 115 edit-in-place 123 éléments 40 extraction 124–129 extraction sur un disque externe 132 extraction sur un ordinateur portable déconnecté 131 fichiers du proxy de modification 124 Gestionnaire de données, utilisation 127 intégration et extraction de Final Cut Server 123 modification d’un projet extrait 126 problèmes connus 121 réintégration 127 résolution de problèmes de données offline 122 suppression de Final Cut Server 165 téléchargement 39–43 utilisation sans connexion à Final Cut Server 130– 133 versions 123, 129 projets Final Cut Studio à propos de la modification 135 exportation 143–145 exportation des ressources 162 exportation en groupes 161 extraction avec des données reliées 139 modification dans l’application d’origine 140 réintégration des fichiers de données reliées 142 réintégration et extraction en tant que fichiers individuels 138–143 réintégration et extraction en tant que ressources regroupées 136 téléchargement 43–51 téléchargement vers des productions 49 projets Motion reconnexion de fichiers de données 140 téléchargement d’un dossier avec des ressources 43 projets Soundtrack Pro reconnexion de fichiers de données 140 téléchargement d’un dossier avec des ressources 43 Q QuickTime métadonnées 38 séquences de référence 34 R raccourcis clavier, à propos 30 recherche affichage des résultats 74 avancée 69–71 introduction 21 pages de résultats 74 préférences 107 simple 66–68 Smart Search 72–73, 152 utilisation de la fenêtre Search All Jobs 80–81 utilisation de la fenêtre Search Devices 78–79 utilisation de métadonnées d’état 151 réintégration et extraction projets Final Cut Studio en tant que fichiers individuels 138–143 ressources regroupées de projet Final Cut Studio 136 représentation principale 34 réseau de stockage (SAN) et mise en cache 109 ressources activation du contrôle de versions 92 affichage 89 ajout au cache 110 ajout à une production durant un téléchargement 62 ajout d’annotations 99 archivage 162 disque externe 113 duplication 103 exportation 117 extensions de fichiers 33 extraction 92 fichiers d’alias 114 fichiers pouvant être téléchargés 32 fichiers proxy 34 métadonnées 64 métadonnées d’état 75 métadonnées d’état, application 150 métadonnées d’état, utilisation pour la recherche 151 mise en cache 109–111 modification des métadonnées 77 organisation à l’aide de productions 59–64 préparation pour une utilisation hors connexion 113–116 présentation 31174 Power Mac G5 Guide de l’utilisateur Inclut les informations de configuration, d’extension et de dépannage pour votre ordinateur Power Mac G5?Apple Computer Inc. © 2004 Apple Computer Inc. Tous droits réservés. Ce manuel est protégé par la loi du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique, complétée par la loi du 3 juillet 1985 et par toutes les conventions internationales applicables aux droits d’auteurs. En vertu de ces lois et conventions, aucune reproduction totale ni partielle de ce manuel n’est autorisée, sauf consentement écrit préalable d’Apple. Le logo Apple est une marque d’Apple Computer Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. En l’absence du consentement écrit d’Apple, l’utilisation à des fins commerciales de ce logo via le clavier (Option + 1) pourra constituer un acte de contrefaçon et/ou de concurrence déloyale. Tout a été mis en œuvre pour que les informations présentées dans ce manuel soient exactes. Apple n’est pas responsable des erreurs de reproduction ou d’impression. Apple 1 Infinite Loop Cupertino, CA 95014-2084 408-996-1010 www.apple.com Apple, le logo Apple, AirPort, Apple Store, AppleShare, AppleTalk, DVD Studio Pro, Final Cut Pro, FireWire, iCal, iMovie, iTunes, Mac, Mac OS, Macintosh, Power Mac, Power Macintosh, QuickTime et Sherlock sont des marques d’Apple Computer Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Finder, le logo FireWire, iDVD, iPhoto, iPod, Safari et SuperDrive sont des marques d’Apple Computer, Inc. AppleCare est une marque de service d’Apple Computer, Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. .Mac est une marque de service d’Apple Computer, Inc. ENERGY STAR est une marque déposée aux États-Unis. PowerPC et le logo PowerPC sont des marques d’International Business Machines Corporation, utilisées sous licence. La marque et les logos Bluetooth sont la propriété de Bluetooth SIG, Inc. et sont utilisés sous licence par Apple Computer, Inc. Ce produit inclut le logiciel développé par l’Université de Californie, Berkeley et ses collaborateurs. Les autres noms de produits et de sociétés sont la propriété de leurs détenteurs respectifs. Les produits commercialisés par des entreprises tierces ne sont mentionnés que pour information, sans aucune intention de préconisation ni de recommandation. Apple décline toute responsabilité quant à l’utilisation et au fonctionnement de ces produits. Publié simultanément aux États-Unis et au Canada. 3 1 Table des matières Chapitre 1 5 Installation 5 Positionnement de l’ordinateur et du moniteur 6 Branchement de l’ordinateur 10 Utilisation d’un clavier d’une souris sans fil 10 En cas de problème 10 Réglage de votre moniteur 11 Et ensuite ? 12 Procédure à suivre lorsque vous avez fini de travailler 14 Familiarisation avec votre ordinateur 16 Ports et connecteurs : extension des capacités de votre ordinateur 18 Intérieur de votre Power Mac G5 : options d’extension interne de votre ordinateur Chapitre 2 21 Utilisation de votre ordinateur 22 Utilisation de votre clavier Apple 23 Utilisation de votre souris Apple Mouse 23 Branchement d’un second moniteur 24 Connexion d’un téléviseur, d’un magnétoscope ou de tout autre appareil vidéo 26 Utilisation de l’Universal Serial Bus (USB) 28 Utilisation de FireWire 30 Utilisation des périphériques audio 32 Utilisation de appareils Bluetooth 34 Utilisation de votre lecteur optique 36 Utilisation de votre modem 37 Connexion à un réseau Ethernet 39 Accès sans fil à Internet et à votre réseau local via AirPort 41 Suspension de l’activité de l’ordinateur pour économiser l’énergie 42 Transfert d’informations entre deux ordinateurs Macintosh Chapitre 3 43 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 44 Ouverture de l’ordinateur 49 Installation de mémoire 56 Installation d’unités de stockage internes4 Table des matières 64 Installation d’une carte d’extension PCI ou remplacement de la carte AGP 69 Installation d’une carte AirPort Extreme 70 Remplacement de la pile Chapitre 4 73 Dépannage 75 Problèmes de logiciels 76 Problèmes de moniteur 77 Utilisation de Apple Hardware Test 78 Installation de logiciels sur votre ordinateur 80 Optimisation des performances Ethernet 80 Localisation du numéro de série de votre produit Annexe A 81 Caractéristiques Annexe B 87 Environnement de travail, sécurité et entretien 87 Consignes de sécurité importantes 90 Entretien général 91 Informations importantes sur l’organisation de l’espace de travail et la santé Annexe C 93 Connexion à Internet 95 Collecte des informations nécessaires 96 Saisie de vos informations 97 Modem téléphonique avec connexions PPP (Point-To-Point Protocol) 99 Connexions à Internet par ligne DSL, modem câble ou réseau LAN 105 Connexion sans fil AirPort Extreme 108 Dépannage de votre connexion 111 Communications Regulation Information1 5 1 Installation Félicitations pour l’acquisition de votre nouvel ordinateur Power Mac G5 à hautes performances. Ce chapitre contient des instructions pour l’installation de l’ordinateur et du moniteur. Votre Power Mac G5 est doté de la dernière technologie informatique, notamment d’un processeur 64 bits évolué, de la mémoire rapide, d’une carte graphique AGP 8X Pro pour des effets visuels impressionnants et d’un stockage interne Serial ATA, le tout réuni dans un châssis en aluminium anodisé avec accès facile aux éléments internes. Positionnement de l’ordinateur et du moniteur Soulevez l’ordinateur par ses deux poignées en utilisant des techniques de levage adaptées. Si votre moniteur est lourd, veillez à utiliser également des techniques de levage correctes lorsque vous le mettez en place. Placez le moniteur et l’écran de sorte que : • ils reposent sur une surface plane et robuste ; • les fiches des câbles d’alimentation ne soient coincées ni contre un mur ni contre tout autre objet ; • rien n’obstrue la circulation d’air devant, derrière ou au-dessous du moniteur ou de l’ordinateur ; • le plateau du lecteur optique dispose d’assez d’espace pour s’ouvrir. Avertissement : Apple vous recommande d’utiliser votre Power Mac G5 en position verticale avec le panneau latéral placé correctement. L’ordinateur ne fonctionne pas correctement lorsqu’il est placé sur le côté ou lorsque le panneau latéral n’est pas en place.6 Chapitre 1 Installation Le seul moyen de couper totalement l’alimentation de votre ordinateur et de votre moniteur consiste à débrancher leur fiche de la source d’alimentation électrique. Assurez-vous que les câbles d’alimentation de votre ordinateur et de votre moniteur soient facilement accessibles, pour pouvoir débrancher l’ordinateur ou le moniteur en cas de besoin. Branchement de l’ordinateur 1 Enlevez tout film protecteur à l’intérieur du panneau latéral. Vous trouverez des instructions pour ouvrir le panneau latéral dans la section “Ouverture de l’ordinateur” à la page 44. 2 Enfoncez le câble d’alimentation fermement et complètement dans la prise encastrée au dos de l’ordinateur et branchez l’autre extrémité dans une prise de courant ou multiprise avec mise à la terre. Fiche du câble d’alimentation Prise du câble d’alimentationChapitre 1 Installation 7 3 Connectez les câbles du moniteur comme illustré ci-dessous : Important : en fonction de votre moniteur, vous devrez connecter un seul ou plusieurs câbles. Vérifiez les instructions fournies avec le moniteur pour d’autres informations sur sa configuration. La carte d’affichage à l’intérieur de votre ordinateur est dotée des ports suivants : • Un port de connecteur ADC (Apple Display Connector) pour connecter des moniteurs Apple à écran plat ; • Un port DVI (Digital Visual Interface) pour connecter des écrans numériques pourvus de connecteurs VI. • Pour connecter un moniteur VGA, utilisez un adaptateur DVI vers VGA (fourni avec votre ordinateur) afin de pouvoir connecter le moniteur au port DVI. • Pour connecter un deuxième moniteur ADC, utilisez un adaptateur DVI-ADC (non inclus) pour relier le moniteur au port DVI. • Pour connecter une télévision, un magnétoscope ou un autre appareil vidéo, utilisez un adaptateur DVI vers Vidéo (non inclus) pour relier l’appareil au port DVI. Pour plus d’informations sur la connexion d’un second moniteur, consultez les instructions du le chapitre 2, “Utilisation de votre ordinateur”. Ports d’écran Ports USB Câble de l’écran Port de moniteur DVI Port de moniteur ADC8 Chapitre 1 Installation 4 Pour accéder à Internet ou à un réseau, connectez votre ordinateur à un modem DSL ou câble, branchez votre modem à une ligne téléphonique analogique, ou connectezvous à un réseau Ethernet. Port modem Port EthernetChapitre 1 Installation 9 5 Connectez le câble du clavier à l’un des ports USB ( ) situés sur l’ordinateur ou sur le moniteur. Branchez le câble de la souris sur l’un des ports USB du clavier. Remarque : si le câble du clavier n’est pas assez long pour atteindre un port USB de votre ordinateur, employez le câble d’extension clavier fourni avec votre ordinateur. 6 Allumez votre ordinateur en appuyant sur le bouton d’alimentation (®) en façade. Avec certains moniteurs Apple, vous pouvez également allumer l’ordinateur à l’aide du bouton d’alimentation du moniteur. Si votre moniteur doit être allumé séparément, faites-le en appuyant sur son bouton d’alimentation. Clavier Souris Branchez la souris sur l'un des ports USB à l'arrière du clavier. Si vous voyez des bouts de film plastique à l'intérieur du panneau latéral (utilisés comme protection lors du transport), ouvrez le panneau latéral et enlevez-les. Câble d’extension clavier Apple Keyboard10 Chapitre 1 Installation Utilisation d’un clavier d’une souris sans fil Si vous avez fait l’acquisition d’un clavier Apple Wireless Keyboard et d’une souris Apple Wireless Mouse avec votre Power Mac G5, consultez les instructions fournies avec ces périphériques pour les configurer avec votre ordinateur. En cas de problème Si rien n’apparaît à l’écran après quelques instants ou si vous pensez que votre ordinateur n’a pas démarré correctement, effectuez les vérifications suivantes afin de tenter d’identifier la cause du problème : • L’ordinateur est-il connecté à une source d’alimentation ? S’il est connecté à une multiprise munie d’un interrupteur, est-elle allumée ? • Le câble d’alimentation est-il branché sur la prise située à l’arrière de l’ordinateur et correctement enclenché ? • Les câbles du clavier et du moniteur sont-ils correctement connectés ? • Le moniteur est-il allumé ? Les contrôles de luminosité et de contraste du moniteur sont-ils correctement réglés ? Si votre moniteur est muni de tels contrôles, réglez-les. • Redémarrez votre ordinateur. Appuyez sur le bouton de mise en marche de l’ordinateur et maintenez-le enfoncé pendant environ 5 secondes jusqu’à ce que l’ordinateur s’éteigne. Appuyez à nouveau sur ce bouton pour allumer l’ordinateur. • Si un point d’interrogation clignote à l’écran ou que le voyant d’état émet une série de clignotements lorsque vous allumez l’ordinateur, consultez le le chapitre 4, “Dépannage”, à la page 73. Réglage de votre moniteur Pour ajuster les réglages de votre moniteur, sélectionnez le menu Pomme (K) > Préférences Système et cliquez sur Moniteurs. Pour plus de détails sur le dépannage de votre moniteur, consultez la section “Problèmes de moniteur” à la page 76. Pour plus de détails sur l’entretien de votre moniteur, consultez la section “Entretien de votre moniteur” à la page 90. L’Aide Mac OS contient des informations supplémentaires sur l’utilisation de votre moniteur. Chapitre 1 Installation 11 Et ensuite ? Vous avez à présent accompli toutes les tâches nécessaires pour rendre votre Power Mac G5 opérationnel. la première fois que vous démarrez votre ordinateur, l’Assistant réglages se met en route. L’Assistant réglages vous aide à saisir les informations relatives à Internet et à votre courrier électronique ainsi qu’à configurer votre compte sur votre ordinateur. Si vous possédez déjà un autre ordinateur Mac, l’Assistant réglages peut également vous aider à transférer des fichiers, des applications et d’autres informations de votre ancien Mac vers votre nouveauPower Mac G5. Transfert d’informations vers votre Power Mac G5 Vous pouvez utiliser l’Assistant réglages pour transférer automatiquement des informations d’un autre Mac vers votre nouveau Power Mac G5. Pour transférer des informations, assurez-vous des points suivants : • Vous devez disposer d’un câble FireWire 6 broches vers 6 broches. • L’autre ordinateur Mac dont vous disposez doit Mac OS X 10.1 ou ultérieur installé. • Votre autre ordinateur Mac doit disposer d’un port FireWire intégré et prendre en charge le mode disque FireWire. L’Assistant réglages vous guide tout au long du processus de transfert d’informations ; il vous suffit de suivre les instructions à l’écran. Le transfert d’informations vers votre Power Mac G5 n’affecte pas les informations se trouvant sur votre autre Mac. Vous pouvez transférer : • les comptes d’utilisateur, y compris les préférences et le courrier électronique ; • les réglages de réseau, pour que votre nouvel ordinateur soit automatiquement configuré avec les mêmes réglages de réseau que votre autre Mac ; • les applications*, pour que toutes les applications que vous utilisiez sur votre autre ordinateur Mac soient désormais sur votre nouveau Power Mac G5 ; • les fichiers et dossiers qui se trouvent sur votre disque dur et sur vos partitions. Cela vous permet d’accéder facilement aux fichiers et dossiers que vous utilisiez sur votre ancien Mac. *Il est possible que vous ayez à réinstaller des applications que vous transférez. Si vous n’utilisez pas l’Assistant réglages pour transférer des informations lorsque vous démarrez l’ordinateur pour la première fois, vous pouvez le faire plus tard. Allez dans le dossier Applications, ouvrez Utilitaires et double-cliquez sur “Assistant réglages”.12 Chapitre 1 Installation Configuration de votre Power Mac G5 pour Internet Si vous n’avez pas transféré les informations concernant le compte d’utilisateur et les réglages de réseau, l’Assistant réglages vous guide tout au long de la configuration de votre ordinateur et vous assiste en vue de la connexion à Internet. Pour les particuliers, l’accès à Internet requiert généralement l’ouverture d’un compte auprès d’un fournisseur d’accès à Internet (FAI) (payant dans certains cas). • Si vous ne disposez d’aucun compte Internet, l’assistant vous facilitera son obtention. • Si vous disposez déjà d’un compte Internet, consultez l’annexe C, “Connexion à Internet”, à la page 93 pour savoir quelles sont les informations à saisir. Procédure à suivre lorsque vous avez fini de travailler Lorsque vous avez terminé de travailler avec votre Power Mac G5, suspendez l’activité de votre ordinateur ou éteignez-le. Suspension de l’activité de votre Power Mac G5 Cette option convient si vous n’utilisez pas votre Power Mac G5 pendant une période limitée. Lorsque l’ordinateur est en mode de suspension d’activité, son écran est noir. Vous pouvez le réactiver rapidement sans passer par la procédure de démarrage. Pour suspendre rapidement l’activité de votre ordinateur, sélectionnez l’une des méthodes suivantes : • Choisissez menu Pomme (K) > Suspendre l’activité. • Appuyez sur le bouton d’alimentation. Pour remettre votre ordinateur en activité : m Appuyez sur n’importe quelle touche du clavier. Pour en savoir plus sur la suspension d’activité, consultez la section “Suspension de l’activité de l’ordinateur pour économiser l’énergie” à la page 41. Chapitre 1 Installation 13 Éteindre votre Power Mac G5 Cette option est préférable si vous ne comptez pas utiliser votre Power Mac G5 pendant un jour ou deux. Pour éteindre votre ordinateur : m Choisissez menu Pomme (K) > Éteindre. Avertissement : n’éteignez jamais votre ordinateur via l’interrupteur d’une multiprise ou en débranchant sa fiche d’alimentation, sauf si vous ne parvenez pas à l’éteindre d’une autre manière. Toute extinction incorrecte de l’ordinateur risque d’endommager vos fichiers ou logiciels système. Avertissement : éteignez votre Power Mac G5 avant de le déplacer. Tout déplacement de votre ordinateur lorsque le disque dur est en train de tourner risque d’endommager ce dernier et d’entraîner une perte de données ou l’impossibilité de démarrer à partir du disque dur.14 Chapitre 1 Installation Familiarisation avec votre ordinateur Lecteur optique Prise pour casque d'écoute f ®Bouton d'alimentation Témoin d'alimentation Port USB 2.0 Port FireWire 400Chapitre 1 Installation 15 Lecteur optique Votre ordinateur possède une unité combinée ou Combo (DVD-ROM/CD-RW), ou un SuperDrive (DVD-R/CD-RW). Ces deux unités peuvent lire les disques DVD, les films DVD, les CD-ROM, les CD photos, les CD de musique, les disques audio standard et d’autres types de supports. Ils peuvent tous deux graver de la musique, des documents et d’autres types de fichiers numériques sur des disques CD-R et CD-RW vierges. Le graveur SuperDrive peut également enregistrer sur des disques DVD-R vierges. Pour ouvrir le lecteur optique, appuyez sur la touche d’éjection ( ) située sur votre clavier Apple. Voyant d’état Une lumière blanche indique que l’ordinateur est en activité, une lumière clignotante indique que l’ordinateur est en suspension d’activité. ® Bouton d’alimentation Appuyez sur ce bouton pour allumer votre Power Mac G5, suspendre son activité ou la lui faire reprendre. Pour redémarrer votre ordinateur, maintenez ce bouton enfoncé pendant environ 5 secondes jusqu’à ce que l’ordinateur s’éteigne, puis appuyez dessus une nouvelle fois pour allumer l’ordinateur. Avec certains moniteurs Apple, vous pouvez également toucher ou enfoncer le bouton d’alimentation du moniteur pour allumer l’ordinateur ou suspendre son activité. Port FireWire 400 Connectez votre Macintosh à des périphériques FireWire tels que l’iPod, des caméras vidéo numériques, des scanners et des disques durs. FireWire permet un transfert de données grande vitesse à tous ces périphériques. Le port FireWire 400 supporte des vitesses de transfert de 100, 200 et 400 mégabits par seconde (Mbps). f Prise pour casque d’écoute Connectez des écouteurs à votre Macintosh via la prise pour écouteurs. Lorsqu’une prise est insérée dans la prise pour écouteurs, le haut-parleur interne est désactivé. Port USB 2.0 Connectez votre Macintosh à des périphériques USB tels que claviers, souris, imprimantes, scanners, haut-parleurs, microphones et concentrateurs. Il est également possible que votre écran soit doté de ports USB.16 Chapitre 1 Installation Ports et connecteurs : extension des capacités de votre ordinateur Loquet Capots d’accès aux logements d’extension PCI Port de moniteur DVI Port d’antenne AirPort Port d’antenne Bluetooth Port de modem interne (sur certains modèles) Port optique de sortie audio numérique Port optique d’entrée audio numérique Prise d'alimentation Port de moniteur ADC Ports USB 2.0 (2) Port FireWire 400 W - v Port FireWire 800 G Port Ethernet Port de sortie audio Port d’entrée audioChapitre 1 Installation 17 s Ç Loquet Soulevez le loquet pour ouvrir le panneau latéral et accéder aux éléments internes de votre Power Mac G5. Il est aussi possible de placer un verrou sur ce loquet pour empêcher l’accès aux éléments internes. Port de moniteur DVI Branchez un moniteur qui utilise un connecteur Digital Visual Interface (DVI). Vous pouvez également utiliser l’adaptateur DVI-VGA, fourni avec l’ordinateur, afin de connecter ce dernier aux moniteurs dotés d’un connecteur VGA. Port d’antenne Airport Extreme Branchez l’antenne AirPort Extreme sur ce port si une carte optionnelle AirPort Extreme est installée dans votre Macintosh. Port d’antenne Bluetooth Si votre ordinateur est doté d’un module Bluetooth optionnel, branchez votre antenne Bluetooth® . Ports USB 2.0 Connectez votre Macintosh à des périphériques USB tels que claviers, souris, imprimantes, scanners, haut-parleurs, microphones et concentrateurs USB. Votre clavier Apple et votre moniteur peuvent également être équipés de ports USB. Ports FireWire 400 et 800 Le port FireWire 400 supporte des vitesses de transfert de 100, 200 et 400 Mbps. Le port FireWire 800 supporte des vitesses de transfert de 100, 200, 400 et 800 Mbps. Prise d’alimentation Branchez-y le câble d’alimentation de l’ordinateur. Capots d’accès aux logements d’extension PCI (3) Étendez les capacités de votre Macintosh en installant jusqu’à 3 cartes PCI (Peripheral Component Interconnect) dans les logements couverts numérotés 2, 3 et 4. Port de moniteur ADC Branchez un moniteur équipé d’un connecteur Apple Display Connector (ADC). Port optique de sortie audio numérique Reliez votre Macintosh à un récepteur ou à d’autres périphériques audio numériques. Port optique d’entrée audio numérique Reliez votre Macintosh à des périphériques audio numériques, tels que lecteurs CD et minidisque. - Port analogique de sortie audio Il permet de connecter des équipements MP3, CD et autres matériels audio à votre Macintosh. v Port analogique d’entrée audio Il permet de connecter des microphones et autres matériels audio à alimentation externe à votre Macintosh. G Port Ethernet paire torsadée 10/100/1000 Connectez votre Macintosh à un réseau Ethernet grande vitesse pour accéder à Internet ou à des ressources du réseau tels que des imprimantes ou des serveurs et partager des informations à travers le réseau. W Port de modem interne Connectez à une ligne téléphonique ordinaire si votre Macintosh est doté d’un modem interne 56K V.92 optionnel.18 Chapitre 1 Installation Intérieur de votre Power Mac G5 : options d’extension interne de votre ordinateur Baie de disque dur inférieure Lecteur optique Baie de disque dur supérieure Logement 1 : logement AGP 8X Pro (graphics card installed) Logements SDRAM DDR (4 ou 8 logements, selon le modèle) Logements 2–4 : logements PCI ou PCI-X (selon le modèle) Pile Connecteur de carte AirPort ExtremeChapitre 1 Installation 19 Lecteur optique Votre ordinateur possède soit un lecteur Combo (DVD-ROM/CD-RW) soit un lecteur-graveur SuperDrive (DVD-R/CD-RW). Pour plus d’informations sur le lecteur optique, voir “Utilisation de votre lecteur optique” à la page 34. Pile Votre ordinateur utilise une pile qu’il n’est nécessaire de remplacer que très rarement. Si votre ordinateur a des problèmes au démarrage ou que la date et l’heure du système sont souvent incorrectes, c’est qu’il est peut-être souhaitable que vous remplaciez la pile. Pour plus d’informations, consultez la section “Remplacement de la pile” à la page 70. Connecteur de la carte AirPort Extreme Connectez la carte AirPort Extreme, qui permet à votre ordinateur de communiquer avec un réseau sans fil. Pour en savoir plus, reportez-vous à la “Installation d’une carte AirPort Extreme” à la page 69. Logements de mémoire SDRAM DDR Augmentez la mémoire de votre ordinateur jusqu’à 4 ou 8 giga-octets (Go), selon votre modèle d’ordinateur. L’ajout se fait par insertion de paires de modules DIMM DDR SDRAM dans les logements mémoire. Pour plus d’informations, consultez la section “Installation de mémoire” à la page 49. Baies de disque dur Votre ordinateur est fourni avec un disque dur, installé dans la baie de disque dur supérieure. Vous pouvez installer un disque dur supplémentaire dans la baie de disque dur inférieure. Votre ordinateur accepte jusqu’à deux disques Serial ATA. Pour plus d’informations, consultez la section “Installation d’unités de stockage internes” à la page 56. Logements PCI ou PCI-X Selon le modèle, votre ordinateur dispose de logements d’extension PCI ou PCI-X, avec un total de trois logements. Vous pouvez installer des cartes PCI dans les logements 2 à 4 pour étendre les possibilités de votre ordinateur. Pour plus d’informations, consultez la section “Installation d’une carte d’extension PCI ou remplacement de la carte AGP” à la page 64. Logement de carte AGP 8X Pro Connectez votre moniteur à la carte insérée dans le logement AGP 8X Pro (advanced graphics port), qui fournit la puissance nécessaire au traitement rapide des graphiques. Vous pouvez aussi connecter un moniteur muni d’un connecteur de moniteur Apple (ADC) ou d’un connecteur d’interface visuelle numérique (DVI). 20 Chapitre 1 Installation Informations supplémentaires Pour obtenir davantage d’informations, consultez les sections suivantes : Pour en savoir plus sur... Consultez la section... L’extinction ou la suspension d’activité de votre ordinateur “Procédure à suivre lorsque vous avez fini de travailler” à la page 12. Utilisation d’une caractéristique matérielle spécifique de votre Power Mac G5 le chapitre 2, “Utilisation de votre ordinateur”, à la page 21. Installation de disques durs, de lecteurs, de mémoire et de cartes supplémentaires ou remplacement de la pile le chapitre 3, “Interventions à l’intérieur de l’ordinateur”, à la page 43. Que faire en cas de problème vous empêchant d’utiliser votre ordinateur le chapitre 4, “Dépannage”, à la page 73. Installation de la gestion de Classic pour utiliser les applications Mac OS 9 avec votre ordinateur le chapitre 4, “Dépannage”, à la page 73 Connexion de votre ordinateur à Internet l’annexe C, “Connexion à Internet”, à la page 93.2 21 2 Utilisation de votre ordinateur Ce chapitre fournit des instructions concernant l’utilisation des fonctions importantes de votre ordinateur Power Mac G5, notamment le clavier, la souris, les ports FireWire, USB, audio, la technologie sans fil Bluetooth et la mise en réseau. Ce chapitre fournit des explications sur les sujets suivants : • “Utilisation de votre clavier Apple” à la page 22 • “Utilisation de votre souris Apple Mouse” à la page 23 • “Branchement d’un second moniteur” à la page 23 • “Connexion d’un téléviseur, d’un magnétoscope ou de tout autre appareil vidéo” à la page 24 • “Utilisation de l’Universal Serial Bus (USB)” à la page 26 • “Utilisation de FireWire” à la page 28 • “Utilisation des périphériques audio” à la page 30 • “Utilisation de appareils Bluetooth” à la page 32 • “Utilisation de votre lecteur optique” à la page 34 • “Utilisation de votre modem” à la page 36 • “Connexion à un réseau Ethernet” à la page 37 • “Accès sans fil à Internet et à votre réseau local via AirPort” à la page 39 • “Suspension de l’activité de l’ordinateur pour économiser l’énergie” à la page 41 • “Transfert d’informations entre deux ordinateurs Macintosh” à la page 4222 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Utilisation de votre clavier Apple Votre clavier Apple Keyboard dispose de touches de fonction préréglées pour les tâches récurrentes. Appuyez sur la touche d’éjection de disque ( ) pour éjecter les disques du lecteur optique. Appuyez sur les touches de hausse et de baisse du volume pour régler le son ou sur la touche Silence pour l’activer ou le désactiver. Utilisez les touches d’augmentation et de réduction de la luminosité pour régler la luminosité d’un moniteur Apple. Remarque : appuyez sur la touche F12 sur un clavier qui n’est pas de la marque Apple pour éjecter les disques du lecteur optique. Le clavier Apple est doté de deux ports Universal Serial Bus (USB) 1.1. Vous pouvez brancher le câble de votre souris ou d’autres périphériques USB dans les ports USB à l’arrière du clavier. Remarque : si vous avez acheté un clavier Apple Wireless Keyboard avec votre Power Mac G5, consultez les instructions livrées avec votre clavier pour obtenir de plus amples informations. Informations supplémentaires à propos de votre clavier Des informations supplémentaires sur votre clavier sont disponibles dans l’Aide Mac OS. Choisissez Aide > Aide Mac, puis recherchez “clavier”. Touches de fonction Touche de baisse du volume -Touche d’augmentation du volume Touche de baisse de la luminosité Touche d’augmentation de la luminosité — Touche Silence Touche d’éjection de disque Câble clavier Ports USB Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 23 Utilisation de votre souris Apple Mouse Votre souris Apple Mouse utilise un système de repérage optique. Pour positionner le pointeur à l’aide de votre souris, déplacez celle-ci sur n’importe quelle surface adaptée, telle que le bureau, le tapis de souris ou toute autre surface granuleuse (certaines surfaces lisses et brillantes ne permettent pas un contrôle du pointeur aussi performant que d’autres). Pour cliquer sur un objet, appuyez une fois sur le corps de la souris jusqu’à ce que vous ressentiez un clic. Pour double-cliquer sur un élément, appuyez deux fois successivement et rapidement. Remarque : si vous avez acheté une souris Apple Wireless Mouse avec votre Power Mac G5, consultez les instructions livrées avec votre souris pour obtenir de plus amples informations. Informations supplémentaires à propos de votre souris Des informations supplémentaires sur votre souris sont disponibles dans l’Aide Mac OS. Choisissez Aide > Aide Mac, puis recherchez “souris”. Branchement d’un second moniteur Vous pouvez connecter deux moniteurs à votre carte graphique et les utiliser simultanément. Si un deuxième moniteur est connecté, vous pouvez soit afficher la même image sur les deux moniteurs (mode miroir), soit utiliser le deuxième écran pour étendre la taille de votre bureau Mac OS X (mode bureau étendu). Il est nécessaire de disposer du câble approprié pour chaque moniteur à connecter. Pour utiliser plusieurs moniteurs : 1 Éteignez les moniteurs et votre ordinateur. 2 Branchez le câble vidéo de chaque moniteur au port approprié de la carte graphique. 3 Allumez les moniteurs et démarrez votre ordinateur. Pour régler les moniteurs, sélectionnez menu Pomme (K) > Préférences Système et cliquez sur Moniteurs. Si vous êtes en bout de course faute de place mais que vous voulez conserver le clic lorsque vous soulevez la souris, cliquez, puis appuyez sur les côtés avec le pouce et les doigts tandis que vous soulevez.24 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Par défaut, votre ordinateur démarre en mode bureau étendu. Pour travailler en mode miroir, sélectionnez Pomme (K) > Préférences Système, cliquez sur Moniteurs et sélectionnez En miroir. Pour en savoir plus sur les moniteurs Pour obtenir des informations sur la connexion de votre moniteur, lisez les instructions d’installation dans le chapitre 1, “Installation”. L’Aide Mac OS fournit des informations supplémentaires sur l’utilisation et la configuration d’un moniteur externe. Choisissez Aide > Aide Mac, puis recherchez “moniteur”. Connexion d’un téléviseur, d’un magnétoscope ou de tout autre appareil vidéo Vous pouvez connecter votre Power Mac G5 à une télévision, un magnétoscope, un projecteur ou un autre périphérique vidéo externe grâce à l’adaptateur DVI vers Vidéo, conçu pour être employé avec un Power Mac G5. Vous trouverez un adaptateur DVI vers Vidéo chez votre revendeur agréé Apple, dans un centre de distribution Apple ou en ligne sur Apple Store à l’adresse www.apple.com/store. Pour connecter un périphérique vidéo : 1 Éteignez le périphérique vidéo et votre ordinateur. 2 Connectez l’extrémité DVI de l’adaptateur DVI vers Vidéo au port DVI de la carte graphique de votre Power Mac G5. 3 Connectez l’autre extrémité de l’adaptateur au port vidéo composite (RCA) ou S-vidéo du téléviseur, du magnétoscope ou du projecteur. 4 Allumez le périphérique vidéo et démarrez votre ordinateur.Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 25 Pour ajuster l’image, sélectionnez menu Pomme (K) > Préférences Système, puis cliquez sur Moniteurs. Port d’affichage DVI Port de sortie S-vidéo Adapteur DVI vers Vidéo Port de sortie vidéo Composite26 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Utilisation de l’Universal Serial Bus (USB) Votre Power Mac G5 est équipé de trois ports USB 2.0 ; un en façade et deux à l’arrière. Votre clavier Apple Keyboard possède également deux ports USB 1.1. Ces ports USB permettent de connecter de nombreux types de périphériques, notamment des imprimantes, des scanners, des appareils photo numériques, des microphones, des manettes de jeu, des claviers, des souris et des unités de stockage. La technologie USB facilite la connexion de périphériques externes. Dans la plupart des cas, vous pouvez connecter et déconnecter un périphérique USB pendant que l’ordinateur fonctionne. Vous pouvez utiliser les périphériques dès leur branchement, sans avoir à redémarrer votre ordinateur. Utilisation de périphériques USB Apple fournit d’origine des logiciels compatibles avec de nombreux périphériques USB. Dans la plupart des cas, il n’est pas nécessaire d’installer le pilote fourni avec le périphérique. Si vous connectez un périphérique USB et que votre Power Mac G5 ne trouve pas le pilote approprié, vous pouvez soit installer le pilote fourni avec le périphérique, soit vous adresser au fabricant du périphérique pour trouver, télécharger et installer le pilote approprié. Ports USB 2.0Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 27 Connexion de plusieurs périphériques USB Pour connecter plus de trois périphériques USB, vous pouvez vous procurer un concentrateur USB. Ce dernier se connecte à un port disponible de votre ordinateur et offre des ports USB supplémentaires (généralement quatre ou sept). Remarque : pour utiliser certains périphériques USB, il se peut que vous ayez besoin d’un concentrateur USB. Informations supplémentaires sur la technologie USB L’Aide Mac OS fournit des informations supplémentaires sur la technologie USB. Choisissez Aide > Aide Mac, puis recherchez “USB”. Vous trouverez d’autres informations sur le site Web USB d’Apple, à l’adresse www.apple.com/usb. Pour obtenir des informations concernant les périphériques USB disponibles pour votre ordinateur, consultez le Guide des produits Macintosh à l’adresse www.apple.com/guide. Concentrateur USB28 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Utilisation de FireWire FireWire est un système de transfert de données à haute vitesse qui vous permet de connecter et déconnecter aisément des périphériques tels que l’iPod, les caméras vidéonumériques (DV), les imprimantes, les scanners et les disques durs. Vous pouvez connecter et déconnecter des périphériques FireWire sans redémarrer votre ordinateur. Votre ordinateur est équipé de trois ports FireWire externes. • Deux ports FireWire 400, un en façade et un à l’arrière, acceptent un taux de transfert de données maximal de 400 mégabits par seconde (Mbps). • À l’arrière, un port rapide FireWire 800 accepte un taux de transfert de données maximal de 800 mégabits par seconde (Mbps). Le port FireWire 800 de votre Power Mac G5 peut transférer des données depuis des périphériques FireWire 800 Mbps bien plus rapidement qu’auparavant. Ce port est équipé d’un connecteur à 9 broches et est compatible avec les premiers périphériques FireWire, qui ont des connecteurs de 4 ou 6 broches. Avec un câble approprié, le port 9 broches est parfaitement compatible avec tous les périphériques FireWire. Des câbles sont disponibles pour connecter le port 9 broches à des périphériques 4, 6 ou 9 broches. Ports FireWire 400 Port FireWire 800 FireWire 400 (6 broches) FireWire 400 (4 broches) FireWire 800 (9 broches)Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 29 Utilisation de périphériques FireWire La technologie FireWire vous permet de : • Connecter une caméra vidéo numérique FireWire et capturer ou transférer directement de la vidéo de haute qualité vers ou à partir de votre ordinateur, puis d’utiliser ensuite un logiciel de montage vidéo tel que iMovie pour monter vos images vidéo. • Connecter un disque dur FireWire externe pour faire une copie de sauvegarde des données ou transférer des fichiers. Une unité de disque avec icône FireWire apparaît sur votre bureau une fois que vous connectez le disque dur à votre Power Mac G5. Certains disques durs FireWire sont alimentés via le câble FireWire, ce qui vous dispense de les brancher sur une source d’alimentation externe. • Si une défaillance empêche votre ordinateur de démarrer ou de transférer des fichiers, il est possible de connecter votre Power Mac G5 à un autre ordinateur via FireWire afin que votre Power Mac G5 apparaisse comme un disque dur externe sur l’autre ordinateur (fonctionnalité appelée mode disque cible FireWire). Consultez ci-dessous la section “Mode disque cible FireWire” pour plus d’informations. Pour utiliser un périphérique FireWire, connectez-le à l’ordinateur et installez les pilotes éventuellement fournis avec le périphérique. Votre ordinateur détecte automatiquement la connexion d’un nouveau périphérique. Pour démarrer à partir d’un disque dur FireWire sur lequel est installé Mac OS X, sélectionnez menu Pomme (K) > Préférences Système, cliquez sur Disque de démarrage et sélectionnez le disque dur FireWire. Si votre disque dur FireWire ne figure pas dans la liste ou que vous ne pouvez pas le sélectionner, contactez votre revendeur pour obtenir des pilotes mis à jour. Pour déconnecter votre disque dur FireWire en toute sécurité, faites glisser son icône dans la Corbeille avant de déconnecter le câble FireWire. Mode disque cible FireWire Si vous souhaitez transférer des fichiers de votre Power Mac G5 vers un autre ordinateur équipé de la technologie FireWire, ou que vous êtes confronté à un problème qui empêche le démarrage de votre ordinateur, utilisez le mode disque cible FireWire pour connecter votre Power Mac G5 à un autre ordinateur. Remarque : pour que votre Power Mac G5 puisse fonctionner en mode disque cible FireWire, l’ordinateur associé doit disposer de n’importe quelle version de Mac OS X ou de Mac OS 9 et de FireWire version 2.3.3 ou ultérieure. Utilisez Informations Système, dans les répertoires Applications/Utilitaires, pour vérifier la version de FireWire installée. Si l’autre ordinateur dispose d’une version antérieure, vérifiez s’il existe une mise à jour sur le site Web AppleCare Support à l’adresse www.apple.com/support. 30 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Pour connecter votre Power Mac G5 en mode disque cible FireWire : 1 Éteignez votre Power Mac G5. 2 Utilisez un câble FireWire muni de connecteurs appropriés à 6 ou 9 broches à chaque extrémité pour connecter votre ordinateur à un autre ordinateur équipé de FireWire. 3 Démarrez ou redémarrez votre Power Mac G5 et maintenez immédiatement la touche T enfoncée. Le moniteur de votre Power Mac G5 affiche l’indicateur de mode du disque FireWire et l’icône du disque dur interne du Power Mac G5 apparaît sur le bureau de l’autre ordinateur. 4 Lorsque vous avez terminé le transfert de fichiers : sur l’autre ordinateur, glissez l’icône du disque dur Power Mac G5 jusqu’à la Corbeille pour démonter le disque. 5 Appuyez sur le bouton d’alimentation du Power Mac G5 pour éteindre ce dernier, puis déconnectez le câble FireWire. Informations supplémentaires sur la technologie FireWire Des informations supplémentaires relatives à FireWire sont disponibles sur le site Web FireWire d’Apple à l’adresse www.apple.com/firewire. Vous trouverez également des informations dans l’Aide Mac OS. Choisissez Aide > Aide Mac, puis recherchez “FireWire”. Pour obtenir des informations sur les périphériques FireWire disponibles pour votre ordinateur, consultez le Guide des produits Macintosh à l’adresse www.apple.com/guide. Utilisation des périphériques audio Votre Power Mac G5 est doté de nombreux dispositifs audio, notamment une prise casque en façade, ainsi que des ports de sortie audio numérique, entrée audio numérique optique, sortie audio analogique et entrée audio analogique à l’arrière. Ports audio numérique optique Un câble numérique optique ou Toslink permet de connecter un lecteur Digital Audio Tape (DAT) ou un lecteur CD au port d’entrée audio numérique optique, pour enregistrer et mixer votre propre musique. Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 31 Vous pouvez également brancher un récepteur audio ou audiovisuel (AV) au port de sortie audio numérique optique pour construire un système home cinema à partir du Power Mac G5. Prise pour écouteurs Sur l’ordinateur, la prise pour écouteurs est prévue pour brancher des écouteurs. Lorsqu’une prise y est insérée, votre haut-parleur intégré est désactivé. Important : ne branchez pas de périphériques de sortie dans la prise pour écouteurs. Utilisez pour cela le port de sortie analogique à l’arrière. Ports audio analogique Au dos de l’ordinateur, les mini-jacks d’entrée et sortie analogique permettent de connecter un microphone externe ou d’autres équipements audio. Pour sélectionner le périphérique audio d’entrée ou de sortie à employer, utilisez la fenêtre Son des Préférences Système. Port optique d’entrée audio numérique Port optique de sortie audio numérique Câble optique numérique Câble optique numérique Récepteur AV Vers haut-parleurs ou autres sorties Lecteur CD ou autre source numérique32 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Utilisation de appareils Bluetooth Votre Power Mac G5 peut se connecter et transférer des informations vers des périphériques exploitant la technologie sans fil Bluetooth® , comme le clavier et la souris sans fil d’Apple, des téléphones portables, des assistants numériques personnels (PDA) et des imprimantes, ce qui permet ainsi d’éliminer les câbles servant traditionnellement à relier les périphériques. Les périphériques Bluetooth peuvent communiquer entre eux dans un rayon de 10 mètres. Si votre ordinateur est fourni avec un module Bluetooth intégré, assurez-vous de branchez l’antenne Bluetooth accompagnant votre ordinateur dans le port d’antenne Bluetooth ( ) à l’arrière de l’ordinateur. La petite antenne cylindrique Bluetooth permet la réception des périphériques Bluetooth. Insérez l’antenne Bluetooth dans le port prévu à cet effet.Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 33 Voici quelques activités réalisables avec la technologie sans fil Bluetooth : • Utiliser un clavier Apple Wireless Keyboard ou une souris Apple Wireless Mouse avec votre Power Mac G5. • Communiquer avec votre assistant personnel (PDA). Exécuter une opération HotSync sans fil ou transmettre votre carte de visite ou encore des événements de calendrier directement sur le PDA d’un collègue. • Utiliser votre Power Mac G5 pour communiquer avec un téléphone mobile compatible avec la technologie Bluetooth. Utiliser iSync pour mettre à jour votre téléphone avec les informations de contact du Carnet d’adresses de votre Macintosh. Si votre Power Mac G5 n’est pas équipé d’un module Bluetooth, vous pouvez télécharger le logiciel Bluetooth et connecter un adaptateur USB Bluetooth externe d’une autre marque à l’un des ports USB disponibles sur votre ordinateur. Pour plus d’informations sur la technologie sans fil Bluetooth Si votre ordinateur a été livré avec un module Bluetooth intégré, vous pouvez obtenir de l’aide sur l’utilisation de la technologie Bluetooth en ouvrant l’application Échange de fichiers Bluetooth (dans le répertoire Applications/Utilitaires) et en sélectionnant Aide Bluetooth dans le menu Aide. Vous trouverez d’autres informations sur le site Web Bluetooth d’Apple, à l’adresse www.apple.com/bluetooth. Important : les modules Bluetooth ne peuvent pas être installés par l’utilisateur. Si vous avez acheté un Power Mac G5 sans module Bluetooth, vous pouvez acheter un adaptateur externe Bluetooth USB chez votre revendeur agréé Apple, dans un centre de distribution Apple ou en ligne sur Apple Store à l’adresse www.apple.com/store.34 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Utilisation de votre lecteur optique Votre lecteur optique permet d’installer ou d’exécuter des applications à partir de CD ou DVD. Il permet également de lire des données multimédia à partir de CD, d’écouter de la musique à partir de CD audio, de graver de la musique, des documents et autres fichiers numériques sur des disques CD-R ou CD-RW. Vous pouvez également lire des films DVD et utiliser la plupart des disques DVD. Si votre ordinateur est équipé d’un graveur SuperDrive, vous pouvez enregistrer des informations sur disques DVD-R (DVD enregistrables) vierges. Remarque : si vous disposez de logiciels anciens stockés sur disquettes, contactez les éditeurs concernés pour savoir s’il existe des versions disponibles sur CD ou achetez un lecteur de disquettes USB externe adapté à votre Power Mac G5 chez votre distributeur agréé Apple, dans un centre de distribution Apple ou sur le site Apple Store à l’adresse www.apple.com/store. Insertion d’un disque Pour installer ou utiliser des programmes à partir de CD ou de DVD : 1 L’ordinateur étant allumé, ouvrez le lecteur en appuyant sur la touche d’éjection de disque ( ) de votre clavier Apple Pro Keyboard. 2 Placez un disque sur le plateau en veillant à le poser bien à plat, étiquette vers le haut. 3 Appuyez à nouveau sur la touche d’éjection de disque ( ) ou poussez doucement le plateau afin de le fermer. Dès que l’icône du disque s’affiche à l’écran, le disque est prêt à être utilisé. Éjection d’un disque Vous pouvez éjecter un disque soit en glissant son icône dans la Corbeille, soit en appuyant sur la touche d’éjection de disque ( ) de votre clavier Apple. Vous pouvez également éjecter un disque en maintenant le bouton de la souris enfoncé lors du redémarrage de votre ordinateur.Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 35 Enregistrement d’informations sur CD Votre lecteur optique permet de graver vos morceaux de musique, programmes et fichiers favoris sur des disques CD-R et CD-RW. Créez vos propres CD de musique et écoutez-les sur n’importe quel lecteur audio standard. Vous pouvez également enregistrer des fichiers informatiques, tels que des applications, des documents ou autres fichiers numériques sur un CD enregistrable. Avec les disques enregistrables CD-R (CD enregistrable), vous ne pouvez enregistrer les informations qu’une seule fois. Bien que vous ne puissiez pas modifier les informations enregistrées, vous avez peut-être la possibilité d’ajouter des informations jusqu’à ce que le disque soit plein, selon l’application utilisée. Pour obtenir des informations spécifiques concernant l’enregistrement sur votre disque CD-R, reportez-vous à la documentation fournie avec votre application. Il est préférable d’utiliser des disques CD-R pour graver des CD audio, car il se peut que votre lecteur CD ne puisse pas lire les disques CD-RW (disques réenregistrables). Avec les disques CD-RW, vous pouvez sauvegarder et modifier des informations sur un même CD à l’infini. Toutefois, certains logiciels conçus pour enregistrer des fichiers multimédia sur CD ne peuvent enregistrer qu’une seule fois des données sur un disque. Pour enregistrer de la musique provenant de la bibliothèque iTunes sur un CD-R : 1 Ouvrez iTunes (cliquez sur son icône dans le Dock). 2 Sélectionnez la liste de lecture à enregistrer. 3 Insérez un disque CD-R vierge. 4 Cliquez sur le bouton Graver le CD, en haut de la fenêtre iTunes. Pour enregistrer des données sur un CD-R à partir du Finder : 1 Insérez un disque CD-R vierge. 2 Dans la boîte de dialogue qui apparaît, attribuez un nom au disque et sélectionnez le format souhaité. Une icône correspondant au CD apparaît sur le bureau. 3 Double-cliquez sur l’icône du CD, puis glissez-y des fichiers et des dossiers. 4 Choisissez Fichier > Graver le disque ou sélectionnez le disque, puis glissez-le sur l’icône “Graver le disque” située dans le Dock. Pour savoir comment faire afin d’enregistrer des fichiers musicaux sur un CD avec iTunes, consultez l’Aide iTunes. Ouvrez iTunes (dans Applications) et sélectionnez Aide > Aide iTunes et Music Store.36 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Enregistrement d’informations sur un DVD Si vous disposez d’un SuperDrive, vous pouvez enregistrer un DVD interactif avec vos propres films numériques sur un disque DVD-R (DVD enregistrable) vierge. Vous pouvez également enregistrer d’autres types de données numériques sur les disques DVD-R afin, par exemple, de sauvegarder des fichiers. Toutefois, une fois que vous avez enregistré des informations sur un disque DVD-R, elles ne peuvent plus être écrasées. Avec les applications telles que iDVD ou DVD Studio Pro, vous pouvez créer votre propre projet DVD personnalisé, le graver sur un disque DVD-R et le lire sur la plupart des lecteurs DVD standards. Pour graver un disque avec iDVD : 1 Ouvrez iDVD ainsi que votre projet DVD final. 2 Cliquez sur le bouton Graver le DVD. 3 Insérez un disque DVD-R vierge dans le graveur dès qu’un message vous y invite. 4 Cliquez de nouveau sur le bouton Graver le DVD. Pour graver des données sur un DVD-R à partir du Finder : 1 Insérez un disque DVD-R vierge dans le graveur. 2 Dans la zone de dialogue qui apparaît, attribuez un nom au disque et sélectionnez le format souhaité. Une icône représentant le DVD apparaît sur le bureau. 3 Double-cliquez sur l’icône du DVD, puis glissez-y des fichiers et des dossiers. 4 Choisissez Fichier > Graver le disque ou sélectionnez le disque, puis glissez-le sur l’icône “Graver le disque” située dans le Dock. Pour plus d’informations sur iDVD, ouvrez iDVD (dans Applications) et sélectionnez l’Aide iDVD dans le menu Aide. Utilisation de votre modem Votre Macintosh peut être fourni avec un modem interne 56 K Apple. Pour connecter le modem interne 56K Apple, branchez l’une des extrémités du câble modem ou du câble RJ-11 sur le port du modem qui se trouve à l’arrière de l’ordinateur et l’autre extrémité sur une prise téléphonique RJ-11 standard. Port modem Icône du port modemChapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 37 Important : veillez à connecter le modem interne à une ligne téléphonique analogique (type le plus répandu chez les particuliers). S’il est branché sur une ligne téléphonique numérique, le modem ne fonctionnera pas et risquera même d’être endommagé. Pour obtenir des informations sur la manière d’établir une connexion à Internet, consultez l’annexe C, “Connexion à Internet”, à la page 93. Des informations supplémentaires à propos du modem interne sont également disponibles dans l’Aide Mac OS. Connexion à un réseau Ethernet Votre ordinateur comprend des fonctionnalités intégrées de mise en réseau Ethernet par câbles à paires torsadées à un débit de 10/100/1000 mégabits par seconde (Mbps). Vous pouvez les utiliser pour vous connecter à un réseau, à un modem câble ou à un modem DSL. La connexion à un réseau vous donne accès à d’autres ordinateurs Elle vous permet de stocker et de récupérer des informations, d’utiliser les imprimantes d’un réseau et une messagerie électronique ou de vous connecter à Internet. Vous pouvez également utiliser Ethernet pour partager des fichiers entre deux ordinateurs ou établir un petit réseau. Si vous vous connectez à un réseau existant, vous pouvez obtenir des renseignements sur le réseau lui-même et sur les logiciels nécessaires à son utilisation auprès de l’administrateur de réseau qui supervise son fonctionnement. Avant de commencer, identifiez votre administrateur de réseau. Suivez les instructions ci-après lorsque vous choisissez un câble pour votre réseau : Connexion à un réseau Ethernet à paires torsadées Vous pouvez vous connecter directement à un réseau Ethernet 10/100/1000 à paires torsadées. Remarque : vous pouvez également connecter votre ordinateur à un réseau Ethernet utilisant des câbles coaxiaux fins. Pour cela, procurez-vous un adaptateur coaxial fin RJ-45 (disponible auprès d’autres fabricants). Adressez-vous à votre revendeur agréé Apple pour plus d’informations sur les adaptateurs de support Ethernet. Avertissement : par temps d’orage, déconnectez votre modem de la prise téléphonique pour éviter qu’il ne soit endommagé par une surcharge de tension. Type de port Ethernet à paires torsadées Types de câbles à paires torsadées à utiliser 10 Mbps Classe 3, 5 ou 6 100/1000 Mbps Classe 5 ou 638 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Pour connecter votre Macintosh à un réseau centralisé Ethernet 10/100/1000 à paires torsadées : 1 Connectez l’extrémité d’un câble à paire torsadée RJ-45 au port Ethernet de votre Macintosh. 2 Connectez l’autre extrémité à une prise murale RJ-45 ou à un concentrateur externe Ethernet RJ-45 relié à un réseau Ethernet à paires torsadées. Après avoir démarré l’ordinateur, vous devez configurer votre logiciel de connexion au réseau. Votre administrateur de réseau peut vous fournir les informations nécessaires. Vous pouvez également obtenir de l’aide pour la configuration de votre logiciel de réseau en consultant l’Aide Mac OS dans le menu Aide. Pour configurer les réglages Réseau : 1 Sélectionnez menu Pomme (K) > Préférences Système puis cliquez sur Réseau. 2 Dans le menu local Afficher, sélectionnez Ethernet intégré. 3 Cliquez sur l’onglet TCP/IP et saisissez les informations concernant votre réseau. Par défaut, le réglage est Configurer : Via DHCP. 4 Cliquez sur Appliquer. Port Ethernet (Ethernet à paire torsadée) Prise murale RJ-45 Câble Ethernet à paire torsadée Commutateur ou concentrateur EthernetChapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 39 Informations supplémentaires sur l’utilisation d’Ethernet Des informations supplémentaires, y compris sur la configuration d’un réseau Ethernet ou le transfert de fichiers via Ethernet, sont disponibles dans l’Aide Mac OS. Choisissez Aide > Aide Mac, puis recherchez “Ethernet” ou “réseau”. Pour plus d’informations sur la mise en réseau de votre Power Mac G5, consultez le Support AppleCare à l’adresse www.apple.com/support. Pour des informations sur les produits de mise en réseau que vous pouvez utiliser avec votre Power Mac G5, consultez le Guide des Produits Macintosh à l’adresse www.apple.com/guide. Accès sans fil à Internet et à votre réseau local via AirPort AirPort constitue une méthode simple et peu coûteuse pour établir un accès sans fil à Internet à partir de n’importe quel endroit dans une maison, un bureau ou une salle de classe. Au lieu de faire appel à des câbles classiques, AirPort utilise la technologie de réseau local (LAN) sans fil permettant une communication sans fil entre plusieurs ordinateurs. Un réseau sans fil vous permet d’établir un accès à Internet, de transférer des fichiers, de jouer à plusieurs, etc. Votre Power Mac G5 est préconfiguré pour l’utilisation d’AirPort. La seule chose que vous avez à ajouter est une carte AirPort Extreme. Voir “Installation d’une carte AirPort Extreme” à la page 69. Vous devez installer cette dernière dans un logement à l’intérieur de l’ordinateur, la connecter directement à l’extrémité d’un fil d’antenne intégré et installer une antenne AirPort. Pour obtenir des instructions sur l’utilisation de votre carte AirPort Extreme, consultez la brochure fournie avec votre carte et intitulée À propos de votre carte AirPort Extreme . Connexions sans fil à un réseau En installant une carte AirPort Extreme, vous pourrez : • Connecter votre ordinateur à un réseau disposant d’un accès sans fil. • Utiliser votre ordinateur pour permettre à d’autres ordinateurs d’accéder au réseau à l’aide de cartes de communication sans fil. • Établir une connexion sans fil et partager des données avec un autre ordinateur équipé d’une carte AirPort, une carte sans fil 802.11b ou une carte sans fil 802.11g. Pour plus d’informations sur la zone de couverture du point d’accès sans fil au réseau, adressez-vous à l’administrateur de réseau. Si votre ordinateur a été fourni avec une carte AirPort Extreme ou que vous en installez une, vous devez également installer dans le port d’antenne AirPort l’antenne AirPort fournie avec votre ordinateur( ) à l’arrière de l’ordinateur. Pour toute information supplémentaire, consultez la section “Installation d’une carte AirPort Extreme” à la page 69.Fonctionnement de l’accès sans fil à Internet via AirPort Le système AirPort permet d’établir une connexion sans fil avec un appareil appelé borne d’accès qui dispose, lui, d’une connexion physique à Internet. La technologie AirPort fonctionne comme un téléphone sans fil. Le combiné du téléphone établit une connexion sans fil avec la base qui est reliée à la ligne téléphonique. De même, votre ordinateur établit une connexion sans fil avec la borne qui est connectée à la ligne téléphonique ou à votre réseau Ethernet. Remarque : la carte Airport Extreme est compatible avec toutes les versions de la borne d’accès Airport. Important : plusieurs types d’objets placés près de l’ordinateur peuvent provoquer des interférences. Pour des informations sur la façon d’éviter les interférences, reportezvous aux instructions accompagnant la carte AirPort Extreme ou la borne d’accès AirPort Extreme. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site d’assistance AppleCare à l’adresse www.apple.com/support. Borne d’accès AirPort Extreme Connexion téléphonique ou Ethernet Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 41 Informations supplémentaires sur AirPort Pour acheter une carte ou une borne d’accès AirPort Extreme, rendez-vous dans un centre de distribution Apple, contactez votre distributeur agréé Apple ou consultez le site Apple Store à l’adresse www.apple.com/store. Pour plus d’informations sur AirPort, recherchez le terme “AirPort” dans l’Aide Mac OS. Vous pouvez également trouver des informations sur le site Web AirPort d’Apple à l’adresse www.apple.com/airport. Suspension de l’activité de l’ordinateur pour économiser l’énergie Les ordinateurs Power Mac G5 sont configurés de manière à suspendre leur activité après une période d’inactivité. La suspension d’activité permet à votre ordinateur de consommer un minimum d’énergie. L’activité de l’ordinateur peut être suspendue à tout moment. Remarque : les ordinateurs Power Mac G5 sont réglés pour suspendre leur activité automatiquement après 15 minutes d’inactivité. Vous pouvez toutefois modifier les réglages de suspension d’activité automatique dans Préférences Système. À la réactivation de l’ordinateur, vos programmes, documents et réglages d’ordinateur réapparaissent exactement tels que vous les aviez laissés. Pour économiser davantage d’énergie, éteignez votre ordinateur lorsqu’il n’est pas utilisé. Vous pouvez utiliser une des méthodes suivantes pour mettre votre ordinateur en veille : • Appuyez sur le bouton d’alimentation situé à l’avant de l’ordinateur. • Choisissez menu Pomme (K) > Suspendre l’activité. • Sélectionnez menu Pomme (K) > Préférences Système, cliquez sur Économiseur d’énergie et choisissez un délai de suspension d’activité. Lorsque l’activité de l’ordinateur est suspendue, le témoin d’alimentation situé sur le panneau avant clignote. Pour réactiver l’ordinateur, appuyez sur le bouton d’alimentation en façade ou appuyez sur une touche du clavier. Vous pouvez également appuyer sur le bouton d’alimentation de certains moniteurs Apple pour suspendre l’activité de l’ordinateur ou le réactiver. Les cartes PCI ou les cartes de rechange AGP ne sont pas toutes conformes aux normes de consommation électrique de l’ordinateur. Si vous installez une carte non-conforme, l’ordinateur pourra toujours suspendre son activité, mais il se peut que les économies d’énergie obtenues ne soient pas optimales. Pour plus d’informations sur les options d’économie d’énergie, consultez l’Aide Mac OS.42 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Transfert d’informations entre deux ordinateurs Macintosh Si deux ordinateurs Macintosh ne sont pas connectés via un réseau Ethernet, AirPort ou Bluetooth, vous pouvez transférer des informations de l’un à l’autre en les reliant à l’aide d’un câble Ethernet Cat 5 standard (créant ainsi un mini réseau constitué de deux ordinateurs). Ce type de câble est disponible auprès d’un revendeur agréé Apple. Branchez le câble sur chaque port Ethernet de votre ordinateur et activez le partage de fichiers sur les deux ordinateurs. Vous pouvez également configurer les réglages Ethernet sur les deux ordinateurs pour créer un petit réseau. Vous devez d’abord activer le partage de fichiers sur les deux ordinateurs : 1 Choisissez menu Pomme (K) > Préférences Système. 2 Cliquez sur Partage, puis sur Démarrer. 3 Ouvrez les préférences Réseau, sélectionnez AppleTalk, puis Activer AppleTalk” Ensuite, procédez comme suit sur un seul ordinateur : 1 Choisissez Aller > “Se connecter au serveur”. 2 Cliquez sur Réseau local. 3 Sélectionnez l’ordinateur auquel vous souhaitez avoir accès. Pour plus d’informations sur la configuration Ethernet, recherchez “Ethernet“ dans l’Aide Mac OS. Si vous disposez d’un réseau sans fil Bluetooth ou AirPort, vous pouvez aussi transférer des informations entre deux ordinateurs Macintosh. Pour plus d’informations sur les réseaux sans fil AirPort ou Bluetooth, recherchez “AirPort” ou “Bluetooth” dans l’Aide Mac OS. Vous pouvez également connecter deux ordinateurs Macintosh à l’aide d’un câble FireWire. Cela vous permet d’utiliser le mode disque cible FireWire pour transférer des fichiers d’un ordinateur à l’autre. Pour plus d’informations, consultez la section “Mode disque cible FireWire” à la page 29. Si vous disposez d’une connexion à Internet, vous pouvez également transférer des fichiers via le Web vers votre iDisk .Mac, d’où ils peuvent être téléchargés par vous ou par un autre utilisateur .Mac.3 43 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur Vous pouvez personnaliser et accroître les capacités de votre Power Mac G5 selon vos besoins. Ce chapitre fournit des informations et des instructions sur les interventions à l’intérieur de votre ordinateur et présente les procédures suivantes : • “Ouverture de l’ordinateur” à la page 44 • “Installation de mémoire” à la page 49 • “Installation d’unités de stockage internes” à la page 56 • “Installation d’une carte d’extension PCI ou remplacement de la carte AGP” à la page 64 • “Installation d’une carte AirPort Extreme” à la page 69 • “Remplacement de la pile” à la page 70 Avertissement : Apple recommande de faire appel à un technicien agréé Apple pour l’installation de modules de mémoire, de cartes d’extension PCI et d’unités de stockage internes. Consultez les informations relatives à l’assistance et à la maintenance fournies avec l’ordinateur pour savoir comment joindre un fournisseur de services agréé Apple. Si vous tentez d’installer vous-même ces composants, vous risquez d’endommager votre système et les dommages ne seront pas couverts par la garantie limitée de votre ordinateur. Adressez-vous à un revendeur ou à un centre de maintenance agréé Apple pour toute information complémentaire sur l’étendue de la garantie.44 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur Ouverture de l’ordinateur 1 Avant d’ouvrir votre ordinateur, éteignez-le en sélectionnant le menu Pomme (K) > Éteindre. 2 Patientez 5 à 10 minutes, le temps que les composants internes de l’ordinateur refroidissent. 3 Touchez les couvercles métalliques d’accès PCI de l’arrière de l’ordinateur pour décharger l’énergie statique que peut emmagasiner votre corps. Important : veilllez à toujours vous décharger de l’électricité statique que vous êtes susceptible d’avoir accumulé avant de toucher ou d’installer tout composant à l’intérieur de l’ordinateur. Pour éviter de générer de l’électricité statique, ne vous déplacez pas dans la pièce avant d’avoir achevé l’installation du composant concerné et d’avoir refermé l’ordinateur. Avertissement : veillez à toujours éteindre votre Power Mac G5 avant de l’ouvrir pour éviter d’endommager ses composants internes ou les composants à installer. N’ouvrez pas votre ordinateur et n’essayez pas d’y installer des composants s’il est allumé. Avertissement : même une fois votre ordinateur éteint, les composants internes peuvent être très chauds. Laissez refroidir l’ordinateur avant de continuer. Touchez la partie métallique des capots d’accès aux ports PCI.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 45 4 Débranchez tous les câbles de l’ordinateur, excepté le câble d’alimentation. 5 Tenez le panneau latéral et soulevez le loquet à l’arrière de l’ordinateur. Avertissement : débranchez toujours votre Power Mac G5 pour éviter d’endommager ses composants internes ou ceux que vous souhaitez installer. N’essayez pas d’installer des composants dans l’ordinateur quand il est branché. Tout en maintenant le panneau latéral, soulevez la languette.46 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 6 Enlevez le panneau latéral. Important : lorsque vous ôtez le panneau latéral, tenez-le fermement. Écartez la partie supérieure du panneau de l’ordinateur et soulevez-la pour l’extraire.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 47 7 Démontez le déflecteur d’air et placez-le sur un tissu doux et propre. Important : n’oubliez pas de replacer le déflecteur d’air à la fin de l’intervention à l’intérieur de l’ordinateur. Votre ordinateur ne fonctionnera pas correctement sans le déflecteur d’air. Pour retirer l’extracteur d’air de l’ordinateur, soulevez-le et ôtez-le en tirant au niveau de l’alvéole.48 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 8 Tirez le ventilateur de façade par la poignée pour l’enlever de l’ordinateur. Mettez-le de côté. Remarque : il est inutile de démonter le ventilateur de façade pour installer des disques durs, des cartes PCI et AGP, ou pour remplacer la pile. Retirez le ventilateur de l’ordinateur.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 49 Installation de mémoire Selon le modèle, votre Power Mac G5 est doté de quatre ou huit logements pour modules DIMM de mémoire SDRAM DDR. Votre ordinateur est fourni avec au minimum 256 Mo de mémoire RAM, installée sous forme d’une paire de modules DIMM de 128 Mo dans deux des logements DIMM. Vous pouvez installer des paires supplémentaires de DIMM dans les logements DIMM disponibles sur la carte mère de votre ordinateur. Les modules DIMM doivent être installées par paires de capacité identique et se conformer aux caractéristiques suivantes : • 400 MHz, PC 3200 DIMM • 2,5 volts (V) • Module 184 broches • Nombre maximal d’éléments de mémoire sur la SDRAM DDR : 16 • Sans parité • Sans code de correction d’erreurs • Sans tampon ; n’utilisez pas de SDRAM DDR enregistrée ou avec tampon. Important : il se peut que la mémoire provenant d’anciens ordinateurs Macintosh ne soit pas compatible avec votre Power Mac G5. Remarque : lorsque vous achetez de la mémoire SDRAM DDR pour ordinateurs Macintosh, assurez-vous qu’elle est conforme aux spécifications JEDEC (Joint Electron Device Engineering Council). Vérifiez auprès de votre vendeur que la mémoire SDRAM DDR gère les modes d’horloge adéquats et que la fonction SPD (Serial Presence Detect) a été correctement programmée, conformément aux spécifications JEDEC. Pour vérifier la comptabilité de vos modules DIMM SDRAM DDR, consultez le guide des produits Macintosh sur le site Web d’Apple, à l’adresse www.apple.com/guide. Vous pouvez acheter de la mémoire de marque Apple sur le site Web Apple Store, à l’adresse store.apple.com.50 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur Pour installer de la mémoire : 1 Ouvrez votre ordinateur, démontez le panneau latéral, le déflecteur d’air et le ventilateur en suivant les instructions commençant la page 44. 2 Localisez les logements DIMM dans l’ordinateur. Important : installez toujours les DIMM par paires de capacité égale et dans l’ordre indiqué par l’illustration ci-dessus. Quel que soit le nombre de logements de mémoire SDRAM fourni avec votre ordinateur, les modules DIMM SDRAM doivent être installés par pair (un DIMM par banque). Des modules DIMM sont déjà installés dans ces deux logements. Installez d’abord les modules supplémentaires dans les deux logements suivants. Si des logements sont disponibles et que vous désirez plus de mémoire, installez les modules DIMM supplémentaires de la même manière : par pairs, un par banque, du centre vers l’extérieur. Banque 1 Banque 2Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 51 3 Ouvrez les éjecteurs des logements DIMM en les écartant. 4 Placez une main à l’arrière de l’ordinateur pour le maintenir, positionnez le premier DIMM dans le logement et poussez les deux extrémités du DIMM vers le bas jusqu’à ce que les languettes soient en position verticale et que les éjecteurs reprennent leur place. Important : ne touchez pas aux connecteurs du module DIMM. Manipulez le module DIMM en le tenant uniquement par les bords. 5 Positionnez le second DIMM dans le logement opposé et poussez jusqu’à ce que les éjecteurs reprennent leur place. Modules DIMM DDR SDRAM (La forme et les composants des modules DIMM peuvent varier.) L'insertion des modules DIMM DDR SDRAM dans le logement ne s’effectue que de la manière suivante : alignez l’entaille du module DIMM avec l’épaulement situé à l’intérieur du logement, puis une fois les éjecteurs ouverts (comme illustré ci-contre), enfoncez le module DIMM jusqu'à ce qu'il se mette en place. Les éjecteurs se ferment alors automatiquement. Connecteurs Entaille Logement DDR SDRAM Éjecteurs (Ils doivent être enfoncés vers l’extérieur, comme indiqué ci-dessus, pour être en position fermée.) Pour vous assurer que les modules DIMM sont correctement installés dans leur logement, maintenez d’une main l’ordinateur afin d’empêcher tout mouvement de ce dernier, puis enfoncez fermement avec l’autre main le module DIMM dans son logement. Votre ordinateur est équipé de 4 ou 8 logements DDR SDRAM, selon le modèle. Épaulement (à l’intérieur du logement)52 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 6 Replacez le ventilateur de façade en le repoussant fermement dans l’ordinateur via la poignée, jusqu’à connexion. Important : vérifiez que le ventilateur est inséré dans le connecteur sous peine que votre ordinateur ne fonctionne pas correctement. Tirez légèrement sur le ventilateur pour voir s’il est correctement connecté. S’il résiste et reste en place, c’est qu’il est correctement branché. Glissez la saillie en plastique du ventilateur dans la partie découpée de la cloison métallique située à l’intérieur de l’ordinateur. Le ventilateur doit être inséré dans ce connecteur.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 53 7 Replacez le déflecteur d’air. Important : n’oubliez pas de replacer le déflecteur d’air. Votre ordinateur ne fonctionnera pas correctement si le déflecteur d’air n’est pas en place. Insérez les trois languettes du déflecteur d’air dans les logements prévus à cet effet, puis mettez-le en place.54 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 8 Replacez le panneau latéral. Important : replacez toujours le panneau latéral avant de démarrer votre ordinateur. Votre ordinateur ne fonctionnera pas correctement si le panneau latéral n’est pas en place. Insérez le panneau latéral dans le logement de l’ordinateur prévu à cet effet, puis remettez en place le panneau latéral.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 55 9 Poussez le loquet vers le bas pour verrouiller le panneau latéral. Important : lorsque vous replacez le panneau latéral, maintenez-le bien de façon qu’il reste bien en place lorsque vous abaissez le loquet. Tout en maintenant le panneau latéral contre l’ordinateur, abaissez le loquet jusqu’à ce qu’il soit bien fixé à l’arrière de l’ordinateur. Pour verrouiller le panneau latéral ou par mesure de sécurité, abaissez la languette de verrouillage avant de fermer le loquet, de manière à pouvoir fixer un verrou ou un câble à la boucle métallique.56 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur Installation d’unités de stockage internes Votre Macintosh dispose de trois baies d’unités internes : une baie de lecteur optique et deux baies de disque dur. Dans la plupart des configurations, un disque dur occupe la baie de disque dur du haut et un lecteur optique se trouve dans la baie de lecteur optique de devant. Vous pouvez ajouter un disque dur Serial ATA dans le logement vide de la baie de disque dur. Les disque durs doivent respecter les spécifications suivantes : • Type : serial ATA • Largeur : 102 mm (3,9 pouces) • Profondeur : 147 mm (5,7 pouces) • Hauteur : 25,4 mm (1 pouce) Important : utilisez les câbles Apple d’origine fournis avec votre Macintosh quand vous installez des disque durs ATA ou des lecteurs optiques. Pour plus d’informations sur les conditions requises et les périphériques compatibles, consultez votre distributeur agréé Apple et la section d’assistance technique du site Web Apple sur www.apple.com/support.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 57 Installation de disques durs Serial ATA Votre Macintosh peut accueillir un disque dur Serial ATA supplémentaire d’une hauteur de 25,4 mm (1 pouce ) dans la baie de disque dur, soit un total de deux disques durs. Votre ordinateur est fourni avec un disque dur Serial ATA, généralement dans la baie de disque dur du haut. Vous pouvez installer un deuxième disque dur Serial ATA dans la baie de disque dur inférieure. 1 Ouvrez votre ordinateur et ôtez le panneau latéral en suivant les instructions commençant la page 44. 2 Dévissez les quatre guides de disque dur du côté gauche de la baie de disque dur et vissez-les sur les côtés du disque dur comme illustré ci-dessus. Important : si la carte à circuit imprimé est visible au-dessous du disque dur, tenez le disque par ses côtés. Pour éviter d’endommager le disque dur, ne touchez pas le circuit imprimé pendant l’installation. Insérez les quatre guides de l’unité dans quatre des trous taraudés sur les côtés de celle-ci. Utilisez, si possible, les trous situés aux coins. Pour pouvoir relier les câbles d’alimentation et de données, l’unité doit être dotée de ces connecteurs en forme de lame. Certaines unités peuvent également être équipées de connecteurs en forme de broche. Ceux-ci ne permettent pas la connexion de câbles. Les quatre guides de l’unité se trouvent sur la cloison en plastique à côté des baies de disque dur.58 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 3 Pour installer un disque dur supplémentaire, glissez-le dans la baie de disque inférieure, en insérant les guides du disque dur dans les rails du bas, et poussez doucement le disque dur jusqu’à ce qu’il soit en place. 4 Pour remplacer le disque dur dans la baie de disque supérieure, retirez de celle-ci le disque dur d’origine et faites-le glisser légèrement vers le bas jusqu’à ce que la baie de disque soit vide. Faites glisser le disque de remplacement dans la baie de disque supérieure, en insérant les guides du disque de devant dans le rail du milieu. Enclenchez les guides du disque de derrière dans le rail supérieur à mesure que le disque s’emboîte dans la baie de disque. Poussez doucement le disque dans la baie jusqu’à ce qu’il soit en place. Insérez les guides du disque dur dans le rail inférieur et glissez le disque jusqu'à ce qu’il soit en place. Guides du disque durChapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 59 Remarque : si un disque dur est installé dans la baie de disque inférieure, retirez-le avant de remplacer le disque dur de la baie de disque supérieure. 5 Abaissez la languette de la baie de disque pour verrouiller le disque dur. 6 Reliez au disque dur le câble d’alimentation et le câble de données Serial ATA. 7 Replacez le panneau latéral en suivant les instructions qui commencent la page 54. Pour installer un lecteur de remplacement dans la baie supérieure du disque dur, placez les guides avant dans les rails du milieu et enfoncez le lecteur. Les guides arrière doivent suivre les rails supérieurs au fur et à mesure de son installation dans la baie. Glissez le lecteur jusqu'à ce qu’il se mette en place et consolidez son installation à l’aide de la languette de la baie supérieure. Guides du disque dur Connectez le câble d’alimentation et le câble de données au lecteur du disque dur. Afin de consolider l’installation du disque dur, rabaissez la patte des baies jusqu'à ce qu'elle soit en position fermée (horizontale). Reliez le câble d’alimentation et celui des données au disque dur. 60 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur Remplacement du lecteur optique Votre ordinateur est fourni avec un lecteur optique, de type SuperDrive ou Combo. Suivez ces instructions pour replacer le lecteur optique dans la baie de lecteur optique. Important : pour savoir si votre lecteur est réglé pour le mode de sélection par câble, adressez-vous au fabricant ou visitez son site Web. Avant l’installation, réglez le lecteur sur la sélection par câble si cela n’a pas été fait par le fabricant. 1 Ouvrez votre ordinateur et ôtez le panneau latéral en suivant les instructions qui commencent la page 44. 2 Débranchez le câble en nappe du lecteur optique de la carte mère. 3 Relevez les leviers du lecteur optique pour le libérer. Avant d’extraire le lecteur optique, déconnectez ce câble de la carte mère. Ouvrez les deux leviers du lecteur optique.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 61 4 Glissez soigneusement une partie du lecteur en dehors de la baie. 5 Débranchez le câble en nappe au dos du lecteur d’origine et tirez doucement sur le câble via l’ouverture dans la cloison métallique à l’arrière de la baie de lecteur optique. 6 Insérez deux ou trois doigts dans l’ouverture à l’arrière de la baie de lecteur optique et repoussez le lecteur légèrement pour pouvoir le retirer de l’ordinateur. 7 Débranchez le câble d’alimentation du lecteur. 8 Dévissez les quatre tenons de guidage situés au-dessous du lecteur optique d’origine et positionnez-les au-dessous du lecteur de remplacement. 9 Retirez la protection métallique à l’avant du lecteur et positionnez-la à l’avant du lecteur de remplacement. Retirez la protection métallique du lecteur optique. Retirez les quatre tenons de guidage métalliques du lecteur optique situés au-dessous de celui-ci. Retirez le câble d’alimentation de l’arrière du lecteur optique. Retirez le lecteur de la baie en insérant deux doigts dans l’ouverture du câble en nappe et en poussant sur le lecteur. Retirez le câble en nappe de l’arrière du lecteur optique. Glissez l’autre extrémité du câble à travers l’ouverture de la cloison métallique située à l’intérieur de l'ordinateur.62 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 10 Débranchez soigneusement le câble en nappe du haut du lecteur d’origine et rebranchez-le sur le lecteur de remplacement. Important : placer de la bande adhésive réutilisable sur le dessous du câble en nappe permet de maintenir le câble sur le lecteur. Lors de la déconnexion du câble du lecteur d’origine, veillez à conserver la bande avec le câble. 11 Branchez le connecteur du câble en nappe et le câble d’alimentation à l’arrière du lecteur de remplacement. 12 Insérez partiellement le lecteur dans la baie de disque, pliez l’extrémité libre du câble en nappe, et passez-la dans l’ouverture de la cloison métallique à l’arrière de la baie de lecteur optique. Installez la protection métallique sur le lecteur optique. Insérez les quatre tenons de guidage métalliques du lecteur optique dans la partie inférieure de celui-ci. Reliez le câble d’alimentation à la partie arrière du lecteur optique. Reliez le câble en nappe à la partie arrière du lecteur optique. Glissez l’autre extrémité de ce câble (vers le bas) à travers l’ouverture de la cloison métallique située à l’intérieur de l’ordinateur. Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 63 13 Glissez le reste du lecteur dans la baie de disque en l’alignant avec les tenons de guidage, et poussez doucement le lecteur en place. 14 Lorsque le lecteur est installé correctement, les leviers du lecteur optique se referment. S’ils ne se referment pas, appuyez doucement dessus. 15 Reliez le câble en nappe du lecteur optique à son connecteur sur la carte mère. 16 Replacez le panneau latéral en suivant les instructions qui commencent la page 54. Pour installer le lecteur optique, enfoncez-le de sorte à ce que les broches d’alignement s’insèrent dans les quatre logements de l’ordinateur. Une fois l’installation terminée, fermez les leviers du lecteur optique. Reliez à nouveau le câble au connecteur de la carte mère. 64 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur Installation d’une carte d’extension PCI ou remplacement de la carte AGP Vous pouvez accroître les capacités de votre Power Mac G5 en installant des cartes dans ses logements d’extension. Votre Power Mac G5 dispose de quatre logements de cartes d’extension : trois réservés aux cartes PCI (Peripheral Component Interconnect) et un destiné à accueillir une carte AGP (Advanced Graphics Port). Les cartes AGP et PCI étant munies de connecteurs différents, vous ne pouvez pas insérer une carte PCI dans un logement destiné à une carte AGP. À propos des cartes AGP Votre carte AGP, installée dans le logement 1, contient l’unité de processeur graphique (GPU - graphics processor unit) et fournit les ports du moniteur de l’ordinateur. Le logement 1 est spécialement conçu pour accueillir les cartes AGP. Ce logement à 533 mégahertz (MHz) abrite les cartes AGP à 1,5 volt (V) (voir l’illustration la page 67). Vous pouvez remplacer la carte fournie avec votre ordinateur par une carte AGP 8X ou AGP 8X Pro. Les cartes AGP de rechange doivent disposer de pilotes compatibles Mac OS X. À propos des cartes d’extension PCI Votre Macintosh compte trois logements d’extension (numéros 2, 3 et 4) qui acceptent des cartes d’une longueur maximale de 30 mm (12 pouces). Selon le modèle de votre Power Mac G5, vous pouvez installer des cartes PCI ou PCI-X. Type de carte prise en charge Logement Vitesse de la carte PCI1 logements 2, 3 et 4 64 bits, 33 MHz PCI-X logements 2 et 3 logement 4 64 bits, 100 MHz 64 bits, 133 MHz 1 Les logements PCI peuvent contenir des cartes de différentes tensions (5,0 V, 12 V ou 3,3 V), mais uniquement en signalisation 3,3 V, avec des tailles de données de 32 ou 64 bits et une fréquence de 33 MHz. Vous pouvez installer une carte cadencée à 66 MHz dans un logement PCI 33 MHz si la carte fonctionne également à la fréquence inférieure de 33 MHz. Avertissement : n’installez pas dans les logements PCI 33 MHz de cartes PCI ne fonctionnant qu’à 66 MHz : cela risquerait d’endommager votre matériel. Si vous avez une carte PCI fonctionnant à 66 MHz, vérifiez auprès de son fabricant qu’elle peut également fonctionner à 33 MHz.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 65 La quantité totale d’énergie consommée par les quatre logements d’extension (les trois cartes d’extension PCI et la carte AGP) ne doit pas excéder 90 watts (W). Pour savoir si votre ordinateur dispose de logements PCI ou PCI-X, lisez l’étiquette d’identification, située sur le côté de l’ordinateur, en bas, sous le déflecteur d’air. Vous pouvez aussi identifier votre modèle en fonction du nombre de logements DIMM. Les ordinateurs dotés de 4 logements DIMM ont des logements PCI 33 MHz ; les ordinateurs dotés de 8 logements DIMM disposent de logements PCI-X 100 et 133 MHz. L’étiquette d’identification de votre ordinateur vous propose des informations sur la configuration matérielle. Elle contient des codes et présente la même forme que l’étiquette illustrée ci-dessous. Si votre ordinateur est équipé de logements PCI-X, il sera répertorié dans la présente liste. Dans le cas contraire, il est alors doté de logements PCI. 66 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur Installation de votre carte Vous pouvez installer une carte AGP uniquement dans le logement 1. Le logement AGP accepte des cartes AGP ou AGP Pro standard. Vous pouvez indifféremment installer des cartes PCI ou PCI-X dans les logements PCI 2, 3 et 4. Voir le tableau de la page 64. 1 Ouvrez votre ordinateur et ôtez le panneau latéral et le déflecteur d’air en suivant les instructions de la page 44. 2 Enlevez la vis du capot d’accès aux ports, retirez le capot et mettez-le de côté. Remarque : pour éviter que les vis du capot d’accès PCI tombent dans le boîtier, employez un tournevis magnétique, disponible dans la plupart des magasins d’électronique. Attention à ne pas placer le tournevis magnétique près des disques durs ou de support tels que CD ou DVD. Avertissement : éteignez et débranchez toujours votre Power Mac G5 pour éviter d’endommager ses composants internes ou ceux que vous souhaitez installer. Attendez 5 ou 10 minutes pour qu’il refroidisse. N’essayez pas d’y installer des composants quand il est branché. Capot d’accès aux ports Enlevez la vis qui maintient en place le capot d’accès aux ports. Si vous devez retirer la carte du logement AGP, faites en sorte de libérer la languette de retenue.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 67 3 Sortez la carte à installer de son sachet antistatique en la tenant par les coins et en veillant à ne toucher ni le connecteur en or, ni aucun des composants. 4 Alignez le connecteur de la carte sur le logement d’extension, puis appuyez vers le bas jusqu’à ce que le connecteur soit enclenché. Si vous installez une carte de 30 mm (12 pouces), assurez-vous que la carte est engagée dans le guide approprié. Ouverture d’accès au port Logement PCI Remettez la vis afin de consolider l’installation de la carte. Si vous installez une carte PCI pleine longeur (12 pouces), veillez à ce qu’elle tienne dans l’un des guides de la carte.68 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur Appuyez sur la carte délicatement mais fermement jusqu’à ce que le connecteur soit complètement enclenché. • Ne balancez pas la carte d’un côté à l’autre. Enfoncez-la verticalement dans le logement. • Insérez la carte sans forcer. En cas de résistance, retirez la carte. Vérifiez si le connecteur et le logement sont endommagés ou obstrués, puis essayez à nouveau. • Tirez légèrement sur la carte pour voir si elle est correctement connectée. Si elle résiste, reste en place et que ses connecteurs en or sont à peine visibles, la carte est connectée. 5 Réinsérez la vis du capot d’accès aux ports, puis serrez-la afin de maintenir la carte en place. 6 Replacez le déflecteur d’air et le panneau latéral, en suivant les instructions la page 53. Avertissement : si vous retirez une carte sans en installer une autre, veillez à recouvrir le logement vide au moyen d’un capot d’accès aux ports. Les capots permettent d’empêcher l’entrée d’objets étrangers dans l’enceinte. Un logement non couvert peut affecter la circulation d’air qui refroidit les composants internes de l’ordinateur et causer des dommages.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 69 Installation d’une carte AirPort Extreme AirPort permet d’accéder sans fil à Internet en toute simplicité ; cela sans vous ruiner et n’importe où, que ce soit chez vous, au bureau ou dans un établissement scolaire. Vous pouvez installer une carte AirPort Extreme sur votre Power Mac G5. Important : vous devez installer une carte AirPort Extreme. Les anciennes cartes Airport ne fonctionnent pas dans le Power Mac G5. 1 Ouvrez votre ordinateur conformément aux instructions de la page 44. 2 Positionnez la carte Airport Extreme avec le logo Apple vers le haut, insérez la carte dans le logement et enfoncez-la fermement dans le connecteur. 3 Connectez avec soin le câble coaxial de l’antenne au port de l’extrémité de la carte AirPort Extreme. Insérez la carte AirPort Extreme (le logo Apple vers le haut) dans le logement prévu à cet effet. Enfoncez-la fermement dans le connecteur. Branchez le câble de l’antenne dans l’orifice situé à l’extrémité de la carte AirPort Extreme. Le logement de la carte AirPort Extreme se trouve sous la cloison métallique. Le câble de l’antenne de la carte AirPort Extreme est fixé sous la cloison métallique à l’aide d’une agraphe. Retirez-la avant de relier le câble à la carte.70 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 4 Replacez le ventilateur, le déflecteur d’air et le panneau latéral, en suivant les instructions la page 52. 5 Reliez l’antenne AirPort Extreme au port d’antenne Airport ( ) sur le panneau arrière. Pour régler la réception, faites pivoter l’antenne. Remplacement de la pile Votre ordinateur dispose d’une pile au lithium de 3,6 V placée sur la carte mère. Si vous constatez des problèmes intermittents de démarrage de l’ordinateur ou des changements aléatoires de date et d’heure, il est peut-être temps de changer cette pile. Achetez une pile de rechange chez un revendeur agréé Apple. Important : les piles contiennent des substances chimiques dont certaines sont néfastes pour l’environnement. Veillez à respecter les directives et la législation en vigueur dans votre pays en matière de protection de l’environnement lorsque vous vous débarrassez des piles usagées. Avertissement : les règlements FCC prévoient que l’opérateur ou toute autre personne soit à plus de 1 centimètre (0,4 pouce) de l’antenne AirPort Extreme pendant la transmission. De plus, l’antenne AirPort Extreme ne doit pas être située près d’un autre transmetteur ou d’une autre antenne, à l’exception du modèle d’antenne Apple Bluetooth A1067. Installez l’antenne AirPort dans le port prévu à cet effet. Vous pouvez la faire pivoter sur 360°.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 71 Pour remplacer la pile : 1 Ouvrez votre ordinateur conformément aux instructions de la page 44. 2 Si une carte PCI est installée à côté de la pile, retirez la carte. 3 Enlevez la pile de son réceptacle en notant le sens des pôles. (Un signe plus figure sur le réceptacle ou à côté de ce dernier.) Si nécessaire, écartez les languettes qui retiennent la pile afin de pouvoir la retirer. Écartez les languettes doucement pour ne pas les casser. 4 Introduisez la pile neuve dans le réceptacle en vous assurant que le signe plus de la pile coïncide avec le signe plus du réceptacle. 5 Replacez le déflecteur d’air et le panneau latéral, en suivant les instructions qui commencent à la page 53. Sortez la pile de son réceptacle en la tirant vers le haut. Il peut s’avérer nécessaire d’écarter légèrement ces languettes. Avertissement : une mise en place incorrecte de la pile peut provoquer une explosion. Assurez-vous de respecter la position des pôles. Utilisez uniquement une pile du même type ou une pile équivalente approuvée par le fabricant de la pile d’origine.4 73 4 Dépannage En cas de problèmes de fonctionnement de l’ordinateur, voici quelques suggestions susceptibles d’y remédier. Si l’ordinateur ne répond pas ou que le pointeur est bloqué. Assurez-vous tout d’abord que la souris et le clavier sont connectés. • Débranchez puis rebranchez les connecteurs et vérifiez qu’ils sont correctement insérés. Essayez ensuite d’annuler l’opération en cours. • Appuyez simultanément sur les touches Commande (x) et Q pour essayer de fermer l’application en cours d’exécution. • Appuyez simultanément sur les touches Commande (x) et point. Si une boîte de dialogue apparaît, cliquez sur Annuler. • Sous Mac OS X, sélectionnez menu Pomme (K) > “Forcer à quitter”, puis sélectionnez l’application que vous souhaitez fermer. Redémarrez l’ordinateur en allant dans le menu Pomme (K) > Redémarrer pour être sûr que le problème est complètement résolu. Il est aussi possible de forcer l’application à quitter en appuyant simultanément sur les touches Échap + Option + Commande (x). • Sous Classic, appuyez simultanément sur les touches Échap + Option + Commande (x) pour forcer une application à quitter. • Si cela ne fonctionne pas, maintenez appuyé durant 5 secondes le bouton d’alimentation de la face avant de l’ordinateur. Après la mise hors tension de l’ordinateur, appuyez à nouveau sur ce bouton pour redémarrer. • En dernier recours, débranchez le câble d’alimentation pour éteindre l’ordinateur, puis rebranchez-le à nouveau et utilisez le bouton d’alimentation de la face avant pour redémarrer l’ordinateur. • Si le problème ne survient que lorsque vous utilisez un programme en particulier, vérifiez auprès de son fabricant s’il est compatible avec votre ordinateur. • Si le problème survient fréquemment, sélectionnez Aide > Aide Mac. • Sous Mac OS X, recherchez “dépannage”. • Dans Classic, consultez la section expliquant comment éviter et résoudre les problèmes. Envisagez également le problème des conflits d’extension.74 Chapitre 4 Dépannage L’ordinateur ne démarre pas ou ne s’allume pas. Assurez-vous que le câble d’alimentation est branché sur une prise électrique en état de fonctionnement. La fiche du câble d’alimentation doit être totalement insérée dans la prise de l’ordinateur pour que celui-ci fonctionne correctement. Réinitialisez ensuite la mémoire vive des réglages de l’ordinateur (PRAM). Allumez l’ordinateur et maintenez immédiatement les touches Commande (x)+ Option + P + R enfoncées jusqu’à ce que vous entendiez une deuxième fois le signal sonore de démarrage. Définissez ensuite votre disque dur comme disque de démarrage de l’ordinateur. m Sélectionnez menu Pomme (K) > Préférences Système et cliquez sur Disque de démarrage, puis sélectionnez votre disque dur. Le voyant d’état clignote et l’ordinateur ne démarre pas. • Si vous avez récemment ajouté de la mémoire, une carte d’extension PCI ou tout autre composant interne, assurez-vous qu’il est correctement installé et compatible avec votre ordinateur. Essayez de l’enlever pour savoir si l’ordinateur peut démarrer. • Si le voyant d’état continue à clignoter, déterminez le nombre de clignotements pour identifier le problème : • 2 clignotements : RAM absente • 3 clignotements : RAM installée incompatible • 4 clignotements : banques DIMM incorrectes • 5 ou 6 clignotements : contactez un fournisseur de services agréé Apple. Impossible d’éjecter un disque. Un fichier est peut-être en cours d’utilisation sur ce disque. Quittez toutes les applications ouvertes, puis essayez à nouveau. Si cela ne fonctionne pas, sélectionnez menu Pomme (K) > Redémarrer et maintenez enfoncé soit le bouton de la souris soit la touche d’éjection ( ) de votre clavier Apple Keyboard. Si le problème persiste : 1 Éteignez l’ordinateur. 2 Appuyez doucement sur le panneau protégeant le plateau du lecteur et repérez le petit orifice situé sous le plateau. 3 Insérez avec précaution l’extrémité d’un grand trombone déplié dans cet orifice. 4 Poussez fermement jusqu’à ce que le plateau s’ouvre. 5 Tirez sur le plateau pour l’ouvrir, retirez le disque et repoussez le plateau pour le fermer.Chapitre 4 Dépannage 75 Problèmes de logiciels Important : pour utiliser les applications Mac OS 9 avec votre ordinateur, vous devez installer la gestion de Classic (voir “Installation de la gestion de Classic et d’autres applications” à la page 79). Pour démarrer l’environnement Classic, ouvrez une application Mac OS 9 ou double-cliquez sur un document qui en nécessite une. Classic fonctionne en arrière-plan pour permettre l’accès aux fonctionnalités et applications Mac OS 9. Vous rencontrez un problème avec une application. • Utilisez la mise à jour de logiciels afin de vous assurer que vous disposez des tous derniers pilotes, débogueurs et autres mises à jour. • Pour les problèmes liés aux logiciels provenant d’éditeurs tiers, contactez l’éditeur concerné. Vous rencontrez un problème de fonctionnement de votre ordinateur ou de Mac OS X. • Consultez l’Aide Mac OS (dans le menu d’Aide) pour obtenir des instructions et des informations de dépannage. • Pour obtenir les informations de dépannage et les mises à jour de logiciels les plus récentes, rendez-vous sur le site Web de l’assistance Apple à l’adresse suivante : www.apple.com/support. Vous éprouvez des difficultés à utiliser la communication sans fil AirPort. • Vérifiez que vous avez correctement configuré le logiciel en respectant les instructions fournies avec la carte AirPort Extreme ou la borne d’accès AirPort. • Vérifiez que l’ordinateur ou le réseau auquel vous souhaitez vous connecter est activé et dispose d’un point d’accès sans fil. • Assurez-vous que l’autre ordinateur ou le point d’accès au réseau se trouve dans la zone de couverture de l’antenne de votre ordinateur. Des appareils électroniques ou des structures métalliques se trouvant à proximité peuvent interférer avec les communications sans fil et réduire la portée de votre antenne. Vous pouvez éventuellement améliorer la réception en réorientant l’ordinateur. • Vérifiez la puissance du signal AirPort. Il est possible que l’icône d’état AirPort de la barre des menus indique quatre barres. • Pour plus d’informations, veuillez lire les instructions fournies avec votre périphérique sans fil ou effectuer une recherche “AirPort” dans l’Aide Mac OS.76 Chapitre 4 Dépannage Problèmes de moniteur Aucune image ne s’affiche à l’écran. • Assurez-vous que le moniteur et l’ordinateur sont sous tension. • Vérifiez que les câbles sont correctement connectés à l’ordinateur et au moniteur. • Assurez-vous que votre ordinateur n’est pas en veille. Appuyez sur le bouton d’alimentation ou sur n’importe quelle touche pour voir si cela réactive l’ordinateur. • Assurez-vous que la luminosité et le contraste du moniteur sont réglés correctement. Certains moniteurs disposent de commandes de luminosité et de contraste situées sur ou sous leur face avant. • Réinitialisez la mémoire des paramètres (PRAM) en redémarrant l’ordinateur tout en maintenant les touches Commande (x) + Option + P + R enfoncées, jusqu’à ce que vous entendiez une deuxième fois le signal de démarrage. Démarrez alors en utilisant le disque d’installation du logiciel fourni avec l’ordinateur. L’image à l’écran est sombre ou vacillante. • Réglez la luminosité et le contraste. Certains moniteurs disposent de commandes de luminosité et de contraste situées sur ou sous leur face avant. Si besoin est, vous pouvez ajuster la luminosité ou le contraste de votre moniteur dans la fenêtre Moniteurs des Préférences Système. • Calibrez le moniteur en sélectionnant menu Pomme (K) > Préférences Système. Cliquez sur Moniteurs, sélectionnez Couleur puis cliquez sur Calibrer. • Il se peut que le vacillement soit dû à des interférences provoquées par la proximité d’une ligne électrique, d’une lampe fluorescente ou d’un appareil électrique tel qu’une radio, un four à micro-ondes ou un autre ordinateur. Essayez de trouver un autre endroit pour les appareils électriques situés à proximité ou de déplacer le moniteur et l’ordinateur. Les couleurs n’apparaissent pas à l’écran ou présentent un aspect inhabituel. • Assurez-vous que le moniteur est correctement connecté à l’ordinateur. • Calibrez votre moniteur comme décrit précédemment. Consultez l’Aide Mac OS pour en savoir plus sur les couleurs et sur votre moniteur. • Ouvrez la fenêtre Moniteurs des Préférences Système et vérifiez que votre moniteur est réglé pour afficher les couleurs. Consultez l’Aide Mac OS pour en savoir plus sur les couleurs et sur votre moniteur. Avertissement : si vous rencontrez un problème avec votre moniteur Apple Display et que vous ne parvenez pas à le résoudre à l’aide de ce manuel, sollicitez l’assistance d’un fournisseur de services agréé Apple ou d’Apple. Si vous tentez de le réparer vous-même, les dommages éventuels ne seront pas couverts par la garantie limitée de votre moniteur. Adressez-vous à un revendeur ou à un centre de maintenance agréé Apple pour toute information complémentaire sur l’étendue de la garantie.Chapitre 4 Dépannage 77 Les icônes du bureau changent de place après la modification de la résolution d’écran. Toute modification de la résolution d’écran affecte l’affichage des informations à l’écran. Une fois la résolution d’écran modifiée, le système d’exploitation est susceptible de réorganiser les icônes. Écran figé. • Forcer l’application bloquée à quitter. Allez dans le menu Pomme (K), cliquez sur “Forcer à quitter” puis sélectionnez l’application à fermer. • Si cela ne fonctionne pas, forcez l’ordinateur à redémarrer en enfonçant environ 5 secondes le bouton d’alimentation de sa face avant. Le voyant situé sur la face avant du moniteur clignote. Sur certains moniteurs à écran plat Apple, le témoin d’alimentation clignote rapidement pendant quelques instants lorsqu’une erreur a été détectée. • Si vous voyez une séquence répétée de trois flashs courts, cela signifie que le moniteur détecte une entrée dont le format vidéo est incorrect. Assurez-vous que votre moniteur est compatible avec la carte graphique et que vous avez installé le bon pilote (si le moniteur a été livré avec un logiciel d’installation). • Si vous voyez une séquence répétée de deux flashs courts et un flash long, le moniteur détecte un problème de lampe de rétro-éclairage. Contactez un revendeur ou un centre de maintenance agréé Apple. Utilisation de Apple Hardware Test Apple Hardware Test vous aide à déterminer s’il existe un problème matériel sur votre ordinateur. Pour utiliser Apple Hardware Test : 1 Déconnectez tous les périphériques de votre ordinateur sauf le clavier et la souris. Si un câble Ethernet est connecté, déconnectez-le. 2 Insérez le disque “Logiciels supplémentaires et Apple Hardware Test” fourni avec votre ordinateur. 3 Puis redémarrez votre ordinateur en maintenant la touche C enfoncée lors du démarrage. Une liste de volumes de démarrage disponibles apparaît alors. Cliquez sur Apple Hardware Test, puis sur la flèche droite. 4 Lorsque l’écran principal Apple Hardware Test apparaît environ 45 secondes plus tard, suivez les instructions affichées à l’écran. 5 En cas de détection d’un problème, Apple Hardware Test affiche un code d’erreur. Notez le code d’erreur avant d’entreprendre les démarches d’assistance. Si Apple Hardware Test ne détecte pas de panne de matériel, il est probable que le problème soit lié aux logiciels.78 Chapitre 4 Dépannage Pour en savoir plus sur Apple Hardware Test, consultez le fichier Ouvrez-moi À propos de Apple Hardware Test sur le disque “Logiciels supplémentaires et Apple Hardware Test”. Installation de logiciels sur votre ordinateur Les disques d’installation de logiciels fournis avec votre ordinateur permettent d’installer Mac OS X, les applications livrées avec votre ordinateur et Classic Support. Important : Apple vous recommande de sauvegarder les données de votre disque dur avant de procéder à la restauration du logiciel. Apple décline toute responsabilité en cas de perte de données. Installation de Mac OS X et des applications Pour installer Mac OS X et les applications fournies avec votre ordinateur, veuillez procéder comme suit : 1 Sauvegardez vos fichiers essentiels si cela est possible. 2 Insérez le disque 1 d’installation de Mac OS X livré avec votre ordinateur. 3 Double-cliquez sur “Install Mac OS X and Bundled Software”. 4 Suivez les instructions à l’écran. 5 Après avoir sélectionné le disque de destination pour l’installation, suivez les instructions à l’écran. Il se peut que votre ordinateur redémarre et vous demande d’insérer le disque 2 d’installation de Mac OS X. Remarque : si vous souhaitez rétablir les réglages d’origine du logiciel sur votre ordinateur, cliquez sur Options dans la sous-fenêtre “Sélectionner une destination” du programme d’installation, puis choisissez “Effacer et installer”. Important : nous vous conseillons de sauvegarder vos fichiers essentiels avant d’installer Mac OS X et les autres applications car l’option “Effacer et installer” efface votre disque de destination.Chapitre 4 Dépannage 79 Installation des applications Pour installer uniquement les applications fournies avec votre ordinateur, veuilles procéder comme suit. Mac OS X doit déjà être installé sur votre ordinateur. 1 Sauvegardez vos fichiers essentiels si cela est possible. 2 Insérez le disque 1 d’installation de Mac OS X livré avec votre ordinateur. 3 Double-cliquez sur “Install Bundled Software Only.” 4 Suivez les instructions à l’écran. 5 Après avoir sélectionné le disque de destination pour l’installation, suivez les instructions à l’écran. Il se peut que votre ordinateur redémarre et vous demande d’insérer le disque 2 d’installation de Mac OS X. Remarque : pour installer iCal, iChat AV, iMovie, iPhoto, iSync, iTunes et Safari, suivez les instructions du paragraphe “Installation de Mac OS X et des applications” ci-dessus. Installation de la gestion de Classic et d’autres applications Utilisez le disque “Logiciels supplémentaires et Apple Hardware Test” pour installer la gestion de Classic ainsi que d’autres applications qui ne sont pas incluses sur le disque 1 d’installation de Mac OS X. Installez la gestion de Classic si vous souhaitez utiliser des applications de Mac OS 9 avec votre ordinateur. Procédez comme suit pour installer la gestion de Classic ou d’applications supplémentaires : 1 Sauvegardez vos fichiers essentiels si cela est possible. 2 Insérez le disque “Logiciels supplémentaires et Apple Hardware Test” fourni avec votre ordinateur. 3 Double-cliquez sur “Installer les logiciels complémentaires Test”. 4 Suivez les instructions à l’écran. 5 Après avoir sélectionné le disque de destination pour l’installation, suivez les instructions à l’écran pour une installation standard, ou cliquez sur “Personnaliser” pour choisir les applications que vous désirez installer. 80 Chapitre 4 Dépannage Optimisation des performances Ethernet Votre ordinateur fonctionne de façon optimale lorsque le port Ethernet auquel il est connecté est réglé sur la négociation automatique. Demandez à votre administrateur de réseau de vérifier ce réglage. Important : si vous rencontrez des problèmes de connexion sur votre réseau, vérifiez, si possible, que le commutateur de réseau est réglé sur la négociation automatique. Si le port du commutateur ne fonctionne pas en négociation automatique, votre ordinateur détectera la vitesse appropriée, mais se réglera par défaut sur le mode semiduplex. Si le port du commutateur à l’autre extrémité de la liaison est configuré en mode bidirectionnel simultané (full duplex), un grand nombre d’événements retardés peuvent se produire sur la liaison. S’il n’est pas possible de régler le commutateur sur la négociation automatique, réglez alors le port du commutateur sur semi-duplex. Pour plus d’informations, reportez-vous à la documentation fournie avec le commutateur Ethernet. Remarque : si vous connectez votre ordinateur directement à un commutateur Ethernet configurable, demandez à votre administrateur de réseau de désactiver l’arborescence sur ce port. Dans le cas contraire, il se peut que votre ordinateur duplique l’adresse AppleTalk d’un autre ordinateur du même réseau, ce qui rendrait instables les deux connexions au réseau. Localisation du numéro de série de votre produit Le numéro de série de votre Power Mac G5 se trouve sur l’étiquette de configuration, à l’intérieur du panneau latéral, directement sous le déflecteur d’air. Vous le trouverez également dans les Informations Système. Ouvrez les Informations Système (dans Applications/Utilitaires) et cliquez sur l’onglet Informations Système. 81 A Annexe A Caractéristiques Caractéristiques techniques du processeur et de la mémoire Processeur • Processeur PowerPC avec 512 Ko de mémoire cache sur puce L2 par processeur Mémoire vive (RAM) • Mémoire dynamique synchrone (SDRAM) à double vitesse de transfert (DDR) • Toute la mémoire SDRAM DDR est fournie sous forme de modules DIMM (Dual Inline Memory Modules) • Modules DIMM installés par paires de capacité égale • Quatre ou huit logements DIMM sont disponibles pour la mémoire PC 3200 SDRAM DDR à 400 MHz, en fonction du modèle de votre ordinateur Les modules DIMM de 256 Mo doivent être conformes à la technologie 128 ou 256 mégabits (Mbits), les modules DIMM de 512 Mo à la technologie 256 Mbits et les modules DIMM de 1 Go à la technologie 512 Mbits. • 2,5 volts (V) sans tampon • 184 broches • Sans code de correction d’erreurs • Sans parité Les Informations Système, dans le répertoire Applications/Utilitaires, fournissent des informations sur votre ordinateur et notamment sur la quantité de mémoire. Contrôleur graphique • Carte graphique AGP 8X Pro munie d’un connecteur ADC (Apple Display Connector) et d’un connecteur DVI (Digital Visual Interface). Compatible AGP 3.0 ou AGP Pro. Modes d’affichage vidéo Pour les caractéristiques techniques de votre moniteur : • Moniteurs Apple : rendez-vous sur le site Internet Apple et vérifiez les caractéristiques de votre produit sur www.apple.com/displays. • Moniteurs de tierce partie : rendez-vous sur www.apple.com/guide.82 Annexe A Caractéristiques Caractéristiques techniques de l’unité Combo (DVD-ROM/CD-RW) • Diamètres de disque gérés : 12 cm et 8 cm Formats de données • CD-ROM • CD Audio • CD-R • CD-RW • CD-I • CD-I Bridge • CD Extended (CD étendu) • CD Mixed Mode (CD en mode mixte) • CD Photo • CD Vidéo • CD Extra • DVD vidéo • DVD-ROM • DVD-R (lecture seule) Caractéristiques techniques de l’unité SuperDrive (DVD-R/CD-RW) • Diamètres de disque gérés : 12 cm et 8 cm Formats de données • CD-ROM • CD Audio • CD-R • CD-RW • CD-I • CD-I Bridge • CD Extended (CD étendu) • CD Mixed Mode (CD en mode mixte) • CD Photo • CD Vidéo • CD Extra • DVD vidéo • DVD-ROM • DVD-R Annexe A Caractéristiques 83 Caractéristiques techniques des ports USB • Gestion d’Universal Serial Bus (USB) 2.0 et 1.1 • Cinq ports USB externes Type A • Un port USB 2.0 en façade • Deux ports USB 2.0 à l’arrière • Deux ports USB 1.1 intégrés au clavier Apple • Chaque port arrière se trouve sur un canal USB distinct de 480 mégabits par seconde (Mbps). • Intensité disponible pour chaque port USB de 500 milliampères (mA) à 5 V, pour un total de 1,5 ampère Caractéristiques techniques de FireWire • Gestion de FireWire 400 et FireWire 800 • Trois ports FireWire externes • Un port FireWire 400 en façade • Un port FireWire 400 et un port FireWire 800 à l’arrière • Vitesse de transfert de données : • FireWire 400 : 100, 200 et 400 Mbps • FireWire 800 : 100, 200, 400 et 800 Mbps Puissance • Plage de tension de sortie : environ 13 à 25 V • Plage de puissance de sortie : jusqu’à 15 W Caractéristiques techniques du réseau Ethernet • Conforme à la directive IEEE 802.3 • Longueur maximale du câble : 100 mètres (m) • Protocoles : Open Transport, AppleShare, AppleTalk, NetWare pour Macintosh, TCP/IP • Connecteur : RJ-45 pour 10Base-T, 100Base-TX et 1000Base-T • Support, 10Base-T : câble UTP de catégorie 3 ou supérieure sur 2 paires jusqu’à 100 m • Support, 100Base-TX : câble UTP de catégorie 5 sur 2 paires jusqu’à 100 m • Support, 1000Base-T : câble UTP de catégorie 5 et 6 sur 4 paires jusqu’à 100 m • Vitesses de canal : auto-négociation IEEE de 10Base-T, 100Base-TX et 1000Base-T Caractéristiques techniques du modem • Norme de transmission de données : K56Flex et V.92 • Vitesse : 53 kilobits par seconde (Kbps) • Norme de télécopie : ITU V.17 Caractéristiques Bluetooth (facultatif) • Vitesse de transfert de données sans fil : jusqu’à 1 Mbps • Portée : jusqu’à 10 mètres (le débit de transmission de données peut varier en fonction des conditions ambiantes) • Bande de fréquences : 2,4 gigahertz (GHz)84 Annexe A Caractéristiques Caractéristiques AirPort Extreme Card (facultatif) • Vitesse de transfert de données sans fil : jusqu’à 54 Mbps • Portée : jusqu’à 45,72 mètres (le débit de transmission de données peut varier en fonction des conditions ambiantes) • Bande de fréquences : 2,4 gigahertz (GHz) • Puissance de sortie radio : 15 dBm (nominal) Compatibilité • Norme 802.11 DSSS (Direct Sequence Spread Spectrum) 1 et 2 Mbps • standard 802.11b 11 Mbps • standard 802.11b 54 Mbps Caractéristiques Audio numérique optique • Format de données : Protocole Sony/Phillips Digital Interface (S/PDIF) (IEC60958-3) • Type de connecteur : Optique Toslink (IEC60874-17) • Bits par échantillon : 16 bits ou 24 bits Sortie audio numérique optique Basé sur situation typique, avec lecture d’une onde sinusoïdale 1 kHz, -1 dBFS 24 bits, fréquence d’échantillonnage en sortie de 44,1 kHz, sauf indications contraires cidessous. • Fréquence d’échantillonnage en sortie : 32 kHz, 44,1 kHz ou 48 kHz • Rapport signal-bruit : Supérieur à 130 dB • Total distorsion harmonique + bruit : Inférieur à -130 dB (0,00001 pour cent) Entrée audio numérique optique Basé sur situation typique, avec lecture d’une onde sinusoïdale 1 kHz, -1 dBFS 24 bits, sauf indications contraires ci-dessous. • Fsi–fréquence d’échantillonnage d’entrée (mode horloge externe) : 32 kHz, 44,1 kHz ou 48 kHz • Fsi–fréquence d’échantillonnage d’entrée (mode horloge interne) : 16 kHz à 96 kHz • Rapport signal sur bruit (mode horloge externe) : Supérieur à 130 dB • Rapport signal sur bruit (mode horloge interne, 16 kHz < Fsi < 96 kHz) : Inférieur à -112 dB • Total distorsion harmonique + bruit (mode horloge externe) : Inférieur à -130 dB (0,00001 %) • Total distorsion harmonique + bruit (mode horloge interne, 16 kHz < Fsi < 96 kHz) : Inférieur à -112 dB (0,0003 %)Annexe A Caractéristiques 85 Caractéristiques audio analogique • Fréquence d’échantillonnage : 32 kHz, 44,1 kHz ou 48 kHz • Type de jack : Mini-jack 3,5 mm • Bits par échantillon : 16 bits ou 24 bits • Réponse en fréquence : 20 Hz à -20 kHz, +0,5 dB/-3 dB Sortie audio via la prise d’écouteurs • Tension de sortie : 1,4 volts (valeur efficace) (Vrms ) (+4 dbu) • Impédance de sortie : 24 ohms • Puissance de sortie : 20 milliwatts (mW) • Rapport signal-bruit : supérieur à 90 dB • Distorsion harmonique totale : inférieure à -80 dB (0,01 pour cent) • Séparation des voies : supérieure à 65 dB Entrée audio analogique • Tension d’entrée maximale : 2 volts (valeur efficace) (Vrms ) (+8 dbu) • Impédance d’entrée : supérieure à 47 kilohms • Rapport signal-bruit : supérieur à 90 dB • Distorsion harmonique totale : inférieure à -85 dB (0,006 percent) • Séparation des voies : supérieure à 75 dB Sortie audio analogique • Tension de sortie : 1,4 volts (valeur efficace) (Vrms ) (+4 dbu) • Impédance de sortie : 24 ohms • Rapport signal-bruit : supérieur à 90 dB • Distorsion harmonique totale : inférieure à -80 dB (0,01 pour cent) • Séparation des voies : supérieure à 65 dB Alimentation Entrée de ligne CA • Gamme de tensions : Courant alternatif (AC) de 100 à 240 V • Intensité : 7,5 ampères (A) monoprocesseur ou 9,5 ampères (A) double processeur • Fréquence : 50-60 Hz Sortie du moniteur DC • 4,0 A maximum pour un courant continu (CC) de tension nominale 25 V provenant du connecteur ADC (Apple Display Connector)86 Annexe A Caractéristiques Alimentation requise pour les périphériques que vous pouvez connecter Cartes d’extension • La quantité maximale et totale d’énergie consommée par les cartes AGP et PCI est de 90 W. Périphériques USB • Chacun des ports USB intégrés dispose de 500 mA. Périphériques FireWire • L’ordinateur peut fournir un total de 15 W aux ports FireWire. Horloge et pile du système • Circuit CMOS personnalisé avec pile longue durée au lithium. Vous pourrez remplacer la pile de l’ordinateur (voir “Remplacement de la pile” à la page 70) par une nouvelle pile que vous pouvez acheter auprès d’un distributeur agréé Apple. Dimensions et conditions de fonctionnement Dimensions • Poids : 17,84 kg (39.32 lb) Le poids dépend du modèle. Le poids indiqué ci-dessus correspond au modèle de base : monoprocesseur, un lecteur optique et un disque dur. Le poids peut être plus élevé si des périphériques optionnels sont installés. • Hauteur : 511 mm (20,12 pouces) • Largeur : 206 mm (8,11 pouces) • Profondeur : 475 mm (18,70 pouces) Conditions de fonctionnement • Température de fonctionnement : 10 °C à 35 °C (50 °F à 95 °F) • Température de stockage : 40 °C à 47 °C (40 °F à 116 °F) • Humidité relative : 5 % à 95 % (sans condensation) • Altitude : 0 à 3 048 mètres (0 à 10,000 pieds) 87 B Annexe B Environnement de travail, sécurité et entretien Cette annexe contient des informations importantes concernant les consignes de sécurité et l'entretien ainsi que des remarques sur l'organisation de l'espace de travail pour l'utilisation de votre ordinateur et de votre moniteur. Consignes de sécurité importantes Le seul moyen de couper totalement l'alimentation de votre ordinateur consiste à débrancher le câble d'alimentation de la source d'alimentation principale. Pour déconnecter complètement votre moniteur, vous devez également débrancher le câble d'alimentation qui le raccorde à l'ordinateur ou à la source d'alimentation. Assurez-vous qu'au moins une des extrémités du câble d'alimentation du périphérique peut être atteinte facilement de manière à pouvoir débrancher l'ordinateur ou le moniteur quand cela est nécessaire. Pour votre propre sécurité et celle de votre matériel, respectez toujours les consignes suivantes. Si l'un des cas suivants se présente, débranchez la fiche d'alimentation (en tirant sur la fiche et non sur le câble) de l'ordinateur ou du moniteur et débranchez le câble du téléphone : • Le câble ou la fiche d'alimentation est usé(e) ou endommagé(e). • Vous avez renversé quelque chose dans le boîtier de l'ordinateur. • L'ordinateur ou le moniteur a été exposé à la pluie ou à tout autre type d'humidité excessive. • L'ordinateur ou le moniteur est tombé ou son boîtier a été endommagé. • Vous pensez que l’ordinateur ou le moniteur doit faire l’objet d’une révision ou d’une réparation. • Vous voulez nettoyer l’écran ou le boîtier de l’ordinateur ou du moniteur. • Vous remarquez une fuite du liquide de refroidissement à l’intérieur ou à l’extérieur de votre ordinateur (pour les modèles de Power Mac G5 équipés d’un système de refroidissement liquide)88 Annexe B Environnement de travail, sécurité et entretien Si vous avez l’intention de ranger votre ordinateur pour une période prolongée, retirez la batterie. Pour prévenir les accidents et éviter d’endommager votre ordinateur ou votre moniteur, veillez à toujours observer les consignes suivantes : • Maintenez votre ordinateur éloigné de toute source de liquide et d’humidité. • Ne placez aucun objet sur le dessus de l’ordinateur ou du moniteur. • Veillez à ce que les grilles d’aération de l’ordinateur et du moniteur ne soient pas obstruées. • N’enlevez jamais le boîtier du moniteur et n’ouvrez pas l’ordinateur quand il est allumé. Vous risquez de recevoir une décharge électrique. • Lorsque le temps est orageux, déconnectez votre modem de la prise téléphonique afin d’éviter qu’une surcharge de tension n’endommage ce dernier. Déplacez avec soin votre ordinateur et votre moniteur. Pour soulever l’appareil, veillez à suivre la procédure recommandée qui consiste à fléchir les jambes. Quand vous transportez le moniteur, assurez-vous que vous faites face à l’écran. Ne le transportez pas en le saisissant par le socle. Système de refroidissement liquide Certains modèles de Power Mac G5 utilisent un système de refroidissement liquide pour contrôler la température à l’intérieur de l’ordinateur. Le système de refroidissement liquide est scellé et conçu pour être ouvert uniquement par un fournisseur de services agréé Apple (Apple Authorized Service Provider ou AASP). Avertissement : votre Macintosh est équipé d’une prise de mise à la terre à trois fils, c’est-à-dire une prise munie d’une troisième broche reliée à la terre. Il s’agit d’une mesure de sécurité. Ne modifiez pas la fiche pour pouvoir l’insérer dans une prise non reliée à la terre. Faites appel à un électricien agréé pour installer une prise correctement reliée à la terre. Ne dérogez en aucun cas à cette consigne. Avertissement : le matériel électrique peut s’avérer dangereux s’il n’est pas utilisé correctement. L’utilisation de ce produit par un enfant doit toujours être supervisée par un adulte. Ne permettez pas aux enfants de toucher les composants internes de tout appareil électrique, ni de manipuler des câbles électriques. Avertissement : n’essayez pas d’ouvrir ou de réparer le système de refroidissement liquide. L’ouverture du système de refroidissement liquide peut endommager votre matériel, et de tels dommages ne sont pas forcément couverts par la garantie limitée de votre ordinateur.Annexe B Environnement de travail, sécurité et entretien 89 Pour des réparations ou des questions liées à votre garantie, contactez un fournisseur de services agréé Apple (Apple Authorized Service Provider) ou Apple. La documentation fournie avec votre ordinateur contient des informations relatives à l’assistance et à la maintenance. Apple et l’environnement Apple reconnaît sa responsabilité en matière de minimisation de l’impact de ses opérations et de ses produits sur l’environnement. Pour plus d’informations Rendez-vous sur le site Web www.apple.com/about/environment. Avertissement : utilisez toujours votre ordinateur en position verticale. Au cas improbable où le liquide fuirait à l’intérieur ou à l’extérieur de votre ordinateur, déconnectez toute alimentation électrique de votre ordinateur et ne le redémarrez pas. Contactez un fournisseur de services agréé Apple (Apple Authorized Service Provider) ou contactez Apple pour obtenir des informations sur la réparation de votre ordinateur. Après avoir déconnecté l’alimentation électrique, vous pouvez nettoyer le liquide de refroidissement avec un tissu absorbant. Évitez toute inhalation ou tout contact direct avec la peau : le liquide peut entraîner une légère irritation de la peau. En cas de contact avec la peau, laver abondamment au savon et à l’eau. En cas de contact avec les yeux, rincer abondamment à l’eau. Les matériaux ayant servi au nettoyage doivent être recyclés ou traités conformément aux lois, normes et directives locales. Le liquide de refroidissement peut être nocif s’il est avalé. Des fiches toxicologiques (Material Safety Data Sheets ou MSDS) sont disponibles sur le site www.apple.com/about/environment/use/lcs.html.90 Annexe B Environnement de travail, sécurité et entretien Entretien général Pour nettoyer votre ordinateur ou le moniteur de manière plus complète, procédez comme suit : 1 Éteignez l’ordinateur et le moniteur. 2 Déconnectez le câble d’alimentation de l’ordinateur au niveau de la prise ou multiprise électrique. Si votre moniteur est branché sur une prise, débranchez-le également. 3 Débranchez les câbles du moniteur au niveau de l’ordinateur. 4 Nettoyez l’écran du moniteur à l’aide d’un papier absorbant ou d’un tissu doux et non pelucheux imbibé d’eau légèrement savonneuse. 5 Nettoyez délicatement le boîtier de l’ordinateur ou du moniteur à l’aide d’un chiffon propre, doux et humide. Important : n’utilisez pas d’alcool, d’aérosols ni de produits solvants ou abrasifs susceptibles d’endommager la finition du boîtier. Protection de votre lecteur optique Pour garantir le bon fonctionnement de votre lecteur optique : • Placez votre ordinateur de sorte que le plateau du lecteur ne heurte aucun obstacle lors de son ouverture. • Laissez le lecteur fermé lorsque vous ne l’utilisez pas. • Ne placez aucun objet sur le plateau du lecteur lorsqu’il est ouvert. • Ne touchez pas la lentille du lecteur optique avec vos doigts. N’essuyez pas la lentille du lecteur avec un mouchoir en papier ni aucune autre matière abrasive. Si vous devez la nettoyer, procurez-vous les produits adéquats auprès d’un fournisseur de services agréé Apple. • Maintenez votre ordinateur éloigné de toute source d’humidité. Entretien de votre moniteur Pour entretenir votre moniteur et en garantir la longévité : • N’appuyez pas sur la surface de l’écran. • N’écrivez pas sur l’écran et ne le touchez pas avec un objet tranchant. • Si vous comptez ne pas utiliser le moniteur ni l’ordinateur pendant au moins une journée, éteignez-les ou utilisez les réglages Économiseur d’énergie. • En cas d’inactivité prolongée de votre ordinateur, éteignez l’écran, baissez la luminosité ou utilisez un programme d’économie d’écran qui assombrit ou modifie l’image affichée. Avertissement : ne vaporisez pas de liquide directement sur l’écran du moniteur. Une partie de ce liquide pourrait s’infiltrer à l’intérieur et provoquer une décharge électrique.Annexe B Environnement de travail, sécurité et entretien 91 Informations importantes sur l’organisation de l’espace de travail et la santé Voici quelques conseils permettant d’adapter votre environnement de travail à votre morphologie et prévenir la fatigue oculaire. • Optez pour un siège de bureau réglable et offrant un dossier et une assise confortables. Réglez la hauteur du siège de manière à ce que vos cuisses soient légèrement inclinées et que vos pieds soient posés à plat sur le sol. Le dossier du siège doit soutenir votre région lombaire, c’est-à-dire la partie inférieure de votre dos. Suivez les instructions du fabricant de sorte que le réglage du dossier soit parfaitement adapté à votre morphologie. • Lorsque vous utilisez le clavier de l’ordinateur, vos épaules doivent être détendues. Le bras et l’avant-bras doivent former un angle droit, ou presque, et votre main doit être dans le prolongement du poignet. Au besoin, relevez le siège de manière à ce que vos avant-bras et vos mains soient placés correctement par rapport au clavier. Si, dans ce cas, vos pieds ne reposent plus à plat sur le sol, utilisez un repose-pied inclinable et réglable en hauteur. Si vous disposez d’un bureau modulaire, vous pouvez abaisser le niveau du plan de travail pour éviter l’emploi d’un repose-pied. Une troisième solution consiste à utiliser un bureau dont le poste de saisie est situé plus bas que le plan de travail. • Veillez à ce que la souris se trouve à hauteur du clavier. Prévoyez également un espace suffisant pour pouvoir la manipuler commodément. • Placez le moniteur de manière à ce que le haut de l’écran soit légèrement en dessous du niveau de vos yeux quand vous êtes assis au clavier. Il vous appartient de juger de la meilleure distance entre vos yeux et l’écran. Elle se situe en général entre 45 et 70 cm. 92 Annexe B Environnement de travail, sécurité et entretien • Positionnez le moniteur de façon à éviter d’être ébloui par la réflexion sur ce dernier de l’éclairage au plafond ou de la lumière des fenêtres de la pièce. Si possible, utilisez un pied de moniteur inclinable. Le pied vous permet de régler le meilleur angle de vision et de réduire ou d’éliminer l’éblouissement causé par les sources lumineuses impossibles à déplacer. Pour plus d’information sur l’hygiène, la sécurité et la maintenance, consultez la page Internet d’Apple sur l’ergonomie à l’adresse www.apple.com/about/ergonomics. Cuisses légèrement inclinées Épaules détendues Écran orienté de manière à réduire les reflets Mains dans le prolongement des avant-bras Avant-bras à l’horizontale ou légèrement relevés Dossier soutenant la région lombaire Pieds à plat sur le sol ou sur un repose-pied Haut de l’écran au niveau des yeux ou légèrement en dessous. (Vous devrez peut-être ajuster la hauteur du moniteur en surélevant votre plan de travail ou le moniteur lui-même.) Espace dégagé sous le plan de travail 45–70 cm 93 C Annexe C Connexion à Internet Votre ordinateur vous permet de naviguer sur le Web, d’échanger du courrier électronique avec vos amis et votre famille ou de dialoguer en temps réel via Internet. Suivez les instructions de ce guide détaillé pour vous connecter à Internet. Pour utiliser Internet, vous avez besoin d’un compte auprès d’un FAI. L’Assistant réglages peut en configurer un pour vous. Dans certains pays, l’Assistant réglages ne peut pas vous configurer un compte auprès d’un FAI. Vous devez donc contacter un FAI pour obtenir un compte. Utilisez ensuite les informations contenues dans cette annexe pour configurer votre connexion Si vous n’avez pas utilisé l’Assistant réglages pour configurer votre connexion à Internet, vous pouvez l’utiliser maintenant. Ouvrez Préférences Système, puis cliquez sur Réseau. Cliquez sur le bouton “Assistez-moi” pour ouvrir l’Assistant réglages de réseau. Si vous ne souhaitez pas utiliser cet Assistant, vous pouvez réaliser votre connexion manuellement à l’aide des informations données dans cet annexe. Il existe quatre types de connexion à Internet : • Connexion par ligne téléphonique : l’ordinateur est relié à une prise téléphonique murale via un câble téléphonique (pour les ordinateurs comprenant un modem). • Connexion via un modem câble ou DSL à haut débit : l’ordinateur est relié via un câble Ethernet à un modem spécial fourni par un FAI. • Connexion sans fil AirPort Extreme : votre ordinateur est connecté sans fil à Internet via une borne d’accès AirPort Extreme. • Réseau local (LAN) : l’ordinateur est connecté à un réseau local via un câble Ethernet. C’est le type de connexion habituellement utilisé dans les entreprises.94 Annexe C Connexion à Internet Avant de vous connecter à Internet : 1 Procurez-vous les informations de connexion auprès de votre FAI ou de votre administrateur réseau. Consultez la section suivante, “Collecte des informations nécessaires”, pour savoir quelles sont les informations dont vous avez besoin pour chaque type de connexion. Si un autre ordinateur se trouvant au même emplacement est déjà connecté à Internet, vous pouvez probablement utiliser ses réglages. Pour accéder aux réglages sur un ordinateur Mac OS X : • Ouvrez la fenêtre Réseau des Préférences Système. • Dans le menu local Afficher, sélectionnez votre mode de connexion. • Copiez les informations concernant votre connexion. Pour accéder aux réglages sur un ordinateur Mac OS 9 : • Ouvrez le tableau de bord TCP/IP. • Rechercher le mode de connexion dans le menu local “Connexion”. • Recherchez la configuration dans le menu local Configurer. • Notez l’adresse IP, le masque de sous-réseau et l’adresse du routeur figurant dans les champs correspondants. Pour accéder aux réglages sur un PC Windows : Les informations de connexion d’un PC Windows se trouvent à deux endroits. • Pour trouver l’adresse IP et le masque de sous-réseau, ouvrez le tableau de bord “Connexions réseau et Internet”. • Pour accéder aux informations relatives aux comptes d’utilisateurs, ouvrez le tableau de bord Comptes d’utilisateurs. Vous pouvez écrire ces informations directement sur les pages suivantes, puis les saisir dans l’Assistant réglages. 2 Si vous utilisez un modem téléphonique, branchez un câble téléphonique (inclus avec la plupart des ordinateurs Macintosh) sur le port modem de votre ordinateur et sur une prise téléphonique murale. Si vous disposez d’un modem DSL ou câble, connectez-le à votre ordinateur en suivant les instructions incluses.Annexe C Connexion à Internet 95 Collecte des informations nécessaires Vous pouvez noter sur ces pages les informations obtenues auprès de votre Fournisseur d’Accès à Internet (FAI), de votre administrateur réseau ou de votre autre ordinateur, puis les saisir dans l’Assistant réglages de réseau. Pour configurer une connexion téléphonique classique, procurez-vous les informations suivantes : • Nom du fournisseur d’accès • Nom d’utilisateur ou de compte • Mot de passe • Numéro de téléphone du FAI • Numéro de téléphone de remplacement • Préfixe pour obtenir une ligne extérieure Pour configurer une connexion DSL, modem câble, LAN ou sans fil AirPort Extreme : m Choisissez d’abord votre méthode de connexion (en cas de doute, consultez votre administrateur système ou votre FAI) : • Manuellement • Utilisation de DHCP avec une adresse manuelle • Via DHCP • Via BootP • PPP Si vous ne savez pas quelle méthode utiliser, il est recommandé d’activer l’option “Via DHCP”, car le réseau fournit alors la plupart des informations requises automatiquement. Si vous avez sélectionné “Manuellement” ou “Utilisation de DHCP avec une adresse manuelle” procurez-vous les informations suivantes : • Adresse IP • Masque de sous-réseau • Adresse du routeur Remarque : si vous avez sélectionné “Utilisation de DHCP avec une adresse manuelle”, vous n’avez pas besoin d’un masque de sous-réseau ni d’adresse de routeur.96 Annexe C Connexion à Internet Si vous avez sélectionné “Via DHCP”, procurez-vous les informations suivantes facultatives (le cas échéant, consultez votre FAI) : • ID client DHCP • serveurs DNS Si vous avez sélectionné “PPP” (pour des connexions PPPoE), procurez-vous les informations suivantes : • Fournisseur d’accès • Nom du compte • Mot de passe • Nom du service PPPoE Les informations ci-dessous sont facultatives. Consultez votre FAI ou votre administrateur système si nécessaire. • serveurs DNS • Nom de domaine • Serveur proxy Saisie de vos informations Après vous être procuré les informations de configuration spécifiques auprès de votre FAI ou de votre administrateur réseau, vous pouvez soit cliquer sur le bouton “Assistezmoi” dans la fenêtre des préférences Réseau pour ouvrir l’Assistant réglages de réseau, soit saisir les informations manuellement. Pour saisir vos informations manuellement, suivez les étapes correspondant à votre mode de connexion. • Modem téléphonique avec connexion PPP (Point-to-Point Protocol) (voir la page 97) • Connexion via modem câble, DSL ou réseau LAN (la page 100) avec les configurations suivantes : • Manuelle • DHCP • PPPoE • Connexion sans fil AirPort Extreme (voir la page 105)Annexe C Connexion à Internet 97 Modem téléphonique avec connexions PPP (Point-To-Point Protocol) Le modem téléphonique constitue la manière la plus courante de se connecter à Internet. Votre modem utilise une méthode appelée PPP (Point-to-Point Protocol) pour se connecter à un FAI. Assurez-vous que votre modem est branché sur une ligne téléphonique et que vous disposez des informations fournies par votre FAI (voir la page 95). Pour configurer l’utilisation du port de modem interne dans les préférences Réseau : 1 Dans la barre des menus, sélectionnez le menu Pomme (K) > Préférences Système. 2 Cliquez sur Réseau. 3 Choisissez Configuration des ports réseau dans le menu local Afficher, puis cochez la case Activé à côté de Modem interne. 4 Faites glisser Modem interne en haut de la liste Configurations de port pour en faire l’interface réseau préférée ou principale. 5 Choisissez Modem interne dans le menu local Afficher et cliquez sur PPP. 98 Annexe C Connexion à Internet 6 Saisissez les informations fournies par votre FAI, puis cliquez sur Appliquer. Pour tester votre configuration Internet : 1 Ouvrez l’application Connexion à Internet (dans le dossier Applications). 2 Cliquez sur l’icône Modem interne si nécessaire. 3 Tapez le numéro de téléphone de connexion de votre FAI, votre nom de compte et votre mot de passe, si nécessaire. 4 Cliquez sur Se connecter. L’application Connexion à Internet compose le numéro de votre FAI et établit une connexion.Annexe C Connexion à Internet 99 Pour vous connecter automatiquement dès que vous ouvrez une application TCP/IP, telle qu’un navigateur Web ou une messagerie électronique, procédez de la manière suivante : 1 Cliquez sur Options PPP (dans la fenêtre PPP des préférences Réseau). 2 Cochez la case “Se connecter automatiquement si nécessaire”. 3 Cliquez sur OK, puis sur Appliquer. Connexions à Internet par ligne DSL, modem câble ou réseau LAN Si vous vous connectez à Internet soit à l’aide d’un modem DSL ou câble, soit via un réseau LAN Ethernet, demandez à votre FAI ou à votre administrateur réseau comment vous devriez configurer votre connexion à Internet : • Manuellement : dans le cas d’une configuration manuelle, votre FAI ou administrateur réseau vous indique une adresse IP statique et d’autres informations que vous devez saisir dans les préférences Réseau. • Via le protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol). avec une configuration DHCP, le serveur DHCP saisit automatiquement les informations à votre place. • Via le protocole PPPoE (Point-to-Point Protocol over Ethernet). si vous utilisez un modem DSL et que vous avez besoin d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe pour vous connecter à Internet, vous devrez éventuellement configurer votre réseau pour qu’il utilise le protocole PPPoE. Lors de la configuration de votre réseau, veillez à garder les informations fournies par votre FAI à portée de main (voir la page 95).100 Annexe C Connexion à Internet Pour configurer les Préférences réseau pour le port Ethernet intégré : 1 Dans la barre des menus, sélectionnez le menu Pomme (K) > Préférences Système. 2 Cliquez sur Réseau. 3 Dans le menu local Afficher, sélectionnez Configurations de ports réseau. 4 Sélectionnez Ethernet intégré. 5 Faites glisser Ethernet intégré en haut de la liste Configurations de port pour en faire l’interface réseau préférée ou principale. Suivez ensuite les instructions de configuration manuelle de votre réseau, via DHCP ou PPPoE, selon les recommandations de votre FAI ou de votre administrateur réseau.Annexe C Connexion à Internet 101 Configuration manuelle Ayez à portée de main votre adresse IP statique, l’adresse du routeur et le masque de sous-réseau fournis par votre FAI (voir la page 95). Pour effectuer une configuration manuelle : 1 Dans préférence Réseau, sélectionnez Ethernet intégré dans le menu local Afficher. 2 Cliquez sur TCP/IP, si nécessaire. 3 Dans le menu local Configurer IPv4, choisissez Manuellement. 4 Remplissez le reste des champs. 5 Cliquez sur Appliquer. Votre connexion est prête dès que vous avez configuré votre réseau. Ouvrez votre navigateur Web (ou une autre application TCP/IP) afin de tester votre connexion à Internet.102 Annexe C Connexion à Internet Configuration DHCP Après avoir choisi une configuration DHCP, le serveur DHCP fournit automatiquement vos informations de réseau. Pour configurer DHCP : 1 Dans préférence Réseau, sélectionnez Ethernet intégré dans le menu local Afficher. 2 Cliquez sur TCP/IP, si nécessaire. 3 Choisissez Via DHCP dans le menu local Configurer IPv4. 4 Cliquez sur Appliquer. Ouvrez votre navigateur Web (ou une autre application TCP/IP) afin de tester votre connexion à Internet. Remarque : sauf instructions contraires de votre FAI, ignorez les champs Client DHCP et Domaines de recherche.Annexe C Connexion à Internet 103 Configuration PPPoE Certains FAI recourant à la technologie DSL utilisent le protocole PPPoE (Point-to-Point Protocol over Ethernet)). Si vous utilisez un modem DSL et que vous avez besoin d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe pour vous connecter à Internet, contactez votre FAI pour savoir si vous devez vous connecter via PPPoE. Pour configurer une connexion PPPoE : Ayez à portée de main le nom d’utilisateur, le mot de passe et, si cela est nécessaire, l’adresse du serveur DNS fournis par votre FAI (voir la page 95). 1 Dans préférence Réseau, sélectionnez Ethernet intégré dans le menu local Afficher. 2 Cliquez sur PPPoE et sélectionnez “Se connecter via PPPoE”. 3 Remplissez le reste des champs. Si vous souhaitez que tous les utilisateurs de votre ordinateur utilisent la même méthode de connexion, sélectionnez “Enregistrer le mot de passe”. Remarque : pour vous connecter automatiquement au démarrage d’une application TCP/IP, telle qu’un navigateur Web ou une application de courrier électronique, cliquez sur Options PPPoE, puis sélectionnez “Se connecter automatiquement si nécessaire”.104 Annexe C Connexion à Internet 4 Cliquez sur TCP/IP et sélectionnez Via PPP ou Manuellement dans le menu local Configurer IPv4, selon les instructions de votre FAI. Si votre FAI vous a communiqué une adresse IP statique, choisissez Manuellement et tapez l’adresse dans le champ Adresse IP. 5 Saisissez les adresses des serveurs de noms de domaine (DNS) dans le champ Serveurs DNS. 6 Cliquez sur Appliquer. Votre connexion à Internet est prête dès que vous avez configuré votre réseau. Vous pouvez alors ouvrir votre navigateur Web ou une autre application TCP/IP afin de tester votre connexion. Important : si vous n’avez pas sélectionné l’option de connexion automatique, vous devez ouvrir l’application Connexion à Internet, choisir la configuration adéquate, puis cliquer sur Se connecter. Pour plus d’informations, choisissez Aide > Aide Connexion à Internet dans la barre des menus située en haut de l’écran. Annexe C Connexion à Internet 105 Connexion sans fil AirPort Extreme Vous pouvez configurer votre réseau AirPort Extreme et votre connexion Internet à l’aide de l’Assistant réglages AirPort, situé dans le dossier Utilitaires de votre dossier Applications. L’assistant vous aide à configurer votre borne d’accès AirPort Extreme et à régler votre ordinateur pour qu’il utilise AirPort Extreme. Pour en savoir plus sur votre borne d’accès AirPort Extreme, consultez le Guide de configuration de la borne d’accès AirPort Extreme livré avec votre borne d’accès. Si votre borne d’accès AirPort Extreme est déjà configurée, votre carte AirPort Extreme peut dans la plupart des cas y accéder immédiatement. Pour vérifier l’accès au réseau AirPort Extreme : m Cliquez sur l’icône d’état AirPort dans la barre des menus et choisissez un réseau AirPort dans la liste. Si aucun réseau AirPort n’y figure, vous pouvez utiliser l’Assistant réglages AirPort pour vérifier ou modifier vos réglages ou bien les changer via la fenêtre Réseau des Préférences Système. 106 Annexe C Connexion à Internet Configuration manuelle d’une connexion AirPort Extreme Pour configurer une connexion manuelle utilisant des adresses spécifiques affectées par avance pour vos serveurs et votre ordinateur, procurez-vous les informations suivantes auprès de votre administrateur de système. Si vous vous connectez via DHCP, la plupart de ces informations sont automatiquement transmises à votre ordinateur via le réseau. Consultez votre administrateur de système pour obtenir les renseignements nécessaires. • Adresses des serveurs de noms de domaine (DNS), si nécessaire • Configuration d’adresse IP manuelle ou via DHCP • Adresse IP • Adresse du routeur • Masque de sous-réseau • Mot de passe, si nécessaire Assurez-vous ensuite que les options de connexion AirPort sont activées dans les préférences Réseau. Pour régler vos Préférences réseau pour un port AirPort Extreme : 1 Dans la barre des menus, sélectionnez le menu Pomme (K) > Préférences Système. 2 Cliquez sur Réseau. 3 Dans le menu local Afficher, sélectionnez Configurations de ports réseau. 4 Cochez la case Activé à côté d’AirPort.Annexe C Connexion à Internet 107 Suivez ensuite les instructions fournies par votre FAI ou votre administrateur réseau pour configurer votre réseau manuellement ou via DHCP. Si vous configurez vousmême votre réseau, il est peut-être plus simple d’utiliser DHCP car le serveur attribue automatiquement les adresses IP. 5 Choisissez AirPort dans le menu local Afficher. 6 Cliquez sur TCP/IP, si nécessaire. 7 Dans le menu local Configurer IPv4, choisissez Manuellement ou Via DHCP. • Si vous choisissez Manuellement, saisissez les autres informations dans les champs correspondants. • Si vous choisissez Via DHCP, il est inutile de saisir d’autres informations, sauf instructions contraires de votre administrateur de système. 8 Cliquez sur AirPort et sélectionnez les options requises pour vous connecter à un réseau AirPort Extreme après le redémarrage ou lors de la réactivation de l’ordinateur après une suspension d’activité. 9 Cliquez sur Appliquer. Une fois les réglages AirPort configurés, vous êtes prêt à vous connecter. Pour tester votre connexion AirPort Extreme : m Cliquez sur l’icône d’état AirPort dans la barre des menus et choisissez Activer AirPort. Tout réseau AirPort Extreme situé dans la zone de couverture doit apparaître dans le menu.108 Annexe C Connexion à Internet Dépannage de votre connexion Connexion à Internet par modem câble, ligne DSL et réseau LAN Si vous ne parvenez pas à vous connecter à Internet à l’aide de votre modem câble ou DSL ou via votre réseau local (LAN), suivez les étapes ci-après. Important : les instructions relatives aux modems ne concernent pas les utilisateurs de réseau LAN. Contrairement aux utilisateurs de modems câble et DSL, les utilisateurs de réseau LAN peuvent disposer de concentrateurs, de commutateurs, de routeurs et autres dispositifs de connexion. Ils doivent faire appel à leur administrateur réseau plutôt qu’à un FAI. Vérifiez les câbles et les sources d’alimentation Assurez-vous que tous les câbles du modem sont correctement branchés, y compris le câble d’alimentation du modem, le câble reliant le modem à l’ordinateur et le câble raccordant le modem à la prise murale. Vérifiez les câbles et l’alimentation des routeurs et des concentrateurs Ethernet. Éteignez puis rallumez le modem et réinitialisez les composants matériels du modem. Éteignez votre modem DSL ou votre modem câble pendant quelques minutes puis rallumez-le. Certains FAI conseillent de débrancher le câble d’alimentation du modem. Si votre modem dispose d’un bouton de réinitialisation, vous pouvez l’actionner avant ou après avoir éteint puis rallumé le modem.Annexe C Connexion à Internet 109 Connexions PPPoE Si vous n’arrivez pas à vous connecter à votre FAI via PPPoE, commencez par vérifier les câbles et l’alimentation, puis éteignez le modem et rallumez-le et réinitialisez le matériel modem. Vérifiez les réglages de Préférences Système 1 Dans la barre des menus, sélectionnez le menu Pomme (K) > Préférences Système. 2 Cliquez sur Réseau. 3 Dans le menu local Afficher, sélectionnez Configurations de ports réseau. 4 Sélectionnez Ethernet intégré, puis faites glisser cette configuration en haut de la liste des configurations de ports. 5 Dans le menu local Afficher, sélectionnez Ethernet intégré. 6 Cliquez sur PPPoE. 7 Sélectionnez Se connecter via PPPoE. 8 Vérifiez le champ Nom de compte pour vous assurer d’avoir tapé les informations correctes fournies par votre FAI. 9 Si vous avez choisi d’enregistrer votre mot de passe, saisissez-le à nouveau afin d’être sûr(e) qu’il est correct. 10 Cliquez sur TCP/IP. Assurez-vous d’avoir saisi dans cette fenêtre les informations correctes fournies par votre FAI. 11 Cliquez sur Appliquer.110 Annexe C Connexion à Internet Connexions au réseau Si vous disposez de plusieurs ordinateurs tentant de partager une connexion à Internet, assurez-vous que votre réseau est correctement configuré. Vous devez savoir si votre FAI fournit une seule ou plusieurs adresses IP, autrement dit, une pour chaque ordinateur. Si une seule adresse IP est utilisée, vous devez disposer d’un routeur capable de partager la connexion (on parle alors de conversion d’adresse réseau (NAT) ou de “masquage d’adresse IP”). Pour obtenir des informations sur la configuration, consultez la documentation fournie avec votre routeur ou contactez la personne qui a configuré votre réseau. La borne d’accès AirPort Extreme peut être utilisée pour que plusieurs ordinateurs partagent une adresse IP. Pour plus d’informations sur l’utilisation de la borne d’accès AirPort Extreme, consultez l’aide à l’écran ou rendez-vous sur le site Web AirPort, à l’adresse www.apple.com/airport. Si ces instructions s’avèrent insuffisantes pour résoudre les problèmes rencontrés, contactez votre FAI. 111 Communications Regulation Information FCC Compliance Statement This equipment has been tested and found to comply with the limits for a Class B digital device, pursuant to part 15 of the FCC Rules. These limits are designed to provide reasonable protection against harmful interference in a residential installation. This equipment generates, uses, and can radiate radio frequency energy and, if not installed and used in accordance with the instructions, may cause harmful interference to radio communications. However, there is no guarantee that interference will not occur in a particular installation. If this equipment does cause harmful interference to radio or television reception, which can be determined by turning the equipment off and on, the user is encouraged to try to correct the interference by one or more of the following measures: • Reorient or relocate the receiving antenna. • Increase the separation between the equipment and receiver. • Connect the equipment into an outlet on a circuit different from that to which the receiver is connected. • Consult the dealer or an experienced radio/TV technician for help. If necessary, consult an Apple Authorized Service Provider or Apple. See the service and support information that came with your Apple product. Or, consult an experienced radio/television technician for additional suggestions. Important: Changes or modifications to this product not authorized by Apple Computer, Inc., could void the EMC compliance and negate your authority to operate the product. This product was tested for EMC compliance under conditions that included the use of Apple peripheral devices and Apple shielded cables and connectors between system components. It is important that you use Apple peripheral devices and shielded cables and connectors between system components to reduce the possibility of causing interference to radios, television sets, and other electronic devices. You can obtain Apple peripheral devices and the proper shielded cables and connectors through an Apple Authorized Reseller. For non-Apple peripheral devices, contact the manufacturer or dealer for assistance. Responsible party (contact for FCC matters only): Apple Computer, Inc. Product Compliance, 1 Infinite Loop M/S 26-A, Cupertino, CA 95014-2084, 408-974-2000. Industry Canada Statement Complies with the Canadian ICES-003 Class B specifications. Cet appareil numérique de la classe B est conforme à la norme NMB-003 du Canada. VCCI Class B Statement Communauté Européenne Conforme aux directives européennes 72/23/CEE, 89/336/CEE et 99/5/CEE. Laser Information Do not attempt to disassemble the cabinet containing the laser. The laser beam used in this product is harmful to the eyes. The use of optical instruments, such as magnifying lenses, with this product increases the potential hazard to your eyes. For your safety, have this equipment serviced only by an Apple Authorized Service Provider. If you have an internal Apple CD-ROM, DVD-ROM, or DVD-RAM drive in your computer, your computer is a Class 1 laser product. The Class 1 label, located in a user-accessible area, indicates that the drive meets minimum safety requirements. A service warning label is located in a service-accessible area. The labels on your product may differ slightly from the ones shown here. Warning: Making adjustments or performing procedures other than those specified in your equipment’s manual may result in hazardous radiation exposure. Class 1 label Service warning label112 Laser Specifications Laser on pickup unit (when reading a CD): • Type: Semiconductor GaAlAs laser • Wavelength: 790 nm • Power out of objective lens: 3.3 mW • Beam divergence: horizontal 12º vertical 35º Exposure to Radio Frequency Energy The radiated output power of the optional AirPort Extreme Card is far below the FCC radio frequency exposure limits. Nevertheless, it is advised to use the wireless equipment in such a manner that the potential for human contact during normal operation is minimized. Informations sur la souris et le clavier La souris optique d’Apple est un appareil à diode électroluminescente de catégorie 1. Ce produit est conforme aux exigences des directives européennes 72/23/CEE et 89/336/CEE. It also complies with the Canadian ICES-003 Class B Specification. Avertissement relatif aux activités à haut risque Cet ordinateur n’est pas conçu pour être utilisé dans des installations nucléaires, pour la navigation ou la communication aérienne, pour le contrôle du trafic aérien, ni dans aucune autre situation où une panne du système informatique pourrait entraîner la mort, des blessures ou de graves dommages écologiques. Conformité ENERGY STAR® En tant que partenaire ENERGY STAR® Apple a configuré ce produit de telle sorte qu’il respecte les recommandations d’économie d’énergie d’ENERGY STAR® . Le programme ENERGY STAR® est un partenariat avec les fabricants de matériel de bureau visant à promouvoir une consommation efficace de l’énergie. La réduction de la consommation d’énergie des appareils de bureau permet de réaliser des économies et contribue à réduire la pollution en éliminant le gaspillage d’énergie. Informations sur l’élimination des piles usagées Les batteries usagées doivent être recyclées ou traitées conformément aux normes d’environnement locales. Nederlands Gebruikte batterijen kunnen worden ingeleverd bij de chemokar of in een speciale batterijcontainer voor klein chemisch afval (kca) worden gedeponeerd. Informations sur l’élimination de l’ordinateur usagé Votre Power Mac G5 doit être recyclé ou éliminé conformément aux lois, normes et directives locales pour les matériels électriques et électroniques. Informations relatives au téléphone et au modem Apple 56K Informez votre opérateur téléphonique Certains opérateurs téléphoniques exigent que vous informiez votre agence locale lorsque vous raccordez un modem à leur réseau. Information You Need in the United States The internal modem complies with Part 68 of the FCC rules. On the back of this equipment is a label that contains, among other information, the FCC registration number and ringer equivalence number (REN). If requested, provide this information to your telephone company. • Ringer equivalence number (REN) : 0.1B (part numbers M9455 and M9457) and 0.6B (part number M9454). The REN is useful for determining the quantity of devices you may connect to your telephone lines and still have all those devices ring when your telephone number is called. In most, but not all areas, the sum of the RENs of all devices connected to one line should not exceed five (5.0). To be certain of the number of devices you may connect to your line, as determined by the REN, you should contact your local telephone company to determine the maximum REN for your calling area. • Telephone jack type: USOC, RJ-11 An FCC-compliant telephone cord and modular plug are provided with this equipment. This equipment is designed to be connected to the telephone network or premises wiring using a compatible modular jack that complies with Part 68 rules. See the installation instructions for details. 113 Telephone Line Problems If your telephone doesn’t work, there may be a problem with your telephone line. Disconnect the modem to see if the problem goes away. If it doesn’t, report the problem either to your local telephone company or to your company’s telecommunications department. If disconnecting the modem eliminates the problem, the modem itself may need service. Pour obtenir de l’assistance, reportez-vous aux informations relatives à l’assistance et à la maintenance fournies avec votre produit Apple pour vous entrer en contact avec Apple ou un fournisseur de services agréé Apple. If you do not disconnect your modem when it is adversely affecting the telephone line, the telephone company has the right to disconnect your service temporarily until you correct the problem. The telephone company will notify you as soon as possible. Also, you will be informed of your right to file a complaint with the FCC. The telephone company may make changes in its facilities, equipment, operations, or procedures that could affect the operation of your equipment. If this happens, the telephone company will provide advance notice in order for you to make the necessary modifications to maintain uninterrupted service. The internal modem will not work with party lines, cannot be connected to a coin-operated telephone, and may not work with a private branch exchange (PBX). Telephone Consumer Protection Act The Telephone Consumer Protection Act of 1991 makes it unlawful for any person to use a computer or other electronic device to send any message via a telephone fax machine unless such message clearly contains, in a margin at the top or bottom of each transmitted page or on the first page of the transmission, the date and time it was sent and an identification of the business, other entity, or individual sending the message and the telephone number of the sending machine of such business, entity, or individual. Information You Need in Canada The Industry Canada (IC) label identifies certified equipment. This certification means that the equipment meets certain telecommunications network protective, operational, and safety requirements. The Department does not guarantee the equipment will operate to a user’s satisfaction. Before installing this equipment, make sure that you are permitted to connect to the facilities of the local telecommunications company. Be sure you use an acceptable method of connection to install the equipment. In some cases, you may extend the company’s internal wiring for single-line individual service by means of a certified telephone extension cord. Be aware, however, that compliance with these conditions may not prevent degradation of service in some situations. Repairs to certified equipment should be made by an authorized Canadian maintenance facility designated by the supplier. Any equipment malfunctions or repairs or alterations that you make to this equipment may cause the telecommunications company to request that you disconnect the equipment. In Canada, contact Apple at: 7495 Birchmount Road, Markham, Ontario, L3R 5G2, 800-263-3394 Users should not attempt to make such connections themselves, but should contact the appropriate electric inspection authority or electrician. • Load number: 0.1 (part numbers M9455 and M9457) and 0.2 (part number M9454). The load number (LN) assigned to each terminal device denotes the percentage of the total load to be connected to the telephone loop that is used by the device, to prevent overloading. The termination of a loop may consist of any combination of devices, subject only to the requirement that the sum of the load numbers of all devices does not exceed 100. • Telephone jack type: CA-11 Informations destinées aux utilisateurs canadiens L’étiquette d’Industrie Canada identifie un matériel homologué. Cette étiquette certifie que le matériel est conforme à certaines normes de protection, d’exploitation et de sécurité des réseaux de télécommunications. Le Ministère n’assure toutefois pas que le matériel fonctionnera à la satisfaction de l’utilisateur. Avant d’installer ce matériel, l’utilisateur doit s’assurer qu’il est permis de le raccorder au réseau de l’entreprise locale de télécommunication. Le matériel doit également être installé en suivant une méthode acceptée de raccordement. Dans certains cas, le câblage appartenant à l’entreprise utilisé pour un service individuel à ligne unique peut être prolongé au moyen d’un dispositif homologué de raccordement (cordon prolongateur téléphonique). Warning: Users should ensure for their own protection that the electrical ground connections of the power utility, telephone lines, and internal metallic water pipe system, if present, are connected together. This precaution may be particularly important in rural areas. 114 L’abonné ne doit pas oublier qu’il est possible que la conformité aux conditions énoncées ci-dessus n’empêche pas la dégradation du service dans certaines situations. De fait, les entreprises de télécommunication ne permettent pas que l’on raccorde un matériel aux prises d’abonnés, sauf dans les cas précis prévus par les tarifs particuliers de ces entreprises. Les réparations de matériel homologué doivent être effectuées par un centre d’entretien canadien autorisé désigné par le fournisseur. La compagnie de télécommunications peut demander à l’utilisateur de débrancher un appareil suite à des réparations ou à des modifications effectuées par l’utilisateur ou en raison d’un mauvais fonctionnement. Veuillez contacter Apple pour des informations supplémentaires : Apple Canada, Inc. 7495 Birchmount Road Markham, Ontario Canada L3R 5G2 Service clientèle d’Apple Canada : 800-263-3394 L’utilisateur ne doit pas tenter de faire ces raccordements lui-même ; il doit avoir recours à un service d’inspection des installations électriques ou à un électricien, selon le cas. • Numéro de charge : 0,2 L’indice de charge (IC) assigné à chaque dispositif terminal indique, pour éviter toute surcharge, le pourcentage de la charge totale qui sera raccordée à un circuit téléphonique bouclé utilisé par ce dispositif. La terminaison du circuit bouclé peut être constituée de n’importe quelle combinaison de dispositifs pourvu que la somme des indices de charge de l’ensemble des dispositifs ne dépasse pas 100. • Type de prise téléphonique : CA-11 Information You Need in the United Kingdom This terminal equipment is intended for direct connection to the analogue Public Switched Telecommunications Network and is approved for use within the United Kingdom with the following features: • Modem facility • Autocalling facility • Autoanswer facility • DTMF signaling Operation in the absence of proceed indication or upon detection of proceed indication This product is in conformity with relevant regulatory standards following the provisions of European Council Directives 73/23/EEC (Low Voltage Directive) and 89/336/EEC amended by 92/31/EEC (EMC Directive). Informationen für Deutschland Diese Modem-Karte ist als Endeinrichtung vorgesehen und muss an ein TAE mit F-Kodierung angeschlossen werden. Diese Endeinrichtung ist in Konformität gemäss Niederspannungsrichtlinie 73 / 23 / EWG sowie EMC-Richtlinien 89 / 336 / EWG und 92 / 31 / EWG. Informations pour la France Ce matériel est conforme aux normes applicables de sécurité électrique d’après la directive 73/23/CEE et aux normes applicables de comptabilité électromagnétique d’après la directive 89/336/CEE, modifiée par la directive 92/31/CEE. Information You Need in Australia All telecommunications devices are required to be labelled as complying to the Australian telecommunications standards, ensuring the health and safety of the operator and the integrity of the Australian telecommunications network. To provide compliance with the Australian Communications Authority’s technical standards, please ensure that the following AT commands are maintained: • ATB0 (ITU/CCITT operation) • AT&G0 (no guard tone) • AT&P1 (33/66 pulse dial make/break ratio) • ATS0 = 0 or ATS0 = 1 (no answer or answer greater than one ring) • ATS6 = 95 (DTMF period between 70–255 ms) • ATS11 = 95 (DTMF period between 70–255 ms) For calls that are automatically generated, a total of three call attempts are allowed to a telephone number, with a minimum period between calls of 2 seconds. If the call does not connect after three attempts, 30 minutes must expire before automatic redialing may be initiated. Failure to set the modem (and any associated communications software) to the above settings may result in the modem being non-compliant with Australian telecommunications standards. Under these circumstances a user could be subject to significant penalties under the Telecommunications Act 1997. Avertissement : Pour sa propre sécurité, l’utilisateur doit s’assurer que tout les fils de mise à la terre du secteur, des lignes téléphoniques et les canalisations d’eau métalliques, s’il y en a, soient raccordés ensemble. Cette précaution est particulièrement importante dans les régions rurales. 115 This modem must be properly secured in order for you to use it. Telecommunications network voltages exist inside the computer and the telecommunications line connection must be removed before opening the computer. Information You Need in New Zealand This modem is fully approved to operate on the New Zealand telecommunications network under Telepermit number PTC 211/04/002 (part numbers M9455 and M9457) and PTC 211/01/062 (part number M9454). All telecommunications devices are required to hold a Telepermit and be labelled accordingly with the approved Telepermit number to comply with the New Zealand telecommunications standards, ensuring the health and safety of the operator and the integrity of the New Zealand telecommunications network. To ensure compliance, all calls that are automatically generated should not make more than 10 call attempts to the same number within any 30 minute period with a minimum period between calls of 30 seconds. Failure to adhere to these standards may result in the modem being non-compliant with New Zealand Telecom standards. Under these circumstances a user could be subject to significant penalties. Important: The grant of a Telepermit for any item of terminal equipment indicates that only Telecom has accepted that the item complies with minimum conditions for connection to its network. It indicates no endorsement of the product by Telecom, nor does it provide any sort of warranty. Above all, it provides no assurance that any item will work correctly in all respects with another item of Telepermitted equipment of a different make or model, nor does it imply that any product is compatible with all of Telecom’s network services.